Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Santé et sécurité au travail | 0 | 23 855 000 | 23 855 000 | 0 | 24 155 000 | 24 155 000 |
02 – Qualité et effectivité du droit | 0 | 17 585 021 | 17 585 021 | 0 | 17 585 021 | 17 585 021 |
03 – Dialogue social et démocratie sociale | 0 | 107 712 794 | 107 712 794 | 0 | 46 970 528 | 46 970 528 |
04 – Lutte contre le travail illégal | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total | 0 | 149 152 815 | 149 152 815 | 0 | 88 710 549 | 88 710 549 |
Grands projets informatiques |
SI Représentativité
Le programme SI Représentativité regroupe trois projets permettant la mesure des audiences syndicale et patronale :
1. Le système d’information (SI) MARS mesure l’audience de la représentativité syndicale qui repose sur le traitement et l’agrégation des résultats des procès-verbaux d’élections aux instances représentatives du personnel (IRP) dans les entreprises de 11 salariés et plus ;
2. Le SI TPE mesure l’audience syndicale avec un scrutin organisé auprès des salariés des très petites entreprises et employés à domicile ;
3. Le SI Représentativité patronale mesure l’audience patronale.
Les audiences syndicale et patronale sont mesurées tous les quatre ans.
Les projets MARS et TPE s’appuient sur des systèmes d’information dédiés nécessitant des adaptations régulières, tout en mobilisant une maîtrise d’œuvre et une assistance à maîtrise d’ouvrage.
Initié pour la première fois à compter de 2015, le projet « Représentativité patronale » permet, grâce à un système d’information dédié (SI RP), le traitement des candidatures déposées auprès des services de la Direction générale du travail.
Après leur mise en place en 2017, le renouvellement des membres des commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI) s’inscrit également dans le programme SI Représentativité.
Suite à la situation exceptionnelle engendrée par le COVID 2019, l’ordonnance n° 2020-388 du 1er avril 2020 a reporté le prochain renouvellement général des conseils de prud’hommes en le fixant au plus tard au 31 décembre 2022. Elle prolonge ainsi d’un an le mandat des conseillers prud’hommes actuellement en place et décale la tenue du scrutin de mesure de l’audience syndicale dans les entreprises de moins de 11 salariés (scrutin TPE) qui devait se dérouler initialement du 23 novembre au 6 décembre 2020. L’élection est décalée et se déroulera au premier semestre 2021.
Année de lancement du projet | 2017 |
Financement | Programme 111 |
Zone fonctionnelle principale | Travail |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | Total | ||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 4,17 | 2,80 | 5,67 | 3,72 | 24,18 | 20,01 | 3,24 | 10,71 | 0,00 | 0,00 | 37,25 | 37,25 |
Titre 2 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 |
Total | 4,17 | 2,80 | 5,67 | 3,72 | 24,18 | 20,01 | 3,24 | 10,71 | 0,00 | 0,00 | 37,25 | 37,25 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 40,16 | 37,25 | -7,25 |
Durée totale en mois | 48 | 48 | 0,00 |
Dans leurs différents cycles, ces projets mobilisent une maîtrise d’œuvre et une assistance à maîtrise d’ouvrage pour permettre les refontes et les adaptations nécessaires à leurs évolutions.
En termes de cadencement, le projet « MARS » présente un rythme de dépenses régulier sur chacune des années du cycle. Après la dématérialisation des PV d’élections professionnelles, en octobre 2019, le recours aux prestations de maitrise d'ouvrage et maitrise d'oeuvre se poursuit pour l'adaptation et l'optimisation des SI du projet. .
Les dépenses du projet « TPE » se concentrent essentiellement dans l’année qui précède la tenue du scrutin (2020 initialement), avec un lancement des opérations l’année précédente et des paiements résiduels l’année suivante.
Après une année 2019 où les projets SI Liste Electorale et SI Candidature OS, ont été engagés, avec une forte sollicitation de l’assistance à la maîtrise d’ouvrage pour le cadrage et la définition détaillée des SI, l’année 2020 est celle de la réalisation de l’ensemble de ces SI, avec un accent fort mis sur la sécurité des dispositifs pour garantir la légalité du scrutin
Pour la représentativité patronale également, les dépenses attachées à ce dispositif se concentrent essentiellement en 2019 et 2020. En 2019, la réalisation de tous les SI a été engagée avec des livraisons à partir de janvier 2020 jusqu’à août 2020.
