$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,200)

$@FwLOVariable(libelleProg,Remboursements et dégrèvements d'impôts d'État (crédits évaluatifs))

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

11 – Remboursements et restitutions liés à la mécanique de l'impôt

0

82 582 607 578

82 582 607 578

0

82 582 607 578

82 582 607 578

11.01 – Impôts sur les sociétés

0

15 704 320 803

15 704 320 803

0

15 704 320 803

15 704 320 803

11.02 – Taxe sur la valeur ajoutée

0

56 611 597 501

56 611 597 501

0

56 611 597 501

56 611 597 501

11.03 – Plafonnement des impositions directes

0

5 000 000

5 000 000

0

5 000 000

5 000 000

11.04 – Autres remboursements et dégrèvements liés à la mécanique de l'impôt

0

211 689 274

211 689 274

0

211 689 274

211 689 274

11.05 – Impôt sur le revenu

0

10 050 000 000

10 050 000 000

0

10 050 000 000

10 050 000 000

12 – Remboursements et dégrèvements liées à des politiques publiques

0

22 402 993 486

22 402 993 486

0

22 402 993 486

22 402 993 486

12.01 – Prime pour l'emploi

0

0

0

0

0

0

12.02 – Impôt sur le revenu

0

1 573 000 000

1 573 000 000

0

1 573 000 000

1 573 000 000

12.03 – Impôt sur les sociétés

0

12 369 709 729

12 369 709 729

0

12 369 709 729

12 369 709 729

12.04 – Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques

0

2 118 183 757

2 118 183 757

0

2 118 183 757

2 118 183 757

12.05 – Taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel

0

2 000 000

2 000 000

0

2 000 000

2 000 000

12.06 – Contribution pour l'audiovisuel public

0

542 100 000

542 100 000

0

542 100 000

542 100 000

12.07 – Prélèvement sur le produit des jeux

0

0

0

0

0

0

12.08 – Acomptes de crédits et de réductions d'impôts sur le revenu

0

5 518 000 000

5 518 000 000

0

5 518 000 000

5 518 000 000

12.09 – Taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité

0

280 000 000

280 000 000

0

280 000 000

280 000 000

12.10 – Crédit d'impôt contemporain - Services aux particuliers

0

0

0

0

0

0

13 – Remboursements et dégrèvements liés à la gestion des produits de l'Etat

0

14 245 454 004

14 245 454 004

0

14 245 454 004

14 245 454 004

13.01 – Impôts sur le revenu - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues

0

1 499 600 000

1 499 600 000

0

1 499 600 000

1 499 600 000

13.02 – Impôts sur les sociétés - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues

0

2 413 985 966

2 413 985 966

0

2 413 985 966

2 413 985 966

13.03 – Autres impôts directs et taxes assimilées - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues

0

3 408 000 000

3 408 000 000

0

3 408 000 000

3 408 000 000

13.04 – Taxe sur la valeur ajoutée - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues

0

2 389 493 595

2 389 493 595

0

2 389 493 595

2 389 493 595

13.05 – Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues

0

548 651 009

548 651 009

0

548 651 009

548 651 009

13.06 – Autres remboursements et dégrèvements liés à la gestion des produits de l'Etat

0

673 879 717

673 879 717

0

673 879 717

673 879 717

13.07 – Autres remboursements et dégrèvements liés à la gestion des produits de l'Etat - Admissions en non valeur - Créances liées aux impôts

0

1 796 443 717

1 796 443 717

0

1 796 443 717

1 796 443 717

13.08 – Autres remboursements et dégrèvements liés à la gestion des produits de l'Etat - Dations en paiement, intérêts moratoires, remises de débets

0

1 256 000 000

1 256 000 000

0

1 256 000 000

1 256 000 000

13.09 – Prélèvement à la source (PAS) : dégrèvements et restitutions

0

259 400 000

259 400 000

0

259 400 000

259 400 000

Total

0

119 231 055 068

119 231 055 068

0

119 231 055 068

119 231 055 068




 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2020

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2019
(RAP 2019)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2019 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
 

 

AE (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

5 496 096

 

0

 

119 734 153 119

 

119 734 153 119

 

0

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2021

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP au-delà de 2023

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2020

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2021
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2022
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE antérieures à 2021

0

 

0
0

 

0

 

0

 

0

 

AE nouvelles pour 2021
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2021
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2022
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE nouvelles en 2021

119 231 055 068
0

 

119 231 055 068
0

 

0

 

0

 

0

 

Totaux

 

119 231 055 068

 

0

 

0

 

0

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021

 

 

CP 2021 demandés
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021
 

 

CP 2022
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP au-delà de 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

 

100,00 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

0,00 %

 

 

Justification par action

 

ACTION    69,3 %

11 – Remboursements et restitutions liés à la mécanique de l'impôt


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

82 582 607 578

82 582 607 578

0

Crédits de paiement

0

82 582 607 578

82 582 607 578

0


Cette action regroupe les dépenses relevant de la mécanique de l’impôt, telles que les restitutions d’excédents de versement compte tenu de l’impôt dû. Il s’agit pour l’essentiel des excédents de versements d’impôt sur les sociétés, des remboursements de crédits de TVA et des restitutions de prélèvements à la source.



