$@FwLOVariable(annee,2020)

$@FwLOVariable(numProg,845)

$@FwLOVariable(libelleProg,Institut national de l'audiovisuel)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


OBJECTIF    

1 – Assurer la conservation et la valorisation du patrimoine audiovisuel


INDICATEUR

1.1 – Part des fonds menacés de dégradation sauvegardée en numérique

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Part des fonds menacés de dégradation sauvegardée en numérique

%

86,61

93,68

100

99,5

96,47

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques:

Dans le cadre du COM 2015-2019, le mode de calcul de l’indicateur 1.1 a été modifié. En effet, le périmètre du PSN a été révisé à la suite d’une réévaluation des volumes correspondant à la programmation initiale et à l’identification de besoins nouveaux. Il correspond désormais à 935 373 heures d’archives audiovisuelles dont une partie a déjà fait l’objet d’une numérisation au cours du COM précédent.

Remarque : les fonds photographiques inclus dans le nouveau périmètre du PSN ne sont pas comptabilisés dans cet indicateur.


Mode de calcul : Nombre d’heures sauvegardées sur support numérique rapporté au nombre d’heures menacées de dégradation.

Source des données : INA.

 

INDICATEUR

1.2 – Nombre de vidéos vues en ligne par le grand public

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Nombre de vidéos vues en ligne par le grand public

heure

509 386

722 000

350 000

760 000

1 132 000

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques

Nombre de vidéos de l'INA vues sur toutes les plateformes en ligne grand public (ina.fr, YouTube, Dailymotion, Facebook, Twitter, etc.).


Périmètre : L'indicateur 1.2 cumule le nombre de vidéos vues par an sur les sites du domaine ina.fr (www.ina.fr, boutique.ina.fr, m.ina.fr, sites.ina.fr, fresques.ina.fr, api.ina.fr, *.ina.fr), y compris le player exportable, et sur les plateformes externes grand public sur lesquelles l'INA propose une offre (YouTube, Dailymotion, Facebook, Twitter…). Les vidéos de l’INA publiées sur le site franceinfo.fr dans le cadre de l’offre de chaîne publique d’information en continu sont également prises en compte depuis septembre 2016, date de lancement de la nouvelle offre.


Mode de calcul : Cumul annuel des vidéos vues sur chaque plateforme.

Source des données : Les différentes sources de données sont :

·  pour les vidéos du domaine *.ina.fr : les logs des serveurs de vidéos mp4.ina.fr

·  pour les vidéos des plateformes externes : les reporting fournis par chacune de ces plateformes


 

Analyse des résultats

RESULTAT OBJECTIF 1

Assurer la conservation et la valorisation du patrimoine audiovisuel


Le présent objectif, qui correspond à la mission que l’INA s’est vu confier par la loi n° 86-1067 du 30 septembre 1986 relative à la liberté de communication, est évalué à l’aune de deux indicateurs de performance :


Part des fonds menacés de dégradation, sauvegardés en numérique :

Fin 2002, une cartographie des fonds en danger avait été élaborée par le cabinet Veritas, qui a servi de base à l’élaboration des COM 1 et 2 tout en fixant la fin du plan de sauvegarde et de numérisation (PSN) à l’horizon 2015. Le périmètre initial de ce plan de sauvegarde couvrait les fonds télévisuels ainsi que les fonds radiophoniques conservés sur des supports obsolètes, soit 759 400 heures.

À ce périmètre initial sont venus s’ajouter au fil des COM 3 et 4 les fonds régionaux, ultramarins, ou les migrations sur supports numériques plus récents.

L’objectif était de sauvegarder 91 % des fonds menacés à l’horizon 2019 (objectif dépassé avec une réalisation au 31/12/19 de 93,68%) et d’achever le PSN, sur le nouveau périmètre défini, en 2020.

Nombre de vidéos vues en ligne par le grand public :

L’un des objectifs des COM 3 et 4 était de restituer au public, dans le respect des ayants droit, les images et les sons qui constituent la mémoire collective de ces soixante dernières années.

Cet objectif est reconduit dans le cadre du projet de COM5 pour la période 2020-2022.

L’indicateur retenu pour apprécier la performance de la valorisation des archives auprès du grand public mesure le nombre de vidéos vues gratuitement par le grand public sur les supports numériques propriétaires de l’INA (ina.fr), comme sur les plateformes (Facebook, YouTube, Instagram, Twitter). Cet indicateur permet de suivre l’activité de média patrimonial de l’INA à destination du grand public. Il reflète la performance des activités éditoriales de l’Institut sur les supports numériques.


Analyse du résultat de l’indicateur 1.1 :

L’année 2020 a été marquée par l’interruption totale des activités techniques de numérisation de l’Institut à partir du 16 mars, puis leur reprise très progressive à partir du 18 mai et jusqu’à l’été.

