$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,156)

$@FwLOVariable(libelleProg,Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Fiscalité des grandes entreprises

110 664 864

5 200 000

115 864 864

110 664 864

9 900 000

120 564 864

02 – Fiscalité des PME

1 480 971 736

68 597 400

1 549 569 136

1 480 971 736

73 440 005

1 554 411 741

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

2 005 719 496

98 154 400

2 103 873 896

2 005 719 496

95 788 495

2 101 507 991

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité

694 925 375

16 542 800

711 468 175

694 925 375

16 824 000

711 749 375

06 – Gestion des pensions

64 811 964

9 500 000

74 311 964

64 811 964

9 200 000

74 011 964

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

1 254 574 068

28 100 000

1 282 674 068

1 254 574 068

28 468 600

1 283 042 668

08 – Gestion des fonds déposés

57 357 148

3 035 900

60 393 048

57 357 148

2 863 700

60 220 848

09 – Soutien

1 001 515 111

733 655 179

1 735 170 290

1 001 515 111

665 805 571

1 667 320 682

10 – Élaboration de la législation fiscale

17 905 040

520 000

18 425 040

17 905 040

520 000

18 425 040

Total

6 688 444 802

963 305 679

7 651 750 481

6 688 444 802

902 810 371

7 591 255 173




Évolution du périmètre du programme


   Modifications de maquette

Impact des modifications de maquette
sur les crédits LFI 2020

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Précisions sur l'évolution de maquette

LFI 2020 en périmètre 2020

+7 772 996 933

+7 697 636 856

Entrée dans le périmètre du programme 156

+17 905 040

+17 905 040

depuis 305 / Stratégies économiques

+17 905 040

+17 905 040

T2 de la DLF vers action 10 p.156

Sortie du périmètre du programme 156

 

 

LFI 2020 en périmètre 2021

+7 790 901 973

+7 715 541 896

 

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+13 760 924

+5 248 371

+19 009 295

+2 702 921

+2 702 921

+21 712 216

+21 712 216

Réforme de la gestion des retraites de l'Etat - Ministère des armées

212 ►

+506 148

+248 261

+754 409

+30 000

+30 000

+784 409

+784 409

Extension des services facturiers - Ministère de l'écologie

217 ►

+29 559

+14 462

+44 021

+2 500

+2 500

+46 521

+46 521

Pilotage des centres de gestion financière (CGF) - Bloc 3

218 ►

+136 152

+56 021

+192 173

+5 000

+5 000

+197 173

+197 173

Extension des services facturiers - Ministère de la justice

310 ►

+75 748

+37 904

+113 652

+5 000

+5 000

+118 652

+118 652

Transfert vers le P156 des crédits T2 (MS et PAE) de la DLF portés par le P305

305 ►

+13 013 317

+4 891 723

+17 905 040

 

 

+17 905 040

+17 905 040

Transfert vers la DGFiP de la gestion du bâtiment du CPS de Noisiel

218 ►

 

 

 

+2 400 000

+2 400 000

+2 400 000

+2 400 000

Transfert du montant du loyer et des charges du site de Guérande

214 ►

 

 

 

+260 421

+260 421

+260 421

+260 421

Transferts sortants

-977 693

-179 879

-1 157 572

-583 370

-649 973

-1 740 942

-1 807 545

OTE Guyane - transfert des agents hors DATE et des moyens de fonctionnement de la DFIP Guyane

► 354

-314 599

-84 308

-398 907

-583 370

-649 973

-982 277

-1 048 880

Transfert vers le programme 105 d'ETPT - fermeture des TAF d'Alger et Libreville

► 105

-260 539

-37 563

-298 102

 

 

-298 102

-298 102

Transfert vers le programme 185 d'ETPT - fermetures des TAF d'Alger et Libreville.

► 185

-253 114

-35 672

-288 786

 

 

-288 786

-288 786

Transfert vers le programme 105 d'ETPT - fermeture de la TAF de Djibouti.

► 105

-99 410

-11 409

-110 819

 

 

-110 819

-110 819

Transfert d'ETPT vers le programme 209 - fermeture de la TAF de Djibouti.

► 209

-50 031

-10 927

-60 958

 

 

-60 958

-60 958

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+215

 

Réforme de la gestion des retraites de l'Etat - Ministère des armées

212 ►

+12

 

Extension des services facturiers - Ministère de l'écologie

217 ►

+1

 

Pilotage des centres de gestion financière (CGF) - Bloc 3

218 ►

+2

 

Extension des services facturiers - Ministère de la justice

310 ►

+2

 

Transfert vers le P156 des crédits T2 (MS et PAE) de la DLF portés par le P305

305 ►

+198

 

Transferts sortants

-13

 

OTE Guyane - transfert des agents hors DATE et des moyens de fonctionnement de la DFIP Guyane

► 354

-6

 

Transfert vers le programme 105 d'ETPT - fermeture des TAF d'Alger et Libreville

► 105

-3

 

Transfert vers le programme 185 d'ETPT - fermetures des TAF d'Alger et Libreville.

► 185

-1

 

Transfert vers le programme 105 d'ETPT - fermeture de la TAF de Djibouti.

► 105

-2

 

Transfert d'ETPT vers le programme 209 - fermeture de la TAF de Djibouti.

► 209

-1

 

 

Le programme 156 fait l'objet de plusieurs transferts entrants et sortants pour un solde positif de 19.9 M€ en AE et en CP et 202 ETPT.

Le détail de ces mouvements pour le titre 2 et les emplois est présenté dans la rubrique suivante.

Pour le hors titre 2, le solde positif de 2,1 M€ en AE et en CP provient notamment du transfert vers la DGFiP, pour des raisons de mise à niveau en matière de sécurité informatique, de la gestion du bâtiment du centre informatique polyvalent de Noisiel précédemment géré par le programme 218 du Secrétariat général des MEF, d'une part, et des coûts de fonctionnement adossés aux transferts d'ETPT, d'autre part.

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2020

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2021

Effet des
mesures de
transfert
pour 2021

Effet des
corrections
techniques
pour 2021

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
des schémas
d'emplois
2021 sur 2021

Plafond
demandé
pour 2021

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Catégorie A+

1 633

0

+24

+122

-123

-52

-71

1 656

Catégorie A

28 460

0

+134

+762

-568

-209

-359

28 788

Catégorie B

39 376

0

+21

+750

-1 240

-328

-912

38 907

Catégorie C

29 424

0

+23

-1 634

+421

+234

+187

28 234

Total

98 893

0

+202

0

-1 510

-355

-1 155

97 585

 

Pour 2021, le plafond d’emplois du programme s’élève à 97 585 ETPT, dont 1,7 % de catégorie A+, 29,5 % de catégorie A, 39,9 % de catégorie B et 28,9 % de catégorie C.

Le plafond d’emplois a été construit sur :

  • la suppression de -1 155 ETPT correspondant, compte tenu de la quotité de travail des agents et de leur durée de présence sur l’année civile, aux -1 800 suppressions en ETP au titre de 2021 ;

  • l’extension année pleine des suppressions figurant dans le PAP 2020, soit -1 500 ETP. L’effet année courante 2020 de ces suppressions étant estimé à – 1 145 ETPT, l’extension année pleine s’établit en prévision à – 355 ETPT. Compte tenu du calendrier budgétaire et des modalités de détermination du plafond d’emplois, il ne tient pas compte de l’éventuelle évolution du schéma d’emplois en cours d’exécution sur 2020 ;

  • des corrections techniques correspondant aux promotions intercatégorielles en ETPT ;

  • un solde des transferts de 202 ETPT qui résulte des mouvements suivants :


A+

A

B

C

Total

TRANSFERTS ENTRANTS

24

137

26

28

215

P305 - Transfert vers le P156 des crédits de titre 2 (MS et PAE) de la DLF portés par le P305

24

135

13

26

198

P212 - Réforme de la gestion des retraites de l'Etat - Ministère des armées



12


12

P310 - Extension des services facturiers - Ministère de la justice



1

1

2

P218 - Création des centres de gestion financière (CGF)


2



2

P217 - Extension des services facturiers - Ministère de  l'écologie




1

1

TRANSFERTS SORTANTS


-3

-5

-5

-13

P354 - OTE Guyane - transfert des agents hors DATE et des moyens de fonctionnement de la DFIP Guyane


-1

-3

-2

-6

P185 - Transfert vers le programme 185 d'ETPT - fermetures des TAF d'Alger et Libreville.




-1

-1

P105 - Transfert vers le programme 105 d'ETPT - fermeture de la TAF de Djibouti.


-1-1
-2
P105 - Transfert vers le programme 105 d'ETPT - fermeture des TAF d'Alger et Libreville
-1-1-1-3

P209 - Transfert d'ETPT vers le programme 209 - fermeture de la TAF de Djibouti.




-1

-1

TOTAL

24

134

21

23

202




 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Catégorie A+

139

122

5,97

21

4

7,27

-118

Catégorie A

1 418

856

6,63

937

490

7,96

-481

Catégorie B

2 650

1 930

6,63

1 358

822

8,63

-1 292

Catégorie C

2 018

1 192

6,71

2 109

1 624

5,92

+91

Total

6 225

4 100

6,64

4 425

2 940

7,19

-1 800

 

Le schéma d'emplois de la DGFiP se traduira par une baisse de 1800 ETP. Pour l’année 2021, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :

 

Hypothèse de sortie

 

En ETP

A+

A

B

C

Total

Départs en retraite

122

856

1 930

1 192

4 100

RDD

3

38

80

119

240

Autres départs

14

524

640

707

1 885

Total des sorties

139

1 418

2 650

2 018

6 225

 

 

Toutes catégories confondues, 6 225 départs sont prévus, dont 4 100 au titre des départs à la retraite et 240 au titre des autres départs définitifs. Ceux-ci correspondent aux radiations des cadres, décès, départs à l’extérieur du ministère d’agents appartenant à une autre administration, collectivité ou établissement public accueillis au sein du programme, ainsi qu’aux démissions de fonctionnaires et d’agents contractuels et aux fins de contrat.

Les 1 885 autres départs sont constitués :

  • des départs en détachement d’agents du ministère ;

  • des départs réalisés dans le cadre d’une mobilité interne au ministère mais impliquant un changement de programme budgétaire, des départs en congé de longue durée (CLD), en congé de formation professionnelle, en congé parental et, enfin en disponibilité ;

  • des départs de personnels contractuels.

Les dates moyennes de sortie sont estimées comme intervenant au mois de mai pour la catégorie A+ et en juin pour les catégories A, B et C.

 

Hypothèse d'entrées

 

En ETP

A+

A

B

C

Total

Primo-recrutements

4

490

822

1 624

2 940

Autres entrées

17

447

536

485

1 485

Total des entrées

21

937

1 358

2 109

4 425

 

Toutes catégories confondues, 4 425 entrées sont prévues, dont 2 940 primo-recrutements par voie de concours, d’examen ou de contrat de plus d’un an.

Les autres entrées prévues, au nombre de 1 485, sont constituées :

  • des détachements entrants en provenance d’une autre administration, collectivité ou établissement public ou de l’accueil d’agents du ministère dans le cadre d’une mobilité impliquant un changement de programme ;

  • des retours de détachements ;

  • des réintégrations de CLD ;

  • des retours de congé de formation professionnelle, de congé parental et de disponibilité.

Les dates moyennes d’entrée sont estimées comme intervenant au mois de juillet pour les agents de la catégorie A+ et A, au mois d’août pour les agents de la catégorie B et au mois de mai pour les agents de la catégorie C.

 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2020

PLF 2021

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Administration centrale

2 799

2 954

198

0

0

Services régionaux

0

0

0

0

0

Opérateurs

0

0

0

0

0

Services à l'étranger

91

82

-7

0

0

Services départementaux

83 577

82 298

-3

0

0

Autres

12 426

12 251

14

0

0

Total

98 893

97 585

202

0

0


A compter de 2021, les effectifs d'administration centrale intègrent la Direction de la Législation Fiscale (DLF) dont les effectifs (198 ETPT) et les crédits afférents ont été transférés du programme 305 vers le programme 156.

La ligne « Autres » correspond aux directions et services dits “ hors réseau ” à savoir, les services à compétence nationale (ex : DGE – Direction des Grandes Entreprises) et les directions spécialisées (ex : DIRCOFI – Direction de Contrôle Fiscal), les délégations interrégionales, les départements comptables ministériels (DCM), les stagiaires en formation dans les écoles et les personnels en poste dans les écoles de formation, ainsi que les agents mis à disposition.

L'exercice de répartition des suppressions d'emplois par service sera conduit au dernier trimestre 2020. A ce stade de l’année le schéma d’emplois a donc été appliqué de façon homothétique entre les différents services.

A ce titre, la DGFIP conduit une démarche de démétropolisation consistant à réimplanter des emplois des grandes métropoles et notamment de Paris et l'Ile de France en province (environ 2500 emplois sur plusieurs années).


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 Fiscalité des grandes entreprises

1 328

02 Fiscalité des PME

20 045

03 Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale

31 074

05 Gestion financière de l'État hors fiscalité

10 452

06 Gestion des pensions

972

07 Gestion financière du secteur public local hors fiscalité

18 821

08 Gestion des fonds déposés

868

09 Soutien

13 827

10 Élaboration de la législation fiscale

198

Total

97 585

 

Le programme comprend 97 585 ETPT:

  • L’action n° 01 “ Fiscalité des grandes entreprises ” comporte 1 328 ETPT qui correspondent à 1,36 % de l’ensemble des ETPT du programme.

