Objectifs et indicateurs de performance |
OBJECTIF
1 – Proposer une offre reflet de la culture et des valeurs françaises et francophones dans un univers de média global |
Les ressources publiques affectées à France Médias Monde (FMM) doivent être prioritairement dédiées aux dépenses de programmes.
INDICATEUR
1.1 – Part des dépenses de programmes dans les charges d'exploitation |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des dépenses de programmes dans les charges d'exploitation | % | 68,7 | 66,7 | 69,7 | 68,1 | 68,2 | baisse |
Précisions méthodologiques
Mode de calcul : les dépenses de programmes correspondent au coût des grilles de programmes (coûts des programmes et des frais techniques de fabrication, hors coûts de diffusion).
Justification des prévisions et de la cible
Les prévisions pour les années 2020 et 2021 s’inscrivent à la hausse par rapport au réalisé 2019 (respectivement +1,4 et +1,5 point) du fait de l’augmentation du coût des offres linéaires et numériques consécutives à :
Ces facteurs de hausse devraient être partiellement compensés par une économie générée sur la production TV dans le cadre de la renégociation du contrat de prestation associé ainsi que par l’impact de la mise en œuvre d’un plan de départs volontaires en cours de négociation au sein de la société (effet attendu à mi-année en 2021).
A horizon 2022, la part des dépenses de programmes dans les charges d’exploitation devrait sensiblement diminuer en raison de l’effet en année pleine des économies liées aux départs volontaires.
Les évolutions décrites ci-dessus ne prennent pas en compte les conséquences prévisibles à date de la crise sanitaire sur les comptes 2020 et 2021. Elles devraient notamment se traduire en 2020 par une baisse contenue de l’activité des antennes de FMM et le décalage de certaines opérations (Jeux Olympiques, Eurofoot) en 2021. Les économies attendues par ailleurs devraient permettre de compenser les pertes de recettes publicitaires et surcoûts de fonctionnement induits par la crise.
INDICATEUR
1.2 – Opinions favorables évaluant les valeurs d'expertise, d'objectivité et de référence |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
France 24 : zone Afrique | % | 72 | 76 | Stable | Stable | Stable | Stable |
France 24 : zone Maghreb | % | 74 | 71 | Stable | Stable | Stable | Stable |
RFI : zone Afrique | % | 79 | 78 | Stable | Stable | Stable | Stable |
MCD : zone Proche et Moyen Orient | % | 74 | 69 | Stable | Stable | Stable | Stable |
Précisions méthodologiques
Cet indicateur a pour objectif d’évaluer l’appréciation des auditeurs et des téléspectateurs quant à la capacité de RFI, France 24 et MCD, d’une part, à porter les valeurs fondamentales que sont l’expertise et l’objectivité, et, d’autre part, à se positionner comme média de référence, dans leurs zones traditionnelles d’influence.
France 24
Pour France 24, l’indicateur d’appréciation globale est mesuré pour la catégorie grand public (15 ans et plus).
* mesure effectuée sur la cible cadres et dirigeants
→ Africascope
L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de France 24.
→ Maghreboscope
L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de France 24.
RFI
Pour RFI, l’indicateur d’appréciation globale est mesuré pour la catégorie grand public (15 ans et plus), public cible de la radio.
→ Africascope
L’indicateur correspond à la moyenne des pourcentages d’opinions favorables (c’est-à-dire les réponses « tout à fait d’accord » et « plutôt d’accord ») pour différentes propositions évaluant l’expertise, l’objectivité et la référence de RFI.
MCD
Pour MCD, un indicateur d’appréciation globale a désormais été introduit dans l’étude IPSOS NewsConnect, permettant d’évaluer ces résultats pour la zone Proche et Moyen-Orient, bassin d’audience de la radio. Les items retenus sont « relevant » (« pertinent »), « credible » (« crédible »), « I trust » (« je fais confiance ») et « objective » (« objectif ») sur la base d’une note moyenne supérieure ou égale à 7/10.
1Le nombre des pays mesurés est passé de 5 pays en 2018 (Irak, Jordanie, Koweït, Quatar et Bahrein) à 3 pays en 2019 (Egypte, Libye et Oman). Le nombre de pays varie d’une année à l’autre en fonction du renouvellement des études et des orientations stratégiques.
Justification des prévisions et de la cible
La société anticipe des résultats d’opinions favorables de France 24, RFI et MCD stables en 2020 et en 2021 par rapport à 2019.
