Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
11 – Accueil des étrangers primo arrivants | 0 | 251 439 568 | 251 439 568 | 0 | 251 439 568 | 251 439 568 |
12 – Actions d'intégration des primo-arrivants | 0 | 58 003 001 | 58 003 001 | 0 | 58 003 001 | 58 003 001 |
14 – Accès à la nationalité française | 0 | 992 022 | 992 022 | 0 | 1 053 353 | 1 053 353 |
15 – Accompagnement des réfugiés | 0 | 114 694 825 | 114 694 825 | 0 | 114 694 825 | 114 694 825 |
16 – Accompagnement du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants | 0 | 8 138 000 | 8 138 000 | 0 | 8 138 000 | 8 138 000 |
Total | 0 | 433 267 416 | 433 267 416 | 0 | 433 328 747 | 433 328 747 |
Le programme présente une augmentation de 2 M€ en AE et CP (+0,5 % par rapport à la LFI 2020).
Évolution du périmètre du programme |
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
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Transferts entrants |
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|
|
| |
Transferts sortants |
|
|
| -100 000 | -100 000 | -100 000 | -100 000 | |
Financement de la Fondation du Camp des Milles | ► 129 |
|
|
| -100 000 | -100 000 | -100 000 | -100 000 |
0,1 M€ en AE et CP sont transférés au programme 129 « Coordination du programme gouvernemental » pour le financement de la fondation du camp des Milles.
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2) |
Estimation des restes à payer au 31/12/2020 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFRs) 2020 |
| CP (LFI + LFRs) 2020 |
| Évaluation des |
1 264 674 |
| 0 |
| 525 058 288 |
| 525 961 789 |
| 361 173 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2021 |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP au-delà de 2023 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2022 |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP |
361 173 |
| 61 331 |
| 299 842 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2021 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2022 |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP |
433 267 416 |
| 433 267 416 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
Totaux |
| 476 388 451 |
| 299 842 |
| 0 |
| 0 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021 | ||||||
|
| CP 2021 demandés |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP au-delà de 2023 |
|
| 100,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
ACTION 58,0 %
11 – Accueil des étrangers primo arrivants |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 251 439 568 | 251 439 568 | 8 593 965 |
Crédits de paiement | 0 | 251 439 568 | 251 439 568 | 8 593 965 |
L’action 11 porte le financement de l’Office français de l’immigration et de l’intégration (OFII) par l’Etat ainsi que ses dépenses d’intervention. En effet, cet opérateur contribue aux missions de la direction générale des étrangers en France.
S’agissant des missions relevant de la politique de l’asile, elles ont pris une place plus importante pour l’opérateur. Elles comprennent la gestion des flux d’entrée et de sortie dans le nouveau dispositif d’hébergement des demandeurs d’asile, dans le cadre d’un schéma national d’accueil et d’une orientation directive des demandeurs d’asile, grâce au dispositif national d’accueil (DNA) ; le pilotage du premier accueil des demandeurs d’asile ; le versement d’une allocation unique aux demandeurs d’asile (ADA) ; ainsi que la primo-évaluation (détection des vulnérabilités) des demandeurs d’asile afin de déterminer leurs besoins particuliers en matière d’accueil et de traitement de leur demande par l’OFPRA.
Concernant l’intégration des étrangers en situation régulière pendant leurs premières années de séjour, l’OFII est chargé de l’accueil des primo-arrivants qui souhaitent s’installer durablement sur le territoire national. Cet accueil trouve sa traduction dans la signature d’un contrat d’intégration républicaine (CIR), lequel marque l’engagement de l’étranger dans un parcours d’intégration républicaine. Construit dans l’objectif de réunir les conditions d’une intégration réussie, le CIR comprend, outre un entretien d’orientation, des cours de langue française et une formation civique. Le comité interministériel à l’intégration du 5 juin 2018 a arrêté une série de mesures en faveur de l’intégration des primo-arrivants comprenant notamment le doublement des cours de langue et de formation civique ainsi que la mise en place d’un entretien de bilan de fin de CIR. La loi pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie du 10 septembre 2018 renforce ce parcours d’intégration, notamment par la mise en place d’un conseil en orientation professionnelle et d’un accompagnement destiné à favoriser l’insertion professionnelle de l’étranger, en association avec le service public de l’emploi.
Pour la mise en œuvre de ces mesures, l’augmentation de la subvention pour charge de service public en 2020 avait vocation à poursuivre le déploiement de ces mesures lors de cette première année pleine du déploiement du CIR rénové, mais l’activité a été affectée par la suspension des accueils sur les plateformes de l’OFII et des formations en présentiel pendant la durée du confinement.
