Missions

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Gouvernance et pilotage stratégique

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Perspectives 2021

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Le niveau de la subvention pour charges de service public est reconduit au PLF 2021. Il s’élève à 9 000 k€.

La dotation en fonds propres relative aux investissements courants est également maintenue à hauteur de 430 k€.

Missions

L’établissement public de la Cité de la musique – Philharmonie de Paris est un établissement public national à caractère industriel et commercial créé par fusion de l’association de préfiguration de la Philharmonie de Paris et de la Cité de la musique par décret du 24 septembre 2015. Placé sous la tutelle du ministère de la Culture, il contribue au développement de la vie et de la pratique musicale et à la connaissance de la musique et de son patrimoine. Il œuvre, par une offre plurielle de manifestations musicales, à l’élargissement du public et à son renouvellement. Il soutient, dans leur diversité, les formations musicales qu’il accueille. Il concourt à l’information et à la formation musicale du public. Il participe aux échanges nationaux et internationaux dans le domaine de la musique.

Au 1er janvier 2019, l’établissement a intégré l’Orchestre de Paris, opérateur associatif sous tutelle du ministère de la Culture. L’orchestre est devenu un département de la Cité de la Musique – Philharmonie de Paris aux côtés du musée, du département concerts et spectacles et du département éducation et ressources. Il dispose d’une autonomie de gestion conformément aux discussions qui ont conduit à son intégration.

Gouvernance et pilotage stratégique

Laurent Bayle a été nommé, pour un mandat de 5 ans, directeur général de l’établissement par décret du Président de la République en date du 30 mars 2016. Son successeur sera nommé au premier trimestre 2021.

Patricia Barbizet a été nommée le 24 mars 2016 présidente du conseil d’administration de la Cité de la musique-Philharmonie de Paris. Son mandat de personnalité qualifiée arrivera à échéance le 9 février 2021.

Le contrat d’objectifs et de performance de l’établissement a été adopté par le conseil d’administration le 30 mars 2017 et couvre la période 2017-2020. Le prochain contrat d’objectifs et de performance devra intégrer des indicateurs propres à l’Orchestre de Paris.

L’opérateur a présenté au ministère de la Culture son SPSI en juillet 2019, lequel a reçu un avis favorable. Il a été adopté par le conseil d’administration le 18 juin 2020.

Perspectives 2021

La crise sanitaire liée à la Covid-19 a entraîné l’annulation des activités publiques de l’établissement de la mi-mars à la fin de la saison 2019/2020. La programmation de septembre à décembre 2020 représente plus de 150 concerts et manifestations, qu’il conviendra pour partie de reconfigurer ou d’annuler en fonction du contexte sanitaire (artistes étrangers en incapacité de se rendre à Paris, effectifs trop importants, participation de chœurs d’enfants, etc.). L’évolution de la situation sanitaire pendant cette seconde période 2020 définira par conséquent les conditions possibles à la tenue de l’ensemble des activités de l’établissement en 2021, tant du point de vue de la programmation que de la fréquentation.

Après plusieurs mois de confinement, l’ouverture totale au public de la Philharmonie des enfants devrait aboutir en mai 2021. La phase de préfiguration du projet s’est poursuivie avec la constitution d’une filiale, l’accompagnement opérationnel du projet et les tests des prototypes d’installation via la Petite fabrique. La Petite Fabrique, aujourd’hui zone de prototypes d’installations manipulables (testés par 1 400 enfants), sera pérennisée au sein du parcours de la Philharmonie des enfants et permettra ainsi de préserver un principe de renouvellement et de test.

Le montant de la subvention pour charges de service public est reconduit au PLF 2021. Il s’élève à 42 069 k€. Tout comme en 2020, ce montant n’intègre pas la dotation pour le projet Demos, versée dans le cadre du programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ».

Missions

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Gouvernance et pilotage stratégique

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Perspectives 2021

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Le montant subvention pour charges de service public s’établit à 7 655 k€. Il est en hausse de +38 k€ par rapport à la LFI 2020. Cette augmentation correspond à l’intégration pérenne d’une partie de la dotation consentie annuellement à l’établissement au titre du dispositif de soutien à la photographie documentaire contemporaine.

La dotation en fonds propres relative aux investissements est quant à elle reconduite à hauteur de 2 550 k€.

