$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,361)

$@FwLOVariable(libelleProg,Transmission des savoirs et démocratisation de la culture)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance



OBJECTIF     mission

1 – Améliorer l'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur


L’objectif porte sur l’insertion professionnelle des diplômés issus de l’enseignement supérieur Culture (ESC), en appréciant l’adéquation entre formation et emploi. Il s’agit de mettre en œuvre, à tous les niveaux, les dispositifs de mesure de l'insertion et de suivi des étudiants et diplômés. En termes de suivi des diplômés, la dynamique créée par l'enquête annuelle DESC relative à l’insertion de l’ESC a conduit les établissements à actualiser régulièrement leurs annuaires de diplômés, à constituer des observatoires de l'insertion et à développer des actions de soutien aux étudiants et aux diplômés pour favoriser leur accès à l'emploi.


L’insertion professionnelle des diplômés continue de bénéficier des efforts en faveur de l’intégration dans le schéma LMD, de l’attractivité et de la qualité des quelques cent établissements d’enseignement supérieur délivrant des diplômes relevant du ministère. L’intégration dans le cursus LMD a progressé de manière significative ces dernières années, puisque tous les diplômes à Bac + 5, à l’exception de celui de l’École nationale supérieure des métiers de l'image et du son (ENSMIS – Fémis) dont le dossier est en cours d'examen, ont été reconnus au grade de master. La participation des établissements aux communautés d’universités et établissements (COMUE) et aux programmes d'investissements d'avenir (LABEX, IDEX) - permet, par ailleurs, de consolider les partenariats scientifiques et pédagogiques entre établissements. Si la relation formation-emploi est toujours au cœur de la politique du ministère en matière d’enseignement supérieur, le ministère encourage également le développement de la recherche dans l'ensemble des secteurs.


Selon l’enquête 2018 sur l’insertion des diplômés 2015 de l’ESC, l'insertion professionnelle est en régression par rapport à 2017 ; soit 80 % de diplômés 2015 insérés dans un emploi en rapport avec la formation reçue contre 82,34 % d’insertion pour les diplômés 2014. Le taux d'activité professionnelle (dans le champ et hors du champ du diplôme) diminue également passant de 87,66 % à 84,36 %.


INDICATEUR    mission    

1.1 – Taux d'insertion professionnelle des diplômés de l'enseignement supérieur Culture

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Architecture et patrimoine

%

87

90

91

91

91

91

Arts Plastiques

%

58

61

66

66

66

66

Spectacle vivant et cinéma

%

90

93

94

94

94

94

Établissements d'ESC global

%

80

82

84

84

84

84

 

Précisions méthodologiques

Commentaires techniques : l’enquête d’insertion a été mise en place en 2008 et renouvelée annuellement depuis lors en collaboration avec l’ensemble des directions générales et des établissements publics concernés. L’enquête, pour les résultats 2018, a donc porté sur les diplômés 2015.

Pour chaque type de diplôme, une liste d’emplois considérés par les professionnels comme étant en rapport avec la formation reçue a été dressée. Les personnes ne rentrant pas dans ces critères sont considérées comme n’ayant pas un emploi en rapport avec la formation reçue et ne sont donc pas comptabilisées dans le numérateur.


Les réponses possibles sont les suivantes : emploi en rapport avec la formation reçue, emploi sans rapport avec la formation reçue, en recherche d’emploi, autres (au foyer, en formation, en création d’entreprise, etc.).

Le taux d’insertion présenté ici calcule donc :

  • au numérateur : le nombre de diplômés (n-3) ayant un emploi en rapport avec la formation reçue ;
  • au dénominateur : le nombre de diplômés (n-3) ayant un emploi en rapport ou non avec la formation reçue + le nombre de diplômés (n-3) en recherche d’emploi.

Sont donc laissés hors du dénominateur les diplômés (n-3) n’étant pas en recherche d’emploi.


La 1ère ligne correspond aux résultats pour les diplômés des écoles nationales supérieures d’architecture, de l’INP et de l’Ecole du Louvre, la 2ème ligne aux résultats des diplômés des écoles nationales supérieures d’art, la 3ème ligne à ceux des diplômés d’établissements d’ESC dans le domaine du spectacle vivant et du cinéma, et la 4ème ligne donne les résultats globaux.

Source des données : enquête ESC menée par le ministère en décembre 2017-février 2018.

