$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#613)

$@FwLOVariable(libelleProg#Soutien aux prestations de l'aviation civile)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Rendre un service de gestion des ressources humaines au meilleur coût

 
 

INDICATEUR    mission

1.1 – Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines

%

2,4

2,23

2,5

2,4

2.09

2,5

 

Commentaires techniques

Source des données: DGAC

Mode de calcul: le ratio est calculé selon la méthodologie de la fiche de l’indicateur dans le cadre de la démarche interministérielle exposée dans la circulaire de la direction du budget du 15 mars 2010. Les ETP affectés à la fonction "soutien" RH sont rapportés aux effectifs gérés par la DGAC.



 

Analyse des résultats

L’écart à la cible s’explique par des raisons conjoncturelles liées à la crise sanitaire auxquels s’ajoutent les effets provisoires de la mise en place des nouveaux services modernisant et réorganisant les fonctions support de la DGAC. Cette réorganisation a entrainé une baisse du nombre de gérants, pour partie liée à des diminutions d’effectifs qui vont se pérenniser et, pour une autre partie, à une situation transitoire liée aux reclassements des agents dans les nouveaux services. Cette baisse ne peut donc être considérée comme pérenne et le ratio devrait réaugmenter à l’avenir pour s’approcher de la cible.


OBJECTIF    

2 – Maîtriser l'équilibre recettes / dépenses et l'endettement du budget annexe

 
 

INDICATEUR    mission

2.1 – Endettement / recettes d'exploitation

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Endettement / produits d'exploitation

%

30%

218%

Non déterminé

Non déterminé

259%

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Source des données : DGAC
Mode de calcul : Cet indicateur a été mis en place à la suite des recommandations du CIAP dans son rapport en date du 17 janvier 2011.
L’endettement est la somme des emprunts annuels du budget annexe déduction faite des remboursements d’emprunts annuels (capital restant dû). Les produits d’exploitation correspondent au total brut des produits de la première section.
Au 31 décembre 2020, l'endettement net s'élève à 1 811,2 M€ et les produits d'exploitation à 831,3 M€.

 

 

 

 

Analyse des résultats

A l’instar de 2020, la crise sanitaire a produit d’importants effets sur l’équilibre du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens » (BACEA) en 2021.

L’état du trafic aérien a en effet rendu le recours à l’emprunt indispensable remettant en cause la dynamique de désendettement dans laquelle était engagé le BACEA depuis 2015.

Les efforts réalisés pour diversifier les recettes et ralentir la progression des dépenses avaient alors permis de réduire l’encours de dette jusqu’à la crise début 2020. Les efforts conséquents réalisés dans le cadre de la politique de désendettement ont été illustrés par l’absence de recours à l’emprunt en 2018 et 2019, et des remboursements d’emprunt supérieurs à ceux prévus en LFI. Ainsi, sur six exercices, du 31/12/2014 au 31/12/2019, l’encours de dette du BACEA avait diminué de 614 M€, soit -48 %, permettant d’effacer les conséquences des années précédentes et de revenir à fin 2019 à un niveau d’endettement jamais atteint depuis fin 2000 (667 M€ d’encours de dette à fin 2019).

La loi de finances initiale pour 2021 prévoyait un droit de recours à l’emprunt fixé à hauteur de 1 060,6 M€. Compte tenu de la prolongation de la crise sanitaire courant 2021, la loi n°2021-953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021 a tiré les conséquences de la diminution des recettes du BACEA en cours de gestion et augmenté son droit de recours à l’emprunt à hauteur de 200 M€, soit un total de 1 260,6 M€.

Le montant total effectivement emprunté en 2021 s’établit à 1 100,6 M€ et a donné lieu à quatre tirages auprès de l’Agence France Trésor (AFT) en mars (400 M€), juillet (400 M€), octobre (260,6 M€) et décembre (40 M€).


A la fin de l’année 2021, l’encours de dette s’établit à 2 689,81 M€, contre 1 811,15 M€ en 2020, soit +824,58 M€.


