$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,845)

$@FwLOVariable(libelleProg,Institut national de l'audiovisuel)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Institut national de l'audiovisuel

 
 

88 185 942
88 185 942

88 185 942
88 185 942

 
 

88 185 942
88 185 942

88 185 942
88 185 942

Total des crédits prévus en LFI *

0

88 185 942

88 185 942

0

88 185 942

88 185 942

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

 

 

 

 

 

Total des crédits ouverts

0

88 185 942

88 185 942

0

88 185 942

88 185 942

Total des crédits consommés

0

88 185 942

88 185 942

0

88 185 942

88 185 942

Crédits ouverts - crédits consommés

 

 

 

 

 

 


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Une vocation de média patrimonial affirmée et enrichie


Avec le lancement dès 2006 de son site ina.fr, l’INA s’est distingué par une politique originale et novatrice d’ouverture de ses fonds au grand public. Le lancement réussi à l’automne 2015 de l’offre d’INA Premium, première offre de vidéo par abonnement à la demande (VàDA) du service public s’inscrivait dans le même mouvement. L’accomplissement de la mission de valorisation et de partage de la mémoire audiovisuelle nationale confiée à l’INA exige plus que jamais un renouvellement de l’éditorialisation de ses offres, pour tous les publics – chercheurs, professionnels, grand public – dans une logique d’accès mieux adapté aux usages, étendu à tous les écrans, aux plateformes vidéo propriétaires ou partenaires et aux réseaux sociaux (en 2020 : 1 milliard 132 millions de vidéos vues au total, soit une hausse de 56% par rapport à 2019).


Les travaux de refonte complète et d’adaptation aux usages de l’offre VàDA ont abouti, au premier trimestre 2020, au lancement d’une nouvelle version de l’offre, baptisée madelen, plus ergonomique et avec une approche éditoriale repensée. Lancée durant la période de confinement national, madelen a séduit en quelques mois seulement plus de 40 000 abonnés. 2020 a aussi été marquée par le lancement de nouvelles chaînes YouTube créées pour satisfaire des publics toujours plus larges et nombreux comme la chaîne INA Arditube.

Copilote avec France Télévisions de l’offre éducative de l’audiovisuel public "Lumni", l’INA s’est également mobilisé durant la crise sanitaire et le confinement pour proposer un accès élargi à l’offre « Lumni enseignement », offrant 10 500 ressources indexées et contextualisées pour permettre leur utilisation par les enseignants. Pour faciliter la continuité pédagogique, l’INA, avec l’accord de tous ses partenaires et du ministère de l’Éducation nationale, a proposé un accès libre à toutes ses ressources, supprimant la nécessité d’authentification, pour que les enseignants puissent facilement faire travailler leurs élèves sur Lumni dans le contexte de l’enseignement à distance.

L’INA s’est également mobilisé pour décrypter et contextualiser ce moment inédit dans l’histoire de l’information, en analysant et décryptant dans La Revue des médias – sa revue numérique d’observation des mutations des médias - le temps d’antenne consacré par les chaînes d’information et les journaux télévisés à la crise sanitaire.

Les coopérations avec les médias de l’audiovisuel public se sont encore développées et intensifiées en 2020. Au-delà de son implication active dans Culture Prime, le média social culturel de l’audiovisuel public, l’INA, partenaire fondateur de la chaîne franceinfo: depuis 2016, a fait évoluer sa contribution à la chaîne pour accompagner l’évolution éditoriale de franceinfo: et propose désormais chaque semaine un magazine de 26 minutes, l’INAttendu, un voyage dans le temps à travers les archives de la télévision, pour décrypter l’actualité.

En 2020, l’INA a produit et coproduit 129 heures de programmes inédits dans une grande variété de formats : des documentaires unitaires, des mini-séries documentaires, des émissions hebdomadaires dont Rembob’INA sur LCP, des collections documentaires, des web séries et des séries podcasts issus des projets lauréats de son appel à projets InaLab. L’année 2020 a également confirmé le succès de la production déléguée de programmes nativement numériques en partenariat notamment avec Arte, TV5 Monde et France Télévisions (« La Grande Explication saison 3», « ou The lost ones saison 2»), qui valorisent et dynamisent les collections de l’INA auprès d’un public rajeuni.

