$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,216)

$@FwLOVariable(libelleProg,Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – État-major et services centraux

584 689 096

51 901 308

636 590 404

584 689 096

49 857 915

634 547 011

03 – Système d'information et de communication

0

291 657 349

291 657 349

0

269 914 715

269 914 715

04 – Action sociale et formation

0

43 600 429

43 600 429

0

43 600 429

43 600 429

05 – Affaires immobilières

0

92 454 755

92 454 755

0

137 174 652

137 174 652

06 – Affaires juridiques et contentieuses

0

89 500 000

89 500 000

0

89 500 000

89 500 000

08 – Immigration, asile et intégration

40 597 056

0

40 597 056

40 597 056

0

40 597 056

09 – Sécurité et éducation routières

127 846 946

0

127 846 946

127 846 946

0

127 846 946

10 – Fonds interministériel de prévention de la délinquance

0

65 663 869

65 663 869

0

65 425 513

65 425 513

Total

753 133 098

634 777 710

1 387 910 808

753 133 098

655 473 224

1 408 606 322




Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

Le programme 216 intègre, pour le PLF 2021, différentes mesures de transfert qui traduisent les évolutions organisationnelles du ministère de l’intérieur. Pour l’essentiel, ces mesures s’inscrivent dans la continuité des transferts intervenus en 2020 au titre de la création de la DNUM et du rattachement des secrétariats généraux de l’administration du ministère de l’intérieur, hors Île-de-France, au programme 216.


 

   Modifications de maquette

Afin de permettre l'optimisation de la fonction d'assureur automobile exercée par la DLPAJ et les SGAMI pour les véhicules de la flotte opérationnelle du ministère de l'intérieur (police et gendarmerie nationales, sécurité civile), un nouveau service d'assurance automobile du ministère de l'intérieur (SAAMI) a été mis en place à compter du 4 septembre 2020. Ce service à compétence nationale (SCN), rattaché à la DLPAJ, est en charge du traitement des accidents causés ou subis par des véhicules opérationnels du ministère, en lieu et place des différents SGAMI intervenant aujourd'hui sur cette mission.


Dans ce cadre, les sous actions « 0216-06-07 Accidents de la circulation : règlements amiables » et « 0216-06-08 Accidents de la circulation : contentieux » seront supprimées au profit des sous actions suivantes : « 0216-06-12 Accidents de la circulation : dommages corporels » et « 0216-06-13 Accidents de la circulation : dommages matériels ».




 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+1 086 379

+304 113

+1 390 492

+4 599 209

+5 267 309

+5 989 701

+6 657 801

MAD SPP MGMSIC

161 ►

 

 

 

+105 927

+105 927

+105 927

+105 927

transfert du parc automobile des SGAMI

176 ►

 

 

 

+1 350 000

+1 350 000

+1 350 000

+1 350 000

Dépenses de formation & apprentis des SGAMI

176 ►

 

 

 

+310 000

+310 000

+310 000

+310 000

Gestion des plateformes informatiques de la DRCPN par la DNUM

176 ►

+167 306

+78 923

+246 229

+376 000

+376 000

+622 229

+622 229

Dépenses sociales des SGAMI (Changement de résidence, allocation handicapé)

176 ►

 

 

 

+95 035

+95 035

+95 035

+95 035

transfert HT2 PLF 2021 DNUM

354 ►

 

 

 

+180 319

+180 319

+180 319

+180 319

budget de fonctionnement de la mission de l'histoire préfectorale

354 ►

 

 

 

+27 000

+27 000

+27 000

+27 000

transfert HT2 PLF 2021 DNUM2

354 ►

 

 

 

+1 000 000

+1 000 000

+1 000 000

+1 000 000

Transfert des moyens du médiateur du crédit.

232 ►

+60 000

 

+60 000

+40 000

+40 000

+100 000

+100 000

Création du service à compétence nationale assurance automobile

176 ►

+344 819

+161 863

+506 682

+22 428

+22 428

+529 110

+529 110

transfert HT2 PLF 2021 DNUM

176 ►

 

 

 

 

+668 100

 

+668 100

Deuxième vague de transfert SGAMI (Financement de l'enveloppe vacataire en gestion)

176 ►

+290 000

 

+290 000

 

 

+290 000

+290 000

Transfert vers le P216 des crédits T2 (MS et PAE) d’un ADL « métier » de la RPUE porté par le P305

305 ►

+73 000

 

+73 000

+2 500

+2 500

+75 500

+75 500

Transfert au titre du rattachement de la MIVILUDES auprès du SG-CIPDR

129 ►

+151 254

+63 327

+214 581

+90 000

+90 000

+304 581

+304 581

Refonte du logiciel SIC Elections

232 ►

 

 

 

+1 000 000

+1 000 000

+1 000 000

+1 000 000

Transferts sortants

-1 521 141

-408 623

-1 929 764

 

 

-1 929 764

-1 929 764

Constitution de la mission SNU

► 163

-122 338

-90 872

-213 210

 

 

-213 210

-213 210

RIE soclage du transfert en gestion 2020

► 129

-169 213

 

-169 213

 

 

-169 213

-169 213

Montée en puissance du RIE 2021

► 129

-169 213

 

-169 213

 

 

-169 213

-169 213

Transfert d'ETP au profit de la DINUM dans le cadre de la lettre plafond du 26 juillet 2019

► 129

-243 000

 

-243 000

 

 

-243 000

-243 000

Transfert des agents de l'INSEE affectés au sein du SSMI

► 176

-817 377

-317 751

-1 135 128

 

 

-1 135 128

-1 135 128

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+16

 

Gestion des plateformes informatiques de la DRCPN par la DNUM

176 ►

+4

 

Création du service à compétence nationale assurance automobile

176 ►

+9

 

Transfert vers le P216 des crédits T2 (MS et PAE) d’un ADL « métier » de la RPUE porté par le P305

305 ►

+1

 

Transfert au titre du rattachement de la MIVILUDES auprès du SG-CIPDR

129 ►

+2

 

Transferts sortants

-20

 

Constitution de la mission SNU

► 163

-2

 

RIE soclage du transfert en gestion 2020

► 129

-2

 

Montée en puissance du RIE 2021

► 129

-2

 

Transfert d'ETP au profit de la DINUM dans le cadre de la lettre plafond du 26 juillet 2019

► 129

-3

 

Transfert des agents de l'INSEE affectés au sein du SSMI

► 176

-11

 

 

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2020

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2021

Effet des
mesures de
transfert
pour 2021

Effet des
corrections
techniques
pour 2021

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
des schémas
d'emplois
2021 sur 2021

Plafond
demandé
pour 2021

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Hauts fonctionnaires

456

0

-5

0

-15

-16

+1

436

Personnels administratifs cat A

1 471

0

-4

0

-16

-31

+15

1 451

Personnels administratifs cat B

1 307

0

+2

0

-4

-26

+22

1 305

Personnels administratifs cat C

2 524

0

+6

0

-74

-77

+3

2 456

Personnels techniques

2 802

0

-3

0

-25

-10

-15

2 774

Personnels des cultes

1 216

0

0

0

-16

-4

-12

1 200

Ouvriers d'Etat

249

0

0

0

0

0

0

249

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

34

0

0

0

+2

0

+2

36

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

33

0

0

0

0

0

0

33

Officiers de gendarmerie

22

0

0

0

0

0

0

22

Officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale

42

0

0

0

0

0

0

42

Sous-officiers de gendarmerie

28

0

0

0

0

0

0

28

Sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale

96

0

0

0

0

0

0

96

Volontaires (gendarmes)

5

0

0

0

0

0

0

5

Inspecteurs et délégués du permis du conduire

1 344

0

0

0

0

+4

-4

1 344

Total

11 629

0

-4

0

-148

-160

+12

11 477

 

En 2020, le plafond d’emplois du programme 216 comptait 11 629 ETPT. Le plafond d’emplois 2021 s’établit à 11 477 ETPT : il tient compte du solde des transferts (-4 ETPT) et de l’impact des schémas d’emplois 2020 et 2021 (-148 ETPT).


Le détail des -4 ETPT transférés est le suivant :


+ 4 ETPT en provenance du programme 176 « Police Nationale » au titre de la gestion des plateformes informatiques de la direction des ressources et des compétences de la police nationale par la direction du numérique ;

+9 ETPT en provenance du programme 176 « Police Nationale » au titre de la création du service à compétence nationale assurance automobile ;

+1 ETPT en provenance du programme 305 « Stratégie économique et fiscal » correspondant à un agent de droit local affecté à la représentation permanente de la France auprès de l’Union européenne à l’Agence nationale de la cohésion des territoires ;

+ 2 ETPT en provenance du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » dans le cadre du rattachement de la mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (MIVILUDES) auprès du secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (SG-CIPDR) ;

-2 ETPT à destination du programme 163 « Jeunesse et vie associative » dans le cadre de la constitution de la mission Service national universel ;

-2 ETPT à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » correspondant au soclage du transfert en gestion 2020 au titre du réseau informatique de l’État (RIE) ;

-2 ETPT à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » dans le cadre de la montée en puissance du RIE en 2021 ;

-3 ETPT à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » correspondant au transfert au profit de la direction interministérielle du numérique (DINUM) dans le cadre de la lettre plafond du 26 juillet 2019 ;

-11 ETPT à destination du programme 176 « Police nationale » au titre des agents de l’institut national de la statistique et des études économiques (INSEE) affectés au service statistique ministériel de la sécurité intérieure (SSMSI).

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Hauts fonctionnaires

115

18

6,70

111

12

6,40

-4

Personnels administratifs cat A

520

20

7,00

516

89

6,60

-4

Personnels administratifs cat B

483

14

7,00

479

62

6,40

-4

Personnels administratifs cat C

591

21

7,00

534

96

6,30

-57

Personnels techniques

115

19

5,80

89

30

5,70

-26

Personnels des cultes

92

45

7,60

82

80

8,70

-10

Ouvriers d'Etat

0

0

0,00

0

0

0,00

0

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

2

1

10,00

2

0

1,00

0

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

1

1

3,50

1

0

3,00

0

Officiers de gendarmerie

9

0

8,00

9

0

8,00

0

Officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale

0

0

0,00

0

0

0,00

0

Sous-officiers de gendarmerie

3

0

8,00

3

0

8,00

0

Sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale

0

0

0,00

0

0

0,00

0

Volontaires (gendarmes)

0

0

0,00

0

0

0,00

0

Inspecteurs et délégués du permis du conduire

109

27

6,50

103

47

6,60

-6

Total

2 040

166

6,92

1 929

416

6,50

-111

 

Les primo-recrutements comprennent les recrutements par voie de concours ainsi que les recrutements de personnels contractuels dont la durée du contrat est supérieure à un an.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2020

PLF 2021

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Administration centrale

4 386

4 290

-4

0

0

Services régionaux

4 249

4 232

0

0

0

Opérateurs

16

15

0

0

0

Services à l'étranger

0

0

0

0

0

Services départementaux

1 762

1 740

0

0

0

Autres

1 216

1 200

0

0

0

Total

11 629

11 477

-4

0

0


Le plafond d’emplois des services d’administration centrale s’élève à 4 290 ETPT.


