$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,219)

$@FwLOVariable(libelleProg,Sport)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

01 – Promotion du sport pour le plus grand nombre

36 964 165

54 929 767

91 893 932

36 964 165

54 929 767

91 893 932

02 – Développement du sport de haut niveau

57 620 518

216 011 633

273 632 151

57 620 518

215 116 194

272 736 712

03 – Prévention par le sport et protection des sportifs

5 671 474

20 253 087

25 924 561

5 671 474

20 253 087

25 924 561

04 – Promotion des métiers du sport

20 796 148

24 253 923

45 050 071

20 796 148

24 253 923

45 050 071

Total

121 052 305

315 448 410

436 500 715

121 052 305

314 552 971

435 605 276



Avant transferts de crédits (pour un total de 0,76 M€ en AE = CP), le montant du programme 219 s'élève à 435,73 M€ en AE et 434,84 M€ en CP en 2021, soit en progression de 1,17 % sur les AE et de 1,66 % sur les CP.

Les principales évolutions par rapport à la LFI 2020 sont les suivantes :

  • augmentation des moyens dévolus à l'Agence nationale du sport (ANS) créée en avril 2019 pour succéder au Centre national pour le développement du sport (CNDS). Si une très légère diminution des crédits budgétaires attribués sous forme de subvention à l'Agence est constatée (133,98 M€ en AE = CP), une augmentation du produit issu des taxes affectées est opérée, par le relèvement du plafond de la "taxe buffet" (passant de 40 M€ à 64,1 M€, soit +24,1 M€), pour 170,54 M€ de taxes affectées au total (contre 146,44 M€ en 2020) ;
  • maintien des dotations versées aux organismes nationaux (CNOSF et CPSF) dans le cadre de conventions pluriannuelles d'objectifs (11,25 M€ en AE = CP) ;
  • revalorisation de la subvention de personnel aux CREPS (+ 2,03 M€ en AE = CP), principalement sous l'effet du GVT positif de +2,5% qui représente un coût de + 0,86 M€ chaque année, du décalage du calendrier de mise en œuvre du protocole PPCR, et de la poursuite de la mise œuvre du RIFSEEP. Par ailleurs, les crédits hors masse salariale des CREPS bénéficient d'une mesure nouvelle de 1,19 M€ (en AE = CP) pour financer la montée en puissance du plan Etudiants (dispositif "Parcoursup") ;
  • ajustement des opérations d'investissement immobilier, sous forme de dotations en fonds propres aux établissements concernés - INSEP et Ecoles nationales (- 1,00 M€ en AE et + 0,80 M€ en CP), intégrant la mise en place d’un plan pour faire face aux dépenses de gros entretien et renouvellement (GER) ;
  • diminution de la dépense prévisionnelle pour l'organisation des grands événements sportifs internationaux - GESI (- 0,46 M€ en CP) compte tenu des incertitudes pesant sur l’organisation de ces évènements internationaux ;
  • revalorisation (+ 0,85 M€ en AE = CP) de la subvention en faveur de l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) ;
  • mesure nouvelle de 3,5 M€ (en AE = CP) afin de poursuivre le développement de la stratégie nationale sport santé (2019-2024) et plus particulièrement le financement des Maisons sport-santé ;
  • mesure nouvelle de 0,66 M€ (en AE=CP) au titre de la prévention des violences et de la lutte contre les incivilités ;
  • mesure nouvelle de 0,29 M€ (en AE=CP) au titre de la prévention des accidents, et notamment en faveur du « savoir nager » et « savoir rouler à vélo » ;
  • augmentation des crédits destinés au financement de la retraite des sportifs de haut niveau (+ 1 M€ en AE=CP) reposant sur la compensation par l'ACOSS, en année N + 1, de la validation, sans cotisation sociale, de trimestres de retraite aux sportifs qui remplissent plusieurs conditions cumulatives, pour tenir compte d’une augmentation prévisionnelle du nombre de bénéficiaires ;
  • ajustement à la hausse (+ 4 M€ en AE = CP) des dispositifs sociaux de compensation auprès de l'ACOSS des exonérations de charges sociales sur la rémunération des arbitres et juges sportifs ainsi que de la prise en charge des retraites des sportifs de haut niveau. 


Par ailleurs, un report des 5,50 M€ (en AE = CP) prévus en LFI 2020 sera effectué pour financer les primes accordées aux futurs médaillés (et à leurs entraîneurs) des Jeux olympiques et paralympiques d'été, qui auront lieu à Tokyo (Japon) en 2021 au lieu de 2020.


Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

Le périmètre du programme est inchangé par rapport au PLF et à la LFI 2020.

 

   Modifications de maquette

La maquette du programme n'est pas modifiée.

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+58 683

+32 007

+90 690

+1 452 971

+1 452 971

+1 543 661

+1 543 661

Fonctionnement GIP Campus excellence sportive (CES) Bretagne

124 ►

 

 

 

+195 904

+195 904

+195 904

+195 904

Transfert d'un agent de DRJSCS de Corse vers CTS

124 ►

+58 683

+32 007

+90 690

 

 

+90 690

+90 690

Transfert ETPT vers l'Agence nationale du sport (ANS)

219 ►

 

 

 

+780 930

+780 930

+780 930

+780 930

Transfert au profit de l'ANS

124 ►

 

 

 

+476 137

+476 137

+476 137

+476 137

Transferts sortants

-531 210

-249 720

-780 930

 

 

-780 930

-780 930

Transfert ETPT vers l'Agence nationale du sport (ANS)

► 219

-531 210

-249 720

-780 930

 

 

-780 930

-780 930

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+1

+18

Fonctionnement GIP Campus excellence sportive (CES) Bretagne

124 ►

 

+3

Transfert d'un agent de DRJSCS de Corse vers CTS

124 ►

+1

 

Transfert ETPT vers l'Agence nationale du sport (ANS)

219 ►

 

+10

Transfert au profit de l'ANS

124 ►

 

+5

Transferts sortants

-10

 

Transfert ETPT vers l'Agence nationale du sport (ANS)

► 219

-10

 

 

Le programme 219 est affecté par 4 transferts:

 - un agent de la Direction régionale de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) de Corse, exerçant les missions de conseiller technique sportif (CTS) et non identifié en 2020, fait l’objet d’une régularisation en 2021 en procédant à son transfert vers les effectifs des CTS, pour un coût de 0,09 M€ (du P124 Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, de la jeunesse et des sports titre 2, vers le P219 titre 2);

- transfert entrant de 3 ETP valorisé à hauteur de 0,19M€ au titre du fonctionnement du GIP Campus d'excellence sportive de Bretagne (du P124 titre 2 vers le P219 hors titre 2);

- transfert de 10 ETPT de CTS vers l'Agence nationale du sport (ANS), pour un coût total de 0,78 M€ (du P219 titre 2 vers le P219 hors titre 2);

- transfert entrant de 5 ETP de la direction des sports vers l'ANS, pour un coût total de 0,47 M€ (du P124 titre 2 vers le P219 hors titre 2).


Outre ces transferts, dans la cadre de la réforme territoriale de l’Etat et de la nouvelle gouvernance du sport, un nouveau schéma d’organisation du sport de haut niveau en région se met en place pour le 1er janvier 2021. A ce titre, l’action de l’agence nationale du sport sera déployée au niveau régional via les CREPS pour ce qui relève du sport de haut niveau.

Le pilotage de ces nouvelles missions confiées aux CREPS doit s’accompagner de moyens humains dès 2021 constitués de 80 ETPT supplémentaires dont :

  • 60 ETPT issus du plafond d’emplois des personnels jeunesse & sports 

  • 20 ETPT issus du plafond d’’emploi des CTS

Ce dispositif sera mis en place progressivement en 2021 par opérations de fongibilités asymétriques, au fur et à mesure de la mobilité de ces cadres vers les CREPS ou d’emplois devenus vacants.


 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2020

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2021

Effet des
mesures de
transfert
pour 2021

Effet des
corrections
techniques
pour 2021

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
des schémas
d'emplois
2021 sur 2021

Plafond
demandé
pour 2021

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Personnels de la jeunesse et des sports

1 529

0

-9

0

-39

-20

-19

1 481

Total

1 529

0

-9

0

-39

-20

-19

1 481

 

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Personnels de la jeunesse et des sports

44

30

7,00

6

0

7,00

-38

Total

44

30

7,00

6

0

7,00

-38

 

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2020

PLF 2021

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Administration centrale

416

411

0

0

0

Services régionaux

1 113

1 070

-9

0

0

Opérateurs

0

0

0

0

0

Services à l'étranger

0

0

0

0

0

Services départementaux

0

0

0

0

0

Autres

0

0

0

0

0

Total

1 529

1 481

-9

0

0



Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

01 Promotion du sport pour le plus grand nombre

459

02 Développement du sport de haut niveau

681

03 Prévention par le sport et protection des sportifs

74

04 Promotion des métiers du sport

267

Total

1 481

 

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2020

PLF 2021

Rémunération d'activité

73 008 112

71 515 961

Cotisations et contributions sociales

47 719 533

49 471 198

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

36 823 600

37 972 287

    – Civils (y.c. ATI)

36 823 600

37 972 287

    – Militaires

 

 

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

10 895 933

11 498 911

Prestations sociales et allocations diverses

112 562

65 146

Total en titre 2

120 840 207

121 052 305

Total en titre 2 hors CAS Pensions

84 016 607

83 080 018

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

Aucun montant n'est prévu au titre du versement de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE).

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2020 retraitée

80,79

Prévision Exécution 2020 hors CAS Pensions

83,81

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020–2021

-0,47

Débasage de dépenses au profil atypique :

-2,55

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

-2,55

    – Mesures de restructurations

0,00

    – Autres

0,00

Impact du schéma d'emplois

-1,67

EAP schéma d'emplois 2020

-0,66

Schéma d'emplois 2021

-1,01

Mesures catégorielles

0,00

Mesures générales

0,00

Rebasage de la GIPA

0,00

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

0,41

GVT positif

1,09

GVT négatif

-0,68

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

2,55

Indemnisation des jours de CET

2,55

Mesures de restructurations

0,00

Autres

0,00

Autres variations des dépenses de personnel

1,00

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

1,00

Total

83,08

 

Les principales variations constatées de la masse salariales hors CAS ont pour origine :

- les mesures de transfert concernent -9 ETPT, 1 ETPT entrant (venant du P 124) et 10 ETPT sortants (vers l’Agence nationale du sport) pour un montant hors CAS Pension de -0,47 M€; 

- la prise en compte du nouveau dispositif de rupture conventionnelle institué par le décret n° 2019-1593 du 31 décembre 2019.


Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Personnels de la jeunesse et des sports

53 121

53 121

53 121

45 088

45 088

45 088

 

Le coût global correspond au coût moyen par agent, hors catégorie 23, constaté en 2019.

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Marchés de partenariat


   Marché de partenariat / Défini par l'ordonnance du 17 juin 2004 modifiée

Le seul partenariat public privé (PPP) du programme 219 concerne l’opérateur INSEP.