Remboursements de crédits de TVA

Une entreprise redevable de la TVA collecte la TVA qu'elle facture auprès de ses clients, et peut en déduire, sauf exception, le montant de la TVA supportée sur les achats nécessaires à son activité (par différence, c'est bien la valeur ajoutée produite par l'entreprise qui se trouve taxée). Une entreprise se trouve en situation de crédit pour une période d'affaires donnée lorsque sa TVA déductible excède sa TVA collectée. Celle-ci a alors la possibilité de reporter ce crédit sur sa prochaine déclaration mensuelle de chiffre d'affaires, de l’imputer sur la TVA collectée du mois considéré ou d'en demander le remboursement immédiat. Sous cette dernière hypothèse, un crédit peut faire l'objet de remboursements selon une procédure dite «générale» (ouverte à toutes les entreprises).


Restitutions d’excédents de versement d’impôt sur les sociétés

Conformément aux dispositions de l’article 1668 du code général des impôts, les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés doivent verser des acomptes trimestriels d’impôt sur les sociétés. Le calendrier de versement des acomptes est fonction des dates de clôture de l’exercice.

Le montant total des acomptes est égal à l’impôt sur les sociétés dû au titre du dernier exercice clos. Lorsqu’une entreprise estime que le montant des acomptes déjà versés au titre d’un exercice est égal ou supérieur au montant total d’impôt sur les sociétés dû pour cet exercice, elle peut se dispenser du versement de nouveaux acomptes ou moduler à la baisse le versement d’un acompte.

Lorsque la liquidation de l’impôt sur les sociétés fait apparaître que les acomptes versés sont supérieurs à l’impôt dû, l’excédent est restitué (déduction faite des autres impôts directs dus par l’entreprise).

Les entreprises peuvent demander la restitution par simple dépôt d’un relevé de solde. Cette demande peut intervenir dès le lendemain de la clôture de l’exercice. Le montant restitué des acomptes ne peut plus être imputé sur l’impôt sur les sociétés.

La part d’impôt sur les sociétés restituée vient en diminution des recettes brutes collectées. La répartition entre l’impôt brut et les restitutions est fonction de la volatilité des résultats de l’entreprise et de ses choix de gestion (autolimitation…).

Depuis 2014, le niveau des restitutions est majoré à hauteur du crédit d'impôt pour la compétitivité et l’emploi qui est supprimé et transformé en allègement pérenne de cotisations sociales en 2019.


Plafonnement des impositions directes (bouclier fiscal)

Ce type d’opérations, bien que ne constituant pas un remboursement relatif à une dépense fiscale donnée, correspond à un mode de détermination de la contribution totale maximale pouvant être mise à la charge d’un contribuable. Les dépenses correspondantes sont désormais résiduelles.


Autres remboursements et dégrèvements liés à la mécanique de l’impôt

Cette sous-action concerne les remboursements et dégrèvements de contribution sociale sur les bénéfices.


Remboursements d'impôt sur le revenu et de prélèvement à la source

Cette sous-action, créée en 2019, concerne pour la première fois en 2021, les remboursements d’excédents de versements de prélèvement à la source.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

82 582 607 578

82 582 607 578

Transferts aux ménages

10 055 000 000

10 055 000 000

Transferts aux entreprises

72 527 607 578

72 527 607 578

Total

82 582 607 578

82 582 607 578

 

 

Sous-action

11.01 – Impôts sur les sociétés


Les remboursements et restitutions au titre de l’impôt sur les sociétés correspondent à des transferts aux entreprises.



Pour l’essentiel, cette action enregistre les restitutions d’excédents d’acomptes liés à la mécanique de l’impôt. Ainsi, si la liquidation de l’impôt fait apparaître un impôt dû inférieur au montant des acomptes déjà versés, cet excédent est restitué aux entreprises concernées. En effet, malgré la possibilité offerte aux entreprises de moduler à la baisse le versement de leurs acomptes lorsqu’elles estiment que les sommes déjà acquittées dépassent l’impôt final calculé sur la base estimée de leur résultat (autolimitation), des situations d’excédent apparaissent fréquemment, notamment en période de diminution des résultats fiscaux. Ainsi, du fait du mécanisme d’acomptes et de solde, ces restitutions augmentent fortement en cas de baisse des bénéfices taxés ou en cas d’évolution non uniforme des bénéfices fiscaux, certaines sociétés versant un solde important en mai, et d’autres se trouvant en situation d’excédent de versements.



