$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#105)

$@FwLOVariable(libelleProg#Action de la France en Europe et dans le monde)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Coordination de l'action diplomatique

66 927 248
66 029 423

26 288 596
23 935 526

93 365 844
89 964 950

66 927 248
66 029 423

26 288 596
23 011 398

93 365 844
89 040 821

02 – Action européenne

11 306 150
8 720 841

45 656 925
80 808 546

56 963 075
89 529 387

11 306 150
8 720 841

45 656 925
80 811 626

56 963 075
89 532 467

04 – Contributions internationales

 
 

666 225 535
661 600 312

666 225 535
661 600 312

 
 

668 225 535
663 600 312

668 225 535
663 600 312

05 – Coopération de sécurité et de défense

67 239 670
68 359 250

38 097 645
34 143 357

110 087 315
102 502 607

67 239 670
68 359 250

38 097 645
31 700 546

110 087 315
100 059 796

06 – Soutien

125 622 364
127 630 954

120 461 693
111 099 456

246 459 057
238 730 409

125 622 364
127 630 954

119 082 057
107 189 448

245 079 421
234 820 401

07 – Réseau diplomatique

416 075 615
408 686 751

253 627 636
209 610 693

672 103 251
618 297 443

416 075 615
408 686 751

254 522 004
223 720 625

672 997 619
632 407 375

Total des crédits prévus en LFI *

687 171 047

1 150 358 030

1 837 529 077

687 171 047

1 151 872 762

1 839 043 809

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+481 913

+47 558 461

+48 040 374

+481 913

+27 286 292

+27 768 205

Total des crédits ouverts

687 652 960

1 197 916 491

1 885 569 451

687 652 960

1 179 159 054

1 866 812 014

Total des crédits consommés

679 427 218

1 121 197 890

1 800 625 108

679 427 218

1 130 033 955

1 809 461 173

Crédits ouverts - crédits consommés

+8 225 742

+76 718 601

+84 944 343

+8 225 742

+49 125 099

+57 350 841


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

687 171 047

1 155 110 538

1 842 281 585

687 171 047

1 156 625 270

1 843 796 317

Amendements

0

-4 752 508

-4 752 508

0

-4 752 508

-4 752 508

LFI

687 171 047

1 150 358 030

1 837 529 077

687 171 047

1 151 872 762

1 839 043 809

 

Le programme 105, programme support du ministère de l'Europe et des affaires étrangères qui regroupe une partie
des dépenses de personnel des services en administration centrale et dans les implantations à l’étranger, n'a fait l'objet d'aucun amendement parlementaire en matière de crédits de titre 2.

Hors T2, un amendement gouvernemental ( n°1240) a minoré les crédits du programme de 4,7M€ en AE et en CP.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives


Crédits de titre 2


Les crédits de titre 2 votés en loi de finances initiale pour 2021 étaient de 687,17 M€ en autorisations d’engagement (AE) et en crédits de paiement (CP) dont 115,43 M€ de crédits CAS « Pensions ». Après application du taux de réserve légale de 0,5%, la dotation de crédits de titre 2 était de 683,74 M€ dont 114,85 M€ de crédits CAS «Pensions».


Les principaux mouvements qui modifient les crédits de titre 2 du programme 105 en gestion 2021 sont les suivants : 

• un décret de transfert de crédits de titre 2 hors CAS «Pensions» à hauteur de 0,3 M€ en provenance du ministère des Armées ;

• un décret de répartition de crédits de titre 2 hors CAS «Pensions» à hauteur de 0,15 M€ en provenance du programme 551 afin de revaloriser la rémunération des médecins de prévention ;

• le dégel de la réserve de précaution du programme 105, à hauteur de 3,44 M€ de crédits de titre 2 dont 0,57 M€ de crédits CAS «Pensions».


Après réalisation de ces mouvements, les crédits ouverts sur le programme 105 se sont élevés à 687,65 M€ de crédits de titre 2 dont 115,43 M€ de crédits CAS «Pensions».


Au 31 décembre 2021, le programme 105 a consommé 98,8 % des crédits disponibles. Ainsi, l’exécution 2021 est de 679,43 M€ de crédits de titre 2 dont 115,27 M€ de crédits CAS «Pensions». Le programme 105 laisse un solde de fin de gestion de 8,22 M€ dont 0,15 M€ de crédits CAS « Pensions ».

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

3 435 856

46 014 321

49 450 177

3 435 856

46 074 910

49 510 766

Surgels

0

29 300 000

29 300 000

0

29 300 000

29 300 000

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

3 435 856

75 314 321

78 750 177

3 435 856

75 374 910

78 810 766

 



Crédits de titre 2 :


Les crédits de titre 2 du programme 105 mis en réserve ont été entièrement dégelés en fin de gestion  afin notamment d'assurer les opérations de préliquidation de la paye de décembre 2021.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2020

(1)

Réalisation

2020

(2)

LFI + LFR

2021

(3)

Transferts
de gestion
2021

(4)

Réalisation

2021

(5)

Écart à
LFI + LFR 2021
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

0,00

2 133,06

2 245,00

0,00

2 120,40

-124,60

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

0,00

1 537,94

1 505,00

0,00

1 550,83

+45,83

1103 – CDD et volontaires internationaux

0,00

765,82

602,00

0,00

878,02

+276,02

1104 – Militaires

0,00

623,60

640,00

0,00

612,90

-27,10

1105 – Agents de droit local

0,00

3 061,99

3 096,00

0,00

3 047,81

-48,19

Total

0,00

8 122,41

8 088,00

0,00

8 209,96

+121,96


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2021

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact du
schéma d'emplois
2021 sur 2021

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

0,00

0,00

0,00

-12,66

+43,12

-55,78

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

0,00

+2,00

0,00

+10,89

-34,20

+45,09

1103 – CDD et volontaires internationaux

0,00

0,00

0,00

+112,20

+70,13

+42,07

1104 – Militaires

0,00

0,00

0,00

-10,70

-0,45

-10,25

1105 – Agents de droit local

0,00

+2,00

0,00

-16,18

+3,86

-20,04

Total

0,00

+4,00

0,00

+83,55

+82,46

+1,09

 

La consommation du programme 105 s’établit au total à 8 209,96 ETPT pour une dotation de 8 088 ETPT en loi de finances rectificative (soit 101,5 % du plafond).


Le MEAE a procédé en gestion aux recrutements nécessaires dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE). Les ETPT correspondant n’étaient pas intégrés au plafond de la LFI et ont généré une surconsommation évaluée à 60 ETPT. Cette surconsommation, bien qu’atténuée par des facteurs de sous-consommation liés à la crise sanitaire, a généré un dépassement du plafond d’emplois de 20 ETPT par rapport à la LFI, qui a été régularisé en loi de finances rectificative (LFR).

Ainsi, à l'échelle du ministère, la consommation 2021 du plafond d'autorisation des emplois, arrêtée à 13 582,7 ETPT toutes catégories LOLF et programmes confondus, se situe à 100% du plafond LFR, fixé à 13 583 ETPT.


Par catégorie LOLF, l’exécution 2021 s’établit comme suit en référence au plafond LFR :


- catégorie G1 : la consommation se situe à 2 806 ETPT, soit 94 % du plafond ;

- catégorie G2 : la consommation se situe à 2 731 ETPT, soit 101 % du plafond ;

- catégorie G3 : la consommation se situe à 2 538 ETPT, soit 112 % du plafond ;

- catégorie G4 : la consommation se situe à 613 ETPT, soit 96 % du plafond ;

- catégorie G5 : la consommation se situe à 4 894 ETPT, soit 98 % du plafond.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

628,63

109,00

7,36

597,95

0,00

8,19

-30,68

0,00

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

356,00

0,00

8,63

378,49

0,00

7,46

+22,49

0,00

1103 – CDD et volontaires internationaux

437,05

0,00

8,01

510,60

0,00

7,74

+73,55

0,00

1104 – Militaires

184,95

0,00

7,31

187,00

0,00

8,03

+2,05

0,00

1105 – Agents de droit local

309,81

0,00

7,36

264,82

0,00

7,31

-44,99

0,00

Total

1 916,44

109,00

1 938,86

0,00

+22,42

0,00

 

REMARQUES SUR LES CRÉDITS DE PERSONNEL DES QUATRE PROGRAMMES DU MINISTÈRE DE L'EUROPE ET DES AFFAIRES ÉTRANGÈRES


Sur l'ensemble du périmètre ministériel :


En 2021, l’arrêt d’Action publique 2022 (AP2022) a permis au MEAE de stabiliser ses effectifs tout en poursuivant sa gestion dynamique des emplois afin de répondre au mieux aux priorités politiques et à la charge de travail des postes diplomatiques et consulaires.


En gestion 2021, toutes catégories d’emplois confondues, la mise en œuvre du schéma d’emplois à 0 a été respectée. Hors transferts et hors PFUE, l’exécution du schéma d’emplois est la suivante :


Catégories d'emplois

Schéma d'emplois 2021 en ETP prévu en PLF (hors créations PFUE)

Exécution du schéma d'emplois 2021 en ETP (hors PFUE)

 G1 - Titulaires/CDI centrale

0

-42

G2 - Titulaires/CDI étranger

0

23

G3 - CDD et VI

0

76

G4 – Militaires

0

2

G5 – ADL

0

-59

Total

0

0


PAR CATEGORIE D’EMPLOIS :


Le schéma d’emplois exécuté en 2021 résulte de l’exercice annuel de programmation des effectifs, qui est postérieur à la rédaction du projet annuel de performance (PAP), et de la mise en œuvre du plan de recrutement des agents titulaires.


Il en ressort les éléments suivants :


  • dans la catégorie G1, le schéma d’emplois négatif est notamment dû au solde de situations interruptives, en particulier en ce qui concerne les détachements sortants (beaucoup plus de sorties que de retours) et les disponibilités.


  • dans la catégorie G2, le solde positif s’explique par la re-transformation de postes d’agents de droit local (ADL - G5) et d'agents contractuels recrutés sur place (CRSP - G3) en titulaires et par des créations prioritaires liées notamment au renforcement des secrétariats généraux d’ambassade (SGA). La crise sanitaire a souligné la nécessité de disposer d’agents titulaires pour occuper certaines fonctions à l’étranger ; elle a également mis en évidence une situation de sous-effectif dans de nombreuses ambassades, en particulier dans les secrétariats généraux subissant la plus forte charge de travail.


  • dans la catégorie G3, le solde positif s’explique par le recours aux agents contractuels pour combler les postes vacants en administration centrale, pourvoir les postes créés dans le cadre du renforcement des missions effectuées à la demande du président de la République et armer la cellule passe vaccinal chargée de la saisie des données des certificats de vaccination des Français de l’étranger.


