Justification au premier euro |
Éléments de synthèse du programme |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
10 – Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | 0 | 15 355 820 | 15 355 820 | 0 | 15 355 820 | 15 355 820 |
11 – Etudes et expertise en matière de développement durable | 0 | 191 068 736 | 191 068 736 | 0 | 191 068 736 | 191 068 736 |
12 – Information géographique et cartographique | 0 | 89 199 494 | 89 199 494 | 0 | 89 199 494 | 89 199 494 |
13 – Météorologie | 0 | 185 055 482 | 185 055 482 | 0 | 185 055 482 | 185 055 482 |
Total | 0 | 480 679 532 | 480 679 532 | 0 | 480 679 532 | 480 679 532 |
Évolution du périmètre du programme |
Principales évolutions
L'action 14 "Economie sociale et solidaire" fait l'objet d'un transfert vers le programme 305 "Stratégie économique et fiscale", l'économie sociale et solidaire relevant dorénavant du champ d'attribution du ministère de l'économie, des finances et de la relance.
Modifications de maquette
Impact des modifications de maquette | Autorisations | Crédits | Précisions sur l'évolution de maquette |
---|---|---|---|
LFI 2020 en périmètre 2020 | +506 516 373 | +506 516 373 | |
Entrée dans le périmètre du programme 159 |
|
| |
Sortie du périmètre du programme 159 | -19 152 180 | -19 152 180 | |
vers 305 / Stratégies économiques | -19 152 180 | -19 152 180 | Vers action 04 Economie sociale, solildaire et responsable |
LFI 2020 en périmètre 2021 | +487 364 193 | +487 364 193 |
Transferts en crédits
Prog | T2 | T2 | Total T2 | AE | CP | Total AE | Total CP | |
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Transferts entrants |
|
|
|
|
|
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| |
Transferts sortants |
|
|
| -19 152 180 | -19 152 180 | -19 152 180 | -19 152 180 | |
Transfert HT2 économie sociale et solidaire | ► 305 |
|
|
| -19 152 180 | -19 152 180 | -19 152 180 | -19 152 180 |
Mesures de périmètre
L'économie sociale et solidaire relevant des attributions du ministère de l'économie des finances et de la relance, les crédits de l'action 14 seront désormais portés par le programme 305 "Stratégie économique et fiscale".
Grands projets informatiques |
Géoportail
Le Géoportail est un outil-clé qui permet aux citoyens, développeurs et décideurs d’avoir accès à des informations géographiques fiables pour comprendre les territoires, mettre en oeuvre les politiques publiques, accompagner la dématérialisation de l’administration et l’économie numérique et informer les citoyens.
Le Géoportail est accessible via le site de consultation https://www.geoportail.gouv.fr et présente une offre de service à destination des services publics ainsi que des interfaces de programmation (API) pour les développeurs. Il contribue à la mise en œuvre de la loi sur le service public de la donnée et à la directive européenne visant à construire une infrastructure d'information géographique dans la communauté européenne pour favoriser la protection de l'environnement (directive INSPIRE).
Le pilotage du projet est assuré par l'IGN, Institut national de l'information géographique et forestière.
Année de lancement du projet | 2015 |
Financement | IGN et PIA |
Zone fonctionnelle principale | Information géographique |
Coût et durée du projet
Coût détaillé par nature | (en millions d'euros) | |||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 | Total | ||||||
AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Hors titre 2 | 1,40 | 1,40 | 0,90 | 0,90 | 1,10 | 1,10 | 2,20 | 2,20 | 2,40 | 2,40 | 8,00 | 8,00 |
Titre 2 | 4,00 | 4,00 | 0,70 | 0,70 | 1,60 | 1,60 | 1,60 | 1,60 | 0,00 | 0,00 | 7,90 | 7,90 |
Total | 5,40 | 5,40 | 1,60 | 1,60 | 2,70 | 2,70 | 3,80 | 3,80 | 2,40 | 2,40 | 15,90 | 15,90 |
Évolution du coût et de la durée | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écart en % |
Coût total en M€ | 14,13 | 15,90 | +12,57 |
Durée totale en mois | 41 | 67 | +63,41 |
L’évolution affichée de la durée totale en mois (63,4 %) n’est qu’en partie représentative du décalage réel de planning du projet Géoportail. Lors de l’actualisation de la fiche de suivi budgétaire en janvier 2019 dans le cadre du Panorama des grands projets SI de l’Etat, une correction a été effectuée afin de calculer l’évolution de la durée totale du projet en mois par rapport au début du projet Géoportail (juin 2015) et non plus par rapport à la date de validation du projet (juin 2016). Cette évolution est calculée par rapport au projet initial.
Ainsi, la date de fin de projet a été reportée à décembre 2020 lors de la mise à jour du Panorama des Grands Projets SI de l’Etat de novembre 2019. L'infrastructure Géoportail hébergée sur "Oshimae" est cependant d'ores et déjà aujourd'hui opérationnelle.
En revanche, le projet ayant évolué depuis son lancement, des développements interviendront ultérieurement dans le cadre d'une nouvelle offre de service permettant à des tiers de charger leurs données dans l’infrastructure Géoportail. Ce développement de l'offre de service ainsi que le décalage de la migration de l'infrastructure Géoportail expliquent la hausse des coûts du projet.