Aussi l’année 2021 devra-t-elle être consacrée à la reprise d’un rythme soutenu de prescriptions et de délivrance des formations civique et linguistique, ainsi que de l’orientation personnalisée des primo-arrivants dans le cadre des entretiens de début et de fin de CIR vers le service public local de l’emploi.
Enfin, l’OFII met en œuvre les missions relatives à l’entrée et au séjour des étrangers en France au titre de l’immigration professionnelle et familiale, à la lutte contre l’immigration irrégulière avec l’intervention de médiateurs sociaux dans les centres de rétention administrative, à l’aide au retour des étrangers en situation irrégulière ainsi qu’à leur réinsertion dans leur pays d’origine.
Le plafond d’emploi est maintenu à 1 168 ETPT au PLF 2021.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 240 439 568 | 240 439 568 |
Subventions pour charges de service public | 240 439 568 | 240 439 568 |
Dépenses d’intervention | 11 000 000 | 11 000 000 |
Transferts aux ménages | 11 000 000 | 11 000 000 |
Transferts aux autres collectivités |
|
|
Total | 251 439 568 | 251 439 568 |
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
La subvention pour charges de service public (SCSP) versée à l’OFII permet à l’établissement de financer ses dépenses de personnel et de fonctionnement courant nécessaires pour la mise en œuvre des missions qui lui sont confiées par l’État. Le montant pour 2021 s’élève à 240,4 M€. Ce montant inclut une économie de -5 M€ pour tenir compte des marges d’efficience et du niveau de trésorerie élevé de l’opérateur (économie nette de -4 M€ après prise en compte de l’augmentation tendancielle).
S’agissant de l’accueil des primo-arrivants, l’OFII, dans le cadre de ses missions d’intégration, met en œuvre les prestations du CIR, première étape du parcours d’intégration, qui comporte un accueil et des formations : entretien d’orientation personnalisé, test de positionnement linguistique, formations civiques et formations linguistiques de niveau A1. Les volumes de formation proposés jusqu’en 2018 ne suffisant pas à conduire les bénéficiaires les plus éloignés du français à un niveau permettant leur autonomie et à transmettre efficacement les messages clés de la formation civique, le comité interministériel à l’intégration a décidé le doublement des heures de formations linguistiques et de formations civiques, et la création d’un entretien de fin de CIR.
Partant du constat que l’accès à l’emploi est également un élément fondamental de l’intégration, une dimension insertion professionnelle a été ajoutée au CIR par la loi du 10 septembre 2018. Lors des entretiens de début et de fin de contrat, l’étranger est orienté vers l’acteur du service public de l’emploi le mieux à même de l’accompagner : il bénéficie alors d’un conseil en orientation professionnelle et d’un accompagnement destiné à favoriser son insertion professionnelle.
DEPENSES D’INTERVENTION
Le programme 104 contribue à hauteur de 11 M€ aux dépenses d’intervention de l’établissement.
Ces crédits participent au financement des aides au retour et à la réinsertion c’est-à-dire au versement d’aides financières ou au financement de projets de réinsertion économique. Par ailleurs, l'OFII bénéficie directement de financement dans le cadre des programmes de réinsertion ERRIN (European Return and Reintegration Network - Réseau européen pour le retour et la réintégration).
FONDS DE CONCOURS
À compter du 1er janvier 2021 débutera une nouvelle programmation de fonds européens pour la période 2021-2027, faisant suite au Fonds Asile, Migration et Intégration (FAMI). La prévision de rattachement de crédits FAMI, s’agissant de l’action 11, s’élève à 8,59 M€.
ACTION 13,4 %
12 – Actions d'intégration des primo-arrivants |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 58 003 001 | 58 003 001 | 6 394 561 |
Crédits de paiement | 0 | 58 003 001 | 58 003 001 | 6 394 561 |
L’action 12 vise à faciliter l’intégration des étrangers durant les années qui suivent leur admission à séjourner durablement sur le territoire français. Le parcours d’intégration républicaine inscrit l’accueil des étrangers dans une durée de cinq ans, avec une approche plus individualisée des besoins.
En matière linguistique, la poursuite du parcours doit permettre à l’étranger d’atteindre le niveau A2 du CECRL (Cadre européen commun de référence pour les langues) de connaissance du français. L’atteinte de ce niveau est depuis mars 2018 une des conditions de délivrance de la carte de résident. L’étranger peut ensuite progresser vers le niveau B1 notamment s’il souhaite obtenir la nationalité française.
