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Présentation stratégique du projet annuel de performances


Gilles QUENEHERVE

Directeur des sports

Responsable du programme n° 350 : Jeux olympiques et paralympiques 2024


Après l’attribution de l’organisation des Jeux olympiques et paralympiques (JOP) de 2024 à Paris lors de la session du Comité international olympique (CIO) à Lima le 13 septembre 2017, l’année 2018 avait été marquée par la création effective du Comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJO) et de la Société de livraison des ouvrages olympiques (SOLIDEO) ainsi que par l’esquisse des grands axes de leur action.

Pour mémoire, le COJO, association reconnue par la loi de 1901, a pour rôle principal de planifier, d’organiser et de livrer les JOP ainsi que de financer les dépenses organisationnelles et toutes les installations provisoires, tandis que la SOLIDEO, établissement public placé sous la tutelle de l’État et dont il détient la majorité des droits de vote au conseil d’administration en sa qualité de premier financeur, a pour mission de livrer les équipements pérennes nécessaires à l’organisation des JOP, puis de les reconfigurer pour l’usage du grand public après ces compétitions.

L’année 2019 a été celle de la montée en puissance de ces deux institutions en termes de moyens humains et financiers, de la clarification de leur stratégie et du début de son déploiement.

Au cours de l’année écoulée, le COJO a tenu quatre conseils d’administration, qui se sont déroulés les 24 janvier, 17 avril, 27 juin et 12 décembre 2019.

Les principales décisions qui y ont été prises et les événements marquants pour le COJO en 2019 ont été les suivants :

• en matière de stratégie de marque, le choix d’un nouvel emblème, dévoilé en octobre ;

• en matière d’animation territoriale, le lancement d’une stratégie d’engagement auprès des collectivités territoriales et du mouvement sportif au travers de l’attribution du label « Terre de Jeux 2024 » leur permettant d’obtenir une identité exclusive associée aux JOP, un accès privilégié aux outils et informations provenant du COJO et de candidater pour le label de «centre de préparation aux Jeux » en vue de l’accueil de délégations d’athlètes de haut niveau étrangers pour des stages sportifs durant l’olympiade de Paris (2021-2024) ;

• s’agissant du programme des compétitions, le choix, dès février, de 4 sports additionnels : breaking, escalade, skateboard et surf ;

• en matière d’héritage et de développement durable, la conception de programmes d’action ambitieux, en complément ou en soutien de l’action de l’État pour des JOP plus inclusifs, plus durables, moteurs d’attractivité et de développement des territoires et catalyseurs de changements dans les comportements (le sport pour éduquer et améliorer le bien-être de la population) ainsi que dans le regard sur le handicap, la diversité ou l’égalité femme-homme ;

• s’agissant enfin de la levée de fonds privés, après la signature d’un accord avec un premier partenaire de rang 1 en septembre 2018 (groupe BPCE), l’annonce d’un second partenariat de même niveau en novembre 2019 avec EDF et celle d’un partenariat de 2e rang en décembre avec la Française des Jeux.

En 2020, le COJO n’avait pas encore tenu de conseil d’administration avant le 30 septembre.

Ses priorités stratégiques pour l’année en cours sont :

• l’amplification du déploiement du label Terre de Jeux (plus de 1 000 communes ou intercommunalités, 76 départements et 7 régions labellisées à l’issue de la première année après son lancement), la labellisation des centres de préparation aux Jeux et le lancement du « club de Paris 2024 » pour mobiliser la population autour des Jeux ;


• la finalisation du programme des sports et du plan des sites, la définition des stratégies et du modèle de livraison des JOP ;


• la mise en œuvre opérationnelle du fonds de dotation (pilotage, critères d’éligibilité des projets retenus), de la stratégie « bouger plus » (pour lutter contre la sédentarité) et de la stratégie responsable des achats (accent sur les pratiques les plus avancées en matière d’innovation sociale et environnementale) ;


• la poursuite du travail de prospection et la signature de nouveaux partenariats en vue d’obtenir une ressource de l’ordre de 1 milliard d’€ d’ici à 2023 ;


• le déménagement vers un nouveau siège à Saint-Denis et la révision budgétaire pluriannuelle à l’automne 2020.

Les ressources du COJO proviendront à titre principal du CIO et de ses partenaires, du marketing, de la billetterie, et des entreprises partenaires du COJO lui-même.

Le financement public résiduel de 100 millions d’euros est destiné aux besoins de fonctionnement des jeux Paralympiques.

En 2019, la SOLIDEO a également tenu quatre conseils d’administration, qui se sont déroulés les 22 mars, 4 juillet, 19 septembre et 28 novembre.