  • dans les catégories G4 et G5, le schéma d’emplois correspond aux mesures de programmation, notamment la poursuite de la rationalisation des fonctions soutien dans les postes à l’étranger.


Les résultats présentés ci-dessus constituent le solde des mesures prises à l’étranger : le MEAE mène une gestion dynamique de son réseau afin de préserver son adaptation aux enjeux auxquels la diplomatie française est confrontée, dans le domaine politique, comme dans le domaine consulaire, celui de la sécurité, de la coopération militaire et de la coopération et l’action culturelle.


CONSOMMATION DES ETP PAR CORPS :


La répartition par corps des effectifs titulaires du MEAE est la suivante (résultats au 31 décembre 2021 incluant les agents détachés dans les corps du MEAE) :


Programme

LOLF

Cat A

AMB/MP/EF

Cat A

CAE

Cat A

SAE

Cat A

ASIC

Cat A

autres

Cat B

SCH

Cat B

SESIC

Cat B

autres

Cat C

ADJCH

Cat C

ADJTEC

Total

105

203

446

627

82

65

423

162

15

1 389

108

3 519

151

7

63

93

0

7

342

0

0

956

10

1 479

185

2

25

41

0

0

22

0

0

18

1

109

209

17

24

102

0

1

35

0

0

45

1

225

Total

229

558

863

82

73

823

162

15

2 408

119

5 332


AMB/ambassadeur de France, MP/ministre plénipotentiaire, EF/emploi fonctionnel, CAE/conseiller des affaires étrangères, SAE/secrétaire des affaires étrangères, ASIC/attaché des systèmes d’information et de communication, SCH/secrétaire de chancellerie, SESIC/secrétaire des systèmes d’information et de communication, ADJCH/adjoint administratif de chancellerie, ADJTEC/adjoint technique de chancellerie.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
du schéma
d'emplois
2021 sur 2021

Administration centrale

2 246,00

2 120,40

0,00

0,00

0,00

-12,66

+43,12

-55,78

Services à l'étranger

4 600,00

4 598,64

+4,00

0,00

0,00

-5,29

-30,34

+25,05

Autres

1 222,00

1 490,92

0,00

0,00

0,00

+101,50

+69,68

+31,82

Total

8 068,00

8 209,96

+4,00

0,00

0,00

+83,55

+82,46

+1,09

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2021
Réalisation

Administration centrale

0,00

2 106,90

Services à l'étranger

0,00

4 605,65

Autres

0,00

1 568,67

Total

0,00

8 281,22

 

Il n’est pas possible de répartir de façon prévisionnelle les personnels relevant de la catégorie G3 «CDD et volontaires internationaux» et ceux de la catégorie G4 «militaires» entre administration centrale et services à l’étranger. Ils ont donc été inscrits par défaut dans la rubrique «autres» en LFI.


À titre indicatif, sur le périmètre ministériel, la consommation de la catégorie G3 s’élève à 1 776 ETPT à l'étranger et à 762 ETPT en administration centrale. La catégorie G4 compte 550 ETPT à l'étranger et 63 ETPT en administration centrale.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Coordination de l'action diplomatique

837,00

851,73

02 – Action européenne

104,00

105,83

05 – Coopération de sécurité et de défense

365,00

371,42

06 – Soutien

1 523,00

1 549,80

07 – Réseau diplomatique

5 239,00

5 331,18

Total

8 068,00

8 209,96

Transferts en gestion

0,00

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2020-2021

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

27,00

0,47

0,00

 

Nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2020-2021 :  27


En 2021, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères comptait 29 apprentis, dont 27 sur le programme 105 et 2 sur le programme 209 (mission APD). 3 apprentis ont été affectés à Nantes, 26 à Paris.

Par ces recrutements, le ministère contribue à la politique gouvernementale d’insertion des jeunes dans la vie professionnelle. À cet égard, de nombreux domaines sont ouverts à l’apprentissage (informatique, gestion des ressources humaines, intendance).

Le recours aux apprentis permet notamment de mieux faire connaître les métiers de la fonction publique et de susciter des vocations dans certaines filières.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

L’indicateur de gestion des ressources humaines pour le périmètre ministériel est affiché en tant qu’indicateur de performance 3.2 au niveau du programme 105.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2020

Prévision
LFI 2021

Exécution
2021

Rémunération d’activité

521 987 040

528 491 866

517 252 917

Cotisations et contributions sociales

157 072 170

154 674 450

157 888 514

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

115 735 488

115 425 724

115 272 081

    – Civils (y.c. ATI)

86 746 707

87 956 124

86 461 232

    – Militaires

28 988 781

27 469 600

28 810 849

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

800

Autres cotisations

41 336 683

39 248 726

42 615 633

Prestations sociales et allocations diverses

4 335 067

4 004 731

4 285 787

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

683 394 277

687 171 047

679 427 218

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

567 658 790

571 745 323

564 155 137

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

La ventilation des crédits de titre 2 du programme 105 se présente de la façon suivante :


Programme 105

Catégorie 21
Rémunérations d'activités

Catégorie 22
Cotisations et
contributions sociales

Catégorie 23
Prestations sociales
et allocations diverses

Total crédits
de titre 2

Action 01 - Personnel concourant à l'action "coordination de l'action diplomatique"

  52 503 454 

  13 512 586 

  13 384 

  66 029 423 

Action 02 - Personnel concourant à l'action "action européenne"

  6 699 580 

  2 021 261 


  8 720 841 

Action 05 - Personnel concourant à l'action "coopération de sécurité et de défense"

  49 408 836 

  18 938 569 

  11 845 

  68 359 250 

Action 06 - Personnel concourant à l'action "soutien"

  65 808 361 

  61 822 593 


  127 630 954 

Action 07 - Réseau diplomatique

  342 832 687 

  61 593 506 

  4 260 558 

  408 686 751 

Total

  517 252 917 

  157 888 514 

  4 285 787 

  679 427 218 


La catégorie 23 «Prestations sociales et allocations diverses» intègre, entre autres, le versement de l'allocation d'aide au retour à l'emploi (ARE) qui s'est élevé en 2021 à 0,99 M€ pour le programme 105 pour une moyenne de 62 allocations versées par mois.


Pour l'ensemble des programmes du MEAE, le montant versé s'est élevé à 3,66 M€ en 2021 ; cette allocation a été versée mensuellement à 219 bénéficiaires tous programmes confondus.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2020 retraitée

569,16

Exécution 2020 hors CAS Pensions

567,66

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021/ 2020

0,31

Débasage de dépenses au profil atypique :

1,19

    – GIPA

0,00

    – Indemnisation des jours de CET

-1,04

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

2,24

Impact du schéma d'emplois

1,08

EAP schéma d'emplois 2020

1,02

Schéma d'emplois 2021

0,05

Mesures catégorielles

3,05

Mesures générales

0,08

Rebasage de la GIPA

0,08

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

 

GVT solde

2,57

GVT positif

5,19

GVT négatif

-2,62

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,32

Indemnisation des jours de CET

1,32

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

 

Autres variations des dépenses de personnel

-13,10

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

-0,05

Autres variations

-13,05

Total

564,16

 

Le socle d'exécution 2020 hors CAS «Pensions» du programme 105 à hauteur de 567,66 M€ HCAS tient compte du débasage de dépenses au profil atypique, parmi lesquelles la garantie individuelle du pouvoir d'achat (GIPA), le compte épargne-temps (CET) ainsi que la prime Covid pour un total de 1,19 M€.


Au titre de l'indemnité dite de garantie individuelle de pouvoir d'achat (décret n°2008-539 du 6 juin 2008), 75 560 € ont été versés en 2021, au profit de 104 bénéficiaires.


La ligne «Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA» correspond au rebasage de 1,32 M€ au titre du compte épargne-temps.


Le GVT positif (ou effet de carrière) du programme 105 est évalué à 5,19 M€ (soit 0,92 % de la masse salariale hors CAS «Pensions»), compte tenu de l'évolution indiciaire des agents et des mesures de fidélisation pour les agents de droit local. L'impact du GVT négatif (ou effet de noria) est valorisé à -2,62 M€ (-0,46 % de la masse salariale HCAS), soit un solde de 2,57 M€ (0,46%).


Enfin, la ligne «Autres» de la rubrique «Autres variations des dépenses de personnel» regroupe les autres facteurs explicatifs de variation de la masse salariale hors CAS, notamment le gain au change des rémunérations des personnels expatriés et agents de droit local découlant de l'appréciation de l'euro à la suite du plan de relance européen.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1101 – Titulaires et CDI en administration centrale

52 359

54 295

54 785

28 797

29 862

30 132

1102 – Titulaires et CDI dans le réseau

138 294

140 835

142 873

29 042

29 575

30 003

1103 – CDD et volontaires internationaux

68 984

70 852

72 174

33 112

34 009

34 903

1104 – Militaires

126 051

126 984

127 297

30 378

30 603

30 679

1105 – Agents de droit local

24 156

24 696

26 369

20 846

19 186

18 767

 


Les coûts moyens d'entrée, des catégories LOLF G2 et G4 notamment, sont supérieurs aux coûts moyens de sortie du fait de la baisse des indemnités de résidence à l'étranger liée gain au change qui a découlé de l'appréciation de l'euro suite au plan de relance européen.


En outre, les coûts moyens d'entrée des catégories LOLF G5 sont désormais inférieurs aux coûts moyens de sortie en raison du remplacement de profils expérimentés par des agents nouvellement recrutés.



 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

234 930

352 395

Extension en année pleine des mesures 2020

G1/G3

Tous

09-2020

8

234 930

352 395

Mesures statutaires

199 104

199 104

Mise en œuvre du protocole PPCR

2 440

G1/G2

Tous

01-2021

12

199 104

199 104

Mesures indemnitaires

2 618 384

2 947 932

Autres mesures (dont révision de la cartographie)

48

G1

Tous

09-2021

4

76 014

228 042

Revalorisation des agents contractuels CDD et CDI en administration centrale, dont filières SIC et spécialisées

178

G1/G3

CDI/CDD

09-2021

4

88 760

266 280

Mesures relatives au CIA

525

G1/G3

Tous

01-2021

12

320 597

320 597

Mesures en faveur des ADL

905

G5

ADL

01-2021

12

403 178

403 178

Révision des barèmes RIFSEEP

2 016

G1

Tous

01-2021

12

1 729 835

1 729 835

Total

3 052 418

3 499 431

 


L'enveloppe consacrée aux mesures catégorielles a été consommée à hauteur de 3,05 M€ sur le programme 105. La répartition de l’enveloppe a évolué par rapport aux prévisions initiales. Les enveloppes de revalorisation de la rémunération des ADL, de revalorisation des agents contractuels et CDI et de révision du complément indemnitaire annuel (CIA) des titulaires ont été modulées pour disposer des moyens nécessaires à la révision des barèmes IFSE (indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise) pour les corps ayant adhéré au régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (RIFSEEP) en 2016. Cinq ans après le lancement du dispositif, il était en effet nécessaire de procéder à des ajustements des barèmes de la principale prime du RIFSEEP. Par ailleurs, la réforme des taux de rémunération des astreintes et des interventions, annoncée en prévision initiale, prendra finalement effet à partir de 2022.


