$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,185)

$@FwLOVariable(libelleProg,Diplomatie culturelle et d'influence)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


Évolution de la maquette de performance


Lors de l'élaboration du PAP 2019, la maquette des objectifs et des indicateurs du programme 185 a été largement aménagée afin de refléter les nouvelles priorités relevant de la culture, de la langue française, de l’enseignement supérieur et du tourisme. Pour le PAP 2020, seuls quelques ajustements ont été privilégiés avec l’ajout de l'indicateur « Enseignement français et coopération éducative », et un nouveau sous-indicateur relatif aux recettes issues du tourisme international afin de quantifier les retombées économiques de la venue de touristes étrangers en France.


Pour le PAP 2021, la maquette a été modifiée pour tenir compte de l’évolution des objectifs du MEAE avec la création de six nouveaux sous-indicateurs :


Deux sous-indicateurs illustrant les actions de coopération culturelle :

« Part des projets culturels organisés en ligne ou en format hybride (mêlant virtuel et présentiel) »

« Part du volume des crédits consacrés aux projets culturels incluant une action spécifique en direction des professionnels des secteurs culturels »


Deux sous-indicateurs illustrant les actions en faveur du développement du réseau des établissements d’enseignement français à l’étranger :

« Taux de croissance du nombre d'élèves dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger (EFE) »

« Taux de professeurs ayant bénéficié du plan de formation de l’enseignement français à l’étranger (EFE) »


Deux sous-indicateurs illustrant les actions en faveur de la mobilité internationale dans les universités françaises :

« Nombre de mensualités avec allocation versés à des Boursiers du Gouvernement Français»

« Taux de réussite des Boursiers du Gouvernement Français »



OBJECTIF    

1 – Renforcer l'influence culturelle, linguistique et éducative de la France



La pandémie de covid-19 a fragilisé notre réseau de coopération et d'action culturelle (131 SCAC ; 92 EAF pluridisciplinaires fonctionnant en mode fusionné avec les SCAC / dispositif unique sous l’appellation uniformisée d’Institut français -IF- ; 3 EAF à compétences spécifiques ou non fusionnés ; 22 Instituts français de recherche à l’étranger (IFRE au statut d’EAF) – 5 centres de recherche intégrés à des IF ; près de 400 alliances françaises -AF- conventionnées).

Le MEAE s'emploie à permettre au réseau de passer la crise sanitaire et d’éviter en 2021 des fermetures d’EAF et d’AF. L'objectif pour le MEAE est de maintenir le cap des grandes orientations fixées par le Gouvernement s'agissant de notre diplomatie d'influence et de créer les conditions de l’adaptation et de la relance du réseau.

Le réseau d'enseignement français à l'étranger joue un rôle essentiel pour notre diplomatie d'influence. Le plan de développement de l'enseignement français à l'étranger, présenté en octobre 2019, doit permettre d'atteindre l'objectif d'un doublement du nombre d'élèves scolarisés dans le réseau homologué d'ici 2030, fixé par le Président de la République.



INDICATEUR        

1.1 – Présence de la culture et des idées françaises à l'étranger

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Part des projets culturels organisés en ligne ou en format hybride (mêlant virtuel et présentiel)

%

Non déterminé

Non déterminé

Sans objet

10

12

20

Part du volume des crédits consacrés aux projets culturels incluant une action spécifique en direction des professionnels des secteurs culturels

%

Non déterminé

Non déterminé

Sans objet

3

5

10

Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération

%

+5

+10

+5

+5

+7

+10

 

Précisions méthodologiques


Sous-indicateur 1 : « Part des projets culturels organisés en ligne ou en format hybride (mêlant virtuel et présentiel) »

Sources des données : Postes du réseau de coopération et d’action culturelle - DGM/DPO.

Le sous-indicateur fait référence à l’évolution d’une année sur l’autre du nombre de projets culturels organisés totalement ou partiellement en ligne.

Périmètre : SCAC de l'ambassade, établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et alliances françaises conventionnées (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique).


Sous-indicateur 2 : « Part du volume des crédits consacrés aux projets culturels incluant une action spécifique en direction des professionnels des secteurs culturels »

Sources des données : Postes du réseau de coopération et d’action culturelle - DGM/DPO

Le sous-indicateur fait référence à l’évolution d’une année sur l’autre de la part de crédit consacrée à des actions en direction des professionnels des secteurs culturels.

Périmètre : Pour les 37 postes investis d’une « mission prioritaire ICC », les SCAC de l'ambassade, les établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et les alliances françaises conventionnées (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique).


Sous-indicateur 3 : « Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération »
Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)
Le sous-indicateur fait référence à l'évolution d'une année sur l'autre du nombre d'abonnés aux réseaux sociaux (Facebook, Twitter, Instagram) directement gérés par le réseau culturel et/ou le service de coopération et d 'action culturelle de l'ambassade.

Périmètre : SCAC de l'ambassade, établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et alliances françaises conventionnées (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique).


Justification des prévisions et de la cible


Sous-indicateur 1 : « Part des projets culturels organisés en ligne ou en format hybride (mêlant virtuel et présentiel) »


La crise sanitaire mondiale a accéléré la mise en œuvre par les postes d’actions en format virtuel ou hybride (mêlant virtuel et présentiel). Même si le « tout numérique » ne remplacera pas l’accès aux artistes, aux œuvres et à la parole des intellectuels, cette dynamique de mutation numérique de nos actions doit se poursuivre dans le réseau pour diminuer la part d’une diffusion coûteuse, maîtriser davantage l’impact carbone de nos déplacements et démultiplier notre action grâce au numérique.

S’agissant d’un nouvel indicateur, la prévision actualisée pour 2020 tient compte de l’effort des postes à innover pendant la crise sanitaire.

Dès 2021, un travail sur les outils et les solutions numériques devrait inciter les postes à développer des formats innovants de projets et programmes culturels mêlant présentiel et virtuel permettant ainsi d’atteindre la cible d’un projet sur 5 au format virtuel ou hybride pour 2023 sur l’ensemble des postes.


Sous-indicateur 2 : « Part du volume des crédits consacrés aux projets culturels incluant une action spécifique en direction des professionnels des secteurs culturels »


Les industries culturelles et créatives (ICC) revêtent une dimension politique majeure sur le plan de l’influence, elles incarnent la richesse de la création et la vitalité de la scène artistique françaises et constituent en cela un enjeu majeur pour le rayonnement de la France à l’international. Les postes mettent en œuvre des programmes d’actions au service des professionnels des secteurs culturels depuis de nombreuses années. A l’issue du deuxième comité stratégique sur les ICC à l’export en 2019, le MEAE a confié une mission prioritaire ICC à 37 ambassades qui ont présenté un plan d’actions à 2 ans début 2020 à destination des professionnels. Cette mission renforcera l’action du réseau au service des ICC françaises.

Ainsi, sur l’ensemble des projets culturels développés par les postes, la part des crédits consacrés aux industries culturelles et créatives sera plus importante pour atteindre en 2023 l’objectif de 10 %.


Sous-indicateur 3 : « Taux de croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par le réseau culturel et de coopération »


La croissance du nombre d’abonnés aux réseaux sociaux gérés par nos postes devrait se poursuivre dans le cadre des stratégies de communication digitale mises en œuvre par les postes. En 2019, le nombre d’abonnés tous réseaux sociaux confondus était de 4,9 millions. En 2020, le nombre d’abonnés devrait dépassés les 5 millions avec une augmentation de 5 %.

La crise sanitaire a poussé les postes a communiquer plus largement sur leurs réseaux sociaux en proposant des contenus variés qui leur ont permis de toucher un plus large public. A titre d’exemple, pendant la crise sanitaire le poste en Irak a publié quotidiennement pendant 21 jours consécutifs une série de pastilles vidéo sur les réseaux sociaux, produites par des personnalités publiques françaises ou irakiennes reconnues autour du sujet : « Le jour d’après : le monde à l’issue du coronavirus ». L’opération a été un succès en termes d’impact sur les réseaux sociaux, et a permis d’entretenir l’image de dynamisme créatif de l’Institut français d’Irak et de développer sa visibilité en dépit de sa fermeture pendant la période de confinement.


