$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#103)

$@FwLOVariable(libelleProg#Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations économiques sur l'emploi

 
 

389 472 874
1 391 605 080

389 472 874
1 391 605 080

 
 

186 564 682
730 156 982

186 564 682
730 156 982

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

 
 

365 601 355
552 783 194

365 601 355
552 783 194

 
 

162 693 163
311 332 574

162 693 163
311 332 574

01.02 – Implication des branches et des entreprises dans la prévention du licenciement et le reclassement des salariés

 
 

23 871 519
838 821 886

23 871 519
838 821 886

 
 

23 871 519
418 824 408

23 871 519
418 824 408

02 – Amélioration de l'insertion dans l'emploi par l'adaptation des qualifications et la reconnaissance des compétences

 
 

1 746 423 767
3 707 859 528

1 746 423 767
3 707 859 528

 
 

1 546 767 189
3 415 220 484

1 546 767 189
3 415 220 484

02.03 – Reconnaissance des compétences acquises par les personnes

 
 

960 000
534 764

960 000
534 764

 
 

960 000
503 891

960 000
503 891

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

 
 

1 745 463 767
3 707 324 764

1 745 463 767
3 707 324 764

 
 

1 545 807 189
3 414 716 593

1 545 807 189
3 414 716 593

03 – Développement de l'emploi

 
 

3 652 383 252
3 650 110 521

3 652 383 252
3 650 110 521

 
 

3 650 863 719
3 657 226 904

3 650 863 719
3 657 226 904

03.01 – Baisse du coût du travail pour faciliter le développement de territoires et de secteurs à forts potentiels d'emploi

 
 

3 218 711 073
3 079 074 598

3 218 711 073
3 079 074 598

 
 

3 218 711 073
3 053 143 351

3 218 711 073
3 053 143 351

03.02 – Promotion de l'activité

 
 

433 672 179
571 035 923

433 672 179
571 035 923

 
 

432 152 646
604 083 553

432 152 646
604 083 553

03.03 – Aide à l'embauche

 
 

 
 

0
0

 
 

 
 

0
0

04 – Plan d'investissement des compétences

 
 

911 167 863
3 661 136 169

2 542 942 031
3 661 136 169

 
 

706 124 092
2 255 934 999

2 337 898 260
2 255 934 999

05 – Aide exceptionnelle apprentissage

 
 

 
 

0
0

 
 

 
 

0
0

Total des crédits prévus en LFI *

0

6 699 447 756

6 699 447 756

0

6 090 319 682

6 090 319 682

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

+6 529 944 086

+6 529 944 086

 

+5 590 246 297

+5 590 246 297

Total des crédits ouverts

0

13 229 391 842

13 229 391 842

0

11 680 565 979

11 680 565 979

Total des crédits consommés

0

12 410 711 297

12 410 711 297

0

10 058 539 369

10 058 539 369

Crédits ouverts - crédits consommés

 

+818 680 544

+818 680 544

 

+1 622 026 610

+1 622 026 610


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

6 718 856 148

6 718 856 148

0

6 109 728 074

6 109 728 074

Amendements

0

-19 408 392

-19 408 392

0

-19 408 392

-19 408 392

LFI

0

6 699 447 756

6 699 447 756

0

6 090 319 682

6 090 319 682

 

Le montant total des crédits inscrits en PLF 2021 a été réduit de 19,41 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement sous l'effet des amendements parlementaires suivants :


  • l'amendement  AN n°II-1847 : +2 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement au profit des écoles de production ;

  • l'amendement AN n°II-1253 : -5 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement à destination des maisons de l'emploi financées sur le programme 102 ;

  • l'amendement  AN n° II-2240 : -6 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement en faveur de l'expérimentation du dispositif "Territoires zéro chômeur de longue durée (ETCLD).

  • l'amendement AN n° 1238 : -10,41 M€ en autorisations et en crédits de paiement afin de gager par des économies complémentaires les dépenses nouvelles adoptées lors du débat parlementaire.



 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Des reports de crédits non consommés de l’année 2020 ont été effectués par voie d'arrêté à hauteur de 280,4 M€ en AE et 746,6 M€ en CP dont 118,6 M€ en AE et 683,2 M€ en CP de crédits fonds de concours ont été reportés (fonds de concours France compétences). Ces crédits ont permis de financer à titre principal :

  • le plan d’investissement dans les compétences : 266,4 M€ en AE et 683,2 M€ en CP dont 147,9M€ en AE de crédits budgétaires ;

  • les restes à payer sur le FNE formation : 54,9 M€ en CP.


Divers mouvements règlementaires ont également été effectués par voie de décrets de transfert et de virement de crédits :

  • transferts du P103 vers le P364 : 416,5 M€ en AE uniquement destinés au financement de l’aide exceptionnelle à l’apprentissage ;

  • transferts du P103 vers le P423 : 50 M€ en AE et en CP destinés au financement de l’appels à projets DEFFINUM dans le cadre du plan d’investissement dans les compétences (PIC) ;

  • transfert du P103 vers le P112 : 0,85 M€ en AE et en CP destinés à l’animation du réseau « Tiers-lieux » dans le cadre PIC.

  • transferts du P364 vers le P103 pour un montant total de 1 484 M€ en AE et 757,3 M€ en CP dans le cadre du déploiement du plan de relance. Ces crédits ont notamment permis de financer les mesures suivantes :

    • les entrées en formation de jeunes dans le cadre du PIC ;

    • les emplois francs + à destination des jeunes ;

    • le FNE-formation ;

    • la revalorisation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle.

  • transfert du P363 vers le P103 pour un montant total de 31 M€ en AE et 15,5 M€ en CP destiné au financement de l’accompagnement public d’une réforme industrielle du réseau des imprimeries.


  • virement du P103 vers le P155 : 8,63 M€ en AE et 3 M€ en CP au titre du financement d’actions de communication du plan de relance ainsi que d’actions PIC.


Enfin les deux lois de finances rectificatives, adoptées en 2021, ont procédé aux annulations et ouvertures de crédits de suivantes sur le programme :

  • annulation de 47,52 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement dans le cadre de la loi n°2021-953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative ;

  • ouverture de 3 625,72 M€ en autorisations d'engagement et 2 540,02 M€ en crédits de paiement dans le cadre de la loi n°2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative. Ces ouvertures ont notamment permis de verser une subvention exceptionnelle à France compétences (2 000 M€) ainsi que de financement le déploiement du plan de réduction des tensions de recrutement.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Un rattachement à hauteur de 1 632,1 M€ an autorisations d’engagement et en crédits de paiement a été effectué au
titre du fonds de concours Frances compétences sur le programme 103, dont l’objet est le financement des actions de formation déployées dans le cadre du Plan d’investissement dans les compétences.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

0

265 738 764

265 738 764

0

241 373 640

241 373 640

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

0

265 738 764

265 738 764

0

241 373 640

241 373 640

 

Une mise en réserve de 4 % sur les dépenses d’intervention et de 0,5 % sur les dépenses de fonctionnement a été
appliquée sur le programme 103. En moyenne, le taux de mise réserve s’est ainsi élevé à 3,96 %.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Contrats de plan État-région (CPER)

Génération 2015 - 2020

 

Prévision 2021

Consommation 2021

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

01 - Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations économiques sur l'emploi

86 610 588

 

 

 

 

 

 

02 - Amélioration de l'insertion dans l'emploi par l'adaptation des qualifications et la reconnaissance des compétences

123 729 412

 

 

 

 

 

 

Total

210 340 000

 

 

 

 

 

 


 

Génération 2021 - 2027

 

Prévision 2021

Consommation 2021

Consommation cumulée

Action / Opérateur

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

01 - Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations économiques sur l'emploi

127 277 471

 

 

14 310 753

13 328 361

14 310 753

13 328 361

02 - Amélioration de l'insertion dans l'emploi par l'adaptation des qualifications et la reconnaissance des compétences

92 249 829

 

 

16 997 889

16 759 408

16 997 889

16 759 408

Total

219 527 300

 

 

31 308 642

30 087 769

31 308 642

30 087 769


 

La répartition de la consommation 2021 entre les différentes génération de CPER n'est pas connue. Il a donc était fait le choix de faire figurer la totalité de la consommation sur la génération de CPER 2021-2027. 

Les CPER n'ayant pas été signés dans la totalité des régions métropolitaines, il n'est pas encore possible de connaître avec précision la ventilation des crédits par action. La répartition retenue pour le RAP 2021 se base sur le prorata des crédits votés en LFI 2021 pour le financement d'actions portées par les CPER. 

 

Contrats de convergence et de transformation (CCT)

Génération 2019 - 2022

 

Prévision 2021

Consommation 2021

Consommation cumulée

Action / Opérateur
Territoire

Rappel
du montant
contractualisé

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

01 - Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations économiques sur l'emploi

6 658 822

1 730 399

1 808 490

939 877

381 448

939 877

381 448

Guadeloupe

784 314

196 079

196 079

 

 

 

 

Guyane

784 313

196 078

196 078

 

 

 

 

La Réunion

2 132 353

526 961

526 961

592 504

298 963

592 504

298 963

Martinique

1 185 294

321 936

321 936

 

 

 

 

Mayotte

784 313

136 404

214 495

347 373

82 485

347 373

82 485

Saint-Pierre-et-Miquelon

988 235

352 941

352 941

 

 

 

 

02 - Amélioration de l'insertion dans l'emploi par l'adaptation des qualifications et la reconnaissance des compétences

4 661 175

3 226 189

3 280 853

1 617 445

1 376 794

1 617 445

1 376 794

Guadeloupe

549 019

175 055

175 055

180 000

148 000

180 000

148 000

Guyane

549 019

869 055

869 055

 

 

 

 

La Réunion

1 492 647

410 182

410 182

357 082

272 375

357 082

272 375

Martinique

829 706

441 555

441 555

453 750

453 750

453 750

453 750

Mayotte

549 019

1 083 283

1 137 947

403 589

230 895

403 589

230 895

Saint-Pierre-et-Miquelon

691 765

247 059

247 059

223 024

271 774

223 024

271 774

Total

11 319 997

4 956 588

5 089 343

2 557 322

1 758 242

2 557 322

1 758 242


 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2021

 

CP 2021

 

 

 

AE ouvertes en 2021 *
(E1)

13 229 391 842

 

CP ouverts en 2021 *
(P1)

11 680 565 979

 

 

 

AE engagées en 2021
(E2)

12 410 711 297

 

CP consommés en 2021
(P2)

10 058 539 369

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2021 sur engagements
antérieurs à 2021

(P3 = P2 – P4)

683 434 081

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E4 = E1 – E2 – E3)

818 680 544

 

dont CP consommés
en 2021 sur
engagements 2021

(P4)

9 375 105 288

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 brut
(R1)

2 739 185 300

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
(R2)

3 685

 

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 net

(R3 = R1 + R2)

2 739 188 985



CP consommés en 2021
sur engagements
antérieurs à 2021
(P3 = P2 – P4)

683 434 081



=

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R4 = R3 – P3)

2 055 754 904

 

 

AE engagées en 2021


(E2)

12 410 711 297



CP consommés en 2021
sur engagements 2021

(P4)

9 375 105 288



=

Engagements 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R5 = E2 – P4)

3 035 606 009

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

(R6 = R4 + R5)

5 091 360 914

 

 

Estimation des CP 2022
sur engagements non
couverts au 31/12/2021
(P5)

1 727 500 136


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2022
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2021
(P6 = R6 – P5)

3 363 860 778

 

Il est à noter qu’un travail de retraits d’engagements d’années antérieures a été réalisé en 2021. 


Il est à noter que le niveau d'engagements indiqué ci-dessus sur le programme 103 en 2021 ne tient pas compte de la neutralisation des retraits d'engagements juridiques basculés (REJB). Afin de fiabiliser la comptabilité budgétaire du programme, 438,7 M€ ont fait l'objet d'un retrait d'engagements en 2021. Ces retraits ont pour effet de minorer le niveau de l'exécution réelle 2021 en autorisations d'engagement. Après neutralisation de ces REJB, le niveau de l'exécution réelle s'établit à 12 849,4 M€ en autorisations d'engagement. 


Ces retraits d'engagement ont été effectués sur les lignes suivantes : 


 

Justification par action

ACTION

01 – Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations économiques sur l'emploi

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Anticipation et accompagnement des conséquences des mutations économiques sur l'emploi

 
 

389 472 874
1 391 605 080

389 472 874
1 391 605 080

 
 

186 564 682
730 156 982

186 564 682
730 156 982

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

 
 

365 601 355
552 783 194

365 601 355
552 783 194

 
 

162 693 163
311 332 574

162 693 163
311 332 574

01.02 – Implication des branches et des entreprises dans la prévention du licenciement et le reclassement des salariés

 
 

23 871 519
838 821 886

23 871 519
838 821 886

 
 

23 871 519
418 824 408

23 871 519
418 824 408

 

 

Contribution au plan de relance

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Volets du plan de relance
 

Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Cohésion sociale et territoriale

627 770 418

636 642 979

634 549 274

353 910 597

Total

627 770 418

636 642 979

634 549 274

353 910 597

 

La contribution de l'action 01 du programme 103 au plan de relance s'établit en exécution à 636,6 M€ en autorisations d'engagement et 353,9 M€ en crédits de paiement. Les actions financées concernent à titre principal les dispositifs suivants : 

  • le FNE formation : 387,9 M€ en autorisations d'engagement (après neutralisation des REJB) et 234,8 M€ en crédits de paiement ;

  • les transitions collectives : 199,78 M€ en autorisations d'engagement et 99,94 M€ en crédits de paiement ;

  • la prestation de conseil en ressources humaines : 13,1 M€ en autorisations d'engagement et 8,05 M€ en crédits de paiement ; 

  • les emplois francs à destination des jeunes (emplois francs +) : 10,25 M€ en autorisations d'engagement et 5,11 M€ en crédits de paiement ;

  • les engagements de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) dans le secteur de la presse : 36 M€ en autorisations d'engagement et 6 M€ en crédits de paiement.

En dehors des crédits versés au titre de la prestation de conseil en ressources humaines, l'intégralité des crédits versés est en provenance du programme 364 "Cohésion" de la mission "Plan de relance".