Les effectifs des services régionaux correspondent aux agents de la délégation à la sécurité routière (DSR) affectés au sein des directions de l’environnement, de l’aménagement et du logement pour les départements d’outre-mer (DEAL) et de la direction régionale et interdépartementale de l’équipement et de l’aménagement d’Île-de-France (DRIEA), ainsi qu’aux effectifs de la filière sociale et de la médecine de prévention affectés en préfecture.


Les effectifs des services départementaux comprennent la majorité des inspecteurs et délégués du permis de conduire et des effectifs déconcentrés dédiés à la sécurité routière.


La ligne « Autres » correspond aux personnels des cultes.


La ligne « Opérateurs » regroupe 15 agents portés par le programme 216 en poste à l’office français de protection des
réfugiés et des apatrides (OFPRA), opérateur rattaché au programme 303 « Immigration et asile ».


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 État-major et services centraux

8 788

03 Système d'information et de communication

0

04 Action sociale et formation

0

05 Affaires immobilières

0

06 Affaires juridiques et contentieuses

0

08 Immigration, asile et intégration

549

09 Sécurité et éducation routières

2 140

10 Fonds interministériel de prévention de la délinquance

0

Total

11 477

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2020-2021 :  361

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont présentés dans le volet « Performances ».

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2020

PLF 2021

Rémunération d'activité

452 600 823

453 984 070

Cotisations et contributions sociales

296 901 490

288 042 483

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

222 896 669

219 638 323

    – Civils (y.c. ATI)

177 419 463

174 543 648

    – Militaires

9 615 338

8 590 171

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

19 861 868

20 504 504

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

16 000 000

16 000 000

Cotisation employeur au FSPOEIE

35 861 868

2 916 737

Autres cotisations

38 142 953

65 487 423

Prestations sociales et allocations diverses

9 435 136

11 106 545

Total en titre 2

758 937 449

753 133 098

Total en titre 2 hors CAS Pensions

536 040 780

533 494 775

FDC et ADP prévus en titre 2

1 130 000

1 162 000

 

Le montant prévu au titre du versement de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est de 0,8 M€. Le programme prévoit de verser l’ARE à 130 bénéficiaires.


La subvention versée au titre du fonds spécial des pensions des ouvriers des établissements industriels de l’État (FSPOEIE) est positionnée pour l’ensemble du ministère sur le programme 216 et s’élève au total à 20,5 M€

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2020 retraitée

531,84

Prévision Exécution 2020 hors CAS Pensions

534,60

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020–2021

-0,43

Débasage de dépenses au profil atypique :

-2,32

    – GIPA

-0,15

    – Indemnisation des jours de CET

-2,02

    – Mesures de restructurations

-0,15

    – Autres

0,00

Impact du schéma d'emplois

-0,57

EAP schéma d'emplois 2020

-1,36

Schéma d'emplois 2021

0,79

Mesures catégorielles

0,40

Mesures générales

0,29

Rebasage de la GIPA

0,15

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,14

GVT solde

-0,57

GVT positif

6,85

GVT négatif

-7,42

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

2,17

Indemnisation des jours de CET

2,03

Mesures de restructurations

0,15

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

-0,07

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

-0,07

Total

533,49

 

La ligne « Débasage des dépenses au profil atypique » (-2,32 M€) résulte de :

  • la GIPA (-0,15 M€) ;
  • l’indemnisation des jours CET (-2,025 M€) ;
  • des mesures de restructuration (-0,15 M€).

Les dépenses au titre de la mise en œuvre de la rupture conventionnelle sont prises sous plafond dans le PLF 2021, dans l'attente d'un financement du fonds d'accompagnement interministériel des ressources humaines - FAIRH (1 M€)


Le GVT positif représente 1,3 %, soit 6,9 M€, de la masse salariale et le GVT négatif -1,4 % de la masse salariale hors CAS, soit -7,4 M€.


Le montant prévu en 2020 au titre du versement de la garantie individuelle du pouvoir d'achat est de 150 000 €. Le programme prévoit de verser la GIPA à 310 bénéficiaires.

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Hauts fonctionnaires

117 662

126 080

110 735

106 285

113 131

99 243

Personnels administratifs cat A

51 411

60 818

57 354

44 531

52 883

50 342

Personnels administratifs cat B

37 107

41 845

41 903

32 168

36 132

36 440

Personnels administratifs cat C

31 567

34 739

34 069

27 288

29 943

29 454

Personnels techniques

44 497

48 275

47 461

38 731

42 173

41 319

Personnels des cultes

24 026

30 666

28 922

20 085

25 677

24 199

Ouvriers d'Etat

31 692

45 141

38 558

27 599

38 661

32 217

Hauts fonctionnaires, corps de conception et de direction et corps de commandement (police nationale)

72 640

74 385

82 937

63 796

65 373

73 827

Corps d'encadrement et d'application (police nationale)

51 071

52 259

56 432

45 046

46 194

50 322

Officiers de gendarmerie

37 527

66 575

70 682

32 717

59 013

62 470

Officiers du corps technique et administratif de la gendarmerie nationale

37 527

66 575

70 682

32 717

59 013

62 470

Sous-officiers de gendarmerie

26 047

39 807

44 720

22 455

35 049

39 273

Sous-officiers du corps de soutien technique et administratif de la gendarmerie nationale

26 047

39 807

44 720

22 455

35 049

39 273

Volontaires (gendarmes)

0

0

0

0

0

0

Inspecteurs et délégués du permis du conduire

32 249

49 455

42 550

27 981

42 612

36 650

 

Les coûts sont calculés sur la base des entrées et sorties constatées sur l’année 2019. A l'exception de la catégorie des hauts fonctionnaires, les coûts d'entrée constatés sont en moyenne inférieurs aux coûts de sortie en raison de l'arrivée sur le programme de personnels de grade et d’ancienneté inférieurs à celui des personnels sortants.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en
année pleine

Effets extension année pleine

71 445

107 168

Réexamen de l'IFSE (personnels des services techniques A, B et C et personnels SIC B et C)

826

A,B,C

Corps des services techniques de l'intérieur et de l'outre-mer et Corps des systèmes d'information et de communication

09-2020

8

71 445

107 168

Mesures statutaires

277 790

277 790

Création d'emplois GRAF chez les IST dont postes HEA

1

A

Ingénieurs des services techniques de l'intérieur et de l'outre-mer

01-2021

12

7 635

7 635

Création d'emplois fonctionnels d'ingénieurs en chef des services techniques du ministère de l'intérieur et de l'outre-mer

1

A

Ingénieurs des services techniques du ministère de l'intérieur et de l'outre-mer

01-2021

12

22 824

22 824

Extinction du corps des C SIC et repyramidage vers B SIC

8

B, C

Agents et techniciens des systèmes d'information et de communication

01-2021

12

7 000

7 000

Mise en oeuvre du protocole PPCR

1 561

A, B, C

Personnels administratifs et techniques

01-2021

12

238 514

238 514

Rapprochement ADTIOM-ADTPN

1

C

Adjoints techniques de l'intérieur et de l'outre-mer

01-2021

12

1 817

1 817

Mesures indemnitaires

50 000

50 000

Revalorisation de l'IFSE des infirmières

19

A

Corps des infirmiers et infirmières

01-2021

12

50 000

50 000

Total

399 235

434 958

 

Le programme 216 déploiera 6 mesures catégorielles nouvelles en 2021, dont 5 mesures statutaires et 1 mesure indemnitaire, avec par ailleurs, l’effet extension en année pleine de la revalorisation de l’IFSE des personnels techniques mise en œuvre en septembre 2020. À l’instar de l’ensemble de la fonction publique, la poursuite du déploiement du protocole PPCR constitue la mesure principale et concerne l’ensemble des agents du programme pour un coût estimé à 0,24 M€ de crédits hors CAS pensions.

 

   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Prévision
Titre 3

Prévision
Titre 5

Total

Restauration

 

15 091 386

 

15 091 386

Logement

 

 

 

 

Famille, vacances

86 187

3 201 135

300 000

3 501 135

Mutuelles, associations

 

10 949 026

 

10 949 026

Prévention / secours

85 043

7 840 674

 

7 840 674

Autres

 

384 252

 

384 252

Total

37 466 473

300 000

37 766 473

 

L’action sociale et l’accompagnement du personnel s’adressent à tous les agents du ministère et à leurs familles.

Les politiques d’action sociale du ministère de l'Intérieur sont mises en œuvre, soit directement, soit par l’intermédiaire d’organismes partenaires, en matière de restauration, d’aides aux séjours, de secours, de logement, de petite enfance et d’insertion des personnes handicapées. Les services d'action sociale mettent en place les dispositifs d’accompagnement du personnel dont la priorité est l’amélioration des conditions de vie et de santé au travail des agents, dans un contexte de modernisation du ministère de l’Intérieur. Ces dispositifs incluent également les réseaux des professionnels de soutien (médecine de prévention, service social, inspection santé et sécurité au travail).

Concernant le programme 216, les crédits relevant du titre 3 sont consacrés à la restauration collective, aux séjours et actions locales au profit des agents et de leurs familles, au fonctionnement des réseaux des professionnels de soutien, à l’insertion des personnes handicapées et aux actions d'information et de prévention. Des subventions sont également accordées aux opérateurs sociaux à hauteur de 11 M€ (associations et fondations) œuvrant pour le compte du ministère dans différents domaines de l’action sociale.

Le décompte des effectifs concernés reste peu pertinent dans la mesure où il intègre des effectifs qui sont rémunérés sur d’autres programmes, des agents retraités, voire des enfants d’agents. Par ailleurs, pour certains types de dépenses, la notion d’effectif reste difficile à estimer. Ainsi, les actions d’information et de prévention, l’action des réseaux de santé et sécurité au travail bénéficient à tous les personnels du ministère quel que soit leur programme de rattachement.

Les crédits relevant de la rubrique « Famille, vacances » reprennent les actions locales menées à l’initiative des commissions locales d’action sociale. Les effectifs indiqués correspondent au nombre de bénéficiaires, qu’il s’agisse d’agents en activité, de leurs enfants ou de retraités.

Les crédits identifiés dans la rubrique « Prévention / secours » concernent les frais de fonctionnement des réseaux des professionnels de soutien.

La rubrique « Autres » reprend les crédits consacrés à l’insertion des personnes handicapées et aux actions d'information et de prévention, qui concernent l’ensemble des agents du ministère et parfois les retraités.

Enfin, les crédits de titre 5 sont essentiellement destinés à la mise aux normes d’hygiène et de sécurité de l’immobilier social (centres de vacances et restaurants administratifs).


 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Grands projets informatiques


Au 1er janvier 2020, le ministère de l’intérieur a créé la direction du numérique (DNUM) qui pilote de manière transversale la stratégie du ministère en matière de numérique mais également la conception et la réalisation des grands projets informatiques.


Dans ce contexte, la liste des grands projets informatiques a évolué et comprend pour 2021 sept projets : France Visas, l’infrastructure nationale partageable des transmissions (INPT), le réseau radio du futur (RRF), le programme « administration numérique pour les étrangers en France » (ANEF) avec notamment le système d’information de l’administration des étrangers en France (SI AEF), le système d’informations pour la logistique opérationnelle (LOG MI) et la modernisation des centres d’informations et de commandement (MCIC2).