Justification des prévisions et de la cible

La 12ème édition de l’enquête d’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur Culture (DESC12), conduite 3 ans après l’obtention du diplôme, concerne les diplômés de l’année 2016, soit 7 898 diplômés recensés par les 95 établissements participant à l’enquête. 7 482 étaient dotés d’une adresse mail valide permettant de leur adresser le questionnaire. Le taux de réponse s’élève à 60 % (sur la base de 7 482 questionnaires envoyés), soit un taux de réponse inférieur à l’année précédente. L’investissement de certains établissements dans les relances des non répondants a permis d’avoir un taux de réponse élevé allant jusqu’à 89 % des diplômés interrogés de certains établissements (Ecole de Chaillot).


Au global, le taux d’insertion dans le champ du diplôme est en hausse passant de 80 % en 2018 à 82 % en 2019. Le taux global d’activité professionnelle (diplômés en activité 3 ans après le diplôme, indifféremment dans le champ ou en dehors du champ du diplôme) augmente pour se situer à 84 % contre 91 % en 2019. 9 % sont en recherche d’emploi. Cette répartition diffère cependant selon la filière.


Si on considère le taux d’insertion dans sa globalité (dans et hors champ du diplôme), celui des diplômés de l’architecture et du patrimoine s’élève à 95 % 3 ans après leur sortie, pour la plupart dans le champ de leur diplôme (90 %).


Les diplômés des arts plastiques connaissent une insertion professionnelle plus difficile que celle des autres filières. Ainsi seuls 82 % d’entre eux sont en emploi au moment de l’enquête, et 61 % seulement dans le champ de leur diplôme. On note par ailleurs que pour près de la moitié des titulaires d’un diplôme des arts plastiques insérés hors du champ de leur diplômé, l’activité de création artistique occupe au moins un quart de leur temps de travail.


Le taux d’insertion professionnelle des diplômés du spectacle vivant et du cinéma s’établit à un niveau relativement élevé, 94 % d’entre eux sont en activité 3 ans après la sortie de l’enseignement supérieur, la plupart exercent un métier en rapport avec leur diplôme (93 % des actifs en emploi sont insérés dans le champ).


Pour 2021 et les années suivantes, les différentes prévisions et cibles ont été reconduites malgré l’impact que la crise liée au Covid-19 pourrait avoir sur cet indicateur. La crise sanitaire et la période de confinement auront vraisemblablement d’importantes conséquences économiques sur tous les secteurs d’activité, avec cependant des effets plus au moins importants selon le domaine. L’interruption forcée de l’activité, suite au confinement, pourrait empêcher les entrants dans la vie active de se maintenir en emploi et de tisser des liens avec les employeurs potentiels.

 

OBJECTIF     mission

2 – Favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l'éducation artistique et culturelle


Cet objectif traduit la volonté de veiller à maintenir l'égalité de traitement vis-à-vis de tous les publics en corrigeant les déséquilibres.

 

La politique du ministère en faveur de l'éducation artistique et culturelle (EAC) vise à renforcer la capacité d'intervention des structures artistiques et culturelles qu'il subventionne en matière d'EAC. Cette politique s'exerce dans le cadre d'un partenariat renforcé avec les collectivités territoriales. Il s'agit de la formation des enfants et des jeunes dans son acception la plus large, pendant comme en dehors du temps scolaire.

 

Les actions d'EAC soutenues par le ministère bénéficient à un nombre croissant de jeunes, dépassant ainsi les objectifs fixés. Ces résultats satisfaisants sont notamment dus au renforcement de pratiques et d'actions partenariales qui peuvent prendre la forme de résidences d'artistes assorties de projets communs avec les étudiants, de jumelages, de conventions locales d'éducation artistique (CLEA), de contrats éducatifs locaux, des parcours, etc. Le ministère s’attache à promouvoir une politique éducative et culturelle globale et partagée.


INDICATEUR    mission    

2.1 – Part des enfants et adolescents ayant bénéficié d'une action d'éducation artistique et culturelle

     (du point de vue de l'usager)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Part des enfants scolarisés en école ou collège se voyant proposer une action d’EAC en temps scolaire

%

70

75

88

75

88

100

 

Précisions méthodologiques

Cet indicateur présente une forte sensibilité car il est utilisé pour suivre la mise en œuvre de la priorité présidentielle « 100 »% EAC. Il est donc essentiel qu’il soit le plus fiable et le plus pertinent possible. Son mode de calcul a donc évolué. Cette évolution a consisté à transformer le sous-indicateur « Part des enfants et des jeunes en âge scolaire ayant bénéficié d’une action éducative d’une structure subventionnée par le ministère de la Culture » en « Part d’enfants scolarisés en école ou collège se voyant proposer une action d’EAC en temps scolaire ». Il permettra de mesurer la poursuite de l’objectif fixé par le président de la République c’est-à-dire 100 % d’enfants bénéficiaires d’actions d’EAC en temps scolaire en 2022.