En 2020, la consommation de crédits de cette sous-action atteindrait 13,1 Md€. Cette dépense est attendue en baisse par rapport à celle constatée en 2019 (17,3 Md€), essentiellement en raison de la suppression du CICE à compter des salaires 2019.


En 2021, le niveau des dépenses est attendu à 15,Md€, en hausse sensible par rapport à 2020. Cette augmentation résulte principalement d'une évolution nettement moins dynamique du bénéfice fiscal en 2020, conséquence de la crise sanitaire (+17,0 % en 2019 - évolution sous-tendue par le rehaussement mécanique de l’assiette de l’impôt due à la suppression du CICE - contre -24,0 % en 2020), entraînant de façon mécanique des remboursements plus importants en 2021.

 

 

Sous-action

11.02 – Taxe sur la valeur ajoutée


Depuis 2010, la quasi-totalité des remboursements et dégrèvements de TVA sont retracés dans l’action 11-02 « remboursements et restitutions liés à la mécanique de l’impôt - TVA » et concerne les restitutions de crédits de TVA.


Les remboursements de taxe sur la valeur ajoutée correspondent à des transferts aux entreprises.


L’évolution des demandes de remboursements de taxe déposées par les entreprises au sein des services de la direction générale des finances publiques est liée à celle de certains agrégats macroéconomiques. Par exemple, l’accroissement de leurs investissements et/ou de leurs consommations intermédiaires conduit les entreprises à être davantage en situation de crédit. Des facteurs d’ordre comportemental viennent en outre influer sur le niveau des demandes déposées. La propension des contribuables à demander en remboursement le crédit dont ils disposent au titre d’une année d’affaires peut en effet varier au cours du temps (arbitrage entre report du crédit ou demande de remboursement).


Les remboursements sont prévus à hauteur de 61,2 Md€ pour 2020, en hausse d'environ +7,2 % par rapport à 2019 (exécution de 57,1 Md€ en 2019). Cette augmentation résulte de deux effets combinés :

- le dynamisme de l'enveloppe de dépôt des demandes de remboursements de crédits de TVA (prévue à +0,7 % pour 2020) ;

- l’accélération des traitements des demandes par les services fiscaux dans le contexte de la crise sanitaire.


La sous-action est prévue à 56,6 Md€ pour 2021, en baisse d'environ -7,5 % par rapport à 2020, cette évolution étant également sous-tendue par deux effets combinés :

- une faible évolution de l'enveloppe de dépôts des demandes de remboursements de crédits de TVA (+0,2 %) ;

- le contrecoup de l’accélération des traitements par les services fiscaux en 2020.

 

 

Sous-action

11.03 – Plafonnement des impositions directes


Cette sous-action correspond à des transferts aux ménages.


Dans le cadre de la suppression du dispositif dit du « bouclier fiscal », l’article 5 de la loi n° 2011-900 du 29 juillet 2011 de finances rectificative pour 2011 et le II de l’article 30 de la même loi ont aménagé les modalités d’exercice du droit à restitution acquis au titre des années 2011 et 2012 pour les redevables de l'ISF au titre de ces mêmes années.

Il en résulte que la fraction du droit à restitution acquis en 2011 ou en 2012 non imputée sur la cotisation d’ISF de la même année constituait une créance sur l’État imputable exclusivement sur les cotisations d’ISF dues au titre des années suivantes.

La restitution de ce reliquat pouvait toutefois être demandée par le contribuable ou ses ayants droit avant le 31 décembre de l'année au titre de laquelle le contribuable titulaire de la créance n'est plus redevable de l'ISF.


Or, l'article 31 de la loi de finances pour 2018 a supprimé l'ISF et a mis en place l'impôt sur la fortune immobilière (IFI).

Dans ce contexte, la restitution du reliquat de la créance « bouclier fiscal » 2011 ou 2012 est devenue de droit pour l’ensemble des contribuables encore titulaires d’une créance, dès lors que ces derniers n'étaient plus redevables de l'ISF depuis le 1er janvier 2018, sous réserve de pouvoir justifier de l’existence et du montant du reliquat à cette même date.

Les contribuables concernés, peuvent donc, à compter du 1er janvier 2018 et jusqu'au 31 décembre 2018, demander le remboursement de cette créance.



La dépense s'est élevée à 6 M€ en 2019.

Elle est prévue à 5 M€ pour 2020 et 2021.

 

 

Sous-action

11.04 – Autres remboursements et dégrèvements liés à la mécanique de l'impôt


Cette sous-action correspond à des transferts aux entreprises.

Elle a été créée dans le cadre du PLF pour 2013, afin d’accueillir les remboursements et dégrèvements de contribution sociale sur les bénéfices.


