$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,224)

$@FwLOVariable(libelleProg,Soutien aux politiques du ministère de la culture)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Justification au premier euro)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Justification au premier euro


Éléments transversaux au programme

 

Éléments de synthèse du programme



 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

Titre 2
Dépenses
de personnel

Autres titres

Total

06 – Action culturelle internationale

0

7 385 969

7 385 969

0

7 385 969

7 385 969

07 – Fonctions de soutien du ministère

665 213 470

83 567 852

748 781 322

665 213 470

79 813 673

745 027 143

Total

665 213 470

90 953 821

756 167 291

665 213 470

87 199 642

752 413 112




Évolution du périmètre du programme


   Principales évolutions

Jusqu’au PLF 2020, le programme 224 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » regroupait les politiques transversales de l’État dans le domaine culturel (accès des citoyens à la culture, soutien au réseau des établissements d’enseignement supérieur culturel, développement de l’éducation artistique et culturelle auprès des jeunes d’âge scolaire et universitaire, soutien aux pratiques artistiques de l’ensemble de la population, politiques ciblées tant à l’égard de catégories de publics spécifiques que dans les zones défavorisées, soutien au développement de la coopération européenne et internationale en matière culturelle, aux études et statistiques, au numérique, politique de l’État relative au patrimoine linguistique) et les dépenses de fonctionnement du ministère.


A compter du PLF 2021, les politiques de l’État dans le domaine culturel portées auparavant, d’une part, par le programme 186 « Recherche culturelle et culture scientifique » et, d’autre part, par le programme 224, sont regroupées au sein du nouveau programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture ».


Le programme 224 est désormais nommé « Soutien aux politiques du ministère de la culture » et conserve les dépenses de fonctionnement du ministère (action 07 – Fonctions de soutien du ministère) ainsi que celles relatives à l’action internationale (action 06 – Action culturelle internationale).

 

   Modifications de maquette

Impact des modifications de maquette
sur les crédits LFI 2020

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Précisions sur l'évolution de maquette

LFI 2020 en périmètre 2020

+1 169 814 563

+1 163 845 270

Entrée dans le périmètre du programme 224

 

 

Sortie du périmètre du programme 224

-438 526 927

-438 526 927

vers 361 / Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

-237 119 236

-237 119 236

01 - Soutien aux établissements d'enseignement supérieur et insertion professionnelle

vers 361 / Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

-198 183 353

-198 183 353

02 - Soutien à la démocratisation et à l'éducation artistique et culturelle

vers 361 / Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

-3 224 338

-3 224 338

09 - Langue française et langues de France

LFI 2020 en périmètre 2021

+731 287 636

+725 318 343

 

 

   Transferts en crédits

Prog
Source
/ Cible

T2
Hors Cas
pensions

T2
CAS
pensions

Total T2

AE
Hors T2

CP
Hors T2

Total AE

Total CP

Transferts entrants

+184 369

 

+184 369

 

 

+184 369

+184 369

Mucem - Transfert d'un ETPT "sauvadet à retardement"

175 ►

+52 135

 

+52 135

 

 

+52 135

+52 135

Régularisation Sauvadet "oubliés" / 6 ETPT Sauvadet (ENSA, ENSART Limoges, ENSBA)

361 ►

+132 234

 

+132 234

 

 

+132 234

+132 234

Transferts sortants

-3 365 015

-837 229

-4 202 244

-470 620 721

-466 577 877

-474 822 965

-470 780 121

Régularisation Sauvadet T3-T3 P175

► 175

 

-367 581

-367 581

 

 

-367 581

-367 581

Consolidation plan catégo EP patrimoniaux

► 175

-502 338

 

-502 338

 

 

-502 338

-502 338

Consolidation plan catégo EP BNF

► 334

-766 178

 

-766 178

 

 

-766 178

-766 178

Adhésion des établissements publics dans le champ de l'action sociale interministérielle

► 148

 

 

 

-55 794

-55 794

-55 794

-55 794

Dépense de communication du festival de l'histoire de l'art de la DICOM à l'INHA

► 175

 

 

 

-38 000

-38 000

-38 000

-38 000

Transferts des agents dans le cadre de la création des SGC en Outre-mer (DAC)

► 354

-958 541

-356 857

-1 315 398

 

 

-1 315 398

-1 315 398

OTE Guyane - transfert des agents hors DATE

► 354

-163 228

-63 800

-227 028

 

 

-227 028

-227 028

OTE Guyane - emplois DATE

► 354

-126 495

-48 991

-175 486

 

 

-175 486

-175 486

Transfert interne au MC

► 175

-81 544

 

-81 544

 

 

-81 544

-81 544

Consolidation plan catégo CNSMDL (ancien transfert n°63)

► 361

-10 000

 

-10 000

 

 

-10 000

-10 000

Rétro-transfert ENSA (2020) - plan de titularisation (ancien transfert n°64)

► 361

-756 691

 

-756 691

 

 

-756 691

-756 691

Suite création P361

► 361

 

 

 

-470 526 927

-466 484 083

-470 526 927

-466 484 083

 

   Transferts en ETPT

Prog
Source
/ Cible

ETPT
ministériels

ETPT
hors État

Transferts entrants

+7

 

Mucem - Transfert d'un ETPT "sauvadet à retardement"

175 ►

+1

 

Régularisation Sauvadet "oubliés" / 6 ETPT Sauvadet (ENSA, ENSART Limoges, ENSBA)

361 ►

+6

 

Transferts sortants

-34

 

Transferts des agents dans le cadre de la création des SGC en Outre-mer (DAC)

► 354

-18

 

OTE Guyane - transfert des agents hors DATE

► 354

-3

 

OTE Guyane - emplois DATE

► 354

-1

 

Jardinier de Souzy-la-Briche

► 129

-1

 

Transfert interne au MC

► 175

-1

 

Rétro-transfert ENSA (2020) - plan de titularisation (ancien transfert n°64)

► 361

-9

 

rétro-transfert 1 ETPT régularisation Ecole du Louvre

► 361

-1

 

 

Le solde des transferts concernant le programme « Soutien aux politiques du ministère de la Culture » (hors transfert des crédits liés à la création du programme 361 "Transmission des savoirs et démocratisation de la Culture" pour un montant de 470,5 M€ en AE et 466,5 M€ en CP hors titre 2) s’élève à -4 111 669 € en AE et en CP.


Le solde des transferts entrant dans le programme s’établit à +184 369 € en AE et en CP et +7 ETPT et concerne :


52 135 € en AE et en CP et 1 ETPT sont transférés depuis les crédits du programme 175 « Patrimoines » de la mission Culture au titre du transfert d’un emploi dit « Sauvadet à retardement » à l’établissement public du musée des civilisations de l’Europe et de la méditerranée.


132 234 € en AE et en CP et 6 ETPT sont transférés depuis les crédits du programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » de la mission Culture au titre de la régularisation d’emplois Sauvadet complémentaires des Ecoles nationales supérieures d’architecture, de l’école nationale supérieur d’art de Limoges et de l’école nationale supérieure des Beaux-arts.


Le solde des transferts sortant dans le programme s’établit à -4 296 038 € en AE et en CP et -34 ETPT et concerne :


367 581 € en AE et en CP sont transférés vers les crédits du programme 175 « Patrimoines » de la mission Culture au titre au titre de la régularisation dite « Sauvadet » en titre 3.


502 338 € en AE et en CP sont transférés vers les crédits du programme 175 « Patrimoines » de la mission Culture au titre de la consolidation du plan catégoriel pour l’établissement public du Centre des monuments nationaux, pour l’établissement public du palais de Versailles, pour l’établissement public du musée d’Orsay et de l’Orangerie et pour l’établissement public du musée du Louvre.


766 178 € en AE et en CP sont transférés vers les crédits du programme 334 « Livre et industries culturelles » de la mission Médias, livre, industries culturelles au titre de la consolidation du plan catégoriel pour l’établissement public de la Bibliothèque nationale de France.


55 764 € en AE et en CP sont transférés vers les crédits du programme 148 « Fonction publique » de la mission Administration générale et territoriale de l’État au titre de l’adhésion des établissements dans le champ de l’action sociale interministérielle.


