$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,218)

$@FwLOVariable(libelleProg,Conduite et pilotage des politiques économiques et financières)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

02 – Expertise, audit, évaluation et contrôle

164 417 078

20 771 270

185 188 348

164 417 078

21 762 079

186 179 157

05 – Prestations d'appui et support

198 253 904

153 468 001

351 721 905

198 253 904

148 313 385

346 567 289

07 – Pilotage des finances publiques et projets interministériels

83 973 758

99 535 798

183 509 556

83 973 758

99 955 124

183 928 882

08 – Accompagnement du changement de l'action publique

11 402 038

32 922 562

44 324 600

11 402 038

32 922 562

44 324 600

09 – Action sociale ministérielle

59 307 078

122 148 900

181 455 978

59 307 078

122 148 900

181 455 978

Total

517 353 856

428 846 531

946 200 387

517 353 856

425 102 050

942 455 906




Évolution du périmètre du programme


   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+689 061

+23 367

+712 428

+174 785

+174 785

+887 213

+887 213

Activité "médailles du tourisme"

134 ►

+55 720

+23 367

+79 087

 

 

+79 087

+79 087

Renforcement de l'ANJ dans le cadre de ses nouvelles missions

310 ►

+63 229

 

+63 229

 

 

+63 229

+63 229

Renforcement de l'ANJ dans le cadre de ses nouvelles missions

124 ►

+126 458

 

+126 458

 

 

+126 458

+126 458

Renforcement de l'ANJ dans le cadre de ses nouvelles missions

215 ►

+63 229

 

+63 229

 

 

+63 229

+63 229

Renforcement des moyens de la Commission de certification des comptes des organismes payeurs (CCC

215 ►

+300 425

 

+300 425

 

 

+300 425

+300 425

transfert DITP / DINUM

129 ►

+80 000

 

+80 000

+174 785

+174 785

+254 785

+254 785

Transferts sortants

-932 122

-238 861

-1 170 983

-2 455 000

-2 455 000

-3 625 983

-3 625 983

Pilotage des centres de gestion financière (CGF) - Bloc 3

► 156

-136 152

-56 021

-192 173

-5 000

-5 000

-197 173

-197 173

Transfert DGF Etude et métier pour CGE

► 134

 

 

 

-50 000

-50 000

-50 000

-50 000

Constitution de la mission SNU

► 163

-135 756

-100 840

-236 596

 

 

-236 596

-236 596

Transfert des missions de la Commission de déontologie à la HATVP

► 308

-248 000

-82 000

-330 000

 

 

-330 000

-330 000

RIE soclage du transfert en gestion 2020

► 129

-84 607

 

-84 607

 

 

-84 607

-84 607

Montée en puissance du RIE 2021

► 129

-84 607

 

-84 607

 

 

-84 607

-84 607

Transfert d'ETP au profit de la DINUM dans le cadre de la lettre plafond du 26 juillet 2019

► 129

-243 000

 

-243 000

 

 

-243 000

-243 000

Transfert vers la DGFiP de la gestion du bâtiment du CPS de Noisiel

► 156

 

 

 

-2 400 000

-2 400 000

-2 400 000

-2 400 000

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+11

 

Activité "médailles du tourisme"

134 ►

+1

 

Renforcement de l'ANJ dans le cadre de ses nouvelles missions

310 ►

+1

 

Renforcement de l'ANJ dans le cadre de ses nouvelles missions

124 ►

+2

 

Renforcement de l'ANJ dans le cadre de ses nouvelles missions

215 ►

+1

 

Renforcement des moyens de la Commission de certification des comptes des organismes payeurs (CCC

215 ►

+5

 

transfert DITP / DINUM

129 ►

+1

 

Transferts sortants

-13

 

Pilotage des centres de gestion financière (CGF) - Bloc 3

► 156

-2

 

Constitution de la mission SNU

► 163

-2

 

Transfert des missions de la Commission de déontologie à la HATVP

► 308

-4

 

RIE soclage du transfert en gestion 2020

► 129

-1

 

Montée en puissance du RIE 2021

► 129

-1

 

Transfert d'ETP au profit de la DINUM dans le cadre de la lettre plafond du 26 juillet 2019

► 129

-3

 

 

Les transferts de crédits de titre 2 correspondent aux transferts d’emplois mentionnés dans le tableau des transferts de la partie « Emplois rémunérés par le programme ».

Les transferts de crédits hors titre 2 correspondent aux transferts suivants :

  • Transfert entrant en provenance du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » la cotisation annuelle de la France au "Partenariat pour un Gouvernement ouvert" (0,17 M€) ;
  • Transfert sortant à destination du programme 156 « « Gestion fiscale et financière de l'Etat et du secteur public local » correspondant au transfert vers la DGFiP de la gestion du bâtiment du CPS de Noisiel (2,4 M€) ;
  • Transfert sortant à destination du programme 156 « « Gestion fiscale et financière de l'Etat et du secteur public local » correspondant au pilotage des centres de gestion financière (CGF) - Bloc 3 (0,005 M€) ;
  • Transfert sortant à destination du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » correspondant au transfert DGF Etude et métier pour CGE (0,05 M€).

 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2020

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2021

Effet des
mesures de
transfert
pour 2021

Effet des
corrections
techniques
pour 2021

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
des schémas
d'emplois
2021 sur 2021

Plafond
demandé
pour 2021

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Catégorie A+

848

0

0

-21

+15

+13

+2

842

Catégorie A

2 133

0

-3

-19

+66

+31

+35

2 177

Catégorie B

1 596

0

+1

+2

-69

-19

-50

1 530

Catégorie C

760

0

0

+38

-60

-38

-22

738

Total

5 337

0

-2

0

-48

-13

-35

5 287

 

Pour 2021, le plafond d’emplois du programme s’élève à 5 287 ETPT, dont 15,9 % de catégorie A+, 41,2 % de catégorie A, 28,9% de catégorie B et 14 % de catégorie C.

La catégorie B est en diminution entre 2020 et 2021 au profit de la catégorie A. Cette évolution s'explique par le renforcement de la Commission interministérielle de coordination des contrôles - Autorité d'audit des fonds européens en France (CICC), de la commission de certification des comptes des organismes payeurs des dépenses financées par les Fonds européens agricoles (CCCOP), de l'Autorité nationale des jeux (ANJ) et la montée en puissance de TRACFIN pour lesquelles les missions sont principalement exercées par des agents de catégories A.

Les corrections techniques en ETPT correspondent principalement aux promotions intercatégorielles.

Le plafond d’emplois a été construit sur les hypothèses suivantes :
· la suppression de -35 ETPT correspondant, compte tenu de la quotité de travail des agents et de leur durée de présence sur l’année civile, à -55 suppressions en ETP au titre de 2021 ;
· l’extension année pleine du schéma d’emplois 2020 (-60 ETP) s’établit en prévision à -13 ETPT ;
· un solde des transferts de -2 ETPT résultant des mouvements suivants :



Catégorie A+Catégorie ACatégorie BCatégorie CTotal
Transferts entrants0101011
En provenance du programme 134 « Développement des entreprises et régulations » du ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance pour le transfert de l'activité "Médailles du tourisme" 

1
1
En provenance du programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice » du ministère de la Justice pour le renforcement de l'Autorité nationale des jeux (ANJ) dans le cadre de ses nouvelles missions
1

1
En provenance du programme programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » des Services du Premier ministre pour le transfert du suivi du Partenariat pour un Gouvernement ouvert (PGO) de la DINUM vers la DITP
1

1
En provenance du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, du sport, de la jeunesse et de la vie associative » du Ministère des solidarités et de la Santé pour le renforcement de l'Autorité nationale des jeux (ANJ) dans le cadre de ses nouvelles missions
2

2
En provenance du programme 215 «  Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture" du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation pour le renforcement de l'Autorité nationale des jeux (ANJ) dans le cadre de ses nouvelles missions
1

1
En provenance du programme 215 «  Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture » du Ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation pour le renforcement des moyens de la commission de certification des comptes des organismes payeurs des dépenses financées par les Fonds européens agricoles (CCCOP) 
5

5
Transferts sortants0-1300-13
A destination du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local » du ministère de l'Économie, des Finances et de la Relance pour le pilotage des centres de gestion financière (CGF) - Bloc 3
-2

-2
A destination du programme 163 « Jeunesse et vie associative » du ministère Éducation nationale, de la jeunesse et des sports  pour la constitution de la mission de préfiguration du Service national universel (SNU)
-2

-2
A destination du programme 308 « Protection des droits et libertés » des Services du Premier ministre pour  le transfert des missions de la Commission de déontologie à la Haute Autorité pour la transparence de la vie publique (HATVP)
-4

-4
A destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » des Services du Premier ministre pour le Réseau interministériel de l'État (RIE) - soclage transfert en gestion 2020
-1

-1
A destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » des Services du Premier ministre pour la montée en puissance du Réseau interministériel de l'État (RIE)
-1

-1
A destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » des Services du Premier ministre pour le transfert d'ETPT au profit de la DINUM dans le cadre de la lettre plafond du 26 juillet 2019
-3

-3
TOTAL0-310-2

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Catégorie A+

147

32

5,84

160

72

6,25

+13

Catégorie A

302

65

6,51

385

249

6,83

+83

Catégorie B

227

96

6,08

144

70

6,25

-83

Catégorie C

216

41

7,73

148

118

7,08

-68

Total

892

234

6,59

837

509

6,66

-55

 

Le schéma d’emplois se traduit par une baisse de -55 ETP.

 

Pour l’année 2021, l’évolution des effectifs est retracée dans les tableaux ci-après :

 

Hypothèses de sorties

 

(en ETP)Catégorie A+Catégorie ACatégorie BCatégorie CTotal
Départs en retraite32659641234
Autres départs définitifs309736130293
Autres départs851409545365
Total des sorties147302227216892

 

Toutes catégories confondues, 892 départs sont prévus, dont 234 au titre des départs à la retraite et 293 au titre des autres départs définitifs. Ceux-ci correspondent aux radiations, décès, démissions, licenciements ainsi qu’aux fins de contrat.

 

Les 365 autres départs sont des départs en détachement d’agents du ministère ou affectations sortantes vers une autre administration, des départs réalisés dans le cadre d’une mobilité interne au ministère mais impliquant un changement de programme budgétaire, des départs en congé de longue durée (CLD), en congé de formation professionnelle, en congé parental et, enfin, en disponibilité.

 

Les dates moyennes de sorties sont estimées comme intervenant au mois de mai pour les agents de la catégorie A+, au mois de juin pour les agents des catégories A et B, et au mois de juillet pour les agents de la catégorie C.

 

Hypothèses d'entrées

 

(en ETP)Catégorie A+Catégorie ACatégorie BCatégorie CTotal
Primo-recrutements7224970118509
Autres entrées881367430328
Total des entrées160385144148837

 

Toutes catégories confondues, 837 entrées sont prévues, dont 509 primo-recrutements par voie de concours, d’examen ou de contrat de plus d’un an.

 

Les autres entrées prévues, au nombre de 328, sont constituées de détachements ou affectations entrantes en provenance d’une autre administration, collectivité ou établissement public ou de l’accueil d’agents du ministère dans le cadre d’une mobilité impliquant un changement de programme, des retours de détachements, des réintégrations de CLD, des retours de congé de formation professionnelle, de congé parental et de disponibilité.

 

Les dates moyennes d'entrées sont estimées comme intervenant au mois de juin pour les agents des catégories A+, A et B, et au mois de juillet pour les agents de la catégorie C.