La dépense a été exécutée à hauteur de 0,2 Md€ en 2019.

La sous-action est prévue à 0,2 Md€ pour 2020 et pour 2021.


La stabilité de la dépense attendue résulte de l’absence d’évolution du mécanisme de la contribution.

 

 

Sous-action

11.05 – Impôt sur le revenu


La sous-action retrace les restitutions de trop versés d’impôt sur le revenu du fait de l’imputation du prélèvement à la source dans le cadre de la liquidation de l’impôt. Plus marginalement, sont également comptabilisés les restitutions de trop-versés de prélèvement de solidarité ainsi que les restitutions de trop-versés de frais de gestion relatifs relatifs aux prélèvements sociaux sur les revenus du patrimoine. Enfin, y figurent les impayés de PAS sur les prélèvements sociaux nets.


En 2020, les dépenses sont estimées à 11,1 Md€, soit 10,6 Md€ au titre des trop-versés de PAS et 0,5 Md€ pour ce qui concerne les trop-versés de prélèvement de solidarité. Ces estimations sont réalisées sur la base des données disponibles à ce stade, étant précisé qu’elles concernent 38,2 M de foyers fiscaux (pour un total attendu de l’ordre de 39 M de foyers). Au surplus, la dépense précitée de 10,6 Md€ est sous-tendue par un changement dans l’ordre de liquidation de l’impôt sur le revenu par rapport celui retenu en 2019, changement ayant pour effet de majorer la dépense de la sous-action 200-11-05 à hauteur d’environ 1,0 Md€ et de minorer à due concurrence celle de la sous-action 200-12-02.



En 2021, le niveau des dépenses est attendu à 10,1 Md€.

La baisse sensible de la dépense prévue entre 2020 et 2021 s’explique par une restitution moins importante du PAS entre le solde 2020 (revenus 2019) et le solde 2021 (revenus 2020), du fait de la baisse estimée de certains crédits d’impôts (crédit d’impôt PFU et crédit d’impôt au titre de l’emploi des salariés à domicile) entre ces deux exercices.



 

 

ACTION    18,8 %

12 – Remboursements et dégrèvements liées à des politiques publiques


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

22 402 993 486

22 402 993 486

0

Crédits de paiement

0

22 402 993 486

22 402 993 486

0


Cette action regroupe les dépenses relevant des politiques publiques, telles que les crédits d’impôts sur le revenu ou les crédits d’impôt sur les sociétés.



La sous-action n°200-12-10 a été créée en 2020, de manière à comptabiliser les remboursements par l’Acoss des crédits d’impôt salariés à domicile accordés aux particuliers ayant bénéficié de l’avantage fiscal dès le paiement de la prestation.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

22 402 993 486

22 402 993 486

Transferts aux ménages

7 633 100 000

7 633 100 000

Transferts aux entreprises

14 769 893 486

14 769 893 486

Total

22 402 993 486

22 402 993 486

 

 

Sous-action

12.01 – Prime pour l'emploi


La prime pour l’emploi (PPE) correspond à des transferts aux ménages.

 

L’article 28 de la seconde loi de finances rectificative pour 2014 (loi n° 2014-1655 du 29 décembre 2014) ayant supprimé la prime pour l’emploi à compter des revenus de l’année 2015, la dépense payée en 2016 concerne exclusivement les émissions sur titres antérieurs.

 

Partant, le montant est prévu nul en 2020 et 2021.

 

 

Sous-action

12.02 – Impôt sur le revenu


Cette sous-action correspond à des transferts aux ménages.


Cette sous-action concerne la part restituée des crédits d’impôts (crédit d'impôt pour la transition énergétique, crédit d’impôt pour frais de garde des enfants âgés de moins de six ans, crédit d’impôt au titre de l’emploi d’un salarié à domicile).


Pour 2020, les dépenses de la sous-action sont estimées à hauteur de 2,0 Md€ sur la base des données disponibles à ce stade (38,2 M de foyers comme susmentionné),

La très forte baisse de la dépense par rapport à 2019 (8,2 Md€) résulte des effets cumulés :

- de la quasi suppression du CIMR dont la part, résiduelle, représente de l’ordre de 0,5 Md€ en 2020 ;

- du changement dans l’ordre de liquidation de l’impôt sur le revenu (cf. supra, commentaire sur le niveau de la sous-action 200-11-05.


Pour 2021, les dépenses de la sous-action sont estimées à environ 1,6 Md€.

La diminution de la dépense anticipée par rapport à 2020 est consécutive à deux effets :

- la suppression du crédit d’impôt transition énergétique pour les ménages les plus modestes dont les revenus se situent en deçà de certains seuils, ces ménages bénéficiant d'une prime de transition énergétique versée par l'Agence nationale de l'habitat (Anah) dès la réalisation des travaux et pour les dépenses payées à compter du 1er janvier 2020 ;

- la baisse anticipée du montant des restitutions de crédits d’impôt pour emploi d’un salarié à domicile du fait de la crise sanitaire.

