$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,142)

$@FwLOVariable(libelleProg,Enseignement supérieur et recherche agricoles)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance



OBJECTIF    

1 – Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur l'international


L’efficacité socio-économique de l’enseignement supérieur agricole et vétérinaire est appréciée notamment par le taux d’insertion professionnelle. L’étude est menée au début de chaque année auprès des étudiants des deux dernières promotions.

En cohérence avec les dispositions de la loi n°2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l’enseignement supérieur et à la recherche, une nouvelle enquête à 12 mois a été mise en place en 2015 et complétée par une enquête à 24 mois depuis 2016, en remplacement des précédentes enquêtes à 6 et 18 mois.


INDICATEUR        

1.1 – Taux d'insertion des diplômés

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Taux d'insertion des hommes diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme

%

Non déterminé

Non déterminé

Sans objet

95

90

92

Taux d'insertion des diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme

%

95

96

95

95

90

92

Taux d'insertion des femmes diplômées dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme

%

Non déterminé

Non déterminé

Sans objet

95

90

92

Taux d'insertion des hommes diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme

%

Non déterminé

Non déterminé

Sans objet

93

85

88

Taux d'insertion des diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme

%

91

93,3

91

92

85

88

Taux d'insertion des femmes diplômées dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme

%

Non déterminé

Non déterminé

Sans objet

91

85

88

 

Précisions méthodologiques

Sources des données : enquête annuelle adaptée de l’enquête « Conférence des Grandes écoles », effectuée par les écoles. Les anciens étudiants sont interrogés 12 et 24 mois après leur sortie.


Mode de calcul :

- Numérateur : nombre de diplômés occupant un emploi au moment de l’enquête (activité professionnelle ou volontariat).

- Dénominateur : population totale des diplômés de la même année qui sont en emploi ou en recherche d’emploi.

Les diplômés élèves fonctionnaires sont exclus du calcul.

Justification des prévisions et de la cible

Suite à la loi n° 2013-660 du 22 juillet 2013 relative à l'enseignement supérieur, disposant que les établissements doivent être en mesure de diffuser une information sur les taux d'insertion professionnelle de leurs diplômés un et deux ans après l'obtention du diplôme, les enquêtes sur l'insertion professionnelle des diplômés sont effectuées à 12 et 24 mois après la sortie de l'école (en remplacement de celles à 6 et 18 mois précédemment).


Les taux d'insertion élevés observés s'expliquent, outre la qualité reconnue de la formation, par la politique développée par les écoles, consistant à donner une place importante aux stages en entreprises et à l’organisation de sessions de préparation à l’emploi pour les étudiants de dernière année. Les anciens élèves participent d'ailleurs volontiers aux enquêtes dont les taux de réponses sont très élevés (plus de 50 % en général et même plus de 80 % dans certaines écoles).


Les prévisions 2020 et 2021 tiennent compte des difficultés prévisibles d'insertion pour les futurs diplômés compte tenu de la crise économique.


 

OBJECTIF    

2 – Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service


Le niveau d’atteinte de cet objectif est mesuré au travers du coût unitaire de formation par étudiant (CUFE), qui représente la part consacrée par l’État aux formations de référence (ingénieurs, vétérinaires et paysagistes).

Les évaluations des différents temps d’activité étant recueillies auprès de chaque école, les données sont fiabilisées grâce à des approches, cadres et outils communs. Le réseau des secrétaires généraux des écoles est mobilisé afin de développer le contrôle interne et la comptabilité analytique avec pour objectif de mutualiser les méthodes et d'accroître la pratique de calcul des coût internes (pour les autres formations, la recherche, les plateaux techniques, etc).


INDICATEUR        

2.1 – Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence)

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence)

14041

13 979

13 950

14200

14000

14000

 

Précisions méthodologiques

Numérateur : ETP valorisés au coût moyen de salaire chargé par catégorie NNE (enquête mensuelle d’activité pour chaque école menée par la direction générale de l’enseignement et de la recherche + crédits (données budgétaires de dotation des écoles). Des clés de ventilation s’appliquent pour répartir les ETP et les crédits en fonction des activités de formation, de recherche, de gouvernance et d’appui aux autres établissements.