Le projet « produits de l’Intérieur » (Cloud PI) est désormais opérationnel et ne figure donc plus parmi la liste des grands projets informatiques. Le Cloud PI héberge aujourd’hui plusieurs applications importantes du ministère. Depuis sa première homologation en avril 2017, sa progression s’accélère et les acquisitions se maintiendront pour disposer de de plates-formes puissantes.

 

   FRANCE VISAS

La modernisation du système de gestion des demandes de visas a pour objet la refonte des applications informatiques de traitement des demandes de visas adressées à la France en dématérialisant l’intégralité du processus d’acquisition des demandes et de délivrance des visas, afin de :

  • répondre à l'obsolescence technique du système d’information actuel ;

  • simplifier les démarches des usagers ;

  • améliorer les conditions de travail et la productivité des agents dans le contexte d’augmentation régulière des demandes de visas (+10 % / an en moyenne) ;

  • faciliter le suivi de l'évolution de la réglementation et supprimer les procédures de délivrance manuelle ;

  • renforcer la lutte contre la fraude ;

  • maîtriser les risques migratoires et sécuritaires ;

  • faciliter le pilotage, en dotant l'ensemble des acteurs d'outils de suivi de leur activité ;

  • réduire les coûts de fonctionnement (maintenance informatique, archivage).

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

Programme 303 et 105 (MEAE)

Zone fonctionnelle principale

Délivrance de visas d'entrée en France

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

21,70

18,80

5,80

6,10

5,70

6,80

5,00

6,00

5,00

5,50

43,20

43,20

Titre 2

6,60

6,60

1,40

1,40

1,40

1,40

1,40

1,40

0,70

0,70

11,50

11,50

Total

28,30

25,40

7,20

7,50

7,10

8,20

6,40

7,40

5,70

6,20

54,70

54,70


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

20,00

54,70

+173,50

Durée totale en mois

60

97

+61,67

 

 Le coût global du projet indiqué comprend les dépenses d’investissement ainsi que les dépenses de fonctionnement correspondant à deux années de maintien en condition opérationnelle (MCO), une fois le système entièrement déployé.


Suite à un audit réalisé début 2018 et compte tenu de l’impact de la crise sanitaire, la durée du projet est réévaluée à 8 ans. Le coût d’investissement global a également été actualisé en 2017 puis 2018. Cette dépense est atténuée par le remboursement à hauteur de 75% par les fonds européens (FSI). Le portail France-Visas est ouvert au public depuis octobre 2017. Les coûts de fonctionnement annuels, une fois le système entièrement déployé, sont estimés à 4 M€.

 

Gains du projet

Évaluation des gains quantitatifs du projet

 

Au lancement
 

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ hors titre 2

20,00

20,00

0,00

Gain annuel en M€ en titre 2

0,00

0,00

 

Gain annuel moyen en ETPT

0

0

 

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

0,00

0,00

 

Délai de retour en années

3

3

0,00

 

France-Visas sera rentabilisé en moins de 3 ans, à partir du déploiement de l’outil, grâce aux gains de productivité (valorisés à environ 20 M€ par an) apportés par le nouveau système :

  • capacité des services à traiter plus de dossiers à moyens constants (estimés à 800.000 dossiers supplémentaires par an) ;

  • économies de stockage et de manipulation des dossiers papier générées par la dématérialisation.

 

   LOGMI - Reconception et définition complète du fonctionnement optimisé de la chaîne globale de gestion logistique du ministère de l'intérieur

L’objectif de LOG-MI est d'améliorer la capacité opérationnelle des unités de terrain du ministère de l’intérieur et de moderniser la gestion des équipements. Son périmètre d’application, défini et validé dans la vision stratégique 2020-2024 par le secrétaire général, consiste en la re-conception et la définition complète du fonctionnement de la chaîne globale de soutien. Cela passe par la mutualisation et la valorisation de l’ensemble de ses composantes ainsi que la mise en œuvre d’un système d'information commun, adapté et performant. Les systèmes d’information actuels de la police (G2MPN) et de la gendarmerie nationale (G2MAT) ne sont en effet pas compatibles entre eux et répondent imparfaitement aux besoins du logisticien.


LOG-MI permettra ainsi de gérer la chaîne logistique globale avec efficience et vise notamment à :

  • accroître la visibilité et la transparence des commandes et des livraisons ;

  • décharger les unités opérationnelles de la police et de la gendarmerie des contraintes logistiques ;

  • améliorer la disponibilité des équipements et des matériels ;

  • améliorer le service rendu aux unités de terrain.

La chaîne de soutien sera ainsi transformée par l’instauration d’un partage intelligent de l'information entre tous ses acteurs. A terme, il sera possible de tracer et d’optimiser l’ensemble des flux, de choisir des modes d’approvisionnement adaptés, y compris externalisés et de définir des politiques d'achats performantes.

Aujourd’hui, le projet LOG-MI s’applique avec succès aux munitions ainsi qu’à différents types de kits de prélèvements (biologique, salivaire, urinaire, sanguin…) ou d’identification des substances stupéfiantes. D’autres types de matériels ou d’équipements seront progressivement intégrés au périmètre.

 

Année de lancement du projet

2017 (septembre)

Financement

P176 (PN) et P216 en 2020

Zone fonctionnelle principale

Ressources et support / achats

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

2,70

1,00

3,00

3,00

5,14

5,14

3,42

3,42

13,96

15,66

28,21

28,21

Titre 2

0,50

0,50

0,80

0,80

1,41

1,41

1,60

1,60

3,05

3,05

7,36

7,36

Total

3,20

1,50

3,80

3,80

6,54

6,54

5,02

5,02

17,00

18,70

35,57

35,57


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

35,80

35,57

-0,65

Durée totale en mois

47

82

+74,47

 

 

LOG-MI concerne l’ensemble des acteurs du ministère de l’intérieur. Le déploiement d’une chaîne de soutien globale et moderne, intégrant 100% des références opérationnelles du ministère sur deux sites logistiques nationaux, permettra d’améliorer la disponibilité des produits aux utilisateurs (livraisons 7 fois plus rapides) et donc de gagner en productivité logistique (simplification des fonctions supports, rationalisation des transports internes, optimisation des stocks et des investissements notamment fonciers).


La méthode d’analyse de la valeur des projets numériques Mareva 2 liste les impacts économiques des projets en 7 catégories différentes, dont 5 sont concernés par le projet LOG-MI :

  • Gain de productivité : il s’agit ici d’effectuer un travail similaire (mêmes tâches) de façon plus rapide. Le besoin en effectif est alors inférieur. Les principales sources d’économie se situent ici au niveau des plateformes nationales de distribution avec une économie totale envisagée de 3,2 M€ sur la durée de vie de LOG-MI ; ces enjeux portent uniquement sur du T2, catégorie C ;

  • Gain d’efficacité : il s’agit ici par exemple d’assurer le même service en effectuant moins de tâches par la suppression d’activités sans valeur ajoutée. Ici également, les enjeux sont concentrés sur les plateformes de distribution nationales avec une économie envisagée de 4 M€, en T2 catégorie B ;

  • Économies induites : dans cet item, nous regroupons les économies indirectes permises par la mise en œuvre du projet. Nous retrouvons dans le cadre de LOG-MI la revalorisation des déchets, la diminution du besoin foncier (optimisation des surfaces d’exploitation) ou encore la baisse de charge de notre flotte de transport interne. L’enjeu total quantifié ici est de 6,6 M€, HT2 ;

  • Gain de trésorerie : nous listons ici plutôt une diminution ponctuelle des dépenses. C’est le cas au niveau des achats grâce à LOG-MI où nous objectivons une rationalisation des stocks permise grâce à la mise en œuvre du calcul des besoins nets (CBN), issus de la méthode MRP 2, sur laquelle fonctionne le système d’information de LOG-MI. Celui-ci permettra en trois années d’obtenir une diminution cumulée de nos dépenses en matériel de 10 M€, HT2 ;

  • Charge de travail : dans le cadre de la MAREVA, nous quantifions une diminution d’activité en ETP, par catégorie de personnel. Il s’agit ici du poste d’économies le plus important de LOG-MI avec à terme un enjeu de 200 ETP de catégorie B sur l’ensemble du périmètre du ministère, composés de 120 agents redéployés vers leur cœur de métier en lieu et place des tâches indues exercées actuellement, et 80 ETP rendus (60 en secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (10 par SGAMI et antennes, hors PP) et 20 en service central de la police technique et scientifique). Cela représente un gain de 150 M€, T2 catégorie B.

 

   MCIC2 - Modernisation du système d'information des centres d'information et de commandement de la police nationale

Le projet MCIC2 a pour objet de mettre en place un nouveau système d’information et de communication pour le traitement des appels d’urgence 17PS (police secours) et le pilotage des informations. Cet outil remplacera celui actuellement déployé dans les centres d’information et de commandement (CIC) au titre du projet MCIC/PEGASE initié en 2004 et dotera tous les services territoriaux intervenant dans le champ de la sécurité publique.MCIC2 permettra également de tirer profit des fonctionnalités offertes par la révolution numérique (réception de photos, vidéos, textes ; utilisation en mobilité…) et accordera une plus grande place à la vidéoprotection. MCIC-2 sera déployé sur l’ensemble du territoire, y compris en outre-mer, avec une première version du système reprenant l’essentiel des fonctionnalités existantes dans l’actuel système d’information PEGASE et une seconde version qui fournira des fonctionnalités plus innovantes :

  • un module de gestion des grands événements et du maintien de l’ordre (GEMO visant également à donner aux utilisateurs un outil de gestion de crise) ;

  • une intégration des flux vidéo au système d’information lui-même ;

  • un outil de veille des réseaux sociaux et des médias en ligne ;

  • une interface avec les systèmes d’information partenaires (gendarmerie, pompiers, SAMU...).

 

Année de lancement du projet

février 2015

Financement

P176 (PN) et P216 en 2020

Zone fonctionnelle principale

Secours et gestion des risques

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

4,40

3,90

3,90

3,90

4,70

4,70

5,00

5,50

4,00

4,00

22,00

22,00

Titre 2

1,30

1,30

0,70

0,70

0,70

0,70

0,70

0,70

0,40

0,40

3,80

3,80

Total

5,70

5,20

4,60

4,60

5,40

5,40

5,70

6,20

4,40

4,40

25,80

25,80


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

24,80

25,80

+4,03

Durée totale en mois

87

88

+1,15

 

L’évolution du coût s’explique par la mise à niveau du besoin d’équipement en murs d’images des centres d’information et de commandement dans les commissariats qui accompagneront la mise en place du système d’information et de communication. Les achats seront lissés sur plusieurs années.

 

La modernisation des centres d’informations et de commandement (MCIC-2) vise à remplacer le système actuel devenu obsolète et fournir aux agents comme aux décideurs des moyens opérationnels permettant la pleine gestion des crises.