 

INDICATEUR        

1.2 – Diffusion de la langue française

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises

Nb

1 098 311

1 150 257

1 105 000

773 500

850 850

935 935

Nombre d'heures/élèves de cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises

Nombre/usager

39 999 043*

40 646 909

43 095 000

30 166 500

33 183 150

36 501 465

Nombre de candidats aux certifications en langue française

Nb

643 562

603 358

715 000

555 536

732 061

786 000

 

Précisions méthodologiques


Sous-indicateur 1 : « Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des alliances françaises »

Sources des données : MEAE/DGM/services de coopération et d’action culturelle (SCAC)

Ce sous-indicateur fait référence au total des inscriptions annuelles (et non au nombre d’élèves différents). Le périmètre est constitué des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires et des alliances françaises conventionnées, c’est-à-dire disposant de personnel mis à disposition par le MEAE ou d’une subvention. Les informations proviennent des remontées des postes du réseau de coopération et d’action culturelle suite à la collecte des fiches ReCAP (Revue Complète des Actions des Postes : ex fiche contrôle de gestion FCG) pour l’année 2019.

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et alliances françaises conventionnées (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique).


Sous-indicateur 2 : « Nombre d'heures/élèves de cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des alliances françaises »

Sources des données : MEAE/DGM/services de coopération et d’action culturelle (SCAC)

Ce sous-indicateur permet de mettre en parallèle le nombre de cours dispensées à celui des inscriptions. Le périmètre est constitué des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires et des alliances françaises conventionnées, c’est-à-dire disposant de personnel mis à disposition par le MEAE ou d’une subvention. Les informations proviennent des remontées des postes du réseau de coopération et d’action culturelle suite à la collecte des fiches ReCAP (Revue Complète des Actions des Postes : ex fiche contrôle de gestion FCG) pour l’année 2019.

Périmètre : Établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF) et alliances françaises conventionnées (AF) dans le pays disposant d'un service de coopération et d'action culturelle (hors poste de présence diplomatique).


Sous-indicateur 3 : « Nombre de candidats aux certifications en langue française »

Sources des données : France Education International (FEI) ex- Centre international d’études pédagogiques de Sèvres (CIEP) et CCIPIDF chambre de commerce et d'industrie de Paris île de France,

Le sous-indicateur fait référence au nombre d'inscrits aux certifications de langue (DILF, DELF, DALF, TCF y compris TCF DAP, TCF-RI , TCF Québec et TCFHA) ainsi qu'aux diplômes et tests de la CCIPIDF, tous niveaux confondus, dans tous les centres d'examen dont la France. Les tests Evalang sont intégrés à ce chiffre.

Périmètre : diplôme initial de langue française (DILF ), diplôme d’études en langue française (DELF), le diplôme approfondi de langue française (DALF) et le test de connaissance du français (TCF) dans ses diverses déclinaisons, ainsi que les diplômes et tests de la chambre de commerce et d'industrie de Paris île de France, (CCIP IDF) pour les Diplômes de français professionnel (DFP) et les Test d'évaluation de français (TEF).


Justification des prévisions et de la cible


Sous-indicateur 1 : « Nombre d'élèves inscrits aux cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises »

Sous-indicateur 2 : « Nombre d'heures/élèves de cours de langue des établissements du réseau culturel et de coopération et du réseau des Alliances françaises »


Compte-tenu de l'impact de la pandémie de la covid-19 sur l'activité des cours de langue dans les IF pluridisciplinaires et les alliances françaises, la prévision 2020 a été actualisée en appliquant un abattement de 30 %. Le prévisionnel 2021 est obtenu par majoration de 10 % du prévisionnel 2020 actualisé. La valeur cible du triennum est obtenue en majorant de 10 % le prévisionnel 2021.

Cette baisse de 30 % (s'agissant aussi bien du nombre d'élèves que du nombre d'heures/élèves) se fonde sur les remontées d'informations des établissements du réseau, dispensant des cours de français. En dépit de leur réactivité pendant la crise (recours aux outils numériques ; cours de langue en ligne), l'érosion du public sera, en effet, importante sur l'exercice 2020.

Le retour aux niveaux de fréquentation atteints en 2018 et 2019 ne peut s'envisager que très progressivement en 2021 et sur le triennum 2023 (gain annuel de 10 %), compte tenu des incertitudes liées aux conséquences sanitaires et socio-économiques fin 2020 et en 2021/2022.

L'on peut toutefois espérer que les dispositifs à distance ou hybrides développés dans l’urgence se consolident et permettent in fine d’attirer une nouvelle clientèle et d’enrichir l’offre. Cette tendance pourrait se confirmer avec la volonté de développer dans le réseau des offres numériques, améliorant ainsi la formation et l’équipement nécessaires.


Sous-indicateur 3 : « Nombre de candidats aux certifications en langue française »


Les certifications, diplômes et tests de français conçus et gérés administrativement par France Education International (ex Centre international d’études pédagogiques –CIEP) contribuent à la promotion et à la valorisation de l’expertise française en matière d’enseignement et d’apprentissage du français. Ils s’intègrent à la stratégie de coopération linguistique et éducative des postes. Les certifications accompagnent l’essor d’un enseignement bilingue de qualité, à travers le LabelFrancEducation notamment, la mobilité étudiante, l’offre de formation au français professionnel et la professionnalisation des enseignants de et en français.

Produits « haut de gamme » répondant aux standards internationaux de l’enseignement des langues, les certifications de langue française permettent de renforcer l’attractivité des centres de langue des Instituts français et des Alliances françaises et participent ainsi à l’amélioration de leurs résultats en terme d’autofinancement.

Les certifications et diplômes de langue française contribuent à la promotion de l’expertise française en matière d’enseignement et d’apprentissage du français et à la valorisation des cursus d’apprentissage du français, les rendant ainsi plus attractifs.


Le MEAE accompagne le développement des certifications au sein de son réseau de coopération et en a renforcé le pilotage en intégrant le volet linguistique dans les plans stratégiques éducation de l’ensemble des postes du réseau rédigés en 2020. Cet exercice requiert des postes qu’ils rédigent une feuille de route pluriannuelle exposant leur stratégie pour l’appui aux systèmes éducatif locaux, le développement de l’enseignement français, le renforcement de l’enseignement en français et le volet linguistique de la coopération éducative.

La crise de la covid-19 a eu un impact significatif sur les certifications de langue française. Les prévisions actualisées pour 2020 sont de 555 536, alors qu’elles étaient initialement de 715 000. En effet, l’ensemble des centres d’examen et de passation ont été fermés pendant la crise obligeant à un report des passations de certifications. Si certaines passations peuvent être reportées à la fin de l’année 2020, d’autres ne le pourront pas : l’ouverture de certains centres reste très incertaine dans plusieurs zones géographiques. De plus, certaines sessions, notamment pour les élèves, ne peuvent être reportées en raison de la fin de l’année scolaire. Cette donnée intègre l’activité du premier semestre de l’année, les retours des pays qui ont réorganisé leurs calendriers pour le second semestre 2020 et les estimations faites par France Education International sur les sessions à venir.

Les prévisions 2021 reposent sur une augmentation des certifications par rapport aux prévisions 2020. Cette augmentation s’appuie sur les augmentations tendancielles observées les dernières années, hors situation de crise, notamment pour les DELF/DALF junior, prim et scolaire (respectivement de 3 %, 8 %, 8 %) et prend aussi en compte le report des inscriptions à certaines certifications n’ayant pu être passées en 2020 par les candidats en raison de la crise.


Le calcul de la cible reste prudent même s'il est attendu que le nombre d'inscriptions puisse dépasser les 800 000 si l'activité telle que nous la connaissions avant la crise reprend rapidement, A ce jour, il est encore difficile d'estimer l'impact global de la crise sanitaire sur le moyen et long terme.

Une réflexion va être menée sur une possible dématérialisation des certifications qui poursuit deux objectifs : enrichir l'offre existante et attirer ou toucher de nouveaux publics mais aussi répondre à des situations de crise.