Missions

L’article 2 du décret statutaire n°95-356 du 1er avril 1995 confère à la Comédie-Française le statut d’établissement public à caractère industriel et commercial (EPIC). Placé sous tutelle du ministère de la Culture, l’établissement a pour mission principale de représenter les pièces de son répertoire et d’en assurer le rayonnement national et international.

La Comédie-Française, assure, sous l’autorité d’un administrateur général, la continuité d'une troupe de comédiens qui comprend les sociétaires réunis dans la Société des Comédiens-Français et des pensionnaires. Le répertoire de la Comédie-Française est constitué des pièces françaises et étrangères, anciennes et contemporaines, qui sont reçues, étudiées et validées par un comité de lecture en vue de leur entrée au répertoire de la salle Richelieu.

La Comédie-Française dispose en permanence d'une scène et d'une salle sises dans le bâtiment Richelieu, place Colette à Paris, où les spectacles sont présentés en alternance. Elle peut également exercer son activité sur d'autres scènes parisiennes appartenant à l'Etat, et dispose à titre permanent du Théâtre du Vieux-Colombier et du Studio-Théâtre, constitués en sociétés filiales, où peuvent se jouer des œuvres hors répertoire. La Comédie-Française assure le rayonnement des pièces de son répertoire en organisant des tournées en France et à l'étranger.

Gouvernance et pilotage stratégique

L’administrateur général de l’établissement, Eric Ruf, a été reconduit le 24 juillet 2019 à la direction de la Comédie-Française pour un second mandat de 3 ans. Son action s’inscrit dans la continuité de sa lettre de mission en date du 29 juin 2015.

Perspectives 2021

La fermeture de la salle Richelieu pour cause de pandémie a conduit à l’annulation de 382 représentations sur les 436 qui se devaient se tenir au théâtre Marigny. Cette crise a en outre provoqué le décalage des travaux prévus à Richelieu (informatisation des cintres et travaux d’accessibilité handicapés) qui devaient se dérouler entre avril et octobre 2020. Ils seront donc prolongés jusqu’à fin janvier 2021, obligeant l’établissement à renégocier le contrat de location avec Marigny et à décaler d’autant sa programmation.

Des reprises de spectacles retravaillées avec la troupe seront proposées dès la réouverture et les « Greniers des acteurs » - propositions artistiques autour d’un acteur, d’un auteur, d’un poète ou d’un maître par un comédien de la troupe – se poursuivront. La collaboration avec Pathé-Live pour la diffusion dans les salles de cinéma en France et à l’étranger de 4 spectacles (La puce à l’oreille, Les fourberies de Scapin, Le petit maître corrigé, et Le malade imaginaire) permettra de maintenir la stratégie de diffusion de ces pièces emblématiques auprès d’un public large. Deux expositions seront présentées à Richelieu lors de sa réouverture : « Enluminures – Christian Lacroix/Stéphane Lavoué », ainsi que « Le cothurne et le marteau : la Comédie-Française en travaux ».

Le travail de transmission se maintiendra avec l’Académie qui accueille chaque année 9 jeunes issus des écoles supérieures d’art (comédiens, scénographes, metteurs en scène-dramaturges) qui prennent part à la création des productions et présentent, en fin de saison une pièce travaillée tout au long de leur année de résidence.

Sur le plan managérial, la mise en place d’un plan de formation pour les personnels sera assurée pendant la durée des travaux de la salle Richelieu. L’avenir du régime spécifique de la Caisse de Retraites des Personnels de la Comédie-Française devrait y être intégré.

La Comédie-Française poursuivra sa collaboration au projet de Cité du Théâtre aux ateliers Berthier, en lien avec le Conservatoire national supérieur d’art dramatique et le Théâtre national de l’Odéon.

En PLF 2021, le montant de la subvention pour charges de service public versée par le programme 131 « création » est reconduit par rapport à 2020. Il s’élève à 25 304 k€.

La dotation en fonds propres est également maintenue à hauteur de 356 k€.

Missions

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Gouvernance et pilotage stratégique

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Perspectives 2021

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Missions

L’établissement public du parc et de la grande halle de la Villette (EPPGHV) a pour mission d’animer, d’exploiter et de promouvoir l’ensemble culturel du parc de la Villette (décret modifié du n° 93-96 du 25 janvier 1993). Établissement public national à caractère industriel et commercial, l’EPPGHV développe des activités artistiques dans tous les domaines de la création, culturelles, éducatives et sociales, ouvertes sur la ville. Il développe, en cohérence avec son action artistique, une activité commerciale en accueillant des événements à vocation éducative, culturelle et de loisirs.