 

 

Sous-action

12.03 – Impôt sur les sociétés


Cette sous-action regroupe les restitutions des créances au titre des crédits d'impôts dont bénéficient les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés, notamment les créances du crédit d’impôt en faveur de la recherche (CIR) et du crédit d’impôt en faveur de la compétitivité et de l’emploi (CICE) et qui n'ont pas pu être imputées.


Les remboursements et dégrèvements en matière d’impôt sur les sociétés correspondent à des transferts aux entreprises.


Les dépenses de la sous-action s'établiraient à 12,4 Md€ en 2020, en nette baisse par rapport à 2019 (16,2 Md€). La diminution attendue résulte essentiellement de la suppression du CICE à compter des salaires 2019. La dépense 2020 n’est donc plus impactée que par des restitutions de créances anciennes.


Le coût de la sous-action se stabiliserait en 2021 à 12,4 Md€, en l’absence de mesures nouvelles de portée significative sur les crédits d’impôt sur les sociétés.

 

 

Sous-action

12.04 – Taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques


Cette sous-action regroupe essentiellement :

les restitutions partielles de taxe intérieure de consommation sur les carburants utilisés par les taxis (taux réduit) ;

les remboursements d'une fraction de taxe intérieure de consommation sur le gazole utilisé par les exploitants de transport public routier en commun de voyageurs ;

les remboursements d'une fraction de taxe intérieure de consommation sur le gazole utilisé par certains véhicules routiers ;

les remboursements partiels en faveur des agriculteurs de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques frappant le gazole non routier (GNR) ;·

les remboursements forfaitaires aux exploitants agricoles non assujettis à la TVA.



Les montants attendus des remboursements sont de 2,4 Md€ en 2020 et de 2,1 Md€ en 2021.

 

 

Sous-action

12.05 – Taxe intérieure de consommation sur le gaz naturel


Cette sous-action comprend les remboursements de la taxe intérieure sur la consommation de gaz naturel (TICGN) aux exploitants agricoles.



Les montants attendus des remboursements sont de 2,0 M€ pour 2020 et 2021.

 

 

Sous-action

12.06 – Contribution pour l'audiovisuel public


La sous-action 12-06 correspond aux montants de dégrèvements de contribution à l’audiovisuel public (CAP) compensés par l’Etat auprès des affectataires de la CAP, c’est-à-dire les sociétés audiovisuelles publiques.

L’écart entre les montants dégrevés au titre des personnes de condition modeste et des droits acquis, et les montants effectivement compensés pour les sociétés audiovisuelles publiques, s’explique par le mécanisme de garantie de ressources de la CAP. En effet, chaque année, un article du PLF prévoit que si les encaissements de CAP en fin d’année sont inférieurs au montant de la prévision, l’Etat compense cet écart, en accroissant le montant des dégrèvements compensés à due concurrence. Le mécanisme de garantie des ressources a ainsi été activé pour la dernière fois en 2016.

A l’inverse, lorsque les encaissements de CAP sont suffisants pour que la dotation versée aux sociétés audiovisuelles publiques corresponde à l’engagement de la LFI, les dégrèvements ne sont pas nécessairement compensés dans leur intégralité.



Dans ce contexte, les dépenses de la sous-action sont prévues à 0,6 Md€ pour 2020 et à 0,5 Md€ pour 2021.

 

 

Sous-action

12.07 – Prélèvement sur le produit des jeux


Cette sous-action n’est pas active.

 

 

Sous-action

12.08 – Acomptes de crédits et de réductions d'impôts sur le revenu


Cette sous-action créée à l’occasion de la mise en place du prélèvement à la source correspond à des transferts aux ménages.

Elle comptabilise l’acompte de 60 % versé en janvier au titre de certains crédits et réductions d’impôts (avance prévue à article 1665 bis du CGI et qui concerne les dispositifs suivants : crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile, crédit d’impôt pour la garde d’enfants de moins de 6 ans, crédit d’impôt pour les cotisations syndicales, réduction d’impôt pour les dons aux associations, réduction d’impôts pour frais d’hébergement en Ehpad, réductions d’impôt pour l’investissement locatif.



La dépense a été exécutée à hauteur de 5,5 Md€ en 2019.


La dépense est prévue à 5,5 Md€ en 2020 et en 2021.

 

 

Sous-action

12.09 – Taxe intérieure sur la consommation finale d'électricité


Cette sous-action, mise en place à partir du 1er janvier 2020, vise à dissocier sur une ligne séparée les remboursements de TICFE précédemment imputés sur la ligne 200-13-05, étant donné l’importance de ces remboursements (plusieurs centaines de millions d’euros) depuis la réforme de la TICFE (fusion avec la CSPE) entrée en vigueur au 1er janvier 2016.