 

   Modernisation de l'INPT (projets FH et IP) - Projet ANTARES

Le déploiement de liaisons intersites par faisceaux hertziens (FH) d’une part, et la migration en version système IP d’autre part, constituent deux opérations d’évolution technique majeure du réseau radioprofessionel INPT des services d’urgence et de sécurité. Poursuivies de 2015 à 2022 par étapes départementales, elles visent à renforcer la résilience et pérenniser ce réseau essentiel aux missions de service public des utilisateurs, principalement la police nationale et les SDIS.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0161-13

Zone fonctionnelle principale

Gestion des Systèmes d'Information et de Communication

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

131,49

125,26

5,60

6,90

2,18

3,16

2,00

4,20

1,56

3,31

142,83

142,83

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

131,49

125,26

5,60

6,90

2,18

3,16

2,00

4,20

1,56

3,31

142,83

142,83


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

118,60

142,83

+20,43

Durée totale en mois

120

120

0,00

 

 

 

   PC-STORM

Le projet Plate-forme Convergée pour Services à Très haut débit Opérationnels Résilients Mobiles (PC STORM) vise à créer une architecture de cœur de réseau maîtrisée par l’État, gérant les utilisateurs et les profils associés, et permettant d’accéder à un même ensemble de services professionnels indépendamment de l’équipement d’extrémité et du réseau d’accès. Ce cœur de réseau doit être capable de s’adosser à différents réseaux d’accès mobiles fixes ou tactiques, en particulier les « bulles tactiques » à très haut débit souhaitées par les forces d’intervention.

 

Il a des adhérences avec les projets suivants :

  • travaux au sein des instances internationales des réseaux radio mobiles ;

  • bulles tactiques des forces d’intervention ;

  • projets nationaux de démonstrateurs de radiocommunication sécurisée à très haut débit dans le cadre des investissements d’avenir ;

  • projet européen DRS18 dans le cadre du programme Horizon 2020, pour l’interopérabilité des réseaux radio européens de sécurité à très haut débit.

 

Année de lancement du projet

2015

Financement

Programme 176

Zone fonctionnelle principale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,68

0,68

2,60

0,68

2,00

0,50

2,50

3,50

5,47

7,89

13,25

13,25

Titre 2

0,68

0,68

0,32

0,32

0,54

0,54

0,54

0,54

0,57

0,57

2,65

2,65

Total

1,36

1,36

2,92

1,00

2,54

1,04

3,04

4,04

6,04

8,46

15,90

15,90


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

19,82

15,90

-19,78

Durée totale en mois

84

84

0,00

 

L’évolution à la baisse du coût du projet s’explique par l’issue des appels d’offres pour lesquels les entreprises ont remis des offres inférieures aux prévisions.


Ce projet, notifié courant 2018, vise à garantir la fiabilité des communications radios des forces de sécurité intérieure également en situation de crise. Il constitue une première brique d’évolution du réseau radio INPT (infrastructure nationale partagée des transmissions).

 

 

   Réseau Radio du Futur

Annoncé par le Président de la République lors de son discours aux forces de sécurité intérieure le 18 octobre 2017, le réseau radio du futur (RRF) est un réseau radio à très haut débit, innovant et évolutif, commun à l’ensemble des acteurs de sécurité et de secours, permettant l’interopérabilité et la coordination des policiers, des gendarmes, des sapeurs-pompiers et de tout autre acteur de la sécurité et du secours, comme par exemple les SAMU, les douanes, l’administration pénitentiaire, les forces armées, les polices municipales ou les Opérateurs d’Importance Vitale. Il a pour qualité d’être particulièrement résilient, y compris face à des crises majeures, et d’allier souplesse et efficacité en termes d’interopérabilité entre forces. Il remédie à l’obsolescence des réseaux actuels (Rubis et INPT – Acropol et Antarès), tant sur le plan technique que fonctionnel.


Sa mise en œuvre s’intègre dans les orientations de la démarche Action publique 2022. L’ouverture pleine et entière du service constitue un objectif stratégique et contribue à la réforme relative à la police de sécurité du quotidien et à la mise en œuvre d’un continuum de sécurité.

 

Année de lancement du projet

2016

Financement

216

Zone fonctionnelle principale

Sécurité Intérieure

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

1,78

1,68

7,24

5,28

21,21

19,76

47,10

44,80

70,01

75,83

147,34

147,34

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

1,10

1,10

6,00

6,00

11,90

11,90

19,00

19,00

Total

1,78

1,68

7,24

5,28

22,31

20,86

53,10

50,80

81,91

87,73

166,34

166,34


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

164,05

166,34

+1,40

Durée totale en mois

48

48

0,00

 

 

Le coût d’exploitation et de fonctionnement du RRF, en cible, sera quasiment équivalent au coût actuel des réseaux radio en incluant le financement des abonnements Néo (solutions de mobilité  pour la sécurité intérieure), pour un service et un périmètre significativement supérieur. Le projet RRF permettra donc de dégager des gains budgétaire et opérationnel conséquent :

  • il permet un saut technologique qui permettra aux services utilisateurs de bénéficier dès sa mise en œuvre d’un niveau 4G (contre équivalent 2G pour les réseaux radio actuels), mais également d’avoir accès immédiatement, régulièrement et automatiquement aux évolutions technologiques des opérateurs de la téléphonie mobile dans le futur ;
  • le maintien des réseaux actuels dans les années à venir représente un risque opérationnel, notamment au niveau de la plaque parisienne, du fait de l’obsolescence prévisible de ces systèmes.


Les gains non économiques portent essentiellement sur :

  •  l’évolutivité du système ;

  • la mise à disposition d’un haut débit mobile, fortement résilient ;

  • une qualité audio sans commune mesure avec l’existant ;

  • la possibilité de transmettre des flux vidéo, y compris du terrain vers la salle de commandement, et si besoin, en mode conférence ;

  • des possibilités de géolocalisation fortement améliorées par rapport à l’existant (par exemple, avec le renvoi vers le terminal de l’utilisateur des données de géolocalisation de l’ensemble des membres de son propre groupe de communication) ;

  • l’amélioration de l’efficacité des interventions des équipes de sécurité ou de secours doit également permettre de dégager des gains en termes de qualité du service public rendu (par exemple, en vies humaines supplémentaires préservées), même si ces gains ne peuvent pas faire l’objet d’un chiffrage pertinent à ce stade du projet.





 

   SI AEF (Système d'Information de l'Administration des Etrangers en France)

L’Union européenne a adopté, à l’initiative de la Commission Européenne et avec le soutien des États membres une série de règlements visant à rendre plus efficaces et intégrés les systèmes d’informations européens.

De nouveaux systèmes ont ainsi dû être mis en place et les systèmes existants doivent être profondément refondus.


Le programme « administration numérique pour les étrangers en France » (ANEF) a pour objectif la dématérialisation de « bout en bout » des process métier « étranger » : asile, immigration et accès à la nationalité française.

Conduit jusqu’en 2022, le programme développe deux systèmes d'information de l'administration des étrangers en France (AEF) et l'administration de la nationalité française (ANF).

 

Année de lancement du projet

2015

Financement

Programme 303 et fonds de concours européens

Zone fonctionnelle principale

Gestion administrative des étrangers en France (asile, séjour, éloignement)

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

31,70

28,60

6,50

7,40

7,10

6,80

4,50

5,00

2,60

4,60

52,40

52,40

Titre 2

1,20

1,20

3,50

3,50

5,00

5,00

3,50

3,50

3,50

3,50

16,70

16,70

Total

32,90

29,80

10,00

10,90

12,10

11,80

8,00

8,50

6,10

8,10

69,10

69,10


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

52,90

69,10

+30,62

Durée totale en mois

96

96

0,00

 

Les enjeux de ce programme s’inscrivent dans une logique de cohérence avec les orientations fixées dans le cadre d’action publique 2022 notamment les recommandations relatives à la modernisation de l’action publique et à la refonte de la relation entre l’administration et les usagers :

  • assurer une gestion adaptée et équilibrée des flux migratoires avec une immigration maîtrisée et une intégration réussie ;

  • mettre en œuvre de véritables parcours pour les étrangers qui arrivent en France de façon régulière et souhaitent s’y installer ;

  • garantir l’exercice du droit d’asile en renforçant le pilotage et en optimisant l’organisation et le fonctionnement de l’administration ;

  • simplifier l’accès de l’usager à l’administration et valoriser le travail des agents ;

  • renforcer la lutte contre la fraude et contre l’immigration irrégulière ;

  • contribuer à la sécurisation des frontières de l’espace Schengen et de l’espace national ;

  • réduire les coûts de fonctionnement.

 

Gains du projet

Évaluation des gains quantitatifs du projet

 

Au lancement
 

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ hors titre 2

15,00

15,00

0,00

Gain annuel en M€ en titre 2

0,00

0,00

 

Gain annuel moyen en ETPT

0

0

 

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

0,00

0,00

 

Délai de retour en années

0

0

 

 

Le programme ANEF (SI AEF et SI ANF) permettra de réaliser, à compter de 2023, des économies de fonctionnement évaluées en moyenne à 15 M€ par an. Ces économies résulteront de la réduction des indus sur l’allocation pour demandeurs d’asile (ADA), de l’accélération du traitement des convocations par l’OFPRA, de la suppression des récépissés et titres provisoires émis au cours de la procédure de demande de titres de séjour et de la fin du recours à la gestion électronique de document privée en préfecture. Le système d’information AEF permettra également une dématérialisation des archives ainsi qu’une réduction du nombre de passages physique des usagers en préfecture ainsi qu’une forte diminution des files d’attente.

 

Marchés de partenariat


   AOT-LOA / POLE DGGN ISSY-LES-MOULINEAUX

 

(en millions d'euros)

 

AE  
CP  

2018
et années
précédentes

2019

2020

2021

2022

2023
et années
suivantes

Total


Investissement

161,07

19,51

0,00

3,23

0,00

3,36

0,00

3,52

0,00

3,67

0,00

127,78

161,07

161,07


Fonctionnement

26,69

26,69

4,05

4,05

4,13

4,13

4,20

4,20

4,27

4,27

108,25

108,25

151,59

151,59


Financement

47,28

47,28

6,10

6,10

5,97

5,97

5,81

5,81

5,66

5,66

68,13

68,13

138,95

138,95

 

Le ministère de la défense a signé, en 2008, une autorisation d’occupation temporaire – location avec option d’achat (AOT-LOA) pour la construction et l’entretien du siège de la direction générale de la gendarmerie nationale (DGGN) à Issy-les-Moulineaux. La gestion financière de l’AOT-LOA relève du programme 216 depuis son transfert en 2012 par le programme 152 « Gendarmerie nationale », dans le cadre de la rationalisation de la gestion immobilière des sites occupés par les services d’administration centrale du ministère de l’intérieur

 

   Marché de partenariat / CONTRAT DE PARTENARIAT / CREDIT-BAIL IMMOBILIER POLE DE RENSEIGNEMENTS DE LEVALLOIS

La direction générale de la sécurité intérieure est installée dans un immeuble situé sur la commune de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine. Cet immeuble a fait l’objet d’une procédure de location avec option d’achat (LOA) engagée en 2006. Cette option d’achat a été levée le 30 décembre 2016 par le recours à un crédit-bail immobilier dont l’échéancier est détaillé dans le tableau suivant :

 

(en millions d'euros)

 

AE  
CP  

2018
et années
précédentes

2019

2020

2021

2022

2023
et années
suivantes

Total


Investissement

183,70

30,02

0,00

15,49

0,00

15,95

0,00

16,41

0,00

16,89

0,00

88,94

183,70

183,70


Fonctionnement

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00


Financement

5,39

2,30

0,00

1,15

0,00

1,03

0,00

0,91

0,78

0,78

1,81

1,81

7,97

7,97

 

 

   Marché de partenariat / CONTRAT DE PARTENARIAT/CREDIT BAIL IMMOBILIER GARANCE

L’acquisition de l’immeuble « Le Garance » (Paris 20ème), livré en 2015 et occupé par sept services du ministère de l’intérieur, fait l’objet d’un crédit-bail immobilier (CBI) signé en 2014.

