$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,165)

$@FwLOVariable(libelleProg,Conseil d'État et autres juridictions administratives)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Fonction juridictionnelle : Conseil d'État

29 220 274

0

29 220 274

29 220 274

0

29 220 274

02 – Fonction juridictionnelle : Cours administratives d'appel

56 373 304

0

56 373 304

56 373 304

0

56 373 304

03 – Fonction juridictionnelle : Tribunaux administratifs

169 748 773

0

169 748 773

169 748 773

0

169 748 773

04 – Fonction consultative

16 387 717

0

16 387 717

16 387 717

0

16 387 717

05 – Fonction études, expertise et services rendus aux administrations de l'État et des collectivités

8 378 419

0

8 378 419

8 378 419

0

8 378 419

06 – Soutien

41 869 974

102 134 115

144 004 089

41 869 974

84 394 045

126 264 019

07 – Cour nationale du droit d'asile

45 333 248

0

45 333 248

45 333 248

0

45 333 248

Total

367 311 709

102 134 115

469 445 824

367 311 709

84 394 045

451 705 754



L’ensemble des crédits des titres 3 et 5 est inscrit globalement sur l’action 6 « Soutien ». La répartition par type de dépenses et par destination est détaillée dans la partie justification par action.


Au titre des fonds de concours et attributions de produits, sont inscrits 200 000 € en AE et CP, dont 22 867 € pour le titre 2, en prévision de la vente de documentation contentieuse (abonnements pour recevoir les jugements et arrêts ainsi que les conclusions des rapporteurs publics), de cessions de biens mobiliers et de la valorisation de leur patrimoine immatériel par le Conseil d’État, les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel.


Les progressions des crédits de titre 2, au delà de l'évolution tendancielle, sont affectées à l’action 2 (cours administratives d'appel) et à l'action 3 (tribunaux administratifs) au titre des créations d’emplois 2021.

Les crédits hors titre 2 sont en augmentation (+6,1 M€ par rapport à la LFI 2020) principalement en raison de la hausse des frais de justice et  des dépenses immobilières du programme.


Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2020

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2021

Effet des
mesures de
transfert
pour 2021

Effet des
corrections
techniques
pour 2021

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
des schémas
d'emplois
2021 sur 2021

Plafond
demandé
pour 2021

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Membres du Conseil d'Etat

229

0

0

0

-1

-1

0

228

Magistrats de l'ordre administratif

1 253

0

0

0

+2

-19

+21

1 255

Catégorie A

1 037

0

0

0

+21

+25

-4

1 058

Catégorie B

443

0

0

0

+3

+3

0

446

Catégorie C

1 262

0

0

0

+4

+8

-4

1 266

Total

4 224

0

0

0

+29

+16

+13

4 253

 

En 2021, le plafond d’emplois est fixé à 4 253 ETPT. Il tient compte, d’une part, de l’impact du schéma d’emplois 2021 (+13 ETPT pour 28 créations d'emplois) et de l’extension en année pleine du schéma d’emplois prévu en LFI 2020 (+16 ETPT).

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Membres du Conseil d'Etat

30

7

6,49

33

12

6,91

+3

Magistrats de l'ordre administratif

130

19

6,10

140

47

4,80

+10

Catégorie A

190

1

6,00

194

25

6,40

+4

Catégorie B

80

1

5,50

86

12

6,00

+6

Catégorie C

180

3

5,00

185

32

5,50

+5

Total

610

31

5,68

638

128

5,76

+28

 

Le schéma d’emplois du programme est de +28 ETP. Ces créations d’emplois sont essentiellement destinées, d'une part, au renforcement des tribunaux administratifs et, d'autre part, à la nouvelle cour administrative d'appel de Toulouse.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2020

PLF 2021

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Administration centrale

677

677

0

0

0

Services régionaux

0

0

0

0

0

Opérateurs

0

0

0

0

0

Services à l'étranger

0

0

0

0

0

Services départementaux

0

0

0

0

0

Autres

3 547

3 576

0

0

0

Total

4 224

4 253

0

0

0


Les tribunaux administratifs, les cours administratives d’appel et la CNDA n’étant pas des « Services régionaux ou départementaux », leurs effectifs ont été inscrits dans la rubrique « Autres ».

Les emplois inscrits en « Administration centrale » correspondent aux membres et agents du Conseil d’État répartis sur les actions 1, 4, 5 et 6.