Ces remboursements sont toujours versés aux entreprises. Ils incluent les remboursements pour trop perçus acquittés auprès des redevables légaux de la TICFE (généralement des fournisseurs d’électricité, mais également quelques autoconsommateurs) et les remboursements aux utilisateurs finaux professionnels, afin de prendre en compte les exonérations partielles ou les taux réduits auxquels ceux-ci ont droit au ragrd de leur activité industrielle.



Il est à noter que certains remboursements ont continué à être crédités sur la ligne 200-13-05 jusqu’en mai 2020.



La mise en place de la nouvelle TICFE au 1er janvier 2016 s’est accompagnée d’une application très progressive de la nouvelle réglementation. À l’issue d’une période de deux ans, les demandes de remboursement ont pu être traitées selon un rythme régulier, conduisant à ce que le total des montants remboursés s’élève à plus de 0,3 Md€ lors de chacune des deux années suivantes.

La réglementation a ensuite à nouveau été amendée (1er janvier 2018, 1er juillet 2018 et 1er janvier 2019), entraînant de nouvelles demandes de remboursement, notamment par les bénéficiaires de nouveaux taux réduits comme les aéroports ou les datacenters. Cette nouvelle vague de demandes de remboursements devrait s’arrêter en 2020, et les remboursements atteindre leur rythme de croisière en 2021, sous réserve d’une répercussion de la crise sanitaire de 2020.



Dans ces conditions, les dépenses de la sous-action sont prévues à 0,4 Md€ pour 2020 et à 0,3 Md€ pour 2021.

 

 

Sous-action

12.10 – Crédit d'impôt contemporain - Services aux particuliers


L’article 20 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2020 a prévu une nouvelle expérimentation en direction des particuliers employeurs ayant recours à certains services à la personne, l'objectif étant de faire bénéficier les particuliers, en temps réel, de l'ensemble des dispositifs d'aides auxquels ils ont droit en les rendant contemporaines des charges qu'elles visent à couvrir.


Cette expérimentation est conduite, pour les périodes d'activité comprises entre le 1er janvier 2020 et le 31 décembre 2021 dans les départements du Nord et de Paris. Cette expérimentation s'adresse aux personnes recourant aux services mentionnés à l'article L 7231-1, 2° et 3° du Code du travail. Sont ainsi visées les personnes âgées, handicapées ou fragiles nécessitant une assistance personnelle à leur domicile et les personnes faisant appel à des services relatifs aux tâches ménagères ou familiales. Le versement en temps réel concerne notamment un acompte, correspondant au maximum à 50 % des dépenses effectivement supportées éligibles au crédit d'impôt pour l'emploi d'un salarié à domicile dans la limite d'un plafond annuel, tenant compte de la composition du foyer, cet acompte étant déduit de l'avance versée aux contribuables en début d'année par la DGFiP ainsi que du crédit d'impôt octroyé au moment de la liquidation de l'impôt sur le revenu.


Le versement de cet acompte sera comptabilisé dans cette sous-action.


La dépense est prévue nulle pour 2020 et inférieure à 0,5 M€ pour 2021.

 

 

ACTION    11,9 %

13 – Remboursements et dégrèvements liés à la gestion des produits de l'Etat


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

14 245 454 004

14 245 454 004

0

Crédits de paiement

0

14 245 454 004

14 245 454 004

0


Cette action retrace principalement les dégrèvements liés à la gestion des produits de l’État. Y figurent :


- en sous-action 1, les dégrèvements et annulations prononcés après le calcul de l’impôt sur le revenu, afin de rétablir la réalité de l’impôt dû par les contribuables, sur initiative de l’administration ou à la suite de réclamations des contribuables. Ces opérations donnent lieu, selon les cas, à dépenses et recettes d’ordre lorsque les contribuables n’ont pas acquitté l’impôt, ou à remboursements lorsque les contribuables ont déjà acquitté leur impôt.


Ces opérations concernent également, le cas échéant, les dégrèvements de rôles émis au titre de la contribution sur les revenus locatifs ou des contributions sociales.


Sont enfin retracés les versements au titre d’accords transfrontaliers ou de conventions fiscales.


- en sous-action 2, les dégrèvements au titre de l’impôt sur les sociétés (IS) et impôts assimilés (contributions additionnelles à l’IS, contribution sur les revenus locatifs, contribution sociale sur les bénéfices).


- en sous-action 3, les dégrèvements recensés au titre des autres impôts directs. Cette sous-action concerne à la fois les particuliers et les entreprises. Les droits dégrevés dans le cadre des contentieux précompte et OPCVM y sont notamment comptabilisés.