Opération

Acteur public

Pouvoir adjudicateur

Type de contrat

Partenaire

Date de signature

Contrat de PPP INSEP

Etat

Ministère chargé des sports

Contrat de partenariat

Sport Partenariat

21/12/2006



Opération

Année de livraison

Investissement (M€ TTC)
incluant dédit

Dont État

Dont ODAC

Dont APUL (CPER)

Dont Europe (FEDER)

Dédit (M€ TTC)

Montant de la cession Dailly (M€ TTC)

Loyers moyens (M€ TTC)

Nombre d’années

Contrat de PPP INSEP

2010

87

87




11

33

13 / an

30

Dont 1re tranche











Dont 2e tranche












Ce PPP, signé le 21 décembre 2006 par l’État et le groupement Sport Partenariat (à hauteur de 12 % pour Vinci Construction France et 88 % pour Barclays Infrastructure Funds au 1eroctobre 2011), est entré en vigueur le 9 janvier 2007 pour une durée de trente ans. Ce contrat porte sur le financement, la conception, la réhabilitation et l’exploitation technique de la partie Nord de l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP) ainsi que sur la maintenance/service, la gestion partielle des bâtiments et la gestion des espaces extérieurs de l’ensemble du site de l’INSEP. Le loyer correspondant est financé sur le programme « Sport ».

Le tableau ci-dessus présente un bilan de l’opération en termes de durée de contrat, d’investissement et de loyers moyens, le coût complet pour l’État étant estimé à 408 M€ (en euros courants) sur l’ensemble de la période. Le montant des loyers moyens indiqué correspond au coût annuel moyen, tous loyers confondus (L1 – investissement et financement, L2, L3 et L4 – fonctionnement).

Enfin, dans le tableau ci-dessous, qui présente la dépense complète par nature, il est à noter que ces dépenses incluent 10,8 M€ d’AE engagées pour couvrir un éventuel dédit.

 

(en millions d'euros)

 

AE  
CP  

2018
et années
précédentes

2019

2020

2021

2022

2023
et années
suivantes

Total


Investissement

93,36

47,11

1,25

1,20

0,50

2,34

0,00

1,90

0,00

2,00

0,00

39,70

95,11

94,25


Fonctionnement

87,99

0,00

8,86

8,74

9,22

9,22

9,22

9,22

9,22

9,22

154,00

154,00

278,51

190,41


Financement

30,57

30,81

2,53

2,53

2,45

2,45

2,37

2,37

2,30

2,30

20,40

20,40

60,62

60,87

 

Périmètre et état d’avancement du projet

La rénovation de 14 bâtiments situés dans la partie Nord du site de l’INSEP est achevée. Ces bâtiments, d’une surface de 34 000 m², sont destinés essentiellement à l’hébergement, à la restauration, à la formation, à la recherche, aux services médicaux et à l’administration. La maîtrise d’œuvre de cette rénovation avait été confiée au cabinet Barthélémy & Griño. Le coût de construction assumé par les cocontractants était de 77,165 M€, y compris les frais financiers et annexes, toutes taxes comprises. L’État s’est engagé de son côté à verser, à compter de la livraison définitive intervenue le 17 mai 2010 et jusqu'à l'échéance du contrat (2036), un loyer annuel d’un montant de 12,9 M€ TTC (valeur 2015) en contrepartie de l’investissement réalisé et de son financement (loyer fixe pour ces deux postes de 4,298 M€ TTC par an), ainsi que des prestations de services fournies (prestations actualisables : gros entretien renouvellement, maintenance, gardiennage, sécurité incendie, gestion hôtelière des hébergements, restauration, entretien des espaces verts, gestion des déchets).


En 2019, les crédits consommés au titre du contrat de partenariat s’élèvent à 14,2 M€ qui se décomposent de la manière :

  • 4,29 M€ au titre du loyer L1 (charges financières investissement et financement)
  • 8,53 M€ destinés aux loyers L2 (grand entretien et réparation) et L3 (prestations)
  • 1,20 M€ suite à la signature de l’avenant n°22 pour le réaménagement du bâtiment restauration destiné à améliorer la qualité du service.
  • 0,22 M€ au titre du plan Vigipirate.


Pour 2020, le ministère chargé des sports anticipe une baisse des crédits alloués au contrat de partenariat de 0,6 M€ soit un montant prévisionnel de 13,6 M€. Cette baisse se justifie par l’impact économique de la crise sanitaire de la COVID-19. Le site de l’INSEP a été fermé durant une période allant du 16 mars au 11 mai 2020 entrainant ainsi un arrêt partiel des prestations de services telle le service hôtellerie et restauration. Ces économies générées ne sont donc pas pérennes mais liées à une situation de crise sanitaire exceptionnelle.


Pour 2021, le niveau des dépenses prévisionnel devrait être similaire à celui de l’année 2019 soit un montant prévisionnel de 14,2 M€. Ce montant intègre notamment des économies liées à la gestion du contrat mais également une amélioration des prestations de nettoyage (qui intègre les protocoles sanitaires liés à la COVID-19) et d’évolution technique du site (toitures, amélioration chambre…).


Les avenants au contrat de PPP

En 2019 a été signé l’avenant n°22 :

Cet avenant concrétise un projet mené depuis 2 ans dans le cadre du contrat de partenariat qui consiste à mieux prendre en compte les exigences d’une pratique sportive de très haut niveau et les spécificités propres à chaque discipline sportive dans le champ de l’alimentation et de la nutrition. Cet avenant a permis le réaménagement et la modernisation du bâtiment accueillant le service de restauration afin que la prestation souhaitée puisse être mise en œuvre.

Dans le prolongement de ce réaménagement qui s’est déroulé durant l’été 2019, l’avenant n°23 signé le 12 mars 2020, a permis de contractualiser les modifications de l’offre de restauration sur la base d’une amélioration qualitative et nutritionnelle de cette prestation afin de l’adapté à la pratique du sport de haut niveau. Le cout annuel supplémentaire sur le loyer annuel s’élève à 0,63 M€.


D’autres projets d’avenants sont également en cours d’étude avec pour objectif une mise en œuvre au 1er janvier 2021.

Ces avenants porteront sur différentes thématiques allant de la sûreté/sécurité - puisque l’INSEP a repris à sa charge la prestation de sureté (0,6 M€ annuels) - à la rédaction d’un avenant relatif aux services techniques (nettoyage, entretien, protocoles sanitaires, soit 0,5 M€ annuels) et enfin l’évolution technique du site pour l’entretien des toitures, l’amélioration du confort des chambres, ou travaux d’accessibilité du site (0,3 M€ uniquement sur 2021).

 

Contrats de projets État-Région (CPER)


Génération CPER 2015-2020

 

Consommation au 31/12/2020

Prévision 2021

2022 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

ANS - Agence nationale du sport

9 100 000

9 100 000

3 310 365

 

2 894 816

2 924 819

Total

9 100 000

9 100 000

3 310 365

 

2 894 816

2 924 819


 

Le CPER 2015-2020 concerne uniquement l’Agence nationale du sport. La délibération n°2014-19 du 19 novembre 2014 du conseil d’administration du CNDS avait donné un avis favorable sur les dispositions prévues dans le CPER 2015-2020 des Pays-de-la-Loire visant à contribuer à hauteur de 5,50 M€ afin que le CREPS puisse disposer d’un complexe sportif pour mener ses différentes missions.

Le paiement a commencé en 2017 et devrait s’étaler jusqu’en 2022.

En outre, deux autres projets ont été engagés en 2016 (délibération n° 2016-17) : la rénovation du CREPS de Vallon-Pont-d’Arc pour 3,60 M€ (avenant au CPER Auvergne-Rhône-Alpes) et le centre d'entrainement de rugby de La Rochelle pour 0,90 M€, qui n’est finalement pas dans la maquette financière CPER Nouvelle-Aquitaine mais a été labellisée sur le volet territorial ; il a été entièrement payé.

Le paiement de la rénovation du CREPS de Vallon-Pont-d’Arc devrait s’étaler jusqu’en 2022 (application de la clé de paiement utilisée par l’Agence nationale du sport en matière de décaissement des subventions d’équipement).

Au total pour l’Agence nationale du sport, les AE s’élèvent à 9,10 M€ pour le CPER 2015-2020 (3,60 M€ en 2016 et 5,50 M€ en 2017). Les opérations ont été engagées en totalité.



 

Contrat de convergence et de transformation (CCT)


Contrat de convergence et de transformation 2019-2022

 

Consommation au 31/12/2020

Prévision 2021

2022 et après

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CP
sur engagements
à couvrir

ANS - Agence nationale du sport

26 250 000

 

 

 

 

 

La Réunion

5 500 000

 

 

 

 

 

Mayotte

5 500 000

 

 

 

 

 

Guadeloupe

4 500 000

 

 

 

 

 

Guyanne

4 500 000

 

 

 

 

 

Martinique

4 500 000

 

 

 

 

 

Nouvelle-Calédonie

250 000

 

 

 

 

 

Saint-Pierre-et-Miquelon

500 000

 

 

 

 

 

Wallis-et-Futuna

500 000

 

 

 

 

 

Saint-Martin

500 000

 

 

 

 

 

Total

26 250 000

 

 

 

 

 


 

L’Agence nationale du sport, qui a succédé au CNDS en 2019, s’est engagée à participer aux différents CCT sauf pour 3 territoires où des avenants aux contrats de développements sont prévus. Les engagements 2020 se feront uniquement à l’automne 2020.


 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2020

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2019
(RAP 2019)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2019 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
 

 

AE (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

55 846 258

 

0

 

309 892 883

 

307 818 908

 

57 920 233

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2021

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP au-delà de 2023

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2020

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2021
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2022
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE antérieures à 2021

57 920 233

 

-16 290 000
0

 

10 280 000

 

2 000 000

 

37 830 233

 

AE nouvelles pour 2021
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2021
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2022
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE nouvelles en 2021

315 448 410
0

 

330 842 971
0

 

4 300 000

 

4 000 000

 

505 439

 

Totaux

 

314 552 971

 

14 580 000

 

6 000 000

 

38 335 672

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021

 

 

CP 2021 demandés
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021
 

 

CP 2022
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP au-delà de 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

 

104,88 %

 

1,36 %

 

1,27 %

 

0,16 %

 

Le solde prévisionnel des engagements non couverts par des paiements au 31/12/2020 (57,92 M€) provient des échéanciers prévisionnels des dispositifs suivants :

- le contrat de partenariat public-privé conclu en 2006 pour une période de 30 ans pour la rénovation de la partie Nord de l’INSEP, pour lequel il reste à payer 43,6 M€ de loyer d’investissement ;

- le soutien aux grands événements sportifs internationaux- GESI (7,73 M€) ;

- la convention relative à l'exécution des travaux d'accessibilité du Stade de France (Ad'AP) conclue avec le Consortium Stade de France (CSDF) sur la période 2017-2022 (1,13 M€) ; 

- divers marchés d'aasistance, pour 5,46 M€.