Pour mémoire, en 2019, ces résultats s’inscrivaient à un niveau globalement stable par rapport à 2018 dans les zones géographiques étudiées :
OBJECTIF
2 – Développer la présence française et francophone dans le paysage audiovisuel mondial |
La combinaison d’indicateurs relatifs à l’audience des différents médias de FMM dans leurs zones de diffusion ainsi que sur les environnements numériques doit permettre de mesurer le succès de leur politique éditoriale, leur notoriété à l’étranger et leur capacité à contribuer au rayonnement de la France et de la francophonie dans le monde. La France dispose avec France 24 d’une chaîne d’information en continu désormais quadrilingue (depuis le lancement d’une déclinaison de France 24 en espagnol fin septembre 2017), avec RFI d’une radio internationale en français et en treize langues étrangères à la qualité reconnue, et avec Monte-Carlo Doualiya (MCD) d’une radio universaliste en langue arabe. Vecteurs chargés de diffuser la culture, la langue et le regard français, y compris à travers une diffusion en langues étrangères, ces médias doivent maximiser leurs audiences dans des zones géographiques ciblées, en cohérence avec leur stratégie de diffusion.
Pour apprécier l’atteinte de cet objectif, trois indicateurs de performance ont été retenus :
Volume de contacts pour France Médias Monde (2.1)
La diffusion des contenus des chaînes de FMM excède leur diffusion linéaire en télévision ou en radio. Les environnements numériques permettent une diffusion plus large des contenus de ses chaînes, et de toucher d’autres publics. Ainsi, l’indicateur de quantification du nombre de contacts pour FMM comptabilise le nombre d’individus touchés par les contenus proposés par FMM quels que soient la nature ou les modes de diffusion (linéaire ou à travers les environnements numériques propriétaires ou tiers). Cette démarche est partagée avec les autres médias publics internationaux qui communiquent de la même manière sur un nombre global de personnes touchées par leurs contenus.
Cette nouvelle mesure, complément utile aux autres indicateurs quantitatifs et qualitatifs comme aux indicateurs de performance existants sur les mesures linéaires, concourt à établir une vision globale des univers traditionnels et numériques, dont les frontières sont aujourd’hui de plus en plus poreuses.
Notoriété de France 24 et RFI (2.1.1)
Cet indicateur de contexte rend compte de la notoriété de France 24 et RFI dans certaines de leurs zones de diffusion. Les chiffres concernant l’Afrique francophone et le Maghreb sont issus des études Kantar-TNS Africascope et Maghreboscope.
Audience linéaire réelle hebdomadaire (2.2)
L’indicateur vise à mesurer l’audience linéaire réelle des différentes chaînes, étant précisé qu’il ne s’agit que d’une appréciation partielle de l’audience effective des chaînes (en raison du coût des mesures qui limite leur nombre). Par ailleurs, l’audience du hors-domicile – hôtels, aéroports, etc. – n’est pas spécifiquement mesurée. Puisqu’il n’existe pas de mesure de l’audience linéaire réelle au niveau mondial, les résultats présentés ci-dessous, issus de différentes études aux méthodologies variables, concernent des zones géographiques ciblées.
Suivi des audiences linéaires par zone stratégique et par média (2.2.1)
En complément de l’indicateur d’audience linéaire hebdomadaire, un indicateur de suivi permet d’analyser les évolutions de l’audience linéaire dans les zones géographiques stratégiques des différentes antennes.
Audiences des offres numériques (2.3)
Dans un contexte de mutations technologiques et d’évolution des modes de consommation des médias, le développement de la présence dans les univers numériques est une priorité pour les opérateurs de l’audiovisuel extérieur. Il constitue en effet un moyen efficient de toucher des publics divers dans le monde entier et de faire face à la concurrence des médias locaux ou nationaux. Pour mesurer les audiences numériques, deux types de suivis sont réalisés :
(a) une mesure de la fréquentation mensuelle des sites Internet, par la comptabilisation du nombre moyen de visites par mois des sites internet de RFI, de France 24 et de MCD.
(b) une mesure de la consommation mensuelle de contenus délinéarisés sur les environnements propres de FMM : nombre de vidéos/sons consommés sur les sites de France 24, RFI et MCD (y compris les podcasts), afin de mesurer la consommation effective de l’offre non linéaire.
Ces indicateurs sont complétés d’un indicateur de suivi (2.3.1) de la consommation mensuelle de contenus délinéarisés, tous environnements confondus (soit les environnements propriétaires, plateformes tierces, réseaux sociaux, etc.)
INDICATEUR
2.1 – Volume de contacts pour France Médias Monde (audience linéaire et numérique) |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Volume de contacts pour France Médias Monde (audience linéaire et numérique) | millions/semaine | 176 | 207,3 | Stabilité | Hausse | Stabilité | Stabilité |
Précisions méthodologiques
Cet indicateur agrège le nombre d’auditeurs hebdomadaires radio (RFI/MCD) hors radios partenaires, le nombre de téléspectateurs hebdomadaires et l’«empreinte numérique hebdomadaire », c’est-à-dire, le nombre de personnes touchées par les contenus des médias de FMM sur les environnements numériques quelle que soit la nature de ces contenus (sons, vidéos, articles, etc.).
