Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Agriculture et environnement | 0 | 1 100 000 | 1 100 000 | 0 | 1 100 000 | 1 100 000 |
02 – Soutien au domaine social, logement, santé | 0 | 57 000 000 | 57 000 000 | 0 | 57 000 000 | 57 000 000 |
03 – Financement des entreprises et industrie | 0 | 1 602 200 000 | 1 602 200 000 | 0 | 1 602 200 000 | 1 602 200 000 |
04 – Développement international de l'économie française | 0 | 113 000 000 | 113 000 000 | 0 | 113 000 000 | 113 000 000 |
04.01 – Assurance-crédit | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
04.02 – Assurance-prospection | 0 | 107 000 000 | 107 000 000 | 0 | 107 000 000 | 107 000 000 |
04.03 – Garantie de change | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 | 0 | 1 000 000 | 1 000 000 |
04.04 – Garantie du risque économique | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
04.05 – Garanties de taux d'intérêt Natixis | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
04.06 – Garantie du risque exportateur | 0 | 5 000 000 | 5 000 000 | 0 | 5 000 000 | 5 000 000 |
04.07 – CAP Francexport et CAP Francexport + | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
05 – Autres garanties | 0 | 731 500 000 | 731 500 000 | 0 | 731 500 000 | 731 500 000 |
Total | 0 | 2 504 800 000 | 2 504 800 000 | 0 | 2 504 800 000 | 2 504 800 000 |
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2) |
Estimation des restes à payer au 31/12/2020 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFRs) 2020 |
| CP (LFI + LFRs) 2020 |
| Évaluation des |
0 |
| 0 |
| 276 100 000 |
| 276 100 000 |
| 0 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2021 |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP au-delà de 2023 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2022 |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP |
0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2021 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2022 |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP |
2 504 800 000 |
| 2 504 800 000 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
| ||||||||
Totaux |
| 2 504 800 000 |
| 0 |
| 0 |
| 0 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021 | ||||||
|
| CP 2021 demandés |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP au-delà de 2023 |
|
| 100,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
| 0,00 % |
ACTION 0,0 %
01 – Agriculture et environnement |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 1 100 000 | 1 100 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 1 100 000 | 1 100 000 | 0 |
Cette action retrace les dépenses liées à la mise en jeu de la garantie de l’État dans le cadre du financement de l’agriculture ou de procédures liées à des garanties environnementales. Elle concerne notamment le désendettement des exploitants agricoles installés en Corse : l’encours est de 3,92 M€ au 31 décembre 2019.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 1 100 000 | 1 100 000 |
Appels en garantie | 1 100 000 | 1 100 000 |
Total | 1 100 000 | 1 100 000 |
Compte tenu de la baisse régulière du montant susceptible d'être appelé en garantie (arrivée à échéance des prêts garantis) et des informations disponibles à date, il est retenu une provision forfaitaire de 1,1 M€. Celle-ci reflète notamment le risque d’appels en garantie au titre du désendettement des exploitants agricoles installés en Corse.
ACTION 2,3 %
02 – Soutien au domaine social, logement, santé |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 57 000 000 | 57 000 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 57 000 000 | 57 000 000 | 0 |
Les crédits inscrits sur cette action permettent le financement des appels en garantie concernant les secteurs de l’action sociale, du logement et de la santé, parmi lesquels figurent les dispositifs suivants :
Les prêts à l’accession sociale (PAS) et les prêts à taux zéro (PTZ, NPTZ, PTZ+, éco-prêt).
Ces financements accordés par les établissements de crédit et contre-garantis par l'État dans le cadre de son action en faveur du logement, sont gérés par la Société de gestion des financements et de la garantie de l’accession sociale à la propriété (SGFGAS) pour le compte de l'État.
Les Fonds d’épargne et son utilisation.