 

L'exécution de ces crédits est détaillée supra.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

1 428 222

 

1 769 905

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

1 426 566

 

1 769 905

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

 

1 426 556

 

1 769 846

01.02 – Implication des branches et des entreprises dans la prévention du licenciement et le reclassement des salariés

 

10

 

59

Subventions pour charges de service public

 

1 656

 

 

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

 

1 656

 

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

389 472 874

1 390 176 857

186 564 682

728 387 077

Transferts aux ménages

3 350 000

8 976 204

3 350 000

7 285 043

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

 

-98 700

 

67 460

01.02 – Implication des branches et des entreprises dans la prévention du licenciement et le reclassement des salariés

3 350 000

9 074 904

3 350 000

7 217 583

Transferts aux entreprises

372 122 874

1 166 466 913

169 214 682

551 702 580

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

351 601 355

336 680 517

148 693 163

140 107 505

01.02 – Implication des branches et des entreprises dans la prévention du licenciement et le reclassement des salariés

20 521 519

829 786 396

20 521 519

411 595 075

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 205 545

 

1 171 397

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

 

1 205 545

 

1 171 397

Transferts aux autres collectivités

14 000 000

213 528 195

14 000 000

168 228 056

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

14 000 000

213 567 620

14 000 000

168 216 366

01.02 – Implication des branches et des entreprises dans la prévention du licenciement et le reclassement des salariés

 

-39 425

 

11 691

Total

389 472 874

1 391 605 080

186 564 682

730 156 982

 

 

SOUS-ACTION

01.01 – Développement de l'emploi en TPE-PME

 

1. L’aide Embauche PME

 

Ce dispositif consiste en une aide versée à l’entreprise pour toute embauche en CDI ou en CDD d’au moins 6 mois, dont la rémunération prévue au contrat est inférieure ou égale à 1,3 SMIC. Son montant maximal est de 4 000 €, à raison de 500 € par trimestre exécuté du contrat. L’aide ne peut se cumuler avec une autre aide de l’État à l’insertion, à l’accès et au retour à l’emploi versée au titre du même salarié. Cependant, les contrats de professionnalisation sont éligibles à l’aide. Les employeurs disposent d’un délai de six mois pour effectuer la demande d’aide à partir de la date de début d’exécution du contrat, puis, à chaque trimestre, d’un délai de six mois pour envoyer à l’Agence de services et de paiement (ASP), gestionnaire du dispositif, les états de présence nécessaires au paiement.

Les embauches concernées étaient initialement celles prenant effet entre le 18 janvier et le 31 décembre 2016 (décret du 25 janvier 2016), puis la mesure a été prolongée pour couvrir les embauches prenant effet avant le 1er juillet 2017 a (décret du 26 décembre 2016). Les employeurs disposant d’un délai de 6 mois pour effectuer leur demande d’aide, aucune demande d’aide ne peut plus être déposée depuis le 1er janvier 2018.

En 2021 aucun crédit n’était prévu en LFI 2021, ce dispositif étant éteint.

En conséquence, aucun crédit n’a été consommé en 2021.  

Cependant, en 2021 la dépense réelle de l’ASP vers les employeurs est de 32 823€, l’écart avec la dépense de l’État s’expliquant par les modalités de facturation de l’État vers l’ASP (par avance mensuelle ; les versements effectués par l’État en 2019 ont donc couvert des décaissements de l’ASP prévus en 2021) et par l’existence d’une ligne de trésorerie à l’ASP sur ce dispositif (21,7 M€ de trésorerie au 1er janvier 2022).

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.

 

 

2. L'appui aux filières, aux branches et aux entreprises

 

L’appui aux filières, aux branches et aux entreprises (AFBE) permet d’accompagner les mutations fortes qui touchent les entreprises et les actifs (digital, transition écologique…) en mobilisant des dispositifs avec plusieurs objectifs :

- la sécurisation des parcours des actifs ;

- l'appui aux mutations des filières ;

- la prestation conseil en RH ;

- la dotation globale de restructuration et le FNE-formation.

 

En regroupant ces différentes actions relatives à l’appui aux filières, branches et entreprises, cette activité devait permettre aux services déconcentrés de mobiliser les dispositifs adaptés aux besoins des territoires dans un projet global avec plus de souplesse. A compter de l’année 2021, ces dispositifs font de nouveau l’objet d’un traitement distinct.

 

Les crédits prévus en LFI pour 2021 s'élevaient à 34,5 M€ en autorisations d'engagement et 41,5 M€ en crédits de paiement.

A la suite de la crise sanitaire, les dispositifs FNE-Formation et PCRH ont été aménagés afin d’accompagner les salariés dans l’acquisition de nouvelles compétences pour un maintien dans leurs emplois et les entreprises dans l’appréhension de leur besoin en matière de ressources humaines.

 

Après prise en compte des erreurs d’imputation et neutralisation des retraits d’engagements juridiques basculés réalisés par les services déconcentrés (-11,2 M€ en autorisations d’engagement), la consommation 2021 s’élève à 2,6 M€ en autorisations d’engagement et 54 M€ en crédits de paiement dont 40,9 M€ de crédits de paiement au titre du Plan de relance financés via reports 2020 sur 2021 .

 

 

3. L’appui aux mutations des filières via les EDEC

 

L’appui aux mutations des filières, prévu par le décret n° 2007-101 du 25 janvier 2007, permet aux organisations professionnelles ou interprofessionnelles de mettre en œuvre avec l’État, dans un cadre contractuel, des engagements de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) pour anticiper et accompagner l’évolution des emplois et des compétences dans les petites et moyennes entreprises. Les crédits permettent de financer à la fois des accords gérés au niveau national et conclus par la DGEFP et des accords gérés au niveau régional et conclus par les DR(I)EETS et les DDETS.

 

En 2017, l’enquête menée auprès des bénéficiaires a permis d’interroger 5 579 entreprises bénéficiaires d’une action EDEC en 2016. 91 % des entreprises ont estimé que l’action dont elles avaient bénéficié a contribué à améliorer leur gestion des ressources humaines. Cette enquête n’a pu être renouvelée, mais un système d’information dédiée aux conventions EDEC mis en production depuis octobre 2021 permettra de produire des données quantitatives et qualitatives dans les mois et années à venir.

 

Plus largement, le dispositif EDEC permet de développer des diagnostics partagés sur les mutations à venir, dans le cadre d’un dialogue social, de créer les outils d’accompagnement (évolution de l’offre de formation et des certifications professionnelles, accompagnement des entreprises sur des enjeux ciblés : numérique, IA, prise en compte de la transition écologique…) mais également de développer des leviers pour répondre aux besoins des entreprises à court terme portant sur les difficultés de recrutement (développement de la qualité de vie au travail,  marque employeur, expérimentation sur des passerelles intersectorielles dans l’industrie, accompagnement des enjeux de l’IA, recherche de nouveaux canaux de recrutement…).

 

En 2021, le ministère du Travail, de l’Emploi et de l’Insertion a poursuivi son soutien appuyé à l’anticipation et l’accompagnement des besoins en emplois et en compétences des branches professionnelles, des entreprises et des territoires. L’approche peut être sectorielle (exemple : secteur du gaz), transversale (grand âge et autonomie) ou interbranches au sein du périmètre d’un OPCO. Ces actions permettent de sécuriser le parcours professionnel des salariés et répondre aux problématiques des entreprises de besoins en compétences. Fin 2021, 40 EDEC sont actifs au niveau national et près de 150 branches sont concernées par ces actions. Une trentaine de ces EDEC sont menés dans le cadre de la mise en œuvre d’un appel à projets du plan d’investissement dans les compétences : ils permettent de répondre aux impacts de la transition numérique et de la transition écologique sur les métiers et les compétences par la réalisation avec les branches professionnelles et leurs opérateurs de compétence de diagnostics et d’actions opérationnelles innovantes. Ces accords ont ainsi permis de développer des expérimentations permettant de décloisonner les approches (par exemple construction de passerelles entre métiers de différentes industries par une expérimentation déployée en en Hauts-de-France, Auvergne Rhône Alpes, Bretagne et Grand Est).

Cet appel à projet ouvert en 2020 a permis la réalisation de 33 diagnostics action pour que les branches actualisent rapidement leurs prospectives emploi/formation en tenant compte de l’impact de la crise Covid-19.

 

Ces démarches partenariales sont également développées au niveau territorial par les services de l’Etat et leurs partenaires en région (branches, OPCO, ARACT, chambres de commerce et d’industries, chambres de métiers…) et donnent lieu à de très nombreux projets (plus d’une centaine en 2021), qui permettent de travailler avec les acteurs économiques à l’évolution des métiers et des compétences au plus près des territoires.

 

Aucun crédit n'a été inscrit en LFI 2021 car cette activité a été fondue dans la ligne relative à l'appui aux filières, aux branches et aux entreprises.

A la suite du retour à une gestion différenciée par dispositif, la consommation s’élève à 47,5 M€ en autorisations d’engagement et 15, 7 M€ en crédits de paiement dont 36 M€ en autorisations d’engagement et 6 M€ en crédits de paiement du Plan de relance.

 

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux ménages, aux entreprises, aux collectivités territoriales et aux autres collectivités.

 

 

4. La prestation de conseil en ressources humaines

 

La prestation de conseil en ressources humaines est un dispositif mis en place auprès des petites et moyennes entreprises afin de faciliter l’élaboration et la mise en œuvre d’une politique RH adaptée à leurs besoins, permettant ainsi la consolidation de leur développement économique.

En 2021, 6 044 prestations de conseil en ressources humaines ont été cofinancées par les DREETS. Plus de 80% des entreprises concernées par cet accompagnement en 2021 avaient un effectif inférieur à 50 salariés. Les secteurs les plus représentés ont été les secteurs du commerce et de l’industrie manufacturière. Enfin, les thématiques d’intervention les plus sollicitées par les entreprises ont été la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC), l’organisation du travail et la professionnalisation de la fonction RH dans l’entreprise.

Aucun crédit n'a été prévu en LFI 2021 car cette activité était fondue dans la ligne relative à l'appui aux filières, aux branches et aux entreprises.

 

A la suite du retour à une gestion différenciée par dispositif, la consommation s’élève à 15,7 M€ en autorisations d’engagement (après neutralisation des retraits d’engagement basculés à hauteur de -1 M€ en autorisations d’engagement) et 9,7 M€ en crédits de paiement, dont 13,10 M€ en autorisations d’engagement et 8 M€ de crédits de paiement au titre du plan de relance.

 

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises et aux autres collectivités.

 

 

5. Le FNE-Formation

 

Le FNE-Formation est un dispositif dédié à la formation des salariés employés par des entreprises en difficulté, en situation d’activité partielle, y compris de longue durée, ainsi que les entreprises faisant face à des mutations économiques, technologiques et/ou à une reprise d’activité. Le taux d’intensité de l’aide dépend de la taille de l’entreprise et du régime applicable.

 

L’objectif est de faciliter la continuité de l’activité des salariés face aux transformations liées aux mutations économiques et de favoriser leur adaptation à de nouveaux emplois en cas de changements professionnels dus à l’évolution technique ou à la modification des conditions de production.

 

Aucun crédit n’était inscrit en LFI 2021, le FNE-Formation étant financé par reports de crédits 2020 sur 2021 à hauteur  de 6,5 M€ en autorisation d’engagement et 54,86 M€ en crédits de paiement ainsi que par décret de transfert depuis le programme 364 « Cohésion » de la mission « Plan de relance » à hauteur de 388 M€ en autorisations d’engagement et 194 M€ en crédits de paiement .

Dans le cadre du Plan de réduction des tensions de recrutement, 420 M€ en autorisations d’engagement et 210 M€ en crédits de paiement ont été ouverts dans le cadre de .

 

Le montant total des crédits disponibles s’est élèvé à 814,5 M€ en autorisations d’engagement et 458,9 M€ en crédits de paiement.

 

En 2021, après neutralisation des retraits d’engagements juridiques basculés réalisés par les services déconcentrés (-10,2 M€ en autorisations d’engagement), la consommation au titre du FNE s’élève à 808 M€ en autorisations d’engagement et 396,7 M€ en crédits de paiement dont 387,9 M€ en en autorisations d’engagement et 194,0  M€ en crédits de paiement au titre des crédits Relance.

La dépense au titre du Plan de réduction des tensions de recrutement s’élève à 420 M€ en autorisations d’engagement et 203 M€ en crédits de paiement.

 

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.

 

 

6. Les marchés d’appui aux mutations économique - sécurisation des parcours

 

Aucun crédit n'a été prévu spécifique au titre de ce dispositif en LFI 2021, intégré à la ligne globalisée et relative à l'appui aux filières, aux branches et aux entreprises.

 

La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 1,6 M€ en autorisations d’engagements et à 0,89 M€ en crédits de paiement.

 

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises et aux autres collectivités.

 

 

7. L’aide au conseil, à la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences (GPEC) et les engagements de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) dans le cadre des CPER

 

Une partie des crédits des contrats de plan État-région (CPER) permettent de financer des actions de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences. Cette dépense fait l’objet de plus amples développements dans la partie « Contrats de plan État-région (CPER) ».

 

Les crédits prévus en LFI pour 2021 s’élevaient à 14,00 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

 

La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 14,3 M€ en autorisations d’engagements et à 13,3 M€ en crédits de paiement.

 

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises, aux collectivités territoriales et aux autres collectivités.

 

 

8. Transitions collectives

 

Le dispositif Transitions collectives (Transco) doit permettre aux entreprises d’anticiper les mutations économiques de leur secteur et d’accompagner les salariés afin qu’ils puissent se reconvertir sur des métiers porteurs au sein de leur bassin de vie et d’emploi. Le dispositif a donc pour objectif de protéger les salariés dont l’emploi est fragilisé en leur proposant de développer leurs compétences dans le cadre d’un cycle maximum de 24 mois de formations certifiantes et les préparant à des métiers porteurs.

 

Ainsi, tout en sécurisant la rémunération du salarié pendant la durée du parcours avec un maintien du contrat de travail, le dispositif permet au salarié d’accéder via une formation certifiante au métier porteur de son choix. Ce dispositif vise ainsi à favoriser la mobilité professionnelle et les reconversions à l’échelle d’un territoire.