Source des données pour les audiences linéaires :
▪ France 24 : pour l’Afrique francophone : Kantar TNS – Africascope 2019 – Bases : Population 15 ans et plus // pour l’Europe : IPSOS– Affluent (terrain 2018)– Base : 20 % des foyers les plus riches / Global Web Index 2019 – Base : Internautes 16-64 ans dédupliqués avec l’étude aflluent Survey // pour le Maghreb : Kantar TNS –Africascope Maghreboscope 2019 – Bases : Population 15 ans // pour le Moyen-Orient : Ipsos News Connect 2019 – Base : 15 ans et plus // pour l’Asie : Global Web Index 2019 – Base : Internautes 16-64 ans // pour l’Amérique du Sud : Global Web Index 2019 – Base : Internautes 16-64 ans
▪ RFI : pour l’Afrique francophone : Kantar TNS – Africascope 2019 – Base : Population 15 ans et plus // pour la France : Médiamétrie // pour le reste du monde : Ipsos/ IMMAR ou Kantar.TNS
▪ MCD : pour le Moyen-Orient : Ipsos News Connect 2019 – Base : 15 ans et plus // pour le Maghreb : Kantar TNS –Africascope Maghreboscope 2019 – Base : Population 15 ans et plus // pour l’Afrique : Kantar
Source des données pour l’empreinte numérique :
L’empreinte numérique prend en compte : les visiteurs uniques sur les environnements propres (fixes ou mobiles) de FMM, la couverture YouTube (nombre de personnes atteintes chaque semaine par au moins un contenu de FMM), la couverture Facebook (nombre de personnes atteintes chaque semaine par au moins un des contenus FMM), la couverture estimée pour les contenus de FMM sur Twitter, les visiteurs uniques des contenus de FMM diffusés par les partenaires de syndication (MSN…).
Indicateur de suivi 2-1-1 : Évolution de la notoriété de France 24 et RFI
Notoriété totale – Populations leaders d’opinion | Unité | Réalisation 2016 | Réalisation 2017 | Réalisation 2018 | Réalisation 2019 | 2020 Prévision | 2021 Prévision |
France 24 | |||||||
Afrique francophone (Kantar TNS Africascope – Cadres & Dirigeants) | % | 99 | 98 | 99 | 97 | Stable | Stable |
Europe (Affluent survey ex EMS) | % | 31 | 36 | 36 | 37 | stable | Stable |
Maghreb (Kantar TNS – Maghreboscope – Cadres & Dirigeants) | % | 93 | 91 | 96 | 90 | Stable | Stable |
RFI | |||||||
Afrique francophone (Kantar TNS – Africascope- Cadres & Dirigeants) | % | 99 | 99 | 99 | 99 | Stable | Stable |
Notoriété totale – Grand public | Unité | Réalisation 2016 | Réalisation 2017 | Réalisation 2018 | Réalisation 2019 | 2020 Prévision | 2021 Prévision |
France 24 | |||||||
Afrique francophone (TNS-Sofres – Africascope – cible 15 ans et +) | % | 83 | 83 | 82 | 82 | Stable | Stable |
Maghreb (TNS Sofres – Maghreboscope – cible 15 ans et +) | % | 60 | 66 | 67 | 61 | Stable | Stable |
RFI | |||||||
Afrique francophone (TNS-Sofres – Africascope – cible 15 ans et +) | % | 90 | 88 | 86 | 84 | Stable | Stable |
Précisions méthodologiques (2.1.2)
Le pourcentage de notoriété totale est obtenu en divisant le nombre de répondants qui déclarent avoir entendu parler des marques RFI et France 24, ne serait-ce que de nom, par le nombre total de personnes interrogées.
Sources des données :
– pour l’Afrique francophone Kantar TNS - Africascope – Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants ;
– pour l’Europe IPSOS -– Affluent – Base : 20 % des foyers les plus riches ;
– pour le Maghreb Kantar TNS – Africacsope Maghreb– Bases : Population 15 ans et plus / Cadres et dirigeants ;
– pour le Proche et le Moyen-Orient Ipsos - études ad-hoc et / ou Newsconnect
Justification des prévisions et de la cible
Indicateur 2.1 : volume de contacts
En 2019, les médias de FMM ont touché 207,3 millions de contacts hebdomadaires, niveau en hausse de 31,3 millions de contacts (+ 17,8 %) par rapport à 2018 grâce à la diffusion de leurs contenus à la radio et la télévision et sur les environnements numériques, en français et en 17 autres langues.