OBJECTIF    

3 – S'assurer du recouvrement optimum des recettes du budget annexe

 
 

INDICATEUR

3.1 – Taux de recouvrement des recettes du budget annexe

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de recouvrement de la TAC

%

99

98,9

Non déterminé

85

82,57

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Source des données : agence comptable du budget annexe « Contrôle et exploitation aériens ».
Mode de calcul : Les taux de recouvrement N sont calculés à partir des données de l’agence comptable au 31/12/N (RSTCA « vols N-1 ») et au 31 décembre N (TAC N-1). La méthodologie de calcul est modifiée en ce qu’elle permet de millésimer les taux qui étaient jusqu’ici calculés tous exercices confondus :


- taux de recouvrement de la RSTCA métropole : il s’agit d’un taux brut par période de vols. Le dénominateur est calculé en prenant en compte les titres de recettes pris en charge au titre d'une année de vols donnée, indépendamment de la situation des redevables (= incluant les compagnies en procédure collective (redressement, liquidation judiciaire)), montant duquel sont retranchés les réductions de titre et dégrèvements afférents à cette même période de vols. Le numérateur est constitué du montant des recouvrements RSTCA métropole comptabilisés sur les titres afférents à cette même année de vols. L’exclusion de l’outre-mer du calcul de la RSTCA provient du fait, qu’actuellement, certains services localisés outre-mer ne millésiment pas les périodes de vols sur les titres de recette lors de la prise en charge par les comptables dans le système d’information financier. Il en ressort l’impossibilité de calculer des taux par période de vol pour ces services. Une action a été menée en 2016 par la DSNA pour harmoniser les pratiques dans les services d’outre-mer.


- taux de recouvrement de la TAC : il s’agit d’un taux brut par exercice de prise en charge. Le dénominateur est calculé en prenant en compte les prises en charge de l'exercice N (titre de régularisation sur paiements spontanés, titres sur défaut de paiement et titres sur contrôles d'assiette), indépendamment de la période des vols et de la situation des redevables (incluant les compagnies en procédure collective (redressement, liquidation judiciaire)), montant duquel sont retranchés les réductions de titres et dégrèvements comptabilisés sur le même exercice. Le numérateur est constitué de l’ensemble des encaissements réels et des recettes d’ordre (admission en non-valeur et remise gracieuse) afférents aux titres pris en charge sur l'exercice considéré.

 

Analyse des résultats

Afin d’apporter un soutien en trésorerie aux compagnies aériennes impactées par l’épidémie de COVID-19, le
secrétaire d’État auprès de la ministre de la Transition écologique et solidaire, chargé des Transports a
annoncé le 1er avril 2020 le report de paiement de plusieurs taxes et redevances aéronautiques.


En matière de taxes, le moratoire porte sur les créances exigibles des transporteurs concernés au titre de la taxe de l’aviation civile (TAC) et de la taxe de solidarité sur les billets d’avion (TSBA) dont la date limite de paiement est comprise entre le 1er mars et le 31 décembre 2020 en application du 3 du II de l’article 302 bis K du code général des impôts.


Il prévoit que ces sommes doivent être payées, sans intérêt de retard ni pénalités, en 24 mensualités égales de janvier 2021 à décembre 2022. Par nature, le recouvrement optimum des recettes de taxes de l’aviation civile afférentes aux prises en charge 2020 ne peut donc pas être atteint avant le 31/12/2022, et ce sans recours aux poursuites utilisables en temps normal en matière de recouvrement forcé : application de majorations, saisies à tiers détenteurs.


Dans ce contexte, le respect par les redevables des échéances prévues dans leurs moratoires a permis d’atteindre un taux de recouvrement de 82,57% au 31/12/2021 sur les créances de TAC prises en charge en 2020.


OBJECTIF    

4 – Assurer la formation des élèves ingénieurs aux meilleures conditions économiques

 
 

INDICATEUR

4.1 – Coût de la formation des élèves

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Coût unitaire de la formation d'un élève ingénieur ENAC

€/élève

60 220

61 761

59 000

61 000

65 110

59 000

 

Commentaires techniques

Source des données : comptabilité analytique de l’ENAC
Mode de calcul :