Enveloppe globale au périmètre ministériel :


Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP concernés

Population concernée

Coût 2021

Mise en œuvre du protocole PPCR

3 677


300 000

Revalorisation des agents contractuels CDD et CDI en administration centrale dont filières SIC et spécialisées

245

G1/G3

122 000

Mesures en faveur des ADL

1 461

G5

651 000

Autres mesures (dont révision de la cartographie)

63

G1

100 000

Mesures relatives au  CIA

704

G1/G3

430 000

Révision des barèmes RIFSEEP

2 681

G1

2 300 000

Effets extension en année pleine mesures 2020


G1/G3

400 000

Total



4 303 000

 

   Action sociale - hors titre 2

 

Type de dépenses

Effectif concerné en 2021 (ETP)

Réalisation réelle
AE 2021

Réalisation réelle
CP 2021

Restauration

Moyenne de 565 repas

par jour

1 788 614

1 651 909

Logement

245 demandeurs

1 452 556

1 373 056

Mutuelles, associations

11 450 adhérents

1 397 825

1 397 825

Prévention / Frais médicaux ADL

2779 visites à la Médecine de prévention + 257 ADL couverts

319 468

320 767

Crèche

41 berceaux réservés

233 198

345 313

Autres

--

59 541

55 025

Total

 

5 251 202

5 143 895

 

 

Les dépenses de restauration correspondent à la participation du ministère au coût des repas (565 en moyenne journalière) pris par les agents dans les restaurants administratifs du ministère à Paris et à Nantes, ainsi que dans les restaurants inter-administratifs ou d'entreprise pour les agents travaillant sur des sites extérieurs en région parisienne et à Nantes. Malgré la baisse importante des effectifs sur site du fait de la crise sanitaire, le montant des dépenses est resté à un niveau élevé en 2021 en raison de la prise en charge des surcoûts liés aux mesures sanitaires, notamment pour les paniers-repas (surcoût intégralement pris en charge pour ne pas impacter les agents). S’y ajoutent le coût d'une assistance à maîtrise d'ouvrage pour le suivi du marché de restauration à Paris et son renouvellement ainsi que le renouvellement de matériels de cuisine pour les restaurants du MEAE.

 

Les dépenses de logement social concernent principalement les conventions de réservation passées avec des bailleurs sociaux dans le but de maintenir le niveau du parc des logements sociaux et dans une moindre mesure, le paiement de loyers d’inoccupation. Un effort important a été fait en 2021 pour le logement social des agents du MEAE. Ainsi, 1,45 M€ d'AE et 0,82 M€ de CP ont été consacrés à la signature de conventions pour la réservation de 31 logements et à la livraison de 24 logements. La différence entre AE et CP s'explique par le fait que l'administration engage la totalité des AE à la signature d'une convention, et liquide, conformément aux conventions signées avec les bailleurs sociaux, la moitié des CP de la réservation à la signature puis le solde à l’entrée dans les lieux du locataire.

 

Les dépenses de crèche correspondent à la réservation de berceaux en crèche à hauteur de 0,28 M€ d'AE et 0,38 M€ de CP ainsi que des dépenses pour une assistance à maîtrise d’ouvrage dans le cadre du renouvellement du marché crèche en 2021. La consommation intègre 0,05 M€ de rétablissements de crédits liés au paiement de la prestation de service enfance et jeunesse (PSEJ) par la Caisse d’Allocations Familiales.

 

Les dépenses de mutuelle et associations couvrent la participation du ministère à la Mutuelle des affaires étrangères (1,08 M€), avec laquelle le ministère est lié par convention sur la période 2017-2023 en tant qu’organisme assureur de référence. Les subventions versées à diverses associations du MEAE à caractère social se sont élevées à 0,32 M€.

 

Les dépenses de prévention couvrent la prise en charge des frais médicaux induits par les départs et retours de poste des agents (consultations, analyses médicales) et les visites médicales d’aptitude d’entrée dans la fonction publique mais également les moyens matériels de la médecine de prévention, dont l'activité se traduit par les consultations et avis rendus (visites de départ en poste, recrutement, titularisation, visite quinquennale ou surveillance médicale spécifique). Ces dépenses intègrent également les remboursements des frais médicaux des agents de droit local de 14 postes ne bénéficiant pas d’un système assurantiel satisfaisant et la prise en charge de secours à caractère médico-social pour 9 agents de droit local pour un montant total de 0,08 M€.

 

Les autres types de dépenses concernent notamment l'organisation d'événements comme l'arbre de noël au bénéfice des enfants des agents du ministère, les consultations facturées par divers intervenants sociaux ainsi que le paiement de cotisations.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   CROCUS

DESCRIPTION DU PROJET

 

L'outil de comptabilité à l'étranger « Crocus », successeur de « Corège », a reçu l'avis conforme de la DINSIC le 16 février 2017 suivant l’article 3 du décret 2014-879 du 1er août 2014 relatif au système d’information et de communication de l’État. Il vise à moderniser la gestion et la comptabilité des postes diplomatiques et consulaires en s’appuyant sur des solutions innovantes simplifiant et fiabilisant l’action des gestionnaires comptables à l'étranger. Il proposera notamment un modèle organisationnel adaptable aux multiples configurations, du plus grand poste au plus petit poste à présence diplomatique (PPD) à l’étranger, un volet programmation, une comptabilité patrimoniale ainsi qu'une comptabilité d’analyse des coûts.

 

 

Année de lancement du projet

2016

Financement

0105-06

Zone fonctionnelle principale

Finances

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

2,90

2,90

2,00

2,00

2,00

2,00

2,15

2,15

2,15

2,15

0,60

0,60

0,00

0,00

9,65

9,65

Titre 2

1,50

1,50

0,45

0,45

0,40

0,40

0,30

0,30

0,30

0,30

0,30

0,30

0,00

0,00

2,95

2,95

Total

4,40

4,40

2,45

2,45

2,40

2,40

2,45

2,45

2,45

2,45

0,90

0,90

0,00

0,00

12,60

12,60


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

12,60

12,60

Durée totale en mois

59

72

+22,03 %

 

Le logiciel Crocus a été déployé de manière progressive : lancé dans 9 pays pilotes le 1er janvier 2020, il a dans un premier temps été étendu aux postes situés dans la zone euro en 2021 puis à l'ensemble des postes du réseau à compter du 1er janvier 2022. Le coût du projet au 31/12/2021 est conforme aux prévisions données lors du lancement du projet en 2016, soit un total de 12,6 M€.

 

Gains du projet

Évaluation des gains quantitatifs du projet

 

Au lancement
 

Actualisation

Écarts en %

Gain annuel en M€ hors titre 2

0,45

0,45

Gain annuel en M€ en titre 2

2,80

2,80

Gain annuel moyen en ETPT

0

0

Gain total en M€ (T2 + HT2) sur la durée de vie prévisionnelle de l'application

43,50

43,50

Délai de retour en années

10

10

+3,09 %

 

Les gains sont estimés en prévision d'une part de la diminution des dépenses en régie liée à la mise en place de moyens modernes de paiement comme la « carte achat » et d'autre part à la réduction des frais de transport de 5,5 tonnes de pièces comptables acheminées aujourd'hui jusqu'à la Cour des comptes par avion, transporteur express et camion.

 

   SAPHIR

DESCRIPTION DU projet

 

Le projet « Saphir » (système d’archivage pour l’histoire, l’information et la recherche) a pour but de mettre en œuvre un système d’archivage électronique basé sur le logiciel « Vitam », lancé officiellement le 9 mars 2015 et auquel les ministères de la Culture, des Armées, des Affaires étrangères ainsi que les Services du Premier ministre se sont associés pour créer et maintenir une solution logicielle qui réponde aux problématiques d’archivage électronique pour l’État. « Saphir » permet de répondre aux besoins de conservation au format électronique et sur le long terme de la totalité de la production dématérialisée du ministère des Affaires étrangères. On citera notamment la correspondance diplomatique, les bases de données documentaires, les données des applications consulaires (état civil, registre mondial), les supports particuliers (documents numérisés, image, texte et son) ainsi que les données de l’intranet ministériel.

 

Année de lancement du projet

2015

Financement

Programme 105 - Soutien

Zone fonctionnelle principale

Archives définitives

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

1,96

1,91

1,22

1,27

0,45

0,45

0,00

0,00

0,80

0,80

1,16

1,16

0,26

0,26

5,85

5,85

Titre 2

1,50

1,50

0,50

0,50

0,30

0,30

0,00

0,00

0,30

0,30

0,25

0,25

0,30

0,30

3,15

3,15

Total

3,46

3,41

1,72

1,77

0,75

0,75

0,00

0,00

1,10

1,10

1,41

1,41

0,56

0,56

9,00

9,00


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

5,00

9,00

+80,00 %

Durée totale en mois

45

84

+86,67 %

 

Depuis septembre 2020, le service d’archivage fonctionnait en production, basé sur la version 2 du back-office Vitam. Une mise à jour annuelle est nécessaire notamment pour conserver un niveau de sécurité suffisant. Durant l’exercice 2021, la livraison du back-Office de mars 2020 (la version 3) s'est avérée incompatible avec l’éco-système du MEAE. De nombreuses recherches techniques ont été réalisées pour tenter résoudre cette difficulté technique, sans succès. En septembre 2021, il a été décidé par le comité de direction du projet d’abandonner cette mise à jour de la V3 et de recommencer toute l’installation, sur une nouvelle version plus récente (la V4),  contraignant à reverser les archives pourtant déjà traitées depuis 2020 dans la V2. De ce fait, un délai supplémentaire de 18 à 24 mois est à prévoir pour l’aboutissement des travaux. Aussi, des engagements de qualité ont été demandés à l’équipe interministérielle Vitam afin de garantir la faisabilité des prochaines mises à jour et ainsi limiter les risques d’incompatibilité.


En parallèle, l’architecture complète du projet est aboutie, et un pilote a été terminé avec succès sur les chaînes de versements automatisés d’archives ; il devrait être déployé courant 2022.