 

(en millions d'euros)

 

AE  
CP  

2018
et années
précédentes

2019

2020

2021

2022

2023
et années
suivantes

Total


Investissement

140,96

26,20

0,00

8,63

0,00

8,92

0,00

9,21

0,00

9,51

0,00

78,49

140,96

140,96


Fonctionnement

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00


Financement

16,89

6,83

0,00

1,83

0,00

1,69

0,00

1,55

0,00

1,41

0,00

3,58

16,89

16,89

 

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2020

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2019
(RAP 2019)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2019 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
 

 

AE (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

630 818 393

 

0

 

635 647 680

 

682 433 921

 

732 941 384

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2021

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP au-delà de 2023

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2020

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2021
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2022
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE antérieures à 2021

732 941 384

 

217 846 282
0

 

169 929 567

 

80 079 615

 

265 085 920

 

AE nouvelles pour 2021
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2021
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2022
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE nouvelles en 2021

634 777 710
30 093 075

 

437 626 942
30 093 075

 

134 874 632

 

48 264 208

 

14 011 928

 

Totaux

 

685 566 299

 

304 804 199

 

128 343 823

 

279 097 848

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021

 

 

CP 2021 demandés
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021
 

 

CP 2022
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP au-delà de 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

 

70,35 %

 

20,29 %

 

7,26 %

 

2,11 %

 

Le solde des engagements non couverts par des paiements au 31 décembre 2020 est estimé à 733 M€. Il intègre les restes à payer transférés sur le programme 216 suite au rattachement des secrétariats généraux de l'administration du ministère de l'intérieur et à la création de la direction du numérique au 1er janvier 2020. Il comprend notamment les opérations suivantes :

  • 123 M€ au titre du crédit-bail immobilier de Levallois-Perret ;
  • 135 M€ au titre du siège de la DGGN à Issy-les-Moulineaux ;
  • 104 M€ au titre de l’opération immobilière Garance à Paris ;
  • 78 M€ au titre de la prise à bail de l’immeuble « Le Lumière » à Paris ;
  • 45 M€ dans le cadre du renouvellement de baux relevant de l’administration centrale entre 2012 et 2020 ;
  • 17 M€ au titre du fond interministériel de prévention de la délinquance ;
  • 207 M€ au titre d’opérations relevant des systèmes d’information et de communication (SIC) ;
  • 10 M€ au titre des marchés pluriannuels de fluides dont l’engagement est intervenu en 2019.

Les CP 2021, 2022 et 2023 qui permettront de couvrir ces opérations sont détaillées ci-après :

  • immeuble « Le Lumière » : 25,4 M€ en 2021, 26 M€ en 2022, 26,4 M€ en 2023 ;
  • pôle renseignement de Levallois-Perret : 17,3 M€ en 2021, 17,7 M€ en 2022, 18 M€ en 2023 ;
  • renouvellement de baux relevant de l’administration centrale : 22,6 M€ en 2021, 22,4 M€ en 2022 ;
  • immeuble Garance : 10,8 M€ en 2021 et 10,9 M€ en 2022, 11,1 M€ en 2023 ;
  • siège de la DGGN à Issy-les-Moulineaux : 3,5 M€ en 2021, 3,7 M€ en 2022, 3,8 M€ en 2023.

 

Justification par action

 

ACTION    45,9 %

01 – État-major et services centraux


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

584 689 096

51 901 308

636 590 404

2 012 000

Crédits de paiement

584 689 096

49 857 915

634 547 011

2 012 000


ACTIVITÉS

L’action 1 « État-major et services centraux » rassemble les activités des directions transversales du ministère, y
compris les activités d’inspection et de prospective. Cette action a pour finalité d’assurer le pilotage des missions du
ministère et son accompagnement. Elle comprend également les crédits nécessaires au fonctionnement courant des
services d’état-major et autres services centraux, ainsi que ceux nécessaires au fonctionnement des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (SGAMI) hors Île-de-France.


EFFECTIFS

Depuis 2012, une convention de gestion entre les ministères de l’intérieur et des outre-mer encadre la gestion des
personnels du ministère des outre-mer, gérés par le programme 216 pour les crédits de titre 2.

L’action 1 « État-major et services centraux » porte les emplois des services suivants :


• les cabinets du ministre de l’intérieur, de la ministre déléguée auprès du ministre de l’intérieur et du ministre des outre-mer ;

• le cabinet du secrétaire général ;

• la mission des archives nationales ;

• le service du haut fonctionnaire de défense ;

• la délégation à l’information et à la communication ;

• la délégation interministérielle pour l’égalité des chances des français d’outre-mer ;

• la représentation permanente à Bruxelles (service Justice et affaires intérieures) ;

• le secrétariat général du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation ;

• l’inspection générale de l’administration ;

• le centre des hautes études du ministère de l’intérieur ;

• la direction du numérique ;

• la direction générale des outre-mer ;

• la direction générale des collectivités locales ;

• la direction des libertés publiques et des affaires juridiques ;

• la direction de la modernisation et de l’administration territoriale ;

• la direction des ressources humaines ;

• la direction de l’évaluation de la performance, de l’achat, des finances et de l’immobilier ;

• les secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (SGAMI) hors île-de-France ;

• le greffe de la commission du contentieux du stationnement payant.



Elle porte 8 788 ETPT ainsi répartis :


• 390 hauts fonctionnaires ;

• 4 219 personnels administratifs dont 1 093 personnels de catégorie A, 1 052 personnels de catégorie B et 2 074 personnels de catégorie C ;

• 2 468 personnels techniques ;

• 1 200 personnels des cultes ;

• 249 ouvriers d’État ;

• 188 personnels relevant des catégories d’emploi des officiers, des officiers du corps technique et administratif, des
sous-officiers, des sous-officiers du corps de soutien technique et administratif et des volontaires de la gendarmerie
nationale ;

• 69 personnels relevant des catégories d’emploi des hauts fonctionnaires, du corps de conception et de direction et du
corps de commandement ainsi que du corps d'encadrement et d'application de la police nationale

• 5 volontaires.




Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

584 689 096

584 689 096

Rémunérations d’activité

348 485 691

348 485 691

Cotisations et contributions sociales

225 521 154

225 521 154

Prestations sociales et allocations diverses

10 682 251

10 682 251

Dépenses de fonctionnement

51 901 308

49 857 915

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

34 401 308

32 357 915

Subventions pour charges de service public

17 500 000

17 500 000

Total

636 590 404

634 547 011

 

S’agissant des dépenses de fonctionnement, les crédits de l’action 1 « État-major et services centraux » (51,90 M€ en AE et 49,86 M€ en CP) couvrent les postes suivants :

  • le fonctionnement courant des services centraux (y compris les cabinets ministériels, les services d’état-major, l’inspection générale de l’administration) à hauteur de 17,62 M€ en AE et 17,53 M€ en CP ;

  • le fonctionnement des services de zone des systèmes d’information et communication (SZSIC) pour 1,02 M€ en AE et 0,52 M€ en CP ;

  • le fonctionnement (hors immobilier) des secrétariats généraux pour l’administration du ministère de l’intérieur (SGAMI) hors Île-de-France pour 10,77 M€ en AE et 9,32 M€ en CP ;

  • la politique de communication du ministère à hauteur de 1,75 M€ en AE/CP ;

  • les dépenses d’études, de recherche, de subvention et d’audit à hauteur de 0,34 M€ en AE/CP ;

  • les dépenses connexes en ressources humaines non imputées en titre 2 (congés bonifiés, frais de changement de résidence, remboursement de mises à disposition) pour 2,90 M€ en AE/CP ;

  • la subvention pour charges de service public versée au Conseil national des activités privées de sécurité (CNAPS), d’un montant de 17,50 M€.

 

ACTION    21,0 %

03 – Système d'information et de communication


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

291 657 349

291 657 349

27 165 566

Crédits de paiement

0

269 914 715

269 914 715

27 165 566


Les crédits inscrits à l’action 3 « Système d’information et de communication » couvrent, pour l’essentiel, des dépenses récurrentes de maintenance, de maintien en condition opérationnelle (MCO) et d’investissement réalisées au profit de l’ensemble des directions et services du ministère. Ils concernent les infrastructures de communication (réseaux informatiques, téléphonique, messagerie, etc.) ainsi que les moyens d’hébergement et de sauvegarde des applications nationales utilisés par les services centraux et déconcentrés (préfectures, services de police) dans le cadre de leurs missions opérationnelles.


La mise en place de la DNUM a occasionné en 2020 des transferts de crédits au bénéfice du programme 216 depuis les autres programmes. En 2021, des transferts complémentaires sont opérés marquant ainsi la poursuite des efforts de rationalisation en matière budgétaire


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

237 574 770

213 458 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

237 574 770

213 458 000

Dépenses d’investissement

54 082 579

56 456 715

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

15 537 925

16 679 694

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

38 544 654

39 777 021

Total

291 657 349

269 914 715

 

Les dépenses informatiques s’établissent à 291,7M€ en AE et 269,9 M€ en CP. Elles se subdivisent en deux postes :

  • d’une part, les dépenses de fonctionnement avec 237,6 M€ en AE et 213,5 M€ en CP représentant 81 % des AE et 79 % des CP ;
  • d’autre part, les dépenses d’investissement avec 54,1 M€ en AE et 56,5 M€ en CP soit respectivement 19% des AE et 21 % des CP


Ces dépenses sont présentées en briques techniques intégrant les crédits de fonctionnement et d’investissement dans le tableau ci-après :



Titre 3Titre 5Total

AECPAECPAECP
1. Infrastructures réseaux, télécom, sécurité52 046 80850 866 86211 364 29710 915 05363 411 106 61 781 915 
2. Postes de travail et licences7 203 7661 451 6261 033 5771 081 3338 237 344 2 532 958 
3. Hébergement15 396 81714 543 7127 298 6825 687 16222 695 499 20 230 875 
4. Applications57 542 42039 727 73729 174 41922 384 09086 716 840 62 111 827 
5. Soutien et pilotage3 085 4323 819 17032 037944 6563 117 469 4 763 825 
6. Réseau Radio du Futur (RRF)12 260 30413 533 3872 975 522102 51915 235 826 13 635 906 
7. INPT69 967 17463 715 5042 100 81210 337 03472 067 986 74 052 538 
8. Vidéoprotection18 500 00024 200 00004 900 00018 500 000 29 100 000 
9. Innovation et transformation du numérique1 572 0491 600 001103 231104 8681 675 280 1 704 869 
Total237 574 770213 457 99954 082 57956 456 715291 657 349269 914 714



1.Infrastructures réseaux, télécoms et sécurité (63,4 M€ en AE et 61,8 M€ en CP)


Les moyens alloués à ce poste sont dédiés au réseau interministériel de l’État (abonnements, sécurisation, maintien en condition opérationnelle), à la sécurisation des accès aux réseaux (y compris les réseaux informatiques locaux), à la sécurisation des bâtiments, à la téléphonie, aux infrastructures de communication (téléphonie, nomadisme…), aux visioconférences et web conférences. A la suite de l’intégration des directions départementales interministérielles dans le périmètre du ministère de l’intérieur, une solution de communication unifiée est utilisée et permet d’offrir aux différents services des outils de travail collaboratif en temps réel.