Les services de l’Etat, au niveau local, déclinent les orientations stratégiques adressées aux préfets chaque année par le ministre de l’Intérieur pour mettre en œuvre les parcours d’intégration républicaine adaptés aux besoins des étrangers primo-arrivants. Les actions conduites sur les territoires visent principalement l’apprentissage de la langue française, l’accès aux droits et l’accompagnement vers l’emploi.
L’insertion professionnelle est en effet un élément essentiel de l’autonomie de la personne. Elle est à la fois un indicateur et un facteur de l’intégration. Si cette dimension est désormais prise en compte dès le début du séjour en France dans le cadre du contrat d’intégration républicaine, elle a vocation à se déployer de façon décisive au niveau local. En effet, c’est en fonction des métiers en tension à l’échelle du bassin d’emploi, et par la mobilisation des acteurs de proximité présents, que des actions tendant à l’insertion professionnelle sont utilement mises en place.
A cet égard, la dimension territoriale de l’insertion professionnelle des étrangers a été reconnue par le comité interministériel à l’intégration du 5 juin 2018. De fait, le comité interministériel à l’immigration et à l’intégration du 6 novembre 2019 a renforcé le volet emploi de cet accueil en faisant figurer parmi les 20 mesures de son plan d’action une orientation relative, d’une part, à la clarification et à l’accompagnement des primo-arrivants dans les systèmes de reconnaissance des diplômes, de qualifications et de compétences professionnelles et, d’autre part, à l’insertion des femmes primo-arrivantes, qui sont particulièrement éloignées de l’emploi.
L’appui aux territoires pour une meilleure prise en compte de cette politique interministérielle en direction des primo-arrivants et des réfugiés constitue un axe fort et permet de développer les actions d’accompagnement à l’insertion professionnelle (formation linguistique à visée professionnelle notamment) et d’accompagnement global des primo-arrivants, et d’approfondir le partenariat avec les collectivités locales.
La hausse tendancielle des crédits alloués à cette action (+4,9 M€) permettra de consolider les moyens mis à disposition des territoires pour l’accompagnement vers l’emploi notamment des primo-arrivantes, dans l’optique de faciliter leur intégration, mais aussi celle de la génération suivante, ainsi que les moyens dédiés au niveau national pour les actions favorisant la reconnaissance des acquis professionnels.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 3 000 000 | 3 000 000 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 3 000 000 | 3 000 000 |
Dépenses d’intervention | 55 003 001 | 55 003 001 |
Transferts aux entreprises | 1 200 000 | 1 200 000 |
Transferts aux collectivités territoriales | 6 000 000 | 6 000 000 |
Transferts aux autres collectivités | 47 803 001 | 47 803 001 |
Total | 58 003 001 | 58 003 001 |
DEPENSES DE FONCTIONNEMENT
Autorisation d’engagement : 3 000 000 €
Crédits de paiement : 3 000 000 €
Les dépenses de fonctionnement sont notamment destinées à financer des actions de professionnalisation des organismes de formation linguistique et civique chargés de mettre en œuvre les prestations du CIR ainsi que des actions d’information des acteurs de l’intégration sur la mise en œuvre de la politique d’accueil et d’intégration des primo-arrivants.
DEPENSES D’INTERVENTION
Autorisations d’engagement : 55 003 001 €
Crédits de paiement : 55 003 001 €
Les dépenses d’intervention pour l’accompagnement des étrangers primo-arrivants s’inscrivent dans la réforme de la politique d’accueil et d’intégration des étrangers en situation régulière afin d’adapter les dispositifs actuels à l’évolution des besoins et des profils des primo-arrivants tout en renforçant leur engagement dans le respect d’un parcours d’intégration républicaine dans les cinq premières années de leur arrivée en France.
Les préfets sur le territoire déclinent les grandes priorités ministérielles en matière d’intégration : l’appropriation des valeurs de la République et de la société française, l’apprentissage de la langue française, et l’accompagnement global vers un accès effectif aux droits, à l’insertion professionnelle et à l’emploi. Pour atteindre ces objectifs, ils favorisent la construction de véritables parcours d’intégration, fluides et sans rupture pour l’ensemble des primo-arrivants en associant les acteurs de l’intégration. Ils contribuent à structurer et à rendre lisible et accessible l’offre d’accompagnement pour les étrangers primo-arrivants. Dans le cadre d’une gouvernance territoriale renforcée, ils veillent à l’articulation des différents acteurs locaux institutionnels et associatifs qui accompagnent les étrangers et à la complémentarité des actions et des financements. La grande majorité des crédits de l’action 12 leur est allouée, et une enveloppe de 5,9 M€ en PLF est réservée aux projets développés en lien avec les collectivités territoriales.