 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2020

PLF 2021

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Administration centrale

4 226

4 180

-6

0

0

Services régionaux

0

0

0

0

0

Opérateurs

0

0

0

0

0

Services à l'étranger

0

0

0

0

0

Services départementaux

0

0

0

0

0

Autres

1 111

1 107

4

0

0

Total

5 337

5 287

-2

0

0


La ligne « Autres » porte principalement sur les effectifs :

- des services à compétence nationale rattachés au programme (ETPT LFI 2020) :
  • le SCL (Service commun des laboratoires) 393 ETPT ;

  • TRACFIN (Traitement du renseignement et action contre les circuits financiers clandestins) 163 ETPT ;
  • l’IGPDE (Institut de la gestion publique et du développement économique) 153 ETPT ;

  • l’AIFE (Agence pour l’informatique financière de l’État) 140 ETPT ;
  • le CISIRH (Centre interministériel de services informatiques relatifs aux ressources humaines) 126 ETPT ;
  • l’AFA (Agence française anti-corruption) 56 ETPT ;
- de l’autorité administrative indépendante rattachée au programme : ANJ (Autorité nationale des jeux) 54 ETPT.


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

02 Expertise, audit, évaluation et contrôle

1 600

05 Prestations d'appui et support

1 974

07 Pilotage des finances publiques et projets interministériels

879

08 Accompagnement du changement de l'action publique

124

09 Action sociale ministérielle

710

Total

5 287

 

Le programme comprend 5 287 ETPT :
 • les effectifs de l’action n° 02 correspondent à 30,3% de l’ensemble des ETPT du programme ;

 • les effectifs de l’action n° 05 correspondent à 37,3% de l’ensemble des ETPT du programme ;
 • les effectifs de l’action n° 07 correspondent à 16,6% de l’ensemble des ETPT du programme ;
 • les effectifs de l’action n° 08 correspondent à 2,4% de l’ensemble des ETPT du programme ;
 • les effectifs de l’action n° 09 correspondent à 13,4% de l’ensemble des ETPT du programme.

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2020-2021 :  70

Le recensement correspond au nombre d’apprentis relevant du T2 du ministère pour le programme donné au titre du recrutement pour l’année scolaire 2020-2021.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont présentés dans la partie « Objectifs et indicateurs de performance » de ce PAP (indicateur 3.3).

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2020

PLF 2021

Rémunération d'activité

303 880 615

310 045 574

Cotisations et contributions sociales

205 317 911

199 802 217

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

150 093 083

146 061 908

    – Civils (y.c. ATI)

110 338 117

106 760 347

    – Militaires

900 000

861 217

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

38 854 966

38 440 344

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

60 000

50 000

Autres cotisations

55 164 828

53 690 309

Prestations sociales et allocations diverses

8 079 902

7 506 065

Total en titre 2

517 278 428

517 353 856

Total en titre 2 hors CAS Pensions

367 185 345

371 291 948

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Il est prévu le versement de 1,6 M€ au titre de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) à 90 bénéficiaires.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2020 retraitée

359,29

Prévision Exécution 2020 hors CAS Pensions

366,54

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020–2021

-0,24

Débasage de dépenses au profil atypique :

-7,01

    – GIPA

-0,01

    – Indemnisation des jours de CET

-1,80

    – Mesures de restructurations

-0,20

    – Autres

-4,99

Impact du schéma d'emplois

-0,32

EAP schéma d'emplois 2020

-0,32

Schéma d'emplois 2021

0,01

Mesures catégorielles

0,52

Mesures générales

0,05

Rebasage de la GIPA

0,05

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

3,76

GVT positif

6,83

GVT négatif

-3,07

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

7,87

Indemnisation des jours de CET

2,00

Mesures de restructurations

0,17

Autres

5,70

Autres variations des dépenses de personnel

0,12

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,12

Autres

0,00

Total

371,29

 

La ligne « Autres » de la rubrique « Débasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » à hauteur de -5,0 M€ comprend :

 • -3,4 M€ de rappels sur exercice antérieur ;
 • -1,1 M€ d'indemnités pour rupture conventionnelle ;
 • -0,3 M€ d'indemnités au titre de la prime COVID ;
 • -0,2 M€ correspondant au passage des personnels relevant des corps DGFiP au RIFSEEP.


La ligne « Autres » de la rubrique « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » à hauteur de 5,7 M€ se compose de :

 • 4,2 M€ de rappels sur exercice antérieur ;
 • 1,0 M€ d'indemnités pour rupture conventionnelle ;
 • 0,5 M€ au titre des autres impacts de la loi de transformation de la Fonction publique.


Par ailleurs, il est prévu de verser au titre de l’indemnité dite de « garantie du pouvoir d’achat » (décret n°2008-539 du 6 juin 2008) un montant de 0,1 M€ au bénéfice de 150 agents.

 
Un glissement vieillesse technicité (GVT) négatif de -3,1 M€, hors pension, est prévu au titre de l’économie naturelle due à l’écart de rémunération entre les effectifs sortants et entrants (-0,83 % de la masse salariale hors pension).

Les personnels du programme connaissent une évolution de leur rémunération liée au GVT positif (effet de carrière). Cette évolution du GVT positif, hors pension, des agents présents a été provisionnée à hauteur de 6,8 M€, soit 1,8 % de la masse salariale.


Le GVT solde ressort ainsi à 3,8 M€, soit 1 % de la masse salariale hors CAS.


Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Catégorie A+

104 879

118 334

108 887

90 503

101 594

97 072

Catégorie A

58 761

67 473

62 345

48 632

57 517

52 412

Catégorie B

41 757

47 727

45 753

34 712

41 899

39 468

Catégorie C

29 182

40 727

31 206

22 826

35 742

25 091

 


Les tableaux ci-dessus font état des estimations des coûts moyens d’entrées et de sorties et des coûts moyens globaux en année pleine. Ces coûts s’entendent charges patronales incluses (hors CAS « Pensions ») et hors prestations sociales.

Les coûts liés aux rémunérations d’activité s’entendent hors charges patronales, hors CAS « Pensions » et hors prestations sociales.

L’évolution des coûts comparée au PLF 2020 s’explique par la mise en cohérence de ces coûts avec les données constatées du RAP 2019.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

524 500

524 500

Report en 2021 de la mise en oeuvre du protocole PPCR prévue initialement en 2020

 

A+, A et C

01-2021

12

524 500

524 500

Total

524 500

524 500

 

 

L’enveloppe de 0,52 M€ permet de poursuivre la mise en œuvre du protocole relatif aux parcours professionnels, aux carrières et aux rémunérations (protocole PPCR).

 

   Action sociale - Hors titre 2

Les crédits concourant à l'action sociale ministérielle sont présentés dans la partie "justification par action" de ce PAP (action 9).

 

Coûts synthétiques


   Indicateurs immobiliers


Nature

Repère

Libellé

Unité

Administration centrale

Services déconcentrés

Total

Surface

1

SUB du parc

m2

413 995

Sans objet

413 995

2

SUN du parc

m2

206 508

Sans objet

206 508

3

SUB du parc domanial

m2

366 459

Sans objet

366 459

Occupation

4

Ratio SUN / Poste de travail

m2 / PT

12,4

Sans objet

12,4

5

Coût de l’entretien courant

16 823 332

Sans objet

16 823 332

6

Ratio entretien courant / SUB

€ / m2

40,6

Sans objet

40,6

Entretien lourd

7

Coût de l’entretien lourd *

(parc domanial et quasi-propriété)

AE

17 100 000

AE

Sans objet

AE

17 100 000

CP

11 703 720

CP

Sans objet

CP

11 703 720

8

Ratio entretien lourd * / SUB

(parc domanial et quasi-propriété)

€ / m2

AE

46,6

AE

Sans objet

AE

46,6

CP

31,9

CP

Sans objet

CP

31,9


rimètre : les chiffres mentionnés concernent le périmètre des immeubles, majoritairement de bureaux, de l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et de la relance - dans le cadre du schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) 2019-2023.


(1-2) Surfaces : les surfaces SUB (surface utile brute) et SUN (surface utile nette) sont calculées conformément aux notes de la direction de l'immobilier de l’État concernant les définitions des surfaces, mesurages d’occupation et ratios.


(5) L’entretien courant est de la responsabilité de l’administration occupante. Il recouvre principalement l’exploitation-maintenance (préventive et corrective) relevant de l’occupant ainsi que le matériel technique et les travaux courants, hors travaux d’aménagement des espaces, pour l’ensemble des bâtiments domaniaux et locatifs gérés par l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et de la relance.


(7) L’entretien lourd est de la responsabilité de l’État propriétaire. Il recouvre les opérations au profit d’immeubles domaniaux imputées sur le programme 723 «Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l’Etat ».


(8) Le périmètre du ratio entretien lourd / SUB s’applique au parc domanial stricto sensu, et diffère de celui retenu pour l’indicateur immobilier du volet performance de ce programme, qui s’applique à l’ensemble du parc.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Grands projets informatiques


 

   DSN

Le projet de construction du Concentrateur-Traducteur de la Déclaration Sociale Nominative (CTDSN) pour la Fonction Publique d’État, piloté par le CISIRH depuis 2017, participe à la politique de simplification et d’allègement des formalités des entreprises et des administrations. Il s’agit d’un dispositif déclaratif unique et entièrement dématérialisé, développé par le Groupement d’Intérêt Public Modernisation des Déclarations Sociales (GIP-MDS). Les trois versants de la Fonction Publique se conformeront au mode « DSN » au plus tard en janvier 2022.


Pour la fonction publique d’Etat, les travaux ont démarré en octobre 2017 par la construction d’un « démonstrateur » par le CISIRH dont le fonctionnement régulier et conforme aux attendus du projet a été validé par toutes les parties prenantes dès l’été 2018. Depuis janvier 2020, le CISIRH transmet également tous les mois le déclaratif correspondant aux 11.500 agents du ministère de la Culture.


A l’été 2020, le GIP-MDS a fait savoir au CISIRH, à la DGAFP, en sa qualité de responsable du projet pour les trois versants de la Fonction publique (Etat, Territoriale et Hospitalière) et à la DGFiP, en sa qualité de tiers déclarant pour l’Etat employeur, qu’il rencontrait des difficultés techniques d’exploitation des fichiers transmis du fait de leur volumétrie. Cette contrainte va conduire à restreindre le périmètre du déploiement initialement prévu au 1er janvier 2021 et à reporter davantage de déclarations au format DSN au 1er janvier 2022.  Des travaux complémentaires doivent donc être conduits en 2021 pour sécuriser la trajectoire et respecter l’échéance du 1er janvier 2022.


Ce projet répond à la mise en œuvre d’une nouvelle norme législative. Une fois réalisée, l’application exploitée et maintenu par le CISIRH sera mise à disposition de la DGFiP qui restera le tiers déclarant compétent pour les agents de l’Etat qu’elle rémunère.






 

Année de lancement du projet

2016

Financement

Programme 218

Zone fonctionnelle principale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

5,66

2,87

1,66

2,75

3,50

4,10

3,84

3,92

2,34

3,36

17,00

17,00

Titre 2

0,90

0,90

0,50

0,50

0,90

0,90

1,10

1,10

1,50

1,50

4,90

4,90

Total

6,56

3,77

2,16

3,25

4,40

5,00

4,94

5,02

3,84

4,86

21,90

21,90


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

21,50

21,90

+1,86

Durée totale en mois

70

70

0,00

 

 

Les gains associés à ce projet ne peuvent être évalués à ce stade.

 

   Regroupement des centres informatiques

Ce projet pluriannuel vise, au fur et à mesure de l’obsolescence des centres informatiques du ministère, à leur rénovation et leur regroupement dans 4 centres ministériels cibles, modernisés, ce qui permet d’optimiser les coûts d’hébergement (immobilier, électricité, climatisation, sécurité / gardiennage). Ces centres ont également une vocation interministérielle affirmée.


L’objectif est de regrouper d’ici 2025 les 45 centres inventoriés sur le périmètre ministériel. La dernière opération programmée est la rénovation et l’extension du datacentre de la DGDDI à Toulouse (DNSCE). Les éléments présentés ci-dessous correspondent aux investissements à réaliser grâce à co-financement de la DGDDI, et du secrétariat général du MEFR, et du FTAP (fonds de transformation pour l’action publique) obtenu en 2020.