Cette catégorie de dépenses intègre également les crédits de maintien en condition opérationnelle des solutions de signature électronique et d’horodatage afin de sécuriser les projets stratégiques du ministère de l’intérieur, notamment le programme « procédures pénales numériques » (PPN)


2. Postes de travail et licences (8,2 M€ en AE et 2,5 M€ en CP)  

Ces crédits permettent la mise à jour et le renouvellement du parc informatique du périmètre secrétariat général (SG) et de la direction générale des étrangers en France (DGEF) ainsi que des licences et antivirus associés, afin que les agents de ces services disposent des systèmes d’exploitation et tous les outils numériques nécessaires à la poursuite de leurs missions, y compris les solutions complètes leur permettant de travailler à domicile comme sur leur poste de travail. 


3. Hébergement (22,7 M€ en AE et 20,2 M€ en CP)

Ces crédits permettent de gérer les dépenses d’investissement et de fonctionnement liées à l’hébergement des systèmes d’information. Le ministère de l’intérieur dispose de plusieurs data centers et développe un cloud sécurisé. Ils intègrent aussi les dépenses relatives à l’entretien des espaces de stockage et de sauvegarde au profit des directions. Cette catégorie prend aussi en charge les dépenses de l’infrastructure de production mutualisée et secourues (IPMS) pour le service des technologies et des systèmes d’information de la sécurité intérieure.


4. Applications (86,7 M€ en AE et 62,1 M€ en CP)

Ces crédits permettent d’assurer :

• la maintenance et le fonctionnement des applications informatiques de l’ensemble du ministère de l’intérieur qu’il s’agisse des domaines liés notamment aux ressources humaines et budgétaires, aux affaires juridiques, aux élections politiques, au périmètre de la sécurité (police nationale, gendarmerie nationale, sécurité civile, sécurité routière), aux collectivités locales, aux politiques portées par la direction générale des étrangers en France et aux fonctions support ;

• l’évolution des applications existantes et le coût lié au développement de nouvelles applications.


5. Soutien et pilotage (3,1 M€ en AE et 4,8 M€ en CP)

Cette rubrique vise à financer des prestations de formation et d’assistance, des dépenses d’acheminement de matériel sur la métropole et en outre-mer.


6. Réseau radio du futur (15,2 M€ en AE et 13,6 M€ en CP). Ce projet fait l’objet d’un développement spécifique dans la rubrique « Grands projets informatiques ».


7. Infrastructure Nationale Partageable des Transmissions (72 M€ en AE et 74 M€ en CP) 

Les moyens alloués à ce poste sont dédiés essentiellement aux dépenses de maintien en condition opérationnelles des infrastructures radios avec notamment des loyers points hauts ou liaisons louées.


8. Plan de vidéo protection de la préfecture de police (18,5 M€ en AE et 29,1 M€ en CP)

Cette rubrique intègre les dépenses de maintien en condition opérationnelle du dispositif mis en place par la préfecture de police en matière de vidéo protection dont des loyers versés chaque année dans le cadre d’un partenariat privé-public.


9. Innovation et transformation de numérique (1,7 M€ en AE/CP)

Ces crédits sont dédiés à l’innovation et la transformation numérique et permettent notamment de financer les expérimentations de solutions techniques au sein du LabMI, du projet data science et start up.


 

ACTION    3,1 %

04 – Action sociale et formation


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

43 600 429

43 600 429

2 063 130

Crédits de paiement

0

43 600 429

43 600 429

2 063 130


L’action 4 « Action sociale et formation » recouvre les activités de formation des hauts fonctionnaires et des personnels administratifs et techniques hors statuts police et militaire, et contribue à la politique d’action sociale du ministère.

La politique de formation s’inscrit dans une gestion qualitative des ressources humaines. Elle repose sur une approche individuelle et collective des compétences des agents dans leur filière professionnelle (administrative, technique, des systèmes d’information ou sociale) et leurs différentes structures d’emploi.

L’ensemble des dispositifs d’action sociale (restauration collective, logement, petite enfance, aide aux séjours, secours et prévention des risques psychosociaux) accompagnent la mise en œuvre des actions de modernisation du ministère, dans un contexte de priorité donnée aux questions de santé et de sécurité au travail.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

43 600 429

43 600 429

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

43 600 429

43 600 429

Total

43 600 429

43 600 429

 

Les crédits de l’action 4 « Action sociale et formation » (43,6 M€ en AE et CP) recouvrent :


• les actions de formation réalisées au bénéfice des personnels du ministère de l’intérieur aussi bien au centre national de formation du ministère de l’intérieur de Lognes que dans les territoires, incluant la formation des personnels administratifs de la police nationale, des personnels civils de la gendarmerie nationale, et des personnels de la sécurité routière (formations transversales et actions de promotion professionnelle), ainsi que les concours et examens professionnels organisés pour le recrutement et la promotion des agents.

Ces crédits couvrent également les dépenses liées à l’apprentissage pour l’ensemble des directions relevant du secrétariat général du ministère de l’intérieur.


• les dépenses relatives aux politiques sociales dont la sous-direction de l’action sociale et de l’accompagnement du personnel de la direction des ressources humaines a la responsabilité.


1. Formation, concours et promotion professionnelle (6,13 M€ en AE/CP)



Inducteur de coût

Nombre


(1)

Coût unitaire


(2)

Observations

Montant

(en CP en )
(3) = (1) x (2)

Formation professionnelle CNF

Journées stagiaires

35 000

122,51 €

1. Logistique (transport, hébergement et restauration)

2. Pédagogie

3. Apprentissage

4 287 744,00 €

Actions de formation déconcentrées (réseau)

Journées stagiaires

55 000

13,42 €

1. Réseau préfectures

2, E-learning

738 000,00 €

Concours

Inscrits

21 000

26,90 €

Location de salles, reprographie, affranchissement…

565 000,00 €

Promotion professionnelle

Agents formés à Lognes et en régions

7 600

71.47€


543 212,00 €

Total

6 133 956,00 €



En ce qui concerne 2021, le déploiement de nouvelles actions complétera le plan ministériel de formation (PMF 2020) pour accompagner :

- la mise en place des secrétariats généraux communs (SGC) et celle du SAILMI. En raison de la situation sanitaire, ces actions n’ont pu être réalisées en 2020 ;

- les référents fraude départementaux et les référents fraude dans les CERT pour lesquels un plan d’action spécifique à la « lutte contre la fraude » sera mis en place ;

- les conseillers mobilité carrière (CMC) régionaux qui seront formés à l’interprétation des bilans managériaux ;

- les agents des bureaux « élections » en préfectures et sous-préfectures dans le cadre des élections départementales et régionales qui auront lieu en mars 2021 ;


En parallèle, les formations prévues dans le cadre du PMF 2020 se poursuivront et concernent notamment les actions liées :

- aux missions prioritaires des préfectures (lutte contre la fraude documentaire, renforcement des politiques de sécurité et protection des populations, coordination des politiques interministérielles sur le territoire, contrôle de légalité et développement de l’expertise juridique) ;

- aux parcours de prise de poste (notamment les nouveaux A, les B et les C). Quant aux IRA, deux sessions seront organisées en juin et décembre 2021 suite à la réforme des IRA 2020 ;

- à la formation des ingénieurs SIC ainsi que les ingénieurs principaux SIC, désormais corps interministériel, dont la formation initiale incombe au ministère de l’intérieur au profit d’autres ministères partenaires ;

- à la formation des personnels techniques (filière immobilière et logistique) et spécialisés (filière sociale..) ;

- à la parution de la loi asile-immigration du 10 septembre 2018 nécessitant de former l’ensemble des cadres et des agents qui travaillent au service des étrangers sur tous les volets (éloignement, asile, séjour) ;

- à la lutte contre les violences sexuelles et sexistes dans le cadre de la circulaire du 9 mars 2018. Il est à noter que l’ensemble des agents, c’est-à-dire, l’encadrement supérieur et dirigeant, l’encadrement intermédiaire, les référents égalité-diversité, les personnels RH, les acteurs de prévention, les membres de cellule d’écoute et l’ensemble des agents devront suivre ces formations ;

- les actions qui sont liées à l’égalité-diversité afin de maintenir le label obtenu par le ministère de l’intérieur en juin 2018. Les formations en présentiel concerneront les acteurs RH, les managers de proximité. Elles seront également dispensées dans le cadre de la formation initiale, concernant les attachés, les secrétaires administratifs, les personnels techniques (IST, CST et ISIC) ainsi que les hauts fonctionnaires.

- à la poursuite de la mise en œuvre de différents applicatifs en 2020 (BGP2, nouveau SIRH Dialogue 2, APPACH, SI fourrière…) ;

- à la formation des hauts fonctionnaires (CSET I, CSET II, CSET III).


Parallèlement à ces priorités, le développement de l’offre d’e-formation sera poursuivi ainsi que l’appropriation des savoirs et moyens techniques nécessaires pour y parvenir.


En ce qui concerne les recrutements, en plus du report des concours 2020 de secrétaires administratifs de classe supérieure (SACS) et des attachés principaux d’administration de l’État (APAE), le secrétariat général du ministère de l’intérieur organisera à nouveau en 2021 plus de 30 concours et examens professionnels.

Dans le cadre du PPNG, le ministère continuera de recruter des secrétaires administratifs par la voie de l’examen professionnel de « C en B », et des attachés par la voie de l’examen professionnel de « B en A ». Le recrutement direct d’attaché n’existera plus, mais sera remplacé par les deux promotions annuelles sorties d’IRA dès 2020.

Par ailleurs, l’examen de « C en B » sera renouvelé, à la suite de la fusion des corps d’adjoints techniques de la Police nationale et avec ceux de l’intérieur et de l’outre-mer.


2. Action sociale (37,47 M€ en AE/CP)


Le montant des dépenses hors titre 2 pour l’année 2021 est détaillé dans le tableau ci-après.


Politiques menées

Inducteur de coût

Nombre
(1)

Coût unitaire
(2)

Montant
(en CP)

(3) = (1) x (2)

Offre de services collectifs

Restauration - prestation repas réglementaire : nombre annuel de repas pris en charge

 

3 714 286


1,40

5 200 000

Restauration - prestation complémentaire (aide au repas) : nombre annuel de repas pris en charge

2 290 000

2,75

6 297 500

Restauration – fonctionnement/ESR : nombre total d’agent


188 036



19,67



3 698 668




Séjour et actions locales : nombre de bénéficiaires


86 187

37,73

3 251 836

Professionnels de soutien

Médecine de prévention : nombre de visites


75 000


97,33

7 299 750

Service social : coût / assistant social

180 

 

2 144,61


386 030

Santé et sécurité au travail : coût fonctionnement / intervention


174


889


154 686

Insertion des personnes handicapées

Aides financières : nombre d’actions

114 


2 188



249 432

Partenariat social

2 fondations, 8 associations


-


-


10 793 261


Missions transversales

Campagnes de prévention, études : nombre d’actions


70



1933



135 310



Total


37 466 473



D’une manière générale, la nette augmentation (+4 M€) des crédits de l’action sociale observée par rapport au budget 2020 découle notamment du transfert au sein du programme 216 de certains personnels affectés en SGAMI.