 

Le projet s'inscrit dans le « cadre stratégique commun de modernisation des archives » de la circulaire du Premier ministre N°5815/SG du 7 octobre 2015.

 

Il est destiné à répondre à l'obligation légale d'archivage. Les gains sont difficilement chiffrables étant donné qu'il est question d'une valeur non destructive ; le projet ne permet pas d'engendrer des gains, mais de se prémunir d'une perte.

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2021

 

CP 2021

 

 

 

AE ouvertes en 2021 *
(E1)

1 197 916 491

 

CP ouverts en 2021 *
(P1)

1 179 159 054

 

 

 

AE engagées en 2021
(E2)

1 121 197 890

 

CP consommés en 2021
(P2)

1 130 033 955

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E3)

30 790 469

 

dont CP consommés en
2021 sur engagements
antérieurs à 2021

(P3 = P2 – P4)

12 969 701

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E4 = E1 – E2 – E3)

45 928 132

 

dont CP consommés
en 2021 sur
engagements 2021

(P4)

1 117 064 254

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 brut
(R1)

128 081 758

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
(R2)

6 155

 

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 net

(R3 = R1 + R2)

128 087 913



CP consommés en 2021
sur engagements
antérieurs à 2021
(P3 = P2 – P4)

12 969 701



=

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R4 = R3 – P3)

115 118 212

 

 

AE engagées en 2021


(E2)

1 121 197 890



CP consommés en 2021
sur engagements 2021

(P4)

1 117 064 254



=

Engagements 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R5 = E2 – P4)

4 133 636

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

(R6 = R4 + R5)

119 251 848

 

 

Estimation des CP 2022
sur engagements non
couverts au 31/12/2021
(P5)

18 134 748


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2022
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2021
(P6 = R6 – P5)

101 117 100

 

Le montant total des restes à payer (engagements non couverts par des paiements) au 31 décembre 2021 s'établit à 119,3 M€. L'essentiel des restes à payer porte sur l'opération de partenariat public/privé relative au bâtiment de la Courneuve (engagement de 141,7 M€ passé en 2008). Cet engagement est liquidé à raison de près de 5 M€ chaque année.

 

Les restes à payer concernent également d'autres engagements pluriannuels tels que des baux fermes de location et des contrats de maintenance à l'étranger, le règlement de contrats d'investissement relatifs à des logements sociaux, des opérations informatiques ou d'investissement immobilier, des travaux de sécurisation de postes diplomatiques et consulaires.

 

Justification par action

ACTION

01 – Coordination de l'action diplomatique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Coordination de l'action diplomatique

66 927 248
66 029 423

26 438 596
23 935 526

93 365 844
89 964 950

66 927 248
66 029 423

26 438 596
23 011 398

93 365 844
89 040 821

 

Les montants de l'exécution 2021 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d'imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

66 927 248

66 029 423

66 927 248

66 029 423

Rémunérations d’activité

44 459 630

52 503 454

44 459 630

52 503 454

Cotisations et contributions sociales

21 594 462

13 512 586

21 594 462

13 512 586

Prestations sociales et allocations diverses

873 156

13 384

873 156

13 384

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

22 724 846

21 100 851

22 724 846

20 028 076

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

22 724 846

21 100 851

22 724 846

20 028 076

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 713 750

2 834 676

3 713 750

2 983 322

Transferts aux ménages

3 713 750

101 678

3 713 750

101 678

Transferts aux entreprises

 

186 447

 

322 693

Transferts aux autres collectivités

 

2 546 551

 

2 558 951

Total

93 365 844

89 964 950

93 365 844

89 040 821

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


CENTRE DE CRISE


Consommation AE : 5,17 M€

Consommation CP : 4,92 M€



en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Fonctionnement du centre de crise

3

3

2,59

2,21

Gestion de crises

0,9

0,9

2,58

2,71

Total

3,9

3,9

5,17

4,92


La prolongation de la crise sanitaire s’est accompagnée d'une forte reprise des dépenses de fonctionnement en 2021 (2,59 M€ en AE en 2021 contre 1,57 M€ en 2020). Bien que toujours affectéespar la pandémie de covid-19, les activités du CDCS ont repris à un rythme croissant, notamment en matière de formation des ambassades et consulats à la gestion des crises consulaires ainsi qu’à la modernisation des moyens de communication autonomes utilisés par le réseau diplomatique et consulaire à l’étranger en situation de crise. En outre, le CDCS a continué à fournir de stocks de sécurité, médicaments et autres matériels destinés à équiper les points de regroupement.


Le premier poste des dépenses de fonctionnement concerne les moyens de communication autonomes (radio et téléphonie satellitaire), couvrant à la fois la fourniture en matériel et les missions d’audit et d’installation (1,1 M€). Fortement affectées par la pandémie, ces dernières ont repris à un rythme croissant en cours d’année.


Afin d’assurer sa mission de protection de la communauté française à l’étranger dans un environnement international dégradé notamment par la crise sanitaire, le CDCS a maintenu un niveau élevé de dépenses en 2021 sur la ligne budgétaire « gestion de crises », notamment dans le domaine médical (évacuations sanitaires, achat d’un poste de santé mobile auprès de l’AP-HP, de matériel d’oxygénothérapie et de médicaments à destination des postes).


Le plan Santé mis en place par le CDCS depuis le printemps 2020 dans le cadre du renforcement de la prise en charge médicale de nos compatriotes face à l’épidémie a constitué, en 2021, la principale dépense de crise. Ce dispositif associe notamment l’organisation d’EVASAN (évacuations sanitaires) de nos ressortissants atteints de forme grave de covid-19 et la dotation des postes en matériels spécifiques (médicaments, équipements de protection individuelle et matériel d’oxygénothérapie). L’achat de 500 heures de vols auprès du prestataire du MEAE en fin d’année 2020 (3,8 M€), complété de 50 heures au cours de l’été 2021 (0,45 M€), a permis l’évacuation de 108 patients, principalement depuis l’Afrique et l’Asie.


En raison de la hausse du nombre de patients placés en soins intensifs pour cause de covid-19, le CDCS a été sollicité par le ministère des Solidarités et de la Santé (MSS) afin de pouvoir mener à bien des opérations d’évacuation sanitaire depuis les territoires ultra-marins vers la métropole. Le MSS ne disposant pas de son propre marché, le CDCS lui a fait bénéficier de l’accès à son marché « évacuation sanitaire » pour l’organisation de 23 opérations entre les mois de mars et octobre 2021. Au total, 7,4 M€ ont été engagés par le CDCS puis remboursés par le MSS. Afin de permettre au CDCS de faire face à cette charge financière excédant son budget, une avance de trésorerie depuis la ligne des opérations de maintien de la paix  a dû être réalisée au cours de l’été.


Deux cellules de crise ont été ouvertes au cours de l’année, en août pour les évacuations d’Afghanistan et en novembre pour l’évacuation des Français depuis l’Éthiopie.


S’agissant de l’Afghanistan, en amont de l’opération APAGAN réalisée par le biais de vols militaires, le CDCS a affrété en juillet un vol spécial depuis Kaboul destiné à évacuer la communauté française présente (0,3 M€). Si le pont aérien mis en place entre Kaboul et Doha a intégralement été pris en charge par le ministère des Armées, le CDCS a néanmoins engagé des dépenses annexes à hauteur de 1,2 M€ (l’achat de billets Doha-Paris, de nourriture et de matériel sanitaire). Le CDCS a également mis en place une réponse téléphonique, pour laquelle le MEAE a reçu un transfert à hauteur de 0,19 M€ de la part du ministère de l’Intérieur. En outre, le programme 105 a participé à l’accueil des Afghans rapatriés en France via un transfert de 1 M€ vers le programme 104 (ministère de l’Intérieur).


L’affrètement d’un avion ainsi que la réservation de places sur des vols commerciaux ont également été financés sur des crédits CDCS dans le cadre de l’opération d’évacuation d’Éthiopie en novembre, pour un montant de 0,5 M€.


ÉTAT MAJOR


Consommation AE : 5,23 M€

Consommation CP : 5,09 M€



en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Dépenses de fonctionnement à l'hôtel du ministre

1,92

1,92

1,5

1,38

Dépenses des cabinets à l'extérieur de l'hôtel du ministre

0,04

0,04

0,04

0,04

Déplacements ministériels

4,84

4,84

3,69

3,67

Total

6,8

6,8

5,23

5,09



Les dépenses de fonctionnement de l’Hôtel du ministre ont pour objet de permettre la réception des homologues du ministre et d’autorités étrangères, l’organisation de réunions, colloques, séminaires, débats, tables rondes, expositions, réceptions, déjeuners, dîners avec les partenaires et interlocuteurs français et étrangers. Elles concernent principalement l’achat de denrées alimentaires, de boissons, de prestations de traiteur, de décoration florale, de frais de sonorisation des salles, de personnel intérimaire de service en salle et cuisine et des frais de blanchisserie.


En 2021, la consommation s’établit à 1,5 M€ en AE et 1,38 M€ en CP en raison de la poursuite des effets de la crise sanitaire. Cependant, cette sous-consommation a pour partie été compensée par l’augmentation du prix des produits logistiques et des denrées alimentaires.


Les dépenses des cabinets à l’extérieur de l’Hôtel du ministre recouvrent des dépenses de restauration, de frais de transport, de séminaires et pour des événements organisés en dehors du ministère. L’essentiel de ces dépenses est constitué de frais de représentation du ministre, du ministre délégué, des secrétaires d’État et des conseillers des quatre cabinets.


La consommation des crédits consacrés aux déplacements ministériels est en hausse par rapport à 2020 (+95%), retrouvant son niveau d’avant-crise. Pour l’année 2021, la gestion des crédits a été effectuée avec les mêmes principes de rigueur que les années précédentes. La hausse de la consommation s’explique par la reprise des déplacements internationaux en fin d’année 2021.


Les déplacements sont réalisés à hauteur de 57% sur le marché voyagiste et de 29% par recours à l’affrètement public, 14% étant réservés aux autres dépenses.


PROTOCOLE


Consommation AE : 8,51 M€

Consommation CP : 8,16 M€



en M€

LFI 2021

Consommation 2021

AE

CP

AE

CP

Visites d’État, de chefs d’État ou de travail

1,20

1,20

0,28

0,27

Accueil de personnalités

0,55

0,55

0,21

0,20

Frais liés à des déplacements à l'étranger du Premier ministre

1,00

1,00

0,25

0,25

Conférences internationales

5,00

5,00

6,54

6,44

Distinctions honorifiques

0,29

0,29

0,28

0,14

Interprétation et traductions

0,80

0,80

0,68

0,62

Missions et voyages officiels

0,35

0,35

0,01

0,01

Manifestations intermédiaires

0,40

0,40

0,26

0,24

Total

9,59

9,59

8,51

8,16



Visites d’Etat, officielles ou de travail


En 2021, 57 visites ont été organisées dont une visite d’État, 6 visites officielles et 50 visites de travail, soit une augmentation sensible par rapport à 2020 (31 visites dont une visite d’État, 2 visites officielles et 28 visites de travail). L’activité a quasiment retrouvé son niveau d’avant-crise (64 visites organisées en 2019). Malgré cette reprise, la consommation est relativement faible en raison d’une durée réduite des visites et de prestations qui ont été limitées à des locations de véhicules.