Cette évolution présente plusieurs avantages :

•  les chiffres seront plus fiables car résultant d’une méthodologie commune de collecte, mise en œuvre par deux services statistiques ;

•  l’indicateur valorisera la mobilisation de l’ensemble des crédits du ministère et l’effet démultiplicateur de ceux-ci s’intégrant dans une politique multilatérale avec les autres ministères et les collectivités ;

•  l’indicateur mission sera plus fiable et plus révélateur de la mobilisation de l’ensemble du ministère et de son rôle mobilisateur vis-à-vis des autres partenaires. Il s’agit d’identifier ou de mieux connaître l’offre scolaire en matière d’éducation artistique et culturelle, son organisation ainsi que la part des élèves bénéficiaires d’actions ou de projets EAC et le type d’activités (club, rencontres avec des artistes, chorales, visites de structures culturelles, éducation à l’image et aux médias, etc.)


L‘indicateur résulte donc :

•  au numérateur, du nombre d'enfants bénéficiant d'une activité EAC dans l'établissement scolaire ;

•  au dénominateur, du nombre d'enfants scolarisés dans l'établissement ;

•  des données de base agrégées et pondérées suivant l'échantillon


Une nécessaire prise en compte de la crise sanitaire a conduit à une révision de la projection des cibles sur les années à venir. Par ailleurs, il est à noter que, dans ce contexte, l'enquête des services statistiques du ministère de la Culture (DEPS) et du ministère de l’Éducation nationale (DEPP) pour l'année scolaire 2019-2020 ne pourra pas s'effectuer. La prochaine enquête se fera sur les données de l'année scolaire 2020-2021.


Source des données :

•  Enquête spécifique auprès des chefs d'établissement et des professeurs principaux (collèges) / des directeurs d'école et des professeurs des écoles (primaires) ;

•  Échantillon d'écoles et de collèges représentatifs de la démographie scolaire et de la diversité des offres éducatives (pour la première enquête réalisée en 2018 : 368 collèges et 500 écoles) (perspectives : 700 collèges et 1000 écoles).

 

INDICATEUR    mission    

2.2 – Mesure de l'effort en faveur des territoires prioritaires (% des crédits)

     (du point de vue de l'usager)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Part des crédits de l'action 2 (éducation artistique et culturelle et accès à la culture) dirigés vers les territoires prioritaires par rapport à la totalité des crédits de l'action 2

%

5.05

5,09

5,72

20

30

30

 

Précisions méthodologiques

Cet indicateur a été voté en PLF 2019 pour une application dès l’année 2020. L’évolution de cet indicateur consiste à mesurer l’effort des DRAC en faveur des territoires prioritaires tels que définis par le gouvernement et également l’effort en faveur des territoires listés par les DRAC elles-mêmes, c’est-à-dire les territoires ciblés comme prioritaires dans leur région. Les données seront plus pertinentes car elles reposeront sur une géographie prioritaire multidimensionnelle appréciée au plus près du territoire par les services de l'État et leurs partenaires.


En ce qui concerne la définition de territoires prioritaires par chaque DRAC/DAC, l’administration centrale se réserve la possibilité de vérifier que cette cartographie est bien mise en place et qu’il n’y a pas d’erreur manifeste par rapport à la politique des territoires prioritaires définie par le gouvernement (pour la politique de la ville, les territoires ruraux et l'outre-mer notamment).


La définition des territoires prioritaires s’appuiera sur :

•  la géographie de la politique de la ville ;

•  les territoires intégrés dans le dispositif Action Cœur de ville (ou autre dispositif défini par le gouvernement comme prioritaire) ;

•  la cartographie prioritaire définie par la DRAC, laissant à chacune le rôle de la définir en fonction des spécificités de son territoire, en lien avec les autres services déconcentrés et les collectivités ;

•  l’administration s’attachera à vérifier la bonne mise en place et l’absence d’erreur manifeste de cette cartographie.