Les clés d’ouverture des crédits de paiement sur AE 2021 indiquées dans l’échéancier ci-dessus ne sont pas significatives car elles sont très globales, s’appliquant à l’ensemble du programme 219, où prédominent très largement les crédits d’intervention (plus des ¾ des crédits du programme hors titre 2) pour lesquels AE = CP.

 

Justification par action

 

ACTION    21,1 %

01 – Promotion du sport pour le plus grand nombre


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

36 964 165

54 929 767

91 893 932

0

Crédits de paiement

36 964 165

54 929 767

91 893 932

0


Les crédits de cette action visent à accroître la pratique d’activités physiques et sportives, tout particulièrement au sein des clubs, en renforçant la dimension éducative et le rôle du sport en matière d’insertion et de cohésion sociale.

 

L’objectif visant à promouvoir le sport pour le plus grand nombre, au niveau national et au niveau local, s’inscrit dans le cadre de l’objectif de 3 millions de pratiquants supplémentaires d’ici 2022. Il s’appuie sur les financements de l’action 1 (largement dévolus à l'Agence nationale du sport (ANS) depuis 2020) mais aussi de l’action 4 du programme « Sport » (« promotion des métiers du sport »), sur des moyens en personnel et en fonctionnement du programme n° 214 « support » du ministère de l'éducation nationale et de la jeunesse (à partir de 2021 - programme 124 des mnistères sociaux jusqu'en 2020) ainsi que sur les ressources extra-budgétaires de l'Agence (produit des taxes affectées, rattaché à l'ANS).

 

Hors subvention attribuée à l'ANS, l’action 1 du programme « Sport » contribue au sport pour tous par :

- la conduite d’actions internationales centrées sur le développement du sport et de ses valeurs éducatives et sociales. Le ministère participe à des programmes de coopération sportive bilatérale avec de nombreux partenaires ainsi qu’à des forums internationaux, dans le cadre notamment de l’Union européenne, du Conseil de l’Europe, de Conférence des ministres de la jeunesse et des sports ayant le français en partage (CONFEJES), de l’UNESCO et de l’Organisation internationale de la francophonie. Cette action vise également à coordonner les réglementations au plan international et à promouvoir de manière volontariste la place de la France et de la langue française dans les instances sportives internationales élues, ainsi que le savoir-faire français en matière de réalisation d’équipements et de matériels sportifs et d’organisation de grands événements sportifs ;

- le soutien à l’exploitation du Musée national du sport, lieu de promotion de la mémoire relative à l’évolution du phénomène sportif dans la société française. Érigé en établissement public en 2006, le musée a ouvert au public au sein du Stade Allianz Riviera de Nice le 27 juin 2014 et a été inauguré officiellement le 15 octobre 2014 ;

- la mise en œuvre d’une fonction réglementaire d’observation et de conseil en matière d’équipements sportifs et de partage des sites de pratique. L’adaptation de ces équipements à l'évolution de la demande sociale et aux nouvelles formes de pratiques est encouragée par l’État. L’État veille également à ce que les règles fédérales concernant les équipements qui accueillent des compétitions soient adoptées selon une procédure régulière et facilite la concertation entre mouvement sportif et collectivités locales pour limiter l’impact financier de ces règles ;

- le recensement intégral des équipements sportifs, sites et espaces de pratique, qui, par ses résultats et leur exploitation, fournit une connaissance partagée très précise de l’état du patrimoine sportif de notre pays et contribue à la définition et à la mise en œuvre de stratégies mieux adaptées. Le recensement fait l’objet d’une actualisation en continu et d’une vérification quadriennale exhaustive de ses données. L’analyse de l’offre d’équipements issue des données du recensement des équipements sportifs, espaces et sites de pratiques permet de réaliser un atlas national des équipements sportifs qui offre des indicateurs et des points de repère qui peuvent être partagés par l’ensemble des acteurs du sport ;

- la contribution à la réalisation d’enquêtes et d’études sur la pratique sportive des Français ;

- la compensation auprès de l’agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) des exonérations de charges sociales accordées au titre de la rémunération des arbitres et juges sportifs.


Enfin, l'ANS, opérateur créé en avril 2019, est désormais chargée du soutien financier au développement des pratiques sportives, notamment en directions des publics, territoires ou thématiques prioritaires, au plan national et territorial, selon les orientations de son conseil d'administration et conformément à la convention d'objectifs qu'elle conclura avec l'Etat en application de la loi n° 2019-812 du 1er août 2019 (convention en préparation).


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

36 964 165

36 964 165

Rémunérations d’activité

21 837 897

21 837 897

Cotisations et contributions sociales

15 106 375

15 106 375

Prestations sociales et allocations diverses

19 893

19 893

Dépenses de fonctionnement

6 969 742

6 969 742

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

693 376

693 376

Subventions pour charges de service public

6 276 366

6 276 366

Dépenses d’intervention

47 960 025

47 960 025

Transferts aux ménages

6 000 000

6 000 000

Transferts aux collectivités territoriales

909 971

909 971

Transferts aux autres collectivités

41 050 054

41 050 054

Total

91 893 932

91 893 932

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT

Les crédits de fonctionnement courant de cette action (0,69 M€ en AE = CP) sont la reconduction du montant de la LFI 2020) sur les dispositifs suivants :

- des dépenses de fonctionnement en relation avec la promotion sportive : prestations d’études juridiques, frais de déplacements d’experts missionnés par le ministère, abonnements, pour un montant total de 0,13 M€ en AE = CP ;

- la participation de l’État au recensement des équipements sportifs (0,46 M€ en AE = CP). Il s’agit de poursuivre la mise en œuvre, par les services déconcentrés, du recensement des équipements sportifs, fondé sur la mise à jour en continu des déclarations obligatoires des propriétaires d'équipement et sur une révision exhaustive des fiches descriptives d'un quart des équipements chaque année (l'objectif étant de conduire par cycle de quatre ans une révision totale des données du recensement). Ce recensement des équipements sportifs est au cœur des problématiques d’aménagement du territoire : c’est un des outils d’observation permettant aux maîtres d’ouvrage d’élaborer des stratégies partagées à même de doter le pays des équipements structurants dont il a besoin et de veiller à réduire les déséquilibres territoriaux, révélés par exemple par l’atlas des équipements sportifs ;

- la poursuite de l’enquête lancée en 2018 jusqu'en 2024 sur la pratique sportive en France (0,10 M€ en AE = CP). La maîtrise d’œuvre de cette enquête est assurée par l’Institut de la jeunesse et de l’éducation populaire (INJEP).

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

Il est prévu une dotation pour les subventions pour charges de service public d'un montant total de 6,28 M€ en AE = CP.

Cette dotation est destinée en premier lieu à couvrir les charges du Musée national du sport (MNS), opérateur du programme sport, à hauteur de 3,04 M(en AE = CP). Ce montant est en très légère augmentation par rapport à celui de la LFI 2020 (3,02 M€) :

- s’agissant de la rémunération des agents, la subvention est revalorisée à 1,35 M€ pour un effectif inchangé de 23 ETPT ;

- quant à la subvention de fonctionnement hors personnel, elle est d’un montant identique à celui de la LFI 2020 (soit 1,69 M€).

En deuxième lieu, des subventions pour charges de service public sont versées aux Écoles et à l’INSEP pour la mise en œuvre d’actions entrant dans le champ des protocoles et accords intergouvernementaux : la dotation des LFI précédentes (0,13 M€ en AE = CP) est reconduite à cet effet. Les accords en question ont pour objet de favoriser la formation de formateurs, de développer des échanges d’experts (entraîneurs, etc.) et d’étendre la connaissance réciproque de l’organisation du sport.

En troisième lieu, une subvention de 3,11 M€ en AE = CP est prévue pour l'Agence nationale du sport (ANS) pour son fonctionnement (financement de la masse salariale principalement) relevant du développement des pratiques sportives - une subvention de fonctionnement d'un montant identique étant inscrite à l'action 02 au titre du sport de haut niveau (cf. infra pour l'action 02). Cette subvention est en augmentation de 0,63 M€ sur cette action par rapport à la LFI 2020, essentiellement liée à l'augmentation du nombre d'ETPT de l'ANS (qui passe de 42 à 60 ETPT).

dépenses d’intervention

Le montant des crédits d'intervention s'élève à 47,96 M€ en AE = CP.



Deux dispositifs voient leur dotation augmenter par rapport à la LFI 2020 :

- le remboursement du coût de la compensation, auprès de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS), des exonérations de charges sociales accordées au titre des rémunérations des arbitres et juges sportifs
(+ 4,0 M€ en AE/CP). En effet, les crédits inscrits sur ce dispositif étaient de 7 M€ en PLF 2020, mais un amendement négatif de -5 M€ a été imputé sur ce dispositif, le faisant passer à 2 M€ en LFI 2020. Il est donc inscrit une dotation de 6,0 M€ en AE/CP au PLF 2021, afin de revenir à un montant proche de ce celui du PLF 2020. Cette dotation devrait pouvoir être consommée si - et seulement si - la créance de l'Etat vis-à-vis de l'ACOSS peut être considérée comme certaine. A cet  effet, un groupe de travail visant à mettre en place un dispositif de déclaration a été mis en place avec la direction de la sécurité sociale (DSS) d’une part, les principales fédérations utilisatrices d’arbitres (football/rugby/handball/basket-ball/volley-ball/tennis) et  l’association française du corps arbitral multisport (AFCAM) qui suit ces dossiers d’autre part. Ce dispositif constitue un transfert aux ménages ;

- il est prévu 0,22 M€ en AE et CP, soit +0,1 M€ par rapport à la LFI 2020, pour des projets sportifs prenant en compte les sports de nature, le développement durable et la préservation de l’environnement – que ce soit au plan national ou à l’échelon déconcentré. Cette augmentation est destinée à marquer la priorité accordée au développement durable au ministère chargé des sports. Ce dispositif constituent des transferts aux autres collectivités.


Il est prévu une enveloppe non reconductible de 0,50 M€ en AE et CP pour financer la participation de la France aux prochains Jeux de la Francophonie à Kinshasa (République démocratique du Congo). Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités.


Les autres dispositifs relevant traditionnellement de l’action 01 du programme 219 voient leurs dotations 2020 reconduites en 2021 :

- 0,33 M€ en AE = CP pour soutenir le pilotage d’actions de normalisation des matériels et équipements sportifs et de développement de la connaissance des réalités et de leurs évolutions dans le domaine sportif (s’agissant notamment des équipements) ;

- 0,57 M€ d’AE et de CP prévus pour la mise en œuvre d’actions menées par les fédérations et associations au titre des relations bilatérales et accords intergouvernementaux ;

- 0,41 M€ en AE = CP consacrés aux projets relevant des programmes multilatéraux (Accord partiel élargi sur le sport sous l’égide du Conseil de l’Europe, Conférence des ministres de la jeunesse et des sports ayant le français en partage) ;

- le financement des actions et du fonctionnement de 3 des 4 pôles ressources nationaux (PRN) implantés en CREPS, à savoir « sport et handicaps », « sport innovation » et « sports de nature », pour 0,91 M€ en AE = CP en 2021.