Il gère et exploite un parc de 55 hectares, en relation avec les autres institutions publiques et privées qui y sont implantées. Il endosse à cet effet le rôle de « syndicat de copropriété » avec la prise en charge de dépenses associées qui sont refacturées à chaque exploitant du parc. Il assure également le rôle de « propriétaire » en réalisant les réparations lourdes des infrastructures et des réseaux. Par ailleurs, l’établissement gère des contrats de concession dont il assure la négociation et le suivi (Cabaret sauvage et Zénith notamment).

Gouvernance et pilotage stratégique

Didier Fusillier a été nommé président de l’établissement par décret du Président de la République, en date du 17 juin 2015. Il a été renouvelé dans ses fonctions par décret du 5 août 2020.

Dès le lancement du processus de renouvellement, et à l’appui des orientations fixées par lettre de cadrage de la tutelle en date du 11 mars 2020, les travaux pour l’élaboration d’un nouveau contrat d’objectifs et de performance pour la période 2020-2024 ont été lancés, pour une finalisation prévue à l’automne 2020. La fixation des objectifs et cibles de performance prend en considération le contexte particulier pour 2020 et 2021, tablant sur un retour à niveau en 2022.

L’établissement dispose d’un schéma pluriannuel de stratégie immobilière couvrant la période 2018-2022.

Perspectives 2021

La crise sanitaire a entraîné la fermeture du parc de la mi-mars jusqu’à la fin du mois de mai 2020 et l’arrêt de toutes les activités. L’impact financier représente un niveau de pertes nettes évalué fin 2020  à 5 M€. Le modèle économique de l’établissement, qui repose sur un volume important de recettes propres -  manifestations à fort volume de billetterie, activité événementielle et concessions- est fragilisé par une perte globale de ressources de l’ordre de 7,5 M€.

Dans ce contexte, le calibrage de l’activité au regard des moyens reste donc l’enjeu primordial pour 2021 et les années suivantes, pour permettre à l’établissement de poursuivre la valorisation des potentialités et des ressources du Parc, de maintenir son offre pluridisciplinaire, de renforcer le soutien aux artistes. On peut citer à ce titre la tenue de la 5e édition du festival « 100 % », qui se veut une plateforme interdisciplinaire de la jeune création autant qu’un parcours artistique ouvert. Celui-ci proposera tour à tour installations, performances, cinéma, concerts, ateliers, spectacles, design, Ainsi qu’une carte blanche aux étudiants des grandes écoles d’art françaises.

Enfin, l’établissement aura à cœur de développer l’irrigation des territoires, à l’appui du programme Micro-Folies.

En PLF 2021 le montant de la subvention pour charges de service public est reconduit. Il s’élève à 21 248 k€.

La dotation en fonds propres est également maintenue à hauteur de 3 300 k€.

Missions

La Cité de la Céramique - Sèvres et Limoges est un établissement public national à caractère administratif créé par le décret n°2009-1643 du 24 décembre 2009, modifié par le décret n°2012-462 du 6 avril 2012.

Il regroupe la Manufacture nationale de Sèvres et le Musée national de la céramique à Sèvres et, depuis le 1er mai 2012, le musée national Adrien Dubouché à Limoges. La réunion des trois institutions vise notamment à créer un pôle international de la céramique. L'établissement est polyvalent dans la mesure où il comprend à la fois une activité de production, de pérennisation de savoir-faire remarquables et deux musées nationaux.

Dans le cadre de son projet scientifique et culturel, l'établissement public a pour principales missions de :

• produire selon des techniques artisanales des objets de céramique d'art et d'assurer la vente et la diffusion de ses produits en France et à l'étranger ;
• concourir à la sauvegarde et au développement des métiers de la céramique en organisant la formation initiale et professionnelle de ses céramistes d'art ;
• conserver, étudier et mettre en valeur le patrimoine des techniques de production de la Manufacture nationale de Sèvres ;
• présenter au public, en les situant dans leur perspective historique, les œuvres représentatives de la production de céramique d'art et des autres arts du feu ;
• assurer dans les musées et la manufacture l'accueil du public le plus large, d'en développer la fréquentation, de favoriser la promotion et la connaissance de leurs collections et de leur patrimoine ;
• conserver, protéger, restaurer et enrichir pour le compte de l'État et de proposer à la consultation du public les collections de la bibliothèque et de la documentation du Musée national de la céramique ainsi que les fonds d'archives dont il a la garde ;
• concourir à l'éducation, à la formation et à la recherche dans le domaine de l'histoire de l'art et de la muséographie ainsi que dans le domaine des arts du feu.