38 000 € en AE et en CP sont transférés vers les crédits du programme 175 « Patrimoines » de la mission Culture au titre des dépenses de communication du festival de l'histoire de l'art de la DICOM à l'INHA.


1 315 398 € en AE et en CP et 18 ETPT sont transférés vers les crédits du programme 354 « Administration territoriale de l’Etat » de la mission Administration générale et territoriale de l’État au titre du transfert des agents dans le cadre de la création des secrétariats généraux communs en outre-mer.


227 028 € en AE et en CP et 3 ETPT sont transférés vers les crédits du programme 354 « Administration territoriale de l’Etat » de la mission Administration générale et territoriale de l’État au titre du transfert des agents hors DATE dans le cadre de l’OTE Guyane.


175 486 € en AE et en CP et 1 ETPT sont transférés vers les crédits du programme 354 « Administration territoriale de l’Etat » de la mission Administration générale et territoriale de l’État au titre du transfert des agents DATE dans le cadre de l’OTE Guyane.


81 554 € et 1 ETPT sont transférés vers les crédits du programme 175 « Patrimoines » de la mission Culture au titre d’un transfert interne au ministère de la Culture.


10 000 € en AE et en CP sont transférés vers les crédits du programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » de la mission Culture au titre de la consolidation du plan catégoriel pour l’établissement public du conservatoire nationale supérieure de musique et de danse de Lyon.


756 691 € en AE et en CP et 9 ETPT sont transférés vers les crédits du programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » de la mission Culture au titre du rétro-transfert relatif au plan titularisation des ENSA.


1 ETPT est transféré vers le programme 149 « Compétitivité et durabilité de l’agriculture, de l’agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l’aquaculture » de la mission Agriculture et alimentation au titre du transfert d’un emploi de jardinier à Souzy-la-Briche.


1 ETPT est transféré vers le programme 361 « Transmission des savoirs et démocratisation de la culture » de la mission Culture au titre du rétro-transfert de régularisation pour l’établissement public de l’école du Louvre.




 

Emplois et dépenses de personnel


   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Plafond
autorisé
pour 2020

Effet des
mesures de
périmètre
pour 2021

Effet des
mesures de
transfert
pour 2021

Effet des
corrections
techniques
pour 2021

Impact des
schémas
d’emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine des
schémas d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
des schémas
d'emplois
2021 sur 2021

Plafond
demandé
pour 2021

(1)

(2)

(3)

(4)

(5) = 6-1-2-3-4

(6)

Filière administrative

4 038

0

-17

0

-10

-15

+5

4 011

Filière technique et d'enseignement

2 503

0

-10

0

+2

-4

+6

2 495

Filière d'accueil, de surveillance et magasinage

1 010

0

0

0

-11

-3

-8

999

Filière scientifique

2 042

0

0

0

-6

+5

-11

2 036

Total

9 593

0

-27

0

-25

-17

-8

9 541

 

La totalité des emplois et crédits des titre 2 du ministère est regroupée sur le seul programme 224 «Soutien aux politiques du Ministère de la Culture» et sur la seule action 07 « Fonctions de soutien du ministère ».


Le plafond d'emploi du ministère s'établit pour 2021 à 9541 ETPT, en recul de 52 ETPT par rapport au plafond d'emplois autorisé en loi de finance initiale pour 2020. Cette variation résulte des opérations suivantes :


- l'extension en année pleine du schéma d'emplois 2020 à hauteur de -17 ETPT

- l'impact en 2021 du schéma d'emplois 2021 à hauteur de -8 ETPT.

- le solde des transferts entrants et sortants à hauteur de -25 ETPT.


Les transferts ayant une incidence sur le plafond d'emplois sont les suivants :


Les transferts sortants représentent -34 ETPT et se décomposent de la manière suivante :

  • -10 ETPT transférés vers le T3 du programme 224 :
    • 9 ETPT transférés au titre des rétro-transferts dans le cadre du plan de titularisation des enseignants des Écoles nationales supérieures d’architecture
    • 1 ETPT au titre du rétro-transfert à l’École du Louvre (régularisation du transfert Sauvadet)
  • -4 ETPT résultant d'un transfert vers le programme 354 dans le cadre de la réorganisation des services de l'État en Guyane
    • 1 ETPT de Directeur d’administration territoriale de l'État (DATE)
    • 3 ETPT hors-DATE
  • -18 ETPT transférés du programme 224 au programme 354 du Ministère de l’Intérieur pour la création des secrétariats généraux communs de l’Outre-Mer.
  • -1 ETPT transféré vers le programme 129 (emploi de jardinier de Souzy-la-Briche, résidence présidentielle)
  • -1 ETPT transféré du programme 224 au programme 175 au profit de l'opérateur musée d’Orsay et du musée de l’Orangerie »


Les transferts entrants représentent 7 ETPT et tiennent tous de titularisations d’agents contractuels dans le cadre de la loi dite «Sauvadet» :

  • 1 ETPT transféré au MUCEM
  • 6 ETPT transférés au profit des ENSA de Clermont-Ferrand, Paris la Villette, Strasbourg et Bourges et de l'ENSBA pour régularisation des transferts opérés en PLF 2020.

Par ailleurs, le chantier de responsabilisation des établissements publics, et plus spécifiquement le transfert des effectifs des opérateurs relevant du titre 2 du programme 224 vers le titre 3 des différents programmes concernés se poursuivra en 2021, notamment avec l'Institut national du Patrimoine (INP) et le Centre national du Livre (CNL). Les transferts seront réalisés en gestion, puis consolidés au PLF 2022.

 

   Évolution des emplois

(en ETP)

Catégorie d'emplois

Sorties
prévues

dont départs
en retraite

Mois moyen
des sorties

Entrées
prévues

dont primo
recrutements

Mois moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 

Filière administrative

426

134

6,30

416

223

6,00

-10

Filière technique et d'enseignement

171

80

7,55

176

136

7,30

+5

Filière d'accueil, de surveillance et magasinage

114

59

6,40

93

46

6,00

-21

Filière scientifique

156

73

5,60

152

74

6,30

-4

Total

867

345

6,43

837

480

6,33

-30

 

Le schéma d’emplois du ministère a été fixé pour 2021 à -30 ETP. Les suppressions se répartissent entre les filières pour prendre au mieux en compte les transformations et les nouveaux enjeux du ministère :

  • -10 ETP pour la filière administrative ;
  • -21 ETP pour la filière d’accueil, de surveillance et magasinage ;
  • -4 ETP pour la filière scientifique ;
  • +5 ETP pour la filière enseignement.

 

 

Hypothèses de sorties

Les prévisions de départs en retraite pour 2021 sont calculées en prenant en compte les départs constatés sur les trois dernières années, appliquées à la population de l'année en cours.

 

Hypothèses d’entrées

Le nombre de primo-recrutements est estimé pour 2021 à 480 ETP, correspondant à 57% du volume d'entrées prévu.

 

Hypothèses dE MOIS MOYENS

Le ministère de la culture prévoit une réalisation moyenne des entrées au mois de juin, sauf pour la filière technique et enseignement pour laquelle le mois moyen prévu est le mois de juillet. Du point de vue des sorties, celles-ci sont prévues en moyenne au mois de juin sauf pour la filière technique et enseignement pour laquelle les sorties s'effectueraient au mois de juillet. Ces mois moyens, en globale reconduction par rapport au PLF 2020, tiennent compte de la politique volontariste de réduction des délais de recrutement. Bien que cette politique a déjà porté ses fruits (délais de recrutement réduits de 9 à 6 mois au cours de l'année 2019), la crise sanitaire n'a pas permis au ministère de mettre en place en 2020 l'ensemble des outils conçus pour améliorer les délais de recrutement. Ils seront déployés en 2021, avec une cible de réduction à 4 mois de ces délais (1 mois de publication et 3 mois de recrutement).