Les pôles ressources nationaux sont des outils de conseil et d’expertise qui agissent comme tête de réseau non seulement au bénéfice des établissements et des services du ministère mais aussi des fédérations sportives, des associations, des collectivités territoriales et des autres ministères. Leur vocation est de diffuser de l’expertise et de valoriser les bonnes pratiques et les actions innovantes. Ce dispositif constitue un transfert aux collectivités territoriales.

Ces autres dispositifs d'intervention constituent des transferts aux autres collectivités.


Enfin, une subvention globalisée de 39,01 M€ en AE = CP, soit - 4,82 M€ par rapport à la LFI 2020, est attribuée à l'Agence nationale du sport (ANS) au titre du soutien financier au développement des pratiques sportives.

Cette subvention permettra notamment et sans préjuger à ce stade des objectifs de la convention en préparation entre l'Etat et l'ANS :

  • de soutenir les fédérations sportives dans le cadre des conventions d'objectifs conclues entre elles et l'Agence  pour la promotion du sport pour le plus grand nombre ;

  • d'accompagner le développement des pratiques sportives en soutenant notamment des projets sportifs de territoire préparés à l'échelon régional dans le cadre de conférences des financeurs du sport associant l'Etat, le mouvement sportif, la région, les départements ainsi que les blocs communaux et leurs groupements ;

  • de poursuivre, après l'ex-CNDS (avant 2018) et le ministère (en 2018), le subventionnement des "emplois sportifs qualifiés (ESQ)" nationaux.

Cette subvention globalisée à l'ANS relève de la catégorie "transferts aux autres collectivités".

 

ACTION    62,7 %

02 – Développement du sport de haut niveau


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

57 620 518

216 011 633

273 632 151

0

Crédits de paiement

57 620 518

215 116 194

272 736 712

0


Soutien à la préparation aux compétitions de haut niveau et aux parcours de l’excellence sportive ; participation de l’État à la mise en œuvre de grands événements sportifs internationaux

Le maintien du sport français à un rang international très élevé passe, entre autres, par une contribution spécifique et significative de l'État à l'organisation et au financement du sport de haut niveau. La politique ministérielle de soutien au sport de haut niveau repose sur une ambition en matière de performances sportives dans les grandes compétitions internationales et sur l’exigence d’une intégrité morale et physique des athlètes, dans le respect de leur double projet, sportif et professionnel.

L'Agence nationale du sport (ANS), nouvel opérateur créé en avril 2019, contribue à cet objectif, notamment par le biais de la conclusion des conventions d'objectifs traduisant le soutien financier aux fédérations sportives pour la préparation et la participation aux grandes compétitions sportives.

En outre, dans le cadre d'un nouveau volet "optimisation de la performance", l'Agence est appelée à développer des programmes d'accompagnement transverses à destination des fédérations, de leurs sportifs et de leurs entraîneurs, permettant d'aller chercher un avantage concurrentiel pour progresser durablement et contribuer de manière significative au tableau des médailles, lors des grandes échéances olympiques et paralympiques, mondiales ou européennes.

Le champ du sport de haut niveau repose sur des critères bien établis qui sont : la reconnaissance du caractère de haut niveau des disciplines sportives ; les compétitions de référence ; la liste des sportifs de haut niveau ; les Projets de performance fédéraux (PPF) (qui ont succédé aux parcours de l’excellence sportive (PES)). Il s’appuie sur le réseau existant des 1 529 conseillers techniques sportifs (CTS) auprès des fédérations sportives (effectif correspondant au plafond d'emplois de la LFI 2020), dont les crédits de rémunération et de cotisations sociales (titre 2) sont imputés sur le programme 219 depuis 2020.

Depuis la réforme de l’INSEP (décret du 25 novembre 2009), cet établissement est chargé de l’animation du réseau du sport de haut niveau constitué par les établissements publics du ministère et les structures retenues dans le cadre des parcours de l’excellence sportive des fédérations sportives. Depuis 2013, cette mission s’est considérablement renforcée avec la conduite de plusieurs actions dans le cadre du réseau « Grand INSEP » dont le pilotage est assuré par l’INSEP. Le principal objectif poursuivi par ce dispositif est de renforcer le travail collaboratif entre les établissements (mutualisation, partage d’outils et d’expériences, travaux techniques thématiques conduits par 8 équipes projet, etc.) et donc d’améliorer la qualité de l’accompagnement des sportifs de haut niveau sur l’ensemble du territoire. 

La population de sportifs concernés par cette politique sont les 15 967 sportifs s'entrainant dans une structure des PPF (effectif pour la saison 2019-2020), dont 2 411 sportifs de haut niveau, auxquels s’ajoutent les sportifs classés « espoirs » (5 369), les sportifs des collectifs nationaux (1 099) et les sportifs hors liste ministérielle appartenant aux structures retenues dans les PPF (7 088). Par ailleurs, 6014 sportifs listés ne s'entrainent pas dans un structure des PPF.

Le Projet de Performance Fédéral (PPF), validé par les instances fédérales nationales, doit comprendre deux programmes distincts :
un programme d’excellence qui prend en compte la population des sportifs de haut niveau et du collectif France en liste et l’ensemble des structures ou dispositifs de préparation ciblés sur cette population ;

- un programme d’accession au haut niveau qui s’adresse plus particulièrement aux sportifs en liste de sportif Espoir en assurant la détection et le perfectionnement de ces talents, ainsi qu’aux sportifs régionaux.

Les 1 529 agents exerçant les missions de conseillers techniques sportifs auprès des fédérations sportives jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre de la politique du sport de haut niveau conformément aux dispositions du code du sport (articles R131-16 à R131-24). La direction des sports, en liaison avec l’INSEP, pilote leur formation continue en l’adaptant sans cesse à l’évolution de l’environnement technique et socio-économique du sport.


S’agissant des grands événements sportifs internationaux (GESI), l'État soutient l'organisation en France de grandes manifestations sportives internationales (championnats du monde, championnats d’Europe, etc.), en particulier par le biais d'aides financières à la réalisation d’équipements d’envergure mondiale.

Il apporte également un soutien aux organisateurs des GESI (fédérations, associations, groupements d’intérêt public constitués spécifiquement) sur la base de l’avis favorable d’un comité technique qui examine les candidatures. Les subventions sont accordées par voie de conventions annuelles, ou pluriannuelles si besoin est, passées avec les organisateurs, conformément à la stratégie redéfinie en 2018, valorisant notamment l’impact de ces grands événements en matière de développement économique, de développement durable et d’ouverture aux populations éloignées de la pratique sportive.


Insertion sociale et professionnelle des sportifs de haut niveau, aides aux sportifs de haut niveau, retraite et couverture accidents du travail / maladies professionnelles des sportifs de haut niveau

En matière d’insertion professionnelle des sportifs de haut niveau, il revient désormais à l'Agence nationale du sport (ANS) de favoriser la conclusion de conventions nationales d’insertion professionnelle avec de grandes entreprises publiques et privées. Au niveau déconcentré, des « conventions d’insertion professionnelle » (CIP) régionales sont également mises en oeuvre.

Par ailleurs, des aides directes aux sportifs de haut niveau en matière financière sont attribuées par l'ANS (sous la forme de bourses pour concrétiser la garantie d’un niveau de ressources aux sportifs potentiellement sélectionnables aux Jeux olympiques et paralympiques) alors que le soutien à cette population en matière d'orientation, de formation et d'insertion professionnelle est partagé entre l'Agence elle-même et les établissements sous tutelle du ministère chargé des sports.

Ainsi, les moyens d'intervention de l'ANS sont axés principalement sur le recrutement, la rémunération et la formation individualisée d’entraîneurs de très haut niveau, la mise en place de plateaux techniques et l’acquisition de matériel de haute technologie afin notamment d’améliorer l’entraînement et la récupération des athlètes.


S’agissant de la retraite des sportifs de haut niveau, instaurée par la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012, le ministère assure sur le programme sport la compensation du coût de la validation de trimestres par le versement d’une contribution à la branche vieillesse du régime général de sécurité sociale.

Depuis 2016, la couverture des accidents du travail et des maladies professionnelles, instaurée par la loi n° 2015-1541 du 27 novembre 2015 visant à protéger les sportifs de haut niveau et professionnels et à sécuriser leur situation juridique et sociale, est financée par des crédits spécifiques.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

57 620 518

57 620 518

Rémunérations d’activité

34 041 373

34 041 373

Cotisations et contributions sociales

23 548 136

23 548 136

Prestations sociales et allocations diverses

31 009

31 009

Dépenses de fonctionnement

38 565 258

38 565 258

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

13 402 752

13 402 752

Subventions pour charges de service public

25 162 506

25 162 506

Dépenses d’investissement

 

1 929 192

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

1 929 192

Dépenses d’intervention

176 246 375

172 621 744

Transferts aux ménages

5 600 000

5 600 000

Transferts aux entreprises

271 914

847 283

Transferts aux collectivités territoriales

57 842 158

57 842 158

Transferts aux autres collectivités

112 532 303

108 332 303

Dépenses d’opérations financières

1 200 000

2 000 000

Dotations en fonds propres

1 200 000

2 000 000

Total

273 632 151

272 736 712

 

Dépenses DE FONCTIONNEMENT COURANT

Les crédits de fonctionnement courant de cette action s'élèvent au total à 13,40 M€ en AE = CP.

En application du contrat de PPP signé en 2006 pour la rénovation de l’INSEP, le ministère chargé des sports prévoit de verser en 2021 9,91 M€ en AE = CP de loyer d’exploitation au prestataire chargé de la rénovation (i.e. la société Sport Partenariat), sur la base du prix contracté en 2006 et actualisé (selon les formules de révision inscrites au contrat). Ce loyer est destiné à couvrir l’ensemble des dépenses relevant du titre 3 (fonctionnement) : gros entretien, renouvellement et maintenance pour la totalité des bâtiments livrés en 2010, gestion des services (hôtellerie/nettoyage, gardiennage/sécurité incendie, restauration, déchets, espaces verts).

En outre, depuis la prise de possession définitive intervenue le 17 mai 2010, une part des loyers d’investissement (dits L1) correspond aux charges financières liées au financement des ouvrages par le prestataire et à la rémunération des fonds propres mobilisés à cette occasion, ce qui correspond à des dépenses de fonctionnement. Ainsi, sur l’annuité du loyer L1, qui est fixée à 4,30 M€ en CP, 2,37 M€ en AE = CP constitueront la dépense de fonctionnement 2021 (catégorie 31), le solde de 1,93 M€ étant associé à l’amortissement financier de l’investissement qui émarge en catégorie 51 (dépenses d’investissement).

Par ailleurs, 0,6 M€ en AE = CP sont destinés à couvrir en 2021 (soit +0,05 par rapport au PLF 2020) le montant de la redevance due à la Ville de Paris, propriétaire du terrain d’assiette des installations de l’INSEP, en application de la convention d’occupation du domaine public signée en 2009 avec l’État pour une durée de 30 ans.

