$@FwLOVariable(annee,2021)

$@FwLOVariable(numProg,421)

$@FwLOVariable(libelleProg,Soutien des progrès de l'enseignement et de la recherche)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance


Évolution de la maquette de performance

La maquette de performance du programme 421 n'a pas été modifiée par rapport à l'exercice 2020.


OBJECTIF    

1 – Développer l'innovation pédagogique



INDICATEUR        

1.1 – Part des établissements scolaires/écoles impliqués dans des projets collaboratifs

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Part des établissements scolaires et des écoles qui collaborent avec des établissements d’enseignement supérieur et laboratoires de recherche

%

1 (662)

1,9 (1201)

2,1 (1312)

2,1

2,3

2,5

Part des établissements scolaires et des écoles qui collaborent avec des entreprises ou des associations

%

0,4 (230)

0,6 (356)

1,8 (1 128)

1,8

1,9

2

 

Précisions méthodologiques

Source des données : CDC (données recueillies auprès des porteurs de projets) / Direction de l'évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) pour le nombre total d'établissements et d'écoles, repères et références statistiques (RESR) 2020 sur les enseignements, la formation et la recherche)

 

Mode de calcul : nombre d’établissements et d’écoles impliqués dans des projets collaboratifs (périmètre initial : e-FRAN et ProFan PIA2 ; périmètre intégrant le PIA 3: TIP), rapporté au total d'établissements et d'écoles.

 

Ce périmètre est évolutif en fonction de la prise en compte des appels à projets lancés au cours de l'année écoulée. Les données de l'action TIP ne sont intégrées qu'à compter de 2020. En effet, les appels à projets pour cette action ont été lancés en 2018 et les premiers bilans de mise en oeuvre ne sont disponibles que depuis 2020. Les données ne sont qu'indicatives à cette date et sont vouées à évoluer au fil des prochaines vagues.
 

Justification des prévisions et de la cible

Une évolution est notable à compter de 2020 compte tenu de l'intégration du périmètre de l'action TIP dans le calcul de l'indicateur au regard des premières données disponibles sur la mise en oeuvre : plus de 1300 écoles et établissements sont impliqués dans les expérimentations pédagogiques du PIA en collaboration avec des établissements d'enseignement supérieur et des laboratoires de recherche, et plus de 1100 d'entre eux associent des acteurs privés et des associations à leurs projets. La tendance pour 2021 et les années suivantes est confirmée à la hausse en raison de la poursuite de la mise en oeuvre de l'action TIP. En revanche, s'agissant du périmètre du PIA 2, les projets sont à présent arrivés à maturité et achèvent, pour la plupart, leurs phases d'expérimentation et ne sollicitent plus de nouveaux établissements. 

Par ailleurs, il faut noter que la part des établissements augmente progressivement au fil du déploiement des actions (dernières données disponibles en date du RESR 2020 pour la rentrée 2019). Le PIA étant un outil d’expérimentation et non de déploiement, les deux cibles n’ont pas vocation à couvrir l’ensemble des établissements scolaires.

 

OBJECTIF    

2 – Intégrer et soutenir l'excellence de la recherche et enseignement supérieur



INDICATEUR        

2.1 – Evolution des établissements d'enseignement supérieur français les mieux classés dans le classement de l'Université de Leiden

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Evolution du rang moyen des 10 universités françaises les mieux classées fin 2010 en fonction du nombre de leurs publications les plus citées

Nombre (rang)

115,4

124,6

111

119

120

130

Part des étudiants diplômés en France par l’une des 200 premières universités mondiales (selon le classement de Leiden)

%

26,5

27,4

30

23

25

27

 

Précisions méthodologiques

Cet indicateur permet de prendre en compte l’effet des regroupements universitaires soutenus par les investissements d’avenir à la fois d’un point de
vue quantitatif (addition des productions parmi les plus citées des universités qui se réunissent) et qualitatif (augmentation pour chaque université du
nombre de ses publications les plus citées). Il mesure également l'impact des politiques de développement et de regroupement des universités
françaises de classe mondiale sur la population diplômée.


Source des données : CWTS,DEPP et SGPI


Le premier indicateur correspond au classement moyen des 10 meilleurs établissements français (universités et écoles) établi par le Center for
Scientific and Technological Studies (CWTS) de l’Université de Leiden des années 2011/12, 2013 à 2018 et années suivantes ; sont pris en compte les
classements des 10 meilleures universités françaises qui apparaissaient dans le classement 2011/12 construit sur le nombre de publications de la
période 2005-2009 en compte de présence figurant dans les 10 % les plus citées. En cas de fusion impliquant l’une de ces universités, le classement
de la nouvelle université est pris en compte.


Le second indicateur pour l’année n donne la part des diplômes de licence, de master et de doctorat attribués l’année n-2 par un établissement français
d’enseignement supérieur figurant dans les 200 premiers du classement mondial de l’université de Leiden cette année n-2. Ce classement repose sur
le nombre de publications parmi les 10 % les plus citées au monde. Pour l’année de classement n, sont pris en compte les classements publiés l’année
n et basés sur les publications des années n-5 à n-2 et sur les citations comptées jusqu’à la fin de l’année n-1 (à l’exception du premier classement
2012 qui repose sur les publications des années 2005 à 2009 et sur les citations comptées jusqu’à la fin 2010). Le nombre d’étudiants diplômés
correspond au chiffre de l’année universitaire n-3/n-2 par l’une des 200 premières universités ou écoles françaises identifiées dans le classement de
l’année n.