Cette évolution présente plusieurs avantages :

•  une géographie prioritaire multidimensionnelle qui n’est pas réduite aux priorités définies en matière de politique scolaire ;

•  la subsidiarité : l’indicateur s’appuie sur une géographie prioritaire co-construite au plus près du territoire par les services de l’État et leurs partenaires ;

•  l’administration centrale joue un rôle de contrôle de la bonne définition de cette géographie prioritaire.


L‘indicateur résulte donc :

•  au numérateur, du montant des crédits consommés et déployés vers les territoires prioritaires ;

•  au dénominateur, du montant total des crédits consommés de l'action 2 du programme 224.


Source des données : ARPEGE (logiciel ministériel), OPUS


Justification des prévisions et de la cible

Une nécessaire prise en compte des conséquences de la crise sanitaire a conduit à une révision de la projection des cibles sur les années 2020 et 2021. En effet, une attention particulière sera portée sur la méthode de calculs de cet indicateur dont l’année de base est l’année 2020 et qui permettra d'obtenir la vision la plus exhaustive possible des crédits orientés vers les territoires prioritaires.

 

OBJECTIF    

3 – Promouvoir, auprès du public le plus large, la recherche culturelle et la culture scientifique et technique


L'établissement public du Palais de la Découverte et de la Cité des sciences et de l'industrie (CSI), dit « Universcience », créé par le décret du 3 décembre 2009, est le principal opérateur de la culture scientifique et technique. La performance de la politique de diffusion de la culture scientifique et technique peut se mesurer à la fois, sur le plan quantitatif, par le niveau de fréquentation physique, et sur le plan qualitatif, par l'intérêt et le degré de satisfaction suscités par les actions de diffusion. Il est à cet égard pertinent de mesurer la fréquentation physique des lieux. 

 

Universcience accueille, sur ses deux sites, une part très importante de jeune public, jouant ainsi son rôle dans la démocratisation de l'accès à la culture scientifique et technique.


INDICATEUR        

3.1 – Évolution du nombre annuel de visiteurs physiques d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique

     (du point de vue de l'usager)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Fréquentation physique

millions

2,69

2,92

2,67

0,89

1,07

Non connu

 

Précisions méthodologiques

Source des données :


Universcience, direction du développement des publics et de la communication (DDPC). 


Mode de calcul : La fréquentation physique de l'établissement s'entend comme la somme de la fréquentation des espaces payants du Palais de la découverte et de la Cité des sciences et de l'industrie, de la fréquentation des espaces ressources de ces deux sites neutralisées des soirées commerciales (privatisation et activités du centre des congrès de la Villette). Il est à noter qu'à compter de 2016 (en réalisé) et suivants (adoption du contrat d'objectifs et de performance pour la période 2017-2020), la fréquentation Géode n'est plus incluse dans la fréquentation physique globale (payante et gratuite). Elle est ainsi cohérente avec les modalités de calcul retenues pour le COP 2017-2020.

Justification des prévisions et de la cible

La prévision 2020 est très significativement dégradée afin de tenir compte de l’impact de la crise sanitaire sur la fréquentation de l’établissement. Cette prévision actualisée tient compte :

  • des pertes de fréquentation liées à la fermeture de l’établissement à compter du 14 mars et jusqu’à la fin du mois de juin ;
  • des niveaux de fréquentation à réouverture durablement et sensiblement moindre que les prévisions initiales, du fait de l’adaptation des conditions de visite (contingentement des jauges) et de la déperdition constatée sur certaines catégories de visiteurs (touristes et groupes scolaires en particulier).

Le niveau de la prévision 2021 est fondé sur les mêmes hypothèses d’impact durable de la situation sanitaire. A noter qu’il intègre également l’effet en année plein de la fermeture pour travaux du Palais de la découverte dans le cadre du schéma directeur de rénovation et d’aménagement du Grand‑Palais.


La cible 2023, à ce jour indéterminée, résultera des indicateurs du prochain COP de l’établissement (2021-2024) qui sera finalisé courant 2021.

 

INDICATEUR        

3.2 – Taux de satisfaction des visiteurs d'Universcience

     (du point de vue de l'usager)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Taux de satisfaction des visiteurs d'Universcience

%

77,1

76,9

75,5

75,5

75,5

Non connu

 

Précisions méthodologiques


Sources des données :

Universcience, délégation stratégie, prospective et grands événements (DSP-GE)


Mode de calcul : Conformément au COP 2017-2020, le taux de satisfaction des visiteurs est calculé sur la base d’une moyenne pondérée par la fréquentation de chacun des sites (Explora, Cité des sciences et de l’industrie, Cité des enfants et Palais de la Découverte). On calcule ici la part des visiteurs d’Universcience attribuant une note supérieure ou égale à 8 sur 10 à la qualité de la prestation offerte au cours de leur visite. Il s’agit d’un indicateur composite élaboré par l’établissement permettant de noter tous les aspects d’une visite. L’enquête est conduite par un observatoire des publics sur des échantillons représentatifs, tout au long de l’année, sur les espaces de la Cité des sciences (Explora, Cités des enfants) et du Palais de la découverte.