Concernant l’offre de services collectifs : la restauration, qui constitue un poste de dépense important, connaît une forte augmentation par rapport à 2020 (+2,9 M€). Cette hausse est liée à l’assujettissement à la TVA des prestations interministérielle et ministérielle d’aide à la restauration mais également à l’équipement de commissariats en espaces sociaux de restauration et à la conclusion de nouveaux conventionnements notamment au bénéfice d’agents travaillant en horaires atypiques en 2021.

Les budgets départementaux d’initiative locale augmentent par rapport à 2020. Les dépenses liées à l’arbre de Noël des agents connaissent une hausse du fait du transfert d’agents du programme 176 « police nationale » vers le programme 216.


Le renforcement de la politique de santé et sécurité au travail, compte tenu notamment des conditions de travail particulièrement difficiles des personnels actifs de police, constitue une priorité forte et a conduit à une augmentation du niveau des dépenses de fonctionnement des réseaux de professionnels de soutien (médecine de prévention, service social). La priorité reste portée sur la médecine de prévention qui constitue une obligation de l’employeur. Il s’agit du poste de dépenses le plus élevé, notamment en raison de la pénurie de médecins de prévention, qui conduit à l’augmentation des prix des conventions conclues entre les services déconcentrés et les services de santé au travail. Le contexte sanitaire de l’année 2020 a mis en exergue les insuffisances du maillage actuel de médecins de prévention notamment en situation de crise avec une forte mobilisation du réseau pour réaliser des visites supplémentaires, organiser la recherche des contacts des agents infectés. Des besoins supplémentaires liés à la vaccination antigrippale (particulièrement cet automne/hiver pour faciliter le diagnostic différentiel en phase épidémique de la covid-19) et au suivi médical des agents demeurent probables en 2021.


Les crédits relatifs à l’insertion des personnes handicapées sont en augmentation par rapport à la consommation constatée en 2019 pour compenser la baisse du niveau d’intervention du FIPHFP. En effet, la subvention du FIPHFP s’élèvera à 3,3 M€ pour la nouvelle convention triennale 2020-2022 contre 4,2 M€ de la convention 2017-2019. Il convient de souligner que le ministère de l’Intérieur a de nouveau respecté l’objectif de taux d’emploi de 6 % de personnes handicapées pour atteindre 6,45 % en 2019. Cette augmentation est également liée à la prise en charge des agents des SGAMI transférés sur le programme 216 au 1er janvier 2020.


S’agissant du partenariat social, le montant des dépenses consacrées aux opérateurs œuvrant dans le domaine de l’action sociale pour le compte du ministère tend à se stabiliser. Après une baisse des subventions liée à la réduction du nombre de personnels de la police nationale mis à disposition de certains d’entre eux depuis l’été 2016, le montant des subventions versées augmente légèrement du fait de la participation au salaire de personnels de droit privé, nécessaires à l’atteinte des objectifs fixés dans le cadre des conventions pluriannuelles d’objectifs et de moyen.


Les dépenses du secteur « missions transversales », qui concernent notamment les campagnes de prévention et d’information à destination des agents, sont relativement stables, la communication et la prévention en matière de santé et sécurité au travail étant un axe stratégique soutenant toutes les politiques développées par la sous-direction de l’action sociale et de l’accompagnement du personnel.

 

ACTION    6,7 %

05 – Affaires immobilières


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

92 454 755

92 454 755

14 379

Crédits de paiement

0

137 174 652

137 174 652

14 379


L’action 5 « Affaires immobilières » comprend les dépenses immobilières de l’administration centrale à Paris et dans la petite couronne. Elle couvre essentiellement les dépenses de fonctionnement (loyers, LOA, maintenance, fluides et entretien), ainsi que les travaux d’investissement qui ne sont pas éligibles à d’autres programmes, en particulier le programme 723 « Contribution aux dépenses immobilières ».


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

74 647 685

102 653 761

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

74 647 685

102 653 761

Dépenses d’investissement

17 807 070

34 520 891

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

17 807 070

34 520 891

Total

92 454 755

137 174 652

 

L’action 5 « Affaires immobilières » est dotée de 74,65 M€ d’AE et de 102,65 M€ de CP en crédits de fonctionnement (T3) et permet d’assurer le financement des postes de dépenses suivants :


• loyers de l’administration centrale (dont les SGAMI) : 28,02  M€ en AE et  57,41 M€ en CP ;

• AOT du siège de la DGGN à Issy les Moulineaux : 10,01 M€ en AE et CP ;

• crédit-bail immobilier de l’immeuble Garance (frais financiers) : 1,55 M€ en CP ;

• crédit-bail immobilier du pôle renseignement de Levallois (frais financiers) : 0,9 M€ en CP ;

• charges de fonctionnement (fluides, entretien, aménagement, maintenance) : 35,88 M€ en AE et 32,04 M€ en CP. Ces charges se déclinent ainsi : 16,32 M€ en AE et 11,03 M€ en CP pour les fluides;  4,70 M€ en AE et 5,58 M€ en CP pour l’entretien (nettoyage, déchets, manutention, aménagement) et 14,86 M€ en AE et 15,43 M€ en CP pour les contrats de maintenance et les TATE.

• remboursement de la quote-part MAE-ANCT à hauteur de 0,74 M€ en AE et CP.



Les crédits d’investissement (titre 5) représentent 17,81 M€ en AE et 34,52 M€ en CP. Ils couvrent les dépenses suivantes :

• immobilier déconcentré : 0,1 M€ en AE et CP ;

• immobilier social : 0,3 M€ en AE et CP ;

• immobilier des SGAMI : 1,48 M€ en AE et CP ;

• Opérations d’investissement des sites de l’administration centrale (hors SGAMI) : 15,93 M€ en AE et 3,5 M€ en CP correspondant au financement du site unique de la DGSI et au paiement du reste à payer des opérations de réhabilitation engagées ante 2021  ; 

• AOT de la DGGN à Issy-les-Moulineaux, Crédits-bails immobilier des sites de Garance et de Levallois : 29,14 M€ en CP.


 

ACTION    6,4 %

06 – Affaires juridiques et contentieuses


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

89 500 000

89 500 000

0

Crédits de paiement

0

89 500 000

89 500 000

0


L’action 6 « Affaires juridiques et contentieuses » est dotée d’un budget de 89,5 M€ en AE et CP.

L’essentiel de la dépense de l’action est réalisé par les préfectures et les SGAMI, l’administration centrale ne représentant qu’un pourcentage de 10 à 20 % du total selon les années. Ces crédits permettent de financer les frais de contentieux et la protection fonctionnelle des agents du ministère de l’intérieur.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

89 500 000

89 500 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

89 500 000

89 500 000

Total

89 500 000

89 500 000

 

Ces crédits recouvrent les dépenses de contentieux relevant directement de la compétence du ministre de l’intérieur, résultant d’une condamnation juridictionnelle, d’un règlement négocié à l’amiable, de frais d’expertise ou de frais d’honoraires d’avocat. La dépense contentieuse concerne essentiellement les cas de mise en cause de la responsabilité de l’État, notamment en matière de refus de concours de la force publique et d’assureur automobile de la flotte opérationnelle du ministère. Ces crédits intègrent également les dépenses de protection fonctionnelle des agents du ministère de l’intérieur.



Domaines dintervention de la dépense

Prévisions 2021
(en CP en
)

Refus de concours de la force publique

26 000 000

Attroupements

9 000 000

Autres mises en cause de l'État

4 000 000

Accidents de la circulation

11 500 000

Litiges droit des étrangers

19 000 000

Protection fonctionnelle

20 000 000

Total

89 500 000



Pour l’ensemble des litiges, la direction des libertés publiques et des affaires juridiques (DLPAJ) du ministère de l’intérieur veille à l’exécution des décisions condamnant l’État à des indemnités compte tenu des conséquences financières qui pourraient résulter de retards de paiement (intérêts majorés, astreintes, procédures de paiement direct). La priorité est, par ailleurs, donnée au règlement amiable aux fins d’éviter à l’État les frais de procédure et les intérêts afférents.


La DLPAJ s’attache depuis plusieurs années à une meilleure maîtrise de l’ensemble de ces dépenses notamment en prêtant une plus grande attention à ne pas prendre en charge les dépenses ne relevant pas de l’action 6 du programme 216 et en sollicitant, le cas échéant, avant toute condamnation, une réunion interministérielle en cas de désaccord avec un autre ministère sur la prise en charge de la dépense, comme le préconise les rapports de l’Inspection Générale de l’Administration (IGA) de 2013 puis de 2018 consacrés à la dépense contentieuse du ministère de l’intérieur.


La plupart des actions correspondant à la mise en œuvre des préconisations de ces rapports ont d’ailleurs été introduites dans le cadre du Plan d’action directionnel du contrôle interne financier élaboré par la DLPAJ. Sa mise en œuvre, pour l’année 2021, implique une forte mobilisation des acteurs de la dépense contentieuse. Dans ce cadre, il convient de souligner l’apport très important des 7 pôles d’appui juridiques pilotés par la DLPAJ.


Afin de couvrir en partie les dépenses liées au mouvement des gilets jaunes, des crédits à hauteur de 10 M€ ont été redéployés à partir des autres actions du programme permettant de porter le poste de dépenses « attroupements » à 9 M€ (+8 M€) et celui de « protection fonctionnelle » à 20 M€ (+2 M€).


Le plan d’actions porte sur l’ensemble des postes de la dépense contentieuse :


a) Refus de concours de la force publique (26 M) :

Des efforts de maîtrise de la dépense liée aux refus de concours sont très importants et des actions concrètes sont engagées pour harmoniser et rationaliser le processus d’indemnisation en la matière : octroi du concours de la force publique plus systématique, traitement à flux tendu des demandes de concours de la force publique, réduction du délai de traitement des demandes amiables d'indemnisation, mise en place auprès des bailleurs d'une procédure visant à obtenir des sursis de leur part sur les demandes de réquisition de la force publique interrompant la période d’indemnisation et traitement en priorité des dossiers à fort enjeu financier qui ont été identifiés à partir des jugements d’expulsion. L’action des pôles d’appui juridique de Marseille et de Strasbourg participe fortement à la maîtrise de cette dépense et a permis de réaliser des économies.


b) Attroupements (9 M dont 8 M€ au titre des dépenses des gilets jaunes) :


La maîtrise du risque financier lié aux dommages consécutifs aux manifestations des gilets jaunes est une action majeure de ce plan d’action. Les dépenses en matière d’attroupements vont néanmoins fortement augmenter en raison de l’ampleur des dommages liés à ces évènements et de la difficulté à rejeter la responsabilité de l’État (responsabilité sans faute). Une instruction a été diffusée par la DLPAJ aux préfectures, le 18 février 2019, sur le traitement de ces dossiers afin de minimiser les dépenses liées à ceux-ci et de disposer d’informations fiables et consolidées sur le risque financier afférent. La DLPAJ par le biais de cette instruction a établi le processus suivant : les assureurs indemnisent leurs assurés dans la majorité des dossiers, puis mènent ultérieurement une action subrogatoire contre l’État. Si des refus leur sont opposés, l’État pourrait n’être condamné que dans plusieurs années par le juge administratif. Ainsi, les dépenses s’étaleront sur l’exercice en cours (2020), ainsi que les exercices ultérieurs (2021, 2022, 2023). Sur ce poste, l’impact financier du mouvement des gilets jaunes est évalué à 8 M€ sur l'année 2021.