Accueil de personnalités aux aéroports parisiens et strasbourgeois


Cette ligne couvre les frais occasionnés par l’ouverture de pavillons ou de salons d’honneur dans les aéroports de Paris et de Strasbourg pour l’accueil des personnalités étrangères invitées en France et la délivrance de badges d’accès. La consommation sur cette ligne, plus élevée qu’en 2020, n’a pas encore retrouvé son niveau d’avant-crise.


Déplacements du Premier ministre à l’étranger


Les déplacements du Premier ministre à l’étranger ont repris à un rythme un peu plus soutenu que l’an dernier (six déplacements en 2021 contre quatre en 2020).


Conférences internationales


La consommation sur cette ligne a été supérieure à la LFI en raison du report de plusieurs sommets de 2020 à 2021 (9,7 M€ ont été demandés en report à ce titre).


En 2021, les principaux événements financés par le MEAE ont été :

  • le 5ème sommet France-Océanie, initialement prévu en 2020 et finalement organisé le 19 juillet 2021 en visioconférence. Un budget de 2 M€ avait été reporté à ce titre mais aucune dépense n’a finalement été nécessaire compte tenu du format.

  • la 43ème réunion consultative du Traité de l’Antarctique qui s’est déroulée du 14 au 25 juin à la Maison de la Mutualité pour un coût de 1,2 M€. Des  dépenses avaient été engagées dès 2020, notamment pour la réservation du site pour un montant de 0,6 M€.

  • le sommet sur le financement des économies africaines (SFEA) qui a eu lieu le 18 mai au Grand Palais éphémère pour un coût total de 1,9 M€. Les dépenses ont été prises en charge à parts égales entre le MEAE et le MEFR. Le coût final pour le MEAE est légèrement inférieur à 1 M€.

  • la conférence internationale pour le Soudan, organisée le 17 mai au Grand Palais éphémère pour un coût de 1,95 M€.

  • la conférence internationale sur la Libye qui s’est tenue le 12 novembre à la Maison de la Chimie à Paris pour un coût de 1,1 M€.

  • le sommet sur la biodiversité qui s’est tenu à l’Élysée le 11 janvier. Le coût total de l’événement s’élève à 0,53 M€ mais le MEAE a reçu deux remboursements, respectivement de 0,1 M€ de la part du ministère de la transition écologique (MTE) et de 0,2 M€ de la part du ministère de l’Économie, des finances et de la relance (MEFR). Le coût final pour le MEAE est de 0,2 M€.

  • le sommet franco-espagnol qui s’est déroulé à Montauban le 15 mars pour un coût de 0,6 M€ ;


Il convient de noter que le Forum des mondes méditerranéens qui devait se tenir les 26 et 27 novembre 2021 à Marseille a été reporté à la demande du Président de la République les 7 et 8 février 2022. A ce titre, 1,1 M€ ont été demandés en report sur l’exercice 2022.


Par ailleurs, 1 M€ ont été transférés en cours d’année vers le programme 209 au titre de la participation financière française à l’organisation du XVIIIème Sommet de la Francophonie en Tunisie.


Distinctions honorifiques


La consommation s’élève à 0,28 M€ en AE et 0,14 M€ en CP. L’écart entre les AE et les CP s’explique par l’engagement d’une commande au quatrième trimestre 2021 qui ne sera livrée qu’en 2022.


Frais d’interprétation et de traduction


Les dépenses d’interprétation, en grande partie externalisées, représentent 80% de la consommation sur cette ligne.


Missions liées à des voyages officiels


La consommation des crédits au titre des missions liées aux voyages officiels concerne les dépenses afférentes aux missions préparatoires et aux déplacements des précurseurs des voyages officiels du Premier ministre, les voyages internationaux du Premier ministre ainsi que les missions liées aux conférences internationales.


 Malgré une reprise des déplacements du Premier ministre à l’étranger, le niveau de dépenses sur cette ligne reste marqué par les effets de la crise sanitaire.


Manifestations intermédiaires


Ces frais correspondent traditionnellement aux conférences de hauts fonctionnaires organisées au centre de conférence ministériel du MEAE. En raison de la pandémie, ces conférences ont pour la plupart été organisées sous la forme de visioconférences (49 au total).



COMMUNICATION


Consommation AE : 1,96 M€

Consommation CP : 1,59 M€



en M€

LFI 2021

Consommation 2021

AE

CP

AE

CP

Acquisition d'information et de documentation

0,98

0,98

1,37

1,07

Actions de communication événementielle

0,55

0,55

0,10

0,08

Actions de communication digitale et audiovisuelle

0,76

0,76

0,49

0,44

Total

2,29

2,29

1,96

1,59


Acquisition d’information et de documentation


Cette ligne couvre l'achat de titres de presse d'information générale et spécialisée, l'accès aux dépêches de presse anglo-saxonnes ainsi qu’à plusieurs bases de données, à la production de panoramas de presse ainsi que le paiement des droits de copie afférents. Les destinataires en sont les services d'administration centrale et les postes à l'étranger.


L’augmentation des dépenses par rapport à l’année précédente s’explique par le renouvellement du marché interministériel d’abonnements piloté par la Direction des achats de l’État, dont le nouveau prestataire s’avère plus onéreux, l’élargissement de la diffusion du panorama de presse (et donc l’augmentation des droits de copie connexes) ainsi que par la refonte du point de presse électronique quotidien.


Actions de communication événementielle


La consommation sur cette ligne a été inférieure aux prévisions en raison de l’annulation d’événements tournés vers le grand public comme la « Nuit des idées », « la Journée de la diplomatie », « la Semaine de l’Amérique latine » ou la participation du Département à la « Fabrique Défense ».


Les seuls événements maintenus ont été « les Journées du patrimoine » et la remise du prix Simone Veil.


Actions de communication digitale et audiovisuelle


Le MEAE poursuit le développement de sa communication numérique avec l'animation et le pilotage de son site internet France Diplomatie, disponible en six langues (français, anglais, allemand, espagnol, arabe et russe), des 270 sites internet des postes à l’étranger, de ses réseaux sociaux, qui comptabilisent désormais près de 10 millions d'abonnés. En vue de renforcer la présence du MEAE sur les réseaux sociaux, l’outil Swello de gestion des réseaux sociaux a été déployé au sein des postes de l’Union européenne.


La consommation a été moins élevée que prévu en raison notamment du report de la refonte de l’ensemble des sites. La refonte du site franco-allemand a été programmée et sera cofinancée par le ministère allemand des affaires étrangères.


DÉPENSES D’INTERVENTION


CENTRE DE CRISE


Consommation d’AE : 0,22 M€

Consommation de CP : 0,22 M€


Subventions du centre de crise


Quatre subventions ont été accordées à trois associations de victimes et d’aide aux victimes (Association française des victimes du terrorisme, France Victimes et Fédération nationale des victimes d’attentats et d’accidents collectifs).


ÉTAT MAJOR


Consommation d’AE : 2,62 M€

Consommation de CP : 2,75 M€



en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Subventions cabinets

1,27

1,27

1,79

1,79

Subvention du Centre d'analyse, de prévision et de stratégie

0,87

0,87

0,68

0,81

Programme d'invitation des personnalités d'avenir

0,73

0,73

0,09

0,09

CNEMA

0,08

0,08

0,06

0,06

Total

2,95

2,95

2,62

2,75



Crédits d’intervention destinés au cabinet du ministre


Ces crédits d’intervention se composent des subventions du cabinet et de celles du délégué interministériel à la Méditerranée.


Les subventions ont été principalement versées à des associations. Quatre grands domaines d’intervention ont caractérisé la politique de subvention du cabinet :


- le renforcement de l’action diplomatique de la France dans le cadre des relations bilatérales ou en matière de promotion du multilatéralisme (0,89 M€, dont 0,6 M€ versés à l’association « Forum de Paris sur la Paix », les ministères de la transition écologique, le ministère de l’Économie et des finances et le ministère des Armées ayant transféré chacun un montant de 0,15 M€) ;

- les associations représentatives des Français de l’étranger (0,20 M€) ;

- la défense des droits de l’Homme (0,32 M€), dont l’association lauréate du Prix Simone Veil 2020 en faveur des familles de victimes de féminicides au Pérou, la fondation nationale pour la mémoire de l’esclavage, la fondation mémorielle Ibuka pour la mémoire et le soutien pour les victimes du génocide Tutsi (un décret de transfert de 0,02 M€ a été effectué par le ministère de la Culture et le ministère de l’Éducation nationale à ce titre) et le musée mémorial du terrorisme ;

- les associations à caractère culturel (0,05 M€).


Les subventions du délégué interministériel à la Méditerranée se sont élevées à 0,26 M€, dont 0,19 M€ dans le domaine de la culture et de la jeunesse en Méditerranée.


Le taux de consommation de cette enveloppe est supérieur à la dotation initiale. Les sous-consommations enregistrées sur d’autres lignes en gestion ont permis de supporter ces dépenses additionnelles, notamment la participation au groupement d'intérêt public (GIP) pour le musée mémorial du terrorisme.


Subventions du centre d’analyse, de prévision et de stratégie (CAPS)


Les principaux instituts soutenus ont été l’Institut français des relations internationales (0,19 M€), le Conseil européen des relations internationales (0,08), l’Institut de relations internationales et stratégiques (0,06 M€) et la fondation pour la recherche stratégique (0,07 M€).


Par ailleurs, le CAPS a assuré la prise en charge d’experts techniques internationaux via Expertise France à hauteur de 0,12 M€ en AE et 0,25 M€ en CP. Les dépenses ont été moins élevées que prévu du fait de la modification de la durée du contrat d’une experte pour des raisons de visa notamment.


Programme d’invitation des personnalités d’avenir (PIPA)


Les dépenses se sont élevées à 0,09 M€, soit 12% de la dotation initiale et ont été consacrées principalement au partenariat avec Campus France (0,08 M€). Le programme a été fortement impacté par la poursuite de la crise sanitaire et les restrictions de déplacements.