Gains du projet
Évaluation des gains quantitatifs du projet | |||
---|---|---|---|
| Au lancement | Actualisation | Écarts en % |
Gain annuel en M€ hors titre 2 | 1,70 | 1,33 | -21,85 |
Gain annuel en M€ en titre 2 | 0,00 | 0,09 |
|
Gain annuel moyen en ETPT | 0 | 0 |
|
Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application | 8,88 | 4,66 | -47,47 |
Délai de retour en années | 7 | 0 | -100,00 |
L’évaluation des gains est réalisée sur les deux années les plus représentatives, à savoir la moyenne des coûts sur les années 2022 et 2023, à la fois sur les gains SI (écart entre les coûts de fonctionnement cibles et existants) et les gains métiers (augmentation de recettes).
Le délai de retour en années n'apparait pas comme un indicateur pertinent. En effet, sur le seul périmètre de l'IGN, le coût excède le gain total. Il s'agit de développer un service au bénéfice des citoyens, développeurs et décideurs. L'objectif est d'offrir un accès à des informations géographiques fiables pour comprendre les territoires, définir les politiques publiques, développer la dématérialisation de l'administration, l'information des citoyens et l’économie numérique.
Migration du Géoportail
Les vérifications d’aptitude des principaux services de l’infrastructure du Géoportail ont été prononcées.
Sur la base de l'audit de sécurisation du Géoportail, la Direction du Numérique (DINUM) a confirmé la nécessité de lancer une migration du Géoportail vers un espace de stockage virtuel accessible au grand public. L'option qui sera retenue s'intégrera dans l'offre de cloud public portée par l'UGAP. Actuellement, une phase d'étude est en cours de finalisation. Il est prévu que le financement soit assuré conjointement par le MTE (3 M€ au PLF 2021) et l’IGN (1,5 M€). Le coût estimé du projet d’avril 2020 ne tient pas compte de ces besoins complémentaires. Il ne sera pas modifié pour tenir compte de cette migration qui est en dehors du périmètre initial du projet.
L’opération de migration sera suivie dans le cadre du projet Géoplateforme qui fera l’objet d’une demande d’avis conforme auprès de la DINUM (Article 3) et qui sera suivi à ce titre dans le cadre des grands projets.
La mise en œuvre des recommandations de la Dinum s’est traduite par plusieurs actions côté IGN notamment au niveau du pilotage du projet et par le lancement d’un plan de sécurisation avec la société Thales Services.
Ce plan vise, d’une part, à réduire les incidents au niveau applicatif et, d’autre part, à améliorer les processus d’exploitation en cas de survenance d’un incident. Le plan de sécurisation concernant OSHIMAE sera lancé lorsque la cible d’hébergement sera connue.
Offre de service (Entrepôt V2) permettant à des tiers de charger leurs données dans l'infrastructure Géoportail.
Compte tenu des constats réalisés dans le cadre de l'audit de sécurisation du Géoportail, la décision de commande de cette prestation est reportée après la mise à disposition de la cible d'hébergement pour la Géoplateforme. Un changement de stratégie a donc été proposé dans le cadre du PIA OSHIMAE. Il consiste à confier aux équipes de l'IGN la préfiguration de cette nouvelle offre de service sur la base d'une étude commandée à Thalès Services et de développements réalisés par l'IGN sur une offre d'hébergement fournie par Cegedim (fournisseur de cloud pour l'IGN). Ces développements se basent sur des cas d'usage avec des partenaires et visent à un enrichissement itératif de l'offre sous forme de POC (Proof of Concept). Un bilan est prévu avant la fin d'année 2020 pour définir les modalités de poursuite de cette action.
L'infrastructure Géoportail facilite la mise à disposition de référentiels et de géotraitements de référence pour toute la sphère Etat en permettant la diffusion de données ouvertes au public (opendata). Elle permet de respecter la directive européenne INSPIRE et à terme, permettra la mise à disposition de l'ensemble des données gratuites conformément à la loi Lemaire.
Les principaux gains métiers identifiés concernent la contribution à une politique publique, les apports pour les bénéficiaires du service fourni (grand public et professionnels), que ce soit directement le nombre de bénéficiaires, les bénéfices quantifiables (amélioration de la prise de décision, etc.) et l’amélioration de la qualité de service (service plus simple et compréhensible, amélioration de l’information du bénéficiaire, etc.).
Les principaux gains SI identifiés concernent l’alignement à la stratégie SI en interministériel (rationalisation et simplification du SI, développement d’API, etc.), le traitement de l’obsolescence du système (remplacement de technologies obsolètes), la rationalisation du SI (passage sur une offre cloud interministérielle,…) ainsi qu’un changement organisationnel et métier de la Direction des systèmes d’information.
Ce projet est suivi au titre du panorama des grands projets de l’État. Les coûts, durées et rentabilités du projet sont par conséquent réactualisés tous les 4 mois.
Contrats de projets État-Région (CPER) |
Génération CPER 2015-2020 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2020 | Prévision 2021 | 2022 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
10 Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | 5 383 000 | 3 100 000 | 3 000 000 | 570 000 | 570 000 | 100 000 |
Total | 5 383 000 | 3 100 000 | 3 000 000 | 570 000 | 570 000 | 100 000 |
La contribution du CGDD aux CPER permet de soutenir les projets territoriaux de développement durable (études, concertations locales, choix d'actions, etc.).