 

Année de lancement du projet

2015

Financement

Directions bénéficiaires d'hébergement

Zone fonctionnelle principale

Gestion des Systèmes d'Information et de Communication

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,60

0,60

0,00

0,00

0,50

0,50

8,35

8,35

8,55

8,55

18,00

18,00

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

0,60

0,60

0,00

0,00

0,50

0,50

8,35

8,35

8,55

8,55

18,00

18,00


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

14,50

18,00

+24,14

Durée totale en mois

120

120

0,00

 

 

Les efforts de concentration des centres d’hébergement engagés au MEFR depuis 2013 ont produit des résultats très positifs en réduisant à ce stade de 45 à 27 les sites d’exploitation opérationnels.


En particulier, le centre totalement rénové et agrandi d’OSNY dans le cadre du PIA, complètement saturé fin 2018, a démontré l’intérêt économique de concentrer l’hébergement d’une partie de la production informatique d’autres départements ministériels (Justice, Culture et Education Nationale, Cour des Comptes) en plus de toutes les directions MEFR hors DGFiP. Ces résultats ont conduit le Secrétariat général du ministère, en coordination avec la DGDDI, à proposer de répliquer une opération similaire de rénovation et d’extension du 4e datacentre cible situé à Toulouse.


Ce projet, outre une attention toute particulière aux impératifs écologiques (cohérente avec la démarche Bercy Vert) permet de répondre, à l’ensemble des besoins d’hébergements (hors DGFIP) non satisfaits du ministère, d’ici 2025. Il permet également de réduire sensiblement les risques actuels associés à l’exploitation de datacentres en zone inondable de la Seine. Il réduira les coûts de la location de baies pour les directions de Bercy louant des infrastructures (DGT, INSEE….), et augmentera la résilience globale des 4 datacentre cibles de Bercy en étant localisés hors IDF.Il offrira un hébergement pour d’autres ministères qui ont déjà manifesté leur intérêt.


Ce projet est co-financé à parts égales entre le programme 218 et le programme 302 de la DGDDI pour le solde non financé par le FTAP 2020 (8 M€).

 

   RenoiRH


Pour maintenir la qualité de l’offre de services interministérielle mise en place autour du SIRH RenoiRH, des moyens complémentaires sont alloués au CISIRH afin délivrer des services supplémentaires, comme le doublement des paliers d’évolution, afin de mieux répondre et plus rapidement aux attentes des ministères et des établissements publics dont les besoins sont parfois différents. Il est prévu de passer de 2 à 4 paliers d’évolution par an pour garantir la qualité de service du CISIRH aux partenaires historiques tout en faisant bénéficier les nouveaux utilisateurs d’un service amélioré.


Par ailleurs, un SI décisionnel s’appuie sur RenoiRH pour permettre aux ministères utilisateurs de bénéficier d’un outil de pilotage de leurs effectifs et de leur masse salariale tout en produisant de manière automatisée l’essentiel des bilans sociaux. Une évolution vers la simulation d’évolution de la masse salariale est en cours avec la direction du budget et le ministère de l’agriculture et de l’alimentation. Ce travail vise à préparer, de la manière la plus automatisée possible, les documents budgétaires que chaque employeur doit présenter à son contrôle budgétaire et comptable ministériel et à la direction du budget. Ce décisionnel sera également utilisable par le MENJS pour ses populations d’agents non enseignants, prochainement gérées dans RenoiRH.


Enfin, la dématérialisation du compte-rendu d’évaluation professionnelle des agents de l’État se poursuit. En 2020, plus de 120 000 agents ont été évalués dans cette application et d’ici 2025 ce sont plus de 800 000 agents (magistrats pour le ministère de la justice, personnels non enseignants du MENJS…) qui seront amenés à être évalués grâce à l’application Estève. Aujourd’hui, le CISIRH propose cette application en complément et à part du SIRH, mais d’ici 2023, et à la demande notamment de Météo-France, les informations évoquées lors de l’entretien professionnel pourront être directement stockées dans le dossier de l’agent au sein du SIRH RenoiRH. Cela permettra aux partenaires de disposer d’une vision complète du dossier d’un agent au sein d’un même outil : carrière, pré-liquidation de la paye incluant les primes et indemnités, formation, compétences, parcours professionnel, mobilité, évaluation.


Parce qu’il propose une offre de services de plus en plus complète à ses partenaires (nombre d’applications RH mutualisées en augmentation constante) et que le nombre de ceux-ci augmentent, le CISIRH doit également mettre à niveau ses infrastructures, y compris en matière de sécurité des systèmes d’information (SSI), d’autant plus que les applications sont également de plus en plus nombreuses à être ouvertes sur Internet.


En modifiant fondamentalement la cartographie des SIRH de l’Etat, ces nouveaux projets de mutualisation sont, en tout état de cause, bénéfiques pour les finances publiques. Ils permettent une baisse des dépenses de l’Etat en matière de systèmes d’information dédiés à la gestion de ses ressources humaines chez chaque partenaire utilisateur des solutions proposées par le CISIRH.


 

Année de lancement du projet

2011

Financement

P218

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

22,73

22,73

7,50

7,90

4,30

4,25

5,10

4,90

20,00

19,85

59,63

59,63

Titre 2

3,80

3,80

1,30

1,30

1,10

1,10

1,10

1,10

4,40

4,40

11,70

11,70

Total

26,53

26,53

8,80

9,20

5,40

5,35

6,20

6,00

24,40

24,25

71,33

71,33


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

41,60

71,33

+71,47

Durée totale en mois

96

120

+25,00

 

Au moment du lancement du projet RenoiRH en 2015, les coûts et les délais de réalisation étaient prévus pour assurer une mise en production auprès seulement de trois ministères (ministère de la Culture, ministère des Affaires sociales et services du Premier ministre) et sur les seules fonctionnalités de gestion administrative des dossiers agents.


Les mises en production ayant réussi, dans les délais prévus et avec les moyens alloués, ces trois ministères ont demandé à bénéficier d’un complément de fonctionnalités pour leur SIRH avec la combinaison de la gestion administrative et de la pré-liquidation de la paye. Depuis ce sont plus d’une dizaine de nouveaux partenaires, ministères, institutions et établissements publics qui ont intégré le SIRH Interministériel. Ces éléments expliquent la nécessité d’avoir réajusté sur la période 2017-2020 les moyens financiers mis à la disposition du CISIRH pour répondre à ces nouveaux enjeux.


A partir de 2021, l’augmentation des partenaires, quatorze établissements publics, notamment ceux du ministère de Armées et surtout l’arrivée des personnels non enseignants du ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, vont amener un doublement des dossiers agents gérés dans RenoiRH, passant de 200 000 à 400 000 à la fin du déploiement du MENJS en 2025. Le budget alloué en 2021, complété par des mesures nouvelles, va permettre au CISIRH de répondre aux demandes des partenaires et aux enjeux fixés dans le cadre de la feuille de route RH AP 2022.

 

Les gains qui découlent du déploiement de RenoiRH sont attendus dans chacun des ministères partenaires. Pour le ministère chargé des affaires sociales et le ministère de la transition écologique, le transfert de leur gestion de personnel dans RenoiRH constitue un projet distinct figurant dans le tableau de bord des projets sensibles pour le Gouvernement et fait l’objet d’une présentation dans les PAP correspondants (mission « Travail et emploi » pour les affaires sociales et mission « Écologie, développement et mobilité durables » pour le ministère de la transition écologique). Quant à la bascule du ministère de l’Agriculture dans RenoiRH, elle figure dans les grands projets informatiques identifiés par la DINUM.


Les gains sont liés d’une part à la réorganisation des services RH induite par la mise en place de RenoiRH. En effet, le déploiement de l’outil s’accompagne de préconisations organisationnelles encourageant le regroupement de la gestion administrative (GA) et de la gestion de la pré-liquidation de la paye autour de gestionnaires ayant la double compétence GA-Paye. Ce regroupement améliore la qualité des données, la synchronisation des décisions GA et de leurs conséquences en paye et donc une meilleure qualité du service rendu aux agents ainsi qu’une meilleure fiabilité de la paye. L’efficience des équipes ressources humaines des partenaires s’améliore.

 

   SERVICE A COMPETENCE NATIONALE TRACFIN – SIRANO

Le projet SIRANO concerne la rénovation du système d’information décisionnel de TRACFIN, la cellule de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme. Dans un contexte marqué par l'augmentation des informations entrantes et la multiplication des catégories et des sources d'information, il vise à améliorer l'efficacité opérationnelle du service. Les applications développées dans le cadre du projet permettront d’exploiter de manière plus efficace les volumes de données dont TRACFIN dispose, en offrant des fonctions d’analyse, de recherche, de croisement de données, de visualisation et de recommandation.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

P218

Zone fonctionnelle principale

Lutte contre la fraude

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

8,70

8,70

0,50

0,50

1,50

0,90

0,70

0,95

0,65

1,00

12,05

12,05

Titre 2

1,90

1,90

0,30

0,30

0,30

0,30

0,30

0,30

0,30

0,30

3,10

3,10

Total

10,60

10,60

0,80

0,80

1,80

1,20

1,00

1,25

0,95

1,30

15,15

15,15


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

8,95

15,15

+69,24

Durée totale en mois

36

97

+169,44

 

L’allongement du projet et l’augmentation de son coût résultent de difficultés techniques d’intégration des différentes « briques » du nouveau Système d’Information (SI), de la complexité plus forte que prévue à reprendre les données du SI existant, et de plusieurs résultats de prototypage non concluants ayant entraîné des délais de réalisation supplémentaires.

Ces difficultés ont conduit à une réorientation stratégique du projet en avril 2019, qui donne ses premiers résultats depuis le printemps 2020.

 

Dans un contexte marqué par l'augmentation des informations reçues par TRACFIN, le projet SIRANO vise à améliorer l'efficacité opérationnelle du service. Les applications développées dans le cadre du projet permettront d’exploiter de manière plus efficace les volumes de données dont la cellule de renseignement financier dispose, en offrant des fonctions d’analyse, de recherche, de croisement de données, de visualisation et de recommandation.


Plus précisément, le projet SIRANO permettra :

- une amélioration des fonctionnalités et de l’ergonomie de la principale application métier de TRACFIN (STARTRAC),

- une réécriture de cette application sur un socle technologique plus récent et donc plus pérenne,

- une mise en qualité des données métier contenues dans la base de données de STARTRAC (suppression des doublons de personnes etc.),

- des fonctionnalités de priorisation intelligente du flux de déclarations de soupçons entrantes ;

- des fonctionnalités de détection automatique de phénomènes d’intérêt dans le corpus des déclarations de soupçon reçues par TRACFIN.

 

   TNCP

Presentation du projet


Ce projet, porté conjointement par la direction des affaires juridiques (DAJ), la direction des achats de l’Etat (DAE) et l’AIFE (Agence pour l’informatique financière de l’Etat) a pour objectif de simplifier la vie des acheteurs et des entreprises, notamment celle des TPE/PME, en proposant une offre de services numériques permettant une dématérialisation de bout en bout de la chaîne de la commande publique et en exploitant les données des marchés.

Les premiers bénéficiaires en seront les utilisateurs de la plateforme des achats de l'Etat (PLACE) et ceux de profils d’acheteurs mutualisés.

Le projet, dont le budget est de 16,105 M€, se déroulera sur la période 2020-2022.

A terme, il devrait permettre de rendre interopérables les profils d’acheteur avec les autres systèmes d’information (SI) de la chaîne de la commande publique (ex : gestion financière, contrôles, archivage) et de développer une nouvelle économie des marchés publics, devenue entièrement numérique, capitalisant sur la donnée, plus sûre et plus performante en matière d’achats. Ses objectifs sont plus précisément :

- d’accélérer le processus de la complète dématérialisation des marchés publics,

- de générer des économies de fonctionnement importantes, pour les acheteurs comme pour les opérateurs économiques,

- de favoriser la professionnalisation de la fonction Achats,

- de permettre l’émergence de nouveaux services autour de l’open data.