Justification des prévisions et de la cible

L’indicateur 2.1.1 montre une légère progression des 10 universités françaises qui étaient les mieux classées dans Leiden depuis 2010*. Cette progression s’explique notamment par la fusion des universités Paris Diderot et Paris Descartes dans la nouvelle Université de Paris, mais masque une régression, elle aussi légère mais réelle, de la plupart des 9 autres universités françaises.

Cette régression tient essentiellement à la progression des universités chinoises, soutenus par une politique particulièrement proactive du gouvernement chinois. Il est donc attendu dans les années à venir une régression continue des établissements français dans cet indicateur si la France ne maintient pas une politique aussi offensive de soutien à ses universités de recherche que celle mise en place jusqu’à présent dans le PIA.

Enfin, cet indicateur et la régression attendue doivent être analysés en rapport avec les excellents résultats du classement de Shanghai 2020 : dans le groupe des 50 premières universités de cette édition, la France se positionne désormais à la 3e position derrière les Etats-Unis et le Royaume-Uni avec 3 établissements : l’Université Paris Saclay, l’Université Paris Sciences et Lettres et Sorbonne Université. Dans les 100 premières universités, ce sont 5 universités françaises qui sont classées : l’Université de Paris et l’Université de Grenoble Alpes sont en effet classées entre la 50e et la 100e place. Ces 5 universités portent toutes une IdEx labellisée dans le cadre du PIA.


L'indicateur 2.1.2 en net recul est le résultat de l’évolution de 2 universités dans le classement de Leiden qui passent de la classe comprise entre la 175e et la 200e place à la classe comprise entre la 200e et la 225e place. Cette évolution illustre la régression mentionnée pour l’indicateur précédent. Leurs diplômés ne sont donc plus pris en compte dans l’indicateur. Ce recul reste cependant limité par la création de plusieurs établissements expérimentaux labellisées IdEx ou ISITE et figurant désormais dans les 200 premières places du classement de Leiden.


*L’édition 2020 du classement de Leiden présente semble-t-il une erreur sur la position de l’Université Grenoble Alpes. L’analyse présentée ci-dessus a donc repris la position de cette université dans l’édition 2019.

 

INDICATEUR        

2.2 – Evolution de la part de la production scientifique issue des IDEX et ISITE

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Part des publications issues des IDEX-ISITE dans les 10 % de publications mondiales les plus citées

77,7

78

80

76,4

78

80

 

Précisions méthodologiques

Source des données : classement Leiden ; décisions du Premier ministre de sélection des IdEx et ISITE


Cet indicateur permet de mesurer sur le long terme la politique de soutien aux universités intensives en recherche à travers l’action IdEx mais aussi à
travers les actions LabEx, IDEFI – indirectement - et, à plus long terme, Grandes universités de recherche - directement.


Il est construit à partir des données du Center for Science and Technologies Studies (CWTS) de l’Université de Leiden pour le dénombrement des
publications et des citations (en compte de présence). L’indicateur de l’année n correspond à la part exprimée en pour mille des publications issues
d’un établissement partie prenante d’un IdEx publiées entre les années n-5 et n-2 qui appartiennent aux 10 % les plus citées au monde.
L’appartenance de l’établissement à l’IdEx est enregistrée à la date du 1er janvier de l’année n. La construction de l’indicateur ISITE est identique.
L’utilisation de la base de données du CWTS peut conduire à une légère surestimation de ces parts du fait de publications dont les auteurs peuvent
appartenir à deux IdEx ou ISITE différents.

Justification des prévisions et de la cible

Cette évolution traduit deux tendances : (i) la montée en puissance de la recherche académique en Chine qui prend une part de plus en plus grande dans les publications de qualité publiées au niveau mondial et a tendance à réduire la part des autres pays dont la France et ses IdEx et ISITE et (ii) l’effort de structuration autour de ces IdEx et ISITE qui réunit sous leur nom un nombre plus important d’équipe de recherche.

 

OBJECTIF    

3 – Ouvrir les établissements à de nouveaux modes de gestion



INDICATEUR        

3.1 – Part des cofinancements dans la gestion des équipements structurants soutenus par le PIA

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Prévision
PAP 2020

2020
Prévision
actualisée

2021
Prévision

2023
Cible

Part des cofinancements dans le financement total

%

35

35,4

40

35,4

37

40

 

Précisions méthodologiques

Source des données : Système d'information du SGPI (SISE)


Mode de calcul : montant des cofinancements (publics et privés) rapporté au montant du financement total en dotations consommables des EQUIPEX


Justification des prévisions et de la cible

L’action 3 « Équipements structurants de recherche » du PIA 3 n’a pas encore fait l’objet de contractualisation avec des lauréats compte tenu du décalage de calendrier lié à la crise sanitaire.

Les montants présentés correspondent au cofinancement des EQUIPEX des PIA 1 et 2 rapporté à leur financement total (montant contractualisé en dotations consommables au titre des équipements +cofinancements). Le montant des cofinancements au 31 mars 2020 s’élevait toujours à 330 M€ pour un montant total de 931 M€, soit 35,4 % environ. Plus précisément, ce cofinancement provient à 90 % du secteur public et 10 % du secteur privé.

Toutefois, la tendance de cet indicateur reste à la hausse compte tenu de la mise en oeuvre du PIA 3 à venir en retenant une hypothèse d'un effet de levier équivalent à 1.