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service
 

LFI 2020

PLF 2021

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Administration centrale

1 483

1 547

-1

0

100

Services régionaux

2 433

2 411

-22

0

0

Opérateurs

3 441

3 442

-4

0

0

Services à l'étranger

0

0

0

0

0

Services départementaux

0

0

0

0

0

Autres

2 236

2 141

0

0

-100

Total

9 593

9 541

-27

0

0


Un travail de fiabilisation des périmètres pris en compte dans la ventilation par type de structures a été effectué en RAP 2019, afin de corriger les écarts d'imputation liés à la complexité de la structure d'emploi du ministère, notamment de la catégorie «Autres», dont le contenu a pu varier selon les années.

 

La répartition suivante tient compte de ce travail de fiabilisation, conformément à la présentation inscrite en RAP 2019.

 

 LFI 2020Schéma 21Transferts solde 21Correction technique 21PLF 2021
Administration centrale1483-35-1100,01547
Services régionaux2433 -22 2411
Opérateurs34415-4 3442
Services à compétence nationale (SCN)    1774
Archives départementales    251
Bibliothèques municipales classées    103
Elèves Ecole de Chaillot    13
Autres22365 -1000
      
Total9593-25-270

9541

 


Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l'action ou de la sous-action
 

ETPT

06 Action culturelle internationale

0

07 Fonctions de soutien du ministère

9 541

Total

9 541

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d'apprentis pour l'année scolaire 2020-2021 :  110

Les apprentis représentent ainsi 1,2% des effectifs en ETPT.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les indicateurs de gestion des ressources humaines étant une composante du lot performance, le détail des mesures est précisé dans la rubrique « Objectifs et indicateurs de performance », objectif 3 indicateur 3.2 « Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines ».

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

LFI 2020

PLF 2021

Rémunération d'activité

391 600 437

403 363 614

Cotisations et contributions sociales

263 902 845

256 936 881

Contributions d'équilibre au CAS Pensions :

193 937 919

186 064 284

    – Civils (y.c. ATI)

193 937 919

185 974 669

    – Militaires

 

89 615

    – Ouvriers de l'État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

Autres cotisations

69 964 926

70 872 597

Prestations sociales et allocations diverses

5 564 469

4 912 975

Total en titre 2

661 067 751

665 213 470

Total en titre 2 hors CAS Pensions

467 129 832

479 149 186

FDC et ADP prévus en titre 2

 

 

 

 

Le taux de cotisation employeur au titre des pensions de retraite des personnels civils est fixé pour 2020 à 74,60%, dont 0,32% au titre du financement des allocations temporaires d'invalidité. Le montant prévisionnel de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE) est de 1,3 M€ pour 300 bénéficiaires.

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle Exécution 2020 retraitée

465,45

Prévision Exécution 2020 hors CAS Pensions

467,13

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2020–2021

-3,18

Débasage de dépenses au profil atypique :

1,50

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

-1,82

    – Mesures de restructurations

-0,60

    – Autres

3,91

Impact du schéma d'emplois

-0,86

EAP schéma d'emplois 2020

-0,50

Schéma d'emplois 2021

-0,37

Mesures catégorielles

9,00

Mesures générales

0,03

Rebasage de la GIPA

0,03

Variation du point de la fonction publique

0,00

Mesures bas salaires

0,00

GVT solde

5,42

GVT positif

7,95

GVT négatif

-2,52

Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA

-0,61

Indemnisation des jours de CET

2,53

Mesures de restructurations

0,60

Autres

-3,74

Autres variations des dépenses de personnel

0,72

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,00

Autres

0,72

Total

479,15

 

La ligne « Socle Exécution 2020 retraitée » qui correspond au socle des dépenses de personnel de l’année 2021 est chiffrée à 465 445 772 €. Il s’agit du montant de la prévision d’exécution de l’année 2020 (467 129 832 €) retraitée ensuite :

  • des dépenses et recettes au profil atypique de l’année 2020, telles que le rachat de jours de compte épargne temps (1 496 586 €) ;
  • des mesures indemnitaires d’accompagnement de la mobilité, dites « de restructuration » (‑ 600 000 €) ;
  • des remboursements de mises à disposition (3 912 225 €).
  • des mesures de transfert pour un montant total de – 3 180 646 €.


L’impact du schéma d’emplois est estimé à - 864 755 €. Ce montant comprend l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2020 (- 498 193 €) ainsi que l'impact prévu au titre du schéma d’emplois 2021 (- 366 562 €).


La ligne « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » reprend les rubriques du socle d’exécution 2021 et se fonde sur des hypothèses de reconduction du rachat de jours sur les comptes épargne temps du fait des effets de la crise sanitaire (2 529 678 €) et des mesures indemnitaires d’accompagnement de la mobilité (600 000 €). La rubrique « autres » recouvre principalement le remboursement des agents mis à disposition et s’élève à -3 736 348 €.


La ligne «Autres variations et dépenses de personnel» comprend principalement les variations des prestations sociale et allocations versées aux agents.


Pour 2021, le taux de glissement vieillesse technicité (GVT) positif est évalué à 2,32%, soit 7 947 716 € (hors CAS Pensions).


Le GVT solde s’établit à 5 424 830 €, après prise en compte d’une économie de 2 522 886 € liée au GVT négatif ou « effet de noria ».

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Filière administrative

31 934

47 807

32 675

26 856

40 753

27 563

Filière technique et d'enseignement

39 879

43 918

40 324

33 254

36 880

33 876

Filière d'accueil, de surveillance et magasinage

28 935

33 225

31 261

24 642

28 436

26 652

Filière scientifique

47 758

60 723

59 502

40 654

51 847

50 660

 

Les coûts moyens d'entrée et de sortie indiqués ci-dessus correspondent aux coûts réalisés en 2019 dans chacune des catégories d'emplois.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en
année pleine

Mesures statutaires

941 880

941 880

Promotions d'agents contractuels et parts variables

 

ANT

01-2021

12

220 000

220 000

Protocole "Parcours professionnels, rémunérations et carrières"

 

Tous les corps

01-2021

12

411 880

411 880

Réformes spécifiques des grilles des corps ministériels

 

Conservateurs du patrimoine

01-2021

12

310 000

310 000

Mesures indemnitaires

8 061 758

8 061 758

Plan de rattrapage indemnitaire

 

Tous les corps ayant adhéré au RIFSEEP

01-2021

12

8 061 758

8 061 758

Total

9 003 638

9 003 638

 

Le financement des mesures catégorielles en faveur des agents du ministère de la Culture s’élève pour 2021 à 9,0 M€. Il est destiné à :

  • la revalorisation des agents contractuels, la poursuite de la mise en œuvre du protocole PPCR et le financement de mesures en faveur de l’amélioration de la structuration des corps et de la carrière des personnels du ministère de la culture, pour un montant évalué à 0,94 M€ ;
  • La poursuite du plan de rattrapage indemnitaire et les mesures de revalorisation indemnitaire afin de combler le retard indemnitaire global des agents du ministère, pour un montant de 8,06 M€. L’effort 2021 s’inscrira dans la continuité de 2020 en portant principalement sur l’harmonisation ministérielle et interministérielle des socles indemnitaires, la valorisation de la mobilité, la continuation de la politique d’égalité entre les sexes et la consolidation du CIA ;
  • Une partie des crédits du plan de rattrapage indemnitaire est transférée aux établissements publics rémunérant des fonctionnaires sur leur budget propre (EPML, BNF, EPMOO, EPV, CMN, CNSMDL), en fonction du besoin nécessaire à la déclinaison des mesures indemnitaires sur leurs effectifs et de leur capacité d'autofinancement.

 

   Action sociale - Hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Prévision
Titre 3

Prévision
Titre 5

Total

Restauration

9 541

1 649 220

 

1 649 220

Logement

 

1 000 000

 

1 000 000

Famille, vacances

 

 

 

 

Mutuelles, associations

9 541

335 000

 

335 000

Prévention / secours

9 541

415 780

 

415 780

Autres

9 541

3 300 000

 

3 300 000

Total

6 700 000

 

6 700 000

 

La prévision de dépenses pour l'action sociale s'établit à 6,7 M€ pour l'année 2021.