- en sous-action 4, les dégrèvements liés à la TVA, quel que soit le réseau (DGFiP ou DGDDI) et les versements de TVA en application de la convention franco-monégasque du 18 mai 1963.


- en sous-action 5, la part dégrevée ou restituée des opérations d’enregistrement, de timbre et de contributions indirectes. Il s’agit de dégrèvements, de remboursements et de rectifications suite à erreur d’imputation remettant en cause le produit initialement constaté. Ces opérations concernent la DGFiP et la DGDDI et s’adressent aux particuliers comme aux entreprises.


- en sous-action 6, les opérations de gestion diverse, telles que les dégrèvements prononcés au titre de la taxe sur les logements vacants, les restitutions relatives à l’écotaxe, tous les remboursements et rectifications de produits d’État encaissés les années antérieures au titre des administrations financières, certaines opérations d’ordre (remises, annulations).


- en sous-action 7, les admissions en non-valeur sur les impôts d’État (non individualisées par impôt dans la comptabilité), sur la taxe sur les logements vacants et sur la contribution à l’audiovisuel public.


- en sous-action 8, les dations en paiement, les intérêts moratoires et les remises de débets. Les intérêts moratoires dégrevés dans le cadre des contentieux précompte et OPCVM y sont notamment comptabilisés.


- en sous-action 9, les dégrèvements contentieux occasionnés par la mise en œuvre du prélèvement à la source (sous-action créée en 2019).


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

3 726 323 434

3 726 323 434

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

3 726 323 434

3 726 323 434

Dépenses d’intervention

10 519 130 570

10 519 130 570

Transferts aux ménages

2 307 651 009

2 307 651 009

Transferts aux entreprises

8 211 479 561

8 211 479 561

Total

14 245 454 004

14 245 454 004

 

 

Sous-action

13.01 – Impôts sur le revenu - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues


Cette sous-action correspond à des transferts aux ménages.


Elle retrace, notamment, les dégrèvements d’impôt sur le revenu prononcés pour rectifier des erreurs constatées sur les impositions initiales (erreurs commises par les contribuables ou par les services) et les dégrèvements prononcés dans le cadre des réclamations contentieuses et gracieuses.

Les versements au titre des conventions fiscales bilatérales (convention franco-suisse, convention franco-marocaine et franco-belge) sont également retranscrits dans cette sous-action.



La dépense a été exécutée à hauteur de 2,1 Md€ en 2019.



Le montant des dégrèvements de la sous-action est prévu à 3,7 Md€ pour 2020 et à 1,5 Md€ pour 2021.

Ces prévisions sont établies à partir de l’évolution des émissions des trois années susceptibles de donner lieu à des réclamations contentieuses.

Le montant exceptionnellement élevé de la dépense attendue pour 2020 résulte du retraitement de deux importantes erreurs déclaratives.

 

 

Sous-action

13.02 – Impôts sur les sociétés - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues


Cette sous-action correspond à des transferts aux entreprises.

 

En 2020, la dépense est attendue à 4,2 Md€. Elle tient compte d’une affaire exceptionnelle susceptible de conduire à un dégrèvement d’un montant élevé au cours du second semestre.


Un retour de la dépense à son étiage est anticipé pour 2021, la dépense étant prévue à 2,4 Md€, en l’absence de dégrèvement exceptionnel (dépense de 2,0 Md€ en 2019).

 

 

Sous-action

13.03 – Autres impôts directs et taxes assimilées - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues


Cette sous-action regroupe des dégrèvements à destination des particuliers et des entreprises.


Elle concerne notamment les restitutions opérées en matière de retenues à la source sur certains bénéfices non commerciaux et de l’impôt sur le revenu, de retenues à la source et prélèvements sur les revenus de capitaux mobiliers et le prélèvement sur les bons anonymes, d’impôt de solidarité sur la fortune, de taxe sur les salaires et de cotisation minimale de taxe professionnelle.



La sous-action est prévue à 3,2 Md€ pour 2020 et 3,4 Md€ pour 2021.



Une partie importante de cette dépense concerne deux contentieux de série.

 

 

Sous-action

13.04 – Taxe sur la valeur ajoutée - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues


Cette sous-action correspond à des transferts aux entreprises.


Cette sous-action comptabilise, outre les dégrèvements de TVA, les versements effectués au titre de la convention bilatérale franco-monégasque du 18 mai 1963.





 Les dépenses liées à la sous-action sont estimées respectivement à 2,5 Md€ et 2,4 Md€ pour 2020 et 2021, c’est-à-dire à un niveau proche de celui constaté en 2019.

 

 

Sous-action

13.05 – Enregistrement, timbre, autres contributions et taxes indirectes - Dégrèvements et restitution de sommes indûment perçues


Cette sous-action regroupe des dégrèvements à destination des particuliers et des entreprises.