  • L’action n° 02 “ Fiscalité des PME ”  comporte 20 045 ETPT qui correspondent à 20,54 % de l’ensemble des ETPT du programme

  • L’action n° 03 “ Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale ” comporte 31 074 ETPT qui correspondent à 31,84% de l’ensemble des ETPT du programme.

  • L’action n° 05 “ Gestion financière de l'État hors fiscalité ” comporte 10 452 ETPT qui correspondent à 10,71 % de l’ensemble des ETPT du programme.

  • L’action n° 06 “ Gestion des pensions ” comporte 972 ETPT qui correspondent à 1,00 % de l’ensemble des ETPT du programme.

  • L’action n° 07 “ Gestion financière du secteur public local hors fiscalité ”  comporte 18 821 ETPT qui correspondent à 19,29 % de l’ensemble des ETPT du programme.

  • L’action n° 08 “ Gestion des fonds déposés ” comporte 868 ETPT qui correspondent à 0,89 % de l’ensemble des ETPT du programme.

  • L’action n° 09 “ Soutien ” comporte 13 827 ETPT qui correspondent à 14,17 % de l’ensemble des ETPT du programme.

  • L’action n° 10 “ Élaboration de la législation fiscale ” comporte 198 ETPT qui correspondent à 0,20 % de l’ensemble des ETPT du programme.

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2020-2021 :  300

Le recensement correspond au nombre d'apprentis relevant programme 156 au titre de l'année scolaire 2020-2021. Ces 300 entrées sont compensées par un volume de sortie équivalent suite à la fin de la scolarité des apprentis entrés en septembre 2019.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs intégralement gérés (inclus dans le plafond d'emplois)

(ETP ou effectifs physiques)

100 055

Effectifs gérants

2011

2,01 %

administrant et gérant

1271

1,27 %

organisant la formation

410

0,41 %

consacrés aux conditions de travail

150

0,15 %

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

180

0,18 %

 

Effectifs inclus dans le plafond

d’emploi

Effectifs hors plafond d’emplois

Effectifs

intégralement

gérés

Partiellement

gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA)

Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.)

Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante)

95,71 %

0,73 %

1,94%

1,62 %

 

Unités de mesures :

Les unités de gestionnaires sont exprimées en ETP : l'équivalent temps plein emploi prend en compte la quotité de travail mais pas la durée de la période d'emploi sur l'année, ni la sur-rémunération éventuelle liée au temps partiel.

Les effectifs gérés sont exprimés en effectifs physiques.


 

Descriptifs des grandes catégories d'effectifs de gestionnaires :

- Effectifs administrant et gérant : gestion des carrières, actes de pré-liquidation de la paye, gestion des positions et situations, gestion du temps de travail et des congés, gestion de l'indemnitaire et de la NBI, gestion des frais de mission, gestion des recrutements, organisation des élections professionnelles et gestion des droits syndicaux, constitution et réunion des commissions administratives paritaires et des comités techniques. Les effectifs chargés des fonctions de liquidation de la paie et de gestion des pensions pour le compte de l'ensemble des autres administrations sont exclus du périmètre de cette étude ;

- Effectifs organisant la formation : organisation de la formation continue, organisation de la formation initiale, préparation des reclassements et facilitation des reconversions professionnelles en dehors du ministère ou de la fonction publique ;

- Effectifs consacrés aux conditions de travail : gestion de l'action sociale, insertion et gestion des travailleurs en situation de handicap, organisation de l'hygiène et de la sécurité, gestion de la médecine de prévention ;

- Effectifs consacrés au pilotage des ressources humaines : élaboration du budget des RH et des plafonds de masse salariale et d'emplois, mise en œuvre des outils de suivi, conduite des réformes statutaires, pilotage des processus de gestion, analyse des besoins en emplois et en compétences et prévision des évolutions quantitatives et qualitatives des métiers, valorisation et maintien des compétences rares, constitution d’un répertoire des métiers, anticipation des recrutements et des formations, accompagnement des projets et parcours professionnels des agents, constitution de viviers de compétences, animation de bourses aux emplois, appui méthodologique aux services dans le domaine de RH, etc.


 

Périmètre retenu pour les effectifs gérés :

Le périmètre retenu intègre :

- les agents en position d'activité et imputés sur le plafond d'emplois (dont agents en réorientation professionnelle)

- les contractuels (dont ceux relevant de la jurisprudence dite "Berkani" (Tribunal des conflits, 25 mars 1996) de droit privé et de droit public)

- les agents des ministères financiers faisant l'objet d'une gestion partagée, et imputés sur le PAE des ministères :

  • agents MAD sortants,

  • agents détachés entrants,

  • agents en position normale d'activité "PNA" entrants,militaires,

  • agents affectés aux ministères financiers mais gérés par un autre ministère (cas notamment des délégations de gestion).

     

    En revanche ne sont pas comptabilisés :

    - les mises à dispositions "entrantes" gratuites,

    - les mises à dispositions "sortantes" dont la rémunération est imputée sur un autre programme,- les détachés sortants,

    - les agents en position normale d’activité “PNA” sortants,

    - les disponibilités,

    - les positions hors cadre,

    - les agents en congé de longue durée ou grave maladie, en congé parental, congé formation (non fractionné), en position d'appel de préparation à la défense et de réserve.

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2020

PLF 2021

Rémunération d'activité

4 154 110 124

4 078 230 792

Cotisations et contributions sociales

2 630 295 814

2 592 619 180

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

2 118 725 696

2 086 979 496

    – Civils (y.c. ATI)

2 116 508 411

2 084 935 097

    – Militaires

554 640

341 913

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

1 662 645

1 702 486

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

873 598

883 184

Autres cotisations

510 696 520

504 756 500

Prestations sociales et allocations diverses

17 582 695

17 594 830

Total en titre 2

6 801 988 633

6 688 444 802

Total en titre 2 hors CAS Pensions

4 683 262 937

4 601 465 306

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Le montant prévu pour l'allocation au retour à l'emploi (ARE) est de 1,65 M€ pour 556 bénéficiaires.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2020 retraitée

4 595,83

Prévision Exécution 2020 hors CAS Pensions

4 657,24

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020–2021

12,78

Débasage de dépenses au profil atypique :

-74,20

    – GIPA

-1,46

    – Indemnisation des jours de CET

-21,52

    – Mesures de restructurations

-14,70

    – Autres

-36,51

Impact du schéma d'emplois

-60,11

EAP schéma d'emplois 2020

-17,24

Schéma d'emplois 2021

-42,87

Mesures catégorielles

5,56

Mesures générales

3,10

Rebasage de la GIPA

2,90

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,20

GVT solde

-7,51

GVT positif

76,20

GVT négatif

-83,70

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

64,22

Indemnisation des jours de CET

23,00

Mesures de restructurations

15,99

Autres

25,23

Autres variations des dépenses de personnel

0,38

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,18

Autres

0,20

Total

4 601,47

 

La ligne « Autres » de la rubrique « Débasage de dépenses au profil atypique » correspond pour l’essentiel au versement de la prime exceptionnelle dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire régie par le décret n° 2020-570 du 14 mai 2020 pour 13 M€, au provisionnement à hauteur de 10 M€ du dispositif de rupture conventionnelle prévu par la loi de transformation de la fonction publique, aux rappels sur exercices antérieurs (-3,1 M€) ainsi qu'au dernier volet d’une opération exceptionnelle de mensualisation indemnitaire.


Il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de garantie du pouvoir d’achat (décret n°200-539 du 6 juin 2008) un montant de 2,9 M€ au bénéfice de 8 209 agents. Le montant prévisionnel des mesures bas salaires s'élève à 0,2 M€ au bénéfice de 1 304 agents.


 Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -83,7 M€, hors pensions est prévu au titre de l'économie naturelle due à l'écart de rémunération entre les effectifs sortants et entrants, soit une diminution de 1,80 % de la masse salariale hors CAS.

Les personnels du programme connaissent une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière). Cette évolution du GVT positif, hors pensions, des agents présents a été provisionnée pour 76,2 M€ représentant 1,64 % de progression de masse salariale. Le GVT solde ressort ainsi à -7,5 M€ et -0,16 % de la masse salariale hors CAS.


La ligne "Autres" de la rubrique "Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA" regroupe notamment les crédits relatifs aux rappels sur exercices antérieurs, à la prime d’intéressement prévue en triennal pour servir de support à une rémunération au mérite, ainsi qu'au financement du dispositif de rupture conventionnelle pour un montant de 9,3 M€.


Enfin, la ligne "Autres" de la rubrique "Autres variations des dépenses de personnel" d'un montant de 0,2 M€ correspond à l'effet report des mesures de refonte indemnitaire  dans le cadre de la réforme de la scolarité initiale de l'Ecole nationale des Finances publiques.

La suppression de l'IECSG, en application du décret n°2015-492 du 29 avril 2015, ne génère plus d'économies en dehors de celles qui sont déjà intégrées au schéma d'emploi au titre des sorties.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Catégorie A+

108 075

126 486

127 635

99 284

116 002

117 243

Catégorie A

42 575

61 879

64 978

37 906

55 403

58 053

Catégorie B

35 661

42 386

45 539

31 524

37 570

40 204

Catégorie C

30 195

33 297

35 463

26 616

29 193

31 123

 

Les tableaux ci dessus font état des estimations des coûts moyens d'entrée et de sorties et des coûts moyens globaux en année pleine. Ces coûts s'entendent charges patronales incluses (hors CAS " Pensions ") et hors prestations sociales.
Les coûts liés aux rémunérations d'activité s'entendent hors charges patronales, hors CAS " Pensions "et hors
prestations sociales.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

5 556 165

5 556 165

Mise en oeuvre du protocole PPCR - A

2 457

A

Personnel de catégorie A

01-2021

12

1 514 328

1 514 328

Mise en oeuvre du protocole PPCR - C

24 349

C

Agents administratifs, agents techniques

01-2021

12

4 041 837

4 041 837

Total

5 556 165

5 556 165

 

L'enveloppe de 5,6 M€ permet le financement des mesures catégorielles d'ores et déjà actées à savoir la mise en oeuvre du dernier volet de la mesure de modernisation des parcours professionnels, des carrières et des rémunérations (protocole PPCR) au bénéfice des agents de catégorie A et C.


 

   Action sociale - Hors titre 2

L'action sociale ministérielle (aide aux familles, logement, restauration, secours,...) est portée par le secrétariat général des ministères économiques et financiers ; les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE du programme 218 "Conduite et pilotage des politiques économiques et financières".

 

Coûts synthétiques


   Ratio d'efficience bureautique

Ratio d’efficience bureautique

Réalisation 2019

Prévision 2020

Prévision 2021

Coût bureautique en euros par poste

653

712

700

Nombre de postes

128 409

142 000

135 000

 

Le ratio moyen d’efficience bureautique (REB) rapporte la somme des dépenses bureautiques réelles (comme l’achat de matériel et logiciel, l’assistance bureautique…) et des dépenses évaluées forfaitairement (consommation électrique, recyclage…) au nombre de postes par agent (plafonné à 1,1 poste par agent).

Pour la DGFiP, le nombre de postes de travail informatiques en 2019 s’élève à 128 409, reflétant le haut degré d’informatisation inhérent à la nature et à la technicité des missions exercées par la direction.

La prévision 2020, en hausse, s’élève à 712 € et s’explique essentiellement par une campagne d'acquisition massive de postes de travail portables. En effet, à la suite de la crise sanitaire du Covid-19, la DGFiP souhaite atteindre d’ici la fin 2020 un taux d’équipement cible de 40 % de ses agents, lui permettant d’assurer la continuité des missions par voie de télétravail en cas de nouveau confinement.

Ces achats importants, comprenant des livraisons et installations concentrées sur le second semestre 2020, généreront un surnombre temporaire de postes par agent, ayant vocation à se réduire dès 2021.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Grands projets informatiques


 

   GÉRER MES BIENS IMMOBILIERS - GMBI

Le projet « Gérer mes biens immobiliers » offrira un nouveau service en ligne accessible aux usagers (particuliers et professionnels) et disponible sur impots.gouv.fr dans l’espace sécurisé de l’usager propriétaire.

Il apportera :

- une vision d’ensemble des propriétés bâties sur lesquelles le propriétaire détient un droit de propriété ainsi que les caractéristiques de chacun de ses locaux (adresse et descriptif du local, nature du local, lots de copropriété…) ;

- la possibilité d’accomplir en ligne ses obligations déclaratives relatives aux locaux ;

- une dématérialisation des déclarations foncières des propriétés bâties et une modernisation de la surveillance et la mise à jour des propriétés bâties par les services de la DGFiP ;

- la collecte auprès des propriétaires, des loyers des locaux d’habitation dans le cadre de la révision des valeurs locatives ;

- la gestion de la situation d’occupation dans le cadre de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales.