En cohérence avec le projet d’entreprise, 2020 a encore été l’année du lancement de médiaclip, une offre de contenus « prêt-à-vendre » inédite pour les professionnels de l’audiovisuel et du numérique, et destinée à répondre aux nouveaux besoins et usages des rédactions et des agences digitales.

Dans quelques mois, et pour pleinement incarner la vocation patrimoniale de l’INA, toutes ces offres seront rendues accessibles de manière renouvelée, augmentée et simplifiée à partir d’un Hub, grand site-carrefour auquel seront arrimées toutes les propositions de l’établissement, pour tous ses publics (grand public, professionnels, chercheurs, institutions, en France comme à l’étranger autour des propositions et contenus actuels des sites ina.fr et institut.ina.fr (site institutionnel). Ce projet fait actuellement l’objet d’une revue stratégique et de travaux de développement ; et devrait être sera mis en ligne durant l’été 2021.

Une mémoire sauvegardée au service des nouvelles offres éditoriales

En 2020, les activités de la direction déléguée aux Collections ont été entièrement mises au service du projet d’entreprise et des objectifs du projet de COM5, et ses missions ont été menées à bien malgré l’interruption totale de certaines activités durant le confinement du printemps et la reprise progressive des activités sur site ou externalisées à partir de la mi-mai : poursuite du Plan de sauvegarde et de numérisation (PSN), de la construction du SI-Collections, traitement des fonds du dépôt légal, collecte de nouveaux fonds et plan de développement de l’accès aux collections, poursuite de nouvelles politiques de valorisation des collections, notamment au travers de collaborations transverses (médiaclip, INA Mediapro, Madelen, ina.fr, INA Lab, Rembob’INA, productions web et broadcast, etc.).

Dans le prolongement de 2019, le périmètre révisé du PSN intègre les objectifs initiaux et la réponse aux enjeux de conservation des fonds numérisés et des fichiers nativement numériques. Le plan de masterisation HD d’une partie des collections film de l’INA en haute résolution 2K/4K et les migrations de supports numériques nécessaires au maintien et à la pérennité des fonds numérisés ont été poursuivis. La cible de l’indicateur n°6.1 du projet de COM5 (Nombre de nouvelles heures de contenus issus de fonds collectés sur supports matériels, préservés, décrits, numérisés et rendus disponibles pour des services et offres numériques de l’INA) a été atteinte et même dépassée avec 46 913 heures réalisées pour 38 000 attendues.

Au 31 décembre 2020, le taux de numérisation des archives s’élève à 96,47% (soit un taux en deçà de la prévision actualisée (99,5%) en raison de la crise sanitaire (personnels en rotation ou en télétravail) dont les impacts sont venus s’ajouter aux délais liés au traitement de fonds particulièrement dégradés (cf. supra) et au lancement du programme de migration des fonds qui a particulièrement mobilisé le personnel de l'Institut.

Après une actualisation des objectifs en 2019, le schéma directeur immobilier des espaces de conservation des supports physiques de Saint-Rémy-L’Honoré a connu une avancée significative en 2020 avec le lancement de l’appel d’offres relatif à la phase d’études avant travaux. Cette phase d'études concerne les travaux de réhabilitation des bâtiments A et D (10 000 m²).

Afin de renforcer la sécurisation et l’innovation en termes de gestion et de communication des données documentaires associées aux archives audiovisuelles conservées par l’INA, le projet d’un nouveau système d’information, le SI-Collections, permettant de suivre un contenu de la collecte à la mise à disposition des collections pour les publics académiques (Neva, Notilus et Poste) a été poursuivi en 2020. La migration des données dans le lac, qui fait l’objet d’un indicateur dans le projet de COM5 (6.2.), a été assurée à 100% pour la partie couvrant les collections jusqu‘à 2017.