La garantie de l’État a été accordée :
1/ par l’article 120 de la loi n° 2008-1443 du 30 décembre 2008 de finances rectificative pour 2008, aux épargnants pour les sommes déposées sur les livrets dont les dépôts sont centralisés en tout ou partie dans le fonds d’épargne géré par la Caisse des dépôts et consignations et les intérêts afférents à ces sommes dans la limite de 100 000 € par déposant et par établissement où sont déposées ces sommes ;
2/ à la Caisse des dépôts et consignations pour :
les prêts accordés à l’Union des entreprises et des salariés pour le logement (UESL) puis Action Logement services (« 1 % logement ») sur fonds d’épargne de 2013 à 2018 dans la limite d’une enveloppe globale de financement de 3 Md€ ; l'UESL a été dissoute et remplacée par trois sociétés, dont Action Logement services, à qui la garantie a été transférée en application de l'article 149 de la loi n° 2016-1918 du 29 décembre 2016 de finances rectificative pour 2016 ;
les avances remboursables sans intérêt accordées aux personnes sans emploi, ou rencontrant des difficultés pour s’insérer durablement dans l’emploi, qui créent ou reprennent une entreprise, à partir des ressources du fonds d’épargne, comme prévu par l’article 101 modifié de la loi n° 2009-1674 du 30 décembre 2009 de finances rectificative pour 2009, modifié par l’article 214 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019. Par ailleurs, à partir de 2020 et après épuisement de la dernière enveloppe de refinancement sur fonds d’épargne ouverte par le ministre chargé de l’économie, les fonds d’épargne ne refinancent plus les nouveaux prêts Nacre dont la gestion a été transférée à Bpifrance – cette garantie reste néanmoins accordée, dans la limite de 600 M€, au titre des avances remboursables octroyées avant le 31 décembre 2020, quelle que soit leur source de financement ou de refinancement (cf. art. 204 de la loi n° 2019-1479 du 28 décembre 2019 de finances pour 2020) ;
les encours de prêts accordés à la société 2IDE qui finance l’Établissement public d’insertion de la défense (EPIDe), centre de formation à destination des jeunes majeurs en difficulté, dans la limite de 540 M€ comme institué à l’article 144 de la loi n° 2006-1771 du 30 décembre 2006 de finances rectificative pour 2006 ;
l’emprunt souscrit par l’UNESCO pour la rénovation de son siège à Paris, comme prévu par l’article 82 de la loi n° 2003-1312 de finances rectificative pour 2003 ;
les emprunts contractés par la Société du Grand Paris auprès de la Caisse des dépôts et consignations, aux termes de l’article 113 de la loi n° 2014-1665 de finances rectificative pour 2014, dans la limite de 4,017 Md€ en principal ;
le versement des bonifications de prêts par Action Logement services à la Caisse des dépôts et consignations, dans les conditions mentionnés à l’article 83 de la loi n°2017-1775 du 28 décembre 2017 de finances rectificative pour 2017.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 57 000 000 | 57 000 000 |
Appels en garantie | 57 000 000 | 57 000 000 |
Total | 57 000 000 | 57 000 000 |
La dépense budgétaire au titre de cette action concerne uniquement les prêts garantis dans le cadre du FGAS.
L’augmentation des montants de prêts garantis a entraîné une hausse du montant des sinistres pris en charge par l’État entre 2010 et 2019, si on excepte l’année 2018, atypique dans la mesure où le Crédit Foncier de France, principal déclarant, a rencontré des difficultés organisationnelles pour déclarer des sinistres. La sinistralité a par ailleurs crû au cours de la même période en raison de la conjoncture économique :
2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 (1er semestre) | |
Nombre de sinistres déclarés | 187 | 324 | 326 | 342 | 406 | 1018 | 1222 | 1566 | 1093 | 1914 | 625 |
Nombre de sinistres indemnisés | 135 | 199 | 295 | 343 | 482 | 953 | 1201 | 1548 | 1072 | 1859 | 775 |
Montant total des sinistres (M€) | 3,2 | 3,7 | 7,2 | 10,0 | 14,0 | 27,3 | 41,5 | 57,1 | 41,4 | 73,5 | 36,0 |
Montant des sinistres pris en charge par l’Etat (M€) | 2,9 | 3,1 | 5,7 | 6,8 | 9,1 | 16,0 | 23,4 | 31,2 | 21,5 | 39,0 | 19,0 |
(source : SGFGAS)
Nota : Depuis 2018, la comptabilisation d’un sinistre est réalisée lors de sa première prise en charge par la SGFGAS (et non plus la dernière date de prise en charge). Les données sur le passé peuvent évoluer marginalement pour cette raison (réaffectation d’un sinistre sur la première année de déclaration, ou suite à des contrôles de l’inspection).
La sinistralité reste néanmoins très faible au regard de l’encours de prêts garantis : le taux de sinistralité (dépense budgétaire au titre de l’année n divisée par l‘encours de prêts garantis à la fin de cette même année) s’est élevé à 0,07 % en 2019 (contre 0,04 % en 2018) et elle touche davantage les générations récentes de prêts.