 

La ligne «Restauration» a été augmentée par rapport à 2020 pour assurer la prise en compte des surcoûts liés à la crise sanitaire sur l'ensemble de la restauration. Un marché suivi a été mis en place pour permettre la poursuite de la couverture de l'offre de restauration collective sur l'ensemble du périmètre ministériel.

 

L'offre de logement a été étendue aux offres d'hébergements dits d'urgence.

 

La ligne « Prévention » comprend les honoraires médicaux, les dépense de médecine de prévention et les autres dépenses du Bureau de l'Action Sociale – BAS - (dont AMO Restauration) et du Bureau de la santé, de la sécurité au travail et de la prévention des risques professionnels - BSSTPRP.

 

La ligne « Autres » correspond aux subventions versées aux associations du personnel, à l'augmentation de la contribution au FIPHFP et les aménagements de poste, et au déploiement des mesures visant à faciliter la conciliation vie privée/vie professionnelle.

 

Les « effectifs concernés » mentionnent le nombre théorique de bénéficiaires éligibles.

 

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

 

 

Grands projets informatiques


 

   ADAMANT

Le projet Adamant consiste à faire évoluer les outils et méthodes utilisés pour assurer la prise en charge, la conservation et la fourniture aux demandeurs des archives nativement numériques relevant de la responsabilité des Archives nationales (archives définitives des ministères et opérateurs nationaux, à l’exception du MAEE, du MINARM et des ministères financiers). Le projet Adamant repose sur la mise en œuvre au ministère de la Culture (Archives nationales) de la solution logicielle développée dans le cadre du programme VITAM (back office). II inclut la mise en œuvre d’infrastructures dédiées, la réalisation des évolutions à développer sur le front office principal (système d’information archivistique), l’appui à l’interfaçage avec d’autres front offices, la reprise des données déjà conservées, et la gestion de la conduite du changement nécessaire à la mise en œuvre de ce projet de transformation.


Le coût total du projet correspond aux engagements pris par le ministère de la Culture dans le cadre du programme VITAM. En 2020, le coût hors T2 a été réévalué à 7,55 M€.


Le projet ADAMANT a reçu le 18 mai 2016 un avis favorable de la Direction interministérielle du numérique et du système d’information et de la communication de l’État (DINSIC) comme le prévoit l’article 3 du décret du 1er août 2014. Ce dossier comprend notamment le calcul du retour sur investissements suivant la méthode MAREVA définie par la DINSIC. Le coût du projet déclaré ci-dessous inclut des surcoûts de fonctionnement jusqu’à mars 2021 inclus. Les premiers gains tirés de la mise en œuvre du projet sont attendus en 2021.


L’achat des matériels et logiciels destinés à la mise en œuvre d’une infrastructure dédiée a été exécuté en 2018, conformément au calendrier d’ouverture opérationnelle d’une première version en novembre 2018. Les dépenses 2019 et 2020 se sont surtout concentrées sur le développement de nouvelles fonctionnalités. Deux mises à jour de la plateforme ont été effectuées en 2019.


Des difficultés techniques survenues au premier trimestre 2020, puis la crise sanitaire de la Covid-19, ont empêché d’atteindre les objectifs de nouvelles mises à jour prévues en 2020. Le projet a par conséquent été prolongé de 9 mois, jusqu’au 31 mars 2021.


Les achats de prestations hors T2 destinés à compléter l’infrastructure ont été reportés à 2021 (mise en œuvre du deuxième site de stockage, études pour la mise d’un site de secours et pour la prise en compte de la croissance des volumes archivés). Les évaluations de coûts T2 ont été ajustées à la suite de cette décision.

 

Année de lancement du projet

2015

Financement

0224-07

Zone fonctionnelle principale

Archives définitives

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Prévision

2021
Prévision

2022
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

6,07

3,94

0,41

1,42

0,92

1,41

0,16

0,78

0,00

0,00

7,55

7,55

Titre 2

2,26

2,26

0,81

0,81

0,83

0,83

0,21

0,21

0,00

0,00

4,11

4,11

Total

8,32

6,19

1,22

2,24

1,75

2,23

0,37

0,99

0,00

0,00

11,66

11,66


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

10,00

11,66

+16,56

Durée totale en mois

56

72

+28,57

 

 

Des gains sont attendus sur ce projet à partir de 2021. L’évaluation des gains du projet n’a pas sensiblement évolué suite à la notification du marché. Le calcul de gain se fonde sur une durée de 15 ans, retenue dans le cadre de la demande d’avis à la DINSIC.

 

Échéancier des crédits de paiement (hors titre 2)


Estimation des restes à payer au 31/12/2020

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements
au 31/12/2019
(RAP 2019)

 

Engagements sur années
antérieures non couverts
par des paiements au
31/12/2019 y.c. travaux
de fin de gestion
postérieurs au RAP 2019
 

 

AE (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

CP (LFI + LFRs) 2020
+ reports 2019 vers 2020
+ prévision de FdC et AdP

 

Évaluation des
engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2020

110 828 861

 

14 940 574

 

92 928 000

 

95 957 490

 

16 241 651

Échéancier des CP à ouvrir

AE

 

CP 2021

 

CP 2022

 

CP 2023

 

CP au-delà de 2023

 

Évaluation des
engagements
non couverts par
des paiements au 31/12/2020

 

CP demandés
sur AE antérieures à 2021
CP PLF
CP FdC et AdP

 

Estimation des CP 2022
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE antérieures à 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE antérieures à 2021

16 241 651

 

5 684 578
0

 

4 060 413

 

3 735 580

 

2 761 080

 

AE nouvelles pour 2021
AE PLF
AE FdC et AdP

 

CP demandés
sur AE nouvelles en 2021
CP PLF
CP FdC et AdP
 

 

Estimation des CP 2022
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP 2023
sur AE nouvelles en 2021

 

Estimation des CP
au-delà de 2023
sur AE nouvelles en 2021

90 953 821
360 000

 

81 515 064
360 000

 

5 191 316

 

2 359 689

 

1 887 752

 

Totaux

 

87 559 642

 

9 251 729

 

6 095 269

 

4 648 832

 

 

Clés d'ouverture des crédits de paiement sur AE 2021

 

 

CP 2021 demandés
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021
 

 

CP 2022
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

CP au-delà de 2023
sur AE nouvelles
en 2021 / AE 2021

 

 

89,66 %

 

5,69 %

 

2,58 %

 

2,07 %

 

La prévision de consommation des CP en 2021 sur AE engagées antérieurement s’élève à 5 684 578 €, soit 6,5 % de l’ensemble des CP demandés pour 2021.

 

Ce chiffre est conforme à la poursuite de l’amélioration et de l’harmonisation des systèmes d’information entrepris dans le cadre de la modernisation de l’administration et de sa transition numérique.

 

Justification par action

 

ACTION    1,0 %

06 – Action culturelle internationale


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

0

7 385 969

7 385 969

0

Crédits de paiement

0

7 385 969

7 385 969

0


L’action européenne et internationale du ministère de la Culture comprend quatre priorités :


  • Renforcer la place de la culture dans l’ensemble des politiques de l’Union européenne (UE) et notamment prêter une attention particulière à la négociation des futurs programmes de l’UE qu’ils soient dédiés spécifiquement à la culture (Europe créative 2021-2027) ou dans lesquels elle peut avoir une place (comme Horizon Europe ou des fonds structurels) et poursuivre la mise en œuvre des projets engagés tels le label européen du patrimoine ou encore Europeana. Les évolutions rendues possibles par le développement d’outils numériques sur les secteurs culturels sont également au cœur des actions de l’UE. Ainsi, le développement des contenus créatifs en ligne et de la numérisation du patrimoine culturel constitue une priorité de travail de l’UE, de même que leurs conséquences en matière de droit d’auteur, de concentration, de rémunération, de diversité culturelle, etc. Afin de permettre l'insertion des opérateurs culturels français dans la coopération culturelle européenne, le ministère de la Culture participe aux négociations européennes et soutient le Relais Culture Europe, point de contact français de l'Union Européenne et centre de ressources sur les politiques culturelles européennes. Il apporte également un appui particulier à la coopération franco-allemande, moteur de la dynamique européenne.