 

INDICATEUR        

1.3 – Enseignement français et coopération éducative

     (du point de vue de l'usager)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE

%

+3

+5,47

+4

+5,37

+1

+4

Taux de croissance du nombre d'élèves dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger (EFE)

%

Sans objet

Sans objet

Sans objet

+3,6

+1

+2

Taux de professeurs ayant bénéficié du plan de formation de l’enseignement français à l’étranger (EFE)

%

Sans objet

Sans objet

Sans objet

21,6

23

25

Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé LabelFrancEducation

Nb

95 743

130 000

170 000

145 000

150 000

180 000

Nombre de professeurs formés par le réseau dans les systèmes éducatifs locaux

Nb

Sans objet

36 387

5 000

5 000

20 000

40 000

 

Précisions méthodologiques


Sous-indicateur 1 : « Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE »

Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence au taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans un établissement homologué par l'éducation nationale, faisant partie du réseau piloté par l'AEFE.

Périmètre : Les établissements homologués du réseau AEFE.


Sous-indicateur 2 : « Taux de croissance du nombre d'élèves dans le réseau de l'enseignement français à l'étranger (EFE) »

Sources des données : MEAE/DGM d'après les données de l'enquête de rentrée réalisée par l'AEFE auprès des établissements homologués d’enseignement français à l’étranger par saisie de leurs données dans le Système Opérationnel de Gestion Interne MAGE

Périmètre : Les établissements homologués du réseau AEFE.


Sous-indicateur 3 : « Taux de professeurs ayant bénéficié du plan de formation de l'enseignement français à l'étranger (EFE) »

Sources des données : MEAE/DGM d'après les données fournies par l'AEFE et extraites des données sur les formations depuis le Système Opérationnel de Gestion Interne MAGE-FC (requête : « liste récapitulative des stagiaires, par stage et session »). Données sur les effectifs enseignants globaux du réseau exportés de MAGE, sur la base des effectifs déclarés lors des enquêtes de rentrée.

Périmètre : Les établissements homologués du réseau AEFE.


Sous-indicateur 4 : « Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé LabelFrancEducation »

Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence au nombre d’élèves inscrits dans un cursus bilingue au sein d’un établissement ayant reçu le « Label FrancÉducation ». Ce label est accordé aux établissements privés ou publics travaillant sur programme national et présentant des sections bilingues francophones de haut niveau. La liste des établissements labellisés fait l’objet après chaque nouvelle campagne d’un arrêté ministériel.

Périmètre : Établissements ayant reçu le LabelFrancÉducation.


Sous-indicateur 5 : « Nombre de professeurs formés par le réseau »

Sources des données : MEAE/direction générale de la mondialisation, de la culture, de l'enseignement et du développement international (DGM)

Le sous-indicateur fait référence aux enseignants des systèmes éducatifs locaux, partenaires de nos actions de coopération éducative, formés par le réseau, y compris des enseignants du réseau LabelFrancÉducation.

Périmètre : Établissements d'enseignement locaux.


Justification des prévisions et de la cible

 

Sous-indicateur 1 : « Taux de croissance du nombre d'élèves étrangers inscrits dans les établissements du réseau AEFE »

 

La crise sanitaire de la covid-19 a pour conséquence une baisse des ressources financières de certaines familles françaises et étrangères qui ont fait le choix de scolariser leurs enfants dans les établissements du réseau d'enseignement français à l'étranger et qui ne sont dès lors plus en mesure de régler les frais de scolarité. Au regard des premières remontées des établissements suite à la rentrée de septembre 2020 la baisse des effectifs est évaluée à 2 600 élèves (-0,8 %).

Ces chiffres intègrent les nouvelles homologations d’établissement (premières et extensions) évaluées à ce jour à un peu moins de 5 000 élèves. Ces résultats conduisent à la projection d’un effectif total de l’ordre de 366 000 contre 370 000 l’an dernier. Ces données devront cependant être affinées grâce aux données de l'enquête complète de rentrée disponibles début octobre.

Pour ce qui concerne les élèves étrangers (67 % des effectifs scolarisés dans le réseau), les premières remontées font état d'une légère croissance de leur nombre (+1,7 %) au moment où la part des élèves français régressent (-4,8%). Cette légère croissance s'explique par l'intégration de nouveaux établissements homologués et très certainement par l'afflux d'élèves précédemment scolarisés dans des écoles internationales plus onéreuses (ex : écoles anglo-saxonnes).

Par ailleurs, l'aide aux familles étrangères prévue dans le cadre du plan de soutien permet de limiter la perte d'élèves étrangers. Ces données sont cependant à prendre avec précaution au regard des incertitudes sur l'intensité et la durée des effets économiques de la crise sanitaire.

A la lecture de ces données, et en l'absence de visibilité sur les effets à plus long terme de la crise, on peut donc s'attendre à une légère hausse du nombre d'élèves étrangers dans le réseau autour de +1 %.

 

Sous-indicateur 2 : « Taux de croissance du nombre d'élèves dans le réseau de l’enseignement français à l’étranger (EFE) »

 

Concernant les élèves français, les familles françaises sont, davantage que les familles étrangères, désireuses de scolariser leurs enfants dans le système français. Cela peut s'expliquer notamment par la barrière de la langue locale, parfois par la faiblesse des systèmes éducatifs locaux ou par le souci de garantir une continuité scolaire dans le système français avec un retour en France à court ou moyen terme).

Cependant la contraction de l'activité économique a conduit de nombreuses entreprises françaises à réduire leur présence à l'étranger. Cet état de fait explique que les données provisoires de rentrée témoignent d'une baisse marquée (-4,8 %) du nombre d'élèves français.

Les dispositions du plan d'urgence pour le réseau d'enseignement français à l'étranger (augmentation de l'aide à la scolarité pour les familles françaises, plan de soutien aux familles étrangères et avances de trésorerie pour les établissements en difficulté) constituent un effort important de l'État pour limiter les pertes d'effectifs. Les effets du plan de soutien sont cependant difficiles à mesurer sur le plus long terme (difficulté à évaluer l'intensité et la durée de la crise).

 

La combinaison d'une légère augmentation de la part des élèves étrangers et d'une baisse du nombre d'élèves français conduit aujourd'hui à envisager pour la rentrée 2021 une augmentation de l'ordre de +1 % des effectifs, inférieure au rythme de croissance des années précédentes (autour de +3,5 %).

 

Sous-indicateur 3 : « Taux de professeurs ayant bénéficié du plan de formation de l’enseignement français à l’étranger (EFE) »

 

Le renforcement de la formation est un axe fort du plan de développement de l'enseignement français à l'étranger. La création des 16 instituts régionaux de formation au 1er janvier 2021 s'inscrit dans cette politique de développement de la formation dans le réseau notamment à destination des néo-recrutés et des personnels de droit local.

Au regard de la crise sanitaire qui affecte le réseau, il est difficile de savoir si les plans de formation pourront être réalisés selon les prévisions. Cependant les objectifs du plan de développement conservent leur actualité et l'effort en matière de formation peut constituer un élément important dans la relance des établissements et dans leurs politiques d'attractivité.

 

On peut donc estimer que le taux d'enseignants ayant bénéficié du plan de formation connaîtra une légère augmentation sur l'année 2021.

 

Sous-indicateur 4 : « Nombre d'élèves inscrits dans une section ou un établissement scolaire labellisé LabelFrancEducation »

 

En septembre 2019, le réseau LabelfrancEducation compte 393 filières dans 58 pays qui scolarise 130 000 élèves, contre 285 filières dans 52 pays en 2018 (pour environ 95 000 élèves). L'essor du label LabelFrancEducation et la structuration de son réseau se confirme en 2019, conformément à l'objectif du Président de la République d'atteindre 500 filières labellisées en 2022. Le ministère de l'Europe et des affaires étrangères soutient cette montée en puissance par la prise en charge d'une offre pédagogique spécifique dont l'élaboration a été confiée à l'Agence pour l'enseignement français à l'étranger : offre de parcours de formation spécifiques (en lien avec France Education international), offre de ressources pédagogiques numériques (en lien avec Réseau Canopé), offre de ressources pour développer l'environnement francophone (en lien avec l'Institut français).

La demande en labellisation reste forte en 2020 pour les établissements, qui trouvent, en ce label, un outil pour valoriser la qualité d'enseignement du français. La crise de la covid-19, a cependant fortement perturbé la campagne 2020. De nombreux établissements n'ont pas pu déposer leur dossier de candidature avant la date initialement posée de fin de campagne (mai 2020). La possibilité a été offerte aux les établissements de déposer un dossier de candidature d'ici la fin septembre pour un examen par la commission en octobre 2020.

