$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,131)

$@FwLOVariable(libelleProg,Création)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance



OBJECTIF    

1 – Inciter à l'innovation et à la diversité de la création


Le ministère de la Culture favorise la création et la production d’œuvres et de spectacles, avec pour objectif d’en garantir la diversité et le renouvellement, par le biais des aides directes aux artistes, compagnies et ensembles. L’indicateur retenu mesure le renouvellement de l’offre de création dans le champ du spectacle vivant.


INDICATEUR        

1.1 – Place de la création dans la programmation des structures de production subventionnées

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Part de la programmation de créations dans les fauteuils mis en vente

%

44

45

>42

>42

>43

>45

 

Précisions méthodologiques

Sources des données : collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot) et enquête « Limesurvey » auprès des centres dramatiques nationaux (CDN).

 

Mode de calcul :

N1/N2 en % où :

- N1 = Nombre de fauteuils mis à la vente dans le cadre de la programmation de créations au cours des saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n. On entend par création une première présentation au public français d’une œuvre ou une nouvelle production d’une œuvre créée antérieurement.

- N2 = Nombre total de fauteuils mis à la vente au cours des saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n.

Les données sont calculées sur trois saisons antérieures (pour 2018 par exemple, 201

Justification des prévisions et de la cible

Cet indicateur permet de mesurer l’effort des établissements de production afin de présenter des spectacles nouveaux au public. Cette activité de création doit cependant être conciliée, dans le cadre du partage de l’outil de production, avec le souci d’accueillir d’autres spectacles et de favoriser ainsi le travail des équipes partenaires, ou de procéder à des reprises d’œuvres antérieurement produites, afin d’en assurer une meilleure rentabilité et une plus longue diffusion auprès du public.


La prévision 2021 est fixée à plus de 43 % de créations dans la programmation au regard du résultat observé en 2019 (supérieur à 45 %) pour maintenir l’effort en faveur du soutien à la création. Celui-ci devant s’articuler avec une diffusion plus longue des œuvres, la prévision 2021 ne progresse que d’un seul point par rapport à la prévision actualisée 2020. De plus, une poursuite de l’impact de la crise sanitaire est à prévoir sur la fin de l’année 2020 et le début de l’année 2021 : capacité de production des partenaires, limitation des circulations d’équipes venant de toute la France voire de l’étranger, mesures sanitaires renforcées, etc. Ces éléments, ainsi que les incertitudes entourant le retour du public dans les salles, pourraient conduire les établissements à ajuster leur programmation en proposant davantage de « répertoire », plus facile à mettre en œuvre et moins risqué budgétairement.

 

OBJECTIF    

2 – Donner des bases économiques et professionnelles solides à la création


Les indicateurs présentés mesurent l’équilibre financier des principaux opérateurs du programme et la part de la rémunération des artistes dans les budgets des institutions subventionnées.


INDICATEUR        

2.1 – Équilibre financier des opérateurs

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Part des fonctions supports au budget

%

56

54

<60

<65

<60

<60

Taux de ressources propres des opérateurs du spectacle vivant

%

43

43,4

>43

>10

>27

>44

 

Précisions méthodologiques

Sources des données : collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot).

 

Mode de calcul :

1ère ligne : N1/N2 en % où :

N1 = Montant des crédits de paiement inscrits sur les enveloppes de personnel et de fonctionnement de la destination relative aux fonctions support, issu du tableau des dépenses par destination de la liasse budgétaire GBCP.

N2 = Montant des crédits de paiement inscrits sur les enveloppes fonctionnement et personnel du tableau des autorisations budgétaires de la liasse budgétaire GBCP.


 

2e ligne : (N1-N3) /(N2-N3) en % où :

N1 = Montant des autres produits, issu du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP pour l'année civile considérée

N2 = Total des produits issus du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP

N3 = Somme des produits non encaissables issus du tableau de situation patrimoniale de l'année N (reprises sur amortissements, dépréciations et provisions + produits de cession d'éléments d'actifs + quote-part au résultat des financements rattachés à des actifs).