En 2019, le montant des sinistres sur les prêts garantis s’est avéré plus élevé qu’en 2018 avec une dépense budgétaire de 39,0 M€ contre 21,5 M€, s’expliquant principalement par des difficultés de fonctionnement en 2018 (cf. ci-avant) pour les déclarations de sinistres du principal établissement de crédit. Fin juin 2020, le montant des sinistres indemnisés au premier semestre 2020 s’élève à 19 M€.
La prévision d'appels en garantie en 2021 sur cette action est fixée à 57 M€, au regard du tendanciel des dépenses constatées en 2019 et 2020, le nombre moyen de sinistres déclarés ayant repris une trajectoire haussière début 2019, et en prenant en compte une probable augmentation de la sinistralité en 2021, notamment avec la crise sanitaire covid-19, même si son impact sur la sinistralité n’est pas mesurable à ce jour.
ACTION 64,0 %
03 – Financement des entreprises et industrie |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 1 602 200 000 | 1 602 200 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 1 602 200 000 | 1 602 200 000 | 0 |
Cette action porte les crédits liés aux dispositifs suivants :
Les appels en garantie au titre des prêts garantis par l’Etat (PGE) mis en place par l’article 6 de la loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020. L’Etat s’est engagé par la loi du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020, dans le respect du cadre temporaire européen, à garantir jusqu’à 90 % des prêts de trésorerie octroyés par les établissements de crédits, sociétés de financement et intermédiaires en financements participatifs. Dans la mesure où le « prêt garanti par l’Etat » comporte un différé d’amortissement total d’un an et une option de prorogation prévue à cette échéance, il est escompté un premier pic d’appels en garantie durant l’année 2021, particulièrement au second trimestre. Compte tenu de la nouveauté du produit, du degré d’incertitude sur l’intensité de la crise et sur les perspectives de rebond économique à un an, ainsi que sur le niveau de l’encours de PGE à fin 2020, ces estimations sont très incertaines. L’État n'est donc que partiellement en mesure de connaître son exposition finale au risque de perte sur l’encours garanti : selon de premières hypothèses simplifiées, il est anticipé des décaissements d'appels en garantie sur l'année 2021 à hauteur de 1,266 Md€.
Le dispositif d’affacturage à la commande, Pour favoriser la reprise de l’activité et soutenir la trésorerie des entreprises, sans pour autant accroître leur endettement moyen-terme, un dispositif permettant aux sociétés d’affacturage de bénéficier de la garantie de l’Etat en contrepartie de la mise à disposition des lignes de financement garanties, dès la prise de commande par les entreprises clientes, a été introduit. Cela donnerait 45 jours d’avance de trésorerie en moyenne sur la cession ordinaire des factures. La garantie de l’Etat s’impute dans le plafond d’encours de la garantie sur les PGE (300 Md€).
Le régime de garanties à la construction navale
Le régime de garanties à la construction navale permet à l’État d’octroyer sa garantie à des établissements de crédit, sociétés de financement, entreprises d'assurance et de réassurance et autres établissements garants accordant des cautionnements, garanties ou préfinancements aux entreprises du secteur de la construction navale pour la réalisation d'opérations de construction de navires civils dont le prix de vente est supérieur à 40 millions d'euros. Ce régime a été mis en place par l’article 119 de la loi n° 2005-1720 du 30 décembre 2005 de finances rectificative pour 2005, subséquemment modifiée notamment par l’article 108 de la loi n° 2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificative pour 2015.
Cette garantie, gérée par la Caisse française de développement industriel (CFDI) au nom et pour le compte de l’État, est plafonnée à hauteur de 3 Md€. Depuis le 1er janvier 2017, les recettes et dépenses de cette procédure sont retracées sur l’une des sections du compte de commerce 915 « Soutien financier au commerce extérieur ». Cette section pourra, en cas d’appel de la garantie, bénéficier de versements de la présente action du programme 114.