Les principales délibérations adoptées lors de ces quatre réunions statutaires ont porté sur les points suivants :

• la création et l’approbation du dossier de réalisation des zones d’aménagement concertées relatives, d’une part, au Village olympique et paralympique et, d’autre part, au Village des médias ;

• la désignation des lauréats pour la vente des terrains à bâtir et des droits à construire de trois des cinq secteurs du Village olympique et paralympique (les deux autres secteurs ne donnant pas lieu à une cession de droits à construire mais à des participations des constructeurs, ceux-ci étant déjà propriétaires des terrains) ;

• une stratégie ambitieuse en matière environnementale, d’héritage paralympique et d’accessibilité universelle ;

• l’approbation de 32 nouvelles conventions d’objectifs, dont celles qui concernent les deux nouveaux équipements sportifs à construire : le centre aquatique olympique à Saint-Denis et une grande salle de 7 500 places dans le nord de Paris (« Paris Arena II ») ;

• l’attribution de 88 % de l’enveloppe consacrée à la rénovation des sites d’entraînement, répartie entre 15 équipements sportifs franciliens ;

• l’adhésion de la SOLIDEO au fonds d’innovation « Paris Fonds Vert » pour faire rayonner l’innovation française sur la thématique de la construction en lien avec le développement durable.

Depuis le début de l’année 2020 se sont tenus cinq CA de la SOLIDEO les 27 février, 6 avril, 14 mai, 18 juin et 22 septembre. Ceux d’avril, mai et juin se sont déroulés de manière dématérialisée et selon une procédure de vote électronique, en raison du pic de la crise sanitaire.

Les principales délibérations adoptées lors de ces différentes réunions statutaires ont porté sur les points suivants :

• l’approbation d’une convention de coopération entre Paris 2024 et la SOLIDEO pour la réalisation des infrastructures provisoires du Village des athlètes ;

• l’approbation des conventions d’objectifs relatives à la modernisation du Stade de France ;

• l’attribution de la concession de service public d’exploitation du Centre aquatique olympique (CAO) - avec conception, construction - et conception, construction, maintenance du franchissement piéton attenant ;

• l’attribution du marché public global de performance (conception, réalisation, exploitation technique et maintenance) de l'Aréna 2 Porte de la Chapelle (Paris 18ème) ;

Chaque CA permet également de faire un point d’étape sur les procédures et les chantiers de travaux relatifs aux ouvrages olympiques.

Ces équipements relèvent de trois grandes catégories.

La première concerne les infrastructures sportives.

Le dossier de candidature a privilégié l’utilisation de nombreux équipements prestigieux existants (Stade de France, Parc des Princes, stade Roland Garros), d’infrastructures nouvelles livrées lors de ces dernières années (vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines, La Défense Arena à Nanterre, base nautique de Vaires-sur-Marne) ou encore fortement rénovées au cours de la décennie précédente (stade Jean Bouin, Accorhôtels Arena).

Seuls deux équipements sportifs devront être construits spécifiquement pour les JOP de 2024 : d’une part, un centre aquatique olympique à Saint-Denis comportant un bassin de plongeon et une piscine de water-polo  pérennes, d’autre part, une salle omnisport de jauge intermédiaire (7 500 places).

D’autres enceintes sportives seront également rénovées ou connaîtront des travaux complémentaires en vue de l’organisation des JOP : stade Pierre de Coubertin, couverture du court Suzanne Lenglen à Roland Garros, stade Yves du Manoir à Colombes.

Enfin, une vingtaine d’équipements destinés à l’entraînement des athlètes seront également modernisés grâce à la contribution de la SOLIDEO sur la cinquantaine de sites prévus dans le dossier de candidature.

La seconde catégorie comprend la construction du village Olympique et Paralympique, ainsi que celles du village des médias et du centre principal des médias.

Elle inclut également des aménagements connexes à proximité de ces sites (échangeur, murs anti-bruit, enfouissement de lignes à très haute tension, dragage de la Seine, …).

Il s’agira des chantiers les plus onéreux. Ces investissements proviendront essentiellement des promoteurs immobiliers qui construiront le village olympique et le village des médias, puis se rétribueront en revendant les bâtiments sous forme de logements après les JOP.

La troisième catégorie concerne d’autres équipements et aménagements, notamment de transport (aménagement des abords du canal Saint-Denis, passerelles piétonne au-dessus de l’autoroute A1, aménagement des « voies olympiques », etc.).

Enfin, le budget de la SOLIDEO prévoit un certain nombre de dépenses transversales : un fonds d’innovation et écologie, une réserve pour évolutions programmatiques, des frais de fonctionnement.

Malgré les effets de la crise sanitaire, qui ont conduit à un mois complet d’arrêt des chantiers de travaux au début du printemps, puis à leur reprise progressive, le respect des échéances pour la livraison des Jeux olympiques et paralympiques de 2024 et des ouvrages nécessaires à leur bon déroulement en particulier, n’est pas menacé et reste au cœur du projet annuel de performance du programme budgétaire.



Récapitulation des objectifs et des indicateurs de performance


Objectif 1

Garantir la livraison des ouvrages olympiques dans les délais requis

Indicateur 1.1

Taux d'opérations ayant atteint un jalon essentiel dans le processus de livraison des ouvrages olympiques