Il faut noter que les recettes propres intègrent notamment dons, legs et mécénat.

Justification des prévisions et de la cible

L’équilibre financier des structures repose en partie sur leur capacité à mobiliser des recettes propres.


Le mode de calcul des sous-indicateurs a évolué afin d’adapter ces derniers aux agrégats de la liasse budgétaire en mode GBCP applicable aux opérateurs de l’Etat. De ce fait, l’indicateur « équilibre financier des opérateurs » a été fortement modifié, et les sous-indicateurs qui le composent ont vu leur méthode de calcul évoluer à compter de 2018.

Concernant le premier sous-indicateur, les établissements poursuivent leurs efforts visant à contenir le poids des fonctions support, malgré l’évolution « mécanique » de certaines dépenses de fonctionnement (entretien des bâtiments, assurances, sécurité, charges de personnel). Du fait de la crise sanitaire, la prévision actualisée pour 2020 et la prévision 2021 sont portées à un niveau inférieur à 65 %, du fait de la baisse probable des dépenses variables artistiques et des éventuels surcoûts nécessaires à la reprise de l’activité. Ce mouvement pourrait se prolonger en 2021 avec un aménagement de la programmation pour limiter le déficit budgétaire, induisant une baisse du poids des dépenses artistiques dans les budgets. Néanmoins, la cible 2021 est maintenue à son niveau initial, qui doit constituer une cible de référence à même d’assurer une gestion soutenable pour les structures.


Par ailleurs, les structures sont encouragées à développer la part de l’autofinancement au sein de leurs recettes, notamment en recherchant de nouveaux mécènes, afin d’améliorer leur taux de ressources propres. Cependant, certains établissements connaissent des difficultés à mobiliser de nouvelles ressources et ce pour plusieurs raisons : la nécessité de ne pas pratiquer de trop fortes hausses de tarifs pour continuer de satisfaire aux objectifs de démocratisation culturelle, une mobilisation moins aisée du mécénat dans le secteur de la création, un plafonnement de la fréquentation et, enfin, des difficultés croissantes à lever des recettes de coproductions extérieures du fait des contraintes pesant sur les budgets artistiques des structures de production et de diffusion.


La prévision supérieure à 43 % fixée au PAP 2020 est largement révisée à la baisse au regard des incertitudes majeures attachées à cet indicateur du fait de la crise sanitaire. L’absence de billetterie sur une partie importante de l’année, les pertes de recettes évènementielles ou liées aux concessions, plus ou moins importantes selon les conditions de réouverture et de la reprise, et la prudence à prévoir sur l’ensemble des recettes issues de partenariats avec les entreprises, particulièrement fragilisées, sont autant de facteurs à prendre en compte.


En outre, la situation particulière de l’Opéra national de Paris, qui contribue à plus de 50 % de l’indicateur, doit inviter à la prudence puisque l’établissement est très sensiblement impacté par la fermeture qui intervient après des mois d’annulations liés aux mouvements sociaux. Il convient donc de revoir cet indicateur très à la baisse (moins de 10 %) pour 2020. La cible 2021 est maintenue à un niveau ambitieux (27%).

 

INDICATEUR        

2.2 – Promotion de l'emploi artistique

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Spectacle vivant : part de la masse salariale artistique dans la masse salariale totale

%

26,4

27

>26

>24

>25

>28

Arts visuels : part des crédits d'acquisition et de commandes versés directement à des artistes dans les budgets des FRAC et du CNAP

%

6

7

6

4

6

7

 

Précisions méthodologiques

Sources des données : collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot) et enquêtes DGCA pour les arts visuels.