  • Favoriser les échanges interculturels. Le ministère de la Culture soutient également la circulation des artistes, des créateurs, des professionnels et des œuvres de la scène française à l’étranger et favorise les échanges et interactions entre les cultures à travers la coopération artistique. A ce titre, les programmes de diffusion culturelle et de coopération développés avec l’ensemble des établissements publics culturels, l’Institut français et le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères y contribuent. Les échanges interculturels passent aussi par le soutien à des réseaux européens de coopération en constitution, à des réseaux multilatéraux dédiés à la mobilité des artistes et professionnels de la culture, ainsi qu’à l’aide à des projets internationaux sélectionnés au sein de la Commission internationale du théâtre francophone. Enfin, il importe de faire connaître l'actualité de la création française et d’inciter à de nouvelles synergies favorisant la production et la diffusion de créations françaises par l'invitation ciblée de prescripteurs internationaux autour de parcours artistiques thématiques (Focus par exemple).


  • Accueillir les professionnels de la culture et les artistes étrangers en France. Avec l’objectif de constituer des réseaux durables et de nouvelles coopérations structurantes, gage du rayonnement culturel de la France, le ministère soutient des programmes d’accueil de professionnels de la culture et d’artistes étrangers. S’agissant de l’accueil des professionnels étrangers, le programme « Courants du monde » prévoit trois types de dispositifs d’accueil : les « Itinéraires culture », séminaires d’une dizaine de jours accueillant une quinzaine de professionnels étrangers sur une thématique culturelle qui les conduit à rencontrer des acteurs de l’administration centrale et des services déconcentrés du ministère de la Culture ainsi que des opérateurs culturels nationaux et locaux ; les « Résidences Culture » qui permettent à des professionnels étrangers d’être immergés au sein d’un opérateur culturel, et les « Séjours culture » qui proposent  un accueil autour d’un projet professionnel nécessitant notamment des mises en réseau. Par ailleurs, des programmes de résidence pour les artistes sont proposés comme le programme « Odyssée » en liaison avec les centres culturels de rencontres. D’autres lieux de résidence existent comme la Cité internationale des arts de Paris.


  • Valoriser l’expertise et le savoir-faire français, à la fois par la participation à des réseaux de professionnels susceptibles d’accroître l’influence et le rayonnement de la culture française dans le monde grâce à des organisations internationales telles que le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS), et par une offre d’accompagnement, de conseil et de formation des partenaires étrangers au service de projets de développement culturel. La Mission expertise culturelle internationale mise en place en 2018 au sein du ministère a en effet permis de mieux répondre à la demande grandissante de porteurs de projets étrangers, désireux de bénéficier de l’expertise culturelle française. Peuvent être mentionnés les récents projets de mise en valeur du Palais impérial du Jubilé à Addis-Abeba, en Ethiopie, et le programme d’appui au développement du tourisme culturel durable en Tunisie. Les séminaires Malraux proposés par le ministère de la Culture aux pays demandeurs d’expertise dans les différents champs de la culture s’inscrivent dans cette démarche de faire rayonner nos savoir-faire et notre expertise. Ils se matérialisent par l’envoi d’experts sur les thématiques culturelles les plus diverses.


Enfin, l’action internationale du ministère de la Culture ne se limite pas aux actions financées sur les crédits budgétaires du programme 224, compte tenu notamment des initiatives internationales et de coopération engagées par les établissements publics placés sous sa tutelle ou par les autres institutions (labels et réseaux de la création artistique par exemple) auxquels le ministère apporte son soutien.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses d’intervention

7 385 969

7 385 969

Transferts aux autres collectivités

7 385 969

7 385 969

Total

7 385 969

7 385 969

 

DÉPENSES D’INTERVENTION


Les crédits de l’action internationale s’élèvent à 7,39 M€ en AE et en CP. Il s’agit principalement de crédits centraux d’intervention en fonctionnement (6,79 M€). Les crédits dédiés à l’action des services déconcentrés situés en zones transfrontalières ont été revalorisés à hauteur de 0,6 M€ en AE et en CP en LFI 2019 (+ 0,2 M€ par rapport à la LFI 2018), ce montant est maintenu pour le PLF 2021.



Promotion de la création et des industries culturelles françaises à l'étranger : 0,72 M€ en AE et en CP


Le soutien aux industries culturelles françaises à l'étranger se déploie notamment dans le domaine du livre, de la musique et de l'architecture. Sont ainsi soutenues des structures telles que l'Association française des architectes à l’export, qui organise la promotion du savoir-faire français en soutenant la participation de ses membres à des manifestations internationales, coordonne la circulation de l'information et le partage d'expériences au sein de son réseau et met en relation les clients internationaux avec les professionnels français. Il convient également de mentionner l'Association Diversités, qui développe des échanges d’artistes avec les pays de l'autre rive de la Méditerranée et met en place des actions de formation.


Renforcement de la coopération technique et des échanges entre institutions culturelles : 2,51 M€ en AE et en CP


Le ministère de la Culture soutient plusieurs organisations internationales actives dans le domaine culturel mettant en place des projets d'aide au développement ou de coopération technique entre les États membres :

  • il soutient ainsi le fonds d’intervention de l'UNESCO pour la diversité culturelle qui a été créé pour aider les pays dont les industries culturelles sont en développement à tirer pleinement profit de la Convention UNESCO de 2005 relative à la protection et la promotion de la diversité des expressions culturelles. La Commission française pour l'UNESCO est également soutenue dans son rôle de relais des positions de la France à l'UNESCO et de promoteur de ses valeurs au sein de la société française ;
  • l’Organisation internationale de la francophonie (OIF) est également financée par le ministère afin de soutenir des actions de promotion de la diversité culturelle dans les pays de la francophonie. L'OIF s'attache ainsi à développer des filières d’industries culturelles du livre, de l’image et du spectacle vivant, pour que les œuvres de création contribuent au développement économique des pays francophones ;
  • le Conseil de l'Europe a pris plusieurs initiatives emblématiques comme la mise en place des itinéraires culturels européens, auxquels la France participe. La France est concernée par 22 itinéraires sur les 29 labellisés, parmi lesquels la route européenne des abbayes cisterciennes, les chemins de Saint‑Jacques‑de‑Compostelle, les voies européennes de Mozart. Le Compendium des politiques et tendances culturelles en Europe (www.culturalpolicies.net), dispositif d'information en ligne sur les politiques culturelles de 42 pays, est également soutenu ;
  • le soutien apporté par le ministère de la Culture aux réseaux professionnels susceptibles d’accroître l’influence et le rayonnement de la culture française dans le monde s’élève à 0,2 M€ environ. Il convient ainsi de citer le Conseil international des musées (ICOM), qui promeut la visibilité de musées et favorise les échanges entre professionnels au plan international ou encore le Conseil international des monuments et des sites (ICOMOS) qui œuvre à la conservation des monuments et des sites historiques dans le monde ;
  • l'accompagnement des porteurs de projets qui recherchent des financements communautaires. Pour accompagner cette recherche, le Relais Culture Europe, point de contact en France pour le programme Culture de l'Union européenne, est soutenu à hauteur de 0,44 M€. Il conseille et oriente les professionnels français dans leurs recherches de financements communautaires. Par ailleurs, un soutien spécifique du ministère à des opérations expérimentales ou structurantes d’internationalisation de certaines structures culturelles est programmé pour un montant de 0,48 M€ ;
  • l’Institut français développe de nombreuses actions de promotion artistique et d’échange culturel à l’international. Les coopérations culturelles dans le champ du spectacle vivant, de la musique et des arts plastiques sont spécifiquement soutenues par le ministère à hauteur de 0,4 M€ ;
  • par ailleurs, la revalorisation des crédits relatifs aux actions de coopération (0,6 M€ depuis 2019) permettent de renforcer les moyens de coopération transfrontalière des directions régionales des affaires culturelles (DRAC) situées en zones transfrontalières ou en position de pivot régional (Antilles, Guyane, La Réunion notamment).