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 Fonction juridictionnelle : Conseil d'État

215

02 Fonction juridictionnelle : Cours administratives d'appel

616

03 Fonction juridictionnelle : Tribunaux administratifs

1 918

04 Fonction consultative

101

05 Fonction études, expertise et services rendus aux administrations de l'État et des collectivités

85

06 Soutien

599

07 Cour nationale du droit d'asile

719

Total

4 253

 

Action 1 : Fonction juridictionnelle – Conseil d’État

215 ETPT seront affectés à cette action, soit 124 membres du Conseil d’État et 91 agents.


Action 2 : Fonction juridictionnelle – Cours administratives d’appel

616 ETPT seront affectés à cette fonction, soit 325 agents de greffe, 287 magistrats et 4 membres du Conseil d’État (les 8 présidents des cours administratives d’appel participent à la fonction juridictionnelle pour moitié de leur temps et à la fonction soutien imputée en action 6 pour l’autre moitié).


Action 3 : Fonction juridictionnelle – Tribunaux administratifs

1 918 ETPT seront affectés à cette fonction, soit 891 magistrats et 1027 agents de greffe.


Action 4 : Fonction consultative

101 ETPT seront affectés à cette action, soit 71 membres, 29 agents du Conseil d’État ainsi que 1 magistrat :

  • les sections administratives du Conseil d’État sont consultées par le Gouvernement sur des projets de lois, d’ordonnances, de décrets, d’actes communautaires, des propositions de loi ou sur toute question d’ordre juridique ou administratif ; 99 ETPT seront affectés à cette activité, dont 71 de membres du Conseil d’État ;

  • les tribunaux administratifs et les cours administratives d’appel peuvent être saisis de demandes d’avis émanant des préfets ; cette activité requiert 2 ETPT, dont 1 emploi de magistrat.


Action 5 : Fonction études, expertise et services rendus aux administrations de l’État et des collectivités

85 ETPT seront affectés à cette action, dont 17 membres du Conseil d’État, 35 magistrats administratifs, 21 agents du Conseil d’État et 12 agents de greffe.


Action 6 : Soutien

599 ETPT seront affectés à cette action, soit 312 agents et 12 membres du Conseil d’État, 28 magistrats administratifs et 247 agents de greffe.


Action 7 : Cour nationale du droit d’asile

719 ETPT seront affectés directement à cette action, dont 1 membre au titre de la présidence de la Cour nationale du droit d’asile, 30 magistrats administratifs et 688 agents (dont 377 rapporteurs).

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2020-2021 :  9

Le recensement correspond au nombre d'apprentis relevant de la juridiction administrative au titre du recrutement pour l'année 2020-2021.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

 Ratios gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs gérés intégralement

(inclus dans le plafond d'emplois)

(Effectifs physiques ou ETP)

2489

Effectifs gérants

70

2,79%

administrant et gérant

31

1,25%

organisant la formation

13

0,52%

consacrés aux conditions de travail

9

0,36%

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

16,5

0,66%




Effectifs inclus dans le plafond d’emplois

Effectifs hors plafond d’emplois

intégralement gérés

partiellement gérés (agents en détachement entrant, en mise à disposition - MAD - sortante et position normale d'activité)

Intégralement gérés ( congé de longue durée, disponibilité, etc..)

Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante)

54,40 %

34,96 %

2,23 %

8,41 %


Les agents de greffe (hors assistants de justice) sont gérés conjointement par le Conseil d'Etat et le ministère de l'intérieur, et figurent, à ce titre, dans la colonne des effectifs partiellement gérés. Ainsi, une part importante des activités de gestion des ressources humaines est réalisée pour le compte du ministère de l'intérieur.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2020

PLF 2021

Rémunération d'activité

229 137 300

232 875 619

Cotisations et contributions sociales

130 470 927

132 599 529

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

96 187 075

97 831 360

    – Civils (y.c. ATI)

96 187 075

97 831 360

    – Militaires

 

 

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

34 283 852

34 768 169

Prestations sociales et allocations diverses

1 807 078

1 836 561

Total en titre 2

361 415 305

367 311 709

Total en titre 2 hors CAS Pensions

265 228 230

269 480 349

FDC et ADP prévus en titre 2

22 867

22 867

 

Un montant de 0,95 M€ est prévu en 2021 au titre de l'allocation d'aide au retour à l'emploi pour 130 bénéficiaires.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2020 retraitée