Enfin, diverses dépenses sont nécessaires à la mise en œuvre des interventions en faveur du sport de haut niveau : marchés d’assistance juridique et financière (notamment pour le suivi de la concession du Stade de France), prestations d’études (en particulier dans le cadre du contrat de filière sport), frais d’organisation de réunions, frais de déplacement d’experts conviés à participer à des réunions organisées par la direction des sports, documentation, etc. Elles sont évaluées à 0,53 M€ en AE = CP pour 2021, soit +0,05 M€ par rapport au PLF 2020 compte tenu des nouveaux besoins en pilotage de la direction des sports suite à sa réorganisation en 2020 et donc de la nécessité pour le ministère d’assistances à forte capacité dans ces domaines.


SUBVENTIONS Pour charges de service public

Il est prévu des subventions pour charges de service public d’un montant total de 25,16 M€ en AE et en CP.


La subvention prévue pour l’Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP), d’un montant de 21,77 M€ en AE et en CP sur l'action 2, est destinée à couvrir les charges de service public de cet opérateur du programme « Sport ». Elle se décompose comme suit :

– 19,3 M€ d’AE et de CP correspondant à la prise en charge d’une part importante de la masse salariale de l’établissement. L’augmentation de +0,29 M€ par rapport à la dotation inscrite en LFI 2020 s’explique par les facteurs d’évolution de la masse salariale : hausse du GVT, report de l’impact PPCR de 2020 sur 2021 et poursuite de la mise en œuvre du régime indemnitaire du RIFSEEP ;

- 2,11 M€ d’AE et de CP (montant identique à celui des précédentes LFI) destinés à la fois à la conduite des missions traditionnelles de l’établissement relatives au sport de haut niveau, essentiellement l’accompagnement des sportifs de haut niveau dans la réalisation de leur double projet (sportif et professionnel), et à l’élargissement de ses missions en matière d’expertise et d’animation technique du réseau national du sport de haut niveau, ainsi qu’au financement des frais de fonctionnement liés à la poursuite des travaux en cours ;

- 0,24 M€ d’AE et de CP destinés à soutenir la formation des cadres du sport de haut niveau (directeurs techniques nationaux et conseillers techniques sportifs) ;

- 0,12 M€ d’AE et de CP correspondant aux crédits de formation professionnelle continue des agents de l’INSEP.


Par ailleurs, une dotation de 0,27 M€ en AE et CP pour les Ecoles nationales (ENSM et ENVSN) et l’IFCE, identique à la dotation des années précédentes, est destinée à l’accompagnement des sportifs de haut niveau et des sportifs classés en liste ministérielle « Espoir » dans la réalisation de leur double projet, sportif et scolaire, au sein de ces établissements, en particulier à travers le déploiement des projets de performance fédéraux construits pour l’olympiade 2017-2020 (PPF).


Enfin, une subvention de 3,11 M€ en AE = CP (soit +0,63 M€ par rapport à la LFI 2020) est prévue pour le fonctionnement de l’Agence nationale du sport (financement de la masse salariale principalement) relevant du haut niveau, complétant ainsi la subvention de fonctionnement de même montant inscrite sur l'action 01 au titre du développement des pratiques sportives (sport pour le plus grand nombre).

Des éléments de présentation complémentaires figurent dans la partie « Opérateurs » du projet annuel de performances.


dépenses d’investissement

Les crédits d’investissement consacrés aux dépenses immobilières s’élèvent à 1,93 M€ en CP uniquement.

Ils concernent uniquement l’amortissement du contrat de partenariat public-privé (PPP) de l’INSEP – la réalisation des travaux concernant la partie Sud de l’INSEP ainsi que les Ecoles nationales étant confiée aux établissements eux-mêmes (la dépense est dans ce cas imputée sur le titre 7 « Dépenses d’opérations financières » / catégorie 72 « Dotations en fonds propres » - cf. infra).

Ainsi, dans le cadre du contrat de PPP de l’INSEP signé fin 2006, la rénovation de la partie Nord du site, qui comprend les locaux d’hébergement, de formation et d’administration, a été confiée à la société Sport Partenariat. Au total, 95,2 M€ d’AE auront été engagés fin 2020 (dont 10,8 M€ pour permettre, conformément aux règles de budgétisation applicables en matière de PPP, de couvrir un éventuel dédit de l’État dans l’hypothèse la plus défavorable). Selon les termes de ce contrat, le ministère doit verser à la société Sport Partenariat un loyer destiné à compenser l’investissement, son financement et la maintenance/exploitation du bâtiment (s’agissant de la prestation de maintenance/exploitation, le loyer est assimilé d’un point de vue comptable à une dépense de fonctionnement, de même que la somme due au titre des charges financières – voir supra). La réception définitive des bâtiments de la partie Nord a eu lieu le 17 mai 2010.

Pour 2021, l’annuité de l’ensemble du loyer d’investissement/financement (dit L1) reste fixée à 4,30 M€ en CP, dont 1,93 M€ de CP au titre de l’amortissement imputé en titre 5.

dépenses d’intervention

Les crédits d'intervention de cette action s'élèvent à 176,24 M€ en AE et 172,62 M€ en CP.

Ces crédits couvrent :


1) la subvention globalisée de 90 M€ en AE = CP, soit un maintien de la dotation LFI 2020, attribuée à l'Agence nationale du sport (ANS) au titre de la haute performance et du haut niveau. Cette subvention devra permettre notamment de :

  • soutenir les fédérations sportives dans le cadre des conventions d'objectifs conclues entre elles et l'Agence  pour la mise en oeuvre de la politique du sport de haut niveau ;

  • soutenir les athlètes, via la création de bourses destinées à garantir un niveau de ressources aux sportifs potentiellement sélectionnables aux prochains Jeux olympiques et paralympiques ;

  • décliner un objectif d'optimisation de la performance, notamment autour du programme national de recherche et des "datas" pour accompagner la performance sportive ;

  • développer les différents dispositifs d'aide à l'insertion professionnelle des sportifs de haut niveau ;

  • décliner au plan territorial les projets de performance fédéraux hors établissements, afin d'accroître le soutien au sport de haut niveau ;

  • subventionner les équipements structurants nationaux en faveur de l'accueil, de l'organisation et du développement de la pratique de haut niveau.

Cette subvention globalisée à l'ANS constitue un transfert aux autres collectivités ;


2) la subvention correspondant à la rémunération du personnel des Centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS), pour un montant de 49,61 M€ en AE = CP.

Son augmentation par rapport à la dotation inscrite en LFI 2020 (47,49 M€) s'explique  principalement par l'incidence du GVT et des mesures de revalorisation indemnitaires (PPCR et RIFSEEP). 

Ce dispositif constitue un transfert aux collectivités territoriales ;


3) la subvention de fonctionnement aux CREPS, hors dépenses de personnel, pour un montant de 8,23 M€ en AE = CP.

Ce montant est en augmentation de 1,20 M€ par rapport à la dotation inscrite en LFI 2020. Il permet notamment de financer la montée en puissance du plan Etudiants pour un montant de 3,4 M€, en liaison avec le ministère de l’enseignement supérieur, plan visant à accueillir des élèves bacheliers (notamment dans la filière sport).

La subvention de fonctionnement aux CREPS est consacrée :

  • à l’accompagnement des sportifs de haut niveau et des sportifs classés en liste ministérielle « Espoir » dans la réalisation de leur double projet, sportif et scolaire ;

  • au plan Etudiants ;

  • à la formation professionnelle continue des agents des CREPS (dans le cadre du plan national et des plans régionaux de formation).

Ce dispositif constitue un transfert aux collectivités territoriales ;


4) la prise en charge des cotisations retraite des sportifs de haut niveau éligibles à ce dispositif instauré par l’article L.351-3 du code de la sécurité sociale complété par l’article 85 de la loi de financement de la sécurité sociale pour 2012, pour un montant de 2,60 M€ en AE = CP.

Ce montant intègre une mesure d’ajustement de 1 M€ par rapport au montant inscrit en LFI 2020 compte tenu du coût réel constaté à la CNAV ces dernières années.

Ce dispositif constitue un transfert aux ménages ;


5) le dispositif de couverture au titre des accidents du travail et maladies professionnelles des sportifs de haut niveau, reconduit pour le même montant : 3,0 M€ en AE = CP.

Ce dispositif, instauré par la loi n° 2015-1541 du 27 novembre 2015 visant à protéger les sportifs de haut niveau et professionnels et à sécuriser leur situation juridique et sociale – loi applicable depuis le 1er juillet 2016, concernait 4 318 sportifs sur 4 490 sportifs de haut niveau listés en 2019 (listes de référence au 1er novembre 2018 plus liste au 1er juillet 2019 et éventuels additifs).

Ce dispositif constitue un transfert aux ménages ;


6) le financement de l’exploitation du dispositif de dépollution des terrains assuré par le concessionnaire du Stade de France (dispositif incombant à l’État conformément au contrat de concession du Stade de France), pour un montant reconduit à 0,27 M€ en AE = CP.

Ce dispositif constitue un transfert aux entreprises ;


7) le financement des travaux d’accessibilité du Stade de France dans le cadre de l’Agenda d’Accessibilité Programmée (Ad’AP) 2017-2022, pour un montant de 0,58 M€ en CP en 2021, soit +0,55 M€ par rapport à la LFI 2020.

Cette mesure d’ajustement se justifie par le rattrapage après un retard initial dans les travaux et par le début de la seconde phase de travaux en 2021.

La totalité des AE (correspondant au coût total de l'opération, soit 2,17 M€ TTC - incluant la rémunération du concessionnaire) a été mise en place fin 2018.  

Ce dispositif constitue un transfert aux entreprises ;


8) le maintient à 11,25 M€ (en AE = CP), par rapport aux crédits inscrits en LFI 2020, de la subvention versée aux organismes nationaux (CNOSF et CPSF), compte tenu des conventions pluriannuelles d'objectifs conclues en 2019 avec ces deux organismes.

Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités ;


9) les subventions pour l'organisation des grands événements sportifs internationaux (GESI), pour un montant de 9,9 M€ en AE et 5,7 M€ en CP (compte tenu de l'échéancier théorique de couverture des AE en CP pour les différentes opérations programmées, à caractère pluriannuel). Le montant en CP est ajusté à -0,46 M€ par rapport à la LFI 2020 compte tenu des reports ou annulations de nombreux GESI et des incertitudes pesant sur les conditions d'organisation de ces évènements.

Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités ; 


10) les conventions et subventions à des associations nationales, pour un montant reconduit à 1,10 M€ en AE/CP en 2021 par rapport à la LFI 2020.

Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités ;


11) l’augmentation du financement par le programme sport du GIP « campus de l'excellence sportive de Bretagne », structure ayant repris les activités de l'ex-CREPS (dissous) de Dinard, à hauteur de 0,29 M€ en AE = CP compte tenu du transfert de 0,2 M€ au titre du fonctionnement de cette structure.

Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités.

dépenses d’opérations financières

Sont imputées sur cette ligne en 2021 des opérations d’investissement immobilier dont la maîtrise d’ouvrage est assurée directement par les établissements concernés en application de leurs plans GER :

- 0,60 M€ en AE et 1,40 M€ en CP pour la poursuite des opérations de rénovation de la partie Sud du site de l’INSEP : 0,80 M€ de CP pour les travaux impactant les activités natation, hockey sur gazon, tir à l’arc (y compris accessibilité PMR) et 0,60 M€ en AE et en CP de mesures nouvelles afin de maintenir les bâtiments et installations sportives de l’INSEP, dans la perspective des JOP de 2024, à la hauteur des espérances de médailles;

- 0,60 M€ en AE et en CP dans les Ecoles pour des travaux de rénovation de la tour de l'ENSM (0,1 M€), la rénovation de bâtiments de l’ENVSN (0,35 M€), la réfection des toitures du site de Saumur de l’IFCE (0,15 M€).

 

ACTION    5,9 %

03 – Prévention par le sport et protection des sportifs


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

5 671 474

20 253 087

25 924 561

0

Crédits de paiement

5 671 474

20 253 087

25 924 561

0


Les études scientifiques ont démontré que l’activité physique et sportive (APS) est un vecteur primordial de santé. C’est pourquoi le ministère des sports, en étroite interaction avec l'Agence nationale du sport (ANS), consolide les actions qu’il mène pour promouvoir les APS. Par ailleurs, le ministère initie des actions de prévention des accidents de sport et de protection des sportifs et veille à réduire les risques sanitaires liés aux activités physiques et sportives, quelle que soit l’intensité de la pratique.

 

Promotion des activités physiques et sportives comme facteur de santé / suivi médical des sportifs

La stratégie nationale sport santé, inscrite dans le plan national de santé publique adopté le 26 mars 2018 et portée par les ministres chargés des sports et de la santé, a lancé sur la période 2019-2024 une nouvelle dynamique qui vient consolider les liens entre le sport et la santé. En reconnaissant l’activité physique et sportive comme un élément déterminant, à part entière, en matière de santé et de bien-être, pour toutes et tous, tout au long de la vie.

Cette ambition répond à deux fléaux :

-le premier, celui de la sédentarité et du manque d’activité physique, première cause de mortalité évitable dans le monde, plus que le tabagisme ;

- le second, celui des inégalités dans l’accès aux activités physiques et sportives en favorisant l’accès à toutes et tous sur l’ensemble du territoire, ce qui doit permettre aussi de réduire les inégalités sociales de santé.

Cette stratégie est structurée autour de 4 axes visant à renforcer et diffuser les connaissances sur le sujet, protéger la santé des sportifs et assurer la sécurité des pratiquants, préserver la santé et développer des parcours de soin intégrant des activités physiques et sportives pour le traitement des affections de longue durée.

En lien avec le ministère de la Santé, les priorités pour 2021 s’articulent autour de la poursuite du recensement des offres sport-santé sur les territoires, l’accompagnement à la création de nouvelles maisons sport santé (MSS) pour compléter le maillage territorial (138 identifiées fin 2019 avec un objectif de 500 d’ici 2022), à veiller, pour celles déjà labélisées, au déploiement de leurs missions. Une évaluation de l’impact de ces nouvelles structures pour les usagers sera réalisée par les deux ministères en 2021, en associant un opérateur externe. Le dispositif sera soutenu par l’obtention de crédits dédiés (mesure nouvelle) permettant d’assurer l’effectivité des missions prioritaires et particulièrement l’intégration de protocoles d’Activités physiques adaptées aux patients en affections de longue durée.

Le ministère des sports veille également à la mise en place des actions relatives à la promotion de l’activité physique et sportive prévues par les différents plans nationaux de santé publique (plan cancer, plan diabète...).

Au niveau européen, le ministère des sports contribue aux travaux du groupe d’experts « sport et santé » de la Commission européenne. Il dispose d’un pôle ressources national « sport, santé, bien-être », chargé de lui apporter son expertise, son soutien et ses conseils ainsi qu’aux différents partenaires et acteurs qui interviennent dans ce domaine.

Les fédérations sportives ayant l’obligation de veiller à la santé de tous leurs licenciés, il revient à l'ANS de financer les actions au titre de la surveillance médicale réglementaire des sportifs inscrits sur la liste des sportifs de haut niveau ou appartenant au projet de performance fédérale (sportifs espoirs et des collectifs nationaux) dont les fédérations ont la responsabilité, en accompagnant ces dernières dans le cadre des conventions d’objectifs. L’aide financière correspond à la prise en charge partielle des coûts des examens médicaux de cette surveillance réglementaire et apporte un soutien pour une meilleure structuration de leur secteur médical. L’objectif de cette surveillance médicale réglementaire est de prévenir les risques sanitaires inhérents à la pratique sportive intensive. Par ailleurs, l'Agence accompagne également le ministère dans le soutien à la présence médicale et paramédicale auprès des équipes de France dans la préparation des échéances sportives majeures.

 

Prévention des accidents

Avec ses partenaires, le ministère des sports initie ou participe à la réalisation d'actions de prévention des accidents liés aux diverses formes de pratiques sportives (loisirs nautiques, activités sportives en montagne, baignade et natation, sports urbains, cyclisme, VTT, activités d’entretien physique, etc.). Il effectue un suivi de la réglementation visant à sécuriser la pratique physique et sportive.

Des actions spécifiques sont initiées en matière de lutte contre les noyades, en déclinaison du plan « aisance aquatique » lancé par la ministre des sports au printemps 2019. Depuis, les supports de communication ont été retravaillés et une campagne de communication, qui s’appuie sur la diffusion d'affiches et de supports en ligne, a été mise en œuvre, en tenant compte de l’accidentalité révélée par l’enquête noyade de 2018. Par ailleurs, une journée dédiée à la lutte contre les noyades a été réalisée en octobre 2019 dans le Var, département le plus touché par ce phénomène avec 143 noyades en 2018, afin de dégager des enseignements qui permettront d’afficher des résultats en la matière lors de la prochaine enquête noyade 2021.

De même, le lancement du « savoir rouler à vélo », mesure du Comité interministériel à la sécurité routière du 9 janvier 2018, également axe majeur du plan Vélo et mobilités actives, a été lancé en avril 2019. Ce programme interministériel et multi-partenarial, piloté par le ministère des sports, est actuellement dans une phase de déclinaison territoriale afin d’atteindre l’objectif fixé à l’horizon 2022 : à cette date, tous les enfants qui entreront au collège devront maitriser la pratique du vélo en autonomie, dans les conditions réelles de circulation, sur la base de l’offre de services (www.savoirrouleravelo.gouv.fr) mise en œuvre (formalisation d’un socle commun de connaissance, cartographie de l’offre de formation, livret de formation, tutoriels, outils de communication). Cet objet de la vie quotidienne (OVQ) fera l'objet de la mobilisation de crédits supplémentaires en 2021. 

Aussi, le ministère chargé des sports s’engage particulièrement en faveur de la prévention pour les plus jeunes par l’apprentissage de la natation et du vélo dans le cadre des campagnes « J’apprends à nager », « aisance aquatique » et « Savoir rouler à vélo ».

 

Prévention du dopage

La prévention du dopage est une mission assurée par l’État. Les médecins conseillers dans les DRJSCS et les antennes médicales de prévention du dopage (AMPD) implantées dans des établissements de santé contribuent à promouvoir la santé des sportifs et à prévenir les risques de dopage. Le décret du 2 mai 2017 relatif aux conditions d’agrément et de fonctionnement des AMPD a reprécisé les missions et l’organisation de ces antennes et a donné lieu à une campagne d’agrément de l’ensemble de celles-ci. Par ailleurs, la France participe aux travaux des groupes spécialisés (éducation, questions juridiques, science) du groupe de suivi de la convention contre le dopage du Conseil de l’Europe.

Le ministère a présenté le plan national de prévention du dopage 2019-2024 qui doit permettre d’améliorer la formation des sportifs et des acteurs de la prévention. Dans ce cadre, un travail de construction d’un module de e-learning à destination de l’ensemble des sportifs listés a été engagé. Il sera en ligne avec le renouvellement des listes ministérielles de sportifs 2020. L’implication des fédérations dans ce domaine a aussi vocation à être renforcée, ce qui a conduit à l’élaboration d’un guide d’accompagnement à l’élaboration d’une politique de prévention du dopage à destination des fédérations. Une présentation officielle du guide sera réalisée à l’automne 2020. Le ministère réaffirme la position des Conseillers interrégionaux antidopage (CIRAD) dans la lutte contre les trafics de substances dopantes avec la publication prochaine d’une instruction. Le Ministère a également initié, avec l’Agence française de lutte contre le dopage (AFLD), le processus juridique de séparation de l’Agence avec le laboratoire d’analyse antidopage, qui devra être effectif en 2021. Par ailleurs, le soutien financier à l’Agence mondiale antidopage sera maintenu en 2021 et celui à l’Agence française de lutte contre le dopage sera augmenté.

 

Contrôle des conditions de pratique des activités physiques et sportives, sécurité des équipements sportifs

Le ministère chargé des sports met en œuvre un contrôle des établissements d’activités physiques et sportives et des éducateurs sportifs via les directions départementales chargées de la cohésion sociale (DDCS/DDCSPP) afin d’assurer la sécurité des pratiquants. Dans un souci de prévention des accidents et pour une meilleure adéquation de l’encadrement juridique aux pratiques physiques ou sportives, les directions départementales veillent à l’effectivité des déclarations d’accident et mènent des enquêtes administratives telles que prévues par le code du sport, afin d’éclairer les autorités de tutelle sur leurs conditions de survenue.

Par ailleurs, la sécurité des équipements sportifs représente un enjeu fondamental pour la sécurité des pratiquants et des spectateurs. Le ministère chargé des sports mobilise les compétences de ses personnels en ce qui concerne, d’une part, les procédures d’homologation des enceintes accueillant des manifestations sportives et d’homologation des circuits de vitesse et, d’autre part, la participation aux commissions consultatives départementales de sécurité et d’accessibilité.

 

Prévention et lutte contre les incivilités et la violence dans le sport / prévention de la radicalisation dans le sport

La politique du Ministère chargé des sports vise à mieux ancrer les sujets sociétaux dans le champ du sport et à mieux les prévenir. Cet ancrage concerne les problématiques liées aux incivilités, violences, discriminations et radicalisation dans le champ du sport. Cet ancrage est articulé, en 2020, autour de 4 piliers.

  • Prévenir la banalisation des comportements contraires aux valeurs du sport 
  • Prévenir la banalisation des discriminations à caractère religieux dans le champ du sport 
  • Prévenir les violences sexuelles/ Veiller à ce que les violences sexuelles soient dénoncées 
  • Responsabiliser les acteurs du sport vis-à-vis de ces problématiques (dont celui des référents supporters)

Des crédits supplémentaires seront mobilisés en 2021 sur ces axes prioritaires.

 


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

5 671 474

5 671 474

Rémunérations d’activité

3 350 626

3 350 626

Cotisations et contributions sociales

2 317 796

2 317 796

Prestations sociales et allocations diverses

3 052

3 052

Dépenses de fonctionnement

805 169

805 169

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

605 169

605 169

Subventions pour charges de service public

200 000

200 000

Dépenses d’intervention

19 447 918

19 447 918

Transferts aux collectivités territoriales

100 000

100 000

Transferts aux autres collectivités

19 347 918

19 347 918

Total

25 924 561

25 924 561

 

Dépenses de fonctionnement courant

Les crédits de fonctionnement courant de cette action s’élèveront à 0,6 M€ en AE=CP en 2021 (contre 0,31 M€ en 2020).