Fin 2020, l’INA collecte, au titre du dépôt légal, 102 chaînes de télévision (arrêt de captation des chaînes Disney XD et France Ô mais intégration de KTO, et captation de la chaîne temporaire #ALaMaison, créée le temps du confinement du printemps 2020) ainsi que 82 chaînes de radio (intégrant Nova, TSF Jazz, Notre-Dame, France Maghreb, Radio J et Vivre FM), auxquelles s’ajoutent 16 069 sites web, 15 637 comptes de réseaux sociaux et 1 571 mots-dièse, 15 774 comptes de 18 plateformes de publication et 5 320 collections de podcasts. Au total, ce sont plus de 1,8 millions d’heures de programmes linéaires (TV, radio et web) qui sont venues compléter les collections du dépôt légal. Le programme de déploiement des postes de consultation multimédia (PCM) prévu pour 2020, mis à mal par la crise sanitaire, se poursuivra en 2021. Pour mémoire, le programme de déploiement des PCM avait été retardé en 2019, notamment en raison de travaux menés dans certains lieux d'accueil. Ces installations devaient être effectuées au cours de l'année 2020 mais certains travaux n'ont pas pu être finalisés en raison de la crise sanitaire.

L’année 2020 a vu la poursuite de la convention d’archivage avec France Télévisions renouvelée en 2017 et de celle signée avec France Médias Monde le 20 décembre 2017. Le renouvellement de la convention avec Radio France a fait l’objet de premières négociations.

Initié de longue date par l’INA, l’enrichissement des collections par l’intégration de fonds tiers a fait l’objet d’une réflexion approfondie afin de préciser les priorités de collecte. En 2020, peuvent être soulignés de nouveaux partenariats (autour de la vidéothèque de la chaîne Voyage, avec les Ministères de l’Économie et des finances et de l’Action et des comptes publics, ou encore le Théâtre national de Nice) et la poursuite du traitement des programmes TF1 et LCI, de l’Équipe, des archives du Collège international de philosophie et de l’Opéra de Paris, ainsi que le lancement de la numérisation des fonds Sports de FTV. L’INA accueille ainsi un nombre croissant de fonds tiers, que ce soit pour une valorisation scientifique et/ou une exploitation commerciale ou grand public.

L’INA a par ailleurs poursuivi sa politique d’organisation et de participation à des projets de valorisation à partir d’archives (colloques, programmes de recherche en partenariat avec des universités). Son activité de soutien auprès du monde de la recherche fait l’objet d’un suivi à travers les indicateurs 5.3 (Nombre d’études publiées par l’INA ou avec la contribution de l’INA portant sur les représentations de genre dans les médias) et 6.3 du projet de COM5 (Nombre de chercheurs dont les travaux ont fait l'objet d'un soutien spécifique de l'INA en termes d'accompagnement et/ou de diffusion et dont le corpus des sources est en tout ou partie constitué de documents issus des collections INA).


La transmission des savoirs :

En 2020, l’activité de la direction déléguée à l’enseignement, à la formation et au conseil (DDEFC) a continué son adaptation à un environnement professionnel profondément transformé par la loi pour la Liberté de choisir son avenir professionnel du 6 septembre 2018, qui modifie radicalement le contexte de financement de la formation professionnelle et des formations en alternance. Elle a par ailleurs subi de plein fouet les conséquences de la pandémie, d’autant plus fortement que ses activités sont essentiellement organisées autour de l’accueil du public et de la dynamique des entreprises.

Dans ce contexte, la DDEFC a su s’adapter en accélérant ses dispositifs délinéarisés de transmission des savoirs, et en intensifiant sa relation et son écoute de l’ensemble de ses usagers, qu’il s’agisse des particuliers, des étudiants ou des entreprises.