263,55

Prévision Exécution 2020 hors CAS Pensions

263,19

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020–2021

0,00

Débasage de dépenses au profil atypique :

0,36

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

-0,94

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

1,31

Impact du schéma d'emplois

4,01

EAP schéma d'emplois 2020

2,73

Schéma d'emplois 2021

1,27

Mesures catégorielles

0,43

Mesures générales

0,00

Rebasage de la GIPA

0,00

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

1,44

GVT positif

3,24

GVT négatif

-1,80

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

0,03

Indemnisation des jours de CET

0,95

Mesures de restructurations

0,00

Autres

-0,92

Autres variations des dépenses de personnel

0,02

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

0,02

Total

269,48

 

La ligne « Autres » de la rubrique « Débasage de dépenses au profil atypique » intègre un montant de 1,31 M€ au titre du remboursement perçu en 2020 pour les personnels mis à disposition par le programme 165.


La ligne « Autres » de la rubrique « Rebasage des dépenses au profil atypique » comprend le remboursement des personnels mis à disposition (-0,92 M€).


La ligne « Autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnels » comprend l’économie induite par la suppression progressive de l’indemnité exceptionnelle CSG (-0,022 M€), l'économie induite par le remplacement de vacataires par des juristes assistants dans les juridictions (-0,32 €) ainsi que la variation exceptionnelle des indemnités (0,4 M€) ainsi que le financement d’une partie des cotisations patronales versées au titre des juristes assistants (-0,037 M€).


Le « glissement vieillesse technicité » solde prévu pour 2021 s’élève à 1,44 M€ (1 % de la masse salariale), soit :

  • 3,24 M€ au titre du GVT positif (2,25 % de la masse salariale) ;

  • -1,80 M€ au titre du GVT négatif  ou effet de noria (-1,25 % de la masse salariale).

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Membres du Conseil d'Etat

108 782

142 537

123 651

97 267

128 151

111 116

Magistrats de l'ordre administratif

77 218

93 220

85 827

68 429

82 259

75 626

Catégorie A

57 674

56 761

59 459

50 685

49 582

52 470

Catégorie B

40 266

38 488

37 601

35 151

33 357

32 655

Catégorie C

32 423

30 453

32 281

27 991

26 260

27 943

 

Les coûts moyens d’entrée et de sortie sont susceptibles de faire apparaître des fluctuations significatives dues au nombre limité d’emplois du programme, aux modalités de recrutement ainsi qu’à l’exigence de mobilité qu’implique la carrière des membres du Conseil d’État et des magistrats administratifs.


Les entrées pour les catégories d’emplois B et C se rapportent en partie à des personnels dont la carrière est plus avancée que les personnes concernées par les sorties. C’est notamment le cas pour les agents de greffe dont les postes sont soumis aux mouvements du ministère de l’intérieur.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

117 334

117 334

Mise en oeuvre du protocole PPCR

1 169

C

adjoints administratifs et techniques

01-2021

12

117 334

117 334

Mesures indemnitaires

315 000

315 000

Prime de précarité

206

A, B, C

Contractuels CE, CNDA et TACAA

01-2021

12

315 000

315 000

Total

432 334

432 334

 

Les mesures catégorielles concernent :

  • l'application du protocole « Parcours professionnels, carrière et rémunérations » (PPCR) pour 0,12 M€ ;

  • la prime de précarité pour 0,32 M€ ;


 

   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Prévision
Titre 3

Prévision
Titre 5

Total

Restauration

4 024

848 000

 

848 000

Logement

2 365

87 100

 

87 100

Famille, vacances

2 365

25 000

 

25 000

Mutuelles, associations

2 365

37 128

 

37 128

Prévention / secours

2 365

60 000

 

60 000

Autres

2 365

131 750

 

131 750

Total

1 188 978

 

1 188 978

 

La ligne « Autres » correspond à diverses dépenses d’action sociale (chèques cadeaux Noël, bourses d’études, frais de fonctionnement de la Fondation d’Aguesseau, enquête climat social TACAA).



Les crédits d’action sociale en faveur des membres et agents du Conseil d’État, des agents de la Cour nationale du droit d’asile et des membres du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel sont estimés pour 2021 à 1,19 M€.