L’établissement se répartit sur trois sites : un site à Sèvres de 4 hectares et 24 bâtiments regroupant la manufacture et le musée national de céramique, un site à Paris qui accueille une galerie de vente des pièces produites par la manufacture (location) et le site de Limoges qui accueille le musée national Adrien Dubouché.

Gouvernance et pilotage stratégique

La directrice générale de l’établissement, Romane Sarfati, a été nommée le 27 mai 2014 pour un mandat de cinq ans qui a été renouvelé par décret en date du 24 juillet 2019 pour une durée de trois ans. Elle dispose d'une lettre de mission qui lui a été adressée par le ministère de la Culture le 29 juillet 2019.

Un contrat d’objectifs et de performance couvrant la période 2019-2021 a été approuvé par le conseil d’administration de l’établissement le 14 décembre 2018. Ses trois axes stratégiques s’articulent autour de :

• la préservation  et le renouvellement des métiers et des techniques de la manufacture de Sèvres ;
• l’amélioration de la conservation et de la diffusion des collections nationales ;
• la recherche d’un modèle économique conciliant logique patrimoniale et logique commerciale.

La politique immobilière de l’établissement repose sur la remise à niveau du site de Sèvres. Dans ce cadre, les travaux de réfection du moulin de la manufacture sont en cours, sous la maîtrise d’ouvrage de l’opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC). Par ailleurs, plusieurs chantiers sont à venir : des travaux de réfections des sous-sols des bâtiments accueillant les réserves et des travaux de mise en conformité et réaménagement d’ateliers de production (réfection de l’atelier grand coulage, travaux de fluides et d’étanchéité). Le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) doit être transmis par l’établissement au ministère au dernier trimestre 2020.

Perspectives 2021

Une exposition célébrant le repas gastronomique français devrait permettre de relancer la fréquentation début 2021. Ainsi, « A table ! Le repas, tout un art » (18 novembre 2020 – 16 mai 2021) retracera l’histoire du repas gastronomique français de l’Antiquité jusqu'à nos jours, avec près de 1 000 objets, dont la moitié environ viennent des riches collections du Musée national de céramique de Sèvres. L’opportunité de célébrer les 280 ans de la Manufacture de Sèvres et les 10 ans de l’inscription au patrimoine culturel immatériel de l’Unesco du « repas gastronomique des Français », permet aussi une réflexion sur cette passion française devenue un élément identitaire de la nation et un outil de rayonnement mondial.

La situation induite par la crise sanitaire fragilise cet établissement, dont les recettes, en particulier commerciales devraient connaître une perte de 35% à la fin de l’exercice 2020. La stratégie commerciale qui doit être formalisée en 2021 devra être nettement plus digitale pour faire face à la défection des canaux de vente traditionnels (les foires et salons ayant dû fermer durant le confinement).

En PLF 2021, le montant de la subvention pour charges de service public est reconduit par rapport à la LFI 2020 . Il s’élève à 4 054 k€.

La dotation en fonds propres est également maintenue à hauteur de 410 k€.

Missions

Le décret n°2004-1232 du 20 novembre 2004, assigne au Théâtre national de l’Opéra-Comique (TNOC) une double mission :

• la production et la diffusion d’œuvres lyriques et de spectacles, en direction du public le plus large ;
• la mise en valeur de la diversité des expressions, de l'opéra baroque à la création contemporaine, et du patrimoine du Théâtre national de l'Opéra-Comique.

Pour l'accomplissement de ces missions, le Théâtre national de l’Opéra-Comique assure la gestion artistique et financière de la salle Favart. Il poursuit une politique de collaboration avec les autres structures lyriques et musicales en France ou à l’étranger et présente également des spectacles en tournées.

Pour l'accomplissement de ces missions, le Théâtre national de l’Opéra-Comique assure la gestion artistique et financière de la salle Favart. Il poursuit une politique de collaboration avec les autres structures lyriques et musicales en France ou à l’étranger et présente également des spectacles en tournées.

Gouvernance et pilotage stratégique

Olivier Mantei a été nommé directeur du Théâtre national de l'Opéra-Comique le 27 juin 2015, après en avoir été le directeur adjoint entre 2006 et 2015. Il a été renouvelé dans cette fonction par le décret du 24 juin 2020. Sa lettre de mission est en cours de finalisation. 