 

La prévision 2020 du nombre d'élèves inscrits dans des filières LabelFrancEducation doit être revu à la baisse au regard du nombre de dossiers moins important que prévu.

 

Sous-indicateur 5 : « Nombre de professeurs formés par le réseau dans les systèmes éducatifs locaux »

 

La formation des enseignants de français dans les systèmes éducatifs locaux est un objectif prioritaire de notre coopération éducative. Menée par les postes diplomatiques dans le cadre de la coopération bilatérale, elle s'inscrit dans une logique de partenariats avec les autorités éducatives locales et de réponses à leurs besoins. Dans ce cadre, elle relève du programme budgétaire 185.

 

En 2020, la crise sanitaire a fortement impacté ce volet d'actions pour deux raisons majeures et rend difficile d'évaluer les besoins comme les capacités des postes à y répondre pour 2021.

En premier lieu parce que les pays partenaires de la coopération ont eux aussi de nouvelles priorités (sanitaires en particulier ou de réponse immédiate et urgente aux problèmes de déscolarisation ou de fragilisation extrême de leur système éducatif liée à une crise économique) et qu’il est difficile de prévoir comment la formation va pouvoir s’inscrire dans ce cadre particulier. Nous serons face à une très grande hétérogénéité de situations, entre l’Europe et l’Afrique subsaharienne par exemple, qui est emblématique de la disparité des contextes.

En second lieu, parce que les postes eux-mêmes devront réorienter leurs crédits et réattribuer leurs moyens pour répondre aux conséquences de la crise sur le réseau ou pour répondre à de nouvelles demandes de coopération prioritaires.

 

Enfin, compte tenu de la situation évolutive de la crise sanitaire, il est difficile de prévoir l'évolution des besoins alors que le bilan quantifié de l'impact de la crise n'a pu encore être fait de manière fiable et précise.

Par ailleur, 2019 a été la première année où ces données ont été collectées, soit 36 387 professeurs formés par le réseau sur la base de 134 fiches reçues.

Les prévisions pour l'année 2021 sont à la baisse à 20 000 professeurs formés par rapport au réalisé 2019 , et celles pour l’année 2022 tablent sur un retour à la situation de 2019.

 

Cependant, et de manière à affiner et préciser ces données, les postes diplomatiques devront intégrer systématiquement une évaluation quantitative de leurs actions de formation dans ce cadre de coopération. L'exercice d'élaboration de plans stratégiques éducation par l'ensemble des postes du réseau de coopération en 2020 permettra de disposer de prévisions pour la période 2021-2024 et la mise en œuvre de ces plans pourra fournir des données précisées sur le réalisé.

 

 

OBJECTIF     mission

2 – Développer l'attractivité de la France



L'attractivité s'entend ici tant sous l'angle de l’enseignement supérieur et de la recherche que sous l’angle de l'attractivité touristique et vis-à-vis des investisseurs internationaux.


Sur le plan de l'attractivité de l'enseignement supérieur et de la recherche, l'objectif doit permettre d'appréhender de manière plus précise l'impact de notre diplomatie d'influence sur la mobilité étudiante, d'une part, sur la mobilité des chercheurs et nos coopérations scientifiques, d'autre part.


Un impact substantiel de la covid-19 est à prévoir sur les mobilités étudiantes dans le monde. Dans ce contexte exceptionnel, la stratégie d'attractivité « Bienvenue en France », présentée en 2018, devra continuer d'être adaptée, afin de permettre l'accueil des étudiants dans les meilleures conditions sanitaires et de renforcer la projection de nos formations d'enseignement supérieur dans le monde.


Pour le volet recherche, le nombre de projets de coopération scientifique soutenus par les services des ambassades vise à refléter concrètement une activité essentielle de notre diplomatie scientifique : les projets soutenus dans le cadre de partenariats Hubert Curien, qui financent l'amorçage de coopérations de recherche bilatérales ou avec certaines régions du monde.


Sur le volet touristique, la crise sanitaire liée à la covid-19 a profondément affecté le secteur, rendant caduques les projections initialement réalisées. Les restrictions à la circulation des personnes et la fermeture des frontières ont conduit à une réorientation des actions de promotion de la destination France vers un public de proximité, français et européen (en l'occurrence belge, néerlandais et allemand).


Sur le plan des investissements étrangers, la France poursuit sa dynamique positive, puisqu'elle a connu une année record en 2019 avec 1 468 nouvelles décisions d’investissements étrangers, qui ont permis la création ou le maintien de 39 542 emplois. Elle se positionne au premier rang des pays d'accueil en Europe selon le baromètre annuel établi par le cabinet EY, devançant pour la première fois le Royaume-Uni et l'Allemagne.

Le sommet Choose France de Versailles a été réitéré avec succès tout comme les nombreuses initiatives des ambassades françaises telles que les journées de l'investissement. ll s'agit aujourd'hui de consolider cette dynamique dans le nouveau contexte né de la crise de la covid-19.



INDICATEUR    mission    

2.1 – Attractivité de l'enseignement supérieur et de la recherche

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France

%

40

43,7

41

43,7

44

47

Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France

Nb

192 000

202 151

202 000

202 140

150 000

220 000

Nombre de mois bourses avec allocation versés à des Boursiers du Gouvernement Français

Nb

39 708

42 732

Sans objet

32 000

38 000

43 000

Taux de réussite des Boursiers du Gouvernement Français

%

Sans objet

Sans objet

Sans objet

95

95

100

Nombre de projets de recherche mis en oeuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien

Nb

1 330

1334

1 400

1 367

1 400

1 400

 

Précisions méthodologiques


Sous-indicateur 1 : « Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France »
Sources des données : MEAE/Parcoursup

Les élèves de terminale des lycées français de l’étranger suivent les procédures de préinscription dans l’enseignement supérieur français sur le portail national Parcoursup au même titre que les lycéens du territoire national. Ce dispositif repose sur un traitement informatisé des candidatures et permet une analyse fine de l'information et un suivi des candidatures durant toute la campagne (de janvier à septembre). Le portail Parcoursup intègre cette année plus de 15 000 formations accessibles après le baccalauréat soit la quasi-totalité de l’offre de formation d’enseignement supérieur post-bac en France.

Méthode de calcul : le taux d’attractivité calculé est le rapport entre le nombre de candidats ayant accepté une proposition de formation (nombre de oui définitifs à une proposition) sans Parcoursup, sur le nombre d’élèves (candidats scolaires) ayant obtenu le baccalauréat à l’étranger.

Limites : Les élèves scolarisés hors de France n’ont pas d’INE. Cette information est la clé unique qui permet au MENJ d’effectuer ses propres suivis de cohortes sur le territoire national. Il n’est en conséquence pas possible de connaître la nombre exact de candidats qui, après avoir répondu positivement dans Parcoursup, finalisent une inscription administrative dans un établissement de l’enseignement supérieur français.


Sous-indicateur 2 : « Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France »
Sources des données : statistiques MESRI DGRI/DGESIP-SIES / Systèmes d'information SISE et Scolarité : enquêtes menées par le SIES sur les établissements d'enseignement supérieur, enquêtes spécifiques aux ministères en charge de l’agriculture, de la santé, des affaires sociales et de la culture.
Les chiffres 2019 figurant dans le tableau se lisent comme suit : ils correspondent au recensement des étudiants étrangers en mobilité inscrits pour l'année universitaire 2018/2019 dans une université. Les données sont fournies avec une année de décalage. Ainsi les dernières informations disponibles se rattachent à l'année universitaire 2018/2019. Les outils statistiques existants ne permettent pas d'avoir une vision plus précoce et plus large des mobilités, qui inclurait l'ensemble des établissements français d’enseignement supérieur.
Périmètre : ces informations sont issues des données SISE du MESRI (application de gestion de scolarité des universités). Elles concernent les étudiants internationaux en mobilité à l'université. On entend par étudiant international en mobilité, tout étudiant étranger inscrit pour la première fois dans un établissement. Une réinscription n'est pas comptabilisée comme nouvelle mobilité.


Sous-indicateur 3 : « Nombre de mensualités avec allocation versées à des Boursiers du Gouvernement Français »

Sources des données : Système d'information de Campus France.