La mise en place de ce service permettra la modernisation du système d’information de la DGFiP en matière foncière, et lui permettra ainsi d’accroître l’efficience de ses interventions dans ce domaine, notamment dans le contexte de la suppression de la taxe d’habitation sur les résidences principales à compter de 2023.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

156 / 349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

1,00

0,20

1,40

0,20

4,50

3,89

1,25

1,27

0,18

2,77

8,33

8,33

Titre 2

0,70

0,70

1,10

1,10

1,50

1,50

0,70

0,70

0,40

0,40

4,40

4,40

Total

1,70

0,90

2,50

1,30

6,00

5,39

1,95

1,97

0,58

3,17

12,73

12,73


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

12,73

12,73

0,00

Durée totale en mois

55

55

0,00

 

 

Les gains du projet GMBI consistent à :

- faciliter les démarches des usagers ;

- alléger les travaux des agents en charge des missions considérées en modernisant les processus de gestion et de taxation actuels ;

- tout en fiabilisant davantage les bases de la fiscalité directe locale.

 

   MISTR@L

Le projet Mistr@L (Management Interactif de la Situation au Trésor - Application en Ligne) met en oeuvre la réingénierie progressive des processus financiers de gestion d’environ 130 000 correspondants du Trésor (État et organismes publics locaux) selon un calendrier qui s’échelonne jusqu’en 2022 (fin prévisionnelle de la dernière vague).

La DGFiP exerce en effet une activité bancaire réglementée d’intérêt général, dans le prolongement du principe d’obligation de dépôt de fonds au Trésor (DFT) des organismes publics, réaffirmé par la loi organique relative aux lois de finances (LOLF).

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

DGFiP

Zone fonctionnelle principale

Gestion publique

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

6,40

6,14

1,50

0,64

3,51

3,51

2,69

2,69

2,40

3,52

16,50

16,50

Titre 2

4,08

4,08

1,52

1,52

2,80

2,80

4,20

4,20

7,80

7,80

20,40

20,40

Total

10,48

10,22

3,02

2,16

6,31

6,31

6,89

6,89

10,20

11,32

36,90

36,90


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

28,00

36,90

+31,79

Durée totale en mois

48

96

+100,00

 

Le calendrier de déploiement du projet s’échelonne initialement de 2016 à la fin de l’année 2022 (date prévisionnelle de la dernière étape du projet).

La DGFiP privilégie une modernisation à moindre coût du socle technique de ses outils, en se basant sur de nouvelles technologies libres, plus agiles, moins coûteuses et mutualisées avec d’autres projets.

Le coût complet de l’ensemble du projet Mistr@L (vague 1 à 5) présenté est celui renseigné dans les fiches TOP 50 de la DINUM.

En 2020, la première brique de réécriture de plus de 2 millions de lignes de code est aboutie mais avec un retard qui a  conduit à reporter la date d’atterrissage du projet au-delà de 2023 (le retour sur investissement se situant en fin de projet).

 

 

Les retards pris par le programme ont conduit à réorganiser le séquencement d'ensemble du projet afin de préserver le retour sur investissement. Ainsi, les gains attendus pour la gestion des comptes bancaires des collectivités (étape 5 du projet) s'inscrivent dans un calendrier révisé qui doit tenir compte de la mise en place du nouveau réseau de proximité. Une réflexion est actuellement menée afin de mesurer les impacts de cette réorientation sur l’organisation et l’économie générale du projet. Le compte-rendu de ces travaux sera présenté à la DINUM dans le courant du second semestre 2020. 

 

   PAYSAGE

La décision de suspendre le volet « Système d’information « Paye » » (SI Paye) du programme de l’opérateur national de paye (ONP) a rendu nécessaire, pour assurer la sécurisation de la paie des fonctionnaires, une consolidation de l’application de paie actuelle (PAY).

Cette décision s’est traduite par le lancement du projet PAYSAGE visant la réécriture iso-fonctionnelle de l’application PAY afin d’assurer les objectifs suivants :

- pérenniser et sécuriser la fonction de paye des agents de l’État en poste en France : enrichissement de la documentation, sécurisation des processus de fabrication et d’exploitation ;

- favoriser les évolutions réglementaires à venir dans le système d’information de la paye : déclaration sociale nominative (DSN), intégration de la paye des agents en poste à l’étranger, intégration en natif des axes Chorus.
La réécriture de cette application a débuté en 2015 et se poursuivra jusqu’en 2021.

La gouvernance du projet PAYSAGE, conduite avec la DINUM depuis septembre 2016, contribue à la sécurisation de sa trajectoire et de son déploiement.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

Programme 156

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

13,05

10,95

4,29

3,98

3,54

3,64

0,42

2,73

0,00

0,00

21,30

21,30

Titre 2

8,20

8,20

2,82

2,82

2,33

2,33

1,26

1,26

10,99

10,99

25,60

25,60

Total

21,25

19,15

7,11

6,80

5,87

5,97

1,68

3,99

10,99

10,99

46,90

46,90


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

14,05

46,90

+233,81

Durée totale en mois

52

81

+55,77

 

 

Le passage à une architecture informatique à l’état de l’art réduira les coûts de maintenance de PAYSAGE par rapport
à l’application PAY. L’obsolescence technologique de l’actuelle application a rendu indispensable sa modernisation.

 

   PILOTAGE ET ANALYSE DU CONTROLE - PILAT

Le projet PILAT a pour objectif de transformer le système d’information relatif à la chaîne du contrôle fiscal afin de moderniser le travail du vérificateur et permettre le pilotage de l’activité. Les outils aujourd’hui mis à la disposition des agents participant à la chaîne du contrôle fiscal, nombreux, hétérogènes, et cloisonnés, ne répondent plus à une demande croissante tant en termes de soutien, de rapidité, d’agilité, ou de liaisons fonctionnelles, que de pilotage de l’activité.


Ce projet, dont le déploiement est estimé à la fin 2021, permettra d’apporter un gain de productivité et d’efficience en mettant à disposition de tous les acteurs de la chaîne du contrôle fiscal des outils modernes (ex : data visualisation), automatisés et plus ouverts vis-à-vis notamment des applications de recouvrement et du contentieux. Il permettra de renforcer et fluidifier le pilotage de l’activité dans un environnement numérique intégré, de supprimer les tâches redondantes tout en automatisant les process.


Il comporte trois objectifs majeurs :

- tirer profit de façon intégrée des travaux d’analyse de données de masse ;

- améliorer la productivité du contrôle fiscal grâce à la mise en place d’un environnement numérique intégré au profit des agents ;

- améliorer le pilotage en matière de contrôle fiscal en donnant aux acteurs une vision de bout en bout de l’état d’avancement des dossiers.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

156 / 218 / 349

Zone fonctionnelle principale

Fiscalité

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

1,50

0,18

5,46

5,20

5,51

4,94

2,37

2,37

1,78

3,93

16,62

16,62

Titre 2

0,78

0,78

3,30

3,30

3,90

3,90

2,41

2,41

8,98

8,98

19,38

19,38

Total

2,28

0,97

8,77

8,50

9,41

8,83

4,79

4,79

10,76

12,91

36,00

36,00


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

36,00

36,00

0,00

Durée totale en mois

48

43

-10,42

 

 

En dépassant les limites du système actuel, constitué d’applications nombreuses, cloisonnées et souvent obsolètes, le projet PILAT conduira à une sélection accrue des dossiers à contrôler à la fois mieux ciblée, plus automatisée et plus centralisée.

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2020

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2019
(RAP 2019)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2019 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
 

 

AE (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

534 287 510

 

0

 

1 054 131 332

 

942 514 092

 

580 000 000

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2021

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP au-delà de 2023

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2020

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2021
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2022
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE antérieures à 2021

580 000 000

 

239 350 000
0

 

96 190 000

 

59 800 000

 

184 660 000

 

AE nouvelles pour 2021
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2021
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2022
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE nouvelles en 2021

963 305 679
18 200 000

 

663 460 371
18 200 000

 

140 025 231

 

37 560 000

 

122 260 077

 

Totaux

 

921 010 371

 

236 215 231

 

97 360 000

 

306 920 077

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021

 

 

CP 2021 demandés
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021
 

 

CP 2022
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP au-delà de 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

 

69,45 %

 

14,27 %

 

3,83 %

 

12,46 %

 

Sous réserve de l'impact de la crise sanitaire qui pourrait faire évoluer ce montant, le solde des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2020 est estimé en PAP 2021 à 580 M€. Il se situerait en hausse par rapport à l’exercice 2019 (534 M€) en raison principalement de l'engagement en 2020 des premières opérations de transformation et de modernisation du réseau de la DGFiP prévu au contrat d'objectifs et de moyens (COM) signé en mars 2020 par la DGFiP.


Le montant des restes à payer au 31 décembre 2020 concerne des dépenses ne permettant pas, au regard de leur objet, une gestion en AE et en CP sur la même année. Il s’agit d’opérations pouvant nécessiter une mobilisation importante d’AE et rendant nécessaire d’engager la totalité des AE (dont la couverture par des crédits de paiement s’effectuera les années suivantes). Il peut s'agir :

- en immobilier, d'opérations :

  • de rénovation d’envergure dans des immeubles dont l’état de vétusté nécessite une réhabilitation et une mise aux normes des composants techniques en vue d’améliorer les conditions d’installation des services (opérations de désamiantage, de maîtrise de l’énergie ou de mise en conformité des ascenseurs notamment), d’accueil des usagers ainsi que du cadre de travail des agents ;
  • de rénovation qui permettent d’optimiser les implantations immobilières et de réduire les coûts de fonctionnement pour la DGFiP ;
  • de sécurisation renforcée des bâtiments, notamment pour les postes les plus sensibles ;

- des marchés pluriannuels conclus notamment dans les domaines immobiliers (exemple : énergie et fluides) et logistiques (exemple : marché d'impression) ;

 

- des engagements restant à couvrir principalement liés aux calendriers des projets informatiques ;

 

- en outre, l'évolution depuis la gestion 2019 des règles de gestion comptable et budgétaire des baux qui nécessite d'engager la totalité des AE dès la prise à bail, impacte également le solde des engagements non couverts par des paiements.

 

 

 

Justification par action

 

ACTION    1,5 %

01 – Fiscalité des grandes entreprises


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

110 664 864

5 200 000

115 864 864

0

Crédits de paiement

110 664 864

9 900 000

120 564 864

0


L’action n° 01 « Fiscalité des grandes entreprises » correspond notamment à l’assiette, au recouvrement et au contrôle des principaux impôts d’État et impôts locaux dus par les grandes entreprises.


La Direction des grandes entreprises (DGE) est l'interlocuteur fiscal unique (IFU) des grandes entreprises pour assurer l’assiette, le recouvrement (spontané, forcé et à la suite de contrôles fiscaux externes), le contentieux et une partie du contrôle des principaux impôts d’État et impôts locaux dus par cette catégorie de contribuables.


En 2020, la DGE gère un portefeuille de 46 582 entreprises.


L’activité de contrôle s’inscrit dans une stratégie nationale articulé autour de quatre axes :


- une meilleure détection des comportements à risques par le renforcement et la montée en puissance des travaux de la mission recherche et valorisation (MRV). La mission a pour objectif de coordonner les travaux des services de programmation et de sélectionner les opérations de contrôle fiscal à l'aide de techniques d'analyse-risque et de science des données.


- la priorité confirmée par les pouvoirs publics de la lutte contre la fraude notamment dans le domaine international.


- le renforcement du civisme fiscal. La nouvelle relation de confiance s’appuie sur la mise en œuvre de la loi « pour un État au service d’une société de confiance » (ESSOC) de 2018. Plusieurs dispositifs s’inscrivent dans cette action de prévention.


On peut noter l’offre de partenariat fiscal pour les entreprises de taille intermédiaire (ETI) et les grandes entreprises, assuré par le Service partenaire des entreprises (SPE).


Poursuivant le même objectif, la mission d’expertise juridique et économique internationale (MEJEI) de la DGFiP a ouvert en mars 2019 un guichet international de conseil.


De même, le nouveau « service de mise en conformité » (SMEC) mis en place le 1er mars 2019 au sein de la DGE a pour objet de faciliter l’initiative des entreprises ou de leurs dirigeants qui souhaitent spontanément mettre en conformité leur situation fiscale.


L’engagement du Gouvernement pour le renforcement de la relation de confiance entre l’administration fiscale et l’ensemble des entreprises est constant et constitue donc une priorité des services.


- l'importance du recouvrement.


effectifs




ETPT

A+

9

A

1 073

B

159

C

87

Total

1 328



Les emplois affectés à la “Fiscalité des grandes entreprises” correspondent :


- à l’essentiel des effectifs de la direction des grandes entreprises (DGE) et de la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI) ;


- aux personnels concourant à la réalisation des missions de cette action au sein des établissements de services informatiques (ESI), des directions spécialisées du contrôle fiscal (DSCF) et de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF).


Avec 1 328 ETPT et compte tenu de leur structure par catégorie, l’action n° 01 mobilise 1,65% du total des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

110 664 864

110 664 864

Rémunérations d’activité

67 464 324

67 464 324

Cotisations et contributions sociales

42 910 042

42 910 042

Prestations sociales et allocations diverses

290 498

290 498

Dépenses de fonctionnement

5 200 000

9 900 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 200 000

9 900 000

Total

115 864 864

120 564 864

 

dépenses de fonctionnement

Les crédits directement affectés à cette action correspondent, en dehors des dépenses indivises inscrites au sein de l’action n° 09 « Soutien », aux dépenses de fonctionnement de la direction des vérifications nationales et internationales (DVNI) et de la direction des grandes entreprises (DGE).