Toutefois, le programme « Conseil d’État et autres juridictions administratives » ne comprend pas les crédits de l'action sociale en faveur des agents de greffe des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel, qui relèvent statutairement du ministère de l'intérieur. Les dotations relatives à cette action sont inscrites au budget du ministère de l'intérieur.

 

Coûts synthétiques


   Indicateurs immobiliers

LibelléUnitéAdministration centraleServices déconcentrésTotal
SUB du parc17 84291 216109 058
SUN du parc15 16577 13092 295
SUB du parc domanial11 89060 44372 333
Ratio SUN / poste de travailm² / PT22,4021,5722,26
Coût de l'entretien courant396 000462 559627 559
Ratio entretien courant / SUB€ / m²22,19%5,07%7,87%
Coût de l'entretien lourd *
(parc domanial et quasi propriété)
AE150 000AE6 952 650AE7 102 650
CP187 000CP6 870 000CP7 057 000
Ratio entretien lourd * / SUB
(parc domanial et quasi-propriété)
€ / m²AE8,41AE76,22AE65,13
CP10,48CP75,32CP64,71








y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'Etat" et ceux financés sur le programme 723


La direction de l’équipement poursuit ses efforts en matière de recherche d’économies et d’optimisation de l’entretien de son patrimoine, tout en privilégiant les conditions de confort des occupants et d’accueil du public. Les efforts menés les exercices précédents pour poursuivre la mise en accessibilité des bâtiments seront prolongés en 2021, en association avec l’amélioration de la sûreté des juridictions, qu’il s’agisse d’équipements électroniques ou de traitement des flux public/privé.


La recherche d’économies plus substantielles reste une préoccupation de la direction, à travers des opérations de travaux lourds permettant d’optimiser les consommations énergétiques. L'outil de suivi des fluides interministèriel (OSFi) mis en place par la DIE permet une meilleure collecte des données, essentielle pour suivre les aspects exploitation-maintenance de la juridiction administrative.

 

   Ratio d'efficience bureautique

Ratio d’efficience bureautique

Réalisation 2019

Prévision 2020

Prévision 2021

Coût bureautique en euros par poste

782

765

852

Nombre de postes

4 195

4 330

4 350


Le renouvellement du cinquième du matériel bureautique est reconduit. Une légère évolution du parc est prévue en 2021.

L’augmentation du coût des équipements est prévue pour prendre en compte les besoins croissants de poste en télétavail.



 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2020

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2019
(RAP 2019)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2019 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
 

 

AE (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

93 792 337

 

0

 

244 921 995

 

93 840 769

 

122 767 360

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2021

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP au-delà de 2023

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2020

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2021
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2022
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE antérieures à 2021

122 767 360

 

39 455 661
0

 

29 541 766

 

24 823 207

 

28 946 725

 

AE nouvelles pour 2021
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2021
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2022
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE nouvelles en 2021

102 134 115
177 133

 

44 938 384
177 133

 

10 712 289

 

4 342 556

 

42 140 886

 

Totaux

 

84 571 178

 

40 254 055

 

29 165 763

 

71 087 611

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021

 

 

CP 2021 demandés
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021
 

 

CP 2022
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP au-delà de 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

 

44,10 %

 

10,47 %

 

4,24 %

 

41,19 %

 

Le montant prévisionnel des engagements non soldés au 31/12/2020 est évalué à 122,8 M€. Il est principalement constitué des AE couvrant, après 2020, la durée ferme des baux en cours des juridictions administratives (73,8 M€), les dépenses relatives à l'immobilier (27,3 M€), les opérations lancées en matière de projets informatiques (11,7 M€) et les divers engagements pluriannuels (8 M€).

 

Justification par action

 

ACTION    6,2 %

01 – Fonction juridictionnelle : Conseil d'État


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

29 220 274

0

29 220 274

22 867

Crédits de paiement

29 220 274

0

29 220 274

22 867


L’action 1 recouvre l’ensemble de l’activité contentieuse du Conseil d’État, qui est l’échelon suprême de la juridiction administrative, chargé de juger les litiges entre les particuliers et l’administration.


Le Conseil d’État est le juge de cassation des arrêts des cours administratives d’appel, des jugements des tribunaux administratifs insusceptibles d’appel et des décisions des juridictions administratives spécialisées.