Périmètre : Ce nouvel indicateur ne prend en compte que les bourses pour lesquelles une allocation est versée. Nous ne disposons pas des données complètes concernant les Bourses de Couverture Sociale (BCS) accompagnées du cofinancement d'un partenaire à ce stade.

S’agissant d'un nouvel indicateur pour lequel les premières données complètes sont attendues en janvier 2021, les données dans le tableau présentent le nombre de mois bourses à l'exclusion de toutes les bourses de couverture sociale. Le nouveau système de suivi mis en place dans le cadre de cet indicateur permettra dès l'année prochaine de mesurer également le nombre de BCS adossées à un cofinancement.


Sous-indicateur 4 : « Taux de réussite des Boursiers du Gouvernement Français »

Sources des données : Suivi pédagogique individualisé assuré par l'opérateur Campus France.

Périmètre : Ce nouvel indicateur précise le taux de réussite des boursiers pour lesquels l'information est disponible. Il est exprimé en pourcentage de réussite.

A ce stade le chiffre disponible constitue une estimation transmise par l'opérateur sur la base d'une enquête menée sur un nombre restreint de boursiers. La mise en place d'une méthodologie de suivi accompagnant ce nouvel indicateur permettra d'obtenir des premières données en 2021.


Sous-indicateur 5 : « Nombre de projets de recherche mis en oeuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien »
Sources des données : données issues du système d’information de l'opérateur Campus France
Il s’agit du nombre de partenariats et de mobilités gérés par l'opérateur Campus France au titre des programmes Hubert Curien (PHC) et pour une année civile. Un programme Hubert Curien peut financer plusieurs projets de recherche conjoints entre équipes de recherche françaises et étrangères. Ce sont ces projets qui sont recensés. Il permet de mesurer l'intensité des coopérations menées.
Périmètre : Campus France au titre des programmes Hubert Curien (PHC)


Justification des prévisions et de la cible


Sous-indicateur 1 : « Taux de bacheliers étrangers issus de l'enseignement français à l'étranger poursuivant leurs études en France »


Depuis 2018, le taux de bacheliers étrangers issus du réseau d'enseignement français à l'étranger qui poursuivent leurs études en France est en augmentation. Malgré la crise sanitaire liée à la covid-19, il apparaît que les données provisoires issues de la campagne Parcoursup 2020 font état d'une augmentation du nombre de bacheliers étrangers ayant formulé des vœux sur Parcoursup. Par ailleurs, dans le cadre de la politique d'ouverture menée par la France auprès des étudiants étrangers dans le contexte sanitaire, notamment l’exception faite pour la délivrance de visa, on peut supposer que le taux d'attractivité de l'enseignement supérieur français auprès des bacheliers étrangers sera en augmentation en 2021.

La cible est également prévue en augmentation. La stratégie d'attractivité pour les étudiants internationaux du Plan « Bienvenue en France » doit permettre l'accroissement de l'accueil de bacheliers étrangers du réseau. En effet, la simplification des démarches de visas, la mise en place d'un label qualité d'accueil et la campagne de communication mondiale devraient contribuer à la promotion de la France. Enfin, la participation de l'AEFE au Projet d’investissement d'avenir (PIA) « ORACCLE » : Orientation Régionale pour l’ACcompagnement du Continuum Lycéens, permettra de mettre à disposition des bacheliers EFE (Enseignement français à l'étranger) des outils leur permettant un meilleur accueil dans les universités d'Ile-de-France (1ère académie de poursuite d'études des bacheliers EFE). L'ensemble de ces éléments, en complément des actions de formation des personnels et des campagnes de communication doivent permettre d'atteindre la cible.


Sous-indicateur 2 : « Nombre d'étudiants étrangers en mobilité inscrits dans un établissement d’enseignement supérieur en France »


La réalisation 2020 est presque identique à la prévision qui avait été faite. Cette prévision de stagnation du nombre d'étudiants inscrits à l'université tenait compte du fait que la quasi totalité des universités procède à des exonérations de droits d'inscription différenciés et que les étudiants d'ores et déjà inscrits dans un cycle de formation ne sont pas concernés. Toutefois, l’absence d'augmentation, malgré l’objectif de croissance des effectifs, s'explique par une baisse du nombre de candidatures en début de campagne, tout particulièrement dans les principaux pays de provenance, suite à l'annonce de la mise en place de frais différenciés.

Pour 2020-2021, il est désormais acquis que le nombre d'étudiants étrangers en mobilité internationale dans les universités françaises baissera à hauteur de 30 %.

Cette prévision tient compte du fait que, si le nombre de candidatures enregistrées sur la plateforme Études en France a augmenté de 22 % par rapport à 2019, la pandémie de la covid-19 entraîne de nombreuses incertitudes (reprise des cours, peu de vols commerciaux et à des prix prohibitifs, frontières fermées et restrictions sanitaires etc.) et ce malgré les efforts du Gouvernement pour favoriser les mobilités étudiantes.


Pour rappel, afin de pallier l'effet d'éviction attendu par l'augmentation des droits d'inscription, lorsqu'elle sera effective, et poursuivre une croissance des flux dans un contexte de concurrence internationale grandissante, un travail est mené sur plusieurs axes, toujours dans le cadre de la stratégie « Bienvenue en France »  :

  • la simplification de la délivrance des visas pour études et des titres de séjour ;

  • le renforcement de l'offre de formation en français langue étrangère (apprentissage du français pour étrangers) et en anglais ;

  • la création d'un label qualité visant l'amélioration des conditions d'accueil des étudiants ;

  • le développement de campus français à l'étranger ;

  • une campagne de communication auprès des futurs étudiants dans les pays étrangers ;

  • le maintien d'un engagement fort en matière d'exonérations et de bourses.

Cet objectif quantitatif doit se traduire par la conquête de nouveaux pays de provenance, avec notamment un objectif de doublement de la part des étudiants en provenance des pays émergents. Il ne doit pas faire perdre de vue l'objectif qualitatif de réussite des étudiants internationaux, encore insuffisamment atteint.

La cible quantitative fixée par le Premier Ministre lors du lancement de Bienvenue en France, en 2018, était de 500 000 étudiants étrangers en France en 2027, toutes mobilités confondues et tous établissements confondus. En rapportant ce chiffre aux mobilités diplômantes, l'objectif serait de 350 000 et, ramené aux universités uniquement (seuls chiffres disponibles), qui représentent environ 70 % de la mobilité des étudiants étrangers, 245 000 en 2027. Cette cible est en réalité fortement dépendante des places disponibles dans les établissements d'enseignement supérieur.


En réponse à la crise sanitaire, cette stratégie a été poursuivie et adaptée, en prévoyant notamment :

  • une adaptation du travail des postes diplomatiques, afin de poursuivre à distance l'accompagnement des candidats étrangers aux études en France ;

  • la prolongation exceptionnelle des bourses du gouvernement français pour les étudiants bloqués en France (étant entendu que les étudiants repartis plus tôt on vu leur bourse s'interrompre) et l'autorisation exceptionnelle à la rentrée 2020 de verser la bourse avant l'arrivée de l'étudiant sur le territoire ;

  • la prolongation des titres de séjour pour études, le traitement prioritaire des visas pour études par les consulats  et le classement des étudiants dans les catégories de voyageurs admis sur le territoire même s'ils viennent de pays classés en rouge ;

  • la mise en œuvre de dispositifs de continuité pédagogique, et notamment par l'expérimentation de tiers lieux d'enseignement à l'étranger, les espaces « France Enseignement Numérique », à destination des étudiants étrangers qui ne pourraient rejoindre le territoire français au 1er semestre.


Sous-indicateur 3 : « Nombre de mensualités avec allocation versés à des Boursiers du Gouvernement Français »


Le mois-bourse ou mensualité permet de mesurer de façon plus transparente l'effort réel de l’État pour l'attractivité des meilleurs étudiants internationaux.


Pour rappel, la précédente baisse des crédits bourse jusqu'en 2017 s'est traduite par une baisse de la proportion de bourses avec allocation et une hausse de la proportion de bourses de couvertures sociales (BCS) sans cofinancement, c'est-à-dire une bourse qui ne donne droit qu'à la gratuité des frais d'inscription à l'université et à un remboursement de la mutuelle mais pas à une allocation.