 

en euros

AE

CP

DVNI

3 400 000

5 800 000

DGE

1 800 000

4 100 000

Total

5 200 000

9 900 000

 

Ils s’élèvent, pour 2021, à 5,20 M€ en AE et 9,90 M€ en CP, et sont structurés autour de quatre domaines :

- Immobilier : estimés à 1,80 M€ en AE et 6,50 M€ en CP, ils concernent principalement les loyers, les fluides (électricité, gaz), l’entretien des bâtiments, le nettoyage, le gardiennage ;

- Métiers : ils regroupent, pour un montant de 2,0 M€ en AE et en CP, les dépenses d’affranchissement, d’impression/reprographie, les frais de déplacement liés aux missions, de justice et bancaires ;

- Informatique : évalués à 0,45 M€ en AE et en CP, ils concernent notamment les achats de services informatiques et de logiciels, le renouvellement des matériels et consommables micro-informatiques et de télécommunication ;

- Fonctionnement courant : ils regroupent, à hauteur de 0,95 M€ en AE et en CP, diverses dépenses telles que les frais de transport, les dépenses de sécurité, de fourniture, d’action sociale ou encore de formation.

 

ACTION    20,3 %

02 – Fiscalité des PME


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

1 480 971 736

68 597 400

1 549 569 136

390 000

Crédits de paiement

1 480 971 736

73 440 005

1 554 411 741

390 000


L’action n° 02 « Fiscalité des petites et moyennes entreprises » est l’équivalent pour les PME de l’action n° 01. Elle comporte cependant un volet spécifique, axé sur la facilitation des démarches des PME auprès de l’administration fiscale, notamment lors de leur création.


Les services des impôts des entreprises (SIE) constituent l’interlocuteur fiscal unique des PME. Ils traitent l’ensemble des affaires fiscales courantes des PME, de l’établissement au recouvrement des impôts professionnels (TVA, impôt sur les bénéfices, taxe sur les salaires, contribution économique territoriale, taxe sur les surfaces commerciales, prélèvement à la source de l'impôt sur le revenu depuis 2019, etc.).


Certaines tâches d’expertise nécessitant à la fois une plus grande technicité et une organisation du travail adaptée sont assurées par des pôles de compétence spécialisés. Le recouvrement des créances les plus difficiles, portant sur les impôts des particuliers et des professionnels, est assuré par des pôles de recouvrement spécialisés.


La DGFiP continue de mener des travaux de simplification des démarches des professionnels, en collaboration avec les représentants des usagers et d’enrichissement de son offre de services en ligne.


Afin d’inciter les contribuables à régulariser spontanément leur situation, la loi pour un État au service d’une société de confiance (ESSOC) incite les usagers à la régularisation en instaurant une réduction de 50 % du taux de l'intérêt de retard en cas de dépôt spontané d'une déclaration rectificative. De plus, dans le cadre de la mise en place du droit à l'erreur, les différents supports de communication avec l'usager (papier, dématérialisé) ont été aménagés afin de sensibiliser l'usager à la prévention des erreurs et de l'informer sur la manière dont il peut faire valoir ce droit à l'erreur. Enfin, en juin 2019, la DGFiP a ouvert un nouveau site internet oups.gouv.fr qui s’inscrit dans une démarche pédagogique à l'égard de l'usager en lui donnant accès à la liste des erreurs les plus fréquemment commises et à des conseils pratiques pour éviter de les commettre.


Enfin, le partenariat fiscal pour les grandes entreprises présenté dans l'action n° 1 « Fiscalité des grandes entreprises », a été décliné, pour les PME, dans une nouvelle offre de service appelée « accompagnement fiscal personnalisé des PME », confiée aux directions régionales des finances publiques. Depuis le 1er mars 2019, l'administration propose en effet à chaque PME souhaitant bénéficier de cet accompagnement de l'aider à identifier les principales questions fiscales se posant à elle, que ce soit pour éclairer une décision ponctuelle ou assurer la régularité d’une opération récurrente et analyser les éventuelles options fiscales.


effectifs




ETPT

A+

363

A

8 646

B

8 094

C

2 942

Total

20 045


Les emplois affectés à l’action n° 02 “Fiscalité des PME” correspondent :


– à une part significative des effectifs des services des impôts des entreprises (SIE), des pôles de contrôle et d’expertise (PCE), des pôles de recouvrement spécialisé (PRS), des DSCF (ou DIRCOFI), de la DNEF, des brigades départementales de vérification (BDV), du service départemental de l’enregistrement (SDE), des brigades de contrôle et de recherche (BCR) et la direction des impôts des non-résidents (DINR).


– aux personnels contribuant à la mise en œuvre de cette action au sein des services centraux, des ESI, des centres des impôts fonciers (CDIF), des centres impôts service (CIS), des équipes départementales de renfort, des directions régionales et départementales des finances publiques (DR/DFiP) et de la direction des créances spéciales du Trésor (DCST).


L’action n° 02 mobilise 20 045 ETPT qui correspondent à 22,14 % du total des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

1 480 971 736

1 480 971 736

Rémunérations d’activité

902 840 817

902 840 817

Cotisations et contributions sociales

574 243 327

574 243 327

Prestations sociales et allocations diverses

3 887 592

3 887 592

Dépenses de fonctionnement

58 239 100

62 460 775

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

58 239 100

62 460 775

Dépenses d’investissement

10 358 300

10 979 230

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

551 800

547 550

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

9 806 500

10 431 680

Total

1 549 569 136

1 554 411 741

 

dépenses de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement, hors dépenses indivises inscrites au sein de l’action n° 09 « Soutien », qui font l’objet d’une affectation directe sur cette action se répartissent comme suit :



en euros

AE

CP

DSCF

10 300 000

15 100 000

DNEF

3 500 000

4 900 000

Remises diverses

19 000 000

19 000 000

Informatique

19 039 100

17 060 775

Affranchissement

5 800 000

5 800 000

Frais de justice

600 000

600 000

Total

58 239 100

62 460 775


1- les dépenses de fonctionnement des directions spécialisées du contrôle fiscal (DSCF) et de la direction nationale des enquêtes fiscales (DNEF) s’élèvent à 13,80 M€ en AE et 20 M€ en CP et concernent notamment :

- les dépenses immobilières pour 4,80 M€ en AE et 11 M€ en CP ;

- les dépenses « métiers » qui s’élèvent à 5,50 M€ en AE et en CP ;

- les dépenses informatiques à hauteur de 1 M€ en AE et en CP ;

- les dépenses de fonctionnement courant pour un total de 2,50 M€ en AE et en CP.


2- les dépenses de remises diverses versées aux buralistes pour la vente de timbres, s’élèvent à 19 M€ en AE et en CP.


3- la part des dépenses informatiques des services centraux directement rattachables à cette action, représentent 19,04 M€ en AE et 17,06 M€ en CP, dont 5,39 M€ en AE et 5,34 M€ en CP de dépenses relatives au prélèvement à la source (PAS).

Ces dépenses en forte hausse par rapport à la gestion précédente se ventilent principalement sur les domaines d’activités :


  • l’activité « service applicatif fiscalité : recouvrement des particuliers, professionnels et produits divers ». Les crédits permettront principalement le maintien en condition opérationnelle et la modernisation de l’application MEDOC (mécanisation des opérations comptables), qui assure le recouvrement des impôts professionnels tels que la TVA, l’impôt sur les sociétés de l’ensemble des entreprises (personnes morales, commerçants, artisans ou professions libérales). Cette application sera modernisée afin d’en garantir un fonctionnement optimal dans les dix ans à venir ;


  • l’activité « service applicatif fiscalité : assiette et taxation des professionnels » permet la maintenance des applications de la sphère professionnelle. Les crédits affectés financeront les chantiers liés à la prise en compte des nouveautés en matière de TVA, en particulier la mise en place du guichet unique, ainsi que le développement du compte fiscal des professionnels (ADELIE) ;


  • l’activité « service applicatif fiscalité : contrôle fiscal et contentieux » qui concerne principalement les évolutions nécessaires aux projets EAI et EAI V2 visant à mettre en œuvre à la DGFiP les échanges automatiques d'information dans le cadre de l'assistance administrative internationale, mais également l’application FICOBA 2 (fichier des comptes bancaires).


4- les dépenses d’affranchissement, s’élèvent à 5,80 M€ en AE et en CP.


5- les frais de justice, dont ceux relatifs aux huissiers de justice engagés pour l’exercice des poursuites en matière de fiscalité des PME représentent 0,60 M€ en AE et en CP.


Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits susceptibles d’être rattachés à cette action par voie d’attributions de produits ou de fonds de concours sont évalués à 0,39 M€. Ils proviennent :

- des recettes résultant de la rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations énumérées par le décret n° 2000-817 du 28 août 2000 telles que la vente de publications et documents, la mise à disposition d’informations statistiques et l’usage d’un service télématique (attribution de produits n° 07-2-2- 277) ;

- de la participation de la Commission européenne aux frais de fonctionnement liés au programme communautaire Fiscalis créé pour améliorer le fonctionnement des systèmes fiscaux dans le marché intérieur (fonds de concours n° 07-1-1-951).


dépenses d’investissement

Les crédits d’investissement affectés à cette action, sont de 10,36 M€ en AE et 10,98 M€ en CP (dont 0,51 M€ en AE et 0,56 M€ en CP de dépenses relevant du PAS), et concernent des dépenses informatiques de centrale dédiées à l’acquisition de matériel de type serveurs, de logiciels ou d'achat de prestations, notamment au titre de l'application MEDOC.

 

ACTION    27,5 %

03 – Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

2 005 719 496

98 154 400

2 103 873 896

270 000

Crédits de paiement

2 005 719 496

95 788 495

2 101 507 991

270 000


L’action n° 03 « Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale » correspond à l’assiette, au recouvrement et au contrôle des différentes recettes fiscales émanant essentiellement des particuliers (notamment impôt sur le revenu, droits d’enregistrement, impôt sur la fortune immobilière, droits de mutation, taxe d’habitation, taxes foncières).


L’action est mise en œuvre en s’appuyant sur le réseau de la DGFiP et sur la refonte des systèmes d’information afin de moderniser les procédures.


Le droit à l’erreur est désormais totalement intégré dans la doctrine interne de la DGFiP. En outre, l’accueil sur rendez-vous est désormais proposé dans tous les services des impôts des particuliers et les services des impôts des entreprises. Enfin, la couverture de l’ensemble du territoire par les plateformes d’accueil à distance, effective pour la campagne des avis à l’automne 2020, produira sa pleine mesure en 2021.


La direction des impôts des non-résidents (DINR) est l'interlocuteur de référence des contribuables situés sur des territoires hors de la souveraineté nationale. Elle leur offre un panel de services élargi, avec par exemple la possibilité de payer tous les impôts, y compris locaux.


En matière de services dématérialisés, la DGFiP poursuit son objectif de généralisation des démarches en ligne (achèvement en 2019 de l'obligation progressive depuis 2016 de déclarer en ligne et payer de manière dématérialisée) grâce à une promotion volontariste, une offre numérique de qualité et un cadre législatif adapté, en particulier à l'égard des populations les plus fragiles vis-à-vis du numérique.


L'année 2020 se caractérise aussi par la poursuite de la mise en œuvre du prélèvement à la source (PAS), avec la première taxation en contexte PAS à l’été 2020, tenant compte de l’ensemble des flux intervenus en 2019 de manière contemporaine.


Le PAS a également permis la prise en compte, dès le début de l’année 2020, de la baisse d’impôt votée par le Parlement dans la loi de finances pour 2020, sans aucune action de la part des usagers.


2020 voit aussi la mise en œuvre de la déclaration automatique, nouveau mode de déclaration des revenus, proposée à plus de 24 millions de foyers et qui simplifie les démarches de nombreux contribuables.


Dans le domaine de la fiscalité directe locale, la DGFiP s'engage également dans l’offre de services dématérialisés avec le projet de dématérialisation des déclarations foncières des propriétés bâties, lauréat du fonds pour la transformation de l'action publique qui s'insère dans le projet plus vaste d’un espace en ligne dédié aux propriétaires appelé « Gérer mes biens immobiliers ».


Enfin, l’activité de contrôle des particuliers, tout comme celle de contrôle des professionnels s’inscrit dans une stratégie nationale articulée autour de quatre axes:


- la sélectivité accrue de la programmation des contrôles afin d’améliorer leur ciblage et de détecter plus rapidement les fraudes.


- la priorité confirmée par les pouvoirs publics de la lutte contre la fraude, condition de l’égalité devant l’impôt et du civisme fiscal, dans une période de crise économique où la préservation de la cohésion sociale constitue un enjeu majeur.


- le renforcement de la relation à l’usager, par le traitement plus rapide des litiges et la recherche de la meilleure acceptation des contrôles en offrant une plus grande sécurité juridique.


- l'importance du recouvrement. Dans la droite ligne de la mission France Recouvrement qui poursuit le développement des synergies entre les sphères fiscales et sociales, la DGFiP promeut l’automatisation et la dématérialisation accrue du recouvrement.


effectifs




ETPT

A+

359

A

6 406

B

12 375

C

11 934

Total

31 074


Les emplois affectés à la “Fiscalité des particuliers et fiscalité directe locale” correspondent :


– aux effectifs des services des impôts des particuliers (SIP), services de la publicité foncière et l’enregistrement (SPFE) et des pôles de contrôle revenu-patrimoine (PCRP), des directions régionales et départementales des finances publiques (DR/DfiP) ;


– aux personnels exerçant des activités d’accueil fiscal et/ou de recouvrement de l’impôt des particuliers dans les trésoreries de proximité, dans les pôles de recouvrement spécialisé (PRS), dans les équipes départementales de renfort et dans les DR/DFiP ;


– aux personnels chargés du contrôle de la fiscalité des particuliers dans les pôles de contrôle et d’expertise (PCE), les  BCR, les BDV, à la DNEF, à la DVNI et à la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) ;


– aux personnels chargés des missions cadastrales des particuliers dans les CDIF et au service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) ;


– aux personnels des centres d’encaissement, des centres prélèvement service, des centres de contacts, des ESI, de la direction des créances spéciales du Trésor (DCST), de la direction des impôts des non-résidents (DINR), des DSCF (ou DIRCOFI) ;


– aux personnels d’administration centrale chargés de piloter l'activité.