Le montant total du projet s’élève à 37,25 M€, pour un coût du projet au lancement de 40,2 M€. La mise en concurrence de l’ensemble des prestataires potentiels occasionne une réduction des coûts des prestations réalisées au titre de la maitrise d’ouvrage et de la maitrise d’œuvre des différents projets.
Ces économies permettent de financer les surcoûts générés en 2021 par le décalage du scrutin TPE, imposé par la crise sanitaire COVID.
Ces projets génèrent des gains métiers importants. Ils permettent d’optimiser la connaissance de la représentativité des OS et des OP dans les entreprises, ainsi que la qualité des données et leur collecte, en garantissant la fiabilité des résultats des différentes représentativités. En revanche, ils ne génèrent pas de gains quantitatifs (en crédits ou ETPT) pour le ministère.
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2) |
Estimation des restes à payer au 31/12/2020 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFRs) 2020 |
| CP (LFI + LFRs) 2020 |
| Évaluation des |
50 043 728 |
| 0 |
| 69 454 491 |
| 101 108 247 |
| 11 392 310 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2021 |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP au-delà de 2023 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2022 |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP |
11 392 310 |
| 7 557 734 |
| 3 500 000 |
| 334 576 |
| 0 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2021 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2022 |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP |
149 152 815 |
| 81 152 815 |
| 34 000 000 |
| 34 000 000 |
| 0 |
| ||||||||
Totaux |
| 88 710 549 |
| 37 500 000 |
| 34 334 576 |
| 0 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021 | ||||||
|
| CP 2021 demandés |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP au-delà de 2023 |
|
| 54,41 % |
| 22,80 % |
| 22,80 % |
| 0,00 % |
Au 31 décembre 2020, les engagements non couverts par des paiements, à hauteur de 11,4 M€, concerneront principalement :
- les projets de mesure de la représentativité syndicale et patronale, pour les soldes des engagements pris en 2020, année la plus importante du cycle quadriennal de mesure d’audience, pour 6,8 M€ ;
- les conventions de formation des conseillers prud’hommes, au titre des soldes de la tranche 2020 du cycle quadriennal 2018-2021, pour 2,6 M€ ;
- les conventions d’études et de recherche en santé, au titre de la tranche 2021 des conventions pluriannuelles conclues en 2020, pour 0,9 M€.
ACTION 16,0 %
01 – Santé et sécurité au travail |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 23 855 000 | 23 855 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 24 155 000 | 24 155 000 | 0 |
La prévention des risques professionnels et l’amélioration des conditions de travail, reconnues aujourd’hui comme facteurs de compétitivité des entreprises, passent par l’information et la sensibilisation des acteurs : entreprises, branches, organisations syndicales et patronales, partenaires institutionnels de la prévention.
Le quatrième Plan Santé au travail pour 2021-2024 (PST 4) constituera la feuille de route gouvernementale pour la définition et la programmation des actions de l’ensemble des partenaires institutionnels et notamment les opérateurs de l’État.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 18 105 000 | 18 105 000 |
Subventions pour charges de service public | 18 105 000 | 18 105 000 |
Dépenses d’intervention | 5 750 000 | 6 050 000 |
Transferts aux entreprises | 2 000 000 | 2 000 000 |
Transferts aux autres collectivités | 3 750 000 | 4 050 000 |
Total | 23 855 000 | 24 155 000 |
Dépenses de fonctionnement
Les crédits de fonctionnement (cat 32) de l'action n°1 sont destinés au versement d'une subvention pour charges de service public aux deux opérateurs du programme :
- L'Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (ANSES) à hauteur de 8,27 M€ en AE et CP. La mission principale de l’établissement est de réaliser et de fournir aux autorités compétentes une expertise scientifique indépendante et pluridisciplinaire, ainsi que l’appui scientifique et technique nécessaire à l’élaboration des politiques de protection de la santé, liées à des expositions environnementales, professionnelles ou alimentaires, et à la mise en œuvre des mesures de gestion des risques dans ses domaines de compétence.