A noter également la décision de l’EPA Marne (Etablissement Public d'Aménagement) de lancer fin novembre la seconde phase de maîtrise d’œuvre urbaine pour la création du Pôle Audiovisuel de l’Est Parisien, pour lequel les directions de la DDEFC et le Secrétariat Général s’étaient fortement mobilisés, en accord avec les mairies de Bry-sur-Marne et de Villiers et la société Transpalux, opérateur des Studios de Bry-sur-Marne.

Formation professionnelle

Le ralentissement de la demande déjà constaté en 2019 du fait de l’entrée en vigueur de la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel n’a fait que se renforcer durant la crise sanitaire. Les équipes de l’INA sont cependant parvenues, grâce à une réorientation accélérée de sessions de formation en formations délinéarisées, à contenir ce ralentissement.

Le travail de réorientation de l’offre engagé en 2019 en vue de son adaptation aux nouvelles modalités de financement du secteur de la formation professionnelle s’est par ailleurs poursuivi, cette refonte ayant vocation à s’accompagner d’une organisation de la DDEFC .

Formation initiale (INA sup)

En dépit de l’impact des mesures liées à la crise sanitaire, l’activité de formation initiale s'est adaptée, un grand nombre de modules d'enseignement ayant été assuré à distance

Le déploiement du projet INA sup 2020 de consolidation des cursus existants au sein d’une École Supérieure des Métiers de l’Audiovisuel et des Médias Numériques s’est poursuivi, notamment avec le lancement en octobre 2020 du programme « Classe Alpha » (ce projet vise à accueillir 100 jeunes franciliens de 17 à 25 ans pour un parcours préqualifiant d’un an les menant à l’emploi ou à la poursuite d’études professionnalisantes dans le secteur de l’audiovisuel et des médias numériques). A noter également l’ouverture à la rentrée de septembre du seizième cursus d’INA sup, le master « Création Musicales et Arts Sonores » développé en partenariat avec l’Université Gustave Eiffel.

Conseil et Expertise

L’arrêt de l’activité économique dans le contexte de la crise sanitaire, et en particulier des échanges internationaux, a fortement réduit l’activité de ce service. L'Institut a cependant cherché à rester au plus près de ses clients et prospects, afin que les projets soient reportés plutôt qu’annulés.

Groupe de Recherches Musicales (INA GRM)

Service lui aussi fortement impacté par la crise sanitaire, l’INA-GRM a veillé à entretenir le lien avec ses différents publics en déployant une grande part de ses activités de manière délinéarisée.

Les comptes de l’INA en 2020 :

La contribution à l’audiovisuel public allouée à l’INA s’est élevée à 86,4 M€, en recul de 1 M€ par rapport à l’exercice précédent. Cette baisse a été affectée à la quote-part d’investissement de la CAP, ramenée à 1,85 M€. La part affectée au fonctionnement a été comptabilisée à hauteur de 84,5 M€.

La situation sanitaire et la dégradation de la conjoncture économique ont rendu nécessaire la réalisation d’un budget rectificatif approuvé par le conseil d’administration de l’Institut en juillet 2020.

Pour l’exercice 2020, le produit des activités de l’INA s’établit à 34,07 M€, en baisse de 2,73 M€ par rapport à 2019, et de près de 6 M€ comparé au niveau budgété et + 8 % par rapport au BR. Les efforts déployés de valorisation de ses contenus et de ses savoir-faire lui ont permis de contenir la baisse de son CA.


À l’impact de la crise sanitaire sur les ressources propres de l’INA, s’ajoutent des difficultés structurelles auxquelles l’Institut fait face depuis quelques années :

- s’agissant du chiffre d’affaires activités de formation : en dépit de la mise à disposition dans un délai très court des formations digitalisées et des accompagnements spécifiques, il est en baisse en raison des mesures sanitaires combinées à la restructuration en cours du marché de la formation professionnelle. Il est en retrait à hauteur de 1,27 M€ par rapport à 2019 et de 3 M€ par rapport au budget initial qui avait anticipé une reprise du marché de la formation continue après deux années d’attentisme des entreprises quant aux modalités d’application de la réforme de la formation professionnelle et de ses circuits de financement. La production tardive des décrets d’application, dont certains étaient attendus en 2020, et l’application de dispositions relatives à l’éligibilité des formations ou leur financement ont maintenu dans l’incertitude les entreprises du secteur et confirment, cette année encore, la nécessaire adaptation des activités de la formation professionnelle de l’INA à cette recomposition du secteur ;