Ils couvrent la réalisation de campagnes de communication visant à promouvoir la sécurité des pratiquant(e)s sportif(ve)s (campagne montagne - hiver et été, campagne de sécurité des loisirs nautiques, campagne sur les risques liés aux baignades, etc.) ainsi que des actions de prévention des accidents avec des partenaires publics (conseil supérieur de la montagne, commission de sécurité des consommateurs, Institut de veille sanitaire, etc.) et l’établissement des cartes professionnelles pour tous les éducateurs sportifs qualifiés, rémunérés et déclarés par les services déconcentrés du ministère chargé des sports. Pour 2021, les crédits complémentaires permettront une mobilisation plus importante liée à l’OVQ « prévention des noyades et développement de l’aisance aquatique ».

Subventions pour charges de service public

Il est prévu une subvention pour charges de service public d'un montant de 0,20 M€ en AE = CP à l'INSEP, qui correspond à la reconduction en 2021 des enveloppes des années précédentes consacrées aux missions conduites par l'IRMES dans le champ du suivi médical et épidémiologique des sportifs de haut niveau.

dépenses d’intervention

Les crédits d'intervention de cette action s'élèvent à 19,44 M€ en AE = CP. Ces crédits se décomposent dans les dispositifs suivants :


1) le financement du pôle ressources national (PRN) "sport, santé, bien-être" implanté en CREPS (0,10 M€ en AE = CP), prélevé sur la dotation des 3 autres PRN émargeant sur l'action 01 - cf. supra) ;


2) actions nationales de protection des sportifs : 0,38 M€ en AE = CP, soit la reconduction de la dotation des années passées ;


3) actions déconcentrées de promotion des activités physiques et sportives (APS) et de suivi médical des sportifs (1,46 M€ en AE = CP sur les BOP régionaux, comme ces dernières années).

En premier lieu, il s'agit de financer, au niveau déconcentré, des actions de promotion des APS comme facteur de santé, notamment pour la prise en charge de publics spécifiques (personnes sédentaires, seniors, personnes atteintes de pathologies chroniques, jeunes obèses, etc.), conformément aux orientations du plan national d’action pluriannuel « sport, santé, bien-être » mis en place depuis 2013.

En deuxième lieu, s’agissant du suivi médical des sportifs, différentes actions sont menées au niveau déconcentré, hors suivi médical réglementaire (effectué par les fédérations dans le cadre des conventions d’objectifs) : aide au financement de plateaux techniques en médecine du sport accueillant notamment les sportifs de haut niveau ; équipement et soutien de centres médico‑sportifs identifiés dans le réseau régional de médecine sportive ; prise en charge d’interventions de professionnels de santé sur les pôles ; partenariat avec les CHU s’agissant de l’accidentologie dans le sport ; conventions avec les organismes de formation des professionnels de santé (ex. soutien à l’enseignement de la médecine du sport).

En troisième lieu, il est prévu d’assurer principalement le fonctionnement des commissions régionales de lutte contre le trafic de substances et méthodes dopantes - dont le secrétariat est assuré par les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS) - ainsi que la formation des animateurs de prévention du dopage et la structuration de leur réseau ;


4) actions de prévention et lutte contre les incivilités et la violence dans le sport (1,4 M€ en AE = CP, soit une augmentation de 0,66 M€ par rapport à 2020).

Au niveau national, le ministère chargé des sports mène une action avec divers partenaires pour la mise en place d’actions de prévention et de lutte contre les incivilités, les discriminations et les violences dans le sport qui sera particulièrement renforcée en 2021 (0,80 M€ en AE = CP, contre 0,14 M€ en 2020).

Au niveau local (BOP régionaux), le ministère apporte un soutien financier toujours très substantiel (0,60 M€ en AE = CP), en particulier dans le cadre des contrats locaux de sécurité et d’appels à projets ;


5) subventions accordées, au titre de la lutte contre le dopage, à l'Agence française de lutte contre le dopage (AFLD) et à l'Agence mondiale antidopage (AMA), à hauteur de 11,76 M€ en AE = CP.

L’AFLD, autorité publique indépendante, n’est pas un opérateur de l’État. Elle a pour missions principales l'organisation des contrôles antidopage et les analyses de prélèvements.

La subvention attribuée par l'Etat sera augmentée pour passer de 9,59 M€ en 2020 à 10,74 M€ en 2021 et doit permettre de continuer la conquête de nouveaux marchés de prestations de services et de poursuivre ainsi la mise en œuvre de la politique volontariste de la France en matière de lutte contre le dopage, notamment dans la perspective de l'organisation des Jeux olympiques et paralympiques 2024 à Paris.

La contribution annuelle de la France au fonctionnement de l’Agence mondiale antidopage (AMA) stabilisée en 2021 après avoir était substantiellement revalorisée en 2020 (+ 36,5 % par rapport au montant de la LFI 2019) pour s'établir à 1,02 M€, afin de prendre en compte notamment la décision du Conseil de fondation de l'Agence (prise en mai 2018) d'augmenter son budget (alimenté par tous les Etats participants),de 8 % par an sur les années 2019-2022, et  ce pour soutenir un renforcement de l'activité de l'AMA à la suite de la découverte d'un système de dopage institutionnalisé en Russie.


6) le financement du plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes, arrêté sur la période 2019-2024, à hauteur de 0,20 M€ (en AE = CP) par an.

Il s’agit principalement d’actions nationales de prévention, qui sont dédiées au développement d’opérations spécifiques de prévention du dopage (comprenant, outre des actions de communication et de formation, le développement de la recherche et le fonctionnement d'un observatoire du dopage et des conduites dopantes) et se situent dans le prolongement des politiques déjà mises en œuvre en application du plan national de prévention du dopage et des conduites dopantes sur la période 2015-2017 ;


7) une mesure nouvelle de 3,5 M€ (en AE = CP), qui s'ajoute aux 0,2 M€ affectés en 2020, pour poursuivre la mise en oeuvre de la stratégie nationale sport santé (2019-2024) portée par la Ministre des sports, et plus précisément permettre le financement des Maisons sport santé (MSS) ;


8) la recondution de la mesure nouvelle de 0,45 M€ (en AE = CP) au profit du BOP local de La Réunion et au titre du plan interministériel "Vigie requins renforcée".


Enfin, il est rappelé que, comme en 2020, les subventions aux fédérations sportives seront attribuées par l'Agence nationale du sport (ANS), toujours dans le cadre de conventions d'objectifs relatives à la structuration et au développement des activités médicales (suivi médical réglementaire des sportifs de haut niveau et des sportifs classés « espoirs », encadrement sanitaire des équipes de France, promotion de la santé par la pratique sportive, prévention du dopage). Ces crédits sont issus de la subvention globalisée versée par le ministère à l'Agence sur le programme 219.

 

ACTION    10,3 %

04 – Promotion des métiers du sport


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

20 796 148

24 253 923

45 050 071

0

Crédits de paiement

20 796 148

24 253 923

45 050 071

0


L’action 04 « Promotion des métiers du sport» concourt à l’atteinte de l’objectif de «promotion du sport pour le plus grand nombre » (action 01) en veillant à la formation d’éducateurs pour encadrer la pratique sportive.


Observation des différents aspects du sport et des besoins de qualification

Un soutien est apporté aux initiatives qui concourent à la promotion du sport, à l’aménagement du territoire et au développement durable. Une meilleure connaissance en matière d’offre et de demande des pratiques physiques et sportives et d’équipements sportifs est recherchée.

Des études prospectives, quantitatives et qualitatives, en matière d’emploi et de formation dans le domaine des métiers du sport sont menées par les directions régionales de la jeunesse, des sports et de la cohésion sociale (DRJSCS). Ces études apportent des éléments stratégiques permettant d’apprécier l’évolution des métiers dans le champ du sport et de contribuer à mesurer l’opportunité d’adapter ou de créer de nouvelles spécialités, mentions ou qualifications.


Création, mise en œuvre et contrôle des certifications adaptées aux besoins des branches professionnelles

Les certifications sont créées en lien avec les partenaires sociaux de la commission professionnelle consultative (CPC) des métiers du sport et de l’animation, afin de favoriser leur reconnaissance sur le marché du travail. Les services déconcentrés mettent en œuvre et contrôlent les dispositifs de certification, validation des acquis de l’expérience professionnelle et d'organisation des examens (jurys) conduisant à l’ensemble des diplômes délivrés par le ministère.


Mise en œuvre et contrôle des actions de formation professionnelle

La formation professionnelle conduisant aux qualifications du sport permet aux employeurs de s’attacher le concours de personnels qualifiés. L’organisation de ces formations peut relever de la sphère privée ou publique.

Les établissements publics de formation relevant du ministère des sports et leurs structures associées de formation jouent un rôle déterminant dans ce dispositif. Ils conçoivent et conduisent des formations en poursuivant les objectifs suivants :

- répondre aux besoins des secteurs professionnels de l’animation et du sport ;

- contribuer à l’employabilité des titulaires des diplômes « jeunesse et sport » ;

- favoriser des parcours individualisés d’accès à l’emploi ;

- répondre aux besoins des territoires et des politiques locales (projet éducatif de territoire) ;

- répondre aux besoins des fédérations sportives notamment en matière d’excellence sportive ;

- concourir à la sécurité des pratiques.

De plus, ils portent une attention particulière au développement de l’apprentissage et à la formation des jeunes recrutés sur des dispositifs d’emplois aidés dans les champs du sport et de l’animation.

Les contrats d’objectifs et de performance (COP) des établissements tiennent compte de ces éléments.

Enfin, les DRJSCS habilitent l’ensemble des formations conduites sur le territoire permettant ainsi de garantir une certaine qualité de ces dernières.


Dispositif SESAME (Sésame vers l’emploi dans le sport et l’animation pour les métiers de l’encadrement)

Ce dispositif permet d’accompagner des jeunes de 16 à 25 ans rencontrant des difficultés d’insertion sociale et/ou professionnelle et résidant très prioritairement au sein d’un Quartier Politique de la Ville (QPV) ou d’une Zone de Revitalisation Rurale (ZRR), dans le cadre d’un parcours individualisé, en favorisant leur accès à un emploi dans le sport ou l’animation par l’obtention d’une qualification professionnelle.


SESAME s'appuie sur un cofinancement du programme 219 "Sport" et du programme 163 "Jeunesse et vie associative", avec une répartition stable depuis son lancement (en 2015) d'environ 2/3 sport et 1/3 jeunesse.

Pour 2020, plus de 3,60 M€ sont mobilisés pour un objectif de 1 000 nouveaux entrants (dont 2,8 M€ sur le programme sport). Les crédits programmés sur P219, hors abondement issu du plan de relance, sont reconduits en 2021.