Les appels en garantie au titre de la réassurance des risques individuels d’assurance-crédit domestique (CAP et CAP+) et des risques de portefeuilles domestique et à l’export (CAP Relais). L’article 7 de la loi n° 2020-289 du 23 mars 2020 de finances rectificative pour 2020 modifié par l’article 34 de la loi n° 2020-935 du 30 juillet 2020 de finances rectificative pour 2020, autorise la Caisse centrale de réassurance (CCR) à agir avec la garantie de l’État pour réassurer certaines opérations d’assurance-crédit. La CCR réassure des risques individuels d’assurance-crédit domestique à travers les deux produits publics CAP et CAP+ pour un encours total maximal de 8 Md€ ainsi que des portefeuilles de risques à la fois domestiques et à l’export à travers le programme CAP Relais qui prend la forme d’un schéma de réassurance proportionnelle avec une répartition des pertes et une cession des primes selon une quote-part de 75 % pour le réassureur public et 25 % pour les assureurs-crédit. CAP Relais intègre un plafond de pertes (« Loss Cap ») en fonction de la sinistralité maximale pouvant être prise en charge par le dispositif. Ce plafond est défini à un niveau de sinistralité équivalent à cinq fois les primes cédées par les assureurs-crédit, soit un plafond théorique de pertes maximales estimé à 1,7 Md€.
Les garanties à l’industrie relatives aux passifs environnementaux. Dans le cadre d’une garantie de passif, l’État s’est engagé, par l’article 98 de la loi n° 2010-1658 du 29 décembre 2010 de finances rectificative pour 2010, sous certaines conditions, à prendre en charge dans la limite de 216 M€ une partie du coût de la dépollution des terrains des filiales de la Société nationale des poudres et explosifs (SNPE) cédées à Safran et transférées depuis juin 2016 dans la joint-venture Ariane Group (anciennement appelée Airbus Safran Launchers). La garantie accordée à SNPE par l’État dans le cadre de la cession de SNPE Matériaux Énergétiques à Safran continuera à engendrer des dépenses en 2021, dont la tendance est désormais à la stabilisation compte tenu de l’avancement des travaux de dépollution et de démantèlement.
Les garanties liées au soutien du secteur bancaire concernent notamment la garantie des emprunts émis par Dexia, par le Crédit immobilier de France et la garantie du financement relais du Fonds de résolution unique (FRU).
- La garantie accordée au CIF. L’article 108 de la loi n° 2012-1509 de finances pour 2013 du 29 décembre 2012 a accordé la garantie de l’État pour :
une garantie interne pour les créances de la société de crédit foncier « CIF Euromortgage » et du fonds commun de titrisation « CIF Assets » à l’égard de la Caisse centrale du Crédit immobilier de France, pour un encours total maximal en principal de 12 Md€ ;
une garantie externe pour les titres financiers chirographaires, en principal, intérêts, intérêts de retard, frais et accessoires, émis par la Caisse centrale du Crédit immobilier de France ayant la nature de titres de créance, pour un encours total maximal en principal de 16 Md€.
L’encours garanti évolue constamment en fonction des besoins des entités internes et des émissions ou remboursement de titres par la Caisse centrale du CIF.
- La garantie du financement relais du FRU. Le ministre chargé de l’économie a été autorisé par l’article 111 modifié de la loi n° 2015-1786 du 29 décembre 2015 de finances rectificative pour 2015, à accorder la garantie de l'État à la SPPE ainsi qu'aux emprunts souscrits par celle-ci pour contribuer au financement de la résolution de banques françaises. Aucun appel du financement-relais n’ayant eu lieu pour l’instant, l’encours tiré garanti est nul début août 2020.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 1 602 200 000 | 1 602 200 000 |
Appels en garantie | 1 602 200 000 | 1 602 200 000 |
Total | 1 602 200 000 | 1 602 200 000 |
1/ Appels en garantie au titre des prêts garantis par l’Etat (PGE) : 1,266 Md€
Les estimations fin août 2020 permettent d'anticiper en crédits évaluatifs des décaissements d'appels en garantie pour l'année 2021 à hauteur de 1,266 Md€ (en AE et CP).
2/ Réassurance des risques d’assurance-crédit domestique : 278 M€
Il est prévu une dotation de 278 M€ (en AE et CP) pour pouvoir faire face aux éventuels appels en garantie en 2021 au titre des dispositifs de soutien public à l’accès à l’assurance-crédit CAP Relais, CAP et CAP+ dont le coût final reste soumis à de forts aléas quant à la sinistralité à venir.
3/ Affacturage à la commande : 57 M€
Il est prévu une dotation de 57 M€ (en AE et CP) correspondant à l’impact budgétaire net estimé des primes de garanties perçues en 2021.
4/ Garantie à l’industrie de passifs environnementaux : 1,2 M€
Il est prévu une dotation de 1,2 M€ (en AE et CP) pour pouvoir faire face aux éventuels appels en garantie au titre des garanties de passif SNPE.