Il peut aussi être juge en premier et dernier ressort des affaires dont la nature ou l’importance justifie qu’il soit dérogé à la compétence naturelle du juge de première instance et au principe de double juridiction. Ces compétences en premier et dernier ressort ont été recentrées par le décret du 22 février 2010. Le Conseil d’État est notamment compétent en premier et dernier ressort pour connaître des recours dirigés contre certains actes tels que les ordonnances du Président de la République et les décrets, contre les actes réglementaires des ministres et des autres autorités à compétence nationale, contre les circulaires et instructions de portée générale des mêmes autorités. Il est également compétent en premier et dernier ressort pour les litiges relatifs au recrutement, à la discipline et à la fin de fonctions des agents publics nommés par décret du Président de la République ainsi que pour le contentieux des élections européennes et régionales.


Par ailleurs, il est compétent en appel pour connaître du contentieux des élections municipales et cantonales et des questions préjudicielles, notamment sur l’appréciation de la légalité d’actes administratifs, posées par les juridictions judiciaires.


Depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier 2001 de la loi n° 2000-597 du 30 juin 2000 relative aux référés devant les juridictions administratives, le président de la section du contentieux et les conseillers d’État qu’il désigne à cet effet sont juges des référés.


La section du contentieux du Conseil d’État est chargée de mettre en œuvre l’action juridictionnelle du Conseil d’État. Elle comprend : dix chambres, un département de gestion, d'information et d'appui, un secrétariat du bureau d'aide juridictionnelle et du Tribunal des conflits et un bureau des référés et des compétences des présidents. Elle dispose par ailleurs, pour l’aider dans sa tâche, d’un centre de recherches et de diffusion juridiques.


Le président de la section du contentieux fixe, en liaison avec le vice-président du Conseil d’État, les objectifs à court et moyen terme de l’action juridictionnelle du Conseil d’État. Il contrôle la réalisation de ces objectifs, grâce au suivi d’indicateurs de résultats préalablement définis.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

29 220 274

29 220 274

Rémunérations d’activité

18 525 653

18 525 653

Cotisations et contributions sociales

10 548 519

10 548 519

Prestations sociales et allocations diverses

146 102

146 102

Total

29 220 274

29 220 274

 

 

ACTION    12,0 %

02 – Fonction juridictionnelle : Cours administratives d'appel


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

56 373 304

0

56 373 304

0

Crédits de paiement

56 373 304

0

56 373 304

0


L’action 2 recouvre l’ensemble de l’activité contentieuse des cours administratives d’appel.


Les cours administratives d’appel ont été créées par la loi du 31 décembre 1987 portant réforme du contentieux administratif.

Elles sont devenues les juges d’appel de droit commun des tribunaux administratifs, à l’exception, notamment, du contentieux des élections municipales et cantonales et des questions préjudicielles des juridictions judiciaires, qui relèvent du Conseil d’État en appel.

Il existe actuellement huit cours administratives d’appel (Bordeaux, Douai, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris et Versailles). Il est prévu la création d'une 9ème cour administrative d'appel qui sera implantée à Toulouse.


Les cours administratives d’appel sont organisées et se prononcent conformément aux dispositions du code de justice administrative.


Elles sont présidées par un conseiller d’État et sont composées de présidents de chambre, d’assesseurs, de premiers conseillers et de conseillers qui exercent les fonctions de rapporteur ou de rapporteur public.

Les magistrats sont assistés par des agents de greffe qui assurent notamment la transmission des mémoires et pièces entre les parties et la notification des décisions rendues.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

56 373 304

56 373 304

Rémunérations d’activité

35 740 674

35 740 674

Cotisations et contributions sociales

20 350 763

20 350 763

Prestations sociales et allocations diverses

281 867

281 867

Total

56 373 304

56 373 304

 

 

ACTION    36,2 %

03 – Fonction juridictionnelle : Tribunaux administratifs


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

169 748 773

0

169 748 773

0

Crédits de paiement

169 748 773

0

169 748 773

0


L’action 3 recouvre l’ensemble de l’activité contentieuse des tribunaux administratifs.


Les tribunaux administratifs ont été créés en 1953. Ils sont depuis cette date les juges administratifs de droit commun en premier ressort des litiges administratifs.