     

    Année de lancement du projet

    2017

    Financement

    P218

    Zone fonctionnelle principale

    Ressources Humaines

    Coût et durée du projet

    Coût détaillé par nature

    (en millions d'euros)

     

    2018
    et années
    précédentes

    2019
    Exécution

    2020
    Prévision

    2021
    Prévision

    2022
    et années
    suivantes

    Total

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    Hors titre 2

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    0,75

    0,71

    1,26

    1,27

    1,16

    1,19

    3,17

    3,17

    Titre 2

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    1,83

    1,83

    1,04

    1,04

    0,89

    0,89

    3,76

    3,76

    Total

    0,00

    0,00

    0,00

    0,00

    2,58

    2,54

    2,30

    2,31

    2,05

    2,08

    6,93

    6,93


     

    Évolution du coût et de la durée

     

    Au lancement
     

    Actualisation

    Écart en %

    Coût total en M€

    6,93

    6,93

    0,00

    Durée totale en mois

    36

    36

    0,00

     

     

    GAINS ASSOCIES AU PROJET


    Le projet TNCP génère des gains sur la performance des achats et des gains ETP pour l’État, mais aussi pour les autres acheteurs publics. Ces économies diffuses sont portées par :

    - une gestion des marchés simplifiée et plus efficace à travers la dématérialisation complète du processus de la passation (suppression des ressaisies, diminution de la charge administrative, réduction des délais de passation).

    - une plus grande concurrence des opérateurs économiques et donc des prix plus bas à qualité égale.

    - une amélioration de la performance des achats grâce à une meilleure exploitation de l’information (données fournisseurs, open data des marchés).

    - une mutualisation des développements des outils et services (interopérabilité).

     

    Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


    Estimation des restes à payer au 31/12/2020

    Engagements sur années
    antérieures non couverts
    par des paiements
    au 31/12/2019
    (RAP 2019)

     

    Engagements sur années
    antérieures non couverts
    par des paiements au
    31/12/2019 y.c. travaux
    de fin de gestion
    postérieurs au RAP 2019
     

     

    AE (LFI + LFRs) 2020
    + reports 2019 vers 2020
    + prévision de FdC et AdP

     

    CP (LFI + LFRs) 2020
    + reports 2019 vers 2020
    + prévision de FdC et AdP

     

    Évaluation des
    engagements non couverts
    par des paiements
    au 31/12/2020

    300 442 334

     

    0

     

    428 507 809

     

    459 362 795

     

    266 872 296

    Échéancier des CP à ouvrir

    AE

     

    CP 2021

     

    CP 2022

     

    CP 2023

     

    CP au-delà de 2023

     

    Évaluation des
    engagements
    non couverts par
    des paiements au 31/12/2020

     

    CP demandés
    sur AE antérieures à 2021
    CP PLF
    CP FdC et AdP

     

    Estimation des CP 2022
    sur AE antérieures à 2021

     

    Estimation des CP 2023
    sur AE antérieures à 2021

     

    Estimation des CP
    au-delà de 2023
    sur AE antérieures à 2021

    266 872 296

     

    60 582 499
    0

     

    61 000 000

     

    56 000 000

     

    89 289 794

     

    AE nouvelles pour 2021
    AE PLF
    AE FdC et AdP

     

    CP demandés
    sur AE nouvelles en 2021
    CP PLF
    CP FdC et AdP
     

     

    Estimation des CP 2022
    sur AE nouvelles en 2021

     

    Estimation des CP 2023
    sur AE nouvelles en 2021

     

    Estimation des CP
    au-delà de 2023
    sur AE nouvelles en 2021

    428 846 531
    5 380 000

     

    364 519 551
    5 380 000

     

    30 019 257

     

    21 442 327

     

    12 865 396

     

    Totaux

     

    430 482 050

     

    91 019 257

     

    77 442 327

     

    102 155 190

     

     

    Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021

     

     

    CP 2021 demandés
    sur AE nouvelles
    en 2021 / AE 2021
     

     

    CP 2022
    sur AE nouvelles
    en 2021 / AE 2021

     

    CP 2023
    sur AE nouvelles
    en 2021 / AE 2021

     

    CP au-delà de 2023
    sur AE nouvelles
    en 2021 / AE 2021

     

     

    85,19 %

     

    6,91 %

     

    4,94 %

     

    2,96 %

     

    Le montant des engagements non couverts par des paiements à fin 2020 devrait s'établir à 266,87 M€, en baisse par rapport aux engagements non couverts à fin 2019, du fait notamment d'une baisse prévisible des restes à payer sur les dépenses immobilières et informatiques.

    Ce montant tient compte :

    - des baux pluriannuels;

    - des marchés pluriannuels conclus notamment dans les domaines immobiliers et logistiques;

    - des engagements restant à couvrir principalement liés aux calendriers des projets informatiques (AIFE, Informatique des services centraux et CISIRH) à la DITP et au service commun des laboratoires.

    Les engagements non couverts à fin 2020 relèvent à près de 60% de dépenses immobilières et logistiques et près de 30% de dépenses informatiques.

     

    Justification par action

     

    ACTION    19,6 %

    02 – Expertise, audit, évaluation et contrôle


     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    164 417 078

    20 771 270

    185 188 348

    2 280 000

    Crédits de paiement

    164 417 078

    21 762 079

    186 179 157

    2 280 000



    EFFECTIFS


    Catégorie d'emploisETPT
    Catégorie A+437
    Catégorie A657
    Catégorie B350
    Catégorie C156
    Total 1 600


    Éléments de la dépense par nature


    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    164 417 078

    164 417 078

    Rémunérations d’activité

    106 643 123

    106 643 123

    Cotisations et contributions sociales

    55 774 517

    55 774 517

    Prestations sociales et allocations diverses

    1 999 438

    1 999 438

    Dépenses de fonctionnement

    17 705 853

    18 722 479

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    17 705 853

    18 722 479

    Dépenses d’investissement

    3 065 417

    3 039 600

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    3 065 417

    3 039 600

    Total

    185 188 348

    186 179 157

     

    L’action n° 02 a pour finalité de contribuer à une gestion rigoureuse et efficace du secteur public et de l’utilisation des ressources publiques, au moyen d’audits, d’avis et de contrôles destinés à éclairer les décideurs publics. Elle porte également les moyens de structures de régulation, d’expertise et de contrôle, de prévention et de lutte contre certaines formes de fraude financière.



    Cette action est mise en œuvre par l’inspection générale des finances (IGF), le service du contrôle général économique et financier (CGEFI),  la commission interministérielle de coordination des contrôles (CICC), la commission de certification des comptes des organismes payeurs des dépenses financées par les Fonds européens agricoles (CCCOP), le conseil de normalisation des comptes publics (CnoCP), l’autorité nationale des jeux (ANJ) et l’observatoire des jeux. Elle intègre également les moyens de TRACFIN et de la direction des affaires juridiques, ainsi que du service commun des laboratoires (SCL) et de l’agence française anticorruption (AFA) .


    Est également retracé sur cette action le remboursement des agents mis à disposition des organismes extérieurs à l’administration, dont l’activité relève du programme.


    L'action 02 bénéficie d'attributions de produits au titre de la rémunération de prestations fournies par les laboratoires de l'Etat au profit d'acteurs privés ou d'autres administrations.


    Depenses Specifiques Liees Aux Activites Des Corps Et Instances De Contrôle : 0,4 M€ En Ae Et En Cp

    Dépenses de fonctionnement

    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
     de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    396 533

    396 572



    Ces crédits recouvrent les dépenses de fonctionnement de l’inspection générale des finances et du contrôle général économique et financier.

    Les crédits alloués à l’inspection générale des finances concernent les déplacements effectués dans le cadre des missions conduites par l’inspection, ainsi que des dépenses de formation, de documentation, d’abonnement et d’accès aux bases de données. Ils peuvent couvrir également des dépenses de modernisation du service (informatique, coaching, communication, etc.).


    Les crédits alloués au contrôle général économique et financier (CGefi) lui permettent d'assurer ses missions, notamment le contrôle de plus de 400 entreprises et organismes publics dans lesquels l’État possède des intérêts (entreprises, établissements publics, GIP…) ou qui ont la qualité d’opérateurs de politiques publiques, relevant de secteurs souvent à forts enjeux.

    Les compétences du CGefi en matière d’audit et de conseil en font également un service de référence tant pour la maîtrise des risques que pour la modernisation de l’action publique et l’évaluation des politiques publiques.

    Pour renforcer sa performance dans ses différents domaines d’intervention, la mission des audits du CGefi a souhaité bénéficier d’un accompagnement dans l’audit de l’environnement numérique.


    L'AGENCE FRANCAISE ANTICORRUPTION: 0,25 M€ en AE et en CP

    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    250 000

    250 000


    La loi n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique a confié notamment pour mission à l’AFA le soin de contrôler la qualité et l'efficacité des procédures mises en œuvre au sein des administrations de l'Etat, des collectivités territoriales, de leurs établissements publics et sociétés d'économie mixte, et des associations et fondations reconnues d'utilité publique pour prévenir et détecter les faits de corruption, de trafic d'influence, de concussion, de prise illégale d'intérêt, de détournement de fonds publics et de favoritisme.


    Les 250 000 € alloués à l’Agence française anticorruption (AFA) au titre du PLF 2021 sont destinés à couvrir les dépenses d’expertise diligentées par l’AFA, la loi prévoyant expressément la possibilité pour l’Agence de recourir à des experts et personnes ou autorités qualifiées pour mener à bien ses missions de conseil et de contrôle.

    l’Autorité NATIONALE DES JEUX (ANJ) : 2,48 M€ en AE et 3,95 M€ en CP

    Dépenses de fonctionnement

    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
     de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    2 483 642

    3 949 642


    Créée par la loi du 22 mai 2019 relative à la croissance et la transformation des entreprises (PACTE) et l’ordonnance du 2 octobre 2019, l’Autorité nationale des jeux (ANJ) s’est substituée en juin 2020 à l’Autorité de régulation des jeux en ligne (ARJEL). Les missions qui lui sont confiées concernent l’intégralité du secteur des jeux d’argent et de hasard (l’ANJ régule désormais près de 80% du marché des jeux d’argent contre 11% auparavant), avec l’appui du ministère de l’Intérieur s’agissant des casinos terrestres :

    • la prévention du jeu excessif ou pathologique et la protection des mineurs ;

    • l’intégrité, la fiabilité et la transparence des opérations de jeux ;

    • la prévention des activités frauduleuses ou criminelles ainsi que le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme ;

    • le développement équilibré et équitable entre les différentes filières de jeu ;

    • la lutte contre l’offre illégale de jeux.

    L’ANJ se voit également confier la gestion des fichiers des interdits de jeux, actuellement assurée par le Ministère de l’Intérieur. L’extension de son périmètre d’intervention et de ses missions de régulation ainsi que le contexte exceptionnel de crise sanitaire en 2020 qui a décalé le calendrier de mise en œuvre des projets de l’autorité expliquent l’évolution des crédits qui lui seront alloués en 2021.

    TRACFIN : 5,11 M€ en AE et 5,07 M€ en CP

    dépenses de fonctionnement


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    2 043 612

    2 026 400


    Ces dépenses concernent le fonctionnement récurrent du système d’information, essentiellement :

    - la souscription auprès des éditeurs des logiciels constitutifs du système d’information ;

    - la maintenance des équipements (serveurs, baies de stockage, équipements réseau etc.) ;

    - la maintenance logicielle des applications métier développées spécifiquement pour les besoins du service.

    dépenses D’INVESTISSEMENT

    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    3 065 417

    3 039 600


    Les crédits d’investissement demandés pour 2021 concernent la réalisation de projets applicatifs tels que :

     - la rénovation progressive de l’applicatif STARTRAC, afin de délivrer les plus-values attendues du projet SIRANO,

    - l’évolution du portail de télé-déclaration ERMES ;

    - le développement de nouveaux applicatifs métier permettant d’accroître l’efficacité opérationnelle des agents du service ;

    - le renforcement des capacités d’analyse de données (data science).


    Les dépenses d’investissement concernent également le développement de projets d’infrastructure et de sécurité des systèmes d’information, du fait de la sensibilité des données manipulées par TRACFIN.