Diffusion des cultures étrangères en France et accueil des professionnels de la culture et des artistes étrangers en France : 4,16 M€ en AE et en CP


Diffusion des cultures étrangères en France (1,65 M€ en AE et en CP)


Depuis l’adoption de la loi du 7 juillet 2016 relative à la liberté de création, à l’architecture et au patrimoine, le ministère de la Culture participe, avec le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères, à la tutelle de l’Institut français. Le soutien financier à l’établissement sera maintenu à hauteur de 1,36 M€ en 2020. Le ministère poursuivra sa participation aux saisons croisées mettant à l'honneur la culture française à l’étranger et les cultures étrangères en France : la saison Africa dédiée à l’ensemble du continent africain sera programmée en France à partir de décembre 2020 et s’achèvera en juillet 2021. Une saison de la France au Japon se déroulera d’octobre 2021 à mars 2022. Enfin, une saison croisée France-Portugal se déroulera de juillet 2021 à février 2022. Le ministère apportera également son soutien à des festivals promouvant les cultures étrangères en France.


Les politiques de soutien à la diffusion des cultures étrangères en France continueront également d’être mises en œuvre par l’Office national de diffusion artistique (ONDA), notamment au niveau européen. En complément du financement par le programme 131 « Création », principal contributeur, le programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture » versera 0,29 M€ au titre des échanges européens et internationaux, soit 0,05 M€ complémentaires destinés aux actions spécifiques menées en direction des territoires ultramarins.


Accueil des professionnels de la culture et des artistes étrangers en France (2,51 M€ en AE et en CP)


Cette politique permet de nouer des liens durables avec les artistes et professionnels de la culture du monde entier et d’appuyer la stratégie de rayonnement culturel international de la France :

  • par l'immersion des artistes et professionnels de la culture dans les établissements publics sous tutelle du ministère, dans le cadre du programme « Résidence Culture », dont l’objectif est de favoriser le développement de projets de coopération entre institutions françaises et étrangères ;
  • par l’accueil en résidence d’artistes et d’écrivains étrangers, en partenariat notamment avec les centres culturels de rencontre (programme Odyssée), ainsi qu’avec la Cité internationale des arts ;
  • par l’organisation, en lien avec la Maison des cultures du monde (MCM), d’une part des programmes « Itinéraires culture » qui accueillent des professionnels dans le cadre de séminaires groupés ou de parcours individualisés et, d’autre part, de voyages d’études de délégations étrangères sur un thème choisi en commun permettant de valoriser le savoir‑faire français dans le domaine culturel.




 

ACTION    99,0 %

07 – Fonctions de soutien du ministère


 

Titre 2

Hors titre 2

Total

FdC et AdP
attendus

Autorisations d'engagement

665 213 470

83 567 852

748 781 322

360 000

Crédits de paiement

665 213 470

79 813 673

745 027 143

360 000


Cette action regroupe l’ensemble des moyens financiers consacrés aux fonctions de soutien de l’administration centrale et des services déconcentrés, hors périmètre transféré au programme 354 « Administration territoriale de l'Etat ».


Elle regroupe également la masse salariale en titre 2 de l’ensemble du ministère.


Les crédits hors-titre 2 de l’action 7 sont des dépenses contraintes et obligatoires car relevant d’obligations réglementaires ou contractuelles (baux, impôts et taxes, assurance).


Les crédits de l’action 7 sont en progression de 20,73 M€ en AE et 18,91 M€ en CP par rapport à 2020. En effet, à l’aulne de la crise sanitaire, des moyens nouveaux sont mobilisés afin de renforcer les outils informatiques et numériques (+7 M€), conformément à la mise en œuvre de l’amélioration de l’administration centrale.


Par ailleurs, les crédits de l’action 7 du programme 224 sont réajustés en PLF 2021 conformément aux exécutions constatées les années antérieures à hauteur de 12 M€ par transfert interne à due concurrence par partir de l’action 2 du programme 361. Dans un souci de sincérisation, conformément aux recommandations de la Cour des comptes et concomitamment à la création du programme 361, cette opération a été rendue nécessaire car les crédits consacrés aux fonctions de soutien du ministère été historiquement financés par des redéploiements à partir des crédits de l’action 2.


Éléments de la dépense par nature


Titre et catégorie

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Dépenses de personnel

665 213 470

665 213 470

Rémunérations d’activité

403 363 614

403 363 614

Cotisations et contributions sociales

256 936 881

256 936 881

Prestations sociales et allocations diverses

4 912 975

4 912 975

Dépenses de fonctionnement

72 962 009

69 207 830

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

60 746 268

56 992 089

Subventions pour charges de service public

12 215 741

12 215 741

Dépenses d’investissement

10 605 843

10 605 843

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

1 335 843

1 335 843

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

9 270 000

9 270 000

Total

748 781 322

745 027 143

 

Les fonds de concours (0,36 M€) prévus correspondent notamment à la participation de tiers aux opérations de communication engagées à l’occasion de différentes manifestations culturelles telles que la Nuit des musées, les Journées européennes du patrimoine, les Rendez-vous aux jardins, etc.


DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


Les dépenses de fonctionnement, s’élèvent à 72,96 M€ en AE et 69,21 M€ en CP.


Ces crédits sont en augmentation par rapport à 2020 pour tenir compte des besoins réellement nécessaires à la bonne exécution de cette catégorie de dépenses, contraintes et obligatoires, et pour répondre aux enjeux du numérique, conformément au plan de transformation ministériel.


1) Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel :  60,75 M€ en AE et 56,99 M€ en CP


Ces crédits sont destinés, d’une part, aux dépenses de fonctionnement courant du ministère, c’est‑à‑dire aux moyens quotidiennement nécessaires à la bonne marche des services, et, d’autre part, au paiement des taxes et charges immobilières auxquelles le ministère doit faire face en tant qu’État occupant.


La répartition est la suivante :

  • dépenses et charges immobilières : 9,55 M€ en AE et 7,55 M€ en CP ;
  • dépenses de fonctionnement courant : 51,2 M€ en AE et 49,45 M€ en CP.


Le tableau ci-dessous donne la répartition entre crédits centraux et crédits déconcentrés.



Crédits centraux : 58,08 M€ en AE et 54,32 M€ en CP


Les dépenses de fonctionnement de l’action 7 sont principalement des crédits centraux car les moyens de fonctionnement des DRAC et des DAC (sauf crédits formations métiers et crédits liés aux spécificités des services) sont depuis 2017, pour les DRAC et la DAC Martinique, et depuis 2020 pour les autres DAC, gérés sur le BOP interministériel 354 « Administration territoriale de l’Etat ».


Dépenses immobilières et frais liés aux locaux : 9,09 M€ en AE et 7,09 M€ en CP


Comptent parmi ces dépenses l’énergie et fluides, les loyers et charges locatives, les taxes sur bâtiments, ainsi que les travaux et entretien courants que le ministère doit assumer en tant que locataire (hors entretien lourd relevant du propriétaire et gérés sur d’autres programmes budgétaires).

L’évolution à la hausse des autorisations d’engagement (AE) par rapport à 2020 correspond à +1,83 M€ en AE relatifs aux marchés pluriannuels de gaz et d’électricité.


Crédits de fonctionnement courant : 48,99 M€ en AE et 47,24 M€ en CP


La répartition par nature de dépenses est la suivante :

  • affaires générales : 16,59 M€ en AE et 14,84 M€ en CP ;
  • formation : 5,4 M€ en AE - CP ;
  • action sociale et prévention : 7 M€ en AE - CP ;
  • informatique : 14,1 M€ en AE - CP ;
  • communication : 4 M€ en AE - CP ;
  • études : 1,9 M€ en AE et en CP.


Affaires générales : 16,59 M€ en AE et 14,84 M€ en CP


Ces crédits sont destinés aux dépenses de logistique et de documentation telles que : le marché accueil et surveillance des locaux, les moyens mobiles (réparation automobiles, location, carburants, achats de véhicules, frais de transport et de restauration), la prestation nettoyage et voierie, les fournitures de bureau et consommables pour système d’impression, reprographie, l’affranchissement courrier, l’audiovisuel, les frais de représentation, de déplacement et de mission de l’ensemble des directions générales et du secrétariat général du ministère, la documentation, (revue de presse, veille internet, etc.).