Il existe 42 tribunaux, dont 31 en France métropolitaine (Amiens, Bastia, Besançon, Bordeaux, Caen, Cergy-Pontoise, Châlons-en-Champagne, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Marseille, Melun, Montpellier, Montreuil, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Orléans, Paris, Pau, Poitiers, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulon, Toulouse, Versailles), auxquels s’ajoutent 11 tribunaux administratifs d’outre-mer (Guyane, Martinique, La Réunion, Nouvelle- Calédonie, Guadeloupe, Saint-Pierre-et-Miquelon, Polynésie française, Mayotte, Wallis et Futuna, Saint-Barthélemy et Saint-Martin). Ils ont succédé, avec de profonds changements, aux conseils de préfecture qui avaient été créés dans chaque département par la loi du 28 pluviôse an VIII.


Les tribunaux administratifs sont organisés et se prononcent conformément aux dispositions du code de justice administrative.


Ils sont composés d’un président, de présidents de chambre, de premiers conseillers et de conseillers qui exercent les fonctions de rapporteur ou de rapporteur public. Les magistrats sont assistés par des agents de greffe qui assurent notamment la transmission des mémoires et pièces entre les parties et la notification des décisions rendues.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

169 748 773

169 748 773

Rémunérations d’activité

107 620 720

107 620 720

Cotisations et contributions sociales

61 279 308

61 279 308

Prestations sociales et allocations diverses

848 745

848 745

Total

169 748 773

169 748 773

 

 

ACTION    3,5 %

04 – Fonction consultative


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

16 387 717

0

16 387 717

0

Crédits de paiement

16 387 717

0

16 387 717

0


L’action 4 recouvre l’ensemble de l’activité consultative du Conseil d’État, des cours administratives d’appel et des tribunaux administratifs.


Le Conseil d’État est conseiller du Gouvernement. Il examine les projets de loi et d’ordonnance, avant que ceux-ci ne soient soumis au Conseil des ministres, ainsi que les projets de décrets en Conseil d’État. Il émet un avis sur la régularité juridique des textes, sur leur forme et sur leur opportunité administrative. Sauf exceptions, le Gouvernement n’est pas tenu de suivre l’avis du Conseil d’État, mais il ne peut retenir que le texte adopté par le Conseil d’État ou le projet qui lui a été soumis.

Le Conseil d’État peut, par ailleurs, être consulté par le Gouvernement sur toute question ou difficulté d’ordre juridique ou administratif.


L’activité consultative du Conseil d’État a été notablement renforcée par les dispositions issues de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, qui permettent au président d’une assemblée parlementaire de soumettre pour avis au Conseil d’État, avant son examen en commission, une proposition de loi déposée par l’un des membres de cette assemblée.


L’action consultative du Conseil d’État relève de cinq sections administratives : la section de l’intérieur, la section des finances, la section des travaux publics, la section sociale et la section de l’administration, qui a été créée par le décret n°2008-225 du 6 mars 2008. Les affaires sont réparties entre ces cinq sections, conformément aux dispositions d’un arrêté du Premier ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice, pris sur proposition du vice-président du Conseil d’État.


Les textes les plus importants, notamment la plupart des projets de loi et des projets d’ordonnance (ainsi que les propositions de loi), sont soumis à l’assemblée générale, après avoir été examinés par la section compétente. Enfin, les affaires urgentes sont soumises à la commission permanente.

Les cours administratives d’appel et les tribunaux administratifs sont également investis d’une fonction consultative. Ils peuvent, en effet, être saisis de demandes d’avis par les préfets.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

16 387 717

16 387 717

Rémunérations d’activité

10 389 812

10 389 812

Cotisations et contributions sociales

5 915 966

5 915 966

Prestations sociales et allocations diverses

81 939

81 939

Total

16 387 717

16 387 717

 

 

ACTION    1,8 %

05 – Fonction études, expertise et services rendus aux administrations de l'État et des collectivités


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

8 378 419

0

8 378 419

0

Crédits de paiement

8 378 419

0

8 378 419

0


Cette fonction regroupe plusieurs missions dont peuvent être chargés les membres des juridictions administratives du fait de leur expertise en matière juridique et administrative et, plus globalement, de l’ensemble des problématiques liées à la gestion publique.


La fonction « études » est exercée par la section du rapport et des études du Conseil d’État qui réalise le rapport annuel du Conseil d’État ainsi que diverses études à la demande du gouvernement.


La fonction « expertise » est exercée par les membres du Conseil d’État et les magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel qui sont mis à disposition des cabinets ministériels, des institutions européennes, des assemblées parlementaires nationales ou des États étrangers.