Ces 207,3 millions de contacts intègrent 143,4 millions de téléspectateurs et auditeurs hebdomadaires en linéaire (+10,5 %) et 63,9 millions d’utilisateurs (+ 37,8 %) sur les environnements numériques. Sur les réseaux sociaux, RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya comptabilisent fin 2019 un total de 76 millions d’abonnés sur Facebook, Twitter, YouTube et Instagram.
Ces résultats confirment la pertinence de la stratégie déployée par FMM pour améliorer ses offres, consolider ses audiences et atteindre de nouveaux publics.
En 2020, la société anticipe une progression de son volume de contacts, puis une stabilisation en 2021.
Notoriété des médias de FMM
En 2019, les résultats de notoriété de France 24 et de RFI mesurés sur les populations leaders d’opinion et le grand public sont globalement stables. La seule zone dans laquelle France 24 connaît une baisse de sa notoriété est le Maghreb (- 6 points auprès des deux publics ciblés).
Compte tenu des niveaux élevés des résultats de ces dernières années, les résultats de notoriété de France 24 et RFI devraient rester stables en 2020 et 2021.
INDICATEUR
2.2 – Audience linéaire |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
France 24 | millions/semaine | 79,8 | 87,1 | Stabilité | Progression | Stabilité | Stabilité |
RFI | millions/semaine | 40,8 | 46,5 | Stabilité | Stabilité | Progression | Stabilité |
MCD | millions/semaine | 9,2 | 9,8 | Baisse | Baisse | Baisse | Baisse |
Précisions méthodologiques
La mesure des audiences linéaires est faite à partir de deux types d’études :
1. Des mesures récurrentes de type barométrique dans des pays ou zones de diffusion couverts tous les ans (et même deux fois par an), par exemple via les études Africascope, Maghreb, Affluent Survey en Europe ou Global Web Index
2. Des mesures dites « ad hoc » dont la mise en place est décidée sur la base de plusieurs critères :
a. Validation et soutien à la stratégie éditoriale et/ou aux développements stratégiques (mesure de l’impact des choix éditoriaux, renforcement de certaines langues, signatures de contrats de diffusion),
b. Poids démographique du pays investigué, et représentativité géostratégique dans la zone,
c. Volonté de renouveler les mesures régulièrement (l’objectif étant de disposer de nouvelles données tous les 3 ans),
d. Respect de l’enveloppe budgétaire.
Les résultats d’audience pour l’Afrique francophone sont issus pour l’essentiel de l’étude Africascope souscrite avec RFI, TV5 Monde, France 24, Canal + et les entités du groupe Vivendi (Havas, Théma, etc.). Elles sont réalisées par l’institut Kantar.
La mesure des performances de FMM sur les environnements numériques s’appuie sur différents types de mesures complémentaires :
Indicateur de suivi 2-2-1 : suivi des audiences linéaires par zone stratégique et par média
Unité | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 Prévision | |
France 24 | millions / semaines | 55,0 | 61,2 | 79,8 | 87,1 | Légère progression | Stabilité |
Afrique francophone / Océan Indien | millions / semaines | 25,8 | 26,0 | 27,9 | 26,2 | Stable | Stable |
Afrique du Nord et Moyen-Orient | millions / semaines | 19,1 | 23,6 | 26,1 | 23,9 | Stable | Stable |
Autres zones mesurées (Asie, Amérique latine, Canada principalement) | millions / semaines | 1,9 | 3,3 | 16,1 | 21,6 | Légère progression | Stable |
RFI | millions / semaines | 41,3 | 40,7 | 40,8 | 46,5 | Stable | Progression |
Afrique francophone | millions / semaines | 30,0 | 29,6 | 29,7 | 28,2 | Stable | Progression |
MCD | millions / semaines | 7.3 | 5,4 | 9,2 | 9,8 | Baisse | Baisse |
Justification des prévisions et de la cible
Indicateur 2.2 : audiences linéaires
AUDIENCES DE FRANCE 24
En 2019, l’audience hebdomadaire de France 24, mesurée dans 74 pays s’établit à 87,1 millions de téléspectateurs, en hausse de 7,3 millions par rapport à 2018, soit +9%. Ce niveau est attendu en hausse en 2020, notamment en raison de la progression de l’audience de la déclinaison hispanophone de la chaîne et de la distribution en Asie. Il devrait rester stable en 2021.
En Afrique francophone, l’audience hebdomadaire de France 24 en 2019 s’établit à 26,2 millions de téléspectateurs, en retrait de 1,7 million par rapport à 2018 (-6%). Cette diminution est liée à la fragmentation croissante du paysage audiovisuel africain en raison du lancement de nouvelles chaînes thématiques locales. France 24 reste toutefois la chaîne d’information internationale la plus regardée dans cette zone et parvient à se maintenir dans le top 10 des chaînes les plus regardées quotidiennement dans une large majorité des capitales mesurées. La société anticipe une stabilité de l’audience de France 24 dans cette zone en 2020 et 2021.