Organisés depuis 2008 grâce à la coopération des ministères de l’intérieur et de l’éducation nationale, les ateliers « Ouvrir l’école aux parents pour la réussite des enfants » se déroulent dans les établissements scolaires (écoles élémentaires et collèges) au bénéfice des parents d’enfants étrangers. Ils comprennent trois volets : l’apprentissage de la langue française, la compréhension des valeurs et des institutions de notre pays, et la présentation du monde de l’école. Ces ateliers donnent de bons résultats en termes d’implication des parents dans la scolarité de leurs enfants et d’assiduité et de comportement chez les enfants. Le développement du dispositif, décidé par le comité interministériel à l’intégration du 5 juin 2018, a été poursuivi ces deux dernières années pour parvenir à un montant de 2 M€ pour la part financée par le ministère de l’Intérieur.
Au niveau central, des crédits seront consacrés au financement de centres de ressources, appuis indispensables pour structurer la mise en œuvre territoriale de cette politique et participer à la professionnalisation des acteurs ainsi qu’à des projets d’associations têtes de réseaux visant à la formation des acteurs de l’intégration, au développement et à la diffusion d’outils.
Enfin, 8,1 M€ seront consacrés à la mise en œuvre des formations linguistiques de niveau A2, niveau requis pour la délivrance de la carte de résident et B1 pour les étrangers qui souhaitent obtenir la nationalité française.
Ces crédits tiennent compte du transfert de 0,1 M€ vers le programme 129 « Coordination du programme gouvernemental » pour le financement de la fondation du camp des Milles.
ACTION 0,2 %
14 – Accès à la nationalité française |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 992 022 | 992 022 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 1 053 353 | 1 053 353 | 0 |
Pour de nombreux étrangers, l’acquisition de la nationalité française constitue l’aboutissement d’un parcours d’intégration réussi. L’action 14 a pour finalité de garantir une réponse efficace à la demande d’acquisition de la nationalité française en assurant les moyens de fonctionnement de la sous-direction de l’accès à la nationalité française au sein de la direction de l’accueil, de l’accompagnement des étrangers et de la nationalité du ministère de l’Intérieur. Cette sous-direction est chargée de déployer la politique d’accès à la nationalité française en s’appuyant désormais sur une organisation de réseau rationalisée. Ainsi, depuis 2015, les plateformes interdépartementales issues de regroupement des services auparavant dédiés à ces fonctions en préfecture, procèdent à une première instruction des dossiers. La réorganisation de la sous–direction centrale, en 2018, a permis un renforcement de la fonction de pilotage « métier » du réseau pour des décisions plus homogènes et des procédures plus efficaces.
Plusieurs catégories d’usagers sont concernées par cette action dont notamment :
- les étrangers installés durablement en France et voulant devenir Français (procédure de naturalisation par décret) ;
- les étrangers mariés à un conjoint français et voulant obtenir la nationalité en raison de leur mariage ou de la qualité d’ascendant ou de frère et sœur de Français (procédures de déclaration).
Au côté de la sous-direction de l’accès à la nationalité et des plateformes, la mise en œuvre de l’action mobilise les services préfectoraux, les consulats ainsi que le service d’état civil du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 992 022 | 1 053 353 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 992 022 | 1 053 353 |
Total | 992 022 | 1 053 353 |
La sous-direction de l’accès à la nationalité française assure les naturalisations par décision de l’autorité publique et enregistre les déclarations de nationalité en raison du mariage ; 76 710 personnes sont ainsi devenues françaises au terme de procédures suivies par le ministère de l’Intérieur (naturalisation par décret ou déclaration). Elle traite les recours hiérarchiques contre les décisions défavorables des préfets et les contentieux liés à ce champ d’intervention et contribue aussi à l’établissement de la preuve de la nationalité française. Elle anime les relations avec les préfectures et avec le service central de l’état civil du ministère de l’Europe et des Affaires étrangères qui établit l’état civil des nouveaux Français. À ce titre, elle pilote les projets d’informatisation interministérielle qui contribuent à améliorer les procédures, dont le système PRENAT (PREfectures/NATuralisation).
Du fait de sa localisation depuis 1987 à Rezé, près de Nantes, la sous-direction dispose d’une dotation de fonctionnement pour ses dépenses relatives au fonctionnement courant : entretien des locaux, micro-informatique et consommables, fournitures documentaires à destination des préfectures en lien avec la procédure de naturalisation (dossiers d’accueil remis lors des cérémonies d’accueil, livret de la citoyenneté). Ce service doit aussi faire face à des dépenses liées aux frais de contentieux irrépétibles et à la location de locaux d’archivage.