La fonction « services rendus aux administrations de l’État et des collectivités » est exercée par :

  • les membres du Conseil d’État et les magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel qui participent à diverses commissions administratives et juridictions spécialisées. Parmi ces magistrats, 10 sont plus particulièrement affectés aux chambres de discipline des différentes professions de santé, dont les dispositions législatives ont confié la présidence à un magistrat administratif ;
  • les magistrats et agents de greffe des tribunaux administratifs qui assurent la désignation des commissaires-enquêteurs et la taxation de leurs frais.

Cette action comprend également les tribunaux interrégionaux de la tarification sanitaire et sociale et la Cour nationale de la tarification sanitaire et sociale rattachés à la gestion de la juridiction administrative depuis le 1er avril 2012.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

8 378 419

8 378 419

Rémunérations d’activité

5 311 918

5 311 918

Cotisations et contributions sociales

3 024 609

3 024 609

Prestations sociales et allocations diverses

41 892

41 892

Total

8 378 419

8 378 419

 

 

ACTION    30,7 %

06 – Soutien


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

41 869 974

102 134 115

144 004 089

177 133

Crédits de paiement

41 869 974

84 394 045

126 264 019

177 133


L’action 6 comprend les dépenses de personnel non affectées directement à une autre action, ainsi que l’ensemble des dépenses hors titre 2 exposées pour le programme au titre des fonctions support (fonctionnement courant, immobilier, informatique, formation, etc.). Elle comprend les 2 sous actions suivantes : 06-01 « frais de justice » et 06-02 « soutien (hors frais de justice) ».


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

41 869 974

41 869 974

Rémunérations d’activité

26 545 563

26 545 563

Cotisations et contributions sociales

15 115 061

15 115 061

Prestations sociales et allocations diverses

209 350

209 350

Dépenses de fonctionnement

95 841 365

71 012 295

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

95 841 365

71 012 295

Dépenses d’investissement

6 292 750

13 381 750

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

6 292 750

11 431 750

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

1 950 000

Total

144 004 089

126 264 019

 

Les dépenses de fonctionnement (titre 3) comprennent les dépenses de frais de justice (sous-action 06-01) et les autres dépenses de fonctionnement (sous-action 06-02), tandis que les dépenses d’investissement (titre 5) correspondent aux immobilisations corporelles (travaux immobiliers) et incorporelles (projets informatiques).

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les frais de justice, exclusivement imputés sur la sous-action 06-01, sont essentiellement constitués des frais postaux, des dépenses d’interprétariat et des dépenses de consommables (papier). Le montant total prévisionnel de cette dépense représente 16,30 M€ en AE=CP, répartis entre le Conseil d’État (0,36 M€), la Cour nationale du droit d’asile (9,73 M€), les tribunaux administratifs (5,43 M€) et les cours administratives d’appel (0,76 M€), pour l’exercice de leur activité juridictionnelle.

 

Les dépenses de fonctionnement courant (hors frais de justice) sont imputées sur la sous-action 06-02. Elles résultent, d’une part, des frais directement engagés par chaque juridiction pour assurer son propre fonctionnement, et d’autre part, des crédits consommés par les services du secrétariat général du Conseil d’État pour l’ensemble du périmètre de la juridiction administrative (notamment dans les domaines des travaux d’entretien courant, de la documentation, des frais de déplacement, de la formation et de l’action sociale).

 

Le montant prévisionnel 2021 de ces dépenses s’élève à 79,54 M€ en AE et 54,71 M€ en CP. Les postes les plus importants concernent les activités suivantes :

Unités de justification

Montant prévisionnel

(AE) en M€

Montant prévisionnel

(CP) en M€

Les coûts d’occupation

48,3223,07

Le fonctionnement divers

8,416,91
Services aux bâtiments7,227,02

L’informatique

6,705,25

Les frais de déplacement

2,012,01

Les consommations énergétiques

1,961,96

La formation

1,551,55

L’action sociale

1,101,10

Les travaux de titre 3

1,075,14

L’équipement

0,900,40

La communication

0,300,30

Total

79,54

54,71

 

La ligne travaux de titre 3 intègre le montant en CP de l'opération de désamiantage du site où seront relogés la CNDA et le TA de Montreuil (3,5 M€).