5/ Autres garanties au titre du financement des entreprises et industries
Aucune dotation n’a été prévue pour la prise en charge d’appels en garantie non identifiés à ce stade.
ACTION 4,5 %
04 – Développement international de l'économie française |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 113 000 000 | 113 000 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 113 000 000 | 113 000 000 | 0 |
Cette action regroupe des dispositifs de garanties permettant aux entreprises de mieux faire face aux risques liés à leur développement à l’international. S'agissant de transactions commerciales, les exportateurs sont en général en situation de concurrence et les conditions de garantie accordées sont un des éléments décisifs de l'offre financière de la société. Les procédures de soutien public couvrent les besoins rencontrés par les exportateurs aux différents stades de leur démarche, de la prospection de nouveaux marchés (assurance prospection) à la négociation des contrats commerciaux (garantie de change) et à leur financement (garanties du risque exportateur et assurance-crédit).
Deux catégories de dispositifs sont portées par l’action 04 :
L’action « Développement international de l’économie française » se décompose en sept domaines (sous-actions), qui correspondent chacun à un instrument (ou type d’instrument) mis à la disposition des exportateurs par l’État. Ces garanties publiques sont pour eux des instruments essentiels qui couvrent des risques que le marché privé ne peut pas prendre en charge.
Pour les garanties mises en œuvre par Bpifrance Assurance Export, les versements du programme 114 viennent en recettes du compte de commerce « Soutien financier au commerce extérieur », au titre des procédures déficitaires de l’année précédente afin de reconstituer le solde du compte de commerce.
Les trois dispositifs suivants comportent des crédits pour 2021 (en AE et CP) :
Assurance prospection (sous-action 02) : 107 M€
L’assurance prospection permet de couvrir les entreprises contre le risque d’échec des prospections à l’étranger et leur offre un relais de trésorerie. Cette procédure s’adresse aux entreprises implantées en France ayant un chiffre d’affaires inférieur à 500 M€ et dont les prestations sont pour une part significative d’origine française.
En 2018, l’assurance prospection a été simplifiée afin d’être à la fois plus attractive et plus responsabilisante. Alors que les versements étaient auparavant effectués a posteriori et sur présentation des factures, 50 % des dépenses couvertes sont aujourd’hui versées sous forme d’avances. Les formalités administratives sont ainsi largement simplifiées. En parallèle, la nouvelle assurance prospection responsabilise davantage en imposant un remboursement forfaitaire minimum de 30 % même en cas d’échec.
Le lancement de la nouvelle assurance prospection en 2018 a conduit à une hausse faciale des dépenses à court terme dès lors que 50 % des dépenses de prospection couvertes sont maintenant avancées, conduisant à un accroissement du déficit à court terme. A long terme, sur l’ensemble du cycle de vie du produit (7 à 9 ans), les dépenses associées ne devraient toutefois pas augmenter.
Depuis 2019, l’assurance prospection est financée en partie par le programme 114 et en partie par un recours aux excédents de l’assurance-crédit. Cependant, étant données les perspectives incertaines à moyen terme de cette dernière, l’assurance prospection sera intégralement financée en 2021 par le programme 114 afin de sécuriser cet outil tout particulièrement important pour les PME.
Par ailleurs, les crédits budgétaires consacrés à cet outil seront en particulier renforcés pour les projets de transition écologique, ainsi que pour les plus petites sociétés à travers la création d’une variante ciblée sur les PME les plus petites, assortie d’une obligation de prestations de préparation et de conseil à l’international, assurées par la Team France Export ou par des acteurs privés.
Garantie du risque exportateur (sous-action 06) : 5 M€
Cette sous-action regroupe les produits « garantie des cautions » et « garantie des préfinancements » :
la garantie des cautions permet à un exportateur d’honorer un contrat à l’international en fournissant à ses banques une garantie sur les cautions à émettre dans le cadre de ce contrat (cautions de soumission, de bonne fin et de restitution d’acomptes) et exigées par l’acheteur. L’État assure la banque émettrice de la caution contre le risque de défaillance de l’entreprise exportatrice. La quotité garantie maximale est de 50 % pour les entreprises dont le chiffre d’affaires excède 150 M€ et de 80 % pour les autres ;
la garantie des préfinancements couvre un prêt consenti par une banque pour financer le lancement d’un contrat export. Ce prêt peut servir à acheter des équipements, des matières premières ou financer toute autre dépense nécessaire à la réalisation du contrat. La quotité garantie applicable suit le même schéma que pour les cautions.