 

Le dispositif vient compléter les différents outils visant à accompagner les mutations économiques auxquelles sont confrontées les entreprises et les salariés.

 

Aucun crédit n’était inscrit en LFI 2021 pour ce dispositif. Toutefois, 200 M€ en autorisations d’engagement et 100 M€ en crédits de paiement ont été transférés du Programme 364 au Programme 103 afin de financer ce dispositif. Par ailleurs, 30 M€ en autorisations d’engagement et 6 M€ en crédits de paiement ont été ouverts en LFR 2021 au titre du Plan de réduction des tensions de recrutement.

 

La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 199,8 M€ en autorisations d’engagements et à 99,9 M€ en crédits de paiement.

 

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.

 

 

9. Emplois francs

 

Le dispositif des emplois francs a été conçu comme une réponse innovante aux barrières à l’emploi que rencontrent de nombreux habitants des quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV). En effet, dès lors qu’ils consistent en une aide bénéficiant aux résidents d’un territoire, et non pas aux employeurs établis sur ce territoire, les emplois francs permettent d’encourager la mobilité professionnelle sur l’ensemble d’un bassin d’emploi et non au sein des seuls quartiers visés.

 

Ainsi, une entreprise ou une association, quel que soit l’endroit où elle est située sur le territoire national, bénéficie d’une prime pour l’embauche en contrat à durée indéterminée (à hauteur de 5 000 euros par an sur 3 ans maximum) ou en contrat à durée déterminée de plus de six mois (à hauteur de 2 500 euros par an sur 2 ans maximum) d’un demandeur d’emploi résidant dans un QPV. Le montant de l’aide, qui est versé semestriellement à terme échu, est le cas échéant proratisé en fonction de la quotité de travail et la durée effective du contrat.

 

Dans le cadre du plan de relance et de la création des « emplois francs + », l’aide a été majorée pour les jeunes à hauteur de 7 000 € la première année de contrat (pour un montant maximal de 17 000 euros sur trois ans) pour un CDI et 5 500 € la première année de contrat (pour un montant maximal de 8 000 euros sur deux ans) pour un CDD de plus de six mois à compter du 1er octobre 2020 et jusqu’au 31 mai 2021. Initialement prévue jusqu’au 31 janvier, la bonification a été successivement prolongée jusqu’au 31 mars puis jusqu’au 31 mai.

 

Initialement conçu comme une expérimentation courant du 1er avril 2018 au 31 décembre 2019, le dispositif des emplois francs a vu son périmètre géographique progressivement étendu. A l’issue de cette phase d’expérimentation, le décret n° 2019-1471 du 26 décembre 2019 a étendu le dispositif à l’ensemble du territoire national au 1er janvier 2020. Celui-ci a par la suite été prolongé en 2021 par le décret n° 2020-1278 du 21 octobre 2020, puis en 2022 par le décret n° 2021-1848 du 27 décembre 2021.

 

27 204 demandes d’emplois francs ont été acceptées au cours de l’année 2021. En raison du délai accordé aux entreprises pour déposer leur demande d’aide (envoi dans les 3 mois suivants la date de signature du contrat de travail puis transmission d’une attestation de l’employeur à la fin de chaque semestre), les entrées définitives devraient être plus élevées et se situer autour de 29 000.

 

Les crédits prévus en LFI 2021 sur le programme 103 s’élevaient à 317,09 M€ en autorisations d’engagement et 107,23 M€ en crédits de paiement pour couvrir le coût d’environ 30 000 nouveaux contrats en 2021. Ces crédits étaient complétés d’une dotation de 8,10 M€ en autorisation d’engagement et 3,77 M€ en crédits de paiement sur le programme 364 « Cohésion » de la mission « Plan de relance » afin de prendre en charge le surcoût lié aux « emplois francs + » pour 3 100 bénéficiaires.

 

La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 292,52 M€ en autorisations d'engagement et 118,25 M€ en crédits de paiement dont 282,27 M€ en autorisations d’engagement et 113,14 M€ en crédits de paiement hors plan de relance et 10,25 M€ en autorisations d’engagement et 5,11 M€ en crédits de paiement au titre du plan de relance.

 

La sur-exécution en CP s’explique essentiellement par les restes à payer des entrées 2020 qui ont été supérieures à la prévision initiale ainsi que par un nombre d’entrées en « emplois francs + » en 2020 et 2021 supérieur à la prévision initiale (5 000 entrées réalisées contre 3 100 prévues initialement), notamment du fait de la prolongation du dispositif. En effet, comme l’aide est initialement versée au bout de 6 mois puis peut continuer à l’être pour une durée maximale de 3 ans, l’exécution 2021 est largement déterminée par les entrées des années antérieures.

 

A l’inverse, les autorisations d’engagement sont essentiellement liées aux entrées de l’année en cours. La sous-réalisation de l’objectif d’entrée en 2021 (conséquence du délai accordé aux entreprises pour demander l’aide, cf. supra) se traduit donc pour une sous-exécution en AE.

 

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.

 

 

SOUS-ACTION

01.02 – Implication des branches et des entreprises dans la prévention du licenciement et le reclassement des salariés

 

1. Les dispositifs de mesures d’âge


Les crédits à destination des mesures d’âge permettent le financement des quatre dispositifs suivants :

– les allocations spéciales du fonds national pour l’emploi (ASFNE) (1.1) ;

– les conventions de cessation d’activité de certains travailleurs salariés (CATS) (1.2) ;

– les contrats de génération (1.3) ;

– l’aide seniors pour les contrats de professionnalisation (1.4).



1.1 Les allocations spéciales du fonds national de l’emploi (ASFNE)


Les allocations spéciales du fonds national de l’emploi (ASFNE) étaient des préretraites octroyées essentiellement dans le cadre des plans sociaux et qui permettent à leurs bénéficiaires de percevoir environ 65 % de leur salaire brut antérieur jusqu’à leur retraite. Elles étaient ouvertes aux salariés de plus de 57 ans. Leur financement est assuré par une participation de l’Unédic, de l’État, du salarié et de son employeur. Depuis 2012, il n’y a plus d’entrée dans ce dispositif en application de la loi de finances pour 2012.


La contribution de l’employeur

Elle est négociée au cas par cas avec l’État selon les trois critères suivants : la taille de l’entreprise, sa situation financière et la qualité du plan de sauvegarde de l’emploi.


La contribution du salarié

Le salarié contribue au financement du dispositif en renonçant à la différence entre l’indemnité conventionnelle de licenciement et l’indemnité de départ à la retraite ou l’indemnité légale de licenciement. La part de la contribution du salarié ne peut toutefois excéder 40 fois le salaire journalier de référence (45 fois, si le départ a lieu entre 56 ans et 57 ans).


En 2021, les crédits inscrits dans la LFI pour ce dispositif s’élevaient à 50 000 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, dont 1% au titre des frais de gestion versés à Pôle emploi sur le dispositif.


En 2021 la dépense facturée par Pôle emploi, organisme payeur de la mesure, est nulle, les crédits versés par avance en 2020 ayant permis à l’opérateur de couvrir l’intégralité de ses dépenses réelles en 2021 (près de 50 000€).

Il est à noter que l’extinction complète du dispositif devrait intervenir en fin d’année 2022, un seul bénéficiaire restant désormais pris en charge au titre de l’ASFNE.



1.2 Les conventions de cessation d’activité de certains travailleurs salariés (CATS)


Les CATS constituent un dispositif de préretraite réservé, lorsqu’il y a participation financière de l’État, à des salariés âgés de plus de 57 ans ayant travaillé pendant plus de 15 ans dans des conditions particulières de pénibilité ou ayant été reconnus travailleurs handicapés. Pour ouvrir droit à l’aide de l’État, cette cessation d’activité doit être organisée par un accord de branche et d’entreprise.


Aucun crédit n’était prévu au titre des CATS en LFI 2021.


La dépense au titre de l’année 2021 s’est établie à 42 176 € en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.


Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux ménages.



1.3 L’aide « seniors » pour les contrats de professionnalisation


Le décret n° 2011-524 du 16 mai 2011 prévoit la mise en place d’une aide de 2 000 € aux employeurs de chômeurs de longue durée âgés de plus de 45 ans recrutés en contrat de professionnalisation.

Une dotation de 3,60 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement était prévue en LFI 2021 pour financer ce dispositif.


La consommation 2021 s’élève à 4,08 M€ en autorisations d’engagement et 2,75 M€ en crédits de paiement. La différence entre l’exécution en autorisations d’engagement et en crédits de paiement s’explique par le retard pris dans la mise en paiement de la dernière facture reçue et engagée en fin de gestion 2021, le montant correspondant ayant de fait été décaissé en 2022 (charge à payer 2021 sur 2022). L’exécution réelle au titre de 2021 est cependant bien de 4,08 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.


Cette exécution correspond aux versements effectués par Pôle emploi pour environ 1 935 entrées dans le dispositif. L’écart aux crédits inscrits en LFI s’explique par un nombre d’entrées légèrement supérieur à la prévision initiale (1 873 entrées).


Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.



2. Actions en faveur du reclassement des salariés


Les actions en faveur du reclassement des salariés regroupent :

– l’allocation temporaire dégressive ;

– les cellules d’appui à la sécurisation professionnelle (CASP) ;

– les dispositifs d’exonérations de cotisations sociales en bassins d’emploi à redynamiser (BER) et en zones de restructuration de la Défense (ZRD) ;

– les actions financées par le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM)



2.1 L’allocation temporaire dégressive (ATD)


L’allocation temporaire dégressive favorise le reclassement extérieur d’un salarié qui accepte un emploi dont la rémunération est inférieure à son salaire antérieur, au travers d’une compensation différentielle dégressive octroyée sur deux ans et cofinancée par l’ancienne entreprise au minimum à 25 % sous forme de fonds de concours, sauf décision d’exonération dans certains cas de redressement ou en cas de liquidation judiciaire.


Les crédits prévus en LFI pour 2021 s’élevaient à 3,17 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 2,3 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.


Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux ménages et aux autres collectivités.


2.2 Les cellules d’appui à la sécurisation professionnelle (CASP)


Les cellules d’appui à la sécurisation professionnelle (CASP) complètent l’offre de services du contrat de sécurisation professionnelle (CSP) et interviennent en amont des licenciements économiques. Elles sont réservées aux entreprises de plus de 50 salariés en redressement ou en liquidation judiciaire qui envisagent le licenciement d’au moins 20 salariés dans le cadre d’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE).


Ce dispositif est géré par Pôle emploi, à qui l’État rembourse le montant de la rémunération forfaitaire fixée par le prestataire.


La LFI 2021 prévoyait 4,9 M€ de dépenses en autorisations d’engagement et crédits de paiement pour les CASP.


En 2021, la dépense s’est élevée à 12,71 M€ en autorisations d’engagement et 5,18 M€ crédits de paiement.

L’écart entre la prévision et la réalisation s’explique par la mise en place d’un fonds exceptionnel d’accompagnement et de reconversion des salariés licenciés dans la filière automobile en France en 2021. A ce titre 10 M€ ont été engagés et une avance de 3 M€ a été versée à Pôle emploi au titre des CASP.

La consommation hors fonds exceptionnel est donc de 2,71 M€ en AE et 2,18 M€ en CP. Cette sous-exécution s’explique par une reprise économique plus rapide que prévue et par l’effet positif sur l’emploi des mesures d’urgences et de relance prises face à la crise sanitaire et ayant limité les plans de licenciement.


Dépenses CASP hors fonds exceptionnel :


LFI 2021

Exécuté 2021

Nombre moyen de nouveaux bénéficiaires (1)

12 658

6 411

Montant moyen de l’accompagnement (2)

387,10

340,44

Crédits pour les CASP (1) x (2)

4,90 M€

2,18 M€


Cette dépense constitue un transfert aux ménages.



2.3 L’exonération de cotisations sociales en bassins d’emploi à redynamiser (BER)


Cette exonération de cotisations sociales, dont le coût pour la sécurité sociale est compensé par l’État, vise à relancer l’emploi dans des bassins marqués par un fort taux de chômage et une déperdition de population et d’emplois. Deux bassins d’emploi satisfont les critères d’éligibilité : un en Grand Est (zone d’emploi de la Vallée de la Meuse) et un en Occitanie (zone d’emploi de Lavelanet).


Les crédits prévus en LFI pour 2021 s’élevaient à 11,04 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 10,59 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.


L’écart entre la LFI et la consommation découle de l’actualisation des prévisions des organismes de sécurité sociale.

Ce dispositif, qui devait s’éteindre au 31 décembre 2020, a été prorogé de deux ans par la loi de finances initiale pour 2021.


Selon l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale (ACOSS) et la caisse centrale de la mutualité sociale agricole (CCMSA), en 2020, ce dispositif s’appliquait à 2 114 personnes.


Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.



2.4 L’exonération de cotisations sociales en zone de restructuration de la défense (ZRD)


Les zones de restructuration de la défense (ZRD) ont été instaurées afin d’accompagner les conséquences économiques de la réorganisation de la carte militaire, par le biais d’exonérations fiscales et sociales accordées aux entreprises qui s’installent et créent de l’activité dans ces zones en reconversion.


Les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la Sécurité sociale le coût de l’exonération, s’élevaient à 0,99 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 1,26 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.


L’écart entre la LFI et la consommation découle de l’actualisation des prévisions des organismes de sécurité sociale


Selon l’ACOSS, en 2020 ce dispositif s’appliquait à 426 personnes.


Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.



2.5- Le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM)


Créé par le règlement (CE) n° 1927/2006 du 20 décembre 2006, le Fonds européen d’ajustement à la mondialisation (FEM) vise à compléter les moyens nationaux dégagés en faveur de la réinsertion de travailleurs licenciés en raison de la mondialisation des échanges ou du fait de la crise économique et financière mondiale. Ce fonds dispose d’un budget annuel maximum de 150 M€ et peut financer jusqu’à 60 % du coût des projets destinés à aider les personnes ayant perdu leur emploi à retrouver du travail ou à créer leur propre entreprise.


Dans le cadre du règlement (UE) n° 1309/2013 du Parlement européen et du Conseil du 17 décembre 2013 relatif au Fonds européen d'ajustement à la mondialisation pour la période 2014-2020 et abrogeant le règlement (CE) n° 1927/2006, la France a déposé une demande en faveur de l’entreprise Air France le 23 octobre 2017.


