$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,203)

$@FwLOVariable(libelleProg,Infrastructures et services de transports)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Opérateurs)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Opérateurs


Avertissement

Le volet « Opérateurs » des projets annuels de performance évolue au PLF 2021. Ainsi, les états financiers des opérateurs (budget initial 2020 par destination pour tous les opérateurs, budget initial 2020 en comptabilité budgétaire pour les opérateurs soumis à la comptabilité budgétaire et budget initial 2020 en comptabilité générale pour les opérateurs non soumis à la comptabilité budgétaire) ne seront plus publiés dans le PAP mais le seront, sans commentaires, dans le « jaune opérateurs » et les fichiers plats correspondants en open data sur le site « data.gouv.fr ».

 

EPSF - Etablissement public de sécurité ferroviaire


Missions

L’établissement public de sécurité ferroviaire (EPSF), créé par la loi du 5 janvier 2006 relative à la sécurité et au développement des transports, est l’autorité nationale de sécurité ferroviaire française, au sens des directives européennes. Chargé de délivrer et de contrôler les autorisations d’exploiter des services ferroviaires en France, il est la clé de voûte du système de sécurité, vérifiant que chaque entreprise agit conformément à son système de gestion de la sécurité.


Gouvernance et pilotage stratégique

Basé à Amiens, cet établissement public administratif sous tutelle du Ministre chargé des transports dispose de la personnalité morale et est financé jusqu’en 2020 essentiellement par le droit de sécurité, une taxe de 0,5 % sur les péages ferroviaires. Ses autres ressources correspondent à des redevances (notamment des redevances perçues à l’occasion de l’instruction des demandes d’autorisations qui lui sont soumises par les entreprises ferroviaires, ainsi que des redevances d’immatriculations des véhicules et des licences de conducteurs).


Perspectives 2021

A partir du 1er janvier 2021, le droit de sécurité sera supprimé et remplacé par une subvention pour charges de service public (SCSP, 13,2 M€ en 2021), destinée à couvrir les besoins en fonctionnement de l’établissement.


   Financement de l'État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2020

PLF 2021

Programme intéressé
ou nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

203 – Infrastructures et services de transports

0

0

13 200

13 200

Subvention pour charges de service public

0

0

13 200

13 200

Dotation en fonds propres

0

0

0

0

Transfert

0

0

0

0

Total

0

0

13 200

13 200



Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2020

(1)

PLF 2021

Emplois rémunérés par l'opérateur :

106

106

  – sous plafond

106

106

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés
        dont apprentis

 
 

 
 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI ou LFR le cas échéant



AFITF - Agence de financement des infrastructures de transport de France


Missions

L’Agence de financement des infrastructures de transport de France (AFITF) est un établissement public à caractère administratif, créé par le décret n°2004-1317 du 26 novembre 2004, modifié et codifié aux articles R.1512-12 à R.1512-19 du code des transports.

 

A l’origine de la création de l’AFITF, le Comité interministériel d’aménagement et de développement du territoire (CIADT) du 18 décembre 2003 avait planifié les infrastructures de transport majeures à réaliser d’ici 2025, dont les trois-quarts non routières et l’AFITF devait apporter la part de l’État dans le financement de ces grands projets d’infrastructures.

 

A partir de 2006, notamment à la suite de l’extension de son domaine d’intervention au financement des contrats de projets Etat-régions, l’AFITF est devenue l’acteur privilégié du financement de l’ensemble des investissements dans les infrastructures de transport (hors domaine aérien).

 

 

Plus récemment, la loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités a précisé, dans son article 2, les volumes de dépense de l’AFITF pour les périodes 2019-2023 et 2023-2027, au service des cinq programmes d'investissement prioritaires pour l’Etat :

 

a) L'entretien et la modernisation des réseaux nationaux routiers, ferroviaires et fluviaux existants ;

 

b) La résorption de la saturation des grands nœuds ferroviaires, afin de doubler la part modale du transport ferroviaire dans les grands pôles urbains ;

 

c) Le désenclavement routier des villes moyennes et des régions rurales prioritairement par des aménagements des itinéraires existants ;

 

d) Le développement de l'usage des mobilités les moins polluantes et des mobilités partagées au quotidien, afin de renforcer la dynamique de développement des transports en commun, les solutions de mobilité quotidienne alternatives à la voiture individuelle et les mobilités actives au bénéfice de l'environnement, de la santé, de la sécurité et de la compétitivité ;

 

e) Le soutien à une politique de transport des marchandises ambitieuse, et notamment le renforcement de l'accessibilité des ports, des pôles logistiques et des grands itinéraires internationaux ferroviaires, maritimes et fluviaux.