Commission nationale pour l'élimination des mines antipersonnel (CNEMA) 


La consommation s’est élevée à 0,06 M€, soit 82% de la dotation. Il s’agit en très grande majorité de contributions au centre international de déminage humanitaire pour différents objets (notamment conférence d’Ottawa et convention d’Oslo). Comme chaque année, le MEAE a bénéficié d’un transfert de 0,035 M€ en provenance du ministère des Armées.



COMMUNICATION


Consommation d’AE : 0,22 M€

Consommation de CP : 0,19 M€



en M€

LFI 2021

Consommation 2021

AE

CP

AE

CP

Invitations de journalistes étrangers

0,54

0,54

0,19

0,16

Subventions aux associations de presse diplomatique

0,02

0,02

0,03

0,03

Total

0,56

0,56

0,22

0,19


Invitations de journalistes étrangers


La consommation sur cette ligne a été affectée par la poursuite de la crise sanitaire qui a conduit à la suspension des invitations jusqu’à l’été. Au second semestre, des délégations du Vatican, de Slovénie, du Portugal, de Hongrie et de Corée ont pu être invitées. Au total, ce sont 25 journalistes qui ont pu bénéficier de ce programme contre 18 en 2020 et 139 en 2019. Par ailleurs, 23 journalistes africains ont été conviés à l’occasion du nouveau sommet Afrique-France qui s’est tenu en octobre à Montpellier.


Subventions aux associations de presse diplomatique


Quatre subventions ont été octroyées pour un montant total de 0,03 M€, légèrement supérieur à celui programmé, aux bénéficiaires suivants:

  • l’Association de la presse diplomatique française (APDF) afin de soutenir l’organisation de rencontres entre journalistes et diplomates ;

  • la Maison des journalistes (MDJ) pour ses actions de sensibilisation des publics jeunes et professionnels sur les problématiques relevant notamment de la liberté d’expression ;

  •  l’association UNI-Presse pour la promotion de la presse d’actualité politique et générale française dans le monde sur un support digital ;

  • l’association de la presse étrangère (APE) afin d’organiser des voyages de presse destinés à promouvoir le rayonnement de la France auprès de visiteurs français ou étrangers au travers d’articles ou reportages diffusés dans divers médias.

 

ACTION

02 – Action européenne

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Action européenne

11 306 150
8 720 841

45 656 925
80 808 546

56 963 075
89 529 387

11 306 150
8 720 841

45 656 925
80 811 626

56 963 075
89 532 467

 

Les montants de l'exécution 2021 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d'imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

11 306 150

8 720 841

11 306 150

8 720 841

Rémunérations d’activité

8 423 401

6 699 580

8 423 401

6 699 580

Cotisations et contributions sociales

2 806 205

2 021 261

2 806 205

2 021 261

Prestations sociales et allocations diverses

76 544

 

76 544

 

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

15 000

12 810

15 000

10 890

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

15 000

12 810

15 000

10 890

Titre 6 : Dépenses d’intervention

45 641 925

80 795 736

45 641 925

80 800 736

Transferts aux ménages

45 641 925

 

45 641 925

 

Transferts aux entreprises

 

1 087 303

 

1 087 303

Transferts aux autres collectivités

 

79 708 433

 

79 713 433

Total

56 963 075

89 529 387

56 963 075

89 532 467

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


ACTION EUROPÉENNE HORS CONTRIBUTIONS


Consommation d’AE : 12 528€

Consommation de CP : 10 608€


Ces dépenses sont relatives aux actions d’information et de communication menées par le cabinet du secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes. La principale dépense a concerné la publication d’un rapport intitulé « une Europe pour aujourd’hui et pour demain » en vue de la Présidence française du Conseil de l’Union européenne (PFUE) de 2022.


DÉPENSES D’INTERVENTION


ACTION EUROPEENNE HORS CONTRIBUTIONS


Consommation d’AE : 0,64 M€

Consommation de CP : 0,65 M€


Subventions du cabinet du secrétaire d’État chargé des affaires européennes


La majeure partie de ces subventions a été attribuée à des associations œuvrant en faveur de l’intégration et du développement, de la citoyenneté, de la jeunesse, de la culture et des valeurs européennes. Au total, 29  projets ont été subventionnés.



CONTRIBUTIONS EUROPEENNES – INTERVENTION


Consommation d’AE : 80,15 M€

Consommation de CP : 80,15 M€


Contributions aux organisations internationales à vocation européenne (M€)


LFI 2021


Exécution 2021


Conseil de l'Europe

40,50

38,80

Expertise France

1,20

1,09

OSCE (Fonds fiduciaire)

1,00

1,00

Union de l'Europe Occidentale (Pensions)

1,35

1,32

Fondation Anna Lindh

0,25

0,25

Union pour la Méditerranée

0,40

0,40

Global Community Engagement and Resilience Fund  (GCERF)

0,25

0

Facilité européenne de paix (FEP)

0

37,19

Fonds européen pour la démocratie (FEDEM)

0

0,1

Total

44,95

80,15


Le taux de consommation par rapport à la LFI s’établit à 178%.


Cette surconsommation est principalement imputable au financement de la contribution française à la Facilité européenne pour la paix (FEP). Il s’agit d’un nouvel instrument extrabudgétaire européen destiné à financer (i) les coûts communs des missions et opérations militaires de PSDC et (ii) les mesures d’assistance, non-finançables par le budget de l’UE, au bénéfice d’tats et d’organisations régionales partenaires de l’UE. Dans la mesure où la quote-part française n’était pas connue lors des négociations budgétaires, son financement a nécessité le dégel de la réserve de précaution et le redéploiement de crédits au sein du programme.


Au titre de 2021, le MEAE s’est acquitté d’une contribution de 37,2 M€ correspondant à l’intégralité des mesures d’assistance de la FEP.


Les autres dépenses sont conformes à la programmation, à l’exception notable de la contribution au GCERF (Global Community Engagement and Resilience Fund), qui a finalement été exécutée sur le code activité correspondant aux contributions internationales payables en euros hors système des Nations Unies, dans la mesure où elle a permis d'apporter un soutien à des initiatives locales de prévention de l’extrémisme violent au-delà du champ des contributions européennes.


Par ailleurs, une contribution volontaire a été versée au profit du Fonds européen pour la démocratie (FEDEM) afin de renforcer l’influence de la France, membre du Conseil d’administration du Fonds, et d’y défendre plus efficacement ses priorités, notamment dans la perspective de la Présidence française de l’Union européenne (PFUE) en 2022.



 

ACTION

04 – Contributions internationales

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Contributions internationales

 
 

666 225 535
661 600 312

666 225 535
661 600 312

 
 

668 225 535
663 600 312

668 225 535
663 600 312

 

Le mécanisme de couverture des risques de change pour 2021 a été mis en place par le ministère avec l’Agence France Trésor à hauteur de 460 millions de dollars et de 35 millions de francs suisses, soit une couverture de 82% de l’exécution des contributions en devisesachetées au taux moyen de 1,187 dollars et 1,07 francs suisses pour un euro.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 6 : Dépenses d’intervention

666 225 535

661 600 312

668 225 535

663 600 312

Transferts aux ménages

666 225 535

 

668 225 535

 

Transferts aux collectivités territoriales

 

 

 

2 000 000

Transferts aux autres collectivités

 

661 600 312

 

661 600 312

Total

666 225 535

661 600 312

668 225 535

663 600 312

 

OPÉRATIONS DE MAINTIEN DE LA PAIX


Consommation d’AE : 290,19 M€

Consommation de CP : 290,19 M€


La consommation sur la ligne des OMP est légèrement supérieure à 100%. Si le budget des OMP et le nouveau barème sont légèrement en baisse, celle-ci a été compensée par des appels de fonds complémentaires.


La budgétisation des OMP en PLF 2021 a été marquée par deux incertitudes majeures :


  • le décalage des calendriers budgétaires français et onusien : le budget des OMP 2021-2022 a été voté par l’Assemblée générale des Nations Unies fin juin 2021 pour la période du 1er juillet 2021 au 30 juin 2022. Ce budget est en légère baisse par rapport au précédent exercice en raison de la clôture de la MINUAD (Darfour) programmée à l’été 2022. Des appels à contributions au titre de la MINUAD ont été payés en 2021 en vue du retrait progressif de la Mission.

  • un changement de barème des contributions applicable au 1er janvier 2022 : les contributions de la France ont été budgétées sur la base de deux barèmes différents, le barème en vigueur pour 2019-2021 pour les contributions dues au titre de la période du 1er juillet au 31 décembre 2021 et le barème en vigueur pour 2022-2024 pour les contributions dues au titre de la période du 1er janvier au 30 juin 2022. Ce nouveau barème 2022-2024 n’a été voté qu’à la fin de l’année 2021. Le Secrétariat des Nations Unies a néanmoins émis des appels de fonds pour toute la période sur la base du barème 2019-2021. Pour éviter de verser un trop perçu, le ministère de l’Europe et des affaires étrangères a recalculé les contributions de la France aux OMP dues pour la période du 1er janvier au 30 juin 2022 sur la base de projections du barème 2022-2024 (évaluation de la quote-part française à 5,2861%).  Cette estimation a été confortée en début d’année par le vote d’un nouveau barème établissant la quote-part de la France à 5,2894%.

  • la baisse du barème des OMP, compensée par des appels complémentaires sur le budget 2020-2021 et payés en début d’exercice pour la MINUAD et la MINUSS à hauteur de 11,4 M€, a permis au Département de s’acquitter de la totalité des contributions dues au titre du biennium 2021-2022 (dont 138 M au titre du premier semestre 2022)


Opérations de maintien de la paix (M€)

LFI 2021

Exécution 2021

BANUS (ex-UNSOA) - soutien à l'AMISOM : Bureau d'appui des Nations Unies à la Somalie

22,91

21,71

FINUL : Force intérimaire des Nations Unies au Liban

25,49

22,91

FISNUA : Force intérimaire de Nations Unies à Abiyé

12,48

13,87

FNUOD : Force des Nations Unies chargée d'observer le désengagement - Golan

1,91

2,45

MINUAD : Mission des Nations Unies au Darfour

8,85

13,31

MINUK : Mission d'administration intérimaire des Nations Unies au Kosovo

2,52

1,86

MINURSO : Mission des Nations Unies pour l'organisation d'un référendum au Sahara occidental

2,90

2,61

MINUSCA : Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation en République centrafricaine

43,06

48,17

MINUSMA : Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali

56,40

54,35

MINUSS : Mission des Nations Unies au Soudan du Sud

55,55

57,00

MONUSCO : Mission des Nations Unies en République Démocratique du Congo

51,10

50,10

UNFICYP : Force des Nations Unies chargée du maintien de la paix à Chypre

2,19

1,85

Autres dépenses OMP

3,82


Total

289,20

290,19


CONTRIBUTIONS INTERNATIONALES EN EUROS


Consommation d’AE : 173,50 M€

Consommation de CP : 175,50 M€


L’écart entre les crédits en AE et CP s’explique par la contribution de 2 M€ versée en faveur de la relocalisation du Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) à Lyon. Cette contribution fait en effet l’objet d’un engagement pluriannuel par le ministère sur la période 2018-2021.