Le financement de ces projets vise à favoriser l’élaboration dans les collectivités de véritables stratégies territoriales de développement durable donnant une cohérence à l’ensemble des actions menées sur leur territoire.
La contribution du P159 aux CPER soutient également les démarches d’éducation au développement durable, assurant ainsi le déploiement d’actions éducatives, de formation et de sensibilisation, soit à destination de publics adultes (habitants ou professionnels), soit en faveur des jeunes, en favorisant leur implication active dans la mise en oeuvre des projets territoriaux, plans et schémas régionaux de transition écologique et énergétique.
Contrat de convergence et de transformation (CCT) |
Contrat de convergence et de transformation 2019-2022 | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Consommation au 31/12/2020 | Prévision 2021 | 2022 et après | |||
Action / Opérateur | Rappel | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | CP |
10 Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable | 204 200 | 40 000 | 40 000 | 20 000 | 20 000 |
|
La Réunion | 204 200 | 40 000 | 40 000 | 20 000 | 20 000 |
|
Total | 204 200 | 40 000 | 40 000 | 20 000 | 20 000 |
|
Dans le cadre du CCT 2019-2022 de la Réunion, le MTE contribue au projet du Groupement régional des acteurs de l’éducation à l’environnement pour un développement durable de l’Ile de La Réunion (GRANDDIR) de la DEAL Réunion qui consiste à associer des groupes intercommunaux et des relais locaux associatifs pour faire face aux problématiques concernant les déchets sauvages. L’objectif est de sensibiliser les participants et la population locale grâce à des exercices d’expression orale sur le tri et la pesée des déchets, tout en échangeant sur les potentielles finalités artistiques de ces objets ramassés dans la nature. A long-terme, cette initiative vise à co-construire une équipe de médiateurs socio-environnementaux qui pourrait intervenir au plus près des citoyens régulièrement.
Les montants du CCT indiqués se réfère à ce projet.
Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2) |
Estimation des restes à payer au 31/12/2020 | ||||||||
Engagements sur années |
| Engagements sur années |
| AE (LFI + LFRs) 2020 |
| CP (LFI + LFRs) 2020 |
| Évaluation des |
12 824 654 |
| 5 802 330 |
| 506 578 303 |
| 506 856 907 |
| 5 523 726 |
Échéancier des CP à ouvrir | ||||||||
AE |
| CP 2021 |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP au-delà de 2023 |
| ||||||||
Évaluation des |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2022 |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP |
5 523 726 |
| 3 838 955 |
| 856 212 |
| 552 373 |
| 276 186 |
| ||||||||
AE nouvelles pour 2021 |
| CP demandés |
| Estimation des CP 2022 |
| Estimation des CP 2023 |
| Estimation des CP |
480 679 532 |
| 476 840 577 |
| 2 303 373 |
| 767 791 |
| 767 791 |
| ||||||||
Totaux |
| 480 679 532 |
| 3 159 585 |
| 1 320 164 |
| 1 043 977 |
|
| Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021 | ||||||
|
| CP 2021 demandés |
| CP 2022 |
| CP 2023 |
| CP au-delà de 2023 |
|
| 99,20 % |
| 0,48 % |
| 0,16 % |
| 0,16 % |
Au périmètre de la LFI 2020, les restes-à-payer au programme s'élèvent à 12 824 654 €.
Cependant, l'action 14 Économie sociale et solidaire étant transférée en PLF 2021 au programme 305, les restes-à-payer spécifiques à cette action, de 7 022 324 €, doivent être déduis du montant total afin de répartir les CP nécessaires au programme 159 à partir de 2021.
Cela explique que le tableau supra ne présente de 5 523 726 € en restes-à-payer au 31 décembre 2020.
La totalité des restes-à-payer au programme en 2021 sera donc constituée d'engagements sur l'action 10, correspondant à l'action du CGDD et des DREAL au titre des crédits qu'elles reçoivent du programme 159.
ACTION 3,2 %
10 – Gouvernance, évaluation, études et prospective en matière de développement durable |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 15 355 820 | 15 355 820 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 15 355 820 | 15 355 820 | 0 |
Cette action rassemble les moyens nécessaires au commissariat général au développement durable (CGDD) pour élaborer et mettre en œuvre la transition écologique vers un développement durable au travers des politiques publiques et des actions des acteurs socio-économiques. Le CGDD est une direction d’administration centrale travaillant sur des sujets transverses et connexes aux politiques publiques du pôle ministériel MTE/MCTRCT.
Les différentes missions du CGDD recouvrent :
1) l’évaluation et la promotion d’une économie durable
Le CGDD réalise des analyses économiques des politiques publiques et propose des instruments économiques et de gouvernance (par exemple par la mise en place de labels, guides et publications à l’attention des acteurs). Il finance des projets territoriaux valorisant l’intégration du développement durable dans les politiques publiques, et plus généralement aide les acteurs publics et privés à s’approprier les enjeux environnementaux. Enfin, le CGDD joue un rôle clef dans l’évaluation environnementale, d’une part en finançant et en animant cette mission au niveau local, d’autre part en prenant en charge au niveau national le dispositif d’indemnisation des commissaires enquêteurs.
Le CGDD s’appuie pour cette mission sur le conseil économique pour le développement durable (CEDD), laboratoire d’idées composé d’économistes indépendants mobilisant les références scientifiques les plus récentes relatives à l’évaluation des politiques publiques.