Malgré ce contexte sanitaire inédit, plus de 56 000 heures de programmes ont pu être numérisées, avec en particulier :

  • Plus de 400 heures de film, pour l’essentiel remasterisées en haute définition, offrant aux usagers une qualité audiovisuelle inédite ;

  • Plus de 33 000 heures de fonds régionaux issus des stations de France 3 (numérisation de bêta et migration de XDCAM réalisées par les techniciens en Délégations régionales) ; au 31 décembre 2020, ce sont plus de 334 000 heures programmes régionaux qui ont été numérisés depuis le début du PSN ; 

  • Près de 800 heures de fonds ultramarins, achevant ainsi ce vaste projet de numérisation itinérante, démarré il y a plus de 10 ans, contribuant à rendre accessible près de 150 000 heures de programmes TV produits par les antennes du réseau d’Outremer la 1ère (ex-RFO) ;

  • 2 500 heures de fonds issus du dépôt légal, permettant d’envisager la fin de cette activité avant le déménagement des équipes dédiées dans l’extension de Bry 1 construite par l’Institut sur son site de Bry-sur-Marne ;

  • Près de 8 500 heures de fonds radiophoniques sur supports bandes, disques et, pour la première fois en 2020, cassettes audio.

À noter que, quel que soit le support (film, vidéo et radio), les fonds restant à numériser sont bien souvent les plus difficiles à traiter car abîmés par le temps. Leur prise en charge nécessite l’expertise croisée des techniciens de l’Institut et, parfois, l’appui de société extérieures spécialisées.

Au 31 décembre 2020,  le taux de numérisation des archives s’élève à 96,47% (1 940 292 d’heures cumulées de fonds sauvegardés), soit un taux en deçà de la prévision actualisée (99,5%) en raison de la crise sanitaire (personnels en rotation ou en télétravail) dont les impacts sont venus s’ajouter aux délais liés au traitement de fonds particulièrement dégradés (cf. supra) et au lancement du programme de migration des fonds qui a particulièrement mobilisé le personnel de l'Institut.

Analyse du résultat de l’indicateur 1.2 :


Internet a profondément transformé l’activité de valorisation des archives de la radio et de la télévision de l'Institut : s’adressant auparavant exclusivement aux professionnels, l’INA est devenu en quelques années un véritable diffuseur de contenus audiovisuels en ligne à destination du grand public. Après l’ouverture en 2006 de son site ina.fr, et la mise à disposition d’une partie de son fonds d’archives au grand public, l’INA s’est engagé dans une politique de curation et d’éditorialisation toujours plus fine et plus riche, s’adressant à tous les publics et déployée sur tous les supports, à travers l’animation de multiples vecteurs de diffusion : site Ina.fr, ou encore chaînes YouTube et Dailymotion et réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram…).

Avec 1,1 milliard de vidéos vues toutes plateformes confondues, 2020 est une année record pour les activités éditoriales de l’INA, en hausse de 56% par rapport à 2019). Les fortes audiences sont principalement enregistrées sur les plateformes Facebook et YouTube qui, en cumulé, représentent près de 80% des vidéos vues. L’année est marquée par des performances record lors de la période de confinement, qui démontrent la capacité de l’INA à accompagner les Français lors d’une situation sanitaire inédite caractérisée par un usage massif d’Internet (éducation, loisirs, information et travail) . L’atteinte du 1 milliard de vidéos vues était initialement prévue à horizon 2022, mais le contexte a accéléré le développement des audiences. Les performances de l’Institut sur les plateformes vidéos reflètent également sa volonté de toujours plus investir – au-delà de ses propres dispositifs – les plateformes aujourd’hui plébiscitées par les publics jeunes et jeunes adultes.


OBJECTIF    

2 – Constituer et transmettre les savoirs et les compétences


INDICATEUR

2.1 – Taux d'insertion professionnelle des diplômés

     (du point de vue de l'usager)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Taux d'insertion professionnelle des diplômés

%

82

85

>60

>60

81

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques

Dans le cadre de la préparation du COM 2015-2019, le mode de calcul de l’Indicateur 2.1 a été modifié.

Depuis 2015, ce taux d’insertion est calculé en rapportant le nombre de diplômés d’une promotion ayant conclu un contrat de travail quel qu’il soit (y compris intermittence) et quel que soit le secteur d’activité, au nombre de total de diplômés de ladite promotion ; auparavant il était obtenu en rapportant le nombre de diplômés d’une promotion ayant conclu un contrat de travail quel qu’il soit (y compris l’intermittence) avec une entreprise évoluant dans un secteur en lien avec la formation dont ils avaient bénéficié, au nombre d’étudiants diplômés de ladite promotion. Depuis 2017, le calcul est réalisé par un tiers extérieur de confiance (Junior ESSEC).