Le partenariat avec les différentes administrations compétentes, la mobilisation des réseaux associatifs, l’implication des services de l’Etat chargés des politiques relatives à la jeunesse et aux sports, des CREPS, Ecoles et institut sous tutelle du ministère chargé des sports, et des conseillers techniques sportifs permettent le déploiement de ce dispositif.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

20 796 148

20 796 148

Rémunérations d’activité

12 286 065

12 286 065

Cotisations et contributions sociales

8 498 891

8 498 891

Prestations sociales et allocations diverses

11 192

11 192

Dépenses de fonctionnement

21 111 970

21 111 970

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

2 012 494

2 012 494

Subventions pour charges de service public

19 099 476

19 099 476

Dépenses d’intervention

3 141 953

3 141 953

Transferts aux ménages

175 000

175 000

Transferts aux autres collectivités

2 966 953

2 966 953

Total

45 050 071

45 050 071

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT COURANT

Les crédits de fonctionnement courant de cette action s'élèvent à 2,01 M€ en AE = CP (même dotation que ces dernières années).


Ils se décomposent en :

1) moyens consacrés à l'organisation des certifications mises en œuvre au niveau déconcentré au sein des BOP régionaux (frais de déplacement et de fonctionnement divers permettant d’assurer les sessions d’examen pour l’accès aux diplômes conduisant aux qualifications sportives). La dotation est reconduite avec 1,31 M€ en AE et en CP;

2) moyens permettant d'animer les dispositifs régionaux d’observation de l’emploi et de la formation (DROEF), à hauteur de 0,50 M€ en AE et en CP (comme les années précédentes). Ces crédits des BOP régionaux sont mis en place pour le recueil des données régionales sur l’emploi, les métiers et l’insertion professionnelle dans le champ de l’animation sportive et visent à permettre d’analyser la relation emploi – formation ainsi que les besoins en matière de formation, en cohérence avec les données des conseils régionaux et des partenaires sociaux. Par ailleurs, ils contribuent à l'émergence de schémas régionaux du sport ;

3) dépenses de fonctionnement courant au niveau central, reconduites au niveau atteint ces dernières années
(0,20 M€ en AE et en CP). Ces dépenses sont nécessaires à la mise en œuvre des actions de formation et de promotion des métiers du sport : frais d’organisation de regroupements et groupes de travail (notamment investis dans la rénovation des formations), fonctionnement et prise en charge des déplacements de la commission professionnelle consultative (CPC) des métiers de l'animation et du sport et de la commission de reconnaissance des qualifications (CRQ), achat de documentation, études etc.

SUBVENTIONS POUR CHARGES DE SERVICE PUBLIC

Il est prévu une subvention pour charges de service public d'un montant de 19,10 M€ en AE et en CP.

Cette dotation concerne 4 établissements : à titre principal, l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), l’École nationale des sports de montagne (ENSM) et l’École nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN) ; à titre accessoire, l'INSEP.  

Elle est destinée à participer au financement de trois types de dépenses :

1) les dépenses de personnel des 3 Ecoles nationales, à hauteur de 17,91 M€ en AE = CP. Cette subvention est en baisse (- 0,32 M€ par rapport à la LFI 2020) en raison de la poursuite du schéma d’emplois appliqué à l'ENVSN (- 4 ETPT en 2021) et également d'une légère minoration de la subvention liée à la masse salariale de l’IFCE.

Les subventions de masse salariale en 2021 s’élèveront ainsi à :

- 7,66 M€ pour l’Ecole nationale des sports de montagne (ENSM),

- 3,19 M€ pour l’Ecole nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN),

- 7,06 M€ pour l’Institut français du cheval et de l’équitation (IFCE), établissement sous double tutelle avec le ministère chargé de l’agriculture ;

2) les actions prioritaires menées au niveau national dans les domaines de la formation professionnelle et de la professionnalisation de l'encadrement sportif par les Écoles (0,80 M€ en AE/CP) et par l’INSEP (0,25 M€ en AE/CP) ;

3) une partie du plan de formation continue des agents des Ecoles (0,14 M€ en AE = CP).

Au total, la répartition par opérateur des subventions pour charges de service public relevant de l’action 04 du programme « Sport » sera la suivante en 2021 :

  • 7,23 M€ pour l’IFCE,
  • 8,19 M€ pour l’ENSM,
  • 3,44 M€ pour l’ENVSN,
  • 0,25 M€ pour l’INSEP.

dépenses d’intervention

Les crédits d'intervention de cette action s'élèvent au total à 3,14 M€ en AE = CP, comme en 2020.

Ils couvrent :

1) les rémunérations versées par l’État (via l'Agence de services et de paiement – ASP) aux seuls stagiaires de l’INSEP relevant de la formation professionnelle continue et inscrits dans des formations à recrutement national (0,17 M€ en AE et en CP, comme ces dernières années). Le montant de la dépense prévue est calculé sur la base d’un effectif de 55 stagiaires pour un coût moyen par stagiaire de l’ordre de 3 182 €, frais de gestion inclus.

Ce dispositif constitue un transfert aux ménages ;

2) les études relatives à la conception des certifications (0,17 M€ en AE = CP, comme les années précédentes).

Le travail d’ingénierie qui est réalisé consiste en la définition des métiers, la construction des diplômes, l’élaboration des référentiels professionnels et de certification, l’élaboration de documents méthodologiques, la formation de formateurs et l’organisation de sessions de regroupement des partenaires impliqués dans la réforme. Les crédits prévus en 2020 sont destinés principalement à la prise en charge des études complémentaires et des actions faisant suite au rapport de l'inspection générale de la jeunesse et des sports sur l'évaluation des politiques publiques en matière d'emploi et de formation.

Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités ;

3) Le dispositif SESAME : 2,80 M€ en AE et CP sont reconduits (même dotation que ces dernières années). Ces crédits doivent permettre, en 2021 comme en 2020, d’accompagner 1 000 nouveaux jeunes dans le champ du sport et de l'animation (hors Plan de relance).

Ce dispositif constitue un transfert aux autres collectivités.


Par ailleurs, il est rappelé que les subventions aux fédérations sportives sont attribuées par l'Agence nationale du sport (ANS), toujours dans le cadre de conventions d'objectifs relatives à l'effort de formation. Ces crédits seront issus de la subvention globalisée versée par le ministère à l'Agence sur le programme 219.

 

 

Synthèse des opérateurs du programme

 

Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État


(en milliers d'euros)

 

LFI 2020

PLF 2021

Opérateur ou Subvention

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

Ecoles nationales des sports (P219)

12 522

12 422

12 544

12 544

Subventions pour charges de service public

12 122

12 122

11 944

11 944

Dotations en fonds propres

400

300

600

600

MNS - Musée national du sport (P219)

3 022

3 022

3 037

3 037

Subventions pour charges de service public

3 022

3 022

3 037

3 037

ASP - Agence de services et de paiement (P149)

175

175

175

175

Transferts

175

175

175

175

IFCE - Institut français du cheval et de l'équitation (P149)

7 368

7 368

7 230

7 230

Subventions pour charges de service public

7 368

7 368

7 230

7 230

INSEP - Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (P219)

23 805

22 905

22 898

23 698

Subventions pour charges de service public

22 005

22 005

22 298

22 298

Dotations en fonds propres

1 800

900

600

1 400

ANS - Agence nationale du sport (P219)

137 565

137 565

135 241

135 241

Subventions pour charges de service public

3 738

3 738

6 229

6 229

Transferts

133 827

133 827

129 013

129 013

Total

184 458

183 458

181 126

181 926

Total des subventions pour charges de service public

48 255

48 255

50 738

50 738

Total des dotations en fonds propres

2 200

1 200

1 200

2 000

Total des transferts

134 002

134 002

129 188

129 188

 

Comme en 2020, l'ANS bénéficie non seulement d'une subvention versée par le programme 219 (qui passe de 137,56 M€ à 135,24 M€) mais également, comme l'ex-CNDS, de taxes affectées (pour un montant de 170,54 M€, montant en augmentation de + 24,1 M€ du fait du relèvement du plafond de la taxe "buffet").
Le périmètre des Ecoles nationales recouvre l'Ecole nationale des sports de montagne (ENSM) et l'Ecole nationale de voile et des sports nautiques (ENVSN).

Le montant des subventions pour charges de service public (qui constituent l'essentiel des dotations budgétaires des opérateurs du programme "Sport") augmente 2,48 M€ en AE = CP par rapport à la LFI 2020, principalement du fait de la subvention prévisionnelle de fonctionnement en faveur de l'ANS correspondant à l'effectif total de 60 ETP qui sera affecté en 2021.

Les dotations en fonds propres, à hauteur de 1,2 M€ en AE et 2 M€ en CP, sont destinées, pour les Ecoles et l’INSEP (partie Sud non couverte par le CPPP), à faire face aux dépenses de gros entretien et renouvellement (GER) de ces établissements, notamment dans la perspective des Jeux olympiques et paralympiques 2024 pour l’INSEP.

Les transferts correspondent :

- pour l'essentiel aux subventions prévues pour l'ANS au titre de ses dépenses d'intervention (53,83 M€ en AE = CP pour le développement des pratiques et 99,29 M€ pour la haute performance et le haut niveau, toujours en AE = CP) ;

- comme les années passées, à la rémunération via l'ASP (opérateur d'un autre programme, le programme 149 "Economie et développement durable de l'agriculuture et de la forêt") des stagiaires de l'INSEP en formation professionnelle continue (reconduction de la subvention de 0,175 M€ en AE = CP).

A noter que l'IFCE a également comme programme chef de file le programme 149.

 

Consolidation des emplois


   Emplois des opérateurs

 

LFI 2020

PLF 2021

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

Ecoles nationales des sports

 

 

200

 

 

 

 

 

194

 

 

 

ANS - Agence nationale du sport

 

 

42

3

 

 

 

 

60

3

 

 

MNS - Musée national du sport

 

 

23

 

 

 

 

 

23

 

 

 

INSEP - Institut national du sport, de l'expertise et de la performance

 

 

283

15

15

 

 

 

282

15

15

 

Total

 

 

548

18

15

 

 

 

559

18

15

 


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

Le plafond d'emplois des opérateurs du programme 219 est fixé en 2021 à 559 ETPT (contre 548 en LFI 2020). Il est constitué :

- de l'extension en année pleine du schéma d'emplois 2020 sur 2021 (- 2 ETPT à l'ENVSN);

- du schéma d'emplois 2021 équivalant à -  2 ETPT en 2021 (- 2 ETPT à l'ENVSN); 

- de transferts internes en 2021 équivalant à 0 ETPT (- 1 à l'INSEP, -2 à l'ENSM, + 3 à l'ANS) ;

- du transfert de 10 ETPT de Conseillers techniques sportifs (CTS) issus du titre 2 du P219 et de 5 ETPT en provenance du P124, soit + 15 ETPT au profit de l’ANS.



 

   Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme

 

ETPT

Emplois sous plafond 2020

548

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2020

-2

Impact du schéma d'emplois 2021

-2

Solde des transferts T2/T3

15

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2021


Rappel du schéma d’emplois 2021 en ETP

559
 
 
-2