2) la production de données et d’études statistiques
Le CGDD dispose d’un service spécialisé dans la production statistique, recouvrant la collecte, la production et la diffusion de l’information statistique relative aux champs d’intervention du pôle ministériel (construction, logement, énergie, transports, etc.) à destination de leurs différents services. Le CGDD fournit ainsi aux différents acteurs des politiques de l’environnement des données de référence sur les sujets qu’ils traitent. Le CGDD contribue également à éclairer le public, et sa production répond aux obligations de la France vis-à-vis d’Eurostat, de l’agence européenne de développement, de l’organisation de coopération et de développement économiques et de l’agence internationale de l’énergie.
3) l’animation et le pilotage de la recherche et de l’innovation
En liaison avec les entreprises et les autres ministères menant une activité de recherche, le CGDD contribue à la définition de la politique nationale de recherche et d’innovation en matière d’environnement, de transport et d’énergie. Le CGDD pilote le réseau scientifique et technique (RST), réseau composé d’une trentaine d’organismes à finalité scientifique et technique dans les thématiques du ministère. Il définit les orientations stratégiques et organise le partage de connaissances aux niveaux national et européen.
4) l’animation et l’impulsion du développement durable
Le CGDD coordonne les choix stratégiques du ministère en référence aux Objectifs de développement durable de l’Agenda 2030. Il s’assure de leur prise en compte dans les politiques ministérielles et encourage l’ensemble des acteurs en ce sens. Il met en œuvre et promeut la participation citoyenne, notamment aux décisions publiques, ainsi que le dialogue environnemental avec tous les acteurs de la société.
5) la politique éditoriale et la valorisation des connaissances
Le CGDD s’est doté d’une stratégie éditoriale, qui contribue à l’information publique environnementale. Cette dimension de l’action du CGDD porte sur ses différents champs de compétences et est harmonisée pour le positionner comme un acteur de l’information environnementale.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 10 555 820 | 10 555 820 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 10 319 820 | 10 319 820 |
Subventions pour charges de service public | 236 000 | 236 000 |
Dépenses d’intervention | 4 800 000 | 4 800 000 |
Transferts aux autres collectivités | 4 800 000 | 4 800 000 |
Total | 15 355 820 | 15 355 820 |
Les dépenses du CGDD sont structurées autour de deux sous-actions.
10.1 Les dépenses pour la politique de la connaissance et d'animation en matière de développement durable - 14 355 820 €
Cette sous-action accueille les engagements et crédits relevant directement de l’exercice des missions du CGDD présentées supra :
1) l’évaluation et la promotion d’une économie durable
Les dépenses de fonctionnement concernent principalement le financement d’études sur les thématiques de la fiscalité écologique, des comportements des acteurs selon les politiques environnementales, et l’intégration des préoccupations environnementales dans les politiques publiques. Ces dépenses portent également sur la réforme de l’autorité environnementale, la promotion de la participation du public pour les projets ayant un impact environnemental et le développement d’éléments méthodologiques pour permettre la prise en compte du changement climatique. Ces crédits incluent également l’organisation de formations à destination des commissaires enquêteurs au niveau local, et au niveau national la gestion du fonds d’indemnisation des commissaires enquêteurs.
En matière de dépenses d’intervention, le CGDD soutient les associations qui agissent pour l'éducation à l'environnement et au développement durable dans le cadre de la sensibilisation du public à ces questions.
2) la production de données et d’études statistiques
En ce qui concerne les dépenses de fonctionnement, le CGDD réalise ou fait réaliser, en administration centrale ou par l’intermédiaire des Directions régionales de l'environnement, de l'aménagement et du logement (DREAL), des études et enquêtes. Ces activités renvoient à l’énergie (production et consommation, notamment dans les secteurs résidentiels et tertiaires), au logement (par exemple en tenant à jour le répertoire du parc locatif social (RPLS), ou en menant des enquêtes régulières relatives au prix des terrains à bâtir), aux transports (connaissance du parc automobile et autres enquêtes répondant à des obligations européennes), à la qualité des sols, à la biodiversité et à la pollution.
Les dépenses d’intervention recouvrent le financement de la contribution du MTE au groupement d’intérêt scientifique Sol. Le GIS SOL est le programme d'acquisition de données sur la qualité et la nature de l'ensemble des sols français et de leur évolution.
3) l’animation et le pilotage de la recherche et de l’innovation
Les dépenses de fonctionnement permettent aussi d’animer les instances dont le CGDD a la charge : le Comité de la prévention et de la précaution (CPP), le Comité d'évaluation statutaire des chercheurs et les comités de domaines thématiques, le Comité pour la recherche marine, maritime et littorale (COMER, comité spécialisé du Conseil national de la mer et des littoraux (CNML)) et la Commission nationale de la déontologie et des alertes (CNDA).
Le CGDD produit l'information statistique. Il est chargé, en lien avec le secrétariat général et en appui aux directions régionales du ministère, de la supervision générale des données sur le logement, l’énergie, les transports, l’environnement ainsi que de l’évaluation et de la mobilisation des moyens nécessaires pour le développement de la mise à disposition de ces données.
À la faveur de sa réorganisation, le CGDD s’est doté de l’Ecolab, catalyseur d’innovations s’appuyant sur des méthodologies propices à l’hybridation public/privé et à l’engagement des territoires et des associations dans les innovations au service de la transition écologique.