Périmètre : Anciens élèves des formations initiales INA, diplômés l’année précédant la mesure.

Mode de calcul : Nombre de diplômés ayant trouvé un emploi qualifié dans l’année qui suit l’obtention de leur diplôme (1) rapporté à l’ensemble des diplômés de cette promotion (2)..

(1) Anciens étudiants ayant exercé une activité professionnelle qualifiée en lien avec la formation dispensée durant au moins 3 mois cumulés, depuis l’obtention de leur diplôme, au moment de l’enquête (N+1)

(2) hors anciens étudiants en poursuite d’études ou inactifs (hommes et femmes au foyer, personnes en incapacité de travailler…)

Source des données : INA.





 

Analyse des résultats

RESULTAT OBJECTIF 2

Constituer et transmettre les savoirs et les compétences


L’INA poursuit le développement de ses offres de formation initiale et continue avec l’objectif de favoriser l’insertion professionnelle, notamment en adaptant son catalogue aux évolutions des usages à l’innovation et aux besoins des professionnels du secteur de l’audiovisuel et des médias numériques, en veillant à s’adapter au nouveau contexte issu de la réforme de la formation professionnelle (loi sur la formation professionnelle et l’apprentissage du 6 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel).

Analyse des résultats de l’objectif n°2


Le taux d’insertion des diplômés des formations dispensées par l’INA pour l’année 2020 (promotion 2018) atteint 81% en moyenne pour l’ensemble des 14 diplômes d’INA Sup, soit un taux supérieur à l’objectif fixé par le COM (>60%), mais en baisse de 4 points par rapport à 2019 dans un contexte économique dégradé en raison de la crise sanitaire.

Ces chiffres confirment la tendance déjà observée : la bonne insertion professionnelle des diplômés de l’INA contribue à l'attractivité des formations de l'Institut. Cela montre par ailleurs que l’offre de formation répond aux attentes exprimées par la FICAM (Fédération des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia) et les entreprises du secteur en matière de formation initiale.


OBJECTIF    

3 – Assurer la maîtrise de la masse salariale et optimiser la gestion


INDICATEUR

3.1 – Maîtrise des charges

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Charges de personnels

M€

66,6

65,64

67,4

66,8

66,2

Non déterminé

Frais généraux

M€

2,1

2,9

<3

<3

2,2

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques

Mode de calcul :

- Le montant des charges de personnel correspond à l’ensemble des coûts des personnels permanents et non permanents de l’établissement (hors intermittents).

- Les frais généraux correspondent à l’ensemble dépenses d’énergie, charges locatives et de copropriété, locations mobilières, frais de mission, frais de réception, transport collectif du personnel, téléphonie, fournitures administratives, documentations et photocopies.

Source des données : INA, arrêté prévisionnel des comptes 2020.

Indicateur de suivi 3.1.1 : Nombre d’ETP permanents et non permanents




Unité

Réalisation 2015

Réalisation 2016

Réalisation 2017

Réalisation 2018

Réalisation 2019

Réalisation

2020

ETP permanents fin d’année

ETP

947

927

925

920

915

921

ETP non permanents fin d’année

ETP

41

71

70

74

68

75



 

INDICATEUR

3.2 – Ressources propres

     (du point de vue du contribuable)

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2020
Réalisation

2020
Cible
PAP 2020

Ressources propres

M€

39,4

36,8

40,5

31,46

34,1

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques

Mode de calcul : Recettes commerciales totales de l’INA

Source des données : INA, rapports d’exécution du COM4, rapports de gestion des exercices clôturés pour les réalisations 2015-2019, arrêté prévisionnel des comptes 2020.




Unité

Réalisation 2015

Réalisation 2016

Réalisation 2017

Réalisation 2018

Réalisation 2019

Réalisation 2020


Chiffre d’affaires provenant des activités de formation

M €

7,1

7,6

7,81

8,12

6,51

5,05


Chiffre d’affaires provenant des cessions de droits

M €

22,3

22,5

23,52

24,79

23,51

22,21



Précisions méthodologiques

Sources des données : Chiffres d’affaires des activités de formation et de cessions des droits - Détail des CA de l’INA par direction – Suivis du Contrôle de gestion DAF ; arrêté prévisionnel des comptes 2020



 

Analyse des résultats

RESULTAT OBJECTIF 3

Assurer la maîtrise de la masse salariale et optimiser la gestion


L'objectif est double : maîtriser l'évolution des charges et maintenir l'équilibre entre ressources propres et ressources publiques.
Deux indicateurs de performance permettent de mesurer cet objectif :

Maîtrise des charges et des effectifs : cet indicateur se compose de deux volets :

- Montant des charges de personnel

L’Institut s’est engagé à poursuivre l’effort de maîtrise de sa masse salariale réalisé au cours de l’exécution des quatre premiers COM et à respecter le plafond de masse salariale prévu dans le COM4 à 67,5 M€ par an sur toute la durée du contrat (2015-2019). Ces charges constituent en effet le poste principal parmi les dépenses de l’INA. L’objectif est de limiter le poids des charges salariales dans la structure des dépenses, sans que cette évolution ne soit obtenue au détriment de la maîtrise des autres charges d’exploitation ou du développement des activités et ressources propres de l’Institut. Ce volet est complété par le suivi des effectifs permanents et non permanents exprimés en équivalents temps plein (ETP) (indicateur de suivi 3.1.1).