Dans le cadre des mesures d’urgence pour répondre à la crise sanitaire, les quotités garanties maximales pour ces deux dispositifs ont été relevées pour les garanties délivrées avant le 31 décembre 2020 à 90 % pour les entreprises dont le chiffres d’affaires n’excède pas 1,5 Md€ sous réserve des conditions de compatibilité avec le droit européen des aides d’Etat, et 70 % pour les autres.
5 M€ de crédits sont prévus en 2021 pour compenser le déficit de cette procédure enregistré au titre de l’exercice 2020.
Garantie de change (sous-action 03) : 1 M€
La garantie de change assure l’exportateur contre la baisse éventuelle du cours de la devise de facturation d’un contrat dont la signature et l’entrée en vigueur sont incertaines. Souscrite obligatoirement en situation de concurrence, elle garantit à l’entreprise la valeur en euros de l’offre qu’elle remet en devises, jusqu’au paiement du contrat, si elle le remporte.
Le risque budgétaire auquel est exposé l’État du fait de cette garantie est limité par le fait que celle-ci est théoriquement équilibrée dans son principe : les issues conduisant à une indemnisation des pertes de change sont, sur le long terme, aussi probables que les issues conduisant à un reversement des bénéfices ; la perception de primes adaptées doit permettre, sur des variations de long terme du cours des devises, d’obtenir un équilibre de la procédure.
La garantie de change sur flux de factures est un nouveau produit, créé fin 2015. Elle vise à répondre aux difficultés que rencontrent les équipementiers de la filière aérospatiale pour se couvrir contre le risque de change, né du décalage entre leurs coûts en euro (en particulier la masse salariale) et leurs recettes libellées de plus en plus en dollar.
La gestion à l’équilibre du dispositif est un objectif à part entière qui permet à la procédure de rester dans le cadre des règles de l’Union européenne. Toutefois, en fonction de l’évolution de la volatilité des taux de change, un léger déficit peut parfois être constaté en fin d’année. Dès lors, par prudence, 1 M€ de crédits sont prévus en 2021 au titre de l'exercice 2020.
Quatre dispositifs ne comportent pas de crédits pour 2021 :
Assurance-crédit (sous-action 01)
L’assurance-crédit consiste à couvrir les exportateurs, essentiellement à moyen et long terme contre le risque d’interruption (risque de fabrication) de leur contrat, et à couvrir les banques contre le risque de non remboursement des crédits à l’exportation (risque de crédit) qu’elles octroient à des acheteurs étrangers publics ou privés principalement pour les grands contrats de biens d’équipement dans les pays émergents.
L’encours total d’assurance-crédit s’élevait à 66,9 Md€ fin 2019. L’assurance-crédit est structurellement excédentaire. Cette sous-action comprend aussi la nouvelle Garantie des Projets Stratégiques ainsi que l’Assurance Investissement.
Garantie du risque économique (sous-action 04)
Cette garantie visait, en période de forte inflation, à protéger les exportateurs français pendant l’exécution de leurs contrats contre le risque d’accroissement de leurs coûts. Cette procédure est en extinction.
Garantie de stabilisation de taux d’intérêt gérée par Natixis pour le compte de l’État (sous-action 05)
Natixis assure pour le compte de l’État une dizaine de missions issues des activités de soutien et de financement des exportations françaises de l’ancien Crédit national et de l’ancienne Banque française du commerce extérieur (BFCE). Ces procédures peuvent être financées sur des ressources de l’État ou sur des ressources propres de Natixis avec la garantie de l’État, ou sans mobilisation de ressources mais avec la garantie de l’État (stabilisation de taux et swaps de couverture). Cette garantie est actuellement excédentaire.
Réassurances de court terme Cap Francexport et Cap Francexport + (sous-action 07)
L’assurance-crédit de court terme joue un rôle économique essentiel en couvrant les entreprises contre le risque de défaillance des clients auxquels elles accordent des délais de paiement. Elle est une solution essentielle de sécurisation de la trésorerie des entreprises. Parmi les mesures d’urgence mises en place, les dispositifs de soutien public à l’assurance-crédit Cap Francexport et Cap Francexport + aideront les entreprises françaises à répondre à leur besoin de trésorerie en permettant à celles qui font face à des refus ou des réductions de garanties en matière d’assurance-crédit, de continuer à être couvertes. Ces dispositifs prennent la forme de compléments d’assurance-crédit proposés par les assureurs-crédit à tous leurs assurés.