L'augmentation entre la rentrée 2018 et la rentrée 2019 du nombre de mois bourses avec allocation versée (+7,6 %) est supérieure à la progression globale du nombre de boursiers sur cette période (+5,3 %), qui passe de 11 250 en 2018 à 11 843 en 2019, ce qui traduit à la fois une meilleure utilisation des crédits (le budget bourse restant stable sur la période) et un allongement du nombre de mois bourses par boursier.


En raison de la pandémie, une baisse du nombre de mensualités, de l'ordre de -25 %, est à prévoir ; soit une prévision actualisée 2020 à 32 000. En raison du fait qu'une bourse qui n'est pas attribuée en année n se répercute sur l'année n+1 - car une bourse d'études vaut pour une année académique qui s'étend sur deux années budgétaires (récurrences) -, la prévision pour 2021 permet de revenir progressivement au réalisé de 2018, puis de 2019.


Le plan « Bienvenue en France » pour les bourses du gouvernement français vise un triplement du nombre de bourses incluant les bourses attribuées par les établissements d'enseignement supérieur. L'indicateur, et donc la cible, ne prend toutefois en compte que les bourses qui dépendent du ministère de l'Europe et des affaires étrangères et qui incluent le financement d'une allocation de vie soit de la France soit d'un cofinanceur.


Sous-indicateur 4 : « Taux de réussite des Boursiers du Gouvernement Français »


S'agissant d'un nouvel indicateur aucune donnée n'est disponible à ce stade. La projection pour 2021 est ainsi établie sur la base d'une estimation transmise en 2019 par l'opérateur Campus France à partir d'une enquête portant sur 3 100 boursiers. Cette enquête faisait valoir un taux de réussite de 95 %. L'opérateur Campus France doit mettre en place un suivi affiné pour consolider ces chiffres dans les années à venir.

Pour comparaison, les chiffres disponibles sur la réussite des étudiants étrangers en France font valoir un taux de réussite de 45 % en licence (contre 40 % pour les ressortissants français) et de 56 % en master (contre 67 % pour les ressortissants français).

La mise en place d'un tel indicateur traduit ainsi la volonté de disposer d'un suivi complet et régulier de l'excellence des boursiers du gouvernement français. La cible de cet indicateur est d'atteindre 100 % de réussite et constitue objectif pour le travail mené avec les ambassades et visant à l'amélioration de la sélectivité des programmes de bourses pour le recrutement de candidats d'excellence.


Sous-indicateur 5 : « Nombre de projets de recherche mis en œuvre dans le réseau culturel et de coopération dans le cadre d'un partenariat Hubert Curien »


Le PHC est l’un des outils privilégiés de la coopération scientifique pour le MEAE et le MESRI. Les plus anciens PHC ont plus de 30 ans et nous continuons d’initier régulièrement de nouveaux PHC (avec les Philippines « Sciences for the People », avec la Malaisie « HIBISCUS » et avec l’Ile Maurice en 2019). Les études d’impact scientifique effectuées montrent la valeur ajoutée des projets soutenus pour l’initiation de collaborations, la production scientifique, et la formation des doctorants. Il s’agit donc d’un outil à forte visibilité et très bien diffusé au sein de la communauté scientifique française, ce qui permet de susciter de nouveaux projets au-delà des coopérations existantes.


Par comparaison avec d’autres types d’appels à projets, le PHC présente les caractéristiques suivantes :

  • La constitution du dossier est relativement facile pour les porteurs de projet, en comparaison avec d’autres appels à projet.

  • La procédure de gestion, d’expertise et de sélection est harmonisée pour tous les programmes. La double évaluation scientifique généralement, par la France et le pays étranger, est un gage de qualité scientifique et un label d’excellence.

  • Les PHC sont évolutifs et peuvent s’adapter à la situation locale. Par exemple, le PHC Procope Structurant avec l’Allemagne permet d’inclure un partenaire d’un pays tiers ou le PHC Ulysses+ avec l’Irlande permet d’impliquer des entreprises. Des PHC régionaux existent également, notamment avec le Maghreb et l’Europe centrale.

  • La participation de doctorants et post-doctorants est encouragée dans les projets. L’implication de jeunes chercheurs des deux pays permet de construire les futurs réseaux scientifiques.


Enfin, les PHC sont des projets bilatéraux d’amorçage, dotés de budgets modestes, mais qui permettent aux équipes d’apprendre à travailler ensemble, et de préparer ensuite des projets de recherche plus ambitieux, notamment des projets européens, dans l’objectif de construire un Espace Européen de la Recherche.

Pour les pays hors Europe, un projet avec la France peut être un moyen de s’insérer dans un consortium européen (la France est le 3ème pays bénéficiaire du programme européen Horizon 2020, et participe à 1 projet sur 4).


Compte tenu de la crise sanitaire restreignant les mobilités en 2020, certains projets devant s’achever cette année pourraient être prolongés en 2021.


 

INDICATEUR    mission    

2.2 – Attractivité touristique de la France

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Nombre de touristes étrangers en France

millions

90

90

94

36

59

Non connu

Recettes issues du tourisme international

Md€

53,7

Non connu

60

24

38

Non connu

 

Précisions méthodologiques

 

Sous-indicateur 1 : « Nombre de touristes étrangers en France »

Sources des données : Atout France, d'après DGE-EVE

Le sous-indicateur permet de mesurer le nombre de touristes étrangers ayant visité la France.

Périmètre : touristes étrangers en France.

 

Sous-indicateur 2 : « Recettes issues du tourisme international »

Sources des données : Atout France, d'après DGE-EVE

Le sous-indicateur permet de mesurer le niveau des recettes annuelles générées par les touristes étrangers en France.

Périmètre : touristes étrangers en France.

 

Justification des prévisions et de la cible


Sous-indicateur 1 : « Nombre de touristes étrangers en France »

Sous-indicateur 2 : « Recettes issues du tourisme international »


Le contexte sanitaire a conduit à la restriction des déplacements internationaux et dès lors entraîné une très forte réduction de la fréquentation touristique étrangère en France. Hormis une clientèle européenne de proximité revenue en France avec la réouverture très progressive des frontières (Belges, Néerlandais, Allemands), les touristes étrangers ont été largement absents durant la saison estivale 2020.


Atout France a été missionné en 2020 par l’État pour conduire une démarche de conception d'un nouvel outil d'observation du secteur permettant d'obtenir des statistiques actualisées. Les prévisions pour 2020 et 2021 résultent d'une estimation des services d'Atout France et rejoignent les projections d'autres organismes, notamment Bpifrance.

Atout France a travaillé sur plusieurs scenarii : « fort impact de la crise sanitaire » (chiffres indiqués dans le tableau) ou avec un « impact plus modéré » (estimation de 40 millions d'arrivées internationales en 2020 et de 72 millions en 2021).


Comme pour le nombre de touristes étrangers, les données sur les recettes issues du tourisme international affichées pour 2020 et 2021 résultent d'une projection d'Atout France (scénario avec impact fort de la crise sanitaire). Selon un scenario avec un « impact plus modéré », les estimations d'Atout France sont de 26 Md€ de recettes touristiques internationales en 2020 et de 47 Md€ en 2021.


 

INDICATEUR    mission    

2.3 – Attractivité de la France en termes d'investissements

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Nombre de visites d'investisseurs auxquelles les Ambassades et BF ont contribué / nombre d'investisseurs rencontrés

%

38,4

31,9

40

20

30

25

 

Précisions méthodologiques


Sous-indicateur 1 : « Nombre de visites d’investisseurs auxquelles les ambassades et Business France ont contribué / Nombre d’investisseurs rencontrés »

Sources des données : enquête annuelle auprès des ambassades

Périmètre : ensemble des ambassades et Business France


Justification des prévisions et de la cible


Nota : le chiffre pour « réalisation 2018 » a été révisé par rapport au PAP 2020 suite à l'obtention de données complémentaires de la part des ambassades.