Dans la zone Afrique du Nord - Moyen-Orient, l’audience hebdomadaire de France 24 s’établit à 23,9 millions de téléspectateurs en 2019, niveau proche de celui enregistré en 2017 (23,6 millions) mais en retrait par rapport à 2018 (26,1 millions). Au Maghreb, après une année 2018 au cours de laquelle ses audiences avaient progressé très fortement (notamment au Maroc), France 24 voit son audience en 2019 revenir à un niveau proche de celui enregistré avant 2018. France 24 se positionne malgré tout toujours comme la chaîne d’information internationale la plus regardée dans chacun des trois pays de la zone, devançant toujours ses concurrentes, y compris les chaînes panarabes. La société anticipe une stabilité de l’audience de France 24 dans cette zone en 2020 et en 2021.
En Asie, l’audience hebdomadaire de la chaîne progresse de 3 millions de téléspectateurs en 2019 pour s’établir à 16,6 millions de téléspectateurs. Cette hausse est portée par les marchés indien et indonésien, pays dans lesquels la chaîne a conclu d’importants contrats de diffusion. La société anticipe une légère progression de l’audience de France 24 dans cette zone en 2020 du fait du développement de la distribution de la chaîne et une stabilité en 2021.
S’agissant plus particulièrement de France 24 en espagnol, les premiers résultats d’audience mesurés en Argentine, en Colombie et au Mexique indiquent que la déclinaison hispanophone de France 24 a touché 2 millions de téléspectateurs chaque semaine en 2019, en progression de + 38% par rapport à 2018 (à périmètre comparable). La société anticipe une progression de l’audience de France 24 dans cette zone en 2020 et en 2021.
AUDIENCES DE RFI
En 2019, l’audience hebdomadaire linéaire de RFI, mesurée dans 33 pays, s’établit à 46,5 millions d’auditeurs, en hausse de 14% par rapport à 2018. La société anticipe une stabilité de l’audience de RFI dans cette zone en 2020 et une progression en 2021 en raison du développement de l’offre de contenus en langues vernaculaires africaines édités par la chaîne.
En Afrique francophone, zone dans laquelle RFI réalise 60% de ses audiences hebdomadaires mesurées, l’audience de la chaîne s’établit à 28,2 millions d’auditeurs en 2019, en retrait de 1,5 million par rapport à 2018. La société anticipe une stabilité de l’audience de RFI dans cette zone en 2020 et une progression en 2021 avec le développement des langues africaines dans cette zone (cf. supra).
AUDIENCES DE MONTE CARLO DOUALIYA
En 2019, l’audience hebdomadaire linéaire de MCD, mesurée dans dix-neuf pays, s’établit à 9,8 millions d’auditeurs en 2019, en hausse de 7% par rapport à 2018. Cette hausse s’explique en particulier par des résultats positifs enregistrés en Lybie. FMM anticipe une baisse de ces résultats en 2020 et en 2021 en raison de la restructuration de la chaîne (fermeture du dispositif de diffusion en ondes moyennes à destination du Moyen-Orient).
INDICATEUR
2.3 – Audience des offres numériques |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Fréquentation des environnements numériques propriétaires (visites mensuelles) | millions | Progression | Progression | Progression | |||
Consommation des contenus délinéarisés sur les environnements numériques propriétaires (démarrages par mois) | millions | Progression | Progression | Progression |
Précisions méthodologiques
Mode de calcul : Les données sont exprimées en million de visites ou de démarrages par mois.
Les indicateurs du nombre de visites et du nombre de démarrages ci-dessus ne tiennent pas compte des performances réalisées sur d’autres environnements que ceux des marques de FMM. Il s’agit principalement des contenus accessibles par le biais d’hébergeurs de vidéos (Youtube et Dailymotion) qui peuvent être relayés via Facebook, ainsi que des agrégateurs de radio (Liveradio, Livestation, V-tuner, Com fm, Reciva,…) qui sont devenus les principaux vecteurs de diffusion des contenus de FMM.
Remarque : Jusqu’en 2016, l’outil Digital Analytix de ComScore permettait la prise en compte de la fréquentation sur les sites web, les sites mobiles, les applications mobiles et tablettes. En 2017, FMM a changé de prestataire et le suivi des démarrages de vidéos sur les environnements France 24 n’a pas été intégré au nouvel outil pour la mesure des vidéos démarrées pour des raisons budgétaires et de changement de priorité en termes de stratégie numérique, FMM concentrant ses efforts sur la consommation des contenus délinéarisés sur des environnements tiers. Cette information est dorénavant accessible uniquement à travers les données d’analytics de Youtube. Les techniques de comptabilisation ne relèvent par ailleurs pas totalement de FMM et peuvent expliquer en partie l’écart entre les mesures 2016, 2017 et 2018.