Son action est centrée autour de deux priorités : améliorer l’action publique du MTE par l’intelligence artificielle et l’exploitation de la data environnementale, et accélérer l’appropriation de la transition par les différents acteurs grâce à la donnée.
Concernant les interventions, le CGDD finance ponctuellement des projets de recherche touchant à ses problématiques.
4) l’animation et l’impulsion du développement durable
Grâce à son positionnement transversal, le CGDD contribue à donner une perspective globale à l’action du ministère. Il pilote notamment le dialogue environnemental sur les choix et priorités politiques à travers le conseil national de la transition écologique.
Il remplit par ailleurs un rôle spécifique dans la préparation et le suivi des travaux du conseil de défense écologique, et apporte son appui au secrétariat du conseil.
Les dépenses d’intervention financent le soutien aux associations membres du conseil national de la transition écologique (CNTE) agissant pour l’éducation à l’environnement.
5) la politique éditoriale et la valorisation des connaissances
Les dépenses de fonctionnement permettent l’élaboration et la diffusion de nombreuses publications, dans deux grandes familles de collection : Datalab, pour faire état des connaissances à un instant donné (données et chiffres-clés) et Théma, pour rendre compte de travaux d’études et d’expertise.
10.2 Les dépenses stratégiques et transversales du CGDD - 1 000 000 €
Cette sous-action assure le financement du fonctionnement des services centraux du CGDD, ainsi que de son service d'Orléans. La dotation est destinée aux frais de déplacement, à la formation, au remboursement d’agents mis à disposition et à des prestations de service diverses.
ACTION 39,7 %
11 – Etudes et expertise en matière de développement durable |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 191 068 736 | 191 068 736 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 191 068 736 | 191 068 736 | 0 |
L’action 11 du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » est intégralement constituée de la subvention pour charges de service public (SCSP) du Centre d’études et d’expertise pour les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (Cérema).
Le Cérema est un établissement public à caractère administratif créé le 1er janvier 2014 par la loi n° 2013-431 du 28 mai 2013 et le décret n° 2013-1273 du 27 décembre 2013. Ce centre de ressources et d’expertise scientifique et technique interdisciplinaire apporte son concours à l’élaboration, à la mise en oeuvre et à l’évaluation des politiques publiques du MTES et du MCT dans ses différents domaines de compétence, offrant une vision transversale au service du développement durable.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
---|---|---|
Dépenses de fonctionnement | 191 068 736 | 191 068 736 |
Subventions pour charges de service public | 191 068 736 | 191 068 736 |
Total | 191 068 736 | 191 068 736 |
La subvention pour charges de services allouée au Cérema contribue au budget de l’établissement pour un peu plus de 80 % et permet de couvrir ses dépenses de personnel à hauteur de 98 %. Le Cérema développe par ailleurs des ressources propres afin de couvrir ses autres charges et investissements.
La SCSP contribue ainsi au financement des activités de l’établissement, dont les missions sont de :
Le Cérema assure des activités de conseil, d’appui méthodologique et d’assistance aux maîtres d’ouvrage, de normalisation et certification, de diffusion des savoirs et des connaissances, de recherche et d’innovation, de capitalisation des savoirs et des savoir-faire et de diffusion des savoirs et des connaissances.
Dans le cadre de son projet de transformation, le Cérema vise à confirmer sa vocation d’expert public de référence par :
avec un fil conducteur, la transition écologique et l’adaptation au changement climatique, et en développant le principe de conventionnement avec les collectivités locales et leurs associations représentatives.
ACTION 18,6 %
12 – Information géographique et cartographique |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
---|---|---|---|---|
Autorisations d'engagement | 0 | 89 199 494 | 89 199 494 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 89 199 494 | 89 199 494 | 0 |
L’action 12 « Information géographique et cartographique » du programme 159 « Expertise, information géographique et météorologie » est constituée de la subvention pour charges de service public (SCSP) de l’Institut national de l’information géographique et forestière (IGN).
Les sous-actions 12.1 « Production de l’information géographique » et 12.2 « Recherche dans le domaine de l’information géographique » retracent la SCSP de l’IGN. Celle-ci contribue au financement des activités de l’Institut exercées dans le cadre de sa mission de service public :
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
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Dépenses de fonctionnement | 89 199 494 | 89 199 494 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel |
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Subventions pour charges de service public | 89 199 494 | 89 199 494 |
Dépenses d’intervention |
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Transferts aux autres collectivités |
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Total | 89 199 494 | 89 199 494 |
Les crédits de l'IGN sont répartis dans la sous-action 12.1 "Production de l'information géographique" (75,8 M€) et dans la sous-action 12.2 "Recherche dans le domaine de l'information géographique" (13,4 M€).
12.1- Production de l'information géographique (75 819 570 € en AE et en CP)
La part de la subvention dédiée à la sous-action 12.1 contribue aux activités exercées par l’IGN dans le cadre de sa mission de service public en matière de production (réseaux géodésiques et de nivellement, photographies aériennes, mesures laser, images satellitaires, relevés terrain) et des référentiels (bases de données numériques structurées et fonds cartographiques) et de diffusion de l’information géographique et cartographique en France (impression, mise en œuvre de la plate-forme internet Géoportail…). Ces crédits sont également destinés à équilibrer le coût des missions de service public correspondant à l’élaboration et la mise à jour de l’inventaire des ressources forestières.