    Direction des affaires juridiques (DAJ) : 4,46 M€ en AE et en CP

    La DAJ intervient au profit des directions et services du ministère de l’économie, des finances et de la relance et, le cas échéant, des autres administrations de l’État et leurs établissements publics, des acteurs de l’achat public (fournisseurs, prestataires de service, entreprises, notamment les PME, collectivités locales), ainsi que des agents du ministère (protection juridique dans le cadre de l’article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983), pour lesquels elle assure une fonction normative, contentieuse, d’expertise et de coordination. Elle exerce également les fonctions d’Agent judiciaire de l’État dans son monopole légal (article 38 de la loi n° 55-366 du 3 avril 1955) de représentation de l’État devant les juridictions judiciaires, hors matières domaniales et fiscales.

     dépenses de fonctionnement

    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    4 464 303

    4 464 303


    La dotation de 4,46 M€ en AE et en CP doit permettre la prise en charge en 2021 des dépenses juridiques afférentes à l’ensemble des consultations et dossiers contentieux dont la DAJ assure le suivi.


    Une large part de ces crédits représente des dossiers contentieux courants, dont le volume est structurellement important (en particulier agressions, accidents corporels et matériels, indemnités pour détention provisoire, libertés publiques, préjudice direct de l’État…). De façon plus conjoncturelle, cette ligne de crédits permet la prise en charge de dossiers spécifiques ou à forts enjeux, tels que les dossiers concernant l’ex-établissement public Charbonnages de France, la représentation de l’État dans un contentieux devant les juridictions américaines ou les contentieux, en cours notamment au Royaume-Uni et en Espagne, dans le naufrage du navire "Le Prestige", Ces crédits couvrent également les dépenses engagées sur des conventions d’honoraires au titre de la protection fonctionnelle ou de consultations pour des dossiers sensibles.


    Les dépenses relatives au contentieux correspondent :

    • pour 90 %, à des honoraires d’auxiliaires de justice (avocats, huissiers, experts) et à des frais d’actes et d’instances (significations, assignations, consignations, droits et taxes, etc...) ;

    • et pour 10 %, à des dépens et des condamnations civiles, administratives et européennes.

    Sont également financées sur cette dotation des actions d’accompagnement du plan de transformation numérique de la commande publique à travers des actions de communication et de formation pour les acheteurs publics, ainsi que des actions sur l’archivage et la signature électronique.


    La DAJ a également recours à des crédits ouverts par fonds de concours pour couvrir des dépenses juridiques de contentieux sensibles précisément identifiés.

    En 2021, ce fond de concours pourrait recevoir de nouvelles contributions spécifiques, en particulier dans le cadre d'un des volets contentieux international  du naufrage du navire "Le Prestige".


    Service commun des laboratoires : 6,93 M€ en AE et 6,50 m€ en CP

    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
     de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    6 150 000

    5 717 800

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’Etat

    780 904

    780 903

    Total

    6 930 904

    6 498 702

     Dépenses de fonctionnement

     Les dépenses de fonctionnement du service commun des laboratoires concernent :

    - le fonctionnement courant des onze laboratoires du réseau et de l'unité de direction (4,36 M€ en AE et 4,25 M€ en CP) permettant notamment le financement des frais d'analyse, des achats, du renouvellement des petits matériels, de l'entretien des locaux et des frais immobiliers ;

    -  le financement des dépenses d'analyses sous-traitées (0,5 M€ en AE et en CP) portant sur les produits et matériels industriels qui sont confiés à des laboratoires extérieurs lorsque le réseau ne dispose pas des compétences et des matériels nécessaires ;

    - le coût de formation des agents (0,15 M€ en AE et en CP) ;

    - les frais en matière d'hygiène et de sécurité (0,15 M€ en AE et en CP) ;

    - l’accréditation des analyses (0,35 M€ en AE et en CP) ;

    - le renouvellement des marchés du gaz et de l’électricité (0,64 M€ en AE et 0,32 M€ en CP) ;

     Dépenses d’investissement

    Les dépenses d’investissement (0,78 M€ en AE et en CP) permettent au service commun des laboratoires de financer l'acquisition et le renouvellement de matériels scientifiques répondant aux exigences accrues en lien avec l'évolution réglementaire nationale et européenne, notamment en matière de protection des consommateurs (sécurité et loyauté alimentaire) et des entreprises (lutte contre la contrefaçon, régimes économiques), de respect de normes environnementales (réglementation européenne REACH) et de lutte contre la fraude (stupéfiants, nouvelles substances psychoactives, produits du tabac).



    Dépenses diverses : 1,14 M€ en AE et en CP

     dépenses de fonctionnement


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    1 136 859

    1 136 859


    Ces crédits sont destinés à assurer le remboursement d'agents mis à disposition des organismes extérieurs à l'administration dont l'activité relève du programme (ces dépenses sont imputées sur l'action n°02 pour des raisons d'unité de gestion).

     

    ACTION    37,2 %

    05 – Prestations d'appui et support


     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    198 253 904

    153 468 001

    351 721 905

    2 700 000

    Crédits de paiement

    198 253 904

    148 313 385

    346 567 289

    2 700 000


     

    EFFECTIFS

     

    Catégorie d'emploisETPT
    Catégorie A+95
    Catégorie A626
    Catégorie B806
    Catégorie C447
    Total 1 974


    Éléments de la dépense par nature


    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    198 253 904

    198 253 904

    Rémunérations d’activité

    103 833 868

    103 833 868

    Cotisations et contributions sociales

    93 266 495

    93 266 495

    Prestations sociales et allocations diverses

    1 153 541

    1 153 541

    Dépenses de fonctionnement

    146 672 001

    141 517 385

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    146 672 001

    141 517 385

    Dépenses d’investissement

    6 500 000

    6 500 000

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    6 500 000

    6 500 000

    Dépenses d’intervention

    296 000

    296 000

    Transferts aux autres collectivités

    296 000

    296 000

    Total

    351 721 905

    346 567 289

     

    Cette action a pour objet d’apporter aux services centraux du ministère de l'économie, des finances et de la relance le support et l’appui de services mutualisés qui permettent des économies d’échelle et s’inscrivent dans une logique de professionnalisation accrue (centres de prestations mutualisés, contrats de service).


    Fonctions support des services centraux

    Le service de l’environnement professionnel du secrétariat général assure l’ensemble des fonctions support de l’administration centrale et des cabinets ministériels, soit en qualité de prestataire de services dans les domaines informatique, logistique et immobilier, soit en recourant à des acteurs extérieurs qu’il pilote et contrôle.

    La sous-direction «ressources humaines de l’administration centrale» du secrétariat général assure la gestion des personnels appartenant aux corps d’administration centrale et celle des personnels non titulaires de l’administration centrale. Elle élabore la politique de formation pour l’administration centrale. Elle définit les règles générales de gestion en veillant à leur respect par les directions et services. Elle favorise les évolutions professionnelles des agents.

    Le secrétariat général assure également des prestations financières pour les services centraux des ministères, à l'exception de la direction générale des douanes et droits indirects, de la direction générale des finances publiques, et, le cas échéant, de services à compétence nationale et autorités administratives indépendantes relevant des ministères économiques et financiers.


    Fonctions d’appui au niveau ministériel

    Parallèlement, le Secrétariat général exerce des fonctions d’appui au bénéfice de l’ensemble des services ministère de l'économie, des finances et de la relance, mais également de l’ensemble des administrations de l’État. En matière immobilière, le secrétariat général assure pour le compte des directions et services des prestations de maîtrise d’ouvrage, d’assistance à la maîtrise d’ouvrage et d’expertise. En outre, il est compétent pour toutes les opérations supérieures à un million d’euros et celles intéressant plusieurs directions.

    L’institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE), service à compétence nationale rattaché au secrétariat général, définit l’essentiel de l’offre de formation inter-directionnelle et ouvre un certain nombre de ses actions aux fonctionnaires des autres ministères.


    Le financement des actions de communication, mises en œuvre par le service de la communication (SIRCOM) du secrétariat général, bénéficie de fonds de concours et d’attributions de produits perçus au titre de la rémunération de certaines prestations de service.


    L’INFORMATIQUE DES SERVICES CENTRAUX : 24,90 M€ en AE et 27,23 M€ en CP

    La sous-direction informatique du service de l’environnement professionnel du Secrétariat général conçoit et met en œuvre, pour les directions et services de l’administration centrale, et en concertation avec eux, la politique de développement des technologies de l’information y compris audiovisuelle, de l’informatique, de la téléphonie et du travail en réseau.


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    24 905 500

    27 225 500



    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

    1/Les dépenses de fonctionnement courant : 18,69 M€ en AE et 20,54 M€ en CP.



     AE

     CP

    Services bureautiques

    9 100 000

    10 335 000

    Achats de matériels bureautiques et logiciels

    1 000 000

    1 277 200

    Dépenses audiovisuelles

    2 300 000

    2 548 420

    Dépenses d'assistance et de support

    3 200 000

    3 084 180

    Dépenses de téléphonie

    2 600 000

    2 775 200

    Dépenses d'impression

      - 

    650 000

    Services d'infrastructures

    4 783 500

    6 006 600

    Dépenses de sécurité

    843 500

    800 800

    Exploitation des serveurs

    1 650 000

    3 055 000

    Réseau de données

    2 290 000

    2 150 800

    Services applicatifs

    4 600 000

    4 004 080

    Maintenance des applications

    4 100 000

    3 504 080

    Contribution SIRH Sirhius

    500 000

    500 000

    Services mutualisés

    206 000

    195 200

    Communication

    26 000

    26 000

    Gouvernance

    180 000

    169 200

    TOTAL

    18 689 500

    20 540 880


    La crise sanitaire de 2020 conduit le Ministère de l’économie, des finances et de la relance à revoir sa politique en termes de nomadisme. Un objectif d’équipement de 80% des agents en matériel nomade en administration centrale est attendu à compter de 2021.


    De plus, une augmentation significative du nombre d’écrans est à prévoir, les directions souhaitant équiper leurs agents de doubles écrans afin de faciliter la lecture et supprimer le nombre d’impressions, particulièrement dans les fonctions désormais fortement dématérialisées (budgétaire et comptable, gestion RH, statistiques, …).


    La crise sanitaire et les mesures de distanciation sociale mises en place devraient également avoir un impact sur le nombre d’évènements audiovisuels, réduisant légèrement la prévision pour 2021. Toutefois, cette baisse sera compensée par la mise en place de nouvelles solutions de collaboration à distance (Visio-conférence, audioconférence, webconférence).


    Le marché d’assistance et de support (Service +) engagé pour 2 ans en 2019, sera engagé pour un an en 2021.


    Les dépenses de téléphonie se verront impactées en 2021 par le renouvellement de la maintenance des PABX.


    Concernant les dépenses d’impression, l’engagement quadriennal a été effectué en 2019 à l’occasion du déploiement du marché Solimp3. Les paiements devraient être lissés sur la durée complète du marché.


    Les dépenses d’infrastructure sont impactées par les actions de rénovation des équipements de sécurité (parefeux, proxys et DNS externes) ainsi que par le renouvellement des baies de stockage. Les migrations AD 2019 et Exchange 2019 sont également prévues en 2021 pour des raisons de sécurité.


    La maintenance des applications est en augmentation par rapport aux années précédentes du fait d’un besoin et d’une exigence accrue de maintien en conditions de sécurité des applications. Elle porte sur des montées plus régulières et plus systématiques de socle technique.


    2/Les projets informatiques : 6,22 M€ en AE et 6,68 M€ en CP


    Projets bureautiques

    1 400 000

    1 540 580

    dont projet rénovation PMF

    200 000

    188 000

    dont TOIP (stratégie de téléphonie)

    575 000

    575 000

    dont messagerie téléphonique Comete

    200 000

    200 000

    Développement de projets applicatifs

    3 500 000

    3 771 000

    Dont projet archives physiques SEP2

    250 000

    250 000

    Dont Outils Collaboratifs

    350 000

    329 000

    Dont LEGACY

    400 000

    376 000

    Développement de projets d'infrastructures

    680 000

    685 700

    Dont projet de déploiement LAN ToIP

    600 000

    600 000

    Développement de projets services mutualisés

    636 000

    687 340

    Dont projets DSI

    500 000

    658 000

     TOTAL

    6 216 000

    6 684 620


    Les principaux projets sont :

    • "TOIP", qui prévoit le remplacement progressif des autocommutateurs téléphoniques de chaque bâtiment d’administration centrale par des autocommutateurs gérant la téléphonie sur réseau IP permettant d’offrir l’accès à de nouveaux services, tout en rationalisant les coûts de maintenance.