Aucun crédit n’a été inscrit en LFI 2021 et aucune dépense n’a été constatée en 2021.

 

ACTION

02 – Amélioration de l'insertion dans l'emploi par l'adaptation des qualifications et la reconnaissance des compétences

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Amélioration de l'insertion dans l'emploi par l'adaptation des qualifications et la reconnaissance des compétences

 
 

1 746 423 767
3 707 859 528

1 746 423 767
3 707 859 528

 
 

1 546 767 189
3 415 220 484

1 546 767 189
3 415 220 484

02.03 – Reconnaissance des compétences acquises par les personnes

 
 

960 000
534 764

960 000
534 764

 
 

960 000
503 891

960 000
503 891

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

 
 

1 745 463 767
3 707 324 764

1 745 463 767
3 707 324 764

 
 

1 545 807 189
3 414 716 593

1 545 807 189
3 414 716 593

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

113 898 468

2 217 381 044

113 898 468

2 218 121 841

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

-565 789

 

40 166

02.03 – Reconnaissance des compétences acquises par les personnes

 

-11 667

 

23 416

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

 

-554 123

 

16 750

Subventions pour charges de service public

113 898 468

2 217 946 833

113 898 468

2 218 081 675

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

113 898 468

2 217 946 833

113 898 468

2 218 081 675

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 632 525 299

1 490 478 485

1 432 868 721

1 197 098 643

Transferts aux ménages

2 323 724

-74 389 142

2 323 724

26 806

02.03 – Reconnaissance des compétences acquises par les personnes

 

33 507

 

26 806

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

2 323 724

-74 422 649

2 323 724

 

Transferts aux entreprises

1 603 727 300

1 548 101 541

1 404 070 722

1 176 397 432

02.03 – Reconnaissance des compétences acquises par les personnes

 

11 214

 

11 468

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

1 603 727 300

1 548 090 327

1 404 070 722

1 176 385 964

Transferts aux collectivités territoriales

 

2 093 052

 

2 115 923

02.03 – Reconnaissance des compétences acquises par les personnes

 

11 200

 

9 907

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

 

2 081 852

 

2 106 016

Transferts aux autres collectivités

26 474 275

14 673 034

26 474 275

18 558 483

02.03 – Reconnaissance des compétences acquises par les personnes

960 000

490 510

960 000

432 294

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

25 514 275

14 182 524

25 514 275

18 126 189

Total

1 746 423 767

3 707 859 528

1 546 767 189

3 415 220 484

 

 

SOUS-ACTION

02.03 – Reconnaissance des compétences acquises par les personnes

 

La validation des acquis de l’expérience professionnelle

La validation des acquis de l’expérience, instituée par la loi n°2002-73 du 17 janvier 2002 de modernisation sociale, permet à toute personne de faire valider les acquis de son expérience en vue de l’obtention d’un diplôme ou d’un titre.

Les dispositions de la loi du 5 mars 2014 relative à la formation professionnelle, à l’emploi et à la démocratie sociale ont renforcé le rôle des régions en mentionnant qu’elles « assurent un rôle d’information et mettent en place un réseau de centres de conseil sur la validation des acquis de l’expérience » dans le cadre du service public régional de l’orientation. En conséquence, à compter de 2015, les régions financent les prestations d’accompagnement des candidats recevables à la validation des acquis de l’expérience sur les titres professionnels du ministère chargé de l’emploi, compétence auparavant assumée par l’État.

Les crédits inscrits en LFI 2021 s’élevaient à 0,96 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement pour prendre en charge l’instruction des dossiers et l’évaluation des candidats sur les titres professionnels dans les centres agréés (hors centres de l’AFPA, pour lesquels ces dépenses sont couvertes par la subvention à l’agence), ainsi que pour contribuer au financement des projets collectifs mis en œuvre sur le territoire afin de faciliter l’accès à la VAE. L’État peut également conduire des actions de sensibilisation et de promotion.

La dépense constatée en 2021 s’établit à 0,63 M€ en autorisations d’engagement et 0,50 M€ en crédits de paiement.

L'écart par rapport à la LFI s’explique par la fongibilité opérée par les directions régionales, gestionnaires de ces crédits, au sein du BOP territorial afin d’assurer le financement d’autres actions envisagées sur ce BOP.

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises et aux autres collectivités.

 

SOUS-ACTION

02.04 – Amélioration de l'accès à la qualification par le développement de l'alternance et de la certification

 

Dépenses de fonctionnement


Subventions pour charges de service public

L’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes


L’Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (AFPA) est un établissement public industriel et commercial (EPIC), placé sous la tutelle conjointe des ministres chargés de l’emploi, de la formation professionnelle et du budget, qui a succédé au 1er janvier 2017 à l’Association nationale pour la formation professionnelle des adultes. 

En 2021, l’Agence a réalisé les activités relevant des missions nationales de service public directement confiées par l’État et s’articulant autour des piliers suivants :

  • l’ingénierie de certification professionnelle pour le compte de l’État, principalement en appui de la politique du titre professionnel ;

  • l’ingénierie de formation aux compétences et métiers émergents ;

  • l’expertise prospective en didactique professionnelle, permettant d’anticiper l’évolution des compétences ;

  • l’appui aux opérateurs du conseil en évolution professionnelle (CEP).


Une subvention de 110 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement était prévue en LFI 2021 pour financer ces missions. L’Etat a effectivement versé 107,8 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement, retenant la réserve de précaution adossée à la subvention.


L’année 2021 a permis à l’opérateur de poursuivre la mise en œuvre de son Plan de transformation avec l’aboutissement de chantiers structurants tels que l’approbation de son Schéma Prévisionnel de Stratégie Immobilière (SPSI).


Dans l’objectif d'accompagner l'opérateur dans son projet de restructuration, et notamment la mise en œuvre de son plan de sauvegarde de l’emploi, dans un contexte de difficultés financières structurelles, des versements complémentaires ont été réalisés pour un montant total de 106,5 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.


Au total, la consommation 2021 s’établit à 214,26 M€ en autorisations d’engagement en crédits de paiement.


L’AFPA a également contribué aux objectifs fixés par le Plan d’investissement dans les compétences (PIC), à travers deux dispositifs :

  • d’une part, la Prépa’Compétences qui propose aux demandeurs d’emploi une offre de services intégrée mobilisable en amont d’un parcours d’accès à la qualification, au travers d’une approche personnalisée, visant à favoriser l’accès à la qualification et à sécuriser la réussite des parcours de formation ;

  • d’autre part, le programme HOPE, à destination des bénéficiaires d’une protection internationale, qui propose un parcours global de 8 mois combinant un hébergement, un accompagnement social, un apprentissage linguistique intensif, une formation professionnelle certifiante via un contrat de professionnalisation avec des entreprises.


Centre pour le développement de l’information sur la formation permanente (Centre Inffo)


Le Centre pour le développement de l’information permanente (Centre INFFO) est une association loi 1901 à but non lucratif créée par le décret n°76-203 du 1er mars 1976, qui constitue l’échelon national de l’information et de la documentation dans le domaine de la formation professionnelle. Une présentation de cette association est disponible dans le volet « Opérateurs ».


La subvention pour charge de service public prévue en LFI pour 2021 pour Centre Inffo s’élevait à 3,90 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.


La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 3,83 M€ en autorisations d’engagements (après neutralisation des retraits d’engagements juridiques basculés (REJB)) et en crédits de paiement.

DÉPENSES D’INTERVENTION

1. Les exonérations de cotisations sociales en faveur de l’apprentissage


Les employeurs publics d’apprentis n’étant pas éligibles aux allègements généraux de cotisations sociales, leur exonération spécifique continue de faire l’objet d’une compensation à la Sécurité sociale par des crédits du budget de l’emploi.

De plus, l’exonération de cotisations salariales dont bénéficiaient les apprentis est maintenue et adaptée pour la nouvelle catégorie d’apprentis rémunérés au moins au niveau du SMIC.

Les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la Sécurité sociale le coût de l’exonération, s’élevaient à 594,90 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 968,61 M€ en autorisations d’engagements et 960,05M€ en crédits de paiement.

L’écart entre la LFI et la consommation est liée au volume important de contrats d’apprentissage débutant en 2020 (526 000 contrats dont 510 000 dans le secteur privé) et en 2021 (718 000 contrats dont 698 000 dans le secteur privé).

Cette dépense constitue en nomenclature un transfert aux ménages, aux collectivités et autres collectivités.


2. L’aide unique aux employeurs d’apprentis (AUEA)


La loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a remplacé, à compter du 1er janvier 2019, quatre dispositifs d’aide aux employeurs d’apprentis (l’aide « TPE Jeunes apprentis », la prime à l’apprentissage, l’aide au recrutement d’un apprenti supplémentaire et le crédit d’impôt apprentissage) par une aide unique.


Cette aide est ciblée sur les entreprises de moins de 250 salariés et sur les apprentis préparant un diplôme ou un titre à finalité professionnelle équivalant au plus au baccalauréat (niveau IV ou V). Versée mensuellement, son montant est fixé à 4 125 € au titre de la première année d’exécution du contrat d’apprentissage, 2 000 € pour la deuxième année et 1 200 € pour la troisième année.


Une dotation de 1 008,83 M€ en autorisations d’engagement et 809,17 M€ en crédits de paiements a été ouverte en LFI 2021 pour assurer le financement de ce dispositif.


Le coût de l’aide a été évalué, en PLF 2021, en tenant compte des dernières prévisions à date d’évolution du nombre d’entrées en apprentissage dans l’enseignement secondaire par la DARES, soit -1 % en 2020 par rapport à 2019 et + 3 % en 2021 par rapport à 2020. Il avait été estimé qu’environ 184 000 nouveaux contrats, d’une durée moyenne de 20,1 mois, devaient être concernés.


L’exécution réelle 2021 s’élève à 586 M€ en autorisations d’engagement, après neutralisation des REJB (7,5 M€ en autorisations d’engagement) et 214,4 M€ en crédits de paiement.


L’écart à la LFI s’explique par la prolongation de l’aide exceptionnelle à l’apprentissage, mise en place dans le cadre du plan un jeune une solution et du plan de relance, jusqu’au 30 juin 2022 (cf. décret n° 2021-1468 du 10 novembre 2021).

De ce fait, pour les nouveaux contrats éligibles à l’aide unique aux employeurs d’apprentis (AUEA) signés entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2022, la première année de versements au titre de l’AUEA est remplacée par les versements depuis le programme 364 de la mission Relance effectués au titre de l’aide exceptionnelle à l’apprentissage. Les montants engagés couvrent donc pour les nouveaux contrats d’apprentissage conclus durant cette période la deuxième et troisième année. Les montants engagés en 2021 au titre de l’AUEA concernent ainsi 252 922 contrats ayant bénéficié de l’aide exceptionnelle au titre de la première année et éligibles à l’AUEA au titre de la deuxième et troisième année du contrat d’apprentissage. Les crédits de paiement servent à financer le stock de contrats conclus avant la mise en place de l’aide exceptionnelle et le paiement des deuxième et troisième années d’AUEA. Les crédits dédiés à l’aide exceptionnelle sont quant à eux financés sur le programme 364 « Cohésion » de la mission « Plan de relance ».


Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.


3. Les subventions aux organismes territoriaux dans le cadre des CPER


Une partie des crédits des contrats de plan État-régions (CPER) permettent de subventionner différentes associations qui interviennent dans le champ de la formation professionnelle :

– des centres d’animation et de ressources de l’information sur la formation (CARIF) ;

– des observatoires régionaux de l’emploi et de la formation (OREF) ;

– des agences régionales d’amélioration des conditions de travail (ARACT).

Cette dépense fait l’objet de plus amples développements dans la partie « Contrats de plan État-région (CPER) ».

Les crédits prévus à ce titre en LFI 2021 s’élevaient à 20 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

La dépense constatée en 2021 s’établit à 16,75 M€ en autorisations d’engagements et 16,44 M€ en crédits de paiement.


4. France compétences


L’opérateur France compétences intervenant dans le champ de la formation professionnelle a été créé par la loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel et a été mis en place le 1er janvier 2019. Il gère, avec les opérateurs de compétences (OPCO), un montant total de 10 Md€ environ (en 2021) de dépenses publiques dédiées à l’alternance et à la formation professionnelle.


Établissement public sui generis à gouvernance quadripartite, France compétences est notamment en charge :

  • de répartir les fonds de l’alternance et de la formation professionnelle auprès des opérateurs de compétence (OPCO) et des régions, y compris les fonds dédiés au compte personnel de formation (CPF) gérés par la Caisse des dépôts et consignations, ainsi que la formation des demandeurs d’emploi par le biais d’un fond de concours ;

  • de financer les opérateurs du conseil en évolution professionnelle (CEP) pour les actifs occupés hors agents publics ;

  • de financer les projets de transition professionnelle par délégation de crédits aux associations « Transition Pro »;

  • d’établir et actualiser le répertoire national des certifications professionnelles (RNCP) et le répertoire spécifique (RS), dans le cadre de l’obligation de certification des organismes de formation souhaitant bénéficier de fonds publics à partir du 1er  janvier 2021 ;

  • d’assurer la convergence et la régulation des niveaux de prise en charge des contrats d’alternance.


La crise sanitaire et ses conséquences économiques ont conduit à un déséquilibre des finances de l’opérateur par effet de ciseau. En effet, les recettes de l’opérateur se sont rétractées sous l’effet de la diminution de la masse salariale (la baisse de recettes de l’opérateur liée à la crise COVID est provisoirement estimée à environ 2 Md€), tandis que les dépenses ont continué d’augmenter dans un contexte de succès exceptionnel de l’apprentissage (plus de 700 000 entrées en 2021) et de la mobilisation en forte augmentation par les actifs de leurs droits CPF (plus de deux millions d’inscriptions en formation en 2021).

En plus des crédits du plan de relance, 2 Md€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement ont ainsi été ouverts par la loi n° 2021-1549 de finances rectificative pour 2021 afin de verser une subvention exceptionnelle à l’opérateur.

L’intégralité des crédits disponibles a été versée à l’opérateur soit 2 Md€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.