- L'Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (ANACT), à hauteur de 9,84 M€ en AE et CP. La mission principale de l’établissement est de concevoir, promouvoir et transférer, auprès des acteurs de l’entreprise, et notamment des PME et TPE, des outils et des méthodes permettant l’amélioration des conditions de travail. Les priorités et les objectifs sont définis dans le cadre d’un contrat d’objectifs et de performance (COP) pluriannuel, en fonction de l’évolution des priorités gouvernementales et après concertation des partenaires sociaux. Du fait de sa mission, dès 2021, l’ANACT est un acteur principal de la mise en œuvre du plan santé au travail 4 (PST 4).
Dépenses d'intervention
Les crédits d'intervention, 5,75 M€ d'AE et 6,05 M€ de CP, permettront de financer les études destinées à la connaissance des risques professionnels et les interventions du Fonds pour l'amélioration des conditions de travail (FACT).
Connaissance des risques professionnels : recherche et exploitation des études, 3,75 M€ en AE et 4,05 M€ en CP
Ces crédits permettront d'engager ou de poursuivre les actions suivantes :
- le financement de conventions d’études et de recherche conclues par l’administration centrale ou les services déconcentrés avec des organismes ayant un rôle d’appui des pouvoirs publics dans le domaine de la santé et la sécurité au travail (organismes certificateurs ou organismes compétents en matière de santé et sécurité) ;
- le financement d'actions d'appui aux entreprises et aux représentations locales des branches professionnelles. Ces actions doivent contribuer à l'amélioration de la prévention en matière de risques professionnels considérés comme prioritaires.
En nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités.
Fonds pour l'amélioration des conditions de travail (FACT), 2,00 M€ en AE et CP
Le Fonds pour l'amélioration des conditions de travail a pour objet d'inciter et d'aider les entreprises, notamment les petites et moyennes entreprises, les associations ou les branches professionnelles au moyen de subventions et dans le cadre de démarches participatives, à concevoir et mettre en œuvre des projets d'expérimentation dans le champ de l'amélioration des conditions de travail.
La gestion de ce dispositif est confiée à l'ANACT.
En nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux entreprises.
ACTION 11,8 %
02 – Qualité et effectivité du droit |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 17 585 021 | 17 585 021 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 17 585 021 | 17 585 021 | 0 |
Le droit du travail doit répondre à une double exigence : assurer le respect des droits fondamentaux des salariés et contribuer à la performance des entreprises, source de croissance et d'emploi.
C'est pourquoi il importe de définir des règles équilibrées conciliant efficacité économique et progrès social, de les rendre accessibles aux usagers et de veiller à leur pleine application, en prévenant et corrigeant les situations illégales.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 1 794 879 | 1 794 879 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 1 794 879 | 1 794 879 |
Dépenses d’intervention | 15 790 142 | 15 790 142 |
Transferts aux ménages | 600 000 | 600 000 |
Transferts aux entreprises | 572 000 | 572 000 |
Transferts aux autres collectivités | 14 618 142 | 14 618 142 |
Total | 17 585 021 | 17 585 021 |
Dépenses de fonctionnement
Renouvellement des conseillers prud'hommes
Pour l'année 2021, le montant de l'ensemble des dépenses relatives au renouvellement des conseillers prud'hommes est estimé à 1,79 M€ en AE et en CP.
Le renouvellement repose sur un système de désignation des conseillers prud'hommes entièrement fondé sur les résultats de la mesure de l’audience des organisations syndicales et patronales. Le financement du 2ème cycle de désignation 2018-2021 des conseillers prud’homaux nécessite en 2021 la mobilisation de crédits pour l’assistance à maîtrise d’ouvrage, la maîtrise d’œuvre et le centre de traitement des candidatures.
Dépenses d'intervention
Les crédits d'intervention de cette action financent la formation des conseillers prud'hommes, ainsi que les dépenses liées aux fonctions exercées par les conseillers du salarié et les subventions aux groupements et associations et par les défenseurs syndicaux instaurés par la loi du 6 août 2015. Ces crédits correspondent à 15,79 M€ en AE et en CP.
Formation des conseillers prud'hommes
Conformément aux dispositions de l’article L. 1442-1 du code du travail, l’État organise et finance la formation des conseillers prud’hommes.
Pour l'année 2021, le montant de l'ensemble des dépenses relatives à la formation continue des conseillers prud'hommes est estimé à 11,04 M€ en AE et en CP. Ces crédits permettront de financer environ 46 650 jours conventionnés de formation, le renouvellement des conseillers prud’hommes ayant eu lieu en décembre 2017.