Avec 31 074 ETPT et compte tenu de leur structure par catégorie, l’action n° 03 mobilise 29,99 % du total des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

2 005 719 496

2 005 719 496

Rémunérations d’activité

1 222 741 382

1 222 741 382

Cotisations et contributions sociales

777 713 044

777 713 044

Prestations sociales et allocations diverses

5 265 070

5 265 070

Dépenses de fonctionnement

92 848 235

90 004 315

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

92 848 235

90 004 315

Dépenses d’investissement

5 306 165

5 784 180

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

485 000

520 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

4 821 165

5 264 180

Total

2 103 873 896

2 101 507 991

 

dépenses de fonctionnement

Les crédits de titre 3 affectés à l’action n° 03, hors dépenses indivises inscrites au sein de l’action n° 09 « Soutien », concernent :


AE

CP

SDNC

5 400 000

5 500 000

DNVSF

3 800 000

2 200 000

Affranchissement

68 000 000

68 000 000

Informatique

14 448 235

13 104 315

Frais de justice

1 200 000

1 200 000

Total

92 848 235

90 004 315


1- les dépenses de fonctionnement du service de la documentation nationale du cadastre (SDNC) et de la direction nationale des vérifications de situations fiscales (DNVSF) s’élèvent à 9,20 M€ en AE et 7,70 M€ en CP.

Elles concernent l’immobilier pour 3,50 M€ en AE et 2 M€ en CP, en raison du renouvellement du bail de la DNVSF à partir de 2021, les dépenses « métiers » à hauteur de 3,90 M€ en AE et en CP et l’informatique ainsi que la télécommunication pour 0,80 M€ en AE et en CP. Enfin, le solde, d’un montant de 1 M€ en AE et en CP, correspond aux charges courantes des deux directions.


2- les dépenses d’affranchissement s’élèvent à 68 M€ en AE et en CP.


3- la part des dépenses informatiques des services centraux, représente 14,45 M€ en AE et 13,10 M€ en CP (dont 4,49 M€ en AE et 3,92 M€ en CP de dépenses relatives au prélèvement à la source), destinés à financer la maintenance des applications de la sphère fiscalité des particuliers, fiscalité directe locale et foncière, ainsi que des services à l’usager. Elle est repartie en trois activités :

  • « service applicatif fiscalité – assiette et taxation des particuliers » : qui regroupe la maintenance et les évolutions fonctionnelles et/ou réglementaires d’applications telles que IRTAXATION (application de taxation IR-IFI sur rôle), DSN (Système de collecte des tiers déclarants) et TH (taxe d’habitation), ou TeleIR, qui permet la télédéclaration de l’impôt sur le revenu ;

  • « service applicatif fiscalité – foncier, patrimoine et cadastre » : les crédits affectés à cette activité assurent le financement de la maintenance des applications de la sphère foncière, ainsi que des services à l’usager, telles que l’application MAJIC 3 (mise à jour des informations cadastrales) ou  FIDJI (fichier informatisé des données juridiques et immobilières) ;

  • les « télécommunications ».


4- les frais de justice, et notamment ceux relatifs aux huissiers de justice engagés par les directions locales des finances publique sur cette action pour l’exercice des poursuites en matière de fiscalité des particuliers, s’élèvent à hauteur de 1,20 M€ en AE et en CP.


Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits susceptibles d’être rattachés à cette action par voie d’attributions de produits sont évalués à 0,27 M€. Ils proviennent des recettes résultant de la rémunération pour services rendus au titre de prestations fournies par la DGFiP et énumérées par le décret n° 2000-817 du 28 août 2000 (attribution de produits n° 07-2-2-277), en particulier de la surfacturation des appels téléphoniques adressés par les contribuables aux centres de contact. La baisse de cette recette se justifie d’une part par la gratuité des appels téléphoniques liés au prélèvement à la source depuis le 1er janvier 2019, et d’autre part par la bascule, voulue par le législateur, de certains numéros spéciaux vers des numéros banalisés.


Dépenses d’investissement

Les crédits dinvestissement affectés à cette action s’élèvent globalement à 5,31 M€ en AE et 5,78 M€ en CP (dont 0,61 M€ en AE et 1,18 M€ en CP de dépenses relatives au PAS), et sont dédiés à des dépenses informatiques de centrale d'acquisition de matériel de type serveurs, de logiciels ou d'achat de prestations.

 

ACTION    9,3 %

05 – Gestion financière de l'État hors fiscalité


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

694 925 375

16 542 800

711 468 175

7 370 000

Crédits de paiement

694 925 375

16 824 000

711 749 375

7 370 000


L’action n° 05 « Gestion financière de l’État hors fiscalité » retrace l’intervention de la DGFiP en qualité d’opérateur des flux comptables et financiers de l’État, en particulier la mise en œuvre de la fonction comptable de l’État.


La DGFiP assure le recouvrement de recettes non fiscales émises par les services de l’État.


Ce périmètre d'activité se caractérise, d'une part, par la très grande diversité des natures de créances concernées (fiscalité de l'aménagement, fiscalité environnementale, récupération d'aides illégales et d'indus de toutes sortes...) et, d'autre part, par la destination du produit recouvré (recouvrement au profit du budget de l’État mais aussi pour le compte de tiers tels que des établissements publics, des collectivités locales…).


Dans le cadre de ces missions, la DGFiP contribue à l'efficacité de l'action interministérielle en renforçant les relations partenariales nécessaires à la mise en œuvre de certaines politiques publiques (lutte contre le travail illégal, détachement des travailleurs étrangers, lutte contre l'habitat indigne, lutte contre les pratiques abusives et restrictives de concurrence…).


Garante de la régularité des dépenses de l’État, la DGFiP contribue au pilotage de la dépense publique et à la sécurité juridique de la chaîne des procédures de dépense, à travers ses missions de contrôle budgétaire des dépenses déconcentrées, de paiement des dépenses centrales et déconcentrées ainsi que de contrôle externe de l’utilisation de fonds publics.


La fonction de contrôle et de paiement des dépenses s’exerce selon des méthodes rénovées, fondées sur une approche par les enjeux et par les risques, ou sur la base d’une démarche conjointe et concertée entre l’ordonnateur et le comptable.


Le déploiement d’une nouvelle approche du contrôle sélectif de la dépense sur la base de modèles prédictifs construits à partir des techniques d'intelligence artificielle, expérimentée en 2019, s’achèvera en 2021.


Étroitement liée à l’exigence de transparence des comptes publics, la mission comptable de la DGFiP s'étend au-delà du seul enregistrement comptable des flux financiers. Les différentes restitutions qu’elle produit visent en effet à fournir au gouvernement, au parlement, aux ministères et services déconcentrés, à la Cour des comptes et aux instances européennes les informations requises sur l’exécution budgétaire et la comptabilité générale de l’État ainsi que sur la comptabilité nationale des administrations publiques.


Dans ce cadre, la DGFiP a pour mission de s’assurer, en application de la Constitution et de la loi organique relative aux lois de finances, que les comptes de l’État sont réguliers, sincères et donnent une image fidèle de son patrimoine et de sa situation financière. À ce titre, elle doit s’assurer du respect des procédures ainsi que diffuser les normes de contrôle interne comptable pour l’ensemble des ministères.


Les principaux axes d’amélioration mis en œuvre par la DGFiP sont :

- la poursuite de l’évolution des normes comptables, dans le souci d’améliorer la lisibilité des opérations ainsi que des états financiers et de faciliter la communication financière ;

- le renforcement du contrôle interne pour fiabiliser les comptes ;

- la poursuite du développement du partenariat comptable avec les ministères.


La DGFiP offre également une gamme diversifiée de prestations d’expertise pour les décideurs publics, encadrées par des engagements de service. L’offre de conseil aux décideurs publics locaux sera renforcée en 2020, avec le déploiement progressif, dans le cadre du nouveau réseau de proximité de la DGFiP, d’un réseau de conseillers aux décideurs locaux (CDL).


La direction de l'immobilier de l’État (DIE), créée au sein de la DGFiP (décret n°2016-1234 du 19 septembre 2016) dans le cadre du renforcement de la politique immobilière de l’État, assiste le ministre dans sa fonction de représentant de l’État propriétaire et dans l’exercice des missions domaniales. Elle définit et s'assure de la mise en œuvre de la politique immobilière de l'État et de ses opérateurs. Elle élabore la législation et la réglementation domaniales. Elle pilote les missions de gestion et d'évaluation domaniales.


Dans ce cadre, la DIE est responsable de l'élaboration de la stratégie immobilière de l’État et de sa déclinaison dans les différentes administrations afin d’améliorer la performance immobilière (réduction des coûts, amélioration des ratios d’occupation, performance énergétique, etc). Elle évalue les biens immobiliers de l’État et tient à jour l'inventaire physique et comptable, permettant ainsi d’arrêter l’actif immobilier de l’État inscrit à son bilan. La DIE réalise enfin des évaluations immobilières pour le compte des collectivités locales et d'autres consultants.


effectifs




Total

A+

137

A

2 469

B

4 701

C

3 145

Total

10 452

L’action consacrée à la “Gestion financière de l’État hors fiscalité” comprend une pluralité de missions :


– le contrôle et le paiement des dépenses de l’État, réalisés dans les DR/DFiP ;


– le recouvrement des recettes non fiscales de l’État, effectué dans les DR/DFiP, dans les trésoreries, dans les centres d’encaissement et à la DCST ;


– la gestion du domaine de l’État par les services des DR/DFiP ainsi que par la direction nationale d’interventions domaniales (DNID) ;


– la tenue des comptes de l’État, réalisée dans les DR/DFiP, la DINR, les paieries régionales et départementales, les Services Impôts des Particuliers (SIP), les Services Impôts des Entreprises (SIE), les services de l’enregistrement (SDE) et les Services de la Publicité Foncière et de l’Enregistrement (SPFE) ;


– les prestations d’expertise et de conseil auprès des préfets et des entreprises, mises en œuvre dans les DR/DFiP.


S’y ajoutent également les personnels des services de contrôle budgétaire et comptable ministériel (SCBCM), de la direction spécialisée des finances publiques pour l’étranger (DSFiPE), des ESI, des équipes départementales de renfort, et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de ces missions.


Les emplois affectés à l’action n° 05 "Gestion financière de l’État hors fiscalité” s’élèvent à 10 452 ETPT et mobilisent 10,39 % du total des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

694 925 375

694 925 375

Rémunérations d’activité

423 645 487

423 645 487

Cotisations et contributions sociales

269 455 689

269 455 689

Prestations sociales et allocations diverses

1 824 199

1 824 199

Dépenses de fonctionnement

14 242 600

14 815 300

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

14 242 600

14 815 300

Dépenses d’investissement

2 300 200

2 008 700

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

100 200

107 300

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

2 200 000

1 901 400

Total

711 468 175

711 749 375

 

dépenses de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement, hors dépenses indivises inscrites au sein de l’action n°09 « Soutien », qui font l’objet d’une affectation directe sur cette action concernent :



AE

CP

DNID

1 700 000

1 100 000

Centre Amendes Service

400 000

1 600 000

Affranchissement

7 680 000

7 680 000

Informatique

4 082 600

4 055 300

Frais de justice

380 000

380 000

Total

14 242 600

14 815 300



1- les dépenses de fonctionnement de la direction nationale des interventions domaniales (DNID) et du centre amendes service (CAS de Toulouse), représentent 2,10 M€ en AE et 2,70 M€ en CP.

Ces dépenses se décomposent en :

- dépenses immobilières à hauteur de 0,40 M€ en AE et 1 M€ en CP ;

- dépenses métiers pour 1,55 M€ en AE et en CP ;

- dépenses informatiques à hauteur de 0,05 M€ en AE et en CP ;

- charges de fonctionnement courant estimées à 0,1 M€ en AE et en CP.


2- l’affranchissement, dont le montant est de 7,68 M€ en AE et en CP.


3- la part des dépenses informatiques des services centraux directement rattachable à cette action, soit 4,08 M€ en AE et 4,06 M€ en CP.

Ces crédits sont destinés à financer le maintien en condition opérationnelle et les évolutions des applicatifs métiers de la gestion publique (gestion budgétaire et comptable de l’État, pensions, paye) tels que CHORUS, INDIA et PAY.

Les dépenses relatives à CHORUS, dont une partie est remboursée par l’AIFE, sont liées aux travaux d’interfaçage avec les applications de la DGFiP.

Des travaux de réécriture de l’application PAY, élément essentiel du grand projet informatique PAYSAGE, sont également prévus.


4- les frais de justice engagés par les directions locales des finances publiques pour l’exercice des poursuites en matière de recouvrement des amendes et des produits divers s’élèvent à 0,38 M€ en AE et en CP.


Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits susceptibles d’être rattachés à cette action par voie d’attributions de produits sont évalués à 7,37 M€. Ils proviennent principalement de recettes issues de :

- la rémunération pour services rendus par la DGFiP au titre de la prise en charge, par ses services informatiques, de la paye mensuelle des agents de divers organismes publics ayant une personnalité juridique distincte de celle de l’État (attribution de produits n° 07-2-2-380 et n°07-2-3-385) ;

- la reprise par la DGFiP, à compter de 2019, du marché afférent au fonctionnement et à l’évolution fonctionnelle de l’infocentre des amendes « ICAM » et pour laquelle un nouveau fonds de concours n°1-2-00581 a été créé en 2019.


dépenses d’investissement

Les crédits d’investissement rattachés à cette action s’élèvent à 2,30 M€ en AE et 2,01 M€ en CP, et correspondent à des dépenses consacrées aux « services applicatifs métiers » de la gestion publique, telles que les achats de matériels et de logiciels.

Par ailleurs, l'action n°05 porte une partie des dépenses engagées dans le cadre du projet PAYSAGE, pour lequel une tranche fonctionnelle a été créée en 2015.

 

ACTION    1,0 %

06 – Gestion des pensions


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

64 811 964

9 500 000

74 311 964

510 000

Crédits de paiement

64 811 964

9 200 000

74 011 964

510 000


L’action n° 06 « Gestion des pensions » est intégralement mise en œuvre par la DGFiP à travers ses services déconcentrés et le service des retraites de l’État (SRE), service à compétence nationale.


Cette action correspond pour l’essentiel à l'enregistrement des droits au compte individuel de retraite (CIR), à l'information retraite, au contrôle, à la liquidation et au paiement des droits à pension des agents de l’État (fonctionnaires civils, militaires, magistrats). Les paiements sont imputés en dépense sur les programmes de la mission « Pensions » qui retracent les recettes et dépenses du compte d’affectation spéciale (CAS).


Dans un cadre interministériel, le SRE met en œuvre le projet de modernisation de la gestion des pensions. Il anime le réseau resserré des centres de gestion des retraites (CGR), qui relèvent des directions régionales des finances publiques.


Dans le cadre de la stratégie de la DGFiP, un objectif majeur du service a consisté à mettre en œuvre la gestion des CIR de tous les fonctionnaires de l’État, civils et militaires. Ils réunissent, pour chaque fonctionnaire, les éléments nécessaires à son information tout au long de sa carrière, et contient les bases de liquidation de sa pension de retraite. Le SRE appuie dorénavant l’ensemble de ses processus métiers sur les CIR, y compris ses outils de projection et de prévisions statistiques.


Grâce à l'appui du SRE, les ministères ont poursuivi leurs travaux de consolidation du nouveau processus retraite de leurs fonctionnaires. A fin 2019, ce sont 26 employeurs de l’État sur 32 qui ont adopté la demande de départ en retraite au SRE sur saisine directe du futur retraité. La réforme de la gestion des pensions sera achevée fin 2020, avec la bascule dans le nouveau processus des derniers ministères et organismes employeurs.


Le SRE a également développé une offre de services à destination des employeurs, afin de maintenir un haut niveau d’accompagnement - notamment réglementaire -, d’expertise, de formation et d’assistance informatique sur l’outil commun de gestion des CIR, ainsi que de suivi afin de maintenir la qualité d’alimentation de ces derniers.


effectifs



ETPT

A+

8

A

233

B

488

C

243

Total

972


Les 972 ETPT de l’action n° 06 “Gestion des pensions” ont pour missions principales :


- l’enregistrement des droits et l’information des pensionnés ;


- le contrôle et la liquidation des droits à pensions de retraite et d’invalidité ;


- le paiement des droits à pensions.


Ils correspondent aux effectifs du service des retraites de l’État (SRE), à ceux de diverses structures du réseau (centres de gestion des retraites, Direction spécialisée des Finances Publiques pour l'Etranger et trésorerie à l’étranger) et une part des services informatiques centraux et déconcentrés contribuant à la mise en œuvre de ces missions.


L’action n° 06 mobilise 0,97 % du total des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

64 811 964

64 811 964

Rémunérations d’activité

39 511 143

39 511 143

Cotisations et contributions sociales

25 130 687

25 130 687

Prestations sociales et allocations diverses

170 134

170 134

Dépenses de fonctionnement

9 300 000

9 000 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

9 300 000

9 000 000

Dépenses d’investissement

200 000

200 000

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

200 000

200 000

Total

74 311 964

74 011 964

 

dépenses de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement (hors dépenses indivises au sein de l'action n°09 « Soutien ») qui font l’objet d’une affectation directe sur cette action concernent, hors les coûts afférents aux :


AE

CP

Service des retraites de l’État

4 600 000

4 600 000

Affranchissement

4 000 000

4 000 000

Informatique

700 000

400 000

Total

9 300 000

9 000 000



1- dépenses de fonctionnement du service des retraites de l’État (SRE) : 4,60 M€ en AE et en CP, y compris les crédits informatiques consacrés au maintien en condition opérationnelle et aux développements afférents au système d’information « retraites » porté par le service.

La DGFiP, et plus spécifiquement le SRE pour sa mise en œuvre, pilote et anime le projet de transformation de la gestion des retraites, qui se fonde sur la numérisation des processus retraite, ainsi que la centralisation, au SRE, de l’expertise et de l’accompagnement des usagers en la matière. La numérisation des processus retraite vise à centraliser les informations nécessaires pour la liquidation des pensions au sein de la base de données « Compte individuel retraite » (CIR) et s’appuie sur le déploiement de l’espace numérique sécurisé de l’agent public (ENSAP), qui a vocation à devenir l’interface privilégiée entre le SRE et l’usager, qu’il soit actif ou retraité.

En 2021, le budget de fonctionnement du SRE permettra de financer la nécessaire maintenance informatique et les dépenses de modernisation du SI retraite à hauteur de 3,53 millions d’euros en AE et en CP.


Outre l’acquisition et la maintenance des matériels et logiciels utilisés ou exploités au SRE (0,7 M€ en AE et en CP), 2,83 M€ (en AE et en CP) seront alloués à l'assistance à maîtrise d’œuvre et l'assistance à maîtrise d'ouvrage.


Les autres dépenses de fonctionnement du SRE, d'un montant de 1,07 M€ en AE et en CP, constituent les charges liées à son activité courante avec en 2021, pour la première année, l’intégration des coûts du nouveau site de Guérande (loyer et charges de fonctionnement) et l’intégration des 50 agents installés sur le site. Le SRE a enfin prévu des actions de communication vers les employeurs, vers l’inter-régimes (travaux de mutualisation avec la CNRACL), communication vers les usagers pour accompagner le besoin croissant de conseil des fonctionnaires dans le cadre de la réforme annoncée des retraites.



2- dépenses d’affranchissement, pour un montant de 4 M€ en AE et CP.



3- dépenses d’informatique de centrale, pour 0,70 M€ en AE et 0,40 M€ en CP.


Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits susceptibles d’être rattachés à cette action par voie d’attributions de produits sont évalués à 0,51 M€. Ils proviennent des recettes résultant de la rémunération pour services rendus au titre de prestations fournies par la DGFiP au profit de l’établissement de retraite additionnelle de la fonction publique (ERAFP) (attribution de produits n° 07-2-2-277), en hausse prévisionnelle en raison de l'augmentation continue du nombre de retraités.



dépenses d’investissement

Les dépenses d'investissement concernent les achats informatiques de logiciels, pour 0,20 M€ en AE et en CP.

 

ACTION    16,8 %

07 – Gestion financière du secteur public local hors fiscalité


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

1 254 574 068

28 100 000

1 282 674 068

600 000

Crédits de paiement

1 254 574 068

28 468 600

1 283 042 668

600 000


L’action nº 07 « Gestion financière du secteur public local hors fiscalité » correspond à la tenue des comptes des collectivités locales et établissements publics locaux, au paiement de leurs dépenses et au recouvrement de leurs recettes, ainsi qu’aux missions de conseil budgétaire, fiscal et financier assurées à leur bénéfice par les services de la DGFiP.


La dématérialisation dans le secteur public local est une priorité de la DGFiP en ce qu'elle allège et sécurise les travaux des collectivités. Elle s'appuie sur une normalisation des échanges dématérialisés entre comptable et ordonnateur. L’action conduite vise à renforcer l’offre de dématérialisation, d’une part dans son déploiement auprès des organismes publics locaux (OPL), d’autre part dans l’offre de service faite en la matière aux différents partenaires (ordonnateurs et juridictions financières).


Cinq principaux axes de progrès sont poursuivis en matière de recouvrement des recettes :


- la modernisation des processus d’encaissement, en favorisant le développement, en liaison avec les collectivités, des moyens de paiement dématérialisés adaptés à la nature des créances et aux attentes des usagers. La DGFiP propose ainsi un outil de paiement en ligne, PayFip, pour le paiement des factures émises par les entités publiques adhérant à ce dispositif ;


- l'intensification des mesures d’optimisation de la procédure de recouvrement des produits locaux ;


- la sélectivité des poursuites en lien avec la Cour des comptes ;


- la dématérialisation de l'envoi des avis des sommes à payer (ASAP), des actes de relance et de poursuites


À terme, le déploiement de l'avis des sommes à payer dématérialisé permettra l'inclusion des produits locaux dans l'espace numérique sécurisé unifié (ENSU) ;


- l'optimisation des renseignements mis à disposition du comptable.


La DGFiP établit les cadres comptables des collectivités ainsi que des organismes publics locaux. Le réseau de ses comptables assure la tenue quotidienne des comptabilités publiques locales et met ses informations à la disposition permanente des ordonnateurs à des fins de suivi budgétaire et patrimonial régulier.


La DGFiP restera mobilisée en 2021 pour accompagner la certification des comptes des établissements publics de santé, particulièrement affectés par la crise sanitaire sur l’exercice 2020, ainsi qu'à titre expérimental, de 25 collectivités.


Les principaux axes d’amélioration mis en œuvre par la DGFiP sont :


- la poursuite de la rénovation des cadres comptables et budgétaires ;


- le renforcement du contrôle interne pour fiabiliser les comptes ;


- le développement du partenariat comptable avec les gestionnaires locaux, y compris le volet formation ;


- la mise en œuvre de la facturation électronique qui vise à simplifier et accélérer les processus de gestion des entreprises et des entités publiques.


effectifs




ETPT

A+

275

A

4 231

B

9 127

C

5 188

Total

18 821


L’action relative à la “Gestion financière du secteur public local hors fiscalité” s’appuie, pour la réalisation de ses missions, sur les moyens suivants :


– l’ensemble des effectifs de la direction spécialisée des finances publiques pour l’Assistance Publique-Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) ;


– les personnels des trésoreries (trésoreries secteur public local, trésoreries mixtes, paieries départementales,…), des DR/DFiP, des ESI, des équipes départementales de renfort (EDR) et des services centraux contribuant à la mise en œuvre de cette action.


L’action n° 07 comptabilise 18 821 ETPT et mobilise 18,76 % du total des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

1 254 574 068

1 254 574 068

Rémunérations d’activité

764 822 615

764 822 615

Cotisations et contributions sociales

486 458 161

486 458 161

Prestations sociales et allocations diverses

3 293 292

3 293 292

Dépenses de fonctionnement

27 222 000

27 415 400

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

27 222 000

27 415 400

Dépenses d’investissement

878 000

1 053 200

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

76 000

125 400

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

802 000

927 800

Total

1 282 674 068

1 283 042 668

 

dépenses de fonctionnement

Les crédits de fonctionnement, hors dépenses indivises inscrites au sein de l’action n° 09 « Soutien », affectés directement sur cette action se répartissent comme suit :




AE

CP

DSFP AP-HP

900 000

1 600 000

PIAA

600 000

600 000

Affranchissement

20 000 000

20 000 000

Informatique

5 532 000

5 025 400

Huissiers de justice

190 000

190 000

Total

27 222 000

27 415 400


1- les dépenses de fonctionnement de la direction spécialisée des Finances publiques pour l’Assistance publique - Hôpitaux de Paris (DSFP AP-HP) et des pôles inter-régionaux d’apurement administratif (PIAA) à hauteur de 1,50 M€ en AE et 2,20 M€ en CP.

Ces dépenses sont prévues pour 0,50 M€ en AE et 1,20 M€ en CP au titre de l’immobilier, et 0,37 M€ en ce qui concerne les briques « Métiers » et informatique. Le solde (0,63 M€) correspond aux charges de fonctionnement courant de ces deux services.



2- l’affranchissement pour le compte des collectivités locales et celui des directions locales pour 20 M€ en AE et en CP, concerne essentiellement l’envoi d’avis de sommes à payer (ASAP).



3- la part des dépenses informatiques directement rattachable à cette action, soit 5,53 M€ en AE et 5,03 M€ en CP.

Ces dépenses se répartissent sur les activités relatives au « service applicatif Gestion Publique, Gestion comptable et financière des collectivités publiques et des Établissements Publics » et « service applicatif Gestion Publique, valorisation, conseil fiscal et financier aux collectivités locales et établissements publics » et sont principalement liées à l'application de gestion comptable des collectivités locales dite HELIOS.

Elles visent tant la poursuite de la dématérialisation que le développement de restitutions plus performantes et répondant mieux aux attentes des comptables et des ordonnateurs.