5. Echanges franco-allemand


Le programme franco-allemand d'échanges de jeunes et d'adultes en formation professionnelle initiale et continue a été créé par la convention signée le 5 février 1980 entre les gouvernements français et allemand. La mise en œuvre de ce programme d'échanges a été confiée à ProTandem, l'agence franco-allemande pour les échanges dans l'enseignement et la formation professionnels (Ex Secrétariat franco-allemand pour les échanges en formation professionnelle - SFA), qui a son siège à Sarrebruck en Allemagne.


Financement du programme

Le programme est financé à parité par les deux gouvernements.

En Allemagne, par le ministère fédéral de la formation et de la recherche (B.M.B.F). Il a compétence pour la formation par apprentissage.

En France, par le ministère chargé de l'Europe et des affaires étrangères, le ministère chargé de l'éducation nationale (échanges organisés pour des élèves sous statut scolaire) et par le ministère chargé de l'emploi (échanges organisés pour des apprentis).


Objectifs des échanges

Chaque projet doit répondre aux objectifs principaux que le programme souhaite privilégier :

  • contribuer à une meilleure formation professionnelle dans les spécialités où des stages dans le pays partenaire se révèlent particulièrement enrichissants (connaissance des technologies utilisées ;

  • compétences sociales, ouverture sur les réalités économiques et sociales, etc.) ;

  • améliorer la connaissance réciproque des systèmes d'enseignement et de formation professionnels ;

  • créer des conditions favorables à la mobilité professionnelle en Europe ;

  • sensibiliser les participants à la langue du partenaire. 

Les établissements français pouvant faire acte de candidature sont les lycées professionnels, les lycées technologiques et polyvalents, les centres de formation d'apprentis et les centres de formation continue conformément aux dispositions prévues par une note de service annuellement publiée.

La LFI 2021 a ouvert 0,67 M€ en autorisation d’engagement et en crédits de paiement pour ce programme. Compte tenu de la crise sanitaire, l’exécution s’est élevée à 0,02 M€ en autorisations d’engagement et 0,01 M€ en crédits de paiement.

En nomenclature, cette dépense constitue un transfert aux autres collectivités.


6. Les écoles de production

Les écoles de production dispensent, sous statut scolaire, un enseignement général et un enseignement technologique et professionnel, en vue de l'obtention d'une qualification sanctionnée par un diplôme ou un titre à finalité professionnelle enregistré au répertoire national des certifications professionnelles mentionné à l'article L. 6113-1 du code du travail.


La pédagogie proposée par les écoles de production, s’appuyant sur une mise en situation réelle de production sur une durée minimale de deux ans pour l’obtention d’un certificat d’aptitude professionnelle (CAP) et portée à trois ou quatre ans pour un bac professionnel, offre une troisième voie complémentaire en matière de formation professionnelle initiale.

Ces écoles de production font l’objet d’une reconnaissance par l’Etat prévue à l’article  L. 443-6 du code de l’éducation, issue de l’article 25 de la loi n° 2018-771 du 5 septembre 2018.


Deux nouvelles écoles ont été reconnues en 2021 par les ministères chargés de l'éducation nationale et de la formation professionnelle (arrêté du 3 novembre 2021), portant ainsi le total à 33 écoles.


En 2021, l’exécution des crédits s’est élevée à 4,38 M€ en autorisation d’engagement et à 4,45 M€ en crédit de paiement pour un total de crédits ouverts en LFI 2021 de 4.84 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

Cette dépense constitue en nomenclature un transfert aux autres collectivités.




 

ACTION

03 – Développement de l'emploi

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Développement de l'emploi

 
 

3 652 383 252
3 650 110 521

3 652 383 252
3 650 110 521

 
 

3 650 863 719
3 657 226 904

3 650 863 719
3 657 226 904

03.01 – Baisse du coût du travail pour faciliter le développement de territoires et de secteurs à forts potentiels d'emploi

 
 

3 218 711 073
3 079 074 598

3 218 711 073
3 079 074 598

 
 

3 218 711 073
3 053 143 351

3 218 711 073
3 053 143 351

03.02 – Promotion de l'activité

 
 

433 672 179
571 035 923

433 672 179
571 035 923

 
 

432 152 646
604 083 553

432 152 646
604 083 553

03.03 – Aide à l'embauche

 
 

 
 

0
0

 
 

 
 

0
0

 

 

Contribution au plan de relance

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Volets du plan de relance
 

Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Cohésion sociale et territoriale

16 720 000

11 753 872

16 720 000

11 697 200

Total

16 720 000

11 753 872

16 720 000

11 697 200

 

L'exécution 2021 au titre du plan de relance constatée sur l'action 03 du programme 103 concerne principalement le fonds de cohésion sociale et s'établit à 11,7 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

6 384 163

 

2 799 153

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

5 885 212

 

2 331 364

03.02 – Promotion de l'activité

 

5 885 212

 

2 331 364

Subventions pour charges de service public

 

498 951

 

467 789

03.02 – Promotion de l'activité

 

498 951

 

467 789

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 652 383 252

3 643 726 358

3 650 863 719

3 654 427 751

Transferts aux ménages

2 488 477 467

1 222 258 829

2 488 477 467

1 222 255 490

03.01 – Baisse du coût du travail pour faciliter le développement de territoires et de secteurs à forts potentiels d'emploi

2 488 477 467

1 222 242 131

2 488 477 467

1 222 242 131

03.02 – Promotion de l'activité

 

16 698

 

13 358

Transferts aux entreprises

1 152 704 370

2 405 287 390

1 151 184 836

2 422 109 061

03.01 – Baisse du coût du travail pour faciliter le développement de territoires et de secteurs à forts potentiels d'emploi

730 233 606

1 856 832 467

730 233 606

1 830 901 220

03.02 – Promotion de l'activité

422 470 764

548 454 924

420 951 230

591 207 842

Transferts aux collectivités territoriales

 

105 180

 

105 180

03.02 – Promotion de l'activité

 

105 180

 

105 180

Transferts aux autres collectivités

11 201 415

16 074 958

11 201 416

9 958 020

03.02 – Promotion de l'activité

11 201 415

16 074 958

11 201 416

9 958 020

Total

3 652 383 252

3 650 110 521

3 650 863 719

3 657 226 904

 

 

SOUS-ACTION

03.01 – Baisse du coût du travail pour faciliter le développement de territoires et de secteurs à forts potentiels d'emploi

 

1. La déduction forfaitaire sur les heures supplémentaires (TEPA)


Ce dispositif de déduction forfaitaire des cotisations sociales patronales au titre des rémunérations relatives aux heures supplémentaires (1,5 € par heure supplémentaire) est réservé, depuis le 1er septembre 2012, aux employeurs dont l’effectif est inférieur à 20 salariés.

Les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la sécurité sociale le coût de l’exonération, s’élevaient à 616,65 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement. La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 591,99 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

La compensation de la part ultra-marine du dispositif a été transférée, à compter de l’exercice 2017, au ministère chargé des outre-mer, dans le but de regrouper au sein d’une même mission budgétaire l’ensemble des dispositifs d’exonération spécifiques aux outre-mer.

L’écart entre la LFI et la consommation découle de l’actualisation des prévisions des organismes de sécurité sociale

Selon l’ACOSS et la CCMSA, en 2021, ce dispositif s’appliquait à 2 053 841 personnes.

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.


2. Les exonérations en zone de revitalisation rurale (ZRR)


Reconnues comme fragiles, les zones de revitalisation rurale (ZRR) sont constituées de communes ou EPCI situés dans un arrondissement ou un canton à faible densité de population et connaissant soit un déclin de leur population totale ou de leur population active, soit une forte proportion d’emplois agricoles. Les entreprises d’au plus 50 salariés établies dans une ZRR bénéficient notamment d’une exonération partielle de cotisations sociales patronales.

Les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la sécurité sociale le coût de l’exonération, s’élevaient à 31,20 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement. La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 29,96 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

L’écart entre la LFI et la consommation découle de l’actualisation des prévisions des organismes de sécurité sociale.

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.


3. Les exonérations pour les organismes d’intérêt général et associations en zone de revitalisation rurale (ZRR-OIG)


Les fondations et associations reconnues d’utilité publique ainsi que les œuvres ou organismes d’intérêt général d’au plus 500 salariés établis dans une ZRR bénéficient également d’une exonération de cotisations sociales patronales. Il s’agit d’un dispositif fermé au sens où seuls les contrats conclus avant le 1er novembre 2007 y sont éligibles.

Les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la sécurité sociale le coût de l’exonération, s’élevaient à 82,38 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement. La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 79,08 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

L’écart entre la LFI et la consommation découle de l’actualisation des prévisions des organismes de sécurité sociale.


4. La déduction forfaitaire pour les particuliers employeurs


La déduction forfaitaire de cotisations sociales applicables aux particuliers employeurs vise à diminuer le coût du travail pour développer l’emploi dans le secteur des services à la personne et à lutter contre l’emploi dissimulé.

Les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la sécurité sociale le coût de la déduction, s’élevaient à 409,87 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement. La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 393,47 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

L’écart entre la LFI et la consommation découle de l’actualisation des prévisions des organismes de sécurité sociale.

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux ménages.


5. Les exonérations en faveur des services d’aide à domicile employée par un particulier « fragile » (emploi direct ou mandataire) ou employée par une association ou une entreprise auprès d’un particulier « fragile » (prestataire)


Ce dispositif vise à favoriser le maintien à leur domicile des personnes en situation de dépendance et à développer l’emploi déclaré dans le secteur des services à la personne. 

L’exonération est accordée, quelles que soient la forme et la durée du contrat de travail, aux particuliers employeurs « fragiles », au sens de l’article L. 241-10 du code de la sécurité sociale :

- les personnes âgées de 70 ans ou plus ;

- les parents d’enfant handicapé ouvrant droit au complément de l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé ;

-  les personnes titulaires de la prestation de compensation du handicap (PCH) ;

-  les personnes percevant une majoration pour tierce personne au titre d’une invalidité ;

- les personnes âgées bénéficiant de la prestation spécifique dépendance - PSD (prestation versée aux personnes dépendantes avant la mise en place de l’allocation personnalisée d’autonomie - APA) ;

-  les personnes remplissant la condition de perte d’autonomie requise pour prétendre à l’APA, indépendamment de l’âge et des ressources (GIR 1 à 4).

L’exonération des cotisations patronales de sécurité sociale, à l’exclusion des cotisations AT-MP, est totale pour les personnes âgées dépendantes ou les personnes handicapées, sans plafond de rémunération. Elle est partielle, limitée à 65 fois le SMIC horaire par mois, lorsque le travailleur intervient auprès d’une personne âgée de 70 ans ou plus non dépendante.

Le dispositif n’est pas cumulable avec la déduction forfaitaire de droit commun accordée aux particuliers employeurs, ni avec le complément de libre choix du mode de garde de la prestation d'accueil du jeune enfant (PAJE) versé au titre de la garde à domicile.

Cette exonération a fait l’objet d’une compensation par l’État pour la première fois en 2017.


- En ce qui concerne la première exonération (emploi direct ou mandataire), les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la sécurité sociale le coût de l’exonération, s’élevaient à 850,80 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement. La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 828,77 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux ménages.


- En ce qui concerne la seconde exonération (prestataire), les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la sécurité sociale le coût de l’exonération, s’élevaient à 1 227,81 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement. La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 1 155,81 M€ en autorisations d’engagements et 1 129,88 en crédits de paiement.


Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.

L’écart entre la LFI et la consommation pour ces deux exonérations découle de l’actualisation des prévisions des organismes de sécurité sociale.


 

SOUS-ACTION

03.02 – Promotion de l'activité

 

1. Aides à la création et à la reprise d’entreprisesLe fonds de cohésion sociale


  • Le fonds de cohésion sociale


Le fonds de cohésion sociale (FCS) a été créé par la loi n°2005-32 de programmation pour la cohésion sociale (article 80-III) du 18 janvier 2005 dans le cadre du volet emploi du plan de cohésion sociale. Il a pour objet de « garantir à des fins sociales des prêts à des personnes physiques ou morales et des prêts à des chômeurs ou titulaires de minima sociaux créant leur entreprise » dans le but de faciliter l’accès au crédit bancaire des publics en difficulté.

La gestion des crédits affectés au FCS est confiée par mandat à Bpifrance depuis le 1er janvier 2020, qui prend la suite de la Caisse des dépôts et consignations (CDC). Le Gouvernement a en effet souhaité renforcer l’offre de soutien aux entreprises et à l’entreprenariat, en particulier dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville, par une porte d’entrée unique pour accompagner les entrepreneurs. C’est pourquoi les missions de la Caisse des dépôts et de l’Agence France Entrepreneur, en matière de soutien à la création d'entreprises et à l’entrepreneuriat, sont dorénavant confiées à Bpifrance.


Le FCS intervient, soit en dotant des fonds de garantie existants soit par engagement de signature sur des portefeuilles de prêts, par un apport en garantie allant jusqu’à 50% des encours de micro crédit social et jusqu’à 80% des encours de crédit professionnel.


1. Microcrédit professionnel

Le volet crédit professionnel solidaire du FCS facilite l’accès au prêt :

  • des populations exclues du crédit bancaire désirant financer leur projet de création d’entreprise ;

  • des entreprises ou associations contribuant à l’embauche de personnes en difficulté.


Les données d’activité ci-après constituent un premier bilan provisoire de l’exercice 2021 :

  • s'agissant de la garantie dite « classique », au titre du FOGEFI (Fonds solidaire de garantie pour l’entreprenariat féminin et l’insertion, géré par France Active Garantie), on comptabilise en 2021 18 521 garanties pour 44,1 M€ garanties en portefeuille. Le chiffre du nombre de garanties doit être consolidé au regard des données définitives du 4ème trimestre ;

  • les fonds dit « Loi Galland » on permis 9 743 garanties pour un montant total de 159 M€.

  • par ailleurs la stratégie de garanties a été renouvelée : la nouvelle architecture de garantie a consisté à articuler les garanties du FOGEFI avec celles des fonds « Loi Galland », permettant ainsi de mieux répondre aux besoins des personnes et des territoires prioritaires et des structures de l’économie sociale et solidaire (ESS).