La formation des conseillers prud'hommes est assurée par des établissements publics d'enseignement supérieur ou par des organismes privés, agréés par le ministère en charge du travail au titre de l'article R. 1442-2 du code du travail. Cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités.
Conseillers du salarié et subventions aux groupements et associations
1,31 M€ en AE et en CP sont prévus : ils permettront de financer les dépenses suivantes :
-1,17 M€ en AE et en CP sont destinés aux services déconcentrés pour la prise en charge des dépenses liées aux fonctions exercées par les conseillers du salarié telles prévues par les articles L. 1232-10, L.1232-11, D.1232-7, D.1232-8, D.1232-8 et D.1232-11 du code du travail (remboursements aux employeurs des salaires maintenus pendant les absences du conseiller du salarié pour l'exercice de sa mission ainsi que des avantages et des charges sociales correspondants, remboursement des frais de déplacement supportés par les conseillers du salarié pour l'accomplissement de leur mission, versement de l'indemnité forfaitaire annuelle au conseiller du salarié ayant au moins réalisé quatre interventions dans l'année). Cette dépense constitue à la fois un transfert aux ménages (0,60M€), via les remboursements des frais de déplacement et le versement de l'indemnité forfaitaire annuelle aux conseillers ayant exercé au moins quatre interventions dans l'année, et un transfert aux entreprises (0,57 M€), via le remboursement aux employeurs des salaires maintenus pendant les absences des conseillers des salariés pour l'exercice de leur mission, ainsi que des avantages et charges sociales correspondants ;
- 0,08 M€ en AE et en CP serviront à payer les cotisations pour la couverture du risque « accident du travail » des conseillers du salarié pendant l'exercice de leur mission. Dans la nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités ;
- 0,06 M€ en AE et en CP permettront de verser des subventions au bénéfice d'associations menant des actions ciblées dans le domaine du droit du travail. En nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités.
Défenseur syndical
La loi du 6 août 2015 pour la croissance, l’activité et l’égalité des chances économiques a créé le statut du défenseur syndical. Il intervient au nom d'une organisation syndicale de salariés ou professionnelle d'employeurs pour assister ou représenter les parties devant les conseils de prud'hommes ou les cours d'appel en matière prud’homale. En janvier 2018, environ 4 881 défenseurs syndicaux ont été inscrits sur les listes arrêtées par les préfets de région (dont 101 défenseurs syndicaux employeurs).
Pour l'année 2020, le montant des dépenses relatives au défenseur syndical est estimé à 3,44 M€ en AE et en CP. Ces crédits permettront de financer :
- le maintien du salaire pendant les heures de délégation pour l’exercice de leurs fonctions, dans les établissements d’au moins onze salariés et dans la limite de 10 heures par mois. Ces heures font l’objet d’un remboursement des employeurs par l'État et sont assimilées à une durée de travail effective ;
- des autorisations d’absence pour les besoins de formation, dans la limite de 2 semaines par période de quatre ans. Ces absences sont rémunérées par l'employeur et admises au titre de la participation au financement de la formation professionnelle.
Les modalités de prises en charge financière sont définies par le décret n° 2017-1020 du 10 mai 2017.
En nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités.
ACTION 72,2 %
03 – Dialogue social et démocratie sociale |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 107 712 794 | 107 712 794 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 46 970 528 | 46 970 528 | 0 |
La politique du travail ne peut se construire et s'appliquer sans la participation active des partenaires sociaux, qui doivent être associés à sa conception et sont en outre appelés à jouer un rôle croissant dans sa mise en œuvre, avec une importance nouvelle conférée au droit conventionnel ou d'origine conventionnelle par rapport à l'intervention unilatérale de l’État.
La place croissante accordée à la négociation collective dans l'élaboration de la norme sociale conduit à renforcer la légitimité des acteurs et des accords collectifs. La loi du 28 août 2008 portant rénovation de la démocratie sociale s'inscrit dans cette dynamique (sur le nouveau cadre de la représentativité syndicale) laquelle est renforcée par la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale (sur la réforme de la représentativité patronale ou sur le financement des organisations professionnelles).