- Frais généraux rapportés aux charges d’exploitation :

L’objectif est de limiter le poids des frais généraux. L’effort de maîtrise affirmé dans les précédents COM a permis de les stabiliser à des niveaux acceptables par une identification plus précise au travers d’une comptabilité analytique refondue, des procédures revues et la mise en œuvre de nombreux marchés d’encadrement des coûts récurrents (contractualisation de marchés ayant entraîné une baisse des coûts dans les domaines de la téléphonie, de la reprographie ou encore des supports informatiques).

Part des ressources propres rapportées aux ressources totales :


Cet indicateur doit permettre de vérifier que l’intensification et la diversification des activités de l’INA visent bien à accroître de manière maîtrisée ses ressources propres. Cet indicateur est complété par le suivi du chiffre d’affaires des activités de formation et de cession des droits, qui sont les deux activités les plus génératrices de ressources propres pour l’Institut.


Analyse globale des résultats et de la performance de l’objectif n°3 :


Pour l’année 2020, la masse salariale (hors charges d’intermittence) s’établit à 66,2 M€, légèrement supérieure à la moyenne des cinq dernières années et inférieure à la valeur budgétée au budget rectificatif de juillet 2020 du fait de reports de congés payés plus important. Cette stabilité confirme la bonne maîtrise de la masse salariale et les mesures prises en matière d’analyse des besoins opérationnels.


La part des frais généraux rapportée aux dépenses totales s’établit à 2,2%, en deçà de l’objectif annuel fixé dans le projet annuel de performance pour 2020 (inférieur à 3%) et en baisse par rapport à 2019 (2,9%). Cet indicateur confirme l’efficacité de la démarche de maîtrise des charges engagée depuis 2015 et plus particulièrement sur celles relevant de la catégorie des frais généraux comme la téléphonie, mobile et fixe, les abonnements ou les fournitures administratives.

L’indicateur n° 3.2 relatif au chiffre d’affaires réalisé s’établit à 34,1 M€, en baisse de 7% par rapport à 2019.et en net retrait par rapport au budget initial 2019 (40 M€). Le budget révisé (BR) prévoyait un chiffre d’affaires ramené à près de 31,5 M€ (+ 8 % par rapport au BR), les efforts déployés en termes de valorisation des contenus et des savoir-faire ayant permis à l’Institut de contenir la baisse de son CA.

A l’impact de la crise sanitaire sur les ressources propres de l’INA, s’ajoutent des difficultés structurelles auxquelles l’Institut fait face depuis quelques années :

- s’agissant du chiffre d’affaires activités de formation : en dépit de la mise à disposition dans un délai très court des formations digitalisées et des accompagnements spécifiques, il est en baisse en raison des mesures sanitaires combinées à la restructuration en cours du marché de la formation professionnelle et de ses circuits de financement ;

- s’agissant du chiffre d’affaires tiré des activités de cession de droits : il est également en baisse en raison de la chute du marché audiovisuel dans le contexte de la crise ; ces recettes sont par ailleurs et de manière structurelle en tension du fait de l’évolution de la demande sur le marché audiovisuel (réduction du coût des grilles, pression croissante exercée sur le prix des programmes de flux et de stock, déplacement de l’offre de production vers les diffuseurs TNT aux budgets plus contraints, et évolution de la politique de soutien du CNC). L’impact financier des nouvelles propositions éditoriales lancées par l’INA en 2020 ne compense pas encore totalement cette diminution du chiffre d’affaires.


Parallèlement, l’INA poursuit sa politique de maîtrise de ses charges d’exploitation qui s’établissent à 36,9 M€ et 3,5 M€ pour les charges d’intermittence. Le total des charges (40,4 M€) est inférieur au niveau déterminé dans le budget initial (à 42,6 M€). Malgré les dépenses supplémentaires non budgétées liées à la mise en œuvre des mesures de prévention du risque sanitaire, l’INA a pu maintenir ses charges à un niveau proche de celui de 2019. La forte augmentation des dépenses informatiques est principalement liée aux besoins en matériels, logiciels et réseaux pour permettre à tous les collaborateurs de poursuivre leur mission à distance.