ACTION 26,5 %
15 – Accompagnement des réfugiés |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 114 694 825 | 114 694 825 | 28 071 178 |
Crédits de paiement | 0 | 114 694 825 | 114 694 825 | 28 071 178 |
L’Europe a connu ces dernières années une crise migratoire sans précédent, à laquelle elle a fait face par une prise en charge de l’accueil et de l’hébergement des demandeurs d’asile. Passée l’urgence de cette crise, la priorité a été donnée à l’intégration des hommes, femmes et enfants accueillis sur notre territoire. En France, 45 988 personnes ont obtenu l'asile en 2019 (46 838 en 2018, 42 840 en 2017 et 36 553 en 2016). On estime que 308 583 personnes étaient bénéficiaires de la protection internationale en France en 2019.
La France s'est également engagée internationalement auprès du Haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés (HCR) à accueillir 10 000 réfugiés réinstallés entre 2020 et 2021. L'intégration des bénéficiaires de la protection internationale constitue un enjeu très spécifique pour ce public majoritairement non francophone, souvent vulnérable car issu de zones en guerre (Afghanistan, Syrie, Libye, ...) et ayant un niveau de qualification inférieur au niveau moyen des étrangers primo-arrivants. Malgré ces fragilités, les bénéficiaires de la protection internationale font preuve d'une grande capacité d'intégration en France.
Les crédits de l'action n°15 "Accompagnement des réfugiés" soutiennent les mesures d'accompagnement vers l'intégration destinées spécifiquement aux bénéficiaires de la protection internationale. Ces mesures, qui s'inscrivent dans les objectifs du plan d'action "Garantir le droit d'asile, mieux maîtriser les flux migratoires" du 12 juillet 2017 et ceux de la Stratégie nationale pour l'accueil et l'intégration des réfugiés présentée lors du C2I du 5 juin 2018 sont articulées autour de deux axes :
• Accueillir, héberger et accompagner les réfugiés les plus vulnérables.
Pour répondre aux obligations de la Convention de Genève, la France s’est dotée d’un dispositif spécifique d’hébergement pour l’accueil des réfugiés, comportant 138 centres provisoires d’hébergement (CPH) en 2020 pour un total de 8 710 places dont la mission principale est de favoriser l’accompagnement linguistique, social, professionnel et juridique des personnes qu’ils hébergent, en vue de leur intégration dans les premiers mois après l’obtention de leur statut. Ces structures sont des centres d’hébergement de réinsertion sociale (CHRS). Dans le cadre du plan d’action, ce sont plus de 5 000 places de centres provisoires d’hébergement qui ont été créées en 2018 et en 2019 pour favoriser la transition vers le logement et l’autonomie des réfugiés les plus vulnérables. 1 500 places de centres d’hébergement d’urgence pour migrants (CHUM) en région Île-de-France ont également été transformées en places de CPH en 2019 dans le cadre d’un transfert entre le programme 177 « Hébergement, parcours vers le logement et insertion des personnes vulnérables » et le programme 104 « Intégration et accès à la nationalité française ». Cette mise à niveau du parc de CPH a permis d’augmenter sa capacité de 67% en l’espace de deux ans et de l’adapter à la progression du nombre de personnes protégées consécutive à l’augmentation des flux de demande d’asile.
•Favoriser l’intégration des réfugiés qui ne présentent pas de signes de vulnérabilité mais qui ont besoin d’être accompagnés pour réussir leur intégration.
A cet égard, peuvent notamment être cités le programme Accelair, porté par l’association Forum Réfugiés-Cosi, qui vise à offrir aux bénéficiaires d’une protection internationale un accompagnement à l’emploi ou à une formation qualifiante et au logement, le programme HOPE, en partenariat avec l’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes, ou encore le projet Réseau pour l’emploi et le logement des réfugiés (Reloref) porté par l’association France Terre d’Asile, qui a pour objectif de contribuer à la fluidité du dispositif national d’accueil des demandeurs d’asile et des réfugiés en favorisant les sorties des bénéficiaires d’une protection internationale des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) et des centres provisoires d’hébergement (CPH).
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 114 694 825 | 114 694 825 |
Transferts aux ménages | 100 000 | 100 000 |
Transferts aux autres collectivités | 114 594 825 | 114 594 825 |
Total | 114 694 825 | 114 694 825 |
1. Les centres provisoires d’hébergement des réfugiés (CPH)
Autorisations d’engagement : 81 922 900 €
Crédits de paiement : 81 922 900 €
Pour répondre aux obligations de la Convention de Genève, la France s’est dotée d’un dispositif spécifique
d’hébergement pour l’accueil des réfugiés, qui comporte 138 CPH disposant de 8 710 places, réparties dans toutes les régions métropolitaines (hors Corse).