Justification des prévisions et de la cible


En l’absence de visibilité sur l’impact du contexte sanitaire s’agissant du niveau de satisfaction des visiteurs, la prévision 2020 est reconduite au niveau de l’objectif inscrit pour cette même année dans le contrat d’objectif et de performance (COP) de l’établissement. La prévision 2021 est, pour ces mêmes raisons, fixée en reconduction.


La cible 2023, à ce jour indéterminée, résultera des indicateurs du prochain COP de l’établissement (2021-2024) qui sera finalisé courant 2021.

 

OBJECTIF    

4 – Renforcer l'autonomie financière des établissements publics diffusant la culture scientifique et technique notamment par l'amélioration de la part de leurs ressources propres


Le ministère de la Culture encourage ses opérateurs à améliorer le taux de leurs ressources propres, quel que soit leur domaine d’activité (patrimoine, spectacle vivant, ou culture scientifique). Les leviers d'action pour y parvenir sont la politique tarifaire dans le respect de l'objectif d'égal accès de tous à la culture, une promotion active, la recherche de mécénat, le développement de la fréquentation notamment par une proposition culturelle diversifiée et des activités annexes (concessions, location d'espaces, éditions, diffusions, travail approfondi sur la protection des marques et définition d'éléments de négociations pour le droit et la tarification d'utilisation de celles-ci, etc.).


INDICATEUR        

4.1 – Part des ressources propres d'Universcience, opérateur de la culture scientifique et technique

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Taux de ressources propres d'Universcience

%

21,82

22,76

23

9,22

12,35

Non connu

 

Précisions méthodologiques

L’indicateur de performance retenu pour Universcience correspond à celui inscrit dans le contrat d’objectifs et de performance de l’établissement. Il diffère par conséquent de l’indicateur commun aux opérateurs des programmes 131 « Création » et 175 « Patrimoines ».



Sources des données : Universcience, direction financière et juridique (DFJ)


Mode de calcul : 

Le calcul des ressources propres est modifié pour 2015 et 2016 pour être mis en cohérence avec le contrat de performance 2017- 2020 de l’Établissement.

Il se fonde sur un périmètre comprenant les agrégats pertinents sur lesquels une croissance peut être constatée d'un exercice au suivant.

Ce périmètre de ressources propres est composé par la billetterie et les abonnements, les espaces locatifs, les concessions, les éditions, les produits dérivés, le chiffre d'affaires hors les murs, les mécénats et les partenariats.

Ce montant de ressources, divisé par le montant total des ressources propres et de la subvention de fonctionnement par année, indique la part des ressources propres.

Les subventions liées aux investissements sont exclues du périmètre de calcul.


Les subventions de l’État correspondent aux comptes comptables suivants : 741-11, 741-12 et 741-13 (subventions État de fonctionnement).

Justification des prévisions et de la cible

Le niveau de la prévision actualisée pour 2020 comme celui de la prévision 2021 traduisent l’impact majeur de la crise sanitaire sur la quasi-totalité des ressources propres de l’établissement, en particulier :

  • la billetterie, affectée par la fermeture et l’effet « longue traîne » (cf. indicateur 1.1), dont il est anticipé qu’il se prolongera jusque 2022 au moins ;
  • les concessions, dont les niveaux d’activité sont étroitement corrélés à la fréquentation de l’établissement ;
  • les espaces locatifs, en raison de la déprogrammation de nombreux évènements prévus en 2020 et de la réticence de clients potentiels à s’engager sur 2021 ;
  • les expositions hors les murs et l’ingénierie culturelle, les partenaires nationaux ou internationaux de l’établissement étant confrontés aux mêmes contraintes et incertitudes ;
  • le mécénat, compte tenu de l’impact de la situation économique sur les entreprises comme les mécènes individuels.

La cible 2023, à ce jour indéterminée, résultera des indicateurs du prochain COP de l’établissement (2021-2024) qui sera finalisé courant 2021.