- s’agissant du chiffre d’affaires tiré des activités de cession de droits : il est également en baisse en raison de la chute du marché audiovisuel dans le contexte de la crise. Ces recettes sont par ailleurs de manière structurelle en tension du fait de l’évolution de la demande sur le marché audiovisuel (réduction du coût des grilles, pression croissante exercée sur le prix des programmes de flux et de stock, déplacement de l’offre de production vers les diffuseurs TNT aux budgets plus contraints, et évolution de la politique de soutien du CNC). L’impact financier des nouvelles propositions éditoriales lancées par l’INA en 2020 ne compense pas encore cette diminution du chiffre d’affaires.

Face à la baisse de ses ressources, l’Institut a poursuivi une politique de maîtrise de ses charges, en particulier de personnel et stabilisé sa masse salariale. La mise en œuvre d’un chantier de fiabilisation des processus financiers et opérationnels a par ailleurs permis la juste reconnaissance de la valeur patrimoniale des travaux de restauration des archives qui impacte la production immobilisée (comptabilisation des actifs créés par la DDCOL à la suite des préconisations du cabinet Deloitte en vue de fiabiliser la comptabilisation de la production immobilisée de cette direction).

Le total des charges comprenant les charges d’exploitation et les charges d’intermittence, à 40,4 M€ est inférieur au budget initial, à 42,6 M€. En dépit des dépenses supplémentaires liées à la mise en œuvre de mesures de prévention du risque sanitaire, l’INA a maintenu ses charges à un niveau proche de celui de 2019. La forte augmentation des dépenses informatiques est principalement liée aux besoins en matériels, logiciels et équipements réseaux pour permettre à tous les collaborateurs de poursuivre leur mission à distance et de proposer une offre digitalisée adaptée aux nouveaux besoins du grand public et des professionnels du secteur audiovisuel.

Pour l’année 2020, la masse salariale (hors charges d’intermittence) s’établit à 66,2 M€, légèrement supérieure à la moyenne des cinq dernières années et inférieure au niveau estimé dans le BR du fait de l’impact de reports de congés payés plus importants. Cette stabilité confirme la maîtrise de la masse salariale et les mesures prises en matière d’analyse des besoins opérationnels.

La part des frais généraux rapportée aux dépenses totales s’établit à 2,2%, compte tenu des actions menées tout au long de l’année, en deçà de l’objectif annuel fixé dans le projet annuel de performance pour 2020 et en baisse par rapport à 2019. Cet indicateur confirme l’efficacité de la démarche de maîtrise des charges engagée depuis 2015 et plus particulièrement sur celles relevant de la catégorie des frais généraux comme la téléphonie, mobile et fixe, les abonnements ou les fournitures administratives.

Le résultat budgétaire avant impôts et autres charges s’établit à -5,15 M€ en augmentation par rapport au résultat estimé lors de l’élaboration du budget rectificatif qui estimait ce résultat à -6,22 M€.

Le résultat net comptable est arrêté à -4,44 M€ en amélioration de 1,5 M€ par rapport au budget rectificatif.