Ces crédits financent également le développement et le maintien en condition opérationnelle des applications CDG-SPL (outil de production des comptes de gestion dématérialisés du SPL) et TIPI (Télépaiement des titres des collectivités locales Par Internet), permettant le paiement de services (cantine, crèche, factures d’eau, etc) des collectivités locales par carte bancaire sur internet.



4- les frais de justice engagés pour l’exercice des poursuites relatives aux produits locaux s’élèvent à hauteur de 0,19 M€ en AE et en CP.



Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits susceptibles d’être rattachés à cette action par voie d’attributions de produits sont évalués à 0,6 M€. Ils proviennent des produits de la rémunération pour services rendus au titre de la mise en place d’une procédure spécifique de débit d’office pour le recouvrement des prêts accordés aux collectivités et établissements publics locaux par des organismes bancaires, d’une part, et de la diffusion d’informations par voie télématique et serveur vocal auprès d’usagers extérieurs à l’administration, d’autre part (attribution de produits n° 07-2-2-383).



dépenses d’investissement

Les crédits d’investissement affectés à cette action (0,88 M€ en AE et 1,05 M€ en CP) correspondent principalement aux dépenses informatiques prévues pour le projet HELIOS.

 

ACTION    0,8 %

08 – Gestion des fonds déposés


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

57 357 148

3 035 900

60 393 048

8 280 000

Crédits de paiement

57 357 148

2 863 700

60 220 848

8 280 000


L’action n°08 « Gestion de fonds déposés » correspond aux services bancaires rendus aux organismes publics, correspondants du Trésor (établissements publics nationaux ou locaux, organismes de la sphère État, régies des collectivités territoriales et organismes chargés de la gestion des investissements d’avenir) qui ont pour obligation de déposer leurs fonds auprès de l’État et à la clientèle de la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pour laquelle la DGFiP agit en qualité de préposé.


En tant que banque des organismes qui ont l'obligation de dépôt de fond au Trésor (DFT), la DGFiP leur fournit toute une gamme de services et prestations bancaires et financiers, conformes aux standards de la place bancaire (gestion monétique, outils de paiement en ligne, etc.). La DGFiP poursuit leur montée en gamme en modernisant les outils de tenue des comptes bancaires de sa clientèle.


S’agissant de la clientèle de la CDC (notaires, mandataires et administrateurs judiciaires, huissiers de justice, organismes de protection sociale, secteur du logement social, associations, personnes protégées par la loi), l’activité de préposé prévue par les dispositions des articles L518-14 et R518-24 du code monétaire et financier, s’exerce dans le cadre d’une relation partenariale conventionnelle. En juin 2016, cette convention a été renouvelée pour cinq ans et demi avec de nouveaux projets de réorganisation. Les dernières années de l’actuelle convention seront consacrées au maintien et à la montée en compétence de l’ensemble des gestionnaires en termes de respect et de maîtrise des procédures de lutte contre le blanchiment et le financement du terrorisme (LBC-FT) dans le cadre de la mise en œuvre de la loi PACTE au 1er janvier 2020.


effectifs




ETPT

A+

7

A

203

B

410

C

248

Total

868


L’action n° 08 “Gestion des fonds déposés” est articulée autour de deux missions :


- préposé de la Caisse des dépôts et consignations,


- gestionnaire des comptes de dépôt de fonds au Trésor (collectivités locales, établissements publics nationaux et locaux, régisseurs d’État ou du secteur local).


Ces missions sont principalement exercées dans les directions régionales et départementales des finances publiques, dans les trésoreries (trésoreries secteur public local, trésoreries mixtes, paieries départementales, …) ainsi qu’en administration centrale.


L’action n°08 mobilise 868 ETPT et 0,86 % du total des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

57 357 148

57 357 148

Rémunérations d’activité

34 966 484

34 966 484

Cotisations et contributions sociales

22 240 100

22 240 100

Prestations sociales et allocations diverses

150 564

150 564

Dépenses de fonctionnement

1 599 400

1 093 100

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 599 400

1 093 100

Dépenses d’investissement

1 436 500

1 770 600

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

1 436 500

1 770 600

Total

60 393 048

60 220 848

 

dépenses de fonctionnement et d’investissement


Les dépenses de fonctionnement et d’investissement qui font l’objet d’une affectation directe sur cette action n°08 concernent principalement les dépenses informatiques directement rattachables à cette action, pour un montant de 3,02 M€ en AE et 2,84 M€ en CP.

Il s’agit notamment du règlement des dépenses relatives au développement de l’application CEP (application de tenue des comptes au Trésor pour les institutionnels), application faisant l’objet de travaux de réécriture technique dans le cadre du projet informatique MISTR@L.



Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits susceptibles d’être rattachés à cette action par voie d’attribution de produits (ADP) sont estimés à 8,28 M€ en 2019 (ADP n° 07-2-2-271).

Ils proviennent du rattachement sur le budget de la DGFiP de la part « Intéressement » versée par la Caisse des dépôts (CDC) au titre de l’activité de préposé. La convention de partenariat signée entre la CDC et la DGFiP a rénové le mécanisme de rémunération de cette activité en créant, en complément du remboursement à l’État des dépenses de la DGFiP pour cette mission, un intéressement basé sur la qualité des prestations réalisées par le réseau de la DGFiP et la mise en œuvre de l’évolution de son modèle bancaire.

En raison de la réorganisation de l'activité de préposé et de l'arrêt de l'activité de chargé de la relation clientèle, l’intéressement versé par la Caisse à la DGFiP a été revu pour les deux dernières années de la convention, à savoir 2020 et 2021, justifiant une légère baisse de cette prévision de recettes par voie d’attribution de produits.



 

ACTION    22,7 %

09 – Soutien


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

1 001 515 111

733 655 179

1 735 170 290

780 000

Crédits de paiement

1 001 515 111

665 805 571

1 667 320 682

780 000


L’action n° 09 « Soutien » regroupe les crédits des fonctions transversales et des dépenses indivises. Elle a pour vocation d'intervenir en support des autres actions “métier” du programme et regroupe :


- les effectifs de la DGFiP qui exercent des missions transversales permettant aux autres acteurs du programme de réaliser leurs tâches (exemples de l'audit et du contrôle interne, de la gestion des ressources humaines et des moyens ou de l'informatique) ;


- l’ensemble des dépenses indivises mises en œuvre dans le réseau de la DGFiP sur les titres 3 (dépenses de fonctionnement) et 5 (dépenses d'investissement), qu’il s’agisse de dépenses liées aux locaux, au fonctionnement des services, aux frais de justice ou aux dépenses informatiques. Les possibilités d’affectation directe des dépenses en cause sur une seule action de politique étant, par construction, limitées dans un tel réseau, les dépenses indivises représentent une part importante des moyens des titres 3 et 5 du programme. Afin d’assurer toute la lisibilité et transparence requises, la ventilation de ces dépenses indivises est assurée dans le cadre de l’analyse des coûts des actions.


Répondant à l'exigence d'efficience, la poursuite de l'adaptation des structures du réseau de la DGFiP permet, tout en rationalisant l'organisation des missions, d'offrir une qualité de service renforcée.


effectifs




ETPT

A+

474

A

5 392

B

3 540

C

4 421

Totaux

13 827


Les effectifs affectés à l’action « Soutien » comprennent : les personnels affectés sur des fonctions transversales et de support (RH, formation, gestion du budget, contrôle de gestion, …) en directions régionales et départementales des finances publiques, recettes des finances, directions nationales et spécialisées et au sein de l’administration centrale. Il s’agit de l’ensemble des activités de la DGFiP permettant aux autres acteurs du programme de réaliser leurs missions.


Cette action inclut également les effectifs ne pouvant être rattachés directement à des fonctions métier (stagiaires des écoles, agents à disposition d’autres programmes, etc.) : le périmètre de l’action est donc plus large que la notion de fonction support.


Avec 13 827 ETPT prévus pour 2021, l’action n° 09 mobilise 14,97 % des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

1 001 515 111

1 001 515 111

Rémunérations d’activité

610 551 085

610 551 085

Cotisations et contributions sociales

388 335 220

388 335 220

Prestations sociales et allocations diverses

2 628 806

2 628 806

Dépenses de fonctionnement

691 800 533

618 567 233

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

691 800 533

618 567 233

Dépenses d’investissement

41 854 646

47 238 338

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

38 541 529

43 761 666

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

3 313 117

3 476 672

Dépenses d’intervention

 

 

Transferts aux autres collectivités

 

 

Total

1 735 170 290

1 667 320 682

 

dépenses de fonctionnement


 

Les crédits de fonctionnement de l’action n° 09 « Soutien » regroupent les crédits de titre 3 d’administration centrale et des directions nationales, spécialisées et locales non affectés directement sur les actions n° 01 à n° 08 et les crédits spécifiquement imputables sur cette action.


 

En PLF 2021, ces crédits s’élèvent à 692 M€ en AE et 618,57 M€ en CP et se ventilent comme suit :


 

1- les dépenses immobilières prévues pour 304,16 M€ en AE et 237,73 M€ en CP traduisent concrètement les actions de rationalisation de son patrimoine et d’optimisation de ses locaux engagées par la DGFiP.

L’année 2021 sera marquée par la poursuite des travaux relatifs à la mise en place du nouveau réseau de proximité des finances publiques. En effet, la DGFiP s’engage à construire d'ici la fin 2023 un réseau conciliant l'exigence d'une proximité plus forte dans tous les territoires et le besoin de concentrer les tâches de gestion dans des services plus étoffés en capacité d'assurer leur mission de manière pérenne.


 

Les crédits immobiliers regroupent principalement les loyers privés, les dépenses d’entretien (lourd et courant), les fluides, les services et les autres dépenses :

  • les loyers, hors charges locatives et hors dépenses consacrées à la location de salle pour les formations et concours relevant de l’activité « formation » (131,26 M€ en AE et 82,20 M€ en CP) :

Depuis 2019, l’importance du besoin exprimé en AE résulte d’une évolution des règles de gestion comptable et budgétaire des baux, nécessitant d’engager la totalité des AE dès la prise à bail. Le besoin exprimé en AE en 2021 s’inscrit dans cette logique, et poursuit la mise en place des AE pluriannuels des baux.

Les projets du NRP et de la démétropolisation impacteront également les consommations de crédits liés aux baux, tant en termes de nouvelles prises à bail que de libération de bâtiments.

 

  • les dépenses d’énergie, de fluide et les taxes associées (57,50 M€ en AE et 40,70 M€ en CP) : en 2021, deux marchés interministériels de fourniture d’énergie seront renouvelés, couvrant la période 2022-2023, et conduiront à une mobilisation d'AE pluriannuelles pour couvrir la passation de ces contrats.

     

  • l'entretien courant (39,30 M€ en AE et 38,70 M€ en CP) et l’entretien lourd (23,50 M€ en AE et en CP) des bâtiments dont les charges locatives et de copropriété ;

     

  • les services tels que les frais de gardiennage, nettoyage et de collecte des déchets (37,60 M€ en AE et 37,87 M€ en CP), en hausse compte tenu du contexte sanitaire ;

     

  • les autres dépenses qui comprennent les impôts liés à l’immobilier (14,10 M€ en AE et 13,86 M€ en CP).

 

2- les dépenses métiers, qui sont estimées à 190,68 M€ en AE et en CP, concernent :

  • Des frais liés à l’affranchissement (66 M€ en AE et en CP) :

Ces frais couvrent les dépenses de tarification postale, d’achat et d’entretien des matériels de courrier des directions locales, non ventilables sur les autres actions de politique publique.


 

En dépit de l’augmentation régulière des tarifs postaux, la DGFiP parvient à contenir ses dépenses d’affranchissement en réorganisant ses processus.

Parallèlement, la DGFiP développe et fait évoluer la solution d’impression « CLIC’ESI » qui permet d’alléger la charge des services (mise sous pli, affranchissement, réduction des tâches matérielles répétitives liées à l’envoi des courriers), et de bénéficier de tarifs d’affranchissement préférentiels .


 

  • Les travaux d’impression y compris les frais de maintenance, les imprimés et brochures tels que les imprimés des campagnes fiscales, les brochures d’impôts directs locaux et d’impôts sur les revenus (29,94 M€ en AE et en CP). La DGFiP poursuit ses efforts d’optimisation des dépenses d’impression-reprographie et dématérialise ses échanges avec les usagers et ses partenaires dès lors qu’elle y est autorisée (ex : téléchargement sécurisé par l’usager, sur le site impôts.gouv.fr, des avis d’impôt sur le revenu, avis de situation déclarative à l’impôt sur le revenu, etc.) ;

 

  • Les frais de déplacement (hors formation) nécessaires aux missions, pour un montant de 44,74 M€ en AE et en CP. Ce poste sera notamment impacté en 2021 par le développement de l’accueil de proximité dans le cadre du nouveau réseau de proximité et par la participation de la DGFiP au réseau « France services ».

 

  • Les frais de justice tels que les honoraires d’avocat et d’huissier, les frais de saisie, les actes et procédures,ou les frais liés aux décisions juridictionnelles comme les indemnités, les pénalités, les dommages et intérêts (18 M€ en AE et en CP) :

 

  • Les frais bancaires (33 M€ en AE et en CP), liées à la finalisation des travaux relatifs au projet Chapca qui vise à mettre en place le nouveau prestataire monétique de la Banque de France, au service de paiement de proximité auprès des buralistes agréés, ou encore au nouveau marché de prestation pour la prise en charge de certaines opérations d'approvisionnement/dégagement de fonds des comptables publics et de leurs régisseurs en remplacement de la convention liant la DGFiP à la Banque Postale.