L’IGN fait ainsi figure d’opérateur de référence au service des politiques publiques. Les domaines d’intervention au titre de l’action 12.1 sont larges et couvrent en tout ou partie :
L’IGN mène également un travail de concertation avec les acteurs publics locaux fort du réseau des cinq directions territoriales conduisant l’institut à rendre disponibles des produits comme l’Occupation des Sols - Grande Echelle ou l’ortho-image à haute résolution permettant de caractériser la couverture et l’usage des sols pour suivre l’urbanisation et la consommation d’espace.
La direction générale de la prévention des risques du MTE a confié à l’IGN un mandat pour la coordination de la production et la diffusion du Plan de corps de rue simplifié (PCRS). Ce référentiel doit être utilisé par les exploitants de réseaux dans le cadre de la réforme anti-endommagement. En juin 2020, deux conventions étaient signées avec des collectivités et, quatre autres sont en attente de signature. De même, la direction générale des infrastructures, des transports et de la mer a sollicité l’appui de l’IGN pour la définition et la mise en œuvre de la stratégie nationale sur le véhicule autonome, et plus particulièrement pour la définition de la cartographie haute définition dynamique nécessaire au déplacement des véhicules autonomes. C’est dans ce cadre que fin janvier 2020, la couverture en images et lidar aériens de l'autoroute A4 en Ile-de-France s’est achevée.
12.2 - Recherche dans le domaine de l’information géographique (13 379 924 € en AE et en CP)
La sous-action 12.2 « Recherche dans le domaine de l’information géographique » retrace la part de la subvention pour charges de service public de l’IGN consacrée aux activités d’enseignement, de recherche et développement.
L’IGN assure une mission de formation initiale et continue dans le domaine de l’information géographique qui est confiée à l’École nationale des sciences géographiques (ENSG), également chargée de la mission de recherche de l'IGN.
La finalité de la recherche à l’institut est de faire progresser la connaissance et les technologies du numérique dans le domaine de l’information géographique et de la géomatique et plus particulièrement dans l’acquisition, le traitement et le croisement de données multi-sources pour extraire des informations et des connaissances géolocalisées pouvant constituer des référentiels ainsi que dans la qualification, la gestion, la diffusion et la facilitation de l’usage de l’information géographique et forestière.
L’IGN s’est donné comme objectif de renforcer sa capacité à rendre les avancées de sa recherche plus exploitables tant pour lui-même que pour l’État, les collectivités territoriales et les acteurs économiques qui souhaiteraient les intégrer dans des solutions commerciales plus larges.
Pour atteindre l’objectif d’accroître l’efficience en matière d’entretien des données géographiques souveraines, le nouveau schéma directeur de recherche et technologies (SDRT) de l’IGN est focalisé plus fortement sur les technologies de localisation, de collecte, de traitement de masse et de géovisualisation des données, les méthodes automatiques de production, d'intégration ou de contrôle, et les dispositifs collaboratifs.
C’est dans cette logique que l’Ecole nationale des sciences géographiques (dite aussi ENSG -Géomatique) est depuis le 1er janvier 2020, « école membre » de l’Université Gustave Eiffel (UGE) afin de placer la recherche et la formation IGN au cœur des grands projets « Villes et territoires de demain ».
La démarche d’innovation de l’IGN intègre aussi l’intelligence artificielle dans le cadre du projet AI4GEO. Le contrat de financement du projet a été signé par la Banque publique d’investissement (BPI) début 2020. La finalisation de l’accord de consortium qui lie les différents partenaires du projet est en cours (IGN, ONERA, CNES, AIRBUS, GEOSAT, CLS, CS Group, QUANTCUBE et QWANT). Le premier COPIL et un séminaire réunissant tous les partenaires a eu lieu début janvier 2020.
ACTION 38,5 %
13 – Météorologie |
| Titre 2 | Hors titre 2 | Total | FdC et AdP |
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Autorisations d'engagement | 0 | 185 055 482 | 185 055 482 | 0 |
Crédits de paiement | 0 | 185 055 482 | 185 055 482 | 0 |
L'action 13 représente le financement des attributions de l’État en matière de prévision et de recherche météorologiques et climatiques, confiées à l’établissement public administratif Météo-France.
Les missions principales de Météo-France concernent la prévision des phénomènes météorologiques dangereux, la diffusion des alertes correspondantes à destination des services en charge de la sécurité civile et du grand public ainsi que la connaissance des climats passés et futurs dans une logique de développement durable et d’adaptation au changement climatique.
L'action « Météorologie » est scindée en deux sous-actions :
1 - Observation et prévision météorologiques
Cette sous-action correspond à la mission principale de l’opérateur Météo-France et mobilise l’ensemble de ses infrastructures et moyens techniques (systèmes d’observation, supercalculateur, systèmes de production et de diffusion, réseau territorial, etc.) ainsi que l’essentiel des compétences dont il dispose.