Jean-Yves Larrouturou a été nommé président du conseil d’administration de l’établissement public par décret du 24 juin 2020, pour un second mandat.

La réouverture de l’établissement au printemps 2017 et la stabilisation de son nouveau modèle économique et artistique au cours des dernières années, vont permettre la rédaction d’un premier contrat d’objectifs et de performance, qui devrait être adopté début 2021, pour le prochain mandat de direction.

Un nouveau SPSI est en cours d’élaboration.

Perspectives 2021

A ce jour, l'Opéra-Comique a construit sa programmation 2021 sur le principe d'une baisse du nombre de levers de rideaux. Ainsi, ce sont 7 productions qui seront programmées et proposées 4 ou 5 fois, soit une baisse du nombre d’une représentation par rapport aux saisons précédentes. Dans ce cadre, l’établissement proposera des œuvres célèbres et accessibles afin de réunir un large public : Fidelio de Beethoven, La Belle Hélène d’Offenbach, Roméo et Juliette de Gounod, Orphée et Eurydice de Gluck. Le Voyage dans la Lune d’Offenbach, initialement prévu en 2020 sera reprogrammé en 2021.

L’établissement portera une attention marquée à la jeunesse, avec notamment un festival dédié à cette dernière au printemps 2021. En outre, la Maîtrise Populaire poursuivra ses activités et participera à certaines productions présentées au sein de la Salle Favart à l’instar du Voyage.

Des travaux de renouvellement du réseau incendie armé (RIA) sont prévus en 2020 et en 2021. Le remplacement du parquet de scène ainsi que des travaux de sécurité (portes et vidéo surveillance du théâtre) doivent également être réalisés en 2021, sous réserve de financement.

En PLF 2021 le montant de la subvention pour charges de services public est en reconduction par rapport à la LFI 2020. Il s’élève à 12 210 k€.

La dotation en fonds propres est également en stabilité et s’élève à 300 k€.

Missions

L’Opéra national de Paris (ONP), établissement de référence nationale et internationale pour sa politique lyrique, musicale et chorégraphique, est placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il est chargé des missions de service public suivantes :

• rendre accessibles au plus grand nombre les œuvres du patrimoine lyrique et chorégraphique ;
• favoriser la création et la représentation d’œuvres contemporaines et participer au développement de l’art lyrique et chorégraphique en France ;
• présenter des spectacles tant à Paris qu’en province ou à l’étranger, et s’attacher à diffuser ses productions tant par les moyens audiovisuels que les nouvelles possibilités offertes par le numérique.

Pour assurer ses missions, l’ONP dispose de deux salles, le Palais Garnier et l’Opéra Bastille, qui lui permettent de pratiquer l’alternance des spectacles et d’accroître le nombre annuel de représentations.

Par ailleurs, au titre de sa mission de formation et d’enseignement, l’ONP contribue à la formation, au perfectionnement et à la professionnalisation des artistes lyriques, des chefs de chant, ainsi que de jeunes chorégraphes et metteurs en scène d’opéras. Il assure l’excellence de la formation des danseurs du ballet par le biais de son école de danse située à Nanterre.

L’Opéra national de Paris (ONP), établissement de référence nationale et internationale pour sa politique lyrique, musicale et chorégraphique, est placé sous la tutelle du ministère de la Culture. Il est chargé des missions de service public suivantes :

•  rendre accessibles au plus grand nombre les œuvres du patrimoine lyrique et chorégraphique ;

•  favoriser la création et la représentation d’œuvres contemporaines et participer au développement de l’art lyrique et chorégraphique en France ;

•  présenter des spectacles tant à Paris qu’en province ou à l’étranger, et s’attacher à diffuser ses productions tant par les moyens audiovisuels que les nouvelles possibilités offertes par le numérique.

Pour assurer ses missions, l’ONP dispose de deux salles, le Palais Garnier et l’Opéra Bastille, qui lui permettent de pratiquer l’alternance des spectacles et d’accroître le nombre annuel de représentations.

Par ailleurs, au titre de sa mission de formation et d’enseignement, l’ONP contribue à la formation, au perfectionnement et à la professionnalisation des artistes lyriques, des chefs de chant, ainsi que de jeunes chorégraphes et metteurs en scène d’opéras. Il assure l’excellence de la formation des danseurs du ballet par le biais de son école de danse située à Nanterre.