Deux couvertures sont possibles : la couverture Cap Francexport permet de réassurer en complément de la couverture de l’assureur jusqu’à 50 % de la part assurée du crédit, et la couverture Cap Francexport + permet de réassurer quasi-intégralement jusqu’à 95 % de la part assurée du crédit.
La capacité totale de réassurance publique à l’export a été portée à 5 Md€ pour l’ensemble des pays.
Du fait des durées de crédit ainsi que des différents délais d’instruction, il n'est pas attendu de décaissement au titre de l’année 2020 sur le compte de commerce 915.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 113 000 000 | 113 000 000 |
Appels en garantie | 113 000 000 | 113 000 000 |
Total | 113 000 000 | 113 000 000 |
Sous-actions 1 à 4 (assurance-crédit, assurance prospection, garantie de change, garantie du risque économique), 6 et 7 (garantie du risque exportateur, réassurance de court terme CAP Francexport et CAP Francexport+) :
Depuis le transfert de la gestion des procédures de la Coface à Bpifrance Assurance Export, les modalités de budgétisation sont les suivantes :
En premier lieu, le compte de commerce 915 « Soutien financier au commerce extérieur », retrace les flux générés par ces garanties (ainsi que le dispositif de garantie à la construction navale porté par l’action 3 du présent programme) ;
Par ailleurs, la rémunération de l’organisme gestionnaire est désormais isolée du résultat technique des procédures. N’étant plus comptabilisée dans le solde annuel des procédures, elle ne transite pas par le compte de commerce mais est portée par le programme 134 « Développement des entreprises et régulation » de la mission « Économie ».
Le compte de commerce 915 bénéficie pour les procédures d’assurance-prospection, de garantie de change, de garantie du risque économique, de réassurance de court terme et de garantie du risque exportateur, d’abondements budgétaires depuis la présente action lorsque des déficits sont constatés à l’issue d’un exercice.
Sous-action 5 (garantie de taux d’intérêt Natixis) :
Il n’est pas prévu de dotation budgétaire pour 2021 au titre de cette sous-action puisque cette procédure sera bénéficiaire, sous les hypothèses actuelles de taux d’intérêt.
ACTION 29,2 %
05 – Autres garanties |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
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Autorisations d'engagement | 0 | 731 500 000 | 731 500 000 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 731 500 000 | 731 500 000 | 0 |
Cette action retrace les dépenses liées à la mise en jeu de la garantie de l’État dans le cadre de dispositifs non rattachables aux autres actions du programme, notamment :
Le fonds de garantie paneuropéen (PEGF) porté par le Groupe Banque européenne d’investissement (BEI) : ce fonds de garantie de 25 Md€ abondé par les Etats membres (4,7 Md€ au maximum pour la France) au bénéfice du Groupe BEI a pour objet de permet le déploiement, en 2020 et 2021, de 200 Md€ de financements sous la forme d’instruments de partage de risques (garanties et contre-garanties à des intermédiaires financiers privés ou publics, lignes de crédits à des fonds de capital-risque ou autres formes de garanties à des prises de participation, et achat d’actifs titrisés aux banques). Cet instrument ciblera en priorité les PME européennes (65 % minimum) et viendra compléter et étendre les dispositifs nationaux de soutien à la liquidité des entreprises ;
des prêts accordés par l’Agence française de développement (AFD) pour le compte et aux risques de l’État français : prêts de soutiens budgétaires en appui au financement de programmes de développement économique ou de redressement financier en Afrique subsaharienne, notamment pour les pays de Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale ; programme de refinancement de dettes et prêts consentis dans le cadre de la conférence de soutien du 25 janvier 2007 au profit de la République du Liban ; contributions françaises à des organisations internationales. L’encours de ces prêts garantis par l’État français s’élevait à 3,8 Md€ au 31 décembre 2019 ;
la garantie de l’État au titre de la quote-part de la France dans le dispositif de stabilisation, dans la limite d’un plafond en principal de 159 Md€ ;
la garantie de l’État aux emprunts et cautions de l’Agence nationale des établissements français à l’étranger (ANEFE).
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses d’intervention | 731 500 000 | 731 500 000 |
Appels en garantie | 731 500 000 | 731 500 000 |
Total | 731 500 000 | 731 500 000 |
1/ Appels en garantie BEI au titre du fonds de garantie paneuropéen (PEGF) : 731 M€.