Source des données : Digital Analytix de ComScore jusqu’en Septembre 2017, depuis octobre 2017 AT Internet et Youtube Analytics.
Indicateur de suivi 2-3-1 : Consommation des contenus délinéarisé sur tous les environnements de FMM, tant internes qu’externes (plateformes, réseaux sociaux, etc.)
Unité | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 Prévision | 2021 Prévision | |
Consommation des contenus délinéarisés tous environnements numériques confondus (démarrages par mois) | millions | 45 | 56,3 | 74,6 | 132,2 | Progression | Progression |
Précisions Méthodologiques (2.3.1)
Nombre De Programmes Vidéo Et Audio Consultés Sur Tous Les Environnements De Fmm (tant Internes Qu’externes), Y Compris Via Les Partenaires, Hébergeurs Et Agrégateurs.
Sources Des Données : At Internet - Analytics D’agrégateurs De Contenus.
Justification des prévisions et de la cible
Indicateur 2.3 : audiences numériques
En 2019, la fréquentation des environnements numériques propriétaires des médias de FMM atteint 41,6 millions de visites mensuelles, en hausse de 21% par rapport à 2018. Si la fréquentation des environnements numériques propriétaires de MCD est stable par rapport à 2018, il peut en revanche être noté que :
En 2020 et 2021, la société anticipe une progression de la fréquentation des environnements numériques propriétaires de ses médias
S’agissant de la consommation de sons et vidéos sur les environnements numériques propriétaires de FMM, les résultats de RFI et MCD sont relativement stables en 2019, avec respectivement 4 millions et 250 000 contenus consommés par mois. France 24 quant à elle augmente de 400 000 le nombre de contenus consultés en 2019. En 2020 et 2021, la société anticipe une progression de la consommation de sons et vidéos sur ses environnements numériques propriétaires.
S’agissant de la consommation délinéarisée des programmes de FMM tous environnements numériques confondus, la société enregistre 132,2 millions de démarrages mensuels en 2019, soit +73 % par rapport à 2018. La consultation délinéarisée de programmes vidéo et audio édités par France 24 augmente de 66 % par rapport à 2018 et s’établit à 99,2 millions de démarrages mensuels tandis qu’elle a plus que doublé pour MCD avec 8,8 millions de démarrages et augmente de 50% pour RFI avec 17,1 millions de démarrages. Le portail InfoMigrants enregistre par ailleurs de bons résultats avec 7,2 millions de démarrages mensuels en 2019. En 2020 et 2021, la société anticipe une poursuite de cette tendance forte.
OBJECTIF
3 – Assurer la maîtrise de la masse salariale et optimiser la gestion |
Les indicateurs ci-dessous concernent uniquement la société FMM, à l’exclusion de CFI qui est une filiale à 100 % de FMM depuis fin juin 2017.
Maîtrise des charges et des effectifs (indicateur 3.1)
Montant des charges de personnel (en valeur absolue, hors litiges et départs)
La maîtrise des charges rend nécessaire la maîtrise de l’évolution de la masse salariale. Comme dans les précédents projets annuels de performance, les salaires des correspondants étrangers salariés sont inclus dans cet indicateur.
Cet indicateur de performance est complété d’un indicateur de suivi de l’évolution des effectifs totaux en nombre d’ETP (équivalent temps plein).
Niveau des ressources propres (indicateur 3.2)
FMM a pour objectif d’accroître le niveau de ses ressources propres. S’agissant des ressources publicitaires et de parrainage, cet objectif dépend de l’évolution de la notoriété et des audiences de ses médias, dans un univers marqué par une concurrence de plus en plus forte d’opérateurs étrangers (BBC World, Deutsche Welle, CNN, Al Jazeera, RussiaToday, CCTV, etc.).
Résultat net (indicateur 3.3)
FMM a un objectif d’équilibre de ses résultats sur la longue période afin de préserver de ses capitaux propres. Ce résultat peut néanmoins varier d’une année sur l’autre en fonction de la prise en compte éventuelle de coûts exceptionnels (cas de l’année 2019 avec une perte) dès lors que FMM prévoit de dégager des résultats positifs les années suivantes.
INDICATEUR
3.1 – Maîtrise des charges |
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Charges de personnel | M€ | 141,8 | 142,6 | 145,4 | 143,4 | 143,6 | Légère hausse |
Précisions méthodologiques
Mode de calcul :
Conformément à la présentation adoptée dans le COM 2016-2020, les charges de personnel correspondent au périmètre des comptes comptables 64, hors charges à payer sur litiges et départs négociés. Concernant l’année 2018, le périmètre de suivi de la masse salariale ne prend pas non plus en compte la réévaluation exceptionnelle de la provision pour congés dans le cadre de l’application de la règle du 10ème CP.