 

Ainsi, le champ d’intervention de l’AFITF ne se limite pas aux grands projets d’infrastructures d’intérêt national, mais inclut aussi les dépenses de modernisation, de gros entretien et de régénération des réseaux et, pour les transports collectifs de personnes et les mobilités actives, des projets portés par des collectivités territoriales.

 

Pour 2021, les perspectives s’inscrivent dans la poursuite de la mise en œuvre de la loi d’orientation des mobilités mais également de la mise en oeuvre du plan de relance 2020-2022.


   Financement de l'État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2020

PLF 2021

Programme intéressé
ou nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

203 – Infrastructures et services de transports

0

0

0

0

Subvention pour charges de service public

0

0

0

0

Dotation en fonds propres

0

0

0

0

Transfert

0

0

0

0

Total

0

0

0

0


La situation tout à fait particulière de l’année 2020 avec les impacts de la crise sanitaire sur les ressources de l’Agence a conduit au versement d’une subvention exceptionnelle de 250 M€ dans le cadre de la LFR n°3.


Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2020

(1)

PLF 2021

Emplois rémunérés par l'opérateur :

 

 

  – sous plafond

 

 

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés
        dont apprentis

 
 

 
 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI ou LFR le cas échéant



SGP - Société du Grand Paris


Missions

La Société du Grand Paris (SGP) est un établissement public de l’État, à caractère industriel et commercial, crée par l’article 7 de la loi n° 2010-597 du 3 juin 2010 relative au Grand Paris. Elle a, selon les termes de cette loi, pour « mission principale de concevoir et d’élaborer le schéma d'ensemble et les projets d'infrastructures composant le réseau de transport public du Grand Paris et d'en assurer la réalisation », laquelle comprend notamment la construction des lignes, la construction et l’aménagement des gares, l'acquisition des matériels roulants.


Le Grand Paris Express, associé au plan de mobilisation pour les transports porté par Île-de-France Mobilités et la région Île-de-France, constitue un plan unique de modernisation et de développement du réseau de transport francilien qui vise à renforcer la compétitivité et l’attractivité du territoire tout en améliorant la qualité de vie de ses usagers. La réalisation du Grand Paris Express (GPE) dans le schéma qui a été présenté le 6 mars 2013 par le Premier ministre implique la construction de plus de 200 km de lignes de métro et de près de 70 nouvelles gares. Ce projet représente ainsi un défi technique et opérationnel de grande ampleur. Le coût de ce projet est aujourd’hui estimé à 35 Md€ aux conditions économiques de 2012.


Les dépenses de la SGP en faveur du Grand Paris Express correspondent à la réalisation des nouvelles lignes de métro 15, 16, 17 et 18 ainsi qu’a une partie du prolongement de la ligne 14 au nord comme au sud.


L’activité de l’année 2020 est dominée, en volume, par la poursuite des travaux de génie civil et souterrain de la ligne 15 Sud qui atteint son rythme de croisière dans l’exécution de ses marches, la montée en puissance des travaux de la ligne 16 et le démarrage des travaux de la ligne 18.


Gouvernance et pilotage stratégique

La Société du Grand Paris est organisée en huit directions, dont les directeurs forment, avec les trois membres du directoire, son comité exécutif. Ces huit directions sont les suivantes :

  • La direction des lignes ;
  • La direction des relations extérieures ;
  • La direction des systèmes de transport et exploitation ;
  • La direction des gares et de la ville ;
  • La direction financière ;
  • La direction des ressources ;
  • La direction du pilotage, des méthodes et des outils ;
  • La direction des marchés et du pilotage contractuel.

Sont directement rattachés au directoire : la direction juridique, la direction des risques, de l’audit et du contrôle interne, la direction de la stratégie et de l’innovation, l’agence comptable, le cabinet du directoire.


Perspectives 2021

Le rythme des travaux sera soutenu, avec notamment une croissance de dépenses sur la ligne 16.


   Financement de l'État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2020

PLF 2021

Programme intéressé
ou nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

203 – Infrastructures et services de transports

0

0

0

0

Subvention pour charges de service public

0

0

0

0

Dotation en fonds propres

0

0

0

0

Transfert

0

0

0

0

Total

0

0

0

0


La SGP est financée par endettement et par fiscalité affectée mise en place par le législateur afin d’assurer in fine le remboursement de sa dette. En 2020, la SGP est ainsi affectataire :

- d’une fraction de la taxe sur les locaux à usage de bureaux, les locaux commerciaux, les locaux de stockage et les surfaces de stationnement situés en Île-de-France ;

- de l’imposition forfaitaire sur les entreprises de réseaux (IFER) portant sur les matériels roulants utilisés sur les lignes de transport en commun de voyageurs en Île-de-France ;

- d’une taxe spéciale d’équipement ;

- de la part régionale de la taxe de séjour ;

- d’une fraction de la taxe sur les surfaces de stationnement en Île-de-France.