 

Mode de calcul :

1ère ligne : N1/N2 en % où :

N1 = Montant des crédits de paiement inscrits sur l'enveloppe personnel de la destination "dépenses artistiques", sous destination "masse salariale" issu du tableau " dépenses par destination" de la liasse budgétaire GBCP

N2 = Total des produits issus du tableau situation patrimoniale de la liasse budgétaire GBCP

2e ligne : N1 / N2 en % où :

N1 = Montant des acquisitions et des commandes réalisées auprès d’artistes par les FRAC et le CNAP + Montant des acquisitions et des commandes réalisées auprès des galeries par les FRAC et le CNAP x 50 % (coefficient correctif qui permet de ne pas prendre en compte dans le calcul de l'indicateur la part versée aux galeristes pour de telles transactions) ;

N2 = Budget global des structures concernées (CNAP, FRAC).

Justification des prévisions et de la cible

L’indicateur mesure en premier lieu la part de la masse salariale des institutions consacrée aux rémunérations versées à des artistes. Le développement de l’emploi artistique dans les établissements sous tutelle repose sur plusieurs leviers : recours accru à des contrats de plus longue durée, renforcement des vérifications effectuées pour assurer un paiement intégral du temps de répétition des spectacles, ou encore développement de la présence artistique par de mécanismes souples et innovants, associant institutions et équipes indépendantes, comme celui de l’accueil studio.


Le périmètre retenu pour l’Opéra national de Paris a changé avec la révision du décret GCBP : seule la masse salariale artistique variable est désormais prise en compte. En 2020, des incertitudes demeurent sur le niveau d’exécution de cet indicateur en raison de l’interruption de l’activité pendant plus de 6 mois. La contribution importante d’opérateurs avec forces artistiques permanentes au sein de l’indicateur (74 % pour l’Opéra national de Paris et la Comédie -Française) laisse néanmoins à penser que la baisse pourrait être modérée et plaide pour un aménagement marginal de la cible.


Dans le secteur des arts visuels, les acquisitions des FRAC sont cofinancées par l’État et les régions sur proposition de comités techniques d'achat indépendants. Pour ce qui concerne les acquisitions du FNAC et la commande publique nationale, l’État a la maîtrise de ces dispositifs par le biais des objectifs qu’il fixe chaque année au Cnap.


Avec l’ouverture des FRAC dits « de nouvelle génération » (création d’équipements réunissant sur un même site des réserves adaptées à la conservation, au développement et à une meilleure circulation des collections et des espaces dédiés aux expositions, à la médiation et aux événements), les dépenses de fonctionnement des structures augmentent plus vite que les budgets d’acquisition, venant réduire par conséquent la part relative des acquisitions. Le projet de déménagement du Cnap vient par ailleurs accroître les dépenses de fonctionnement au détriment des commandes artistiques. La prévision 2020 est revue à la baisse par rapport à celle initialement fixée au PAP 2020, au regard de la crise sanitaire.


 

OBJECTIF    

3 – Augmenter la fréquentation du public dans les lieux culturels sur l'ensemble du territoire


Le ministère de la Culture entend développer la fréquentation des lieux culturels subventionnés et notamment celle de la jeunesse. Les indicateurs retenus mesurent le niveau de fréquentation de ces institutions et la proportion du public scolaire et jeune au sein du public total.


INDICATEUR        

3.1 – Fréquentation des lieux subventionnés

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Spectacle vivant : Fréquentation payante des lieux subventionnés

Nb

5461849

6 174 127

5 700 000

2 800 000

4 200 000

6 000 000

Spectacle vivant : Part du public scolaire dans la fréquentation payante des lieux subventionnés

%

14

14

15,5

8

12

15

Spectacle vivant : Part des jeunes (hors scolaires) dans la fréquentation payante

%

12

11

13

13

12

16

Arts visuels : Fréquentation totale des lieux subventionnés

Nb

3104563

3 134 510

>3 200 000

> 2 240 000

> 3 000 000

> 3 200 000

Arts visuels : Part du public scolaire dans la fréquentation totale des lieux subventionnés

%

16

16

16,5

8,25

12

16

 

Précisions méthodologiques

Sources des données :


Pour le spectacle vivant : enquêtes DGCA pour les centres dramatiques nationaux, les scènes nationales et les opéras nationaux en région (Bordeaux, Lyon, Montpellier, Nancy et Strasbourg) et collecte de données auprès des opérateurs du spectacle vivant (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot, Centre national de la danse et EPPGHV- données provisoires pour l’EPPGHV). A partir du PAP 2020, la part des jeunes dans la fréquentation payante du spectacle vivant est mesurée sur un périmètre élargi (opérateurs mentionnés supra ainsi que centres dramatiques nationaux et scènes nationales).