Les fortes contraintes qui pèsent sur la trésorerie de l’INA, le report de certains projets et la révision des besoins en financement de l’OPPIC, en charge du projet immobilier à Bry-sur-Marne, ont nécessité une baisse du niveau des investissements de 12,7 M€ par rapport à 2019 et de 4,43 M€ par rapport au budget rectificatif de juillet 2020. Le besoin de financement de l’OPPIC tenant compte de l’arrêt du chantier et de la révision du périmètre de la mission (à la suite de la décision prise par l'INA de sortir du mandat OPPIC afin d'assurer seul la maîtrise d'ouvrage de la phase 2 du réaménagement du bâtiment Bry1) a permis d’économiser 3,5 M€ par rapport au BR. Si les besoins en investissements de la direction des systèmes d’information sont conformes aux prévisions du BR (+0,06 M€), les autres directions opérationnelles ont pu réduire leurs besoins, notamment par des reports sur les années à venir à hauteur de 1,15 M€, auxquels s’ajoute une réduction de 3,33 M€ sur les projets gérés par les directions supports, concourant à la maîtrise des charges d’investissements compatibles avec la trajectoire pluriannuelle de trésorerie actualisée des impacts de la crise économique.


Compte de résultat 2020 (arrêté prévisionnnel des comptes)

K€


2019


Décembre 2020 (Réel)





 

Chiffre d'affaires


36 799


34 065





 

Charges


36 684


36 887

Intermittents


3 046


3 533





 

Charges


39 730


40 420





 

Valeur ajoutée


-2 931


-6 355





 

Contrib. Audiov. Public


82 650


84 551





 

Personnel permanent


62 424


62 478

Personnel non permanent


3 215


3 694

Charges de personnel


65 639


66 172





 

EBE


14 079


12 024





 

Amortissements, provisions et production immobilisée


-17 108


-18 882





 

Résultat d'exploitation


-3 029


-6 859





 

Résultat financier


24


-2





 

Résultat exceptionnel


4 081


1 606





 

Résultat avant impôts et intéressement


1 077


-5 255

CICE


0


0

Intéressement


1 325


0

Dont charges d'intéressement


221


0

IS / Crédit d'impôt


468


742

Résultat net


219


-4 512





 

Investissements actualisés


36 462


23 743

Dont Investissement OPPIC actualisé


8 000


3 600

Investissements hors Oppic et PI (DDCol et DSI)


23 628


16 654

Dont CAP d'Investissement et subv exceptionnelle


4 701


1 852

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

88 185 942

88 185 942

0

88 185 942

88 185 942

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

0

88 185 942

88 185 942

0

88 185 942

88 185 942

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)


 

AE 2020

 

CP 2020

 

 

 

AE ouvertes en 2020 *
(E1)

88 185 942

 

CP ouverts en 2020 *
(P1)

88 185 942

 

 

 

AE engagées en 2020
(E2)

88 185 942

 

CP consommés en 2020
(P2)

88 185 942

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2020 sur engagements
antérieurs à 2020

(P3 = P2 – P4)

88 185 942

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2020
(E4 = E1 – E2 – E3)

0

 

dont CP consommés
en 2020 sur
engagements 2020

(P4)

0

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 brut
(R1)

0

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2019 net

(R3 = R1 + R2)

0



CP consommés en 2020
sur engagements
antérieurs à 2020
(P3 = P2 – P4)

88 185 942



=

Engagements ≤ 2019 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R4 = R3 – P3)

-88 185 942

 

 

AE engagées en 2020


(E2)

88 185 942



CP consommés en 2020
sur engagements 2020

(P4)

0



=

Engagements 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020
(R5 = E2 – P4)

88 185 942

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

(R6 = R4 + R5)

0

 

 

Estimation des CP 2021
sur engagements non
couverts au 31/12/2020
(P5)

0


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2020 + reports 2019 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2021
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2020
(P6 = R6 – P5)

0

 

 

Justification par action

 

ACTION

01 – Institut national de l'audiovisuel


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Institut national de l'audiovisuel

 
 

88 185 942
88 185 942

88 185 942
88 185 942

 
 

88 185 942
88 185 942

88 185 942
88 185 942

 

 

Éléments de la dépense par nature


 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

88 185 942

88 185 942

88 185 942

88 185 942

Prêts et avances

88 185 942

88 185 942

88 185 942

88 185 942

Total

88 185 942

88 185 942

88 185 942

88 185 942