La mission principale de ces structures est de favoriser l’accompagnement des réfugiés présentant des vulnérabilités et nécessitant une prise en charge complète dans les premiers mois après l’obtention de leur statut (hébergement d’une durée de 9 mois). Ces structures, qui font l’objet d’un encadrement juridique spécifique depuis l’entrée en vigueur de la loi n° 2015-925 du 29 juillet 2015 relative à la réforme du droit d’asile, sont des centres d’hébergement de réinsertion sociale (CHRS) spécialisés. Elles sont financées par les services déconcentrés de l’État.
Les principaux éléments justifiant ces dépenses sont les coûts de l’hébergement, les coûts d’accompagnement administratif pour l’ouverture des droits sociaux, et ceux de l’accompagnement social pour faciliter l’accès au logement, à l’emploi et à la formation (1 ETP pour 10 personnes) ainsi que les coûts dans plusieurs centres liés à la prise en charge spécifique de femmes victimes de violence ou de la traite des êtres humains.
Ces places seront financées à un coût moyen journalier de 25 €. Les places spécialisées dans la prise en charge de femmes victimes de violence ou de la traite des êtres humains bénéficieront d’un montant additionnel de 13 € par jour et par place.
2. Les actions d’accompagnement des réfugiés
Autorisations d’engagement : 32 771 925 €
Crédits de paiement : 32 771 925 €
La dotation inscrite au PLF progresse de 1,1 M€ par rapport à la LFI 2020.
Ces crédits permettront de renforcer les mesures de la Stratégie interministérielle d’accueil et d’intégration des réfugiés présentée lors du Comité interministériel à l’intégration du 5 juin 2018. Cette stratégie, dont la mise en œuvre a débuté en 2019, prévoit des mesures ambitieuses et innovantes pour renforcer et adapter les dispositifs qui préparent à la sortie des dispositifs d’hébergement et à l’intégration des réfugiés dans la société française.
L’enveloppe pour ces mesures permettra de mettre en œuvre les actions suivantes qui seront conduites par la délégation interministérielle à l’accueil et l’intégration des réfugiés (DIAIR) et la direction de l’asile (DA) :
— la poursuite du programme « HOPE » (hébergement, orientation, et parcours vers l’emploi). Construit et financé en partenariat avec les branches professionnelles et des entreprises, ce programme comprend un hébergement dans les centres de l’AFPA (agence nationale pour la formation professionnelle des adultes), la signature d’un contrat de professionnalisation avec une entreprise sur un métier en tension, ainsi qu’un accompagnement social, un apprentissage linguistique intensif et un accompagnement vers le logement pérenne. Ce programme, se poursuivra en 2021 avec une nouvelle cohorte de 750 à 1 500 réfugiés ;
— le développement des plateformes intégrées d’accompagnement des réfugiés du type « ACCELAIR ». Le programme « ACCELAIR », développé depuis 2002 par l’association Forum Réfugiés en Auvergne-Rhône-Alpes, vise à favoriser l’insertion professionnelle des bénéficiaires d’une protection internationale en apportant une réponse coordonnée aux réfugiés en termes d’accès à l’emploi, à la formation et au logement. Le programme a été déployé en Occitanie en 2018 et étendu aux autres régions métropolitaines entre 2019 et 2020 ;
— la poursuite de l’appui aux territoires dans la mise en œuvre de programmes d’intégration des réfugiés dans le cadre d’un appel à projets national. Les financements seront plus particulièrement centrés sur des projets d’accès aux soins pour les réfugiés, des dispositifs intégrés combinant formation et hébergement pour des réfugiés de moins de 25 ans et plus largement sur des projets œuvrant pour l’accompagnement à l’emploi et la formation professionnelle ;
— la prise en charge de victimes de la traite des êtres humains ou de violences et de publics LGBT par la spécialisation de structures d’hébergement. Afin de répondre au besoin de sécurité de femmes victimes de violence ou de victimes de la traite des êtres humains, 300 places d’hébergement ont été spécialisées et une politique de prévention des violences et des agressions fondées sur le genre, y compris les violences sexuelles, sera mise en place à l’intérieur des lieux d’hébergement non « spécialisés » ;
— la poursuite des partenariats avec les collectivités locales pour l’intégration des réfugiés. Les 11 contrats métropolitains signés en 2019 (Nancy, Strasbourg, Dijon, Lyon, Grenoble, Clermont-Ferrand, Toulouse, Bordeaux, Nantes, Rennes et Brest) ont été renouvelés en 2020 et portent notamment sur des actions relatives à l’apprentissage du français, au logement, à l’emploi, à l’engagement citoyen, l’accès aux droits et aux soins en fonction des diagnostics territoriaux. De nouveaux contrats seront signés d’ici fin 2020 car d’autres métropoles et grandes villes sont volontaires pour s’engager dans cette démarche de contractualisation avec l’État en lien avec la mobilisation de la société civile ;