Une dotation de 731 M€ est prévue pour 2021 pour les appels en garantie émis par le Groupe BEI au titre du fonds de garantie paneuropéen.
En effet, en raison de la nature risquée des contreparties ciblées par le groupe BEI et des financements qui seront garantis par le fonds, son intervention pour couvrir les premières pertes sur les instruments déployés rend certain l’appel d’une partie de la garantie apportée par les États. La participation de la France devrait ainsi avoir un coût budgétaire au cours de la vie du fonds, qui ne pourra cependant pas dépasser le plafond de 4,7 Md€ de garantie.
Le taux brut de sinistralité présenté par la BEI est de 33,6 % de la garantie apportée par les États membres, soit un impact budgétaire potentiel de 1,6 Md€ pour la France, qui pourrait être concentré sur les premières années d’existence du fonds compte tenu de sa thèse d’investissement, qui vise d’abord à garantir des portefeuilles de prêts de court terme. Les activités du fonds étant lancées à l’été 2020, les appels en garantie auprès des États seront effectués sur une base trimestrielle dès la fin 2020, et au cours de l’année 2021.
Le coût net pour la France devrait toutefois être réduit in fine à 940 M€ puisque la sinistralité nette du PEGF a été limitée à 20 % (la sinistralité nette est calculée sur la base de la sinistralité brute réduite de la rémunération de la garantie et des gains espérés notamment sur le portefeuille equity).
En prenant comme hypothèse le fait qu’un tiers des volumes du fonds pourrait être engagé dès 2020 (le reste en 2021) et que des premières pertes pourraient, sous réserve de la nature et de la maturité des instruments déployés, être constatées dès 2020 et 2021, l’impact budgétaire pour la France pourrait être estimé à environ 51 M€ en 2020 et à 731 M€ sur l’année 2021. S’il ne s’agit pas d’un majorant (le seul majorant étant le niveau de garantie apportée par la France), il s’agit d’une estimation réalisée avec des hypothèses conservatrices selon un principe de prudence.
2/ Appels en garantie BEI au titre des conventions de Lomé et Cotonou : 0,5 M€.
Une dotation de 0,5 M€ est prévue pour 2021 pour les appels en garantie émis par la BEI au titre des conventions de Lomé et Cotonou, si un recours au budget de l’État français devait s’avérer nécessaire en 2021.
Au 30 juin 2020, l’encours théorique global concerné par les garanties des États membres s’élevait à 1,26 Md€, soit un plafond d’engagement (hors intérêt et frais) de 208,07 M€ pour la France, dont 2,1 M€ au titre des anciennes conventions de Lomé.
L’accord de partenariat entre l’UE et les pays Afrique Caraïbes Pacifique (ACP), dit « Cotonou II », entré en vigueur au 1er juillet 2008, implique l’ensemble des États membres de l’UE. Il introduit un mécanisme de réserve (comptes LLCA), financée par une prime de risque facturée aux emprunteurs (le montant des fonds de réserve s’élève au 31 juillet 2020 à 76 M€). Ce mécanisme sert de premier recours en cas d’impayés. Seuls les impayés résiduels restent à la charge des États membres et sont alors appelés sur le compte MSCA de l’État (celui de la France dispose d’un solde de 11,3 M€ au 30 juin 2020). Ce mécanisme concerne les engagements de la BEI intervenus à compter du 12 juin 2007.
Un montant de 0,5 M€ est retenu à titre conservatoire pour 2021, en AE et en CP, au titre des échéances dues en 2021 qui s’élèvent à 13 M€, dans un contexte i) de montée des risques de la FI Cotonou en lien avec la pression européenne liée à la crise migratoire, ii) de concentration géographique des risques de la FI Cotonou sur des pays dont la situation macro-économique se détériore et iii) d’une dégradation globale de la situation économique des pays de la région ACP dans le cadre de la crise mondiale liée à la pandémie de covid-19 mais dont les effets sur la qualité du portefeuille de prêts sont difficilement prévisibles.
L'échéance en capital prévue pour 2022 est de 16 M€, elle passera en-dessous de 10 M€ à partir de 2030 (niveau qui ne tient pas compte des nouvelles opérations non connues à ce jour et donc pas encore signées qui entreront en phase d’amortissement d’ici cette décrue).
3/ Autres appels en garantie.
Aucune dotation n’a été prévue pour la prise en charge d’appels en garantie non identifiés à ce stade.