 

Elle concerne notamment les restitutions opérées en matière de droits de succession, de droits de donation, de droits de mutation à titre onéreux et de droits de timbre.

Y figurent également des remboursements effectués par la direction générale des douanes et des droits indirects (DGDDI).

 

La cible est prévue à 0,7 Md€ pour 2020 et 0,5 Md€ pour 2021 (2,1 Md€ en exécution pour 2019).


 

La diminution de la dépense entre 2019 et 2020 résulte de deux effets :

- une dépense exceptionnelle en 2019 d’environ 1 Md€ relative à une correction de déclaration sur la taxe générale sur les activités polluantes (TGAP), sans impact sur les recettes fiscales nettes ;

- le changement de sous-action pour la comptabilisation des remboursements de TICFE (200-12-04) et de TICGN (200-12-05).

 

 

Sous-action

13.06 – Autres remboursements et dégrèvements liés à la gestion des produits de l'Etat


Cette sous-action concerne notamment :

les dégrèvements et restitutions de taxe sur les logements vacants ;

les restitutions d’écotaxe (malus automobile) ;

les remboursements et rectifications de produits d’État encaissés les années antérieures ;

les remises et annulations.



La mise en œuvre du prélèvement à la source y a ajouté :

- les restitutions d’amendes de prélèvement à la source ;

- les rejets de prélèvements à la source après clôture de l’exercice ;

- les versements aux organismes gestionnaires de titres simplifiés.

En tout état de cause, les dépenses de la sous-action consécutives à la création du PAS apparaissent marginales par rapport aux dépenses préexistantes de la sous-action.



Dans ces conditions, le coût de cette sous-action est estimé à 0,6 Md€ pour 2020 et 0,7Md€ pour 2021.

 

 

Sous-action

13.07 – Autres remboursements et dégrèvements liés à la gestion des produits de l'Etat - Admissions en non valeur - Créances liées aux impôts


Cette sous-action concerne :

·  les admissions en non-valeurs relatives à la taxe sur les logements vacants ;

·  les admissions en non-valeurs relatives à la contribution à l’audiovisuel public ;

·  les admissions en non-valeurs non individualisées et relatives à des impôts d’État.





Le coût de cette sous-action est prévu à 2,6 Md€ pour 2020 et 1,8 Md€ pour 2021.



Le niveau élevé prévu en 2020 (au regard de la consommation 2019, soit 1,8 Md€) tient notamment compte d’une admission en non-valeur d’environ 1 Md€ qui devrait être prononcée en matière de TVA, à la suite de la liquidation judiciaire d’une société.

 

 

Sous-action

13.08 – Autres remboursements et dégrèvements liés à la gestion des produits de l'Etat - Dations en paiement, intérêts moratoires, remises de débets


Cette sous-action concerne les dations en paiement, les intérêts moratoires et les remises de débets.


Le coût de cette sous-action est prévu à 2,3 Md€ pour 2020 et 1,3 Md€ pour 2021 (0,8 Md€ en exécution pour 2019).



Le niveau élevé de la dépense attendue en 2020 est dû à des intérêts moratoires relatifs à un dégrèvement important, initialement prévu en 2019 puis reporté en 2020.



Enfin, les intérêts moratoires relatifs aux contentieux de série sont également comptabilisés dans cette sous-action.

 

 

Sous-action

13.09 – Prélèvement à la source (PAS) : dégrèvements et restitutions


Cette sous-action retrace les dégrèvements de PAS suite à contentieux avant émission des rôles.



Préalablement à une émission du rôle d’imposition au titre des revenus de l’année N qui intervient en (N+1), les contribuables peuvent déposer des réclamations contentieuses notamment dans les cas suivants :

- le taux personnalisé transmis par la DGFiP est erroné du fait d’une erreur de traitement de la déclaration de revenus par l’administration fiscale (par exemple une erreur de saisie d’une déclaration papier) ;

- le taux personnalisé n’a pas été transmis au collecteur du fait d’un échec d’identification provenant d’informations erronées ou incomplètes chez l’employeur – par exemple un numéro de sécurité sociale faux et des éléments état civil insuffisants – ou à la DGFiP ;

- un taux de prélèvement ou un acompte recalculé à la baisse n’a pas été pris en compte. Il s’agit de l’hypothèse d’un dysfonctionnement dans le processus de mise à jour des données de prélèvement à la source d’un usager.



Par ailleurs, un collecteur peut demander par voie contentieuse le remboursement d’un trop versé de PAS. Les cas concernés sont peu nombreux et correspondent à des situations où le collecteur ne peut agir par compensation sur les mois suivants





Dans ces conditions, la cible est prévue à 0,3 Md€ pour 2020 et 2021, soit au niveau de l’exécution 2019.