 

3- les crédits informatiques s’élèvent à 132,80 M€ en AE et 126,06 M€ en CP.

Ce poste est composé des dépenses des services centraux regroupant les projets transverses des dépenses des services déconcentrés, les frais de réseau et de télécommunication (hors dépenses des directions nationales et spécialisées affectées à une des actions n° 01 à n° 08) :


 

a- les crédits budgétés pour l'informatique des services centraux s'élèvent à 94,68 M€ en AE et 88,52 M€ en CP. Ils sont notamment destinés au financement :

- des dépenses concourant au maintien en conditions opérationnelles (MCO) du système d’information de la DGFiP pour 73,34 M€ d'AE et 68,77 M€ de CP ;

- aux dépenses de développement des applications supports et transverses (18,39 M€ en AE et 16,92 M€ en CP) notamment les référentiels métiers et les portails de la DGFiP ;


 

b- les crédits prévus pour l’informatique des services déconcentrés (16,12 M€ en AE et 15,54 en CP) comprennent les achats de services informatiques et de logiciels et le renouvellement des matériels et consommables micro-informatiques ;


 

c- les dépenses de réseau qui concernent principalement les frais d’abonnement et de connexion au réseau interministériel de l’État (RIE) sont estimées à 10 M€ en AE et 9,50 M€ en CP ;


 

d- les télécommunications qui couvrent les dépenses de téléphonie (fixe, mobile, numéros spéciaux) sont évaluées à 12 M€ en AE et 12,50 M€ en CP, compte tenu du passage progressif à la téléphonie centralisée sur IP (ToIP).


 

4- les charges de fonctionnement courant s’établissent à 64,16 M€ en AE et 64,09 M€ en CP.

Ces dépenses couvrent principalement les achats, les locations et l’entretien des matériels et mobiliers (9 M€ en AE et CP), les fournitures de bureau (4,80 M€ en AE et CP), les frais de transport et de déménagement (3,90 M€ en AE et CP), et les dépenses de service extérieur tels que les honoraires de médecin, les frais d’étude, d’enquête et de conseil (3,44 M€ en AE et CP).

 

La DGFiP prévoit également un important plan de formation (dont le coût est estimé à 23,42 M€ en AE et CP) en vue de l'accompagnement des agents lors de la mise en oeuvre des restructurations envisagées. Ce plan a vocation à être cofinancé par le Fonds d’accompagnement interministériel des ressources humaines (FAIRH).

 

Les moyens généraux sont évalués à 6,20 M€ en AE et 6,13 M€ en CP. Ils comprennent en particulier une enveloppe de crédits finançant la participation croissante de la DGFiP au fonctionnement du réseau « France Services ».

 


Enfin, dans le cadre de l’amélioration des conditions de vie au travail, de l’action sociale, de la santé et de la sécurité au travail, la DGFiP prévoit 8,70 M€ en AE et CP essentiellement au titre de participations financières de fonctionnement destinées aux associations auxquelles les agents de la DGFiP ont accès (ex : association de restauration administrative, association de logement de l’école nationale des Finances publiques). Une partie de ces crédits est également consacrée à des aménagements de poste pour favoriser l’insertion des personnes handicapées.


 

Les attributions de produits et fonds de concours

Les crédits susceptibles d’être rattachés à cette action par voie d’attributions de produits sont évalués à 0,78 M€.

Ils proviennent du rattachement attendu sur l’attribution de produits n° 07-2-2-277 « Rémunération pour services rendus au titre de certaines prestations fournies par la DGFiP » des sommes notamment versées par l’agence française d’expertise technique internationale (AFETI) et des recettes des produits de cession de biens mobiliers bénéficiant à la DGFiP (attribution de produits n° 07-2-2-705).


 


 

Dépenses d’investissement

Les dépenses du titre 5 (41,85 M€ en AE et 47,24 M€ en CP) relèvent de la notion de dépenses indivises et correspondent :


 

1- aux investissements informatiques, prévus dans le cadre du contrat d’objectifs et de moyens (COM). Ces crédits, d’un montant de 29,26 M€ en AE et 34,64 M€ en CP, sont destinés notamment au financement :

- de la réfection et la mise à niveau de deux sites d’hébergement de la DGFiP prévues sur la période 2020-2022 ;

- de la modernisation et la rationalisation de l’éditique à travers la concentration du nombre d’ateliers ;

- du maintien en condition technique du SI.


 

2- aux dépenses d’investissement immobilier à hauteur de 10,10 M€ en AE et en CP, visant principalement à accompagner les évolutions du réseau de la DGFiP.

Les dépenses d’investissement immobilier prévues en 2021 sur le programme 156 viendront en complément des financements du compte d’affectation spéciale immobilier. Le besoin en CP est destiné, en partie, à couvrir les engagements des années antérieures.


 

Plusieurs projets d'ampleur illustrant la démarche de la DGFiP en matière immobilière seront mis en œuvre et entraîneront des consommations pluriannuelles d'AE et de CP, tels que :

- la construction d’une nouvelle direction locale des finances publiques en Guadeloupe, afin de reloger à Basse-Terre les services de direction dans un seul bâtiment tertiaire présentant un niveau d’aménagement intérieur à l’état de l’art et conforme aux normes parasismiques (sujet particulièrement sensible dans les DOM). Ce projet prépare également la réforme NRP ; 

- le projet de réaménagement du site de Montreuil Fédération qui permettra d’adapter ce bâtiment aux nouveaux modes d’organisation du travail (espaces modulables – flex office) avec toutes les qualités de performance énergétique ;

- le lancement d'un projet de reconstruction du centre informatique et éditique de Nemours.


 

3- à certains achats de matériel classés dans la catégorie des dépenses d’investissement compte tenu de leur valeur ou de leur destination, estimés à 2,50 M€ en AE et en CP.

 

ACTION    0,2 %

10 – Élaboration de la législation fiscale


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

17 905 040

520 000

18 425 040

0

Crédits de paiement

17 905 040

520 000

18 425 040

0


La finalité de l’action n° 10 « Élaboration de la législation fiscale » est d’aider le Gouvernement à définir sa politique fiscale, à concevoir et rédiger des normes fiscales ainsi qu'à assurer leur commentaire.


Cette action de conception et d’études est réalisée par la Direction de la législation fiscale (DLF), composée de 198 agents, qui fournit au Gouvernement une expertise fiscale, juridique (constitutionnelle et communautaire) et budgétaire lui permettant de déterminer et de mettre en œuvre sa politique fiscale pour un montant de dépenses de personnel de 17,9 M€.


La DLF poursuit trois grandes missions :


1) Elle intervient à toutes les étapes du processus d’élaboration de la législation fiscale.


La DLF est en outre chargée de la rédaction des textes d’application de la loi fiscale, sous la forme de textes réglementaires et de commentaires publiés au Bulletin officiel des finances publiques – impôts. Elle assure également la codification annuelle des dispositions fiscales au sein du code général des impôts et concourt ainsi à l’objectif d’accessibilité du droit.


2) Au niveau national, la DLF a une mission d’information à destination :


- des parlementaires, au travers de l’élaboration de projets de réponses aux questions écrites et orales des députés et sénateurs, de la préparation des rapports d’information présentés par le Gouvernement aux assemblées sur l’application de certains textes et de l’estimation de l’évolution des dépenses fiscales qui sont recensées dans une annexe à la loi de finances ;


- des contribuables, par le biais de sa participation à des actions de communication, de sa présence dans des colloques, et de la publication des commentaires ou interprétations de textes ;


- des services territoriaux de la DGFiP, qu’elle assiste dans l’interprétation de dispositions juridiques complexes afin de garantir une application uniforme du droit.


3) La DLF contribue enfin à l’élaboration de la norme fiscale au niveau international :


- suivi des projets communautaires et élaboration des règlements et directives qui concourent à l’harmonisation des législations nationales en matière de fiscalité directe et indirecte ;


- conseil du Gouvernement sur les aspects fiscaux des évolutions institutionnelles de la construction européenne ;


- représentation de la France dans les instances fiscales internationales multilatérales et lors des négociatins et du suivi des conventions fiscales bilatérales.


effectifs




ETPT

A+

24

A

135

B

13

C

26

Totaux

198


Les effectifs de la DLF poursuivent trois grandes missions :


- élaboration de la législation fiscale ;


- mission d'information à destination des parlementaires, des usagers et des services territoriaux de la DGFiP ;


- élaboration de la norme fiscale au niveau international.


Avec 198 ETPT prévus pour 2021, l’action n° 10 mobilise 0,27 % des crédits de titre 2 du programme.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

17 905 040

17 905 040

Rémunérations d’activité

11 687 455

11 687 455

Cotisations et contributions sociales

6 132 910

6 132 910

Prestations sociales et allocations diverses

84 675

84 675

Dépenses de fonctionnement

200 000

200 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

200 000

200 000

Dépenses d’intervention

320 000

320 000

Transferts aux autres collectivités

320 000

320 000

Total

18 425 040

18 425 040

 

dépenses de fonctionnement


Les crédits de fonctionnement de l’action n° 10 « Élaboration de la législation fiscale » regroupent les crédits de titre 3 de la direction de la législation fiscale (DLF).


Ces dépenses comprennent, pour 0,20 M€ en AE et en CP, les dépenses métier de la DLF relevant du programme 156, telles que les dépenses de frais de déplacement.



dépenses d’intervention


La DGFiP représente la France dans les négociations internationales sur la fiscalité. Elle participe très activement aux travaux, conduits au sein de l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et de l’Union européenne (UE), qui portent sur le renforcement des outils de coopération administrative (notamment les différents échanges de renseignements sur demande et automatiques entre États), la lutte contre l’optimisation fiscale des entreprises, la concurrence fiscale dommageable, la fraude et l’évasion fiscales, les travaux visant la convergence fiscale et l’harmonisation de la fiscalité indirecte, ou encore ceux relatifs à la fiscalité du numérique.

La DGFiP est notamment fortement impliquée au sein du cadre inclusif créé par l’OCDE à la demande du G20 pour la mise en œuvre du plan d’action relatif à la lutte contre l’érosion des bases fiscales et les transferts de bénéfices (projet BEPS – Base Erosion and Profit Shifting), et participe à ce titre à la négociation d’un accord réformant la fiscalité internationale, articulé autour de deux piliers : le premier est destiné à redéfinir les règles d’imposition des entreprises multinationales (notamment du secteur numérique) qui exercent des activités significatives et durables dans des juridictions où elles n’ont pas forcément de présence physique ; le second pilier vise à permettre que l’ensemble des entreprises multinationales soient soumises à un niveau minimum d’imposition effective.

En 2021, la DGFiP demeurera fortement investie dans ces travaux internationaux. Elle continuera notamment de participer aux évaluations internationales, conduites par les pairs, relatives à l’échange automatique d’informations sur les comptes financiers, dont l’achèvement a été repoussé d’une année – à fin 2022 – pour tenir compte de la crise sanitaire. Elle continuera également de prendre part à l’évaluation par les pairs du cadre et de l’effectivité des échanges sur demande, y compris en fournissant des assesseurs pour les examens des juridictions évaluées.

Elle participera également à l’élaboration d’un modèle de règles internationales relatives aux obligations déclaratives des plateformes de l’économie collaborative. Son rôle sera prépondérant dans la mesure où elle représente actuellement le seul État membre de l’OCDE à avoir déjà légiféré en la matière.



Au niveau de l’UE, la DGFiP défendra les intérêts de la France dans les chantiers de lutte contre la fraude et l’optimisation fiscales et les situations de sous-imposition ou de non-imposition au sein du marché intérieur, y compris en ce qui concerne l’économie numérique, en tenant compte des travaux réalisés à l’OCDE, et à s’impliquer dans les discussions portant sur les propositions de directives de la Commission européenne du 25 octobre 2016 relatives aux assiettes commune (ACIS) et consolidée (ACCIS) de l’impôt sur les sociétés. Dans ces matières, comme dans le domaine de la fiscalité du numérique, elle coopère avec les autorités allemandes en vue de définir et de promouvoir des mesures communes.

Dans le domaine de la coopération administrative en matière fiscale au sein de l’Union, elle participe aux négociations visant à actualiser la Directive 2011/16/UE afin, d’une part, de renforcer les dispositifs de coopération existants et, d’autre part, de créer un échange automatique d’informations sur les transactions réalisées grâce aux plateformes de l’économie collaborative. Par ailleurs, elle est impliquée dans les discussions découlant du plan d’action sur la taxe sur la valeur ajoutée publié par la Commission européenne le 7 avril 2016.



Enfin, elle continuera à prendre part aux travaux du Conseil de l’UE élaborant la liste fiscale européenne des États et territoires non-coopératifs.

Elle maintiendra ainsi en 2021 son fort investissement en vue d’avancées concrètes sur l’ensemble de ces thèmes, dans un contexte politique marqué par l’installation d’une nouvelle Commission suite aux élections européennes de 2019, et dans l’optique de la présidence du Conseil de l’UE qu’assumera la France au premier semestre 2022.



Aussi, au titre de ces activités, 0,32 M€ en AE et en CP sont budgétés en crédits de titre 6.