— la poursuite des projets mobilisant des jeunes de 18 à 30 ans en faveur de l’accueil et l’intégration des personnes réfugiées du même âge à travers la rencontre et la création de liens entre jeunes français et réfugiés dans le cadre de la stratégie nationale pour l’accueil et l’intégration des réfugiés ;
— le déploiement du service civique « réfugiés » Volont’R pour permettre l’engagement de jeunes réfugiés en service civique avec un accompagnement renforcé (tutorat adapté et cours de français langue étrangère) et pour favoriser l’engagement des jeunes français dans des missions de service civique pour l’accueil et l’intégration des réfugiés. Ce programme est déconcentré depuis 2020 et s’il a connu des difficultés de mise en œuvre pendant le confinement, il rencontre un vif succès dans les territoires ;
— le développement de la plate-forme numérique collaborative Réfugiés.info en lien avec le laboratoire d’innovation publique, le Lab’R, pour les réfugiés et leur accompagnants afin de leur donner accès à des informations pratiques, fiables, mises à jour, traduites et adaptées à leurs besoins en fonction de leurs parcours, de leurs projets et de leurs localisations ;
— la mise en œuvre d’un appel à projets de lutte contre la fracture numérique, exacerbée pendant la période de confinement et portant sur : une étude des usages du numérique, la fourniture de matériels informatiques et de connexions, la mise en place de formations et de médiations au numérique pour les réfugiés et leurs aidants.
Cette action financera également des dispositifs d’hébergement spécifiques ayant pour objectif de contribuer à la fluidité du dispositif national d’accueil en favorisant les sorties des bénéficiaires d’une protection internationale des centres d’accueil pour demandeurs d’asile (CADA) et des centres provisoires d’hébergement (CPH) :
— le dispositif provisoire d’hébergement des réfugiés statutaires (DPHRS), mis en place par France Terre d’Asile (FTDA) en 2003. Ce dispositif permet l’accompagnement vers l’autonomie des ménages de réfugiés, non francophones et en difficulté sociale et contribue ainsi de manière significative à la fluidité globale du dispositif d’hébergement ;
— le dispositif d’accueil, d’hébergement et d’accompagnement des réfugiés (DAHAR) géré par France Terre d’Asile (FTDA) et France Fraternités. Ce dispositif initié en 2019 a pour finalité de favoriser le parcours d’inclusion sociale et d’intégration des bénéficiaires d’une protection internationale n’ayant pas acquis de stabilité en matière d’hébergement ;
— le dispositif RELOREF (réseau pour l'emploi et le logement des réfugiés) créé en 2004 par France Terre d’Asile (FTDA).
Dans la même perspective, ces crédits financeront un dispositif d’hébergement et d’accompagnement transitoire de 20 places créé en 2019 dans le département de Mayotte à destination des réfugiés et des protégés subsidiaires. De même, un centre de 200 places d’hébergement créé en 2019 sera financé à Paris pour des bénéficiaires de la protection internationale qui sont insérés professionnellement ou en voie de l’être mais qui sont sans solution d’hébergement. Ce centre permet, en particulier, de favoriser l’accès de ce public à des dispositifs d’intermédiation locative et au logement.
Enfin, cette action finance pour un montant de 100 000 € des allocations forfaitaires versées par l’État à des personnalités marocaines et tunisiennes, qui ont dû se réfugier en France au moment de l’accès à l’indépendance de leur pays. Ces allocations sont, pour l’essentiel, versées tous les deux mois à ces bénéficiaires ou, le cas échéant, à leurs veuves.
3. Fonds de concours
Prévision de rattachement : 28 071 178 €
À compter du 1er janvier 2021 débutera une nouvelle programmation de fonds européens pour la période 2021-2027, faisant suite au Fonds Asile, Migration et Intégration (FAMI). Dans la continuité de la période précédente (2014-2020), cette nouvelle programmation permettra de contribuer au développement de la politique commune en matière d’intégration pour les bénéficiaires d’un statut de protection. Au titre de la réinstallation, des crédits forfaitaires permettent de financer des dispositifs d'accueil de personnes réinstallées dans le cadre de programmes européens. La prévision de rattachement de crédits s'élève à 25,6 M€. Des crédits seront également rattachés au titre du volet « migration légale et intégration » en faveur des protégés internationaux, pour des dépenses couvrant l’accompagnement vers le logement autonome et l’emploi ou la formation (2,4M€).