    • "Outils collaboratifs », qui regroupe plusieurs applications de communication à distance fortement demandées pendant la crise sanitaire ;

    • La refonte du système d’information des archives physiques portée par la sous-direction du cadre de vie du secrétariat général qui a été lancée fin 2019 se poursuit en 2020 et 2021 ;

    • Le projet Legacy porte des dépenses de consolidations ou de remplacements d’applications vieillissantes.



    L’immobilier et LA logistique des services centraux : 117,10 M€ en AE et 110,28 M€ en CP


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    110 602 844

    103 780 511

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’Etat

    6 500 000

    6 500 000

    Total

    117 102 844

    110 280 511



    dépenses de fonctionnement


    1) Les dépenses de fonctionnement immobilier des services centraux : 91,70 M€ en AE et 86,35 M€ en AE CP


    La gestion du parc immobilier s’inscrit dans le schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) défini pour la période 2019-2023 dont le périmètre et les objectifs ont été élargis par rapport au SPSI précédent.

    Le parc immobilier de l’administration centrale du ministère de l’économie, des finances et de la relance comprend 23 bâtiments domaniaux et 16 bâtiments locatifs. 13 d’entre eux sont implantés à Paris et 26 hors de Paris.

    Les orientations retenues portent sur l’optimisation des implantations et l’utilisation des espaces, sur la modernisation des espaces de travail et l’amélioration de l’exploitation des bâtiments.


    Dans ce cadre, les crédits dédiés à la gestion immobilière regroupent les dépenses de fonctionnement et d’entretien courant des bâtiments, ainsi que les coûts d’exploitation et de sécurité des locaux.


    Les crédits consacrés au fonctionnement immobilier couvrent le financement des loyers et des charges des implantations locatives et des taxes affectant principalement les implantations domaniales. Ils financent également les dépenses de fluides, d’exploitation et de maintenance des installations techniques ainsi que les achats liés à l’entretien des divers matériels. Ces crédits permettent en outre le financement des opérations de restructuration des services et de rénovation des espaces communs de travail prévues dans le cadre du SPSI pour lesquelles sont mis en œuvre des déménagements ainsi que des achats de mobilier. Ils comprennent enfin les dépenses de travaux d’entretien courant de l’ensemble des bâtiments et les dépenses relatives à l’exploitation et la sécurité des locaux (accueil, gardiennage, sécurisation des bâtiments, multiservices et hygiène des locaux - nettoyage, traitement et évacuation des déchets).



    2) Les dépenses de logistique des services centraux : 18,90 M€ en AE et 17,44 M€ en CP



    Nature des dépenses

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Prestations de soutien et d’appui

    18 904 177

    17 435 911


    Ces dépenses correspondent à la mise en œuvre de prestations très diversifiées permettant d’assurer le fonctionnement des services centraux et des cabinets ministériels.

    Elles se répartissent en dépenses de transport, déplacements, distribution du courrier, impression, reprographie, fournitures de bureau, traduction et interprétariat, frais de réception et représentation, gestion des salles de réunion, abonnement, documentation, archives et études.

    Les dépenses de logistique sont caractérisées par leur hétérogénéité et par le niveau élevé de dépenses sur marchés publics (88% des achats - environ 200 marchés, contrats et conventions).


    Dépenses d’investissement

    S’agissant de l’immobilier, le calendrier révisé du projet de rénovation du bâtiment Vincent Auriol a entraîné un ajustement  des crédits dédiés à l'opération pour un montant de 6,30 M€ en AE et CP pour l’année 2021.


    En matière de logistique, les dépenses d’investissement relèvent de dépenses d’équipement liées à l’achat de véhicules au titre du renouvellement du parc pour 0,20 M€ en AE et CP.


    Institut de la gestion publique et du développement économique (IGPDE) : 3,95 M€ en AE et 3,30 M€ en CP

    L’IGPDE assure la quasi-totalité de l’effort de formation continue sur le cœur des métiers de l’administration centrale du ministère de l'économie, des finances et de la relance. Trois orientations stratégiques majeures sous-tendent son action : développer les compétences, proposer des contenus pédagogiques répondant aux besoins d’aujourd’hui et de demain, renforcer la qualité de l’offre de formation. L’institut répond en particulier aux besoins émergents qui s’inscrivent dans le cadre de la transformation de l’action publique ainsi que dans le schéma directeur pour la formation professionnelle tout au long de la vie des agents de l’Etat élaboré par la DGAFP. L’IGPDE a pour mission d’accompagner les transformations en proposant de nouvelles formations, notamment dans le domaine du numérique (mise en place des journées BercyNum, création d’un cycle supérieur du numérique, développement de modules de e-formation, etc...) et en faveur de l’encadrement supérieur (mise en place de l’Université des cadres et de la quinzaine des cadres supérieurs).


    L’institut ouvre également ses formations aux autres ministères pour accompagner la mise en œuvre de réformes (gestion budgétaire et comptable publique, audit interne, professionnalisation des acteurs de l’achat et de la chaîne immobilière…) ou pour renforcer les compétences dans les domaines de l’économie et de la gestion publique (audit comptable et financier, contrôle de gestion, mise en œuvre du plan « égalité »…). En outre, une part importante de l’activité ouverte aux autres départements ministériels relève de la préparation aux concours interministériels (PENA, ENA, IRA).


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    3 951 642

    3 299 359


    dépenses de fonctionnement


    Les dépenses de formation stricto sensu sont estimées à 3,57 M€ en AE et 3 M€ en CP (dont 0,75 M€ en AE et 0,62 M€ en CP pour les préparations aux concours et aux examens professionnels puis 2,82 M€ en AE et 2,38 M€ en CP pour les actions de formation continue). Les dépenses de fonctionnement de l’institut sont estimées à 0,38 M€ en AE et 0,30 M€ en CP.


    Service de la communication (SIRCOM) :  5,5 M€ en AE et en CP

    Le service de la communication (SIRCOM) du ministère de l’économie, des finances et de la relance poursuit deux finalités complémentaires : d’une part, fournir aux cabinets ministériels les moyens d’exercice de leur action dans le domaine de la communication et, d’autre part, mettre en œuvre une communication institutionnelle tournée externe vers les entreprise, relais professionnels et sociaux, particuliers et en interne vers les agents.



    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    5 500 000

    5 000 000


    dépenses de fonctionnement

    L’essentiel du budget de communication concerne les campagnes de communication publicitaires (1,15 M€) à la télévision, en radio, presse ou sur internet à la demande des ministres (campagne annuelle de télédéclaration des revenus, campagnes de mesures de soutien aux entreprises et Stopcovid en 2020, soutien de réformes gouvernementales etc...), les études et sondages (0,40 M€), la presse et veille médias pour 1,5 M€ (panorama de presse électronique, veilles presse, audiovisuelle et internet à destination des cabinets ministériels), les actions éditoriales pour 0,3 M€ (Bercy info entreprises et particuliers, lettres électroniques, bases de données photo), l’hébergement et la maintenance des portails internet et intranet et leur référencement (0,6 M€), les actions événementielles pour 1 M€ (salons, événements), la production de supports de communication pour 0,25 M€ (impressions dépliants, documents, etc.), la communication interne pour 0,15 M€ (Alizé, journal vidéographique interne Point Zoom, lettres d’information et Intranets) et les actions transversales pour 0,15 M€ (en particulier les formations spécialisées en communication).


    Politiques des ressources humaines :  1,35 M€ en AE et en CP

    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    1 054 000

    1 054 000

    Transfert aux autres collectivités

    296 000

    296 000

    Total

    1 350 000

     1 350 000


    dépenses de fonctionnement


    Les crédits de fonctionnement financent les dépenses relatives aux politiques en faveur de la diversité et l’égalité professionnelle, aux actions de la délégation à l’encadrement supérieur (coaching /évaluation), aux projets de transformation de la gestion des ressources humaines de l’administration centrale. Les actions liées à la mise en œuvre du compte personnel de formation (CPF) ainsi que les dépenses de gratifications de stagiaires sont également prises en charge dans le cadre de la politique des ressources humaines.

    Dépenses d’intervention

    Les dépenses d’intervention sont liées à la participation financière du ministère de l'économie des finances et de la relance au fonctionnement des fédérations syndicales pour 0,296 M€ en AE et CP.

    FONDS DE CONCOURS

    Les crédits versés par le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) sur le fonds de concours dédié permettent d’engager les dépenses favorisant le recrutement et le maintien en emploi des personnes en situation de handicap.


    Sont ainsi pris en charge, conformément à loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 dite loi Le Pors, des dépenses telles que le remboursement des transports domicile/travail, les aménagements immobiliers (rampe d’accès PMR par exemple), l’achat de prothèses auditives et de fauteuils roulants. Ces crédits permettent également le remboursement à un agent de son reste à charge relatif à une avance réalisée pour des dépenses entrant dans le champ du fonds, comme l’achat de prothèses auditives, l’aménagement du véhicule personnel et l’accompagnement vie personnelle (auxiliaire de vie).



    DÉPENSES DIVERSES : 0,66 M€ en AE et en CP


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    658 015

    658 015


    dépenses de fonctionnement


    Le programme 218 supporte enfin diverses dépenses de fonctionnement, notamment la contribution du programme au fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) et des crédits de fonctionnement spécifiques à divers services.

     

    ACTION    19,4 %

    07 – Pilotage des finances publiques et projets interministériels


     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    83 973 758

    99 535 798

    183 509 556

    0

    Crédits de paiement

    83 973 758

    99 955 124

    183 928 882

    0


     

    EFFECTIFS

     

    Catégorie d'emploisETPT
    Catégorie A+172
    Catégorie A576
    Catégorie B76
    Catégorie C55
    Total 879


    Éléments de la dépense par nature


    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    83 973 758

    83 973 758

    Rémunérations d’activité

    56 546 406

    56 546 406

    Cotisations et contributions sociales

    27 030 442

    27 030 442

    Prestations sociales et allocations diverses

    396 910

    396 910

    Dépenses de fonctionnement

    56 059 958

    62 976 102

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    56 059 958

    62 976 102

    Dépenses d’investissement

    43 475 840

    36 979 022

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    43 475 840

    36 979 022

    Total

    183 509 556

    183 928 882

     

    Cette action regroupe les moyens affectés au pilotage des finances publiques et à plusieurs directions ou services interministériels :

    - la direction du budget ;

    - l’agence pour l’informatique financière de l’État ;

    - le centre interministériel de services informatiques relatifs aux ressources humaines ;

    - la direction des achats de l’État.



    DIRECTION DU BUDGET : 1,91 M€ en AE et 1,93 M€ en CP


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
     de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    1 905 615

    1 930 717

    Dépenses de fonctionnement

    Les dépenses de la direction du budget recouvrent principalement le développement des outils pour la modernisation des finances publiques. Celles-ci concernent :

    • la poursuite des travaux de ré-ingénierie et de déploiement des référentiels budgétaires et comptables, notamment pour la mise en œuvre des nouvelles dispositions relatives à la gestion budgétaire et comptable publique (GBCP) ;

    • l’accompagnement du développement d’une démarche de  connaissance des coûts dans la performance de la dépense publique ;

    • la poursuite des évolutions des applications TANGO et UNISSON

    • la maintenance évolutive des outils métiers interministériels (POEMS et INDIA Remu).