Gouvernance et pilotage stratégique

Le mandat de Stéphane Lissner, directeur général depuis le 1er août 2014, devait arriver à terme le 31 juillet 2021. Appelé à d’autres fonctions, il a été remplacé par Alexander Neef, directeur préfigurateur depuis le 24 juillet 2019, et directeur général depuis le 1er septembre 2020.

Le conseil d’administration est présidé par Jean-Pierre Clamadieu. Celui-ci a été nommé par un décret du président de la république du 24 juillet 2019.

Un contrat de performance couvrant la période 2019-2021, a été présenté et adopté au cours du conseil d’administration du 17 juin 2019.

Un nouveau SPSI a été élaboré mais devra être ajusté afin d’intégrer l’impact des crises qu’a traversé l’établissement au cours de l’année 2020.

Perspectives 2021

Après une période de fermeture pour des travaux scéniques à Bastille et Garnier au dernier trimestre 2020, l’Opéra de Paris reprendra son rythme habituel de productions et de diffusions.

Le premier semestre 2021 marquera la fin du mandat de Stéphane Lissner en termes de programmation artistique. Côté lyrique, deux reprises de productions mises en scène Robert Carsen sont prévues à l’opéra Bastille : La Flûte enchantée de Mozart et Le Trouvère de Verdi. La saison s’achèvera en juin avec la création du Soulier de Satin de Marc-André Dalbavie mis en scène par Stanislas Nordey. Le lyrique sera également présent à l’opéra Garnier avec Capriccio de Strauss et la création de la Dame de Pique d’après Alexandre Pouchkine, mise en scène par Dmitri Tcherniakov.

Le Ballet sera également mis à l’honneur à Garnier avec des reprises du Parc de Preljocaj ainsi que de Roméo et Juliette de Noureev, mais également à Bastille avec Notre Dame de Paris, hommage à Roland Petit.  

A compter de septembre 2021, Alexander Neef présentera sa première saison, en cours de finalisation.

En PLF 2021 le montant de la subvention pour charges de services public est reconduit par rapport à 2020. Il s’élève à 97 251 k€.

La dotation en fonds propres s’établit à 5 500 k€. Elle est en augmentation de +4 000 k€ (AE=CP) destinés à couvrir les travaux d’aménagements scéniques de l’établissement.

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Gouvernance et pilotage stratégique

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Perspectives 2021

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Le montant de la subvention pour charges de service public versé par la programme 131 est reconduit au PLF 2021. Il s’élève à 13 530 k€.

La dotation en fonds propres relative aux investissements est également maintenue à hauteur de 725 k€.

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Gouvernance et pilotage stratégique

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Perspectives 2021

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En PLF 2021 le montant de la subvention pour charges de service public s’élève à 9 830 k€. Ce montant est en hausse de 200 k€ par rapport à celui prévu en LFI 2020.

Cette évolution de la subvention est nécessaire car le théâtre se trouve depuis plusieurs exercices dans une situation de déficit structurel (250 K€ par an, financés sur fonds propres par l’établissement) et subit une hausse naturelle de ses coûts de structure, à l’instar des autres opérateurs de spectacle vivant.

La dotation en fonds propres est quant à elle reconduite à hauteur de 560 k€.

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Gouvernance et pilotage stratégique

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Perspectives 2021

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En PLF 2021, le montant de la subvention pour charges de service public est reconduit par rapport à 2020. Il s’élève à 12 530 k€.

La dotation en fonds propres est également maintenue à hauteur de 445 k€ hors mise en réserve.

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Gouvernance et pilotage stratégique

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Perspectives 2021

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En PLF 2021, le niveau de la subvention pour charges de service public s’établit à 9 930 k€. Ce montant est en hausse de 200 k€ par rapport à la LFI 2020.

Le Théâtre national de Strasbourg (TNS) est en effet dans une situation très tendue 2018. A cela s'ajoute pour 2019 et 2020 une perte prévisionnelle de plus de 200 k€ en raison de la réforme de la formation professionnelle d'une part, et de celle de la taxe d'apprentissage d'autre part. Ces réformes entraînant des baisses nettes de ressources, malgré des recettes propres dynamiques, créent un effet de ciseau avec la hausse mécanique des coûts de structure et conduisent inexorablement à une baisse de la marge artistique. Une revalorisation de la subvention, à hauteur de 200 k€, est donc nécessaire pour l’équilibre en fonctionnement de l’unique théâtre national en région.

La dotation en fonds quant à elle reconduite à hauteur de 400 k€.