Les différentes activités de cette sous-action sont décrites, ci-après, selon la logique fonctionnelle propre au processus de production météo-climatologique :
• l’observation de l’atmosphère, de l’océan superficiel et du manteau neigeux, activité qui comprend la définition, l’acquisition, la mise en place et la maintenance des outils dédiés à l’observation (radars, réseau de stations au sol, pluviomètres, radiosondages), ainsi que leur exploitation opérationnelle ;
• la prévision des évolutions de l’atmosphère, de l’océan superficiel et du manteau neigeux ainsi que l’avertissement des autorités en charge de la sécurité (sécurité civile, transports, prévention des risques naturels majeurs, défense nationale, sécurité nucléaire, santé) et du grand public sur les risques météorologiques ;
• la diffusion des informations produites s’appuyant sur un panel de systèmes de communication (Internet, applications web ou mobiles, transmissions spécialisées, etc...) ; • la conservation de la mémoire du climat et l’analyse de ses évolutions constatées comprenant la gestion des données climatologiques, leur structuration en bases de données et enfin l’analyse et le traitement de ces données par les climatologues de Météo- France.
2 - Recherche dans le domaine météorologique
Cette sous-action comprend toutes les activités de Météo-France destinées à l’amélioration des techniques d’observation, de la connaissance et de la modélisation de l’atmosphère et de ses interactions avec les autres milieux et les activités humaines, à des fins de prévision météorologique, d’étude et de production de scenarii climatiques.
Ces travaux contribuent à l’actuelle stratégie nationale de recherche (SNR), s’inscrivant par ailleurs dans le périmètre thématique de l’Alliance nationale de recherche pour l’environnement (AllEnvi) dont Météo-France est l’un des membres fondateurs.
Dans le domaine de la météorologie, où des progrès en matière de prévision se fondent sur des progrès de la science, la recherche est une nécessité. Deux axes de progrès majeurs existent à cet égard :
• la progression dans la qualité et la fiabilité des modèles de prévision déterministes à maille de plus en plus fine ;
• le développement d’une prévision probabiliste à même de mieux caractériser les incertitudes des phénomènes.
Éléments de la dépense par nature |
Titre et catégorie | Autorisations | Crédits |
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Dépenses de fonctionnement | 185 055 482 | 185 055 482 |
Subventions pour charges de service public | 185 055 482 | 185 055 482 |
Dépenses d’intervention |
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Transferts aux autres collectivités |
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Total | 185 055 482 | 185 055 482 |
13.1 - Observation et prévision météorologiques (164 699 k€ en AE=CP)
Le projet d'établissement élaboré par Météo-France dans le cadre de la démarche « Action Publique 2022 » se poursuit conformément aux orientations stratégiques fixées par le contrat d’objectifs et de performance (COP). La mise en place d’évolutions organisationnelles (adaptation de la présence territoriale aux besoins justifiant une proximité géographique, centralisation de certaines fonctions techniques et administratives, nouvelles modalités d’organisation du travail...) inscrit l'établissement dans une démarche globale de réduction des dépenses publiques.
Le renouvellement des moyens de calcul intensif constitue également un projet structurant pour l’établissement et se traduit par la mise en service d’un nouveau supercalculateur à la fin de l’année 2020. La nouvelle configuration est ainsi 5,45 fois plus puissante que la précédente et dépasse l’objectif de gain d’un facteur 5 fixé par le COP.
Météo-France bénéficie pour ce projet d’un financement spécifique de 8 300 k€ en 2021, tel que prévu au contrat pluriannuel 2018-2022 qu’il a signé le 11 mars 2019 avec ses tutelles.
Les opérations liées au développement des systèmes experts automatisés dans le domaine de la météorologie et du climat se poursuivent en outre de façon nominale. Elles sont associées à des mesures d’accompagnement destinées aux personnels impactés par la transformation significative de leur métier. Ces actions sont en partie financées par le Fonds pour la Transformation de l’Action Publique (FTAP), dont Météo-France est attributaire.
La baisse de la subvention pour charges de service public prévue en 2021 traduit les économies de dépenses de personnel induites par la mise en œuvre du schéma d’emplois. L’établissement s’efforcera en outre de réduire ses dépenses sur l’enveloppe de fonctionnement, en limitant notamment les déplacements des personnels. S’agissant de l’enveloppe d’investissement, les opérations de jouvence et de modernisation des infrastructures techniques nécessaires à l’exercice de la mission de service public de l’établissement seront poursuivies. Des actions relevant d’une démarche écoresponsable (rénovation énergétique des bâtiments, acquisition de véhicules électriques ou hybrides…) seront en outre renforcées.
13.2 - Recherche dans le domaine météorologique (20 356 k€ en AE=CP)
Les crédits de la sous-action 2 « Recherche dans le domaine météorologique » couvrent les charges liées aux activités de recherche et de développement réalisées dans le cadre des missions de service public confiées à l'établissement.
Les actions de recherche menées par Météo-France sont à la source des progrès réalisés dans les domaines de l'observation, de la prévision du temps et de la connaissance du climat. Elles portent principalement sur la prévisibilité des phénomènes atmosphériques, l’étude du climat et du changement climatique, le cycle de l’eau, l’étude des échanges océan-atmosphère, la physico-chimie atmosphérique (pour la qualité de l'air et le climat) et la météorologie urbaine, l’assimilation et la modélisation pour la prévision numérique du temps, les développements instrumentaux et la structure du manteau neigeux.
L’objectif d’excellence scientifique et de développement d’outils de modélisation numérique de prévision du temps et du climat est une spécificité de Météo-France au sein de la communauté scientifique française puisqu’elle permet un transfert direct des productions scientifiques de la recherche vers le secteur opérationnel. Ce transfert est favorisé par le partage des moyens de calcul intensif entre ces deux domaines d'activité.