ACTION 1,9 %
16 – Accompagnement du plan de traitement des foyers de travailleurs migrants |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 8 138 000 | 8 138 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 8 138 000 | 8 138 000 | 0 |
Le ministère de l’Intérieur accompagne la rénovation et la modernisation des foyers de travailleurs migrants par leur transformation en résidences sociales dans le cadre d’un plan pluriannuel mis en œuvre depuis 1997 et piloté par la commission interministérielle pour le logement des populations immigrées (CILPI). Ce plan vise à mettre fin aux habitats hors norme et indignes (chambres de 7,5 m2 ou dortoirs, cuisines et sanitaires communs) en permettant aux travailleurs migrants d’accéder à un logement individuel, autonome, et conforme aux standards actuels du logement. Il permet de lutter contre la forte sur-occupation et les activités informelles incompatibles avec les normes de sécurité que connaissent certains foyers. Dans le cadre de ce plan, les résidents bénéficient aussi d’un accompagnement social.
Le financement lié aux opérations de traitement des FTM est assuré par :
- des subventions de l’État au titre du programme 135 (action concernant les aides à la pierre), du programme 104 et de certaines collectivités territoriales ;
- des prêts principalement octroyés par Action Logement et la Caisse des dépôts et consignations ;
- des fonds propres des propriétaires.
Le plan de traitement des foyers de travailleurs migrants s’applique à 690 foyers qui accueillent environ 100 000 travailleurs immigrés. Parmi ces foyers :
Ces opérations sont une priorité eu égard à l’état du parc et au besoin d’accompagnement social des travailleurs immigrés vieillissants, des problématiques rendues particulièrement sensibles lors de la crise sanitaire.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 8 138 000 | 8 138 000 |
Transferts aux autres collectivités | 8 138 000 | 8 138 000 |
Total | 8 138 000 | 8 138 000 |
Pour faciliter la transformation des foyers en résidences sociales et favoriser l’accompagnement social des résidents, l’appui du programme 104 se décline par le versement de subventions principalement aux propriétaires et gestionnaires de foyers selon un appel à projet annuel afin de :
- compenser les pertes d’exploitation liées à la mise en vacance des chambres pendant la période de travaux (les « surcoûts ») ;
- financer des actions d’« ingénierie sociale » et d’accompagnement social pour favoriser l’intégration des résidents par un meilleur accès aux droits, aux soins et notamment pour les plus âgés « Chibanis », et la rupture de leur isolement.
- d’équiper certains logements en mobilier adapté aux personnes âgées de plus de 60 ans.
Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État |
(en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|
| LFI 2020 | PLF 2021 | ||
Opérateur ou Subvention | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150) | 0 | 0 | 0 | 0 |
Universités et assimilés (P150) | 0 | 0 | 0 | 0 |
OFII - Office français de l'immigration et de l'intégration (P104) | 263 541 | 263 541 | 259 624 | 259 624 |
Subventions pour charges de service public | 244 441 | 244 441 | 240 440 | 240 440 |
Transferts | 19 100 | 19 100 | 19 184 | 19 184 |
AFPA - Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (P103) | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total | 263 541 | 263 541 | 259 624 | 259 624 |
Total des subventions pour charges de service public | 244 441 | 244 441 | 240 440 | 240 440 |
Total des dotations en fonds propres | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des transferts | 19 100 | 19 100 | 19 184 | 19 184 |
Consolidation des emplois |
Emplois des opérateurs
| LFI 2020 | PLF 2021 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
OFII - Office français de l'immigration et de l'intégration |
|
| 1 168 |
|
|
|
|
| 1 168 |
|
|
|
Total |
|
| 1 168 |
|
|
|
|
| 1 168 |
|
|
|
|
Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme
| ETPT |
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Emplois sous plafond 2020 | 1 168 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2020 |
|
Impact du schéma d'emplois 2021 |
|
Solde des transferts T2/T3 |
|
Solde des transferts internes |
|
Solde des mesures de périmètre |
|
Corrections techniques |
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Abattements techniques |
|
Emplois sous plafond PLF 2021 | 1 168 |
En PLF 2021, le plafond d'emploi de l'OFII est le même qu'en LFI 2020, soit 1 168 ETPT.