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 3 113 994 | 10 371 728 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 3 113 994 | 10 371 728 |
Dépenses d’intervention | 104 598 800 | 36 598 800 |
Transferts aux autres collectivités | 104 598 800 | 36 598 800 |
Total | 107 712 794 | 46 970 528 |
Dépenses de fonctionnement
Les crédits de fonctionnement de l'action n°3, à hauteur de 3,11 M€ en AE et de 10,37 M€ en CP serviront à financer en 2021 les projets liés à la mesure de la représentativité patronale et syndicale.
S'agissant de la mesure de l'audience des organisations syndicales, deux dispositifs sont concernés en 2021 :
- le système dit « MARS », permettant de recueillir, traiter et collecter les suffrages recueillis par les organisations syndicales au cours des élections professionnelles organisées dans les entreprises de 11 salariés et plus : 2,54 M€ en AE et 3,38 M€ en CP permettent de financer les systèmes d'information nécessaires à la poursuite de cette opération.
- le système dit « TPE », visant à recueillir les suffrages lors du scrutin initialement prévu fin 2020, mais décalé au premier trimestre 2021 en raison de la crise COVID, auprès des salariés des très petites entreprises et employés à domicile ; 0,4 M€ en AE et 6,64 M€ en CP permettent de financer les marchés d'assistance à maîtrise d'ouvrage et de maîtrise d'œuvre, ainsi que les actions de communication permettant l'organisation de l'élection. Ce processus est conduit en lien étroit avec les partenaires sociaux dans le cadre du Haut conseil au dialogue social.
S'agissant de la mesure de l'audience des organisations patronales, les crédits inscrits permettront le financement du système d’information dédié au recueil des données et à leur contrôle. 0,1 M€ d'AE et 0,15 M€ de CP sont prévus à ce titre.
Enfin, 0,07 M€ en AE et 0,2 M€ en CP sont inscrits pour le renouvellement des membres des commissions paritaires régionales interprofessionnelles (CPRI).
Dépenses d'intervention
Paritarisme et formation syndicale
Les crédits d'intervention destinés à cette action permettront essentiellement de traduire la contribution de l’État au dispositif de financement des organisations syndicales et patronales tel qu'introduit par l'article 31 de la loi n°2014-288 du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l'emploi et à la démocratie sociale.
Ce dispositif repose sur un fonds paritaire, alimenté par l'Etat, par une contribution des entreprises et une participation des organismes paritaires.
Il offre un cadre pérenne et transparent de financement des partenaires sociaux dans l’exercice de leurs missions d'intérêt général.
Son périmètre d'intervention est le suivant :
- financement des missions liées au paritarisme : celles-ci recouvrent la conception, la gestion, l'animation et l'évaluation des politiques menées par les organismes paritaires ayant pour caractéristique de concourir à des missions d'intérêt général régulées pour tout ou partie par voie conventionnelle ;
- financement de la participation des partenaires sociaux à la conception, à la mise en œuvre et au suivi des politiques publiques relevant de la compétence de l’État, notamment par la négociation, la consultation et la concertation ;
- financement de la formation économique, sociale et syndicale des salariés appelés à exercer des responsabilités syndicales.
97,8 M€ en AE et 32,6 M€ en CP sont prévus à ce titre pour l’année 2021, qui voit le renouvellement de la convention triennale de financement du fonds paritaire.
4,2 M€ en AE et 1,4 M€ en CP sont destinés aux douze organismes agréés par le ministère du travail pour assurer la formation économique, sociale et syndicale des salariés appelés à exercer des responsabilités syndicales, qui voient également le renouvellement de leurs conventions triennales de financement.
Par ailleurs, en 2021, le programme 111 finance la mise en œuvre des formations communes. L’article 33 de la loi du 8 août 2016 instaure le principe des formations communes aux salariés, aux employeurs, à leurs représentants respectifs ainsi qu’à des magistrats et des agents publics.
Le décret n° 2017- 714 du 2 mai 2017 relatif à ce dispositif prévoit les missions de l’Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (INTEFP) dans l’organisation de ces formations.
Conformément aux dispositions de l’article R. 2212-2 du code du travail, l’INTEFP a défini un cahier des charges général des formations communes qui précise les thématiques et les principes pédagogiques applicables aux formations communes. Un financement conjoint Etat (programme 111) et crédits européens (FSE) sur la période 2018-2021 a été acté à hauteur de 3,5 M€.