Pour les arts visuels: enquêtes DGCA pour les fonds régionaux d’art contemporain (FRAC), les centres d’art et collecte de données auprès du Palais de Tokyo, du Jeu de Paume, et de la Cité de la céramique Sèvres-Limoges.


Mode de calcul :

1ère ligne : N1 = Nombre de places vendues au siège pour l’ensemble d’une saison dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées.

2e ligne : N1/N2 en % où :

N1 = Nombre de places vendues au siège dans le cadre de sorties scolaires (classes accompagnées) pour l’ensemble d’une saison dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées (hors CND et opéras nationaux en région) ;

N2 = Nombre de places vendues au siège pour l’ensemble d’une saison dans les structures subventionnées du spectacle vivant considérées (hors CND et opéras nationaux en région).

3e ligne : N1/N2 en % où :

N1 = nombre de places vendues dans le cadre du tarif "public jeune" pour la saison n-1 / n. A ce stade de mise en place de l’indicateur, les données intégrées à ce titre ne correspondent pas à un seuil d’âge unique, les pratiques des salles dans ce domaine étant encore diversifiées (moins de 26 ans, moins de 28 ans, etc.).

N2 =nombre total de places vendues au siège des lieux de spectacles subventionnés de la saison n-1 / n.

4e ligne : N1 = Nombre cumulé de visiteurs dans les murs et hors les murs des lieux de création et de diffusion des arts plastiques subventionnés de l’année civile n.

Les chiffres de fréquentation des structures subventionnées en région sont le fruit d’estimations.

5e ligne : N1/N2 en % où :

N1 = Nombre cumulé de visiteurs en sortie scolaire (classes accompagnées) dans les murs et hors les murs.

N2 = Nombre cumulé de visiteurs dans les murs et hors les murs des lieux de création et de diffusion des arts plastiques subventionnés de l’année civile n.

Justification des prévisions et de la cible

Dans le domaine du spectacle vivant, le niveau de fréquentation fournit un premier élément d’évaluation de l’attractivité des établissements, résultant à la fois de leur ambition artistique, de leur rayonnement local et de leur politique tarifaire. La progression de cet indicateur doit être recherchée par la mise en place de dispositifs, notamment tarifaires, visant à mieux répondre aux attentes du public, sans limiter toutefois la capacité des établissements à prendre des risques artistiques en matière de création contemporaine.


Les établissements sont tributaires, d’une saison à l’autre, de variations éventuelles du succès rencontré par les spectacles auprès du public, mais aussi d’événements exogènes (réalisation de travaux, mouvements sociaux, contexte sécuritaire dégradé).


La prévision actualisée 2020 prévoit ainsi une baisse conséquente, de l’ordre de 50 %. Il convient de tenir compte à la fois de la situation spécifique de l’Opéra national de Paris, contributeur majeur de cet indicateur dont l’activité aura été impactée par les mouvements sociaux, par la fermeture liée à la crise sanitaire et à des travaux scéniques.


En matière d’arts visuels, l’indicateur est porté à plus de 70 % par les FRAC et centres d’art qui ne devraient pas enregistrer de hausse significative de leur fréquentation, du fait de la crise sanitaire (et après le point haut enregistré en 2019). La prévision actualisée 2020 est donc revue à la baisse (2 240 000) par rapport à celle fixée au PAP 2020 (3 200 000) et les cibles retenues à l'horizon de 2023 plafonnent la fréquentation à plus 3 200 000 visiteurs.