Dénominateur : effectifs étudiants en formation de référence (Ingénieur, vétérinaire ou paysagiste) issus de l’enquête sur le système d’information sur le suivi des étudiants (SISE) et enquête de rentrée de la DGER.


Explications sur la construction de l’indicateur : l’indicateur évalue la dépense du programme en subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public et en rémunération des personnels consacrée à la formation. Il s’agit du coût de formation au sens strict : les dépenses consacrées à la recherche ne sont pas comptabilisées. Les cursus concernent les ingénieurs (3 ans d’études après un Bac+2), les vétérinaires (5 ans d’études après un Bac+2) et les paysagistes (4 ans d’études après un Bac+2). Le périmètre comprend une école pour le paysage, trois écoles pour les vétérinaires et huit écoles pour les ingénieurs.

Justification des prévisions et de la cible

Le coût de formation est composé des subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public et des rémunérations des personnels versées par le programme. Les leviers d’intervention de la DGER et des écoles portent sur trois paramètres : le montant des subventions, le nombre et la catégorie d’emplois alloués à l’enseignement dans chaque établissement et le nombre des étudiants.


La part des subventions versées aux écoles ne représente qu'environ 20 % pour le coût des ingénieurs, 15 % pour celui des vétérinaires, et 30 % pour celui des paysagistes. L’essentiel de la dépense est relatif aux rémunérations des personnels.


Les coûts sont donc impactés à due proportion par l’évolution annuelle des coûts salariaux.

Deux facteurs permettent cependant de limiter cette hausse :

  • l'optimisation des moyens de fonctionnement des formations de référence (à travers notamment le développement de la comptabilité analytique), avec une stabilisation des effectifs de personnel alloués ;
  • l’augmentation du nombre d'étudiants.

L'augmentation du nombre d'élèves, programmée pour faire face à la vague démographique issue des naissances des années 2000, soit au total 2 700 places supplémentaires à l’horizon 2024 (+20 %), devrait impacter favorablement le coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat.


Une stabilité de l’indicateur est anticipée pour 2021, l'augmentation du nombre d'étudiants permettant de compenser la hausse des coûts de personnel.

 

OBJECTIF    

3 – Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et l'appui aux politiques publiques


L’objectif stratégique du programme concernant la recherche est de soutenir l’implication de la communauté de chercheurs et enseignants pour contribuer aux transitions dans les exploitations agricoles, les industries et les systèmes alimentaires, en développant des synergies entre recherche/formation/développement et innovation au sein du réseau d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche agricoles.

Cet objectif est mesuré par l'indicateur « Nombre d’opérations collectives portées par l'INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques ». Il traduit le rôle d’entraînement que doit jouer l'INRAE pour mobiliser la communauté scientifique, de façon structurée, sur des thèmes majeurs pour les politiques publiques et notamment celles portées par le MAA. Ce rôle est assumé par l'INRAE qui a créé une direction déléguée à l’appui aux politiques publiques. Il est complémentaire d’une mobilisation de l'INRAE pour l’innovation en partenariat avec les acteurs socio-économiques.


INDICATEUR        

3.1 – Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques par an

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Nombre d’expertises publiées

Nb

3

2

5

Nombre de dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques

7

11

12

 

Précisions méthodologiques

Précisions methodologiques


Sources des données : Direction de l'appui aux politiques publiques (DAPP) de l'INRAE.


Mode de calcul


Le nombre de rapports d’expertise publiés en appui aux politiques publiques est défini comme le nombre de rapports d’expertises scientifiques collectives (ESCo), de prospectives ou d’études en appui aux politiques publiques coordonnées par la direction d’INRAE (Direction de l’expertise, de la prospective et des études (DEPE) ou Directeurs scientifiques).

Le nombre de dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques est défini comme le nombre de dispositifs en appui aux politiques publiques contractualisés et faisant l’objet d’une fiche de suivi.

Justification des prévisions et de la cible

La prévision 2020 est la première année de référence pour les deux sous-indicateurs. La prévision 2021 et la cible 2023 prévoient une augmentation des livrables, en liaison avec les objectifs qui seront définis dans le prochain Contrat d’objectifs et de performance de l’INRAE