La participation du programme 111 est encadrée par une convention entre la DGT et l’INTEFP qui prévoit le versement de 0,6 M€ en AE et CP en 2021.
Aide au développement de la négociation collective
2 M€ en AE et en CP sont prévus pour le financement d'actions nationales ou locales visant à développer le dialogue social, notamment pour favoriser la négociation collective là où, du fait de la faiblesse des acteurs locaux, le dialogue social éprouve des difficultés à naître (petites entreprises, artisanat, secteur agricole). Le financement du dispositif "appui au relations sociales" (ARESO) permet également d’intervenir auprès des entreprises et organisations qui sont en situation de conflit récurrent ou souhaitant améliorer la qualité des relations collectives du travail.
ACTION 0,0 %
04 – Lutte contre le travail illégal |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 0 | 0 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 0 | 0 | 0 |
L'action 04 "Lutte contre le travail illégal" ne porte pas de crédit. C'est cette action qui sous-tend l'action de l'inspection du travail, dont les crédits de rémunération et les moyens de fonctionnement sont portés désormais par le programme 155 "Conception, gestion et évaluation des politiques de l'emploi et du travail" de la mission "travail et emploi".
Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État |
(en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|
| LFI 2020 | PLF 2021 | ||
Opérateur ou Subvention | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150) | 0 | 0 | 0 | 0 |
Universités et assimilés (P150) | 0 | 0 | 0 | 0 |
INTEFP - Institut national du travail, de l'emploi et de la formation professionnelle (P155) | 0 | 0 | 0 | 0 |
ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206) | 8 325 | 8 325 | 8 265 | 8 265 |
Subventions pour charges de service public | 8 325 | 8 325 | 8 265 | 8 265 |
INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172) | 0 | 0 | 0 | 0 |
ANACT - Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (P111) | 11 910 | 11 910 | 11 840 | 11 840 |
Subventions pour charges de service public | 9 910 | 9 910 | 9 840 | 9 840 |
Transferts | 2 000 | 2 000 | 2 000 | 2 000 |
CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172) | 0 | 0 | 0 | 0 |
INERIS - Institut national de l'environnement industriel et des risques (P181) | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total | 20 235 | 20 235 | 20 105 | 20 105 |
Total des subventions pour charges de service public | 18 235 | 18 235 | 18 105 | 18 105 |
Total des dotations en fonds propres | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des transferts | 2 000 | 2 000 | 2 000 | 2 000 |
L’ANACT et l’ANSES sont les 2 opérateurs bénéficiant d’une subvention pour charge de service public sur le P111. Par ailleurs, plusieurs opérateurs de l’Etat bénéficient d’un financement du P111 pour mener des actions fléchées : Santé Publique France, le CNRS, l’INERIS, l’INSERM, dans le cadre de conventionnements pour l’étude et la recherche en santé et sécurité au travail (action 01) - L’INTEFP et diverses universités dans le cadre de la formation continue des conseillers prud’hommes et de la formation syndicale (actions 02 et 03).
En gestion 2019, et avec retranscription au RAP 2019, l’application des règles budgétaires et comptables a conduit à imputer comme subventions pour charges de service public les subventions versées à des organismes dès lors que ceux-ci figurent dans la liste des opérateurs de l’Etat, quels que soient leur statut et leur tutelle, dans la mesure où l’opérateur ne redistribuait pas la subvention à un bénéficiaire final.
Consolidation des emplois |
Emplois des opérateurs
| LFI 2020 | PLF 2021 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
ANACT - Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail |
|
| 70 | 9 | 3 |
|
|
| 68 | 9 | 3 |
|
Total |
|
| 70 | 9 | 3 |
|
|
| 68 | 9 | 3 |
|
|
Le schéma d'emplois de l'ANACT est de -2 ETP pour 2021, ce qui porte le plafond d'emplois à 68 ETPT.
Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme
| ETPT |
---|---|
Emplois sous plafond 2020 | 70 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2020 | -1 |
Impact du schéma d'emplois 2021 | -1 |
Solde des transferts T2/T3 |
|
Solde des transferts internes |
|
Solde des mesures de périmètre |
|
Corrections techniques |
|
Abattements techniques |
|
Emplois sous plafond PLF 2021 | 68 |