Il convient de noter que la prise en main par les différents acteurs (banques, acteurs associatifs de l’accompagnement et du financement de la création d’entreprise) et le décalage entre l’instruction des dossiers et la mise en place effective des garanties, ont contribué à reporter une partie de l’activité 2019 sur l’exercice 2020. De plus, les garanties sur les interventions financières (participations en capital, comptes courants d’associés, titres associatifs, etc.) au bénéfice des structures de l’ESS, dites garanties extra-bancaires, sont depuis 2018 en majorité prises en charge non plus par le FCS mais conjointement par le Fonds européen d’investissement (FEI) et Bpifrance.


2. Microcrédit personnel


S’agissant du volet microcrédit personnel, le nombre de prêts garantis en 2021 est de 20 738 prêts pour un montant de 66,4 M€.

Ces données sont données à titre provisoire dans l’attente de la clôture des comptes du FCS au titre de l’année 2021.


3. Prêt d’honneur solidaire (PHS)


Le PHS permet aux créateurs ou repreneurs accompagnés et remplissant certaines conditions d’obtenir un financement pour la constitution de leurs fonds propres. Ce prêt a été développé dans le cadre du Plan de relance (financement de 6 150 création de 6 150 prêts supplémentaires en 2021 et 2022 par rapport aux volumes de prêts consentis ces dernières années).


L’activité des PHS a permis le décaissement de 3 942 prêts pour un montant de garantie de 20,7 M€.


4. Prêt d’honneur renfort (PHR)


Créés dans le cadre du plan de relance, les PHR sont des prêts à taux zéro accordés à des personnes physiques ayant avant la crise de la COVID-19 créé, développé ou repris une entreprise etqui ont depuis été fragilisées. Le PHR vient consolider les quasi-fonds propres des entreprises de moins de 5 ans, préalablement accompagnées par les réseaux d’accompagnement dans une logique de sécurisation des ressources.

L’activité des PHR a permis de décaissement de 79 prêts pour 1,5 M€ de garantie.


Ces données sont provisoires dans l’attente de la clôture des comptes du FCS au titre de l’année 2021.


Les crédits ouverts en LFI 2021 s’élevaient à 22 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. Cette dotation a été complétée par :

- des reports de crédits 2020 entrants à hauteur de 1,5 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement ;

- une ouverture de crédits en LFR de fin de gestion 2021 à hauteur de 12,22 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement dans le cadre du déploiement du plan de relance.


L’exécution 2021 est conforme aux crédits ouverts soit 35,72 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement versés au fonds de cohésion sociale répartie entre les compartiments du FCS comme suit :

  • 22,5 M€ pour les activité socles du FCS ;

  • 1,5 M€ pour le financement de micro-crédit personnel de mobilité conformément aux recommandations du rapport Chassaing ;

  • 11,7 M€ au titre du Plan de relance.


Ces dépenses constituent, en nomenclature, un transfert aux entreprises.


  • L’aide aux créateurs ou repreneurs d’entreprise (ACRE)


Ce dispositif constitue une exonération de cotisations de sécurité sociale accordée au créateur ou repreneur d’entreprises. Pour les microentreprises, elle est ciblée vers les bénéficiaires les plus vulnérables (demandeurs d’emploi, bénéficiaires du RSA et jeunes) dont la microentreprise constitue réellement une activité économique nouvelle (en cas de création) ou susceptible de disparaître (en cas de reprise).

Elle porte sur la fraction de son revenu inférieure à un plafond annuel de la sécurité sociale au titre de sa nouvelle activité. Cette exonération concerne les cotisations d’assurance maladie et maternité, d’assurance invalidité et décès, d’allocations familiales et d’assurance vieillesse, à l’exception de la retraite complémentaire. Ces cotisations sont exonérées lorsque le revenu ou la rémunération est inférieur ou égal à 75 % du PASS. Au-delà de ce seuil de revenu ou de rémunération, le montant de l'exonération décroît linéairement et devient nul lorsque le revenu ou la rémunération est égal à 1 PASS.

Si l’entrepreneur relève du régime général au titre de sa nouvelle activité, la même exonération porte sur les cotisations patronales et salariales de sécurité sociale dues au titre de son activité, à l’exclusion des cotisations AT-MP et des cotisations de retraite complémentaire.

Si l’entrepreneur relève du dispositif micro-social, l’ACRE consiste, la première année de son activité, en un taux de cotisation de 50% du taux de cotisation applicable dans le dispositif micro-social. Toutefois, pour les bénéficiaires entrés dans le dispositif avant le 1er janvier 2020, le taux d’exonération est progressif sur trois ans :  50% pour la 1ère année, de 50 à 25% pour la 2nde année et de 25 à 10% pour la 3ème année.

 En cas de perte du dispositif micro-social, l’ACRE cesse de s’appliquer.


Les crédits prévus en LFI pour 2021, pour compenser à la sécurité sociale le coût de l’exonération, s’élevaient à 393,27 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement. La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 554,10 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

L’écart entre la LFI et la consommation découle de l’actualisation des prévisions des organismes de sécurité sociale. Il tient principalement à un dynamisme plus fort qu’attendu du recours au dispositif.

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises.


2. Développement des nouvelles formes d'emploi


Les aides au développement des nouvelles formes d’emploi se composent de quatre catégories de dispositifs :

- les conventions pour la promotion de l’emploi – Groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (CPE GEIQ) ;

- les conventions pour la promotion de l’emploi et les subventions de promotion de l’emploi ;

- les crédits d’ingénierie et de promotion de l’emploi ;

  • Les conventions pour la promotion de l’emploi- Groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (CPE-GEIQ)


Au niveau déconcentré, les CPE contribuent aux parcours d’insertion et de qualification des personnes éloignées du marché du travail au sein des GEIQ. Les GEIQ emploient par le biais de contrats de travail en alternance (essentiellement des contrats de professionnalisation) les publics prioritaires des politiques de l’emploi (chômeurs de longue durée et/ou sans qualifications ou faiblement qualifies).


Depuis le décret n° 2020-1122 du 10 septembre 2020, les GEIQ peuvent recevoir une aide financière de l’Etat au titre de l’ensemble des publics prioritaires qu’ils accueillent en leur sein alors qu’auparavant seuls l’accompagnement de  jeunes de moins de 26 ans sans qualification ou en difficulté d’insertion professionnelle et de demandeurs d’emploi de 45 ans et plus ouvraient un tel droit.


En LFI 2021, ce dispositif était doté de 3 M€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement, soit 2,88M€ après application de la réserve, pour financer l’accompagnement d’environ 3 500 bénéficiaires. Ces crédits ont été abondés de 6 M€ de crédits PIC en autorisations d'engagement et en crédits de paiement afin de financer le triplement des aides à l’accompagnement prévu en 2021par le pacte d’ambition pour l’insertion par l’activité économique. Le montant des crédits disponibles s’élevait à 8,88 M€.


La consommation 2021 s’établit à 8,34 M€ en autorisations d’engagement et 7,88 M€ en crédits de paiement, dont 5,13 M€ en autorisations d’engagement et 4,88 M€ en crédits de paiement au titre du PIC.


Les actions suivantes ont ainsi été financées :

  • 3959 aides à l’accompagnement grâce aux crédits «  socles » ;

  • 5030 aides à l’accompagnement sur un financement crédits du PIC ;

  • 896 425 € d’autorisations d’engagement et  730 780 € en crédits de paiement de crédits du PIC pour financer des études de faisabilité des aides au démarrage, des actions d’information et de sensibilisation ainsi que de soutien aux comités régionaux GEIQ. Ces dépenses ont permis de créer 11 GEIQ en 2021;

  • 0,5 M€ en autorisations d’engagement et 0,125 M€ en crédits de paiement pour assurer un financement complémentaire par le PIC de la tête de réseau GEIQ, et ainsi consolider leur action en faveur d’une stratégie de croissance de ce secteur.


  • Les crédits d’ingénierie et de conseil en promotion de l’emploi


Ces crédits permettent le financement d’actions spécifiques auprès d’organismes afin de les soutenir dans leurs initiatives en faveur de l’emploi, ainsi que le financement d’études ou de conseils réalisées pour la délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle.


En LFI 2021, le total des crédits dédiés à ces actions étaient de 1,2 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement. La dépense d’intervention totale 2021 s’est élevée à 5,48 M€ en autorisations d’engagement et 1,92 M€ en crédits de paiement.


  • Convention pour la promotion de l’emploi (CPE) et les subventions de promotion de l’emploi


Ces crédits ont pour objet de permettre le financement d’actions spécifiques et ponctuelles (mobilisation des partenaires, expérimentation d’actions innovantes) auprès d’organismes afin de les soutenir dans leurs initiatives en faveur de l’emploi, de la lutte contre la précarité et la promotion de l’emploi.


En LFI 2021, 7 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement étaient prévus pour ce dispositif. Cette dotation a été complétée par un report de crédits 2020 sur 2021 à hauteur d’1 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement.

L’exécution 2021 sur cette ligne s’est élevée à 9,32 M€ en autorisations d’engagement et à 7,94 M€ en crédits de paiement.


Cette dépense constitue un transfert aux entreprises et un transfert aux collectivités.


3 - Les dispositifs spécifiques à l’outre-mer


Les dispositifs relatifs à la création d’entreprises outre-mer sont les suivants :

  • le projet initiative jeune (PIJ-création) ;

  • les primes à la création d’emploi.


  • Le projet initiative jeune (PIJ création)


Le dispositif du PIJ-création consiste en une aide financière en capital, exonérée de charges sociales ou fiscales, dont le montant est déterminé en fonction des caractéristiques financières du projet et du nombre de personnes physiques bénéficiaires de l’aide (plusieurs associés peuvent, s’ils remplissent les conditions, bénéficier chacun de l’aide). Le dispositif est géré par l'ASP pour le versement des prime et les services déconcentrés de l’Etat pour le versement des aides à l’accompagnement, sauf pour Saint-Pierre-et-Miquelon où les crédits sont en totalité versés par l’État.


Les crédits prévus en LFI pour 2021 s’élevaient à 0,50 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

Dans le cadre du Plan de relance, 4,5 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement issus du PIC ont abondé le dispositif PIJ.


La dépense totale au titre de l’exercice 2021 s’élève à 0,54 M€ en autorisations d’engagements et à 0,46 M€ en crédits de paiement. Après retraitement des erreurs d’imputation, la consommation au titre du plan de relance s’établit à 0,06 M€ en autorisations d’engagement uniquement.


La sous-consommation des crédits PIJ s’explique par une trésorerie importante à disposition de l’ASP pour ce dispositif. En 2021, l’Agence des services et des paiement (ASP) a décaissé un montant total de 2,3 M€ pour le versement des primes.


Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises et autres collectivités.


  • Les primes à la création d’emploi


Les primes à la création d’emploi sont versées aux employeurs dans les départements d’outre-mer, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Mayotte, après agrément préfectoral, pour chaque emploi créé par les entreprises remplissant les conditions d’entrée dans le dispositif.


Par ailleurs, la prime à la création d’emploi des jeunes de Mayotte vise à encourager la création d’emplois au bénéfice des jeunes (âgés de 16 à 25 ans révolus) dans le secteur marchand. Cette prime, accordée à l’occasion d’une embauche sous contrat de travail à durée indéterminée à temps complet, est versée aux entreprises pendant trois ans au plus.


Les crédits prévus en LFI pour 2021 s’élevaient à 0,50 M€ en autorisations d’engagements et en crédits de paiement.

Aucune dépense n’a été exécutée en 2021 au titre de ce dispositif.

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises et autres collectivités.


4. L’aide à la réduction du temps de travail à Mayotte

Dans le cadre de sa départementalisation, l’île de Mayotte se voit progressivement appliquer, depuis le 1er janvier 2018, le code du travail. En particulier, les entreprises doivent mettre en œuvre un temps de travail hebdomadaire de 35 heures et bénéficient en contrepartie du maintien des salaires, d’une aide financière de l’Etat, définie par l’article 35 de l’ordonnance n°2017-1491 du 25 octobre 2017.


L’aide est due pendant cinq années à compter de la réduction du temps de travail et, dans tous les cas, au plus tard jusqu’au 31 décembre 2023 pour les entreprises d’au moins vingt salariés et au 31 décembre 2024 pour les entreprises de moins de vingt salariés.


Les crédits prévus en LFI 2021 au titre de l’exercice 2021 s’élevaient à 6,2 M€ en autorisation d’engagement et à 4,68 M€ en crédits de paiement.


La dépense au titre de l’exercice 2021 s’élève à 3,4 M€ en autorisations d’engagement uniquement.

L’écart par rapport à la LFI 2021 s’explique des délais plus importants qu’anticipés pour la constitution des dossiers des entreprises, avant paiement par l’ASP.

Cette dépense constitue, en nomenclature, un transfert aux entreprises et autres collectivités.

 

SOUS-ACTION

03.03 – Aide à l'embauche

 


  • Volontariat territorial en entreprise Vert (VTE Vert)


Le Volontariat Territorial en Entreprise (VTE) est un dispositif créé par le Gouvernement en novembre 2018 et géré par Bpifrance.


Il a vocation à favoriser l’orientation des étudiants et jeunes diplômés des établissements d’enseignement supérieur (notamment les écoles d’ingénieurs, écoles de management, écoles de design, universités…) vers des PME et ETI prioritairement localisées dans les régions de France qui ont besoin de ces compétences afin de contribuer à leur développement économique. Il ne s’agit pas d’un contrat de travail spécifique mais d’un label donné à un contrat.


En 2020, dans le cadre de France Relance et du Plan 1Jeune1Solution, l’Etat a choisi de décliner ce dispositif et de l’adapter aux missions visant à accompagner les entreprises dans la transition énergétique et écologique.

Une aide spécifique est attribuée aux les TPE/PME et ETI qui embauchent des jeunes sur des missions concourant à la transition énergétique et écologique, en contrat d’alternance (8 000€) ou des jeunes diplômés sur des missions (12 000€). Cette aide est cofinancée par l’ADEME et le ministère en charge du travail. La convention signée avec BpiFrance, le 22 décembre 2020 permet l’entrée dans le dispositif de jeunes dont les contrats de travail ont démarré le 1er septembre 2020 au plus tôt, et le 31 décembre 2022 au plus tard, et remplissent les conditions d’éligibilité.