Ces crédits permettent de financer également les dépenses relatives aux affaires juridiques : frais de justice et intérêts moratoires, frais d’honoraires des avocats et des experts, règlements à l’amiable de litiges dans lesquels la responsabilité civile de l'État est engagée. Par ailleurs, ces crédits financent les dépenses de sténotypie et d'études d'usage nécessaires au fonctionnement de la commission copie privée prévue à l'article L. 311-5 du code de la propriété intellectuelle.


L’augmentation de ces crédits de 7,12M€ en AE et 5,93M€ en CP permettra ainsi de couvrir :  

  • les surcoûts des marchés de nettoyage, dont l’augmentation résulte du fait de nouveaux cahiers des charges définis dans le respect des mesures de protection : nettoyage plus fréquent des espaces collectifs et des bureaux ; rotation quotidienne complémentaire pour la désinfection sur tous les sites des points de contact ; adaptation des produits aux circonstances sanitaires (augmentation de la consommation de savon et de serviettes en papier, poubelles pour les masques jetables, etc.) ;
  • les coûts liés aux marchés de gardiennage et de sécurité ainsi qu’aux remises à niveau et vérifications des systèmes de ventilation ;
  • les coûts d’achat de masques chirurgicaux et alternatifs lavables dans le cadre de la généralisation du port du masque, ainsi que d’achat de gels hydro‑alcooliques ;
  • les restes à payer sur autorisations d’engagement antérieures liés aux marchés pluriannuels ;
  • les dépenses connexes au projet Camus, projet de regroupement des services centraux du ministère de la Culture sur trois sites domaniaux au lieu de sept actuellement.


Formation, concours et mobilité : 5,4 M€ en AE - CP


Ces crédits permettent la mise en place d'actions de formation continue pour l'accompagnement des personnels ainsi que le paiement des dépenses liées à l’organisation des concours et examens (logistique de toutes les procédures confiées au SIEC). Ces formations sont organisées par la sous-direction du pilotage et de la stratégie du Secrétariat général et par les directions générales : la direction générale des patrimoines (DGP), la direction générale de la création artistique (DGCA) et la direction générale des médias et des industries culturelles (DGMIC).

Ces crédits serviront également à prendre en charge la formation des apprentis dans le cadre du plan de développement de l’apprentissage dans la fonction publique de l’État.


L’augmentation des crédits de formation permettra notamment d’accompagner les agents aux nouvelles méthodes de travail post-crise Covid-19 : accompagnement au travail à distance et au management à distance (effort de formation), accompagnement aux changements des pratiques (logiciels, ergonomie) liées aux nouvelles modalités d’organisation des espaces de travail favorisant le mode projet (mixte travail à distance et présentiel).  


Action sociale, prévention et FIPHFP : 7 M€ en AE - CP


Dans un contexte national de pénurie de médecins de prévention, le ministère de la Culture s’attache à assurer son obligation de suivi médical de prévention des agents placés sous sa responsabilité sur l’ensemble du territoire. Un service interne existe pour l’administration centrale qui assure également le suivi médical pour la DRAC Ile de France, des services à compétence nationale et des établissements publics sous convention. Certains établissements publics, dont l’effectif est important, ont un service de médecine de prévention internalisé (Musée du Louvre, Château et domaine de Versailles…). En région, ce suivi est assuré soit par le biais de conventionnements avec des services de préfectures, des centres de gestion, des services inter-entreprises ou des associations de médecine de prévention à but non lucratif.


Par ailleurs, des démarches interministérielles pilotées par les PFRH en région se mettent en place, notamment en région Normandie, Rhône Alpes Auvergne et Bourgogne Franche Comté. Le ministère de la Culture s’inscrit dans ces démarches dès que cela est possible.


Suite au renouvellement du référencement et à l’issue d’une procédure d’appel d’offres, le ministère de la Culture a sélectionné, en lien avec le ministère de l’Education nationale, trois organismes : CNP Assurance, Intériale et MGEN. Le calibrage du transfert intergénérationnel transmis par les trois organismes référencés fin 2019 s’est traduite par un montant de la contribution ministérielle relativement faible. Le ministère de la Culture tirera profit du nouveau cadre fixé par la loi de transformation de la fonction publique en matière de protection sociale complémentaire pour améliorer le taux de prise en charge des agents notamment des jeunes générations.


En 2021, l'action en faveur du logement social constituera également une priorité pour le ministère de la Culture qui poursuivra le développement du parc ministériel. De nouveaux partenariats permettant de développer les solutions d’hébergement d’urgence seront recherchés et de nouvelles modalités de conventionnement seront à prévoir dans le cadre des décrets d’application de la loi Elan.


En application de la loi n° 2005-102 du 11 février 2005, le ministère effectue chaque année une déclaration annuelle et verse au Fonds d’insertion aux personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) une contribution calculée en fonction du différentiel entre les effectifs employés et l'objectif de 6 %. La politique volontariste des recrutements, les aménagements de poste et le recours aux établissements et services d'aide par le travail (ESAT) seront poursuivis.


Ces crédits comprennent également les dépenses de restauration collective, de soutien aux associations du personnel et de médecine statutaire (consultations préalables des experts sur les situations examinées en comités médicaux et commissions de réforme ainsi que des consultations de pré embauche).


L’assujettissement de la prestation interministérielle (PIM) et les impacts des mesures liées à la crise sanitaire sur le marché de restauration collective observés en 2020 affecteront de nouveau façon significative les crédits nécessaires à la restauration collective en 2021. Le ministère poursuivra par ailleurs les mesures déjà engagées ces dernières années afin d’offrir une solution de restauration satisfaisante sur l’ensemble du périmètre ministériel.


Les crédits d’action sociale augmentent de 0,58 M€ en AE et en CP par rapport à 2020 et permettront ainsi de prendre en compte les nouvelles fragilités sociales et professionnelles des agents post-crise sanitaire. »


Informatique : 14,1 M€ en AE - CP 


Cette dotation permet de faire fonctionner et évoluer le système d’information du ministère de la Culture. Ces crédits sont notamment destinés à assurer l’exploitation, la maintenance, l’entretien et le renouvellement du système d’information. Ils incluent les moyens bureautiques, les infrastructures et réseaux, y compris les liaisons téléphoniques de l’administration.


Ces crédits sont également destinés à maintenir et à faire évoluer les logiciels métiers en exploitation, ainsi qu’à poursuivre les projets déjà engagés, tels que la refonte de la gestion des dossiers d’urbanisme ou l’observatoire du spectacle vivant. Enfin, ils sont employés à préparer de nouvelles applications (études préalables, assistance à la conduite de projet, aides au déploiement) inhérentes à la gestion électronique des documents et à la poursuite du programme 100 % DEMAT.


Les moyens informatiques augmentent de 4,4 M€ en AE - CP, ce qui permettra de faire face au surcroît des dépenses informatiques : augmentation des dépenses de logiciels et des outils nécessaires au travail à distance (postes nomades, clés RSA, solution de visioconférence Lifesize), des dépenses consacrées à la sécurité et au cloud.


Ces crédits permettront aussi d’accélérer l’équipement en numérique du ministère de la Culture : amélioration du Système d’information (SI) ministériel, à la fois en termes de maintien en condition opérationnelle des infrastructures et réseaux, mais aussi en matière de remise à niveau des équipements et de modernisation des SI métiers. Par ailleurs, ces nouveaux crédits financeront la montée en puissance du programme 100 % DEMAT usagers et l’accompagnement des agents aux nouveaux modes de travail.


La digitalisation des politiques publiques culturelles constituera également une priorité, notamment avec la création d’un laboratoire d’expérimentation au sein du ministère, ayant pour mission de fournir aux agents les outils permettant d’expérimenter de nouvelles manières de créer des politiques culturelles.