    Agence pour l’informatique financière de l’État (AIFE) : 77,95 M€ en AE et 77,84 M€ en CP

    L’AIFE a en charge la cohérence du système d’information financière de l’Etat (SIFE) dont elle définit et met en œuvre la stratégie. Elle a également pour mission le développement de la facturation électronique entre l’Etat, les établissements publics, les collectivités locales et les entreprises qui sont leurs fournisseurs.


    Titre et catégorie

    Autorisations d’engagement

    Crédits de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    38 316 000

    44 916 000

    Dépenses d’investissement

    39 630 000

    32 920 000

     Total

    77 946 000

    77 836 000


    DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT

    Le budget de fonctionnement de l’AIFE porte principalement les activités support du fonctionnement permanent de Chorus (hors maintenance évolutive), mais également des activités support des missions de l’agence (formations techniques, communication…).

    Catégorie

    Autorisations d’engagement

    Crédits

    de paiement

    Fonctionnement permanent de Chorus

    37 850 000

    44 450 000

    Fonctionnement de l’AIFE

    466 000

    466 000

    Total

    38 316 000

    44 916 000


    Le support du fonctionnement permanent de Chorus correspond à des activités récurrentes, notamment liées à la maintenance applicative et technique des logiciels et matériels constituant le SI permettant d’assurer les niveaux de services nécessaires aux utilisateurs :

    Nature de la dépense

    Autorisations d’engagement

    Crédits

    de paiement

    Hébergement et interconnexion des réseaux

    2 850 000

    2 850 000

    Support et maintenance (dont licences logicielles et matériels)

    32 800 000

    39 400 000

    Sécurité des systèmes d’information

    300 000

    300 000

    Accompagnement terrain

    1 900 000

    1 900 000

    Total

    37 850 000

    44 450 000


    Le budget de fonctionnement interne de l’AIFE couvre les dépenses liées aux formations techniques, au fonctionnement général, à l’assistance et au matériel informatique interne, à la communication et la maintenance des sites intranet et internet.

     DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

     Les crédits d’investissement demandés pour 2021 sont destinés à financer les opérations suivantes :

    • les chantiers de dématérialisation, parmi lesquels les travaux liés au plan de transformation numérique de la commande publique et l’extension du chantier de la solution mutualisée de dématérialisation de la facturation ;

    • les évolutions techniques, applicatives et fonctionnelles, y compris les évolutions réglementaires et ministérielles de l’ensemble des briques du si chorus ;

    • l’achèvement des travaux concernant la nouvelle version de la solution « chorus déplacements temporaires » ;

    • les travaux techniques indispensables à la montée en charge du système d’information, qui s’inscrivent dans le cadre d’une trajectoire globale d’orientation du système d’information financière de l’état ;

    • les travaux afférents aux outils décisionnels.




    Nature de la dépense

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits

    de paiement

    Dématérialisation

    10 830 000

    6 900 000

    Évolutions métier et réglementaires

    8 500 000

    8 200 000

    Gestion des déplacements temporaires des agents de l’État

    2 200 000

    1 820 000

    Décisionnel

    500 000

    500 000

    SI Marchés et Plan de transformation numérique de la commande publique

    7 700 000

    7 600 000

    Travaux techniques requis

    9 000 000

    7 000 000

    Autres projets

    900 000

    900 000

     Total

    39 630 000

    32 920 000


    La mise en œuvre de modèles de comptabilité analytique au profit d’entités du ministère de la défense, portée par l’AIFE, fait l’objet d’un financement externe non retracé dans le tableau ci-dessus.



    Centre interministériel de services informatiques relatifs aux ressources humaines (CISIRH) : 18,07 en AE et 18,26 en CP

    Le CISIRH contribue à la modernisation de la fonction « ressources humaines » de l’État dans les domaines fonctionnel et informatique propres à ce secteur. L’ensemble des projets qu’il mène s’inscrit dans la feuille de route de la stratégie de transformation numérique de la fonction ressources humaines de l’Etat formalisée dans le cadre des travaux dits « AP 2022 » (feuille de route SIRH AP 2022). A ce titre, le CISIRH propose une offre de services complète et mutualisée de construction et d’exploitation d’applications informatiques RH adressée à l’ensemble des ministères et de ses tutelles (DGAFP, DB et DGFiP).


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
     de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    14 226 402

    14 198 581

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’Etat

    3 845 840

    4 059 022

    Total

    18 072 242

    18 257 603


    Dépenses de fonctionnement et d’investissement

    Le financement des enjeux et objectifs du CISIRH

    Les moyens attribués en 2021 vont permettre d’assurer la mise en œuvre des projets interministériels tels que définis par la feuille de route SIRH-AP 2022 et dont les principaux sont :

    • Le SIRH interministériel RenoiRH et RenoiRH décisionnel : les crédits demandés s’élèvent à 5,1 M€ en AE et 4,9 M€ en CP. Ils vont permettre au CISIRH de tenir ses engagements vis-à-vis des ministères et des établissements publics partenaires, y compris avec l’arrivée du ministère de l’Education nationale, de la jeunesse et des sports, en doublant le nombre de paliers d’évolution annuels passant de 2 à 3 puis 4, en poursuivant l’extension notable du périmètre fonctionnel de l’application et en complétant l’offre du CISIRH par la construction d’un SI compétences interministériel.

    • la Suite 9 FPE (1,11 M€ en AE et 1,21 M€ en CP) : les crédits demandés en 2021 seront employés à finaliser la construction d’un module indemnitaire dans la Suite 9, fonction publique de l’Etat, du progiciel HR Access à destination de la communauté des ministères utilisateurs de cette solution (MEF, MI, RenoiRH, DGAC, ministère des armées [personnels civils]). Ce module permettra de calculer  automatiquement les primes et les indemnités des agents et d’améliorer la qualité et de la sécurisation de la paye tout en facilitant les processus de contrôle interne.

    • la déclaration sociale nominative (DSN) répond à l’obligation législative pour l’État employeur de mettre en œuvre la nouvelle norme de déclaration des données sociales et fiscales. L’année 2021 verra la fin de la plupart des travaux de construction du concentrateur-traducteur qui permettent le déploiement en « big bang » au 1er janvier 2022 de tous les employeurs Etat, ministères, institution et établissements publics en paye à façon. Ce projet nécessitera en 2021 3,84 M€ en AE et 3,92 M€ en CP.

    Au-delà des applications RenoiRH et DSN, qui font partie des grands projets de l’Etat, le CISIRH construit et exploite des applications interministérielles facilitant la gestion RH des ministères qui font également partie de la feuille de route de la transformation numérique RH pour 2022. Les crédits destinés à ces projets permettront de réaliser les opérations suivantes :

    • maintien en condition opérationnelle, études, conceptions, mises en production, évolutions d’applications RH innovantes réalisées à la demande des tutelles ou confiées au CISIRH par les services du Premier ministre ou par les ministères (base interministérielle des administrateurs civils SIGNAC, système d’information des cadres dirigeants SICD, gestion des recrutements et concours GRECO, dématérialisation des comptes rendus d’évaluation professionnelle (CREP) via l’outil ESTEVE, dont les travaux d’interfaçage avec les SIRH débuteront fin 2020, ou bien la dématérialisation des dossiers des agents dans GAUdDI. La conduite de l’ensemble de ces projets entraînera la consommation de 2,66 M€ en AE et 2,61 M€ en CP ;

    • enrichissement continu et maintien en conditions opérationnelles de l’outil de gestion et de diffusion des référentiels RH et de paye (INGRES) alimenté par le noyau OPEN RH FPE également élaboré au CISIRH qui permet, notamment, aux ministères de mettre à jour les tables, les nomenclatures et les moteurs de règles de leurs SIRH servant à la gestion de leur personnel, pour une consommation prévisionnelle de 0,2 M€ en AE et en CP ;

    • exploitation en interne des applications, toutes à vocation interministérielle, construites et/ou hébergées par le CISIRH. Les dépenses d’infrastructure et d’hébergement, ainsi que le maintien d’outils techniques servant de supports transverses, sont estimés à 4,21 M€ en AE et à 4,47 M€ en CP ;

    • appui aux projets du CISIRH, à travers un marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage, entraînera une consommation prévisionnelle de 0,8 M€ en AE et CP ;

    • les activités support des missions du service (formations techniques, frais de publication des marchés, communication, assistance juridique) dont le coût est estimé à 0,05.


    Direction des achats de l’État (DAE) : 1,61 M€ en AE et 1,93 m€ en CP

    Le décret du 3 mars 2016 a permis de renforcer la gouvernance des achats de l’État en créant une direction des achats de l’État (DAE).

    Depuis 2020, la direction des achats de l’État conduit un plan de réduction du coût des achats interministériels, ministériels et des opérateurs de l’État qui se déroulera sur 3 années.


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
     de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    1 611 942

    1 930 806


    La dotation attribuée à ce service en 2021 permettra de financer :

    • des projets de systèmes d’information interministériels dans le domaine de l’achat public (0,9 M€ en AE), dont notamment le projet APPACH (0,6 M€ en AE) qui consiste à mettre en œuvre et à intégrer dans le Système d’Information des Achats de l’État (SIA), une solution standard du marché hébergée sur une plateforme du ministère de l’économie, des finances et de la relance. La solution APPACH doit couvrir les briques fonctionnelles principales suivantes (absentes à ce stade ou nécessitant un renforcement dans le SIA) :
      • la programmation pluriannuelle des achats de l’Etat ;

      • le suivi de la Performance ;

      • la planification des tâches des projets d’Achat ;

      • le sourcing/SRM comprenant notamment le suivi et la gestion de la relation acheteur-fournisseur.

    La dotation envisagée inclut notamment l’assistance à maîtrise d’ouvrage et à maîtrise d’œuvre nécessaire à la conduite de ces projets

    • les études nécessaires et les actions de formation, de communication et d’animation interministérielles pour évaluer, piloter ou conduire les actions d’achat susceptibles de générer des économies (0,7 M€ en AE).


     

    ACTION    4,7 %

    08 – Accompagnement du changement de l'action publique


     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    11 402 038

    32 922 562

    44 324 600

    0

    Crédits de paiement

    11 402 038

    32 922 562

    44 324 600

    0


     

    EFFECTIFS

     

    Catégorie d'emploisETPT
    Catégorie A+25
    Catégorie A72
    Catégorie B13
    Catégorie C14
    Total 124


    Éléments de la dépense par nature


    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    11 402 038

    11 402 038

    Rémunérations d’activité

    7 769 746

    7 769 746

    Cotisations et contributions sociales

    3 582 929

    3 582 929

    Prestations sociales et allocations diverses

    49 363

    49 363

    Dépenses de fonctionnement

    12 807 562

    12 807 562

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    12 807 562

    12 807 562

    Dépenses d’investissement

    20 000 000

    20 000 000

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    20 000 000

    20 000 000

    Dépenses d’intervention

    115 000

    115 000

    Transferts aux autres collectivités

    115 000

    115 000

    Total

    44 324 600

    44 324 600

     

    Cette action regroupe les crédits alloués à la Direction interministérielle de la transformation publique (DITP) placée sous l'autorité de la ministre chargée de transformation et de la fonction publiques, qui coordonne l'action des ministères en matière de transformation publique et accompagne les administrations et les agents publics dans l'accélération du programme "Action publique 2022" à travers l'acte III de la transformation décidée par le Gouvernement, au Fonds de transformation ministériel pour financer des projets innovants des directions et services du ministère de l'économie, des finances, et de la relance, et à la délégation "Synthèse, coordination, innovation", créée en 2018, qui est notamment chargée de coordonner les travaux relatifs aux plans de transformation ministériels sur le périmètre du ministère de l'économie, des finances et de la relance.



    direction INTERMINISTÉRIELLE DE LA TRANSFORMATION PUBLIQUE (DITP) : 12,6 M€ en AE et 12,6 M€ en CP



    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    12 557 562

    12 557 562

    Transfert aux autres collectivités

    115 000

    115 000

    Total

    12 672 562

    12 672 562



    dépenses de fonctionnement


    Nature des dépenses

    Autorisations d’engagement

    Crédits de paiement

    Conduite et suivi des projets de transformation

    12 000 000

    12 000 000

    Communication et autres dépenses soutien

    557 562

    557 562

     Total

    12 557 62

    12 557 562


    Pour 2021, les crédits de fonctionnement demandés sont répartis comme suit :


    - 12,00 M€ en AE et en CP seront consacrés à l’accompagnement, la conduite et au suivi de l’exécution des projets de transformation publique portés par la DITP, notamment ceux décidés lors des CITP (transformation des directions d’administration centrale, du réseau territorial de l’État, lancement des principaux chantiers de transformation de chaque ministère, financement de ceux portés en propre par la DITP : programmation du "Lieu de la transformation publique", transparence des résultats de qualité de service public etc.) ;

    - 0,56 M€ en AE et en CP seront alloués aux actions de soutien, de formation et de communication mises en œuvre afin de promouvoir les actions de transformation publique.