L’accueil du public scolaire constitue une part importante de l’effort des établissements de spectacle vivant et des arts visuels pour renouveler le public et sensibiliser les jeunes spectateurs et visiteurs. Le développement des politiques d’éducation artistique conduites en lien avec le ministère de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports doit permettre d’élever progressivement le nombre de bénéficiaires.


La part du public en sorties scolaires ne mesure cependant qu’une partie du travail conduit par les établissements en direction du public scolaire, qui inclut également l’accueil du jeune public hors temps scolaire et les opérations d’éducation artistique conduites en collaboration avec les établissements d’enseignement scolaire.


Pour les établissements du spectacle vivant, la prévision 2020 relative à la part du public scolaire dans la fréquentation totale est également largement revue à la baisse (-50 % par rapport à celle fixée au PAP 2020) pour tenir compte de l’interruption de l’activité à destination du public scolaire. L’impact est difficilement mesurable, en raison des déclinaisons territoriales qui pourraient être envisagées.


Dans le secteur des arts visuels, pour les mêmes raisons, la prévision actualisée 2020 connaît également une révision de 50 % à la baisse par rapport à celle fixée au PAP 2020.

 

OBJECTIF    

4 – Diffuser davantage les oeuvres et les productions culturelles en France et à l'étranger


La France est aujourd’hui bien équipée en lieux de diffusion. En partenariat avec les collectivités territoriales, l’État doit veiller à ce que le public bénéficie d'une offre de spectacles diversifiée, sur l'ensemble du territoire, fidèle à la vitalité de la création, dans un contexte de concentration accrue de l’offre et des opérateurs culturels. Les indicateurs retenus permettent d’évaluer l’irrigation territoriale des institutions subventionnées ainsi que le niveau de diffusion et de représentation des œuvres produites dans le secteur du spectacle vivant.


INDICATEUR        

4.1 – Effort de diffusion territoriale

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Spectacle vivant : taux de représentations hors ville siège des structures de production et de diffusion subventionnées

%

38

35

>39

>20

>27

>40

Arts visuels : taux des manifestations hors les murs réalisées par les FRAC

%

81

82

>80

>20

>75

>80

 

Précisions méthodologiques

Pour la ligne spectacle vivant, les données correspondent au cumul des trois saisons antérieures (2015/2016 et 2016/2017 et 2017/2018).

Les données FRAC ont été actualisées depuis la publication du RAP 2017.


Sources des données :

Pour le spectacle vivant : enquêtes DGCA auprès des centres chorégraphiques nationaux, des opéras nationaux en région et des centres dramatiques nationaux, ainsi que données collectées auprès des opérateurs (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot).

Pour les arts visuels : bilans d’activités des FRAC.


Mode de calcul :

1ère ligne : N1/N2 en % où :

N1 = Nombre de représentations des spectacles hors ville siège (dans ou en dehors de la région d’origine en France et à l’étranger) au cours des saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n ;

N2 = Nombre total de représentations des spectacles offertes au cours des saisons n-3/n-2, n-2/n-1 et n-1/n

2e ligne : N1/N2 en % où :

N1 = Nombre d’expositions réalisées par les FRAC hors les murs en France et à l’étranger ;

N2 = Nombre total d’expositions réalisées par les FRAC (dans et hors les murs) en France et à l’étranger.

Justification des prévisions et de la cible

Le premier sous-indicateur vise à garantir qu’un tiers de l’activité des structures de production sera dédié a minima à la diffusion d’un spectacle en dehors de la ville siège pour offrir l’opportunité à d'autres publics de découvrir ces œuvres. Cet indicateur est celui qui est le plus à même de connaître une baisse durable, en fonction de leur capacité à adapter des projets qui nécessitent une ingénierie artistique lourde aux mesures de précaution, de la santé financière des différents acteurs de l’écosystème (équipes, lieux, etc), des décisions prises au niveau local, qui pourraient limiter la circulation dans des théâtres de ville, ainsi que la circulation sur le territoire et à l’international.