Sous-indicateur 1 : « Nombre de visites d’investisseurs auxquelles les ambassades et Business France ont contribué / Nombre d’investisseurs rencontrés »


Le chiffre de 2019 porte sur un échantillon de partenaires commerciaux représentant  89,5 % de notre commerce bilatéral, au regard des réponses transmises par les postes. Il permet de constater que le taux de transformation reste élevé entre la manifestation d’une marque d’intérêt pour le « site France » et la mise en œuvre d’une véritable démarche de prospection ayant pour but un investissement futur en France. La légère baisse de cet indicateur par rapport à 2018 s'explique notamment par une plus grande rigueur dans le recueil des indicateurs, les postes n'ayant pas comptabilisé cette année les visites d'investisseurs organisées par Business France sans concours direct du poste.


L'anticipation revue très à la baisse pour 2020 est fondée sur l'impact attendu, et à ce stade difficile à évaluer, de la crise de la covid-19, qui a très largement mobilisé les postes pendants plusieurs mois tout en impactant les activités et projets des entreprises à l'international.


 

OBJECTIF    

3 – Accroître la performance du dispositif d'aide à l'export



Le MEAE en lien avec le ministère de l'économie, des finances et de la relance est compétent pour définir et mettre en œuvre la politique du développement international de la France en faveur du commerce extérieur, de l'attractivité et du tourisme. Après la consolidation de la réforme du dispositif de soutien à l'export, initiée en 2018, qui permet de rendre plus lisible et plus efficace le dispositif d'accompagnement des PME-ETI à l'export, la priorité est à présent la mise en œuvre du plan de relance de l'export, en réponse à la crise de la covid-19, dans le cadre du plan de relance économique de la France.



INDICATEUR        

3.1 – Accompagnement des acteurs économiques

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Nombre de résultats obtenus (nombre de contrats signés toutes catégories confondues + nombre de changements favorables) / nombre d’entreprises reçues par les postes

%

11,28

10

15

5

10

15

Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l'Ambassade

Nb

764

684

800

500

700

800

 

Précisions méthodologiques


Sous-indicateur 1 : « Nombre de résultats obtenus / Nombre d’entreprises reçues par les postes »

Sources des données : enquête annuelle auprès des ambassades

Il s'agit d'évaluer la performance de l'action des postes en mettant en regard l'ensemble des résultats obtenus et le nombre d'entreprises reçues.

Périmètre : ensemble des ambassades.


Sous indicateur 2 : « Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l’ambassade »

Sources des données : enquête annuelle auprès des ambassades

Il s'agit d'évaluer l’influence des actions du poste en matière d’environnement des affaires ayant conduit à lever des barrières et des freins rencontrés par les entreprises françaises.

Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l'ambassade : ces changements comprennent notamment les modification de réglementations locales, la levée d'interdictions phytosanitaires, des autorisations de dédouanement, les résolutions de contentieux, l’ouverture de nouvelles négociations sur un contrat.

Périmètre : ensemble des ambassades.


Justification des prévisions et de la cible


Nota : le chiffre pour « réalisation 2018 » a été révisé par rapport au PAP 2020 suite à l'obtention de données complémentaires de la part des ambassades.


L'anticipation revue très à la baisse pour 2020 est fondée sur l'impact attendu, et à ce stade difficile à évaluer, de la crise de la covid-19, qui a très largement mobilisé les postes pendants plusieurs mois tout en impactant les activités et projets des entreprises à l'international.


Sous-indicateur 1 : « Nombre de résultats obtenus / Nombre d’entreprises reçues par les postes »


Sur un échantillon de partenaires commerciaux représentant 89,5 % de notre commerce extérieur, le taux de résultats obtenu est de 10 %. La baisse de l'indicateur par rapport à 2018 s'explique à la fois par le nombre plus élevé d'entreprises reçues par les postes, dont l'effort en matière de diplomatie économique est croissant, et par l'absence d'indicateurs pour la Russie, qui avait listé 150 changements favorables pour 2018. A périmètre constant (soit hors Russie en 2018), cet indicateur est en hausse.


Sous indicateur 2 : « Nombre de changements favorables aux intérêts français obtenus suite à une démarche de l’ambassade »


Sur un échantillon de partenaires commerciaux représentant 89,5 % de notre commerce extérieur, 681 changements favorables aux intérêts français ont été signalés comme ayant eu lieu suite à une démarche de l'ambassade. La baisse par rapport à 2018 s'explique principalement par l'absence d'indicateurs pour la Russie, qui avait listé en 2017 et 2018 respectivement 679 et 150 changements obtenus par l'ambassade du fait des nombreuses interventions effectuées afin de lever des restrictions aux importations. A périmètre constant (hors Russie en 2018), cet indicateur apparaît en hausse.

Ces changements comprennent notamment les modification de réglementations locales, la levée d'interdictions phytosanitaires, des autorisations de dédouanement, les résolutions de contentieux, l’ouverture de nouvelles négociations sur un contrat.


 

OBJECTIF    

4 – Dynamiser les ressources externes



Les ambitions de notre pays dans le domaine de la diplomatie culturelle et d'influence nécessitent d’adapter nos modes d’intervention aux nouveaux enjeux de la mondialisation. Pour renforcer l’efficience dans la gestion des crédits et optimiser les leviers d'action, il convient notamment de dynamiser les ressources externes, aussi bien par la capacité de développement et de diversification des ressources des établissements à autonomie financières (EAF), et notamment la mise en place d’activités de cours, l’organisation de sessions d’examens (DELF/DALF/TCF), que par la mobilisation du mécénat des partenaires dans tous les domaines de compétences du réseau, le lancement de modules de formation professionnelle, et la location des espaces.

La poursuite de la modernisation du réseau des établissements culturels devrait permettre un maintien des performances.


L’activité du réseau et notamment de ses EAF pluridisciplinaires, autofinancée à hauteur de 75 % en 2019 (hors dotation de fonctionnement et d'intervention versées par le MEAE), a été fortement impactée par la baisse des activités génératrices de recettes (cours de langues, organisation des examens et certifications, procédure Etudes en France) et l’interruption des activités culturelles. Les autres sources de revenus externes ont également été affectées (formations professionnelles, partenariat économique, mécénat, location d'espaces,etc.). Les incertitudes sur les dates de réouverture et sur la capacité des instituts (EAF) de nos ambassades à retrouver leurs publics lors de la reprise, constituent un véritable défi.


Il est donc indispensable d’accompagner la modernisation de ce réseau, qui a prouvé son agilité au cours des derniers mois, en accélérant notamment la transition entamée pour développer l’offre numérique de cours et de produits culturels en ligne, en complément des ressources offertes sur place au public par nos instituts.



INDICATEUR        

4.1 – Autofinancement et partenariats

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger

%

63,5

65

63

58,8

62,8

62,5

Taux d'autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE

%

76

75

72

66

66

72

Montant des participations externes mobilisés par le réseau culturel et de coopération

M€

175

180

175

123

135

175

Part des cofinancements d'Atout France

%

58

59

51

41

45

50

 

Précisions méthodologiques


Sous-indicateur 1 : « Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger »
Sources des données : AEFE/MEAE
Mode de calcul : Ressources propres / (Subvention de fonctionnement + Ressources propres).
Ressources propres : évaluation des frais de scolarité perçus au cours de l'année académique N/N+1 + subventions versées par les pays tiers au cours de l'année N pour les EGD et conventionnés – bourses versées aux établissements EGD et conventionnés.
Les frais de scolarité sont perçus en monnaie locale et convertis en euros à la date du 1er octobre de l’année N. Les frais de première inscription ne sont pas comptabilisés dans le calcul des ressources propres car les règles de leur gestion diffèrent d'un établissement à l'autre (possibilité de remboursement à l'issue de la scolarité, etc.).
Subvention de fonctionnement = dotation versée par le MEAE au cours de l'année N sur les deux programmes finançant l’AEFE (185 et 151). Elle comprend le financement des bourses scolaires aux élèves français et celui des bourses spécifiques (bourses d'excellence, bourses hors réseau). Les montants estimés des bourses scolaires versées aux établissements uniquement homologués sont déduits.
Périmètre : cet indicateur concerne les établissements en gestion directe (EGD) et conventionnés du réseau. Les établissements uniquement homologués ne sont pas pris en compte.