Elle ne reçoit donc aucun financement via un programme budgétaire.






Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2020

(1)

PLF 2021

Emplois rémunérés par l'opérateur :

585

875

  – sous plafond

585

875

  – hors plafond

 

 

        dont contrats aidés
        dont apprentis

 
 

 
 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI ou LFR le cas échéant


Compte tenu de la poursuite du très fort développement des chantiers du Grand Paris Express (GPE), le plafond d’emplois de la Société du Grand Paris fait l’objet d’un relèvement important à l’occasion du PLF 2021. Les effectifs supplémentaires de +250 ETP viendront renforcer les capacités de pilotage du projet par la SGP.


VNF - Voies navigables de France


Missions

Voies navigables de France (VNF) gère le réseau de voies navigables de l’État qui lui a été confié, constitué de 6 700 km de voies navigables, de plus de 3 000 ouvrages d’art et de 40 000 hectares de domaine public en bordure de voie d’eau.


VNF est chargé de l’exploitation, l’entretien, la maintenance, l’amélioration et l’extension de ce réseau et de ses dépendances. Il assure la gestion hydraulique en conciliant les usages diversifiés de la ressource en eau. Il assure la promotion du transport fluvial pour contribuer au report modal conformément aux objectifs de développement durable et, en lien avec l’ensemble des acteurs locaux, celle du tourisme fluvial et des activités nautiques dans une logique d’aménagement du territoire.


A la suite de l’audit rendu fin 2017 relatif à l’état du réseau fluvial géré par VNF, la loi d’orientation des mobilités a confirmé la priorité conférée à la régénération des réseaux existants. Dès 2018, la subvention de régénération de l'AFITF a été progressivement augmentée et s’est accompagnée d’une subvention spécifique dédiée à la modernisation des méthodes d’exploitation pour renforcer la productivité et la fiabilité de l’exploitation.


Gouvernance et pilotage stratégique

Créé par la loi du 24 janvier 2012, VNF est un établissement public administratif né de la fusion des services de navigation de l’État et de l’établissement public industriel et commercial Voies navigables de France. Il est le gestionnaire unique de la plus grande partie du réseau fluvial navigable français dont il assure les missions précitées. Il dispose d’un siège à Béthune composé de 6 directions fonctionnelles et de 7 directions territoriales à Lille, Strasbourg, Paris, Nancy, Lyon, Dijon et Toulouse et emploie plus de 4 000 personnes. Un conseil d’administration de 26 membres qui comprend des représentants de l’État, des personnalités qualifiées et des représentants du personnel définit la politique de VNF mise en œuvre par son directeur général.


La loi n°2019-1428 du 24 décembre 2019 d’orientation des mobilités (LOM) dispose en son article 148 que Voies navigables de France conclut avec l’État un contrat d'une durée de dix ans, actualisé tous les trois ans, comprenant une trajectoire financière. Ce contrat permettra ainsi de doter l’établissement d’une vision pluriannuelle pour la programmation de ses opérations d’investissements.



Perspectives 2021

Le contrat prévu par la LOM est en cours de finalisation et est prévu d'être signé pour la fin 2020 ; 2021 sera ainsi sa première année de mise en œuvre.


   Financement de l'État

(en milliers d'euros)

 

LFI 2020

PLF 2021

Programme intéressé
ou nature de la dépense
 

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

203 – Infrastructures et services de transports

250 466

250 466

248 279

248 279

Subvention pour charges de service public

250 466

250 466

248 279

248 279

Dotation en fonds propres

0

0

0

0

Transfert

0

0

0

0

Total

250 466

250 466

248 279

248 279


La subvention pour charges de service public est en légère diminution par rapport à celle de 2020, à 248,3 M€ (250,5 M€ en 2020) afin de tenir compte de l'évolution des effectifs et du fonctionnement de ces dernières années.


Le financement de l'actif par l'Etat correspond à celui de l'Agence de financement des infrastructures de transport de France au titre notamment de la régénération et de la modernisation du réseau navigable.



Consolidation des emplois de l'opérateur

(en ETPT)

 

LFI 2020

(1)

PLF 2021

Emplois rémunérés par l'opérateur :

4 202

4 103

  – sous plafond

4 172

4 073

  – hors plafond

30

30

        dont contrats aidés
        dont apprentis

 
 

 
 

Autres emplois en fonction dans l’opérateur :

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

  – rémunérés par l'État par d’autres programmes

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 


(1) LFI ou LFR le cas échéant


Pour le PLF 2021, le schéma d'emplois sous plafond s’établit à 99 ETP et le plafond d'emplois à 4 073 ETPT.