Cet indicateur doit être revu à la baisse pour 2020, comme pour les années suivantes qui marqueront une reprise progressive vers le niveau de 2019. Il est néanmoins à prévoir que l’impact sera moins net sur les opérateurs dont le taux de diffusion hors villes siège est globalement plus bas que les structures labellisées répondantes.


Le second sous-indicateur mesure et évalue la capacité des FRAC à remplir deux de leurs missions principales, à savoir : donner à voir l'art contemporain et en faire la pédagogie sur l'ensemble du territoire national et à l'étranger. Cet équilibre respecte à la fois le souci de circulation des œuvres et le nécessaire maintien d’un travail local, notamment au regard des collectivités territoriales lorsqu’elles cofinancent ces établissements. La prévision actualisée 2020 subit une baisse considérable au vu de la crise sanitaire. Mais les cibles à l’horizon 2023 sont portées à un niveau supérieur à 80% afin de maintenir une politique volontariste. L’enjeu est ici de maintenir les manifestations hors les murs à ce niveau, sachant que le développement de galeries d’exposition au sein des nouveaux locaux des FRAC pourrait réduire la proportion des manifestations hors les murs.



 

INDICATEUR        

4.2 – Intensité de représentation et de diffusion des spectacles

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Nombre moyen de représentations au siège par spectacle et sur une saison

ratio

3,57

2,9

>3,40

>3

>3,3

>3,6

 

Précisions méthodologiques

Sources des données : Enquêtes DGCA et données collectées auprès des structures suivantes du spectacle vivant : enquêtes DGCA auprès des centres dramatiques nationaux et des scènes nationales, ainsi que données collectées auprès des opérateurs (Opéra national de Paris, Opéra-comique, Cité de la musique-Philharmonie de Paris, Comédie française, Théâtre national de l’Odéon, Théâtre national de la Colline, Théâtre national de Strasbourg, Théâtre national de Chaillot, EPPGHV).


Mode de calcul :

N1 / N2 avec :

N1 = Nombre total de représentations (toutes salles confondues) au siège dans les réseaux de diffusion considérés durant la saison n.

Les disciplines considérées sont : théâtre, musique, danse, cirque et autres disciplines.

N2 = Nombre total de spectacles diffusés au siège dans les institutions considérées durant la saison n.

Justification des prévisions et de la cible

L’indicateur mesure la durée d’exploitation moyenne des spectacles sur une saison et dans un même lieu. Il traduit la politique volontariste du ministère de la Culture en matière d’allongement du nombre de représentations des spectacles sur une même saison au sein des établissements de spectacle vivant. L’augmentation du nombre de représentations a des répercussions positives sur l’emploi, l’économie du secteur ainsi que le développement et l’élargissement des publics.


L’augmentation du nombre moyen de représentations observé en 2018 doit encore être confirmée dans les années à venir, d’où une prévision 2020 fixée légèrement au-dessus de la cible à 3,4 représentations par spectacle au siège. Les CDN et SN portent 90 % de l’indicateur et devront fournir l’essentiel de l’effort. La modalité de calcul de l’indicateur devraient permettre de maintenir l’indicateur au niveau défini. En outre, l’impact de la crise sanitaire pourrait avoir un effet positif sur la réalisation des cibles. Des exploitations plus longues pourraient en effet résulter d’une nécessité de réduire le nombre de productions, afin de limiter les coûts techniques et budgétaires, d’une stratégie d’amortissement sur un temps plus long de certaines productions, en cas de réduction des jauges, ainsi que de la nécessité de proposer une offre alternative pour les projets qui auraient été annulés. Cette hypothèse est néanmoins à apprécier au regard des stratégies des différents établissements, de l’économie des productions (ex : productions avec plateau artistique volumineux ou comprenant des artistes chers), et de la capacité de négociations des établissements.