 

La juridiction administrative s’inscrit dans une démarche de maîtrise de ses dépenses de fonctionnement. Ainsi, la recherche systématique d’économies, obtenue notamment grâce à la renégociation de certains baux, la professionnalisation de l’achat public et la dématérialisation des procédures avec la mise en œuvre de Télérecours, permet de limiter l'évolution des dépenses de titre 3 malgré l’augmentation régulière de l’activité des juridictions, et donc des frais de justice, et l'accroissement des charges locatives.

 

DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Les dépenses d’investissement affectées à la sous-action 06-02 regroupent les dépenses réalisées dans le cadre d’opérations immobilières, d’acquisition de biens mobiliers dont la valeur unitaire est supérieure à 10 000 €, ainsi que les dépenses d’investissement informatique réalisées par les services du secrétariat général du Conseil d’État pour le compte du Conseil d’État, de la Cour nationale du droit d’asile, des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel.

 

Le montant prévisionnel 2021 de ces dépenses s’élève à 6,29 M€ en AE et 13,38 M€ en CP, afin notamment de financer les projets suivants :

  • en matière d’investissement informatique (0,20 M€ en AE et 2,15 € en CP), le renouvellement des licences informatiques (0,95 M€ en CP), le projet de refonte du parc applicatif existant du domaine contentieux (1,0 M€ en CP) ainsi que les dépenses liées à l’infrastructure (0,20 M€ en AE=CP);
  • en matière d’investissement immobilier (5,49 M€ d’AE et 10,63 M€ de CP), les opérations nécessaires à la restauration, à la mise en accessibilité aux normes techniques et de sûreté des bâtiments de la juridiction administrative, la poursuite des travaux de restructuration du tribunal administratif de Paris et du Palais-Royal, la poursuite de l’opération de relogement de la CNDA et du TA de Montreuil ainsi que les opérations liées à la création de la cour administrative d’appel de Toulouse ;
  • en matière d’équipement et de transports (0,60 M€ d'AE et 0,60 M€ de CP), l’achat de matériels divers et de véhicules.

 

 

ACTION    9,7 %

07 – Cour nationale du droit d'asile


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

45 333 248

0

45 333 248

0

Crédits de paiement

45 333 248

0

45 333 248

0


L’action 7 retrace l’activité de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Elle regroupe l’ensemble des crédits de rémunération des personnels affectés à la Cour, les crédits hors dépenses de personnel étant imputés sur l’action 6.


La CNDA est une juridiction administrative unique, à caractère national, qui juge en premier et dernier ressort les décisions d’une seule autorité administrative : l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA).

La CNDA a compétence exclusive – c’est aussi son activité exclusive – pour juger les actes de cette administration, sous le contrôle de cassation du Conseil d’État.


La CNDA concentre la totalité du contentieux provoqué par les décisions de refus opposées par l’OFPRA aux demandeurs d’asile. Le taux de refus (environ 76,3 % en 2019), ainsi que le taux élevé de recours contre ces décisions de refus (près de 60 % en 2019) placent la juridiction directement dans le sillage des fluctuations d’activité de l’OFPRA et, d’une façon plus générale, du nombre d’étrangers demandeurs d’asile. Le niveau de l’activité juridictionnelle est donc essentiellement la conséquence, d’une part, du nombre de demandeurs d’asile qui se présentent en France (ce nombre est fluctuant, puisqu’il est fonction des événements géopolitiques qui se produisent dans le monde), et d’autre part, du rythme de l’activité de l’OFPRA.


La Cour a rejoint au 1er janvier 2009 l’espace commun au Conseil d’État, aux cours administratives d’appel et aux tribunaux administratifs, sa gestion étant reprise par le secrétariat général du Conseil d’État. Des changements organisationnels forts ont accompagné cette modification institutionnelle.


Les enjeux actuels de la Cour sont doubles :

  • d’une part, la prise en compte des nouveaux délais légaux (5 semaines et 5 mois) sans dégradation de la qualité de l’instruction et ce dans un contexte d’augmentation du contentieux ;
  • d’autre part, la poursuite du mouvement de modernisation (informatisation, dématérialisation) de son organisation afin notamment de faire face à l’augmentation du contentieux.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

45 333 248

45 333 248

Rémunérations d’activité

28 741 279

28 741 279

Cotisations et contributions sociales

16 365 303

16 365 303

Prestations sociales et allocations diverses

226 666

226 666

Total

45 333 248

45 333 248