L'enjeu pour l'établissement est de maintenir ce potentiel au meilleur niveau international tout en renforçant sa capacité à mieux répondre aux besoins des autres activités de l'établissement ainsi qu'aux attentes de la société et des pouvoirs publics. Pour ce qui concerne les besoins de l'établissement et les attentes des usagers, conformément aux objectifs scientifiques fixés dans le cadre du COP, un accent particulier est porté sur la prévision numérique et la simulation climatique à fine échelle, ainsi que sur la prévision probabiliste. Ces ambitions sont cohérentes avec le remplacement du supercalculateur de l'établissement et l'augmentation de la puissance de calcul induite.
Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État |
(en milliers d'euros) | ||||
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| LFI 2020 | PLF 2021 | ||
Opérateur ou Subvention | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement (P159) | 196 695 | 196 695 | 191 069 | 191 069 |
Subventions pour charges de service public | 196 695 | 196 695 | 191 069 | 191 069 |
Météo-France (P159) | 189 754 | 189 754 | 185 055 | 185 055 |
Subventions pour charges de service public | 189 754 | 189 754 | 185 055 | 185 055 |
IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159) | 88 517 | 88 517 | 89 199 | 89 199 |
Subventions pour charges de service public | 88 517 | 88 517 | 89 199 | 89 199 |
BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172) | 236 | 236 | 236 | 236 |
Subventions pour charges de service public | 236 | 236 | 236 | 236 |
Total | 475 202 | 475 202 | 465 560 | 465 560 |
Total des subventions pour charges de service public | 475 202 | 475 202 | 465 560 | 465 560 |
Total des dotations en fonds propres | 0 | 0 | 0 | 0 |
Total des transferts | 0 | 0 | 0 | 0 |
Le programme 159 finance les trois opérateurs qui lui sont rattachés ainsi que le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) qui reçoit un financement à hauteur de 236 000 € en AE et en CP pour les prestations qu'il assure au titre du Géocatalogue (maintenance corrective et évolutive et assistance aux utilisateurs) sur la base d’une convention entre le ministère et le BRGM.
Consolidation des emplois |
Emplois des opérateurs
| LFI 2020 | PLF 2021 | ||||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Intitulé de l'opérateur | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ETPT rémunérés | ||||||
sous | hors | dont | dont | sous | hors | dont | dont | |||||
CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement |
|
| 2 594 | 50 |
| 13 |
|
| 2 507 | 85 |
|
|
Météo-France |
|
| 2 736 | 75 |
| 15 |
|
| 2 641 | 90 |
| 20 |
IGN - Institut national de l'information géographique et forestière |
|
| 1 433 | 63 |
| 13 |
|
| 1 397 | 63 | 10 | 13 |
Total |
|
| 6 763 | 188 |
| 41 |
|
| 6 545 | 238 | 10 | 33 |
|
Cérema :
Le schéma d'emplois du Cérema pour 2021 s'établit à -87 ETP. En conséquence le plafond d'emplois s'établit à 2 507 ETPT.
Pour les ETPT hors plafond il est prévu une exécution à 85 ETPT.
Météo-France :
Le schéma d’emplois de Météo-France pour 2021 s’établit à -95 ETP. En conséquence, le plafond d’emplois de l’établissement s’établit à 2 641 ETPT.
Le nombre des ETPT hors plafond correspond aux emplois sur contrats de recherche faisant l'objet d'un financement externe et aux apprentis. Le relèvement à 90 ETPT (+10 pour les contrats de recherche et +5 pour les apprentis) permettra le recours à de nouveaux contrats d'apprentissage ainsi que des recrutements dans le cadre de nouveaux projets de recherche
Il est en effet primordial que Météo-France puisse se positionner sur des projets de recherche en ayant l’assurance de pouvoir disposer des moyens humains nécessaires à leur aboutissement.
S’agissant des apprentis, l’objectif est à la fois de répondre aux besoins de l’établissement et de se conformer à la politique de développement de l'apprentissage.
Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) :
Le budget 2020 de l’IGN a été élaboré sur la base d’une baisse des effectifs de -39 ETP / ETPT. Le plafond d’emplois est fixé par la loi de finances initiale à 1433 ETPT, le schéma d’emplois s’élève à -39 ETP.
La crise sanitaire a impacté la production de l'IGN et l'IGN se mobilise pour rattraper les décalages de production et honorer ses obligations contractuelles conditionnant le versement des recettes propres.
Le schéma d’emplois pour 2021 est de -36 ETP. Le plafond d‘emplois 2021 est prévu à 1 397 ETPT.
L'IGN a besoin de maintenir sa capacité à recruter sur les emplois clés et stratégiques, en particulier en matière de nouvelles technologies de l'information. Le maintien de la capacité de recrutement dans ce domaine est l'une des conditions nécessaires à la réussite de la transformation de l'IGN, dans le cadre du projet d'établissement élaboré en 2018 et du contrat d’objectifs et de performance (COP) de l’IGN pour la période 2020-2024, approuvé par le Conseil d’administration du 26 juin 2020 et entré dans la phase finale du processus de signature.
Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme
| ETPT |
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Emplois sous plafond 2020 | 6 763 |
Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2020 |
|
Impact du schéma d'emplois 2021 | -218 |
Solde des transferts T2/T3 |
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Solde des transferts internes |
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Solde des mesures de périmètre |
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Corrections techniques |
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Abattements techniques |
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Emplois sous plafond PLF 2021 | 6 545 |