En 2021, le nombre de bénéficiaires du VTE Vert s’élève à 176.


Aucun crédit n’était inscrit en LFI 2021, ce dispositif étant financé par des reports de crédits de l’année précédente (1 M€ en crédits de paiement uniquement), ainsi que par un transfert de crédits en provenance du programme 364 « Cohésion » de la mission « Plan de relance », (1 M€ en autorisations d’engagement et en crédits de paiement) soit un total de crédits ouverts d’1 M€ en autorisations d’engagement et 2 M€ en crédits de paiement


Aucune dépense n’a été réalisée en 2021 au titre du VTE Vert, les versements effectués à BpiFrance en 2020 (1 M€) ont permis de couvrir les dépenses 2021.

 

ACTION

04 – Plan d'investissement des compétences

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Plan d'investissement des compétences

 
 

2 542 942 031
3 661 136 169

2 542 942 031
3 661 136 169

 
 

2 337 898 260
2 255 934 999

2 337 898 260
2 255 934 999

 

 

Contribution au plan de relance

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Volets du plan de relance
 

Prévision

Réalisation

Prévision

Réalisation

Cohésion sociale et territoriale

1 051 000 000

959 415 259

476 000 000

425 338 700

Total

1 051 000 000

959 415 259

476 000 000

425 338 700

 

La contribution au plan de relance de l'action 04 du programme 103 s'établit à 959,4 M€ en autorisations d'engagement et à 425,3 M€ en crédits de paiement. Ces crédits ont permis de financer les actions suivantes :

  • les parcours qualifiants pour les jeunes : 700 M€ en autorisations d'engagement et 175 M€ en crédits de paiement dans le cadre des pactes régionaux d'investissement. Ces crédits sont en provenance du programme 364 "Cohésion" de la mission "Plan de relance";

  • la revalorisation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle : 175,96 M€ en autorisation d'engagement et 81,92 M€ en crédits de  paiement. Ces crédits sont également en provenance du programme 364. ;

  • les formations ouvertes à distance (FOAD) : 151,96 M€ en autorisations d'engagement et 36,7 M€ en crédits de paiement. Il est à noter que ces crédits ont été budgétés sur le programme 103 et valorisés dans le cadre du plan de relance.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

45 292 633

 

89 572 164

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

15 465 327

 

10 870 255

Subventions pour charges de service public

 

29 827 306

 

78 701 909

Titre 6 : Dépenses d’intervention

2 542 942 031

3 612 223 936

2 337 898 260

2 162 723 164

Transferts aux ménages

 

414 370 000

 

134 554 000

Transferts aux entreprises

 

327 452 659

 

179 539 181

Transferts aux collectivités territoriales

2 542 942 031

1 956 884 462

2 337 898 260

1 139 709 109

Transferts aux autres collectivités

 

913 516 815

 

708 920 874

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

3 619 600

 

3 639 670

Dotations en fonds propres

 

3 619 600

 

3 639 670

Total

2 542 942 031

3 661 136 169

2 337 898 260

2 255 934 999

 

L’année 2021 a été marquée par la poursuite des efforts sur les différents dispositifs du Plan d’investissement dans les compétences (PIC) ainsi que le déploiement de certaines actions du Plan de relance. La crise sanitaire a eu une incidence non-négligeable sur les décaissements de nombreux dispositifs étant donné le décalage d’un an entre l’entrée en formation et la constatation de la dépense à couvrir. La sous-exécution en crédits de paiement s’explique donc principalement par l’impact de la crise sanitaire, mais également par le fonctionnement en autorisations d’engagement et en crédits de paiement du fonds de concours France Compétences, en décalage avec le rythme pluriannuel de décaissement des Pactes Régionaux.

Le PIC poursuit deux objectifs majeurs :

- protéger les plus fragilisés sur le marché du travail en accompagnant et formant en 5 ans un million de chômeurs peu qualifiés et un million de jeunes NEET (ni étudiant, ni employé, ni stagiaire) ;

- libérer le système de formation professionnelle, le centrer sur l’individu en le rendant plus lisible, plus accessible, plus agile et plus innovant.

Le plan d’investissement dans les compétences traduit la volonté d’assurer la gestion prévisionnelle des emplois et des compétences, sectorielle et territoriale de la France et de favoriser la transformation du système de formation, en complément de la réforme structurelle portée par la loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel. Il doit notamment permettre une meilleure articulation de l’offre de formation aux besoins des entreprises, territoire par territoire, et développer une logique de parcours certifiants au bénéfice prioritairement des personnes les moins qualifiées.

RESSOURCES
























La dotation prévue en LFI 2021 au titre du Plan d’Investissement dans les Compétences s’élevait à 3 368,65 M€ en AE et 2 806,77 M€ en CP. Par programme, les montants en LFI étaient les suivants :

  • le montant inscrit en LFI 2021 sur le programme 102 était de 771,75 M€ en AE et 745,32 M€ en CP. Ce montant a été complété par un financement externe, sous forme de fonds de concours, au titre des crédits européens Initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ), pour un montant de 43,09 M€ en AE et CP ;

  • le montant inscrit en LFI 2021 sur le programme 103, était de 911,17 M€ en AE et 706,12 M€ en CP. Ce montant a été complété par le financement externe versé par France Compétences sous forme de fonds de concours (1 632 M€ en AE et en CP) ;

  • le montant inscrit en LFI 2021 sur le programme 155, était de 10,64 M€ en AE et en CP, dédié au financement des dispositifs transversaux et supports du PIC.

A cela, il faut ajouter un montant total de reports de crédits 2020 sur 2021 de 268,41 M€ en AE et 693,80 M€ en CP, dont 266,43 M€ en AE et 683,22 M€ en CP pour le programme 103, et 1,98 M€ en AE et 10,58 M€ en CP pour le programme 155. Ces reports portent la dotation au titre du PIC à 3 637,06 M€ en AE et 3 830,97M€ en CP avant mouvements.

Après prise en compte des mouvements de crédits relatifs aux décrets de virement, décrets de transferts, aux recyclages d’AE, à la LFR et à la gestion de la réserve, l’ensemble des ressources attribuées aux activités PIC en 2021 s’élevait finalement à 5 332,41 M€ en AE et 4 458,86 M€ en CP dont :

  • des ouvertures de crédits en LFI 2021 de 1 693,56 M€ en AE et 1 462,08M€ en  CP ;

  • des fonds de concours (AE=CP) de 43,09 M€ au titre de l’IEJ et de 1 632 M€ de France Compétences

  • des reports de 268,41 M€ en AE et 693,80 M€ en CP, dont 45,76 M€ en AE et 684,81 M€ en CP de crédits fonds de concours ;

  • des décrets de transfert du P364 (Plan de relance) vers le P102 (PACEA, GJ) et le P103 de 102,10  M€ en AE=CP,  et 891 M€ en AE et 407,10 M€ en CP respectivement ;

  • une ouverture de crédits sur le P103, activité PIC, de 450 M€ en AE et 204 M€ en CP dans le cadre de loi n°1549 de finances rectificative 2021 du 1er décembre 2021au titre du Plan de réduction des tensions de recrutement ;

  • une annulation de crédits de 30,47 M€ en AE et 81,85 M€ en CP sur le P102 dans le cadre de loi n°1549 de finances rectificative 2021 du 1er décembre 2021

  • des recyclages d’AE sur le P103 de 286,79 M€ dont 161,32 M€ sur des crédits fonds de concours

  • des avances du P155 hors PIC vers le P155 PIC de 0,72 M€ en AE ;

  • des remboursements du P155 PIC vers le P155 hors PIC de 1,80 M€ en AE et 0,46 M€ en CP.


A noter également ces trois mouvements internes au PIC :

  • un décret de virement du P103 vers le P155 de 5,63 M€ en AE uniquement ;

  • un décret de transfert du P103 vers le P112 (ANCT) de 850 K€ en AE et en CP au titre de l’animation du réseau des « Tiers Lieux » ;

  • un décret de transfert du P103 vers le P423 (SGPI) de 50 M€ en AE=CP au titre du lancement de l’AAP Deffinum.


Sur le P103, action 04, le montant total des ressources disponibles en 2021 était au final de 4 377,91 M€ en AE et 3 578,59 M€ en CP, dont 891 M€ en AE et 407,10 M€ en CP au titre du Plan de relance et 450 M€ en AE et 204 M€ en CP au titre du Plan DELD. Les ressources du P103 au titre du PIC – périmètre initial s’élevaient donc à 3 036,91 M€ en AE et 2 967,49 M€ en CP.



EXECUTION


Programme 103


L’exécution 2021 de l’action 04 du P103 s’élève à 3 948,49 M€ en AE, après neutralisation des retraits d’engagements juridiques basculés (REJB - 287,34 M€ en AE) et 2 255,95 M€ en CP, soit une sous-consommation en AE de 429,42 M€ et de 1 322,64M€ en CP.


Dans le détail, après correction des erreurs d’imputation, la consommation selon les périmètres d’action se répartit de la façon suivante :

  • PIC périmètre initial : 2 759,98 M€ en AE et 1 715,28 M€ en CP, soit une sous-exécution de 244,50 M€ en AE et 921,80 M€ en CP ;

  • Plan de relance : 808,46 M€ en AE et 388,65 M€ en CP, soit une sous-exécution de 82,54 M€ en AE et 18,45 M€ en CP.

  • Plan de réduction des tensions de recrutement : 380,05 M€ en AE et 152,02 M€ en CP, soit une sous-exécution 69,95 M€ en AE et 51,98 M€ en CP


  1. PIC - périmètre initial (hors Plan de relance et hors Plan de réduction des tensions de recrutement)

Sur le PIC - périmètre initial l’écart en CP s’explique par l’effet négatif de la crise sanitaire sur les entrées en formation en 2020, dont l’impact budgétaire s’est observé en 2021, mais également par le fonctionnement en AE égales aux CP du fonds de concours France Compétences qui ne correspond pas au rythme réel de décaissement des conventions financières du PIC, celles-ci faisant généralement l’objet de versement de CP sur plusieurs années. L’exécution en CP a également été marquée par une moindre consommation sur les conventions les Pactes régionaux d’investissement dans les compétences (PACTEs) 2020.


Les principales actions financées se décomposent selon les orientations suivantes :

Mieux analyser les besoins de l’économie (2,84 M€ en AE et 2,20 M€ en CP) : un conventionnement avec une dizaine de consortiums représentant une trentaine de branches pour mieux outiller l’analyse prospective du besoin en compétence et comprendre les enjeux d’attractivité des métiers a été réalisé en 2021 ;


Financer des parcours de formation et l’accompagnement vers l’emploi (2 664,40 M€ en AE et 1 696,84 M€ en CP). Dans cet ensemble, deux types de programmes se côtoient :


  • Les Pactes régionaux d’investissement dans les compétences contractualisées avec 11 régions métropolitaines, 7 territoires ultra-marins et Pôle emploi, permettant le financement de plus de 300 000 formations supplémentaires au bénéfice des personnes non qualifiées en recherche d’emploi. Ces conventions, basées sur le principe d’additionnalité des dépenses des collectivités au-delà de leur action socle dans le domaine de la formation professionnelle, ont engendré une dépense effective de l’Etat en direction des régions et de Pôle Emploi en 2021 de 1 575,93 M€ en AE et 1 184,53 M€ en CP.


  • Ceux orientés directement au niveau national (mais qui ont naturellement vocation à irriguer l’ensemble des territoires) pour renforcer :


  • Les formations mises en œuvre par Pôle Emploi, en partenariat avec les OPCO, dans le cadre des Préparations opérationnelles à l’emploi (480 M€ en AE et 272,59 M€ en CP) avec un accent mis sur les métiers du numérique et les emplois verts et verdissants. Ces formations permettent aux demandeurs d’emploi d’acquérir les compétences requises pour occuper des emplois répondant à des besoins identifiés par un accord de branche (POE Collective) ou bien directement pour occuper un poste dans le cadre d’une embauche à venir (POE individuelle). En 2021, on dénombre près de 41 000 bénéficiaires de POEC.


  • Les actions d’accompagnement notamment à travers le dispositif « Valoriser Son Image Professionnelle » porté par Pôle Emploi (54,63 M€ d’AE et 32,68 M€ de CP), qui a pour objectif de permettre à un bénéficiaire de travailler la dimension du savoir-être professionnel dans sa démarche d’accès à l’emploi et d’évoluer in fine avec aisance en milieu professionnel. Plus de 56 000 personnes ont ainsi été accompagnées via le VSI en 2021.


  • Les SAS préparatoires à l’apprentissage ou à la formation (60 M€ en AE et 14,65 M€ en CP) : « prépa-compétences » (14,65 M€ de CP) en amont du parcours de formation pour consolider les projets professionnels, préparer l’entrée en formation et augmenter les chances de la suivre avec succès jusqu’à l’accès à l’emploi pour près de 30 000 bénéficiaires ; et l’AAP « prépa-apprentissage » qui a bénéficié en 2021 à près de 19 000 personnes dans le but d’atteindre les prérequis à l’apprentissage et conforter leurs chances de réussite pour lequel de nouveaux engagements de 60 M€ ont été réalisés en 2021.


  • Les parcours liant accompagnement, formation et emploi pour les outils de la politique d’emploi. Ils représentent 127,71 M€ d’AE et 75,13 M€ de CP en 2021 et financent notamment les formations destinées à l’intégration des réfugiés, à travers les dispositifs Hope et Insertion professionnelle pour les réfugiés (+ 6 800 bénéficiaires), les groupements d’employeurs pour l’insertion et la qualification (GEIQ), les formations pour les bénéficiaires de l’Insertion par l’activité économique (65 000 formations) et des entreprises adaptées ou encore les sortants de contrats aidés, et enfin les sportifs de haut niveau (500 parcours de formation visant à sécuriser leur insertion professionnelle à l’issue de leur carrière sportive).


  • Les formations du numérique via le lancement d’un grand marché sur les formations labellisées « Grande Ecole du Numérique » à hauteur de 45 M€ en AE et 22,50 M€ en CP en 2021.