Communication : 4 M€ en AE - CP 


Ces crédits sont principalement engagés pour l'organisation et la coordination de manifestations nationales récurrentes, telles que la « Fête de la musique », les « Journées européennes du patrimoine », « la Nuit européenne des musées », les « Rendez-vous aux jardins », ou les « Journées nationales de l’Architecture ». Ils permettent également d’organiser des opérations de communication liées à l'agenda de la ministre (assises, conférences de presse, rencontres, etc.). Ces crédits assurent en outre la promotion des écoles d’arts et de l’enseignement supérieur Culture dans le cadre des salons dédiés à l’éducation et au design.


Ce budget comprend, par ailleurs, des dépenses nécessaires au fonctionnement quotidien d'un service d'information et de communication : frais de création, production et montage, graphisme et impression, frais de vidéo et frais de veille.


Le développement de partenariats (essentiellement médias audiovisuels ou presse écrite) permet de réaliser d'importantes économies, notamment en achat d'espaces publicitaires. Des partenariats financiers et de compétences viennent compléter les besoins en dépenses de communication sans grever les crédits du ministère de la Culture.


Les dépenses de communication augmentent de 1,16 M€ en AE et en CP par rapport à 2020, pour mieux prendre en compte l’organisation des manifestations à l’aulne du Covid-19.


Crédits d’études : 1,9 M€ en AE - CP


Ces crédits, en augmentation de 0,91 M€ en AE - CP, permettent de réaliser chaque année une vingtaine d’études et recherches sur des thématiques socio-culturelles ou transversales, comme l'économie de la culture ou l'emploi. A titre d’exemples, parmi les études récemment publiées, on peut citer : « les chiffres clés de la culture », « l’atlas régional de la culture », « l’étude sur les pratiques culturelles des Français » (aussi bien en métropole, que – initiative remarquable – son extension dans les DROM), ou encore « les dépenses des collectivités territoriales ».


Outre la production de connaissances utiles aux décideurs publics, ces opérations contribuent à la structuration d’un champ académique autour des questions culturelles en alimentant les sciences sociales avec des projets mobilisateurs de recherche. Le ministère de la Culture, via son service d’études et de recherche (DEPS), finance et encadre directement des projets de recherche sur lesquels il intervient comme coproducteur, assurant ainsi une actualisation des problématiques qu’il suit au sein de la communauté académique. Ces initiatives permettent de renouveler les forces disponibles du côté de la recherche et d’inciter la communauté à travailler sur les sujets qui font l’actualité du ministère.


Crédits déconcentrés : 2,67 M€ en AE - CP


Ces crédits correspondent aux dépenses de fonctionnement courant des services déconcentrés non pris en compte sur le périmètre du programme 354 « Administration territoriale de l’Etat » telles que : les crédits formations métiers et les crédits liés aux spécificités des DRAC et DAC (documentation, communication et études propres aux métiers de la Culture, informatique ; etc).


Les crédits informatiques destinés aux DRAC et DAC augmentent de 1,3 M€ en AE et en CP par rapport à 2020, afin de poursuivre la mise en œuvre du Plan EclairSI, plan d’urgence informatique des DRAC et DAC conformément au Plan de transformation numérique ministériel (poursuite de la modernisation du socle technique et de leur SI).


2) Subventions pour charges de service public : 12,22 M€ en AE - CP


Ces crédits sont destinés à l'opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la culture (OPPIC). La justification au premier euro des crédits de l’OPPIC est détaillée dans la partie opérateurs du PAP.


En application d’un principe de destination des crédits, ceux relatifs aux opérations d’investissement sous convention de mandat sont ventilés entre les différentes actions concourant à chacun des trois programmes de la mission « Culture » et au programme 334 « Livre et industries culturelles » de la mission « Médias, livres et industries culturelles » (cf. actions concernées).


DEPENSES D’INVESTISSEMENT


Les dépenses d’investissement de l’action 7 s’élèvent à 10,61 M€ en AE - CP


Ces dépenses se répartissent comme suit :



Crédits centraux : 10,27 M€ AE- CP


Dépenses informatiques : 9,27 M€ en AE et en CP


Les dépenses en informatique augmentent de 1,3 M€ en AE - CP par rapport à 2020 pour poursuivre le développement d’applications métiers, de progiciels et outils interministériels, de projets, d’infrastructure, de bureautique, de frais d’exploitation, de réseaux d’organisation des systèmes d’information (SI), etc.

Ces crédits permettront l’amélioration et à l’harmonisation des systèmes d’information, dans le cadre de la modernisation de l’administration et de sa transition numérique.

Ces mesures permettront d’assurer des dépenses de matériel qui interviendront à la suite des investissements effectués au profit des DRAC, en vue de favoriser le déploiement des outils de dématérialisation. Il s’agit à la fois d’investissements pour les infrastructures réseau et pour les serveurs.

Les prestations d’assistance à maîtrise d’ouvrage comprennent à la fois une assistance au pilotage mais également des études d’impact, des constructions de plans de formation pour l’acculturation des agents au numérique et des actions de communication.

Enfin, elles permettront la mise en œuvre de chantiers applicatifs et concernent plusieurs sujets distincts :

  • la dématérialisation de l’instruction des demandes de subvention, via le déploiement de l’application « Harmonie », et celle de l’instruction des demandes liées aux crédits d’impôts ;
  • le lancement des travaux de réalisation des outils de dématérialisation de l’instruction des demandes d’autorisation de travaux et de l’instruction des dossiers archéologiques, et le raccordement des applications existantes d’instruction de demandes au portail des démarches en ligne du ministère.


Travaux de rénovation : 1 M€ en AE - CP


Ces crédits correspondent au plan de rénovation du parc de logements de fonction.


Le ministère de la Culture dispose d’un parc de logements important, le plus souvent domanial, réparti sur de nombreux immeubles tels que le Château de Versailles ou la manufacture des Gobelins à Paris. La plupart des musées et châteaux disposent d’un ou plusieurs logements, permettant un gardiennage et une conservation des biens mobiliers et immobiliers qualitatifs.


Compte tenu de l’état sanitaire, parfois très dégradé, dans certains établissements, le ministère a procédé à une évaluation afin de pouvoir disposer d’une bonne connaissance de l’état du parc. Le plan pluriannuel de rénovation ainsi engagé en 2017 sera poursuivi en 2021.


Crédits déconcentrés : 0,34 M€ AE - CP


Ces dépenses d’investissement correspondent aux travaux de rénovation et de relocalisation des DRAC et de certains services territoriaux de l’architecture et du patrimoine qui ne sont pas pris en charge par le programme 723 « Contribution aux dépenses immobilières ».


 

 

Synthèse des opérateurs du programme

 

Récapitulation des crédits alloués aux opérateurs de l'État


(en milliers d'euros)

 

LFI 2020

PLF 2021

Opérateur ou Subvention

Autorisations
d’engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d’engagement

Crédits
de paiement

OPPIC - Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture (P224)

12 216

12 216

12 216

12 216

Subventions pour charges de service public

12 216

12 216

12 216

12 216

Total

12 216

12 216

12 216

12 216

Total des subventions pour charges de service public

12 216

12 216

12 216

12 216

Total des dotations en fonds propres

0

0

0

0

Total des transferts

0

0

0

0

 

 

Consolidation des emplois


   Emplois des opérateurs

 

LFI 2020

PLF 2021

Intitulé de l'opérateur

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d’autres
programmes
(1)

ETPT rémunérés
par ce
programme
(1)

ETPT rémunérés
par les opérateurs

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

sous
plafond

hors
plafond

dont
contrats
aidés

dont
apprentis

OPPIC - Opérateur du patrimoine et des projets immobiliers de la Culture

 

 

125

4

 

4

 

 

125

4

 

4

Total

 

 

125

4

 

4

 

 

125

4

 

4


(1) Emplois des opérateurs inclus dans le plafond d'emplois du ministère

 

 

   Plafond des autorisations d'emplois des opérateurs du programme

 

ETPT

Emplois sous plafond 2020

125

Extension en année pleine du schéma d'emplois de la LFI 2020

 

Impact du schéma d'emplois 2021

 

Solde des transferts T2/T3

 

Solde des transferts internes

 

Solde des mesures de périmètre

 

Corrections techniques

 

Abattements techniques

 

Emplois sous plafond PLF 2021


Rappel du schéma d’emplois 2021 en ETP

125