La consommation est inférieure de 9,3 M€ aux crédits votés en raison :


  • d’une sous-consommation d’environ 7 M€ sur notre contribution en euros à l’UNESCO. Celle-ci est appelée pour moitié en euros et pour moitié en dollars. En 2021, elle a été payée intégralement en dollars comme l’autorisent les règles financières de l’UNESCO et apparaît donc sur la ligne des contributions en devises ;

  • d’une sous-consommation des versements en euros au titre des programmes Jeunes experts associés (JEA) et volontaires des Nations Unies (VNU) à hauteur de 0,8 M€ du fait de la démission de 7 JEA retenus sur d’autres fonctions au sein des organisations internationales auprès desquelles ils étaient déployés ;

  • d’un remboursement par l’OCDE du trop-perçu au titre de l’ajustement fiscal lié à la mise en place du crédit d’impôt pour la modernisation du recouvrement (2,4 M€).


Cette sous-consommation a été en partie compensée par :


  • un appel de fonds supérieur de 2 M€ pour la Mission d’observation électorale de l’OSCE en Ukraine du fait de la régularisation d’une erreur de facturation de la part de l’OSCE qui n’avait pas pu être prise en compte lors de la budgétisation du PLF 2021 ;

  • un versement complémentaire à la CCNUCC (Convention cadre contre le changement climatique) d’un montant de 1,4 M€ dans le cadre d’un versement anticipé.


Il convient également de noter un transfert de crédits de 0,1 M€, du ministère des Armées (programme 144) vers le programme 105, en faveur de l’Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Il s’agit pour la France de soutenir la création d’un nouveau laboratoire permettant de renforcer les mécanismes d’inspection de l’organisation. Sur ce point, un soutien de 0,5 M€ est attendu sur une période de trois ans (2019-2021).



Contributions internationales payables en euros (M€)

LFI 2021
CP

Exécution 2021

CP

AIEA - Agence internationale de l'énergie
atomique

14,69

14,41

AIEA - Fonds de coopération technique

3,83

3,82

CCNUCC - Convention cadre contre le
changement climatique

1,18

2,67

CICR - Centre international de la Croix
Rouge

7,50

7,50

CIRC - Centre International de Recherche sur le Cancer

2,00

2,00

CPI - Cour Pénale Internationale

11,77

12,53

CPS - Communauté du Pacifique

2,40

2,40

HCR-CNDA

1,11

1,13

IMA - Institut du monde arabe

12,35

12,35

OAA - Organisation des NU pour l'alimentation et l'agriculture

8,33

8,33

OCDE - Organisation de coop et de développement économiques

21,40

18,88

OIAC - Organisation pour l'interdiction des armes chimiques

3,29

3,00

ONU JEA et VNU - Jeunes experts associés et Volontaires des Nations Unies

3,08

2,33

OSCE - Organisation pour la sécurité et la coop en Europe - Budget ordinaire

14,44

14,01

OSCE - MSOU Mission d'information spéciale en Ukraine

7,27

9,37

OTAN - Organisation du Traité de l'Atlantique Nord

26,75

26,24

OTICE - Commission préparatoire de l'organis. Pour le traité d'interdiction complète des essais nucléaires

2,63

2,58

PNUE - 740 - Convention de Barcelone pour la protection de la mer Méditerranée contre la pollution

1,95

1,92

TSL - Tribunal spécial pour le Liban

1,50

0,93

UNESCO - Organisation des NU pour l'éducation, la science et la culture

13,08

6,08

Contributions volontaires NUOI

8,50

8,16

Contributions volontaires en matière de sécurité

9,25

9,33

Autres contributions

6,49

5,53

Total

184,79

175,50


CONTRIBUTIONS INTERNATIONALES EN DEVISES


Consommation d’AE : 197,91 M€

Consommation de CP : 197,91 M€


Le taux de consommation s’élève à 102 % des crédits ouverts en LFI.


Cette légère surconsommation résulte du paiement en dollars d’une fraction de l’appel de fonds appelé en euro de notre contribution à l’UNESCO. Les autres dépenses en devises ont été maîtrisées grâce à la couverture de 82% des dépenses en devises par le mécanisme de couverture du risque de change et par des taux de change euro/dollar favorables.



Contributions internationales payables en devises (M€)

LFI 2021

Exécution 2021

AIEA - Agence internationale de l'énergie atomique

2,05

1,91

MTPI - Mécanisme international résiduel TPI

3,76

3,41

OAA - Organisation des Nations unies pour l'agriculture et l’alimentation

10,29

10,12

OACI - Organisation de l'aviation civile internationale

2,90

2,53

OIM - Organisation internationale pour les migrations

2,45

2,37

OIT - Bureau international du travail

16,94

16,25

OMC - Organisation mondiale du commerce

6,91

6,92

OMM - Organisation météorologique mondiale

2,88

2,78

OMS - Organisation mondiale de la santé

18,71

18,65

ONU – Organisation des nations unies

107,68

108,24

ONU JEA et VNU - Jeunes experts associés et Volontaires des Nations Unies

4,32

3,57

OTICE - Commission préparatoire de l'Organisation pour le Traité d'interdiction complète des essais nucléaires

2,86

2,59

PNUE - 700  - Programme des NU pour l'environnement

6,48

6,37

UNESCO - Organisation des NU pour l'éducation, la science et la culture

0

6,43

Autres contributions

6,01

5,77

Total

194,24

197,91




 

ACTION

05 – Coopération de sécurité et de défense

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Coopération de sécurité et de défense

67 239 670
68 359 250

42 847 645
34 143 357

110 087 315
102 502 607

67 239 670
68 359 250

42 847 645
31 700 546

110 087 315
100 059 796

 

Les montants de l'exécution 2021 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d'imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

67 239 670

68 359 250

67 239 670

68 359 250

Rémunérations d’activité

47 936 633

49 408 836

47 936 633

49 408 836

Cotisations et contributions sociales

19 210 168

18 938 569

19 210 168

18 938 569

Prestations sociales et allocations diverses

92 869

11 845

92 869

11 845

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

3 951 832

6 148 864

3 951 832

5 391 612

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

3 951 832

6 148 864

3 951 832

5 391 612

Titre 6 : Dépenses d’intervention

38 895 813

27 994 493

38 895 813

26 308 934

Transferts aux ménages

38 895 813

633 445

38 895 813

633 445

Transferts aux entreprises

 

268 159

 

 

Transferts aux autres collectivités

 

27 092 889

 

25 675 490

Total

110 087 315

102 502 607

110 087 315

100 059 796

 

DÉPENSES DE FONCTIONNEMENT


Consommation d’AE : 3,65 M€

Consommation de CP : 3,58 M€


Articulées autour d’un réseau de 311 coopérants (stable par rapport à 2020), la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) dispose de crédits de fonctionnement principalement dédiés à la prise en charge des frais de déménagement des coopérants et de leurs familles. Toutes les dépenses de fonctionnement sont réalisées, soit depuis l’administration centrale, soit par le biais de services exécutants du ministère des Armées et du ministère de l’Intérieur, soit depuis les postes à l’étranger qui reçoivent des crédits délégués.


Par rapport aux montants 2020, la consommation de crédits de fonctionnement est en hausse et retrouve son niveau d’avant-crise (3,65 M€ en AE en 2021 contre 3,18 M€ en 2020 et 3,63 M€ en 2019).


DÉPENSES D’INTERVENTION


Consommation d’AE : 30,50 M€

Consommation de CP : 28,11 M€



LFI 2021

EXÉCUTION 2021


AE

CP

AE

CP

Formations en sécurité-défense-développement

22,45

22,45

15,31

14,71

Ingénierie et expertise sécurité-défense-développement

3,75

3,75

1,34

1,22

Aide logistique directe aux partenaires

7,95

7,95

13,85

12,18

Total

34,15

34,15

30,50

28,11


Un transfert de 6,4 M€ en AE et en CP est intervenu au profit du ministère des Armées au titre du remboursement des frais de formation de stagiaires étrangers dans le cadre de la coopération structurelle.


Des ressources extrabudgétaires ont été perçues par voie de fonds de concours pour un montant total de 2 M€ (hors reports de l’exercice 2020). Ces versements sont l’aboutissement des différents partenariats développés dans le cadre des projets suivants :


  • le fonds de concours 1-3-00289 « Participation de tiers métropolitains aux dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France », montant perçu de la société Héli-union à hauteur de 0,08 M€ au titre d’un projet pour la sécurité civile en Mongolie et de l’organisation internationale francophone (OIF) de près de 0,04 M€ au titre de la méthode d’apprentissage du français « en avant » et de près de 0,02 M€ au titre du « renforcement des capacités des dispositif d’enseignement du français au sein des forces armées ghanéennes ».


  • le fonds de concours 1-3-00242 « Contributions de tiers étrangers au financement des dépenses de coopération militaire et de sécurité exposées par la France » : montants perçus respectivement de l’État australien à hauteur 1,33 M€ et des États-Unis à hauteur de 0,55 M€ au titre de l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) en Côte-d’Ivoire.

  • les crédits d’intervention sont dédiés à des projets participant au renforcement de l’État de droit et de la sécurité intérieure, à l’appui au commandement et au renforcement des capacités des États partenaires. En 2021, les axes d’efforts de cette direction ont été maintenus vers les zones sensibles dans le cadre de la lutte contre le terrorisme (bande sahélo-saharienne, Afrique du nord et Moyen-Orient), élargis au contrôle des flux migratoires irréguliers et des trafics associés sur l’axe Méditerranée-Afrique. Elles relèvent de trois catégories d’action :

    -  les activités de formations, initiales ou continues, bénéficient aux cadres des pays partenaires dans les domaines de la défense, de la sécurité intérieure et de la protection civile. Elles sont assurées en France ou à l’étranger parmi le réseau des 22 écoles nationales à vocation régionales (ENVR) ou internationales (EIVR). Les montants engagés dans le domaine de la formation ont atteint un niveau comparable à celui de 2020 (15,31 M€ en 2021 contre 15,12 M€ en 2020) du fait de la poursuite de la crise sanitaire et de ses effets.