    Dépenses d’INTERVENTION

    Nature des dépenses

    Autorisations d’engagement

    Crédits de paiement

    Transferts aux autres collectivités

    115 000

    115 000

     Total

    115 000

    115 000


    Ces dépenses sont liées à la mise en place de partenariats avec des acteurs de la transformation, de la qualité et de l’innovation publique, dont notamment l’association « La 27e Région », concernant des actions liées à l’innovation dans la sphère administrative, et autre partenariat pour la mesure de la satisfaction des services publics.


    FONDS DE TRANSFORMATION MINISTERIEL : 20,00 M€ en AE et en CP

    Titre et catégorie

    Autorisations d’engagement

    Crédits de paiement

    Dépenses d’investissement

    20 000 000

    20 000 000

     Total

    20 000 000

    20 000 000

    DEPENSES D'INVESTISSEMENT

    Une dotation de 20 M€ en AE et CP est prévue en 2021 pour financer les projets innovants contribuant à poursuivre de manière innovante la numérisation des services du ministère de l'économie, des finances et de la relance. Elle a vocation à être mobilisée notamment pour les projets à cycle court, comme les startups d’État, des démonstrateurs d’intérêt ministériel ou d’amorçage d’évolution des processus s’appuyant souvent sur les systèmes d’information nécessaires à la bonne exécution des missions de gestion des comptes publics et à l’amélioration de l’efficacité des services.


    Ces projets visent à :

    - simplifier les services pour les usagers (par exemple pour les handicapés, ou rendre les services numériques accessibles en mobilité, automatiser des services répétitifs (RPA) ou des assistants virtuels (chatbot), encourager des initiatives innovantes de type startup d’État dans le cadre de l’incubateur numérique Bercy Hub s’inscrivant dans le réseau gouvernemental Béta.gouv;

    - accélérer l’offre de services numériques aux agents (création de télé-services, outils décisionnels partagés, élargissement des services vidéo-interactifs pour réunir à distance les équipes, dans le contexte de crise sanitaire covid);

    - inciter à l’émergence de l’utilisation stratégique des données : ouverture des données publiques, recours à des outils avancés (Big Data et Intelligence Artificielle ) notamment dans le cadre de lutte contre la fraude (fiscale, douanière, à la consommation….)), acculturer davantage les agents ;

    - tendre vers davantage de nomadisation des agents et le «zéro papier» (signature et visa électroniques, offre de mutualisation dans le domaine de la commande publique), inciter à déployer davantage d’équipements de travail numériques des agents (ETNA) sécurisés, ainsi que d’outils et d’outils collaboratifs documentaires ;

    - explorer les potentiels effectifs des technologies numériques innovantes (usages novateurs de la «blockchain», stratégies d’APIsation des systèmes, accélération des développements par la mise en place du développement continu (DEVOPS) et passage au Cloud des systèmes vers le Cloud ministériel .


    Comme en 2020, un appel à projets sera lancé pour 2021 auprès des services du ministère économique, financiers et de la relance afin de sélectionner, autour de quelques critères prioritaires, tenant compte des enseignements de la crise sanitaire, les projets les plus novateurs qui s’aligneront au mieux avec ces objectifs numériques du MEFR.


    DELEGATION "Synthèse, coordination, innovation": 0,25 M€ en AE et en CP

    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
     de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    250 000

    250 000


    La DSCI, créée en 2018, a notamment vocation :

    • à animer la concertation avec les directions du ministère de l’économie, des finances et de la relance et à coordonner les travaux relatifs aux plans de transformation ministériels, en vue d’en assurer la synthèse et le suivi ;

    • à assurer la relation avec la DITP sur tous les sujets de transformation que celle-ci pilote en interministériel ;

    • à apporter son conseil sur les projets de transformation au sein du ministère, ou son soutien en y participant.

    DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

    Les 250 K€ permettront à la DSCI d'accompagner la dynamique d’innovation du ministère de l’économie, des finances et de la relance, marquée en particulier par l’offre de service du Bercy Lab, laboratoire d’innovation du ministère, l'évènement BercyINNOV et la démarche "Bercy vert", tout en assurant la mise en place et l'expérimentation d'outils aptes à améliorer le pilotage et le fonctionnement collaboratifs des administrations du ministère







     

    ACTION    19,2 %

    09 – Action sociale ministérielle


     

    Titre 2

    Hors titre 2

    Total

    FdC et AdP
    attendus

    Autorisations d'engagement

    59 307 078

    122 148 900

    181 455 978

    400 000

    Crédits de paiement

    59 307 078

    122 148 900

    181 455 978

    400 000



    EFFECTIFS


    Catégorie d'emploisETPT
    Catégorie A+113
    Catégorie A246
    Catégorie B285
    Catégorie C66
    Total 710


    Éléments de la dépense par nature


    Titre et catégorie

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de personnel

    59 307 078

    59 307 078

    Rémunérations d’activité

    35 252 431

    35 252 431

    Cotisations et contributions sociales

    20 147 834

    20 147 834

    Prestations sociales et allocations diverses

    3 906 813

    3 906 813

    Dépenses de fonctionnement

    120 018 900

    120 018 900

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    120 018 900

    120 018 900

    Dépenses d’investissement

    1 800 000

    1 800 000

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    1 800 000

    1 800 000

    Dépenses d’opérations financières

    330 000

    330 000

    Prêts et avances

    330 000

    330 000

    Total

    181 455 978

    181 455 978

     

    Cette action regroupe les moyens affectés aux politiques ministérielles d’action sociale, de santé et de sécurité au travail, mises en œuvre au sein des ministères économiques et financiers.


    Les politiques d’action sociale, de santé et de sécurité au travail visent à améliorer les conditions de vie des personnels et de leurs familles, à protéger leur santé, ainsi qu’à les aider à faire face à des situations difficiles. Elles constituent un sujet majeur dans le cadre du dialogue social mené avec les organisations syndicales.


    Les politiques d'action sociale s’adressent aux personnels en activité, à leurs familles ainsi qu’aux agents retraités. Elles concernent principalement la restauration, l’aide au logement, les vacances enfants et familles et l’aide à la parentalité. Leur mise en œuvre s’appuie sur des réseaux locaux de l’action sociale, ainsi que sur trois associations : AGRAF (association pour la gestion des restaurants des administrations financières) en charge de l’exploitation des restaurants d’Île-de-France, ALPAF (association pour le logement des personnels des administrations financières) en charge des prestations en matière de logement et EPAF (éducation plein air finances) en charge du tourisme social. Enfin des prêts sociaux peuvent être accordés par le service social aux agents confrontés à de graves difficultés financières.


    La politique de santé et sécurité au travail a pour objectifs d’assurer la protection de la santé physique et mentale, ainsi que la sécurité des agents, avec l’appui d’un réseau pluridisciplinaire d’inspecteurs santé et sécurité au travail, de médecins de prévention, d’infirmiers et d’ergonomes. Fondée sur un dispositif réglementaire, cette politique s’inscrit pleinement dans le dialogue social au travers des différents comités d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT ministériel, central, de proximité ou spéciaux) qui disposent de crédits pour financer leurs programmes de prévention.


    Politiques ministérielles d’action sociale, de santé et sécurité au travaiL : 122,15 M€ en AE et EN cP


    dépenses de fonctionnement


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

    120 018 900

    120 018 900


    Crédits relatifs aux politiques d’action sociale (103,27 M€ en AE et CP)


    Les moyens accordés en 2021 à l’action sociale sont répartis de la façon suivante (en AE/CP) :


    - 45,5 M€ pour la restauration (subventions aux associations de restauration, subventions interministérielles repas, titres restaurant). Ces crédits, qui constituent le premier poste de dépenses en matière d’action sociale, permettront de financer les solutions de restauration ainsi que le dispositif de subventionnement interministériel des prestations repas, également financé sur les crédits ministériels d’action sociale. Cette dernière aide, dont le taux applicable est fixé conjointement par la DGAFP et la direction du Budget, diminue le reste à charge des agents dont l’indice est inférieur ou égal à 480 ;


    - 24,20 M€ consacrés au tourisme social à destination des enfants et des familles ;


    - 11,32 M€ afin de poursuivre la politique menée en matière d’aide au logement. Celle-ci vise à faciliter l’installation des agents, notamment ceux nouvellement recrutés, par l’attribution de logements ou de places en foyers et par l’octroi d’aides et de prêts à l’installation ;


    - 6,70 M€ alloués aux associations socioculturelles des ministères économiques et financiers au titre de leur fonctionnement. Cette dotation intègre le versement de la rémunération des personnels détachés au sein de ces associations, mais également au sein de la coopérative ;


    - 5,65 M€ consacrés à l’aide à la parentalité, contribuant notamment à soutenir les politiques de promotion de l’égalité professionnelle au sein des ministères économiques et financiers. Cette intervention prend notamment la forme de réservation de places en crèche auprès de structures externes, Dans ce cadre les caisses d’allocations familiales (CAF) contribuent, sous certaines conditions, au financement de ces réservations par l’intermédiaire d’un fonds de concours intitulé « Aides financières des caisses d'allocations familiales au développement de l'accueil des jeunes enfants des agents de l'Etat en structure de garde collective » sur le programme 218. Ce dispositif a vocation à alimenter les ressources en matière d’action sociale à hauteur de 0,4 M€ environ.


     - 4,90 M€ correspondant aux mesures décidées en conseils départementaux de l’action sociale (CDAS), instances locales de dialogue social, pour organiser des manifestations de convivialité (ex. : l’arbre de Noël), renforcer l’entraide et financer les équipements de coins repas ;


    - 4,00 M€ pour la protection sociale complémentaire des agents actifs et retraités des administrations économiques et financières au titre de la participation de l'Etat employeur. Cette participation est déterminée en fonction du montant des transferts de solidarité ;


    - enfin, 1,00 M€ sera consacré à l’administration générale et au fonctionnement des réseaux (locaux, fournitures, déplacements professionnels, etc.).


    Crédits relatifs à la politique en faveur de la santé et la sécurité au travail (16,75 M€ en AE et CP)


    En 2021, la poursuite soutenue de cette politique mobilisera un montant de 16,75 M€. Ce financement permettra de conforter le rôle des acteurs de prévention ministériels et d’améliorer la prévention des risques professionnels.


    15,6 M€ seront destinés aux mesures décidées en CHSCT et 1,15 M€ seront spécifiquement consacrés à la prévention médicale : financement de conventions de prestations de médecine interentreprises (lorsqu’un département ne dispose pas de médecin de prévention) et d’examens médicaux complémentaires.


    dépenses D’INVESTISSEMENT


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

    1 800 000

    1 800 000



    Les dépenses d’investissement concernent uniquement la politique d’action sociale. Un montant de 1,8 M€ en AE et CP sera consacré au financement des opérations de rénovation des restaurants administratifs et des centres de vacances, ainsi qu’aux achats d'équipements et de matériels techniques pour les restaurants administratifs.


    dépenses D’OPERATIONS FINANCIERES


    Catégorie

    Autorisations
    d’engagement

    Crédits
    de paiement

    Prêts et avances

    330 000

    330 000


    Les crédits relatifs aux « opérations financières » concernent le financement des prêts sociaux : 0,33 M€ en AE et en CP sont prévus à ce titre en 2021.