Tout comme pour les effectifs, les charges de personnel prennent en compte l'impact en masse salariale des développements de FMM connus au jour de la signature du COM et dont la pérennité est assurée à travers un financement via la CAP (participation de France 24 à la chaîne Franceinfo, environnements numériques). En revanche, l'impact en masse salariale et en effectif des développements non financés par la CAP et non nécessairement pérennes (à l’image du portail consacré aux migrants) n'est pas pris en compte.
Source des données : France Médias Monde
Indicateur de suivi 3-1-1 : Nombre d'ETP permanents et non permanents
2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 Prévision | 2021 Prévision | ||
France Médias Monde | 1722 | 1747 | 1739 | 1744 | 1727 | Légère baisse | Légère baisse | |
dont permanents | 1310 | 1334 | 1323 | 1342 | 1345 | Légère baisse | Légère baisse | |
dont non permanents | 412 | 413 | 416 | 402 | 382 | Légère baisse | Légère baisse |
Précisions méthodologiques :
1/ il s'agit d'effectifs moyens annuels ;
2/ base annuelle du décompte jour harmonisé à 190 jours pour les permanents comme pour les non permanents ;
3/ depuis 2017, les correspondants salariés employés par FMM sont exclus du volume global d'ETP non permanents compte tenu de l'hétérogénéité de cette population de correspondants qui opèrent soit à la pige, soit en prestation extérieure. Ce changement de méthodologie a été appliqué rétroactivement sur les années antérieures à 2017 ;
4/ en 2017, la méthodologie de décompte des effectifs en CDI a également été revue afin de prendre en compte l'impact de la maladie et de la maternité, avec un effet à la baisse (impact du retrait de la traduction en ETP de la quote-part des salaires des CDI en congés maladie ou maternité pris en charge par la sécurité sociale). Ce changement permet un décompte des effectifs davantage en phase avec le périmètre de la masse salariale ;
5/ tout comme pour les charges de personnel, le périmètre des effectifs ci-dessus ne prend pas compte l’impact sur les effectifs des développements nouveaux non financés par la CAP (portail InfoMigrants et Mashable).
Sources de données : France Médias Monde
Justification des prévisions et de la cible
Premier poste de dépenses, les charges de personnel représentent 54 % de l’ensemble des charges d’exploitation de l’entreprise.
Leur augmentation prévisionnelle entre 2018 et 2021 de + 1,8 M€ (+ 1,3 % sur 3 ans, soit un taux d’augmentation annuel moyen limité à + 0,4 %) prend en compte les glissements automatiques de la masse salariale dans le cadre de la négociation annuelle obligatoire (NAO), l’internalisation de prestataires techniques (pour des raisons économiques et de sécurisation d’expertises techniques au sein de l’entreprise) ainsi que la création de quelques postes dans le cadre du renforcement de la fonction achats et du développement de la cybersécurité.
Cette progression est quasiment compensée par :
S’agissant des effectifs, leur évolution à la baisse prend en compte l’impact de la politique de départs non remplacés conduite par FMM depuis 2018. Cette tendance devrait se poursuivre en 2021 avec la mise en œuvre progressive du plan de départs volontaires.
Remarque : Le montant des charges de personnel prévu pour 2020 (143,4 M€) s’inscrit en baisse par rapport à celui figurant dans le PAP 2020 (145,4 M€), ce dernier ne prenait alors en compte ni les efforts d’économies réalisés par FMM en 2019 (et reconduits pour partie en 2020), ni la politique de modération salariale prévue en 2020 dans le cadre du plan d’économies de l’entreprise à horizon 2022.
INDICATEUR
3.2 – Ressources propres |
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ressources propres | M€ | 8,3 | 8,9 | 10,3 | 8,8 | 10,7 | Hausse |
Précisions méthodologiques
Mode de calcul :
Les ressources propres sont constituées des recettes publicitaires et de parrainage, des abonnements auprès de câblo-opérateurs, des ressources liées aux activités de coproduction, syndication de contenus, partenariats, éditions musicales, prestations de services et techniques, droit d’auteurs, etc. (hors échanges de marchandises).
Conformément à la présentation adoptée dans le COM 2016–2020, le périmètre de ressources propres retenu dans l’indicateur ci-dessus ne prend pas en compte les subventions des bailleurs de fonds internationaux (dont les subventions européennes, mais hors AFP) qui peuvent fluctuer d’une année sur l’autre de manière significative, sans pour autant impacter le résultat de l’entreprise (les charges couvertes par ces subventions évoluent à due concurrence).