Sous-indicateur 2 : « Taux d’autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE »
Sources des données : données MEAE/états comptables consolidés des EAF pluridisciplinaires.
Périmètre : suite à la fusion SCAC/EAF, les établissements culturels sont désormais des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires (EAF). La liste de l’arrêté de 1999 est mise à jour chaque année. Les IFRE (instituts français de recherche à l’étranger) et les alliances françaises ne sont pas dans le périmètre de cet indicateur.
Mode de calcul : Total des produits (classe 7 du compte de résultat consolidé) hors dotation de fonctionnement et d'intervention versées par le MEAE / Total des charges (classe 6 du compte de résultat consolidé).


Sous indicateur 3 : « Montant des participations externes mobilisées par le réseau culturel et de coopération »

Sources des données : services de coopération et d'action culturelle des postes diplomatiques

Périmètre : ensemble des postes du réseau de coopération et d'action culturelle

Les participations externes sont des contributions en numéraire ou en nature apportées par les partenaires pour financer une opération (projets culturels, de recherche, programmes de bourses, etc.) pour laquelle l’action du poste a été déterminante. Il ne s’agit pas d’opérations tracées en comptabilité. Les participations externes des partenaires, en numéraire ou en nature (mise à disposition des salles, prêts du matériel, billets d’avion, etc.) sont directement destinées aux prestataires ou bénéficiaires finaux. Le mécénat ou les participations versées dans les comptes des établissements culturels pluridisciplinaires ne sont pas comptés en participations externes mais en ressources propres. Pour qu’il y ait participation externe, trois éléments sont nécessaires : une opération, un poste du réseau de coopération et d’action culturelle du MEAE (SCAC, EAF ou alliance française conventionnée), un ou plusieurs partenaires externes. Une opération est retenue en participation externe lorsqu’elle remplit au moins une des deux conditions suivantes : le poste est à l’initiative ou le poste joue un rôle déterminant.

Il est à noter que :

- l’autofinancement n’est pas de la participation externe ;

- les apports provenant de fonds publics français d’État et d’institutions parapubliques françaises ne sont pas comptabilisés comme de la participation

externe ;

- l’indicateur mesure les résultats annuels de l’action du réseau dans ce domaine au moyen d'une enquête envoyée aux postes en fin d'exercice.

Afin de maintenir le même périmètre de comparaison, les valeurs manquantes sont remplacées par la dernière valeur connue.


Sous-indicateur 4 : « Part des cofinancements d'Atout France »

Sources des données : l’indicateur vise à rapporter la part des recettes de l’opérateur qui ne sont pas issues de subvention de l’État (recettes de

partenariats) au total des financements mobilisés.

L’opérateur est incité à rechercher des partenariats et développer les recettes issues des prestations proposées par l’opérateur pour atteindre un financement paritaire au regard des subventions ministérielles. .

Périmètre : les recettes de partenariat comprennent les prestations facturées, les adhésions et les sommes versées pour l’exécution de conventions spécifiques (hors ministérielles).


Justification des prévisions et de la cible

 

Sous-indicateur 1 : « Taux des ressources propres des établissements d'enseignement français à l'étranger »

 

Cet indicateur évolue fortement du fait de causes externes.

 

En effet, les conséquences économiques de la crise sanitaire de la covid-19 sur les établissements de l’enseignement français à l’étranger en modifient profondément les déterminants.

Le numérateur (ressources propres) diminue en raison de  :

- la diminution des recettes propres des établissements liée aux difficultés rencontrées par les familles (taux de recouvrement en forte baisse et prévision d’une baisse du chiffre d'affaires des établissements de 46,9 M€)  ;

- la modération des droits de scolarités en réponse à la crise ;

- la baisse prévisionnelle des effectifs pour la rentrée prochaine (hypothèse d’une variation de -2,8 % en 2020, puis retour niveau 2019 en 2021),

A l’inverse le dénominateur (subventions) augmente du fait de l’augmentation des soutiens de l’État dans le cadre du plan d’urgence (plan d’urgence de 100 M€ dont 50 M€ de subventions versés par le P 185 et 50 M€ au titre des bourses scolaires versés par le P 151).

 

Sous-indicateur 2 : « Taux d’autofinancement des établissements à autonomie financière pluridisciplinaires hors personnel MEAE »

 

Le prévisionnel 2020 (PAP 2020) est ramené de 72 % à 66 % d'autofinancement. Cette baisse de 6 points se fonde sur les remontées d'informations des IF pluridisciplinaires dans les budgets rectificatifs 2020, qui tiennent compte des effets de la crise sanitaire sur les recettes prévisionnelles de l'exercice budgétaire 2020.

Le prévisionnel 2021 (66 %) est identique à celui de 2020, la prudence étant de rigueur compte tenu des incertitudes liées aux conséquences de la crise sur l'année 2021 (capacité des IF à remobiliser ses publics/usagers et ses partenaires institutionnels et économiques ; éventuelle persistance ou résurgence de la pandémie ; etc.)

La cible (2021-2023) fixée à 72 %, soit le niveau prévisionnel initial du PAP 2020, table sur une dynamique de reprise alimentée par la réactivité et la capacité d’initiative du réseau qui s'emploiera à « communiquer avec de nouveaux vecteurs vers de nouveaux publics » en développant et renforçant la marque « France ».

 

Sous-indicateur 3 : « Montant des participations externes mobilisés par le réseau culturel et de coopération »

 

Cet indicateur était en hausse régulière depuis trois ans atteignant 180 M€ en 2019 mais la pandémie de la covid-19 l'a très fortement impacté, au cours du premier semestre 2020 et continue à avoir des conséquences négatives sur l'ensemble du réseau de coopération et d'action culturelle et, en particulier, sur les activités liées aux projets et aux programmes de bourses avec partenariats externes.

 

La prévision actualisée pour 2020 est donc en baisse de -30 %.

Cette évolution s'explique par les facteurs suivants :

- les mesures de confinement décidées dans la plupart des pays au monde n'ont pas permis à de très nombreux Instituts français d'accueillir du public et les ont contraints à annuler des projets menés en partenariat ;

- l'incertitude pesant sur la diffusion de l'épidémie continue à rendre difficile le montage de projets ;

- la fermeture des frontières a, par ailleurs, fortement ralenti la mise en place de programmes de bourses avec partenariats ;

De plus, des pays où les partenariats externes sont très élevés (Etats-Unis, Brésil, Japon, Mexique, Tunisie et Colombie) sont particulièrement touchés par la pandémie.

 

Sous réserve de l'évolution de la covid-19, une reprise de l'activité est espérée pour l'année 2021 (+10 %) et un retour au montant de 2018 est ciblé en 2023 grâce à des dispositifs à distance et au développement de l'offre de produits culturels en ligne.

 

Sous-indicateur 4 : « Part des cofinancements d'Atout France »

 

La prévision actualisée 2020 prend en compte à la fois l'impact du changement de périmètre (en particulier, absence de partenariats hors budget consacré aux opérations de promotion) et l'impact de la crise sanitaire mondiale sur le niveau des partenariats et recettes d’Atout France (activité touristique à l’arrêt pendant 4 mois sur les marchés européens, voire presque toute l’année pour les marchés long courrier, et difficultés financières des partenaires publics et privés). Le nouveau périmètre vise à déterminer le niveau de partenariat et recettes généré par l’opérateur (partenaires privés et collectivités territoriales) par rapport à l'ensemble des fonds alloués par l’Etat . La crise sanitaire mondiale a eu pour effet une baisse significative du niveau des partenariats prévisionnels en 2020 (-36 %) et des opérations de promotion, campagnes digitales et opérations professionnelles traditionnelles (notamment opérations en présentiel, que l’opérateur remplace par des actions digitales moins génératrices de partenariats).

Lors du dernier Conseil Interministériel du Tourisme (CIT) du 14 mai 2020, le Premier ministre a demandé à ce qu’Atout France participe aux actions de communication pour accélérer la reconnaissance et l’appropriation des mesures sanitaires liées à la crise de la covid-19 à destination de l’ensemble des acteurs du tourisme, y compris sur le marché domestique, à participer au dispositif de réassurance sanitaire, au développement de France Tourisme Ingénierie à la structuration des filières et au développement de l’innovation..

 

L’année 2021 sera une année de relance sur les marchés internationaux. L’opérateur renforcera ses actions de partenariats avec pour objectif de retrouver un rapport de 1 à 2 entre fonds publics et recettes issues des partenariats à terme.