Le coût unitaire est un coût complet qui comprend les coûts directs de fonctionnement associés à la formation (documentation pédagogique, fournitures et entretien divers des moyens pédagogiques, sous-traitance de formation, carburant et pièces détachées avion...), les coûts directs de personnel associés à la formation (enseignants et instructeurs, ainsi que techniciens de maintenance simulateur et avion), les coûts indirects de fonctionnement et de personnel (encadrement, fonctions administratives, logistique et autres fonctions support...) et les amortissements associés aux moyens utilisés pendant la formation. Le coût direct de la formation est obtenu par l’addition des coûts directs issus du logiciel financier et de la valorisation des temps imputés sur les promotions de l'ENAC. Au total ainsi obtenu on applique en cascade les taux de support pédagogique et de frais généraux issus de la comptabilité analytique de l'année précédant celle étudiée pour obtenir le coût complet de la formation. Pour obtenir le coût moyen à l'élève, on divise le montant total obtenu par le nombre moyen d'élèves formés par promotion sur l'année. Il s'agit d'un changement de méthode rendu nécessaire par les délais de production de cet indicateur pour le RAP de l'année n au mois de mars n+1 car les résultats complets de la comptabilité analytique ne sont disponibles qu'en juin n+1 

 

Analyse des résultats

Le changement de méthodologie de calcul en 2021 rend plus difficile les comparaisons avec les exercices précédents, même si l’impact reste faible.

La crise sanitaire s’est poursuivie en 2021 et le niveau d’activité de l’ENAC est remonté sans revenir au niveau de 2019. Malgré les économies réalisées en matière de fonctionnement, le coût unitaire de la formation d’un élève ingénieur ENAC a augmenté, à méthodologie constante, d’environ +5% en 2021 par rapport à 2020. 


Cette évolution est liée à la baisse des ressources propres de l’École et donc des activités associées, du fait de la crise sanitaire et économique. En effet, la part des charges fixes absorbée par la formation ingénieur ENAC est plus importante depuis le début de la crise car puisque les effectifs formés sur ressources propres ont chuté, la quote-part de charges fixes absorbée par ces formations a baissé également mécaniquement



OBJECTIF    

5 – Faire de l'ENAC une école de référence dans le domaine du transport aérien en France et à l'étranger

 
 

INDICATEUR

5.1 – Taux d'insertion professionnelle des élèves

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux d’insertion professionnelle des élèves civils ingénieurs (IENAC) six mois après la délivrance de leur diplôme

%

99

92,6

95

81

81

98

 

Commentaires techniques

Source des données : base de données « Aurion », outil de suivi de la scolarité des élèves à l’ENAC.
Mode de calcul : Chaque année, la conférence des grandes écoles (CGE) conduit une enquête sur l’insertion des jeunes diplômés. Pour y répondre, la direction des études de l’ENAC, avec la collaboration de l’association des anciens élèves, adresse un questionnaire aux nouveaux ingénieurs diplômés des deux années précédentes. Les résultats de l’année ne sont disponibles qu’à la fin du premier semestre de l’année qui suit la délivrance du diplôme. Ce questionnaire adressé en fin d’année civile permet, six mois environ après la délivrance du diplôme, de connaître le degré d’insertion dans le monde de travail des élèves de l’ENAC qui sont identifiés dès la signature de leur premier contrat de recrutement, quel que soit le type de contrat de travail (CDI, CDD), de poste et de secteur d’activité. Le taux constaté pour les ingénieurs IENAC est enfin comparé, dans un but d’étalonnage, avec le taux net d’emploi des diplômés de la dernière promotion ingénieurs de la conférence des grandes écoles. Il faut noter que la scolarité à la carte de la troisième année (période de substitution à l’étranger, puis stage en entreprise) a entraîné un allongement de la scolarité pour certains élèves pouvant aller jusqu’en décembre. 

 

Analyse des résultats

La crise sanitaire débutée en 2020 s’est poursuivie en 2021 et a eu un impact fort sur l’insertion des jeunes diplômés ingénieurs ENAC. Il faut toutefois noter que cet indicateur est calculé seulement 6 mois après la sortie des élèves et que si le temps pour trouver un premier emploi en 2021 s’est allongé du fait de la crise sanitaire, au final, l’employabilité des ingénieurs ENAC ne semble pas remise en cause.

La baisse du taux d’insertion est conforme à ce qui avait été prévu et reste conjoncturelle compte tenu des signaux de reprise dans le secteur de la construction aéronautique.