Cette estimation de dépenses tient compte des efforts de maîtrise de la dépense liée aux attroupements notamment les consignes données par la DLPAJ de laisser les assureurs en première ligne dans la gestion de ces sinistres et des efforts importants pour contester la responsabilité de l’État ainsi que de minorer les préjudices subis.


c) Autres mises en cause de l’État (4 M) :


Ce poste peut, certaines années et sur un nombre restreint d’affaires, générer des dépenses importantes. Toutefois, contrairement à de nombreux exercices antérieurs, les années 2019 et 2020 n’ont pas été marqués par des contentieux à fort enjeu financier. L’action des pôles d’appui juridique et la mise en œuvre des recommandations des rapports de l’IGA de 2013 et 2018 devraient permettre d’accroître encore la baisse des dépenses liées à ce domaine fonctionnel.


d) Accidents de la circulation (11,5 M) :


La maîtrise de ce poste de dépense est également une action majeure de ce plan d’action. Pour ce faire, la DLPAJ pilote la création du service d’assurance automobile du ministère de l’intérieur (SAAMI) qui a été mis en place à compter du 1er septembre 2020 et qui se substituera au rôle joué par les SGAMI en la matière. Il permettra une gestion uniformisée, économe de ces dossiers et in fine une maîtrise de ce poste de dépenses. L’objectif est de professionnaliser l’activité d’assureur automobile et de mettre en place un processus de dépenses et recettes optimisé en lien avec les directions métiers (police et gendarmerie nationales, sécurité civile) et les services comptables.


e) Litiges relatifs au droit des étrangers (19 M):


Ce contentieux en augmentation fera l’objet d’une attention particulière au cours de l’année 2020 et des années suivantes. Les actions visant à sécuriser les actes juridiques et à rendre plus efficace la défense de l’État au contentieux seront poursuivies par la DLPAJ :

  • La mise en ligne, sur le site intranet, d’une lettre d'actualité du contentieux des étrangers, permettant aux préfets de disposer, de l’interprétation et de l’application, par le juge, des principales dispositions du CESEDA ainsi que de bibliothèques de paragraphes argumentés pour la défense contentieuse ;

  • L’organisation de formations animées par la DGEF et la DLPAJ pour renforcer la sécurité juridique des décisions et l’expertise contentieuse des agents de préfectures ;

  • La mise en place de Pôle Régionaux Dublin qui a permis un renforcement de la défense en ce qui concerne ce contentieux émergent ;

  • Des actions spécifiques ont été menées, en lien avec les préfectures, depuis 2016 afin de minorer le montant des frais irrépétibles (demande au juge de ramener à de plus justes proportions le montant des frais irrépétibles lorsque celui-ci paraît excessif, mise en recouvrement des frais irrépétibles lorsque le juge d’appel annule le jugement de première instance défavorable à l’État permettant une atténuation de cette dépense, contrôle de la renonciation des avocats au bénéfice de l’aide juridictionnelle lorsque le juge leur accorde des frais irrépétibles).


f) Dépenses de protection des fonctionnaires (20 M dont 2M€ au titre des dépenses relatives aux gilets jaunes)


La DLPAJ entend poursuivre les actions visant à limiter cette dépense et optimiser le traitement des dossiers de protection fonctionnelle (protection fonctionnelle sans avocat à la DLPAJ et dans certains SGAMI, mise en œuvre du cantonnement des frais d’avocat par la passation systématique de conventions d’honoraires, meilleur suivi des demandes de protection fonctionnelle grâce au nouveau module de SIAJ qui sera prochainement mis en place par la DLPAJ). Des actions de pilotage sont également menées et seront poursuivies (contrôle de second niveau dans les SGAMI sur les volets métiers et financiers, pilotage et harmonisation des relations financières entre le MI et le FGTI).

Sur ce poste, l'impact financier du mouvement des gilets jaunes est évalué à 2 M€ sur l'année 2021.

 

ACTION    2,9 %

08 – Immigration, asile et intégration


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

40 597 056

0

40 597 056

0

Crédits de paiement

40 597 056

0

40 597 056

0



Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

40 597 056

40 597 056

Rémunérations d’activité

25 847 627

25 847 627

Cotisations et contributions sociales

14 592 830

14 592 830

Prestations sociales et allocations diverses

156 599

156 599

Total

40 597 056

40 597 056

 

L’action 8 « Immigration, asile et intégration », qui regroupe les effectifs de la direction générale des étrangers en France (DGEF) est constituée de 549 ETPT ainsi répartis :


• 31 hauts fonctionnaires ;

• 504 personnels administratifs dont 182 personnels de catégorie A, 128 personnels de catégorie B et 194 personnels de catégorie C ;

• 14 personnels techniques.

 

ACTION    9,2 %

09 – Sécurité et éducation routières


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

127 846 946

0

127 846 946

0

Crédits de paiement

127 846 946

0

127 846 946

0



Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

127 846 946

127 846 946

Rémunérations d’activité

79 650 752

79 650 752

Cotisations et contributions sociales

47 928 499

47 928 499

Prestations sociales et allocations diverses

267 695

267 695

Total

127 846 946

127 846 946

 

L’action 9 « Sécurité et éducation routières », qui regroupe notamment les effectifs de la délégation à la sécurité
routière (DSR), compte 2 140 ETPT ainsi répartis :


• 15 hauts fonctionnaires ;

• 489 personnels administratifs dont 176 personnels de catégorie A, 125 personnels de catégorie B et 188 personnels de catégorie C ;

• 292 personnels techniques ;

• 1 344 inspecteurs et délégués du permis de conduire.



 

ACTION    4,7 %

10 – Fonds interministériel de prévention de la délinquance


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

65 663 869

65 663 869

0

Crédits de paiement

0

65 425 513

65 425 513

0


La loi du 5 mars 2007 a créé le Fond interministériel de prévention de la délinquance (FIPD) destiné à financer la réalisation d’actions dans le cadre des plans de prévention de la délinquance et dans le cadre de la contractualisation mise en œuvre entre l’État et les collectivités territoriales en matière de politique de la ville. En outre, la loi de finances pour 2016 étend l’action du FIPD au financement des actions de prévention de la radicalisation.

 

L’action 10 « Fonds interministériel de prévention de la délinquance » est dotée de 65,66 M€ en AE et 65,43 M€ en CP pour 2021.

 

Sous le contrôle du comité interministériel de prévention de la délinquance et de la radicalisation (CIPDR) qui en fixe les orientations, le secrétaire général du comité coordonne l’utilisation des crédits du fonds et arrête notamment leur répartition entre les unités opérationnelles.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de fonctionnement

270 000

270 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

270 000

270 000

Dépenses d’intervention

65 393 869

65 155 513

Transferts aux collectivités territoriales

25 000 000

25 000 000

Transferts aux autres collectivités

40 393 869

40 155 513

Total

65 663 869

65 425 513

 

Les dépenses de l’action 10 couvrent les dépenses suivantes :

 

Dépenses de fonctionnement :

 

Les crédits prévus en LFI à hauteur de 0,27 M€ correspondent au budget de fonctionnement du SG-CIPDR (hors dépenses de personnel) qui est exécuté sur l’action 1 du programme 216. Ce montant tient compte du transfert des crédits de fonctionnement de la MIVILUDES.

 

Dépenses d’intervention :

 

La ventilation des crédits d’intervention est détaillée ci-après. Elle est structurée en 3 blocs : le financement des actions de prévention de la délinquance, le financement des actions de prévention de la radicalisation, le financement des opérations de sécurisation, pour l’essentiel des investissements portés par des collectivités territoriales ou des associations cultuelles.

 

> Prévention de la délinquance (28,88 M€ en AE et 28,64 M€ en CP)

La stratégie nationale de prévention de la délinquance 2020-2024, succédant à la stratégie précédente de 2013, a été adoptée par le Premier ministre le 5 mars 2020 et a fixé les orientations gouvernementales de la politique de prévention de la délinquance pour cette période. La répartition financière entre les programmes d’actions de prévention de la délinquance est la suivante :

 Actions en faveur des jeunes délinquants : 11,52 M€ en AE et 11,28 M€ en CP ; 

  • Actions de prévention des violences aux femmes, familles - Aides victimes : 11,20 M€ en AE/CP ;

  • Actions pour améliorer la tranquillité publique : 3,66 M€ AE/CP ; 

  • Autres préventions de la délinquance : 2 M€ AE/CP ;

  • Actions de gouvernance et concordances CLSPD-CISPD : 0,5 M€ AE/CP.

> Sécurisation (20,72 M€ en AE et CP)

Les actions de sécurisation des sites sensibles au risque terroriste, essentiellement lieux de cultes et établissements scolaires, les projets relatifs à la vidéo protection de voie publique - caméras et centre de supervision - et des raccordements aux centres opérationnels de la police ou de la gendarmerie, ainsi que les subventions d’équipements des polices municipales seront financées à hauteur de 20,72 M€ AE/CP. 

 

> Prévention de la radicalisation (15,8 M€ en AE et CP)

Le financement des actions menées dans le cadre du plan national de prévention de la radicalisation du 23 février 2018 s’élève à 15,8 M€ AE/CP.

 

 

 

Synthèse des opérateurs du programme

 

Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État


(en milliers d'euros)

 

LFI 2020

PLF 2021

Opérateur ou Subvention

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

ARS - Agences régionales de santé (P124)

0

0

0

0

Universités et assimilés (P150)

0

0

0

0

CNAPS - Conseil national des activités privées de sécurité (P216)

17 500

17 500

17 500

17 500

Subventions pour charges de service public

17 500

17 500

17 500

17 500

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

0

0

0

0

Total

17 500

17 500

17 500

17 500

Total des subventions pour charges de service public

17 500

17 500

17 500

17 500

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

0

0

0

0

 

 

Consolidation des emplois


   Emplois des opérateurs

 

LFI 2020

PLF 2021

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

CNAPS - Conseil national des activités privées de sécurité

 

 

221

 

 

 

 

 

221

 

 

 

Total

 

 

221

 

 

 

 

 

221

 

 

 


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

Dans la mesure où, en 2020, ni le périmètre des missions du CNAPS ni le volume de dossiers n’ont évolué, en LFI 2020, le plafond d’emplois du CNAPS reste identique à celui inscrit en LFI 2019. Il en est de même pour l’année 2021.

 

   Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme

 

ETPT

Emplois sous plafond 2020

221

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2020

 

Impact du schéma d'emplois 2021

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2021


Rappel du schéma d’emplois 2021 en ETP

221
 
 
 

 

Dans la mesure où, en 2020, ni le périmètre des missions du CNAPS ni le volume de dossiers n’ont évolué, en LFI 2020, le plafond d’emplois du CNAPS reste identique à celui inscrit en LFI 2019. Il en est de même pour l’année 2021.