Ceci explique l’écart en valeur absolue constatée entre les montants de cet indicateur figurant ci-dessus et ceux figurant dans la présentation du compte de résultat analytique.
Source des données : France Médias Monde.
Justification des prévisions et de la cible
Avant prise en compte des conséquences de la crise sanitaire, la trajectoire financière présentée et approuvée par le conseil d’administration de FMM du 19 décembre 2019 prévoyait un objectif global de 10,7 M€ de ressources propres (hors subventions des bailleurs de fonds internationaux) en 2021 contre un résultat de 8,9 M€ en 2019 et un niveau attendu de 8,8 M€ en 2020.
Cette évolution reposait sur une augmentation de 0,4 M€ des ressources publicitaires de France 24 ainsi que l’obtention d’un financement de l’Agence française de développement (AFD) dans le cadre du projet AfriKibaaru de renforcement des offres en langues africaines de RFI (3,3 M€ en année pleine à partir de 2021). Ces évolutions favorables permettaient de couvrir la perte de recettes liées à la fermeture fin décembre 2019 du site de diffusion en ondes moyennes chypriote de MCD.
Néanmoins, ces prévisions devraient être affectées par les conséquences de la crise sanitaire. A date, FMM estime que ses recettes publicitaires pourraient connaître une diminution de 1,6 M€ en 2020 et de près de 1 M€ supplémentaire en 2021. FMM entend compenser ces pertes en mobilisant les économies générées par la baisse de son activité. Ces estimations seront reprécisées à l’occasion de la préparation du budget 2021.
Plus généralement, la progression des recettes commerciales de FMM reste structurellement affectée par le morcellement d’un marché publicitaire international d’ores et déjà dominé par les diffuseurs anglophones, par certaines limitations du champ de commercialisation des espaces publicitaires s’imposant aux médias d’information (à l’instar de l’interdiction de parrainer des journaux ou magazines d’information), par certaines évolutions réglementaires africaines qui affectent les décrochages publicitaires locaux, notamment pour RFI, ainsi que la volatilité des montants de ressources publicitaires numériques dont le niveau dépend du référencement des contenus, lui-même dépendant du paramétrage des algorithmes de recommandation des principaux acteurs du numérique.
INDICATEUR
3.3 – Résultat net |
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2018 | 2019 | 2020 | 2020 | 2021 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Résultat net | M€ | 0 | -2,8 | 0,0 | 1 | 1,4 | Non déterminé |
Précisions méthodologiques
Source des données : comptes sociaux et prévisions budgétaires de FMM
Justification des prévisions et de la cible
En 2019, FMM a dégagé un résultat opérationnel positif de 2,6 M€ grâce à ses efforts d’économies. Ce résultat excédentaire a été mobilisé par la société pour le financement partiel de coûts exceptionnels qui pèsent sur l’exercice 2019 à hauteur de 5,4 M€ et comprennent principalement :
La mobilisation de cet excédent permet à la société de limiter à -2,8 M€ la perte nette constatée en 2019.
Le plan d’action que FMM met en œuvre dans le cadre de sa trajectoire financière 2020 – 2022 doit permettre à l’entreprise de dégager sur la période 2020-2022 les résultats bénéficiaires suffisants pour compenser la perte constatée en 2019 et reconstituer ses capitaux propres à horizon 2022 au même niveau que celui de 2018.
Cette trajectoire ne prend toutefois pas en compte les conséquences de la crise sanitaire.
En 2020, celle-ci devrait affecter les objectifs de ressources propres (cf. supra) et engendrer des dépenses supplémentaires (achats de masques et de gel hydro-alcoolique, nettoyage, renfort de la sécurité du bâtiment, prestations techniques supplémentaires dans le cadre de la généralisation du télétravail, etc.). Ces surcoûts devraient cependant être en grande partie couverts par les économies liées à la baisse d’activité de la société (diminution des frais de mission et coûts de transmissions, annulation de certaines opérations spéciales non reportées, retard des recrutements et comblement de postes vacants, etc.).
En 2021, le report de certaines opérations exceptionnelles et projets prévus initialement en 2020 (Jeux Olympiques, Eurofoot, projet OpenMédia) devrait se traduire par un décalage de dépenses d’une année sur l’autre de l’ordre de 1,4 M€. Ce décalage améliorerait en conséquence le résultat net prévu dans le budget 2020 avec en contrepartie une dégradation du résultat net prévu en 2021. L’impact de ces transferts de charges d’une année sur l’autre n’est pas retracé, à ce stade, dans l’indicateur 3.3 ci-dessus sur le résultat net.
Ces évolutions ne remettent pas en cause la trajectoire financière prévue à horizon 2022 et la reconstitution des capitaux propres à cette échéance.