  • Les formations ouvertes et à distance (FOAD) qui ont fait l’objet d’un focus particulier en 2021 afin de répondre au besoin grandissant de ces formations dans le contexte de la crise sanitaire et de l’évolution des pratiques éducatives. Les montants financiers du marché national FOAD s’élèvent ainsi à 150,96 M€ en AE et 36,69 M€ de CP en 2021. Il est à noter que ces crédits ont été valorisés dans le cadre du plan de relance.


  • De nouveaux dispositifs ont par ailleurs été mis en place tels que : « Challenge innovation » (20 M€ d’AE) visant à promouvoir les initiatives locales de Pôle Emploi sur les sujets d’accompagnement dans l’emploi, de formation et parcours « sans coutures » ; « Plan fonderie » (20 M€ d’AE) prévoyant l’établissement d’un fonds exceptionnel d’accompagnement et de reconversion des salariés licenciés dans la filière automobile en France.


Expérimenter et transformer en profondeur, par le financement d’expérimentations, les modalités de formation et d’accompagnement pour les publics ciblés par le PIC : 74 M€ d’AE et 0,30 M€ de CP sous forme d’appels à projets compétitifs sur des problématiques ciblées (retour à l’emploi dans les QPV) :


  • L’appel à projets « 100 % inclusion » : Cet appel à projet a pour objectif d’expérimenter des parcours intégrés, allant du repérage et de la remobilisation à l’emploi ou à l’activité durable, en tirant profit d’une diversité de situations d’apprentissage (en situation de travail, via des entreprises éphémères, par le sport, la culture, des engagements solidaires, etc.) et de modalités pédagogiques (enseignement de pair à pair, serious games, app mobile, etc.). Une première vague a été lancée en 2019, puis une deuxième en 2021 à hauteur de 70 M€ permettant l’accompagnement de 11 787 personnes supplémentaires.


  • « Maraudes numériques » : Ce nouvel AAP a pour objet le financement d’actions innovantes permettant de repérer, renouer le dialogue et remobiliser les jeunes les plus éloignés de l’emploi à travers des campagnes numériques actives de repérage, en amont d’une offre de parcours d’intégration sociale et professionnelle. Il est proposé d’utiliser le numérique pour en faire un outil d’accès au droit. 2 M€ ont été confiés en 2021 à la Caisse des Dépôts et Consignations pour la gestion de l’AAP.



Développer l’interconnexion entre les systèmes d’information de la formation professionnelle et mettre en place des outils numériques d’évaluation des compétences (19,23 M€ d’AE et 15,37 M€ de CP) :


  • Prototyper trois outils digitaux d'évaluation des compétences clés et numériques, pour stimuler le désir de se former, par l’intermédiaire du GIP PIX (4,05 M€ d'AE et 2,63 M€ de CP).


  • Soutenir les start-ups d’Etat dont notamment Diag’oriente et Eva spécialisées dans l’évaluation des compétences de base (11,64 M€ en AE et 8,86 M€ en CP)


  • OuiForm, un outil dématérialisé d’orientation vers la formation développé par Pôle emploi en collaboration avec la région Grand-Est (3,54 M€ en AE et 3,88 M€ en CP)



  1.  Plan de relance

    • Parcours qualifiants pour les jeunes


Pour faire face à la hausse attendue de la demande d’emploi des jeunes dans un contexte de crise économique (quel que soit leur niveau de qualification) et à un déficit de compétences au regard des attentes du marché du travail touchant notamment les moins qualifiés d’entre eux, la présente mesure consiste à augmenter le nombre de formations qualifiantes et pré-qualifiantes à disposition de l’ensemble des jeunes qui arriveront sur le marché du travail.


Cette action se déclinera en 2021 et 2022 à travers les Pactes régionaux d’investissement dans les compétences, contractualisés avec les régions en 2021.


En LFI 2021, 700 M€ d’autorisations d’engagement et 175 M€ de crédits de paiement étaient inscrits au titre de cette mesure sur le programme 364.


Ces crédits ont fait l’objet d’un transfert vers le programme 103 et ont été exécuté à hauteur de 632,49 M€ en AE et 306,72 M€ en CP. La sur-exécution en CP s’explique par le fonctionnement du conventionnement Pactes nécessitant le versement d’une avance dès la signature, représentant généralement 50% du montant total conventionné.


    • Revalorisation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle


De manière concomitante à la hausse des parcours qualifiants pour les jeunes était prévue une revalorisation de la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle.

Considérant que le barème antérieur (décret n°88-368 du 15 avril 1988) fixant la rémunération des stagiaires de la formation professionnelle était désincitative à l’entrée en formation en raison de fortes disparités des conditions d’accès, des niveaux de rémunération, de démarches administratives lourdes et des pertes financières liées à l’entrée en formation, une revalorisation a été appliquée en 2021, financée dans le cadre du plan de relance (décrets n° 2021-521 et n°2021-522 du 29 avril 2021) :

  • 200 € pour les jeunes de 16 à 18 ans ;

  • 500 € pour les jeunes de 18 à 25 ans révolus ;

  • 685€ pour les adultes de plus de 25 ans.


En LFI 2021 étaient donc prévus 191 M€ d’autorisations d’engagement et de crédits de paiement au titre de cette mesure sur le programme 364.


Ces crédits ont fait l’objet d’un transfert vers le programme 103 et ont été exécutés à hauteur de 175,96 M€ en AE et 81,92 M€ en CP.





c. Plan de réduction des tensions de recrutement (Plan DELD) - hors volet salariés


Dans le cadre de loi n°1549 de finances rectificative du 1er décembre 2021, 450 M€ en AE et 204 M€ en CP ont été ouverts sur le programme 103 au titre du Plan de réduction des tensions de recrutement hors volet salariés (cf. renforcement du fonds national pour l’emploi (FNE) et du dispositif Transitions collectives (Transco)).

Une partie du plan vise à augmenter les actions d’orientation, de préparation et de formation des demandeurs d’emploi de longue durée (DELD) via un abondement des dispositifs nationaux de Pôle Emploi que sont notamment VSI sur l’aspect de la préparation à l’embauche, et les POE I et AFPR sur le plan de la formation. Une aide de 1000 € pour chaque bénéficiaire DELD de POEI et AFPR sera par ailleurs octroyée. Cet ensemble d’actions fut donc conventionné avec Pôle Emploi en fin d’année 2021 pour un montant de 140,05 M€ en AE et 56,02 M€ en CP.

Une aide exceptionnelle aux entreprises embauchant des demandeurs d’emploi de longue durée de plus de 30 ans via contrat de professionnalisation a également fait l’objet d’un conventionnement avec Pôle Emploi pour un montant de 240 M€ en AE. Une avance de 96 M€ a ensuite été versée.

L’exécution 2021 du Plan DELD s’élève donc à 380,05 M€ en AE et 152,02 M€ en CP.

Il est à noter que 20 M€ en AE et 8 M€ en CP ont été imputés par erreur sur un code activité du Plan DELD, alors qu’ils concernaient un dispositif financé par le PIC – périmètre initial (« Challenge Innovation »).



L’ensemble des entrées en formation/accompagnement à travers ces différents dispositifs en 2021 est réparti de la manière suivante : (ces données demeurent provisoires et estimatives)





Programme 102

Sur le programme 102, l’exécution 2021 des actions PIC est de 887,12 M€ en AE et 809,30 M€ en CP dont 102,74 M€ en AE et CP sur crédits Plan de relance.

Sont compris dans cette exécution le financement de l’allocation Garantie Jeunes à hauteur de 421,13 M€ en AE et CP sur crédits budgétaires hors Plan de relance et 83,45 M€ en AE et CP sur les crédits du Plan de relance. Le volet accompagnement de la Garantie Jeunes a lui nécessité des crédits d’un montant de 221,42 M€ en AE et 150,35 M€ en CP.

Est également inclus le financement de l’allocation PACEA à hauteur de 96,05 M€ en AE et CP sur crédits budgétaires hors Plan de relance et 19,29 M€ en AE et CP sur crédits du Plan de relance.

Enfin, sont comptabilisés dans cette exécution les dispositifs « Repérage des invisibles », « E2C PIC » et « EPIDE PIC », pour des montants de 45,77 M€ en AE et 39,04 M€ en CP en 2021.

Le détail de l’exécution 2021 est précisé dans la partie « Justification au premier euro » du programme 102.


Programme 155

Sur le programme 155, l’exécution est de 15,18 M€ en AE et de 15,66 M€ en CP. Ce financement a permis de déployer plusieurs opérations de communication (Dicom), la conduite de développements SI afférents aux actions PIC (Dnum) ou encore de poursuivre les études d’impact du PIC (Dares). Le détail de l’exécution 2021 est précisé dans la partie « Justification au premier euro » du programme 155.


 

ACTION

05 – Aide exceptionnelle apprentissage

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Aide exceptionnelle apprentissage

 
 

 
 

0
0

 
 

 
 

0
0

 

La loi de finance initiale pour 2021 ne prévoiyait pas de crédit en autorisation d'engagement et en crédit de paiement sur le programme 103 au titre du dispositif d'aide exceptionnelle aux contrats d'apprentissage.


L'intégralité des crédits ouverts sur ce dispositif le sont sur le programme  364 "plan de relance".

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

 

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ASP - Agence de services et de paiement (P149)

-1 213 204 397

1 324 422 795

1 022 349 846

821 173 735

557 325 683

231 817 180

Transferts

-1 213 204 397

1 324 422 795

1 022 349 846

821 173 735

557 325 683

231 817 180

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications (P214)

 

50 000

 

 

125 000

125 000

Subventions pour charges de service public

 

50 000

 

 

125 000

125 000

Universités et assimilés (P150)

61 000

52 371

 

 

32 710

35 400

Transferts

61 000

52 371

 

 

32 710

35 400

Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche (P150)

311 626

311 626

 

 

516 471

456 805

Subventions pour charges de service public

311 626

311 626

 

 

373 951

342 789

Transferts

 

 

 

 

142 520

114 016

INRIA - Institut national de recherche en informatique et en automatique (P172)

 

 

 

 

800 000

400 000

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

800 000

400 000

Pôle emploi (P102)

728 228 759

638 595 391

811 937 208

492 077 208

1 633 099 886

1 090 813 842

Subventions pour charges de service public

238 590 000

137 337 324

 

 

29 934 506

64 556 109

Dotations en fonds propres

3 000 000

900 000

 

 

2 712 400

2 732 470

Transferts

486 638 759

500 358 067

811 937 208

492 077 208

1 600 452 980

1 023 525 262

AFPA - Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes (P103)

384 472 817

355 324 720

180 800 000

176 224 000

214 775 540

229 258 617

Subventions pour charges de service public

390 827 030

355 090 010

110 000 000

110 000 000

214 257 206

228 908 550

Transferts

-6 354 213

234 710

70 800 000

66 224 000

518 334

350 067

Centre info - Centre pour le développement de l'information sur la formation permanente (P103)

4 035 304

4 035 304

3 898 468

3 898 468

3 719 281

3 826 125

Subventions pour charges de service public

4 035 304

4 035 304

3 898 468

3 898 468

3 691 283

3 826 125

Transferts

 

 

 

 

27 998

 

France Compétences (P103)

 

 

 

 

2 000 000 000

2 000 000 000

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

2 000 000 000

2 000 000 000

Total

-96 094 891

2 322 792 208

2 018 985 522

1 493 373 411

4 410 394 571

3 556 732 968

Total des subventions pour charges de service public

633 763 960

496 824 264

113 898 468

113 898 468

2 249 181 946

2 298 158 573

Total des dotations en fonds propres

3 000 000

900 000

 

 

2 712 400

2 732 470

Total des transferts

-732 858 851

1 825 067 944

1 905 087 054

1 379 474 943

2 158 500 225

1 255 841 925

 

La plupart des crédits versés aux opérateurs depuis le programme 103 correspond à des subventions pour charges de service public (SCSP). Il est à noter qu'une subvention exceptionnelle de 2 Md€ en autorisations d'engagement et en crédits de paiement a été versée à France compétence en 2021 afin de combler les pertes de recettes liée à la crise sanitaire.


En dehors des subventions pour charges de services publics versés à Pôle emploi, à l'Afpa et à Centre Inffo, dont les montants ont été justifiés supra, les principaux éléments retracés dans le tableau relèvent :

1. Pour les transferts :

- pour l'ASP : de son rôle de gestionnaire pour le compte de l'Etat des aides à l'embauche (emplois francs, aide unique à l'apprentissage principalement);

- pour Pôle emploi: de son rôle de gestionnaire d'une partie importante du PIC, notamment des PACTEs régionaux, dont une partie des financements est déléguée directement ou indirectement via les conseils régionaux à Pôle emploi ainsi que du plan de réduction des tensions de recrutement ;

2. Pour les subventions pour charges de service public, du financement via le P 103 d'opérateurs (dont le CEREQ et l'INRIA) qui contribuent à la politique publique portée par le programme 103 en matière de qualification et de développement des compétences.






 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2020 
Prévision 2021 
Réalisation 2021 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

AFPA - Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes

0
0
0

5 985
5 985
5 985

0
0
591

0
0
0

0
0
0

0
0
0

Centre info - Centre pour le développement de l'information sur la formation permanente

0
0
0

71
75
66

0
0
0

0
0
0

0
0
0

0
0
0

France Compétences

0
0
0

69
74
74

0
0
0

0
0
0

0
0
0

0
0
0

Total

0
0
0

6 125
6 134
6 125

0
0
591

0
0
0

0
0
0

0
0
0


* Les emplois sous plafond 2021 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2021
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021

 


Le nombre d’emplois rémunérés par France Compétences en 2021 respecte le plafond prévu par la loi de finance initiale.

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2021 *

6 134

6 125


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2021
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2021 en ETP

-28

0

 

Le nombre d’emplois rémunérés par France Compétences en 2021 respecte le schéma d'emplois (SE) en ETP prévu par la loi de finance initiale (7 ETP supplémentaires).

 

Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file

Intitulé de l’opérateur

Compte financier 2020

Budget initial 2021
 

Compte financier 2021

AFPA - Agence nationale pour la formation professionnelle des adultes

0

0

0

Centre info - Centre pour le développement de l'information sur la formation permanente

0

0

0

France Compétences

4 262 000 000

4 467 453 000

4 699 598 000

Total

4 262 000 000

4 467 453 000

4 699 598 000