    Il convient de noter que l’Académie internationale de lutte contre le terrorisme (AILCT) a bénéficié d’un financement de 1 M€ en 2021 pour la mise en place des premières formations en raison du retard de l’internationalisation de cette Académie lié à la crise sanitaire.

    -  les missions d’expertise et de conseil consistent à envoyer des experts à l’étranger pour des missions d’évaluation des dispositifs de sécurité intérieure et de défense, de conseil de haut niveau, d’instruction des unités d’intervention et des formateurs des États partenaires. Les montants engagés dans ce domaine ont atteint 1,34 M€, soit un niveau comparable à celui de 2020. Cette faible consommation s’explique par la poursuite de la crise sanitaire qui a contraint la Direction de la coopération de sécurité et de défense (DCSD) à annuler ou reporter de nombreuses missions.

    l’aide logistique directe vise à acquérir puis à transférer aux partenaires des équipements permettant de renforcer les capacités de ces derniers dans des domaines présentant également un intérêt pour la sécurité de la France et de ses ressortissants. Ces matériels ont concerné le secteur de la défense (cyber, matériel de mobilité terrestre), de la sécurité intérieure (cyber, déminage, matériel de mobilité terrestre, matériel de maintien de l’ordre), de la protection civile (véhicules de secours) ainsi que du matériel médical pour aider à la lutte contre la Covid-19.

    Les montants engagés dans ce domaine ont atteint 13,85 M€, soit 74% de plus que la dotation prévue en LFI du fait de la mobilisation des crédits dégagés sur les autres activités et mobilisés autour des axes stratégiques suivants :

    • maintien du soutien de l’action française dans la zone sahélo-saharienne ;

    • endiguement de la menace terroriste en Afrique de l’Ouest Côtière (AFOC) ;

    • consolidation de nos points d’appui au Liban, au Maroc, en Tunisie et en Jordanie et accompagnement de notre diplomatie dans de futures initiatives pour des pays en sortie de crise (Irak, Algérie, Libye) : à ce titre, 0,8 M€ ont été affectés à l’acquisition de sept drones tactiques au profit du Maroc en vue d’améliorer la surveillance maritime et le contrôle de ses frontières. Un décret de transfert de 1,7 M€ avait été perçu en 2020 à ce titre et reporté sur l’exercice 2021 depuis le ministère des Armées et le ministère de l’Intérieur.

 

ACTION

06 – Soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Soutien

125 622 364
127 630 954

120 836 693
111 099 456

246 459 057
238 730 409

125 622 364
127 630 954

119 457 057
107 189 448

245 079 421
234 820 401

 

Les montants de l'exécution 2021 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d'imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

125 622 364

127 630 954

125 622 364

127 630 954

Rémunérations d’activité

83 483 744

65 808 361

83 483 744

65 808 361

Cotisations et contributions sociales

40 588 264

61 822 593

40 588 264

61 822 593

Prestations sociales et allocations diverses

1 550 356

 

1 550 356

 

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

106 366 693

103 719 615

104 987 057

98 767 604

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

106 366 693

103 719 615

104 987 057

98 767 604

Titre 5 : Dépenses d’investissement

14 470 000

7 294 250

14 470 000

8 336 254

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

13 500 000

2 381 011

13 500 000

4 517 742

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

970 000

4 913 239

970 000

3 818 512

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

85 590

 

85 590

Transferts aux ménages

 

85 590

 

85 590

Total

246 459 057

238 730 409

245 079 421

234 820 401

 

dépenses de fonctionnement


ADMINISTRATION GÉNÉRALE


Consommation AE : 24,61 M€

Consommation CP : 19,09 M€



en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Frais de mission des services

5,54

5,54

2,62

2,62

Frais représentation services

0,41

0,41

0,15

0,13

Archives

1,22

1,22

1,17

0,96

Frais de justice

0,90

0,90

0,85

0,86

Valise diplomatique

6,13

6,13

6,85

6,25

Fonctionnement services à Paris

1,60

1,60

10,39

5,98

Fonctionnement des services nantais

0,78

0,78

0,69

0,69

Fonctionnement CCM

0,71

0,71

0,54

0,47

Achats en France et dépenses exceptionnelles

0,51

0,51

0,62

0,39

Parc automobile

0,60

0,60

0,74

0,74

Total

18,40

18,40

24,61

19,09



Frais de mission des services en France


La consommation des crédits s’élève à 2,62 M€, soit une hausse de 30% par rapport à 2020. Elle reste néanmoins en deçà de la programmation LFI. En effet, dans le contexte de crise sanitaire internationale, de très nombreuses missions ont été annulées jusqu’au second semestre 2021, qui a vu s'amorcer une reprise des déplacements.


La consommation 2021 se répartit comme suit :

  • prestation transport réalisée auprès de l’agence de voyage (1,70 M€) ;

  • les indemnités de mission (0,82 M€) ;

  • les autres prestations (0,05 M€).


Pour la prise en charge des déplacements, le ministère dispose d’une convention renouvelée à l’été 2021 avec l’UGAP pour bénéficier de son marché voyagiste mutualisé.


Frais de représentation des services en France


Cette ligne couvre les dépenses de frais de représentation des services d’administration centrale.


La consommation s’établit à 0,15 M€, soit 36% des crédits ouverts en LFI. La poursuite de la crise sanitaire a limité les activités de représentation et conduit au report de manifestations. Les réunions de travail ont été organisées en format virtuel. La levée des restrictions sanitaires à la fin de l’année 2021 a permis une certaine reprise de l’activité.  


Archives


Cette enveloppe recouvre de nombreuses dépenses correspondant à des prestations longues liées à la détection d’amiante au centre d’archives diplomatiques de Nantes, à la restauration de documents, à la numérisation de fonds d’archives, à la commande de fournitures de conservation et au reconditionnement de fonds d’archives.


Frais de justice


Les dépenses se répartissent entre les indemnités liées aux refus de visas (0,53 M€), la protection fonctionnelle (0,05 M€) et diverses indemnités (frais de procédure, honoraires d’avocats, contentieux automobiles et versement de rentes pour 0,27 M€).


La surconsommation sur la ligne de la valise diplomatique s’explique par un transfert de crédits de la part de la direction de la sécurité diplomatique, pour couvrir ses frais annuels d’envoi de matériels. Cette ligne est en outre impactée par les augmentations des tarifs du transport aérien, pris en compte lors du renouvellement de certains marchés. La chute de l’activité valise accompagnée a permis des redéploiements vers les autres activités en tension. Les rétablissements de crédits se sont élevés à 1,56 M€, pour des prestations réalisées au profit d’autres ministères.


Fonctionnement des services franciliens et nantais


La surconsommation constatée sur cette activité s’explique par la réimputation du segment « services » du marché multi-technique multiservices, pour un montant de 3,7 M€, précédemment supporté par l’activité des investissements en France


La convention UGAP pour l’accueil téléphonique ministériel commun aux sites parisiens et nantais (0,70 M€) ainsi que le contrat d’entretien des parcs et jardins (0,69 M€) correspondent aux 2e et 3e postes de dépenses. Les prestations supplémentaires de nettoyage liées à la lutte contre la Covid-19 représentent 0,4 M€ pour l’ensemble des sites situés en France.


Les autres postes de dépenses ont concerné l’approvisionnement courant des services en mobilier, les fournitures de bureau, le papier (photocopies et reprographie), les travaux d’édition, les boites d’archives, les commandes de titres de séjours, de médailles, de tampons officiels, l’habillement professionnel réglementaire, les fontaines à eau et le pavoisement.


Fonctionnement des CCM


Malgré la fermeture de janvier à début mai en raison des conditions sanitaires, les centres de conférences ministériels (CCM) ont accueilli en 2021 159 évènements, réunissant 8 011 personnes. Des opérations de maintenance, réparations et réfections diverses ont été effectuées durant l’inoccupation du CCM Convention.


Les crédits engagés ont concerné pour l'essentiel les prestations suivantes : aménagement des salles (0,14 M€) ; réceptions avec personnel intérimaire et restauration ; sonorisation ; fournitures sanitaires diverses.


Achats en France et dépenses exceptionnelles


Cette enveloppe couvre des dépenses sur marchés : études statistiques, achat d'argenterie, de vaisselle officielle et de verrerie pour les résidences de France, sceaux officiels et emblèmes de la République, les achats de cartons ≪ Cauchard ≫ pour les rapatriements périodiques des archives des postes ainsi que le dispositif de paiement par cartes d’achat dans le réseau à l’étranger.


Parc automobile


Fin 2021, le parc automobile du ministère, réparti entre Paris et Nantes, était constitué de 128 véhicules, dont 41 véhicules électriques, et 5 scooters. En application des circulaires régissant le parc automobile des administrations, le MEAE est engagé dans une politique volontariste de réduction et de verdissement de son parc automobile. Entre 2010 et 2019, le parc automobile a été réduit de 34,15 %.


Depuis 2021, le MEAE remplace les segments thermiques « haut de gamme » vieillissants par des hybrides rechargeables disponibles au catalogue UGAP. Sur 8 achats de voitures en 2021, la moitié concerne des véhicules électriques et hybride/essence. Cette stratégie sera poursuivie afin de parvenir à l’objectif de 40% de véhicules électriques en 2022.


RESSOURCES HUMAINES


Consommation en AE : 10,53 M€

Consommation en CP : 10,52 M€


en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Formation

3,67

3,67

2,94

2,8

Action sociale

5,47

5,47

4,9

5,14

Divers

1,63

1,63

1,92

1,89

Accompagnement VI et contractuels

0,87

0,87

0,77

0,69

Total

11,64

11,64

10,53

10,52



Les dépenses en matière de formations ont de nouveau été marquées par la situation sanitaire, qui a conduit à l’annulation, au report ou à la réorganisation (notamment des formations basculées en distanciel pour CROCUS et l’IDC) des formations proposées. Les dépenses se répartissent de la manière suivante :

  • les sessions de l’Institut diplomatique et consulaire (IDC) pour 0,2 M€ en AE et CP et de l’Institut de formation aux affaires administratives et consulaires (IFAAC) à hauteur de 0,14 M€ en AE et 0,01 M€ en CP ;

  • la formation linguistique incluant la préparation aux concours et examens professionnels et les dépenses liées au compte personnel de formation se montent à 0,13 M€ en AE et 0,11 M€ en CP ;

  • l’organisation et la logistique des concours et examens professionnels a représenté 0,54 M€ en AE et  0,64 M€ en CP ;

  • les délégations de crédits dans les postes pour financer les frais de mission des agents titulaires et recrutés locaux qui viennent suivre une formation en face : 0,31 M€ en AE et CP ;

  • les dépenses consacrées à la montée en puissance de la formation en ligne et la mise en place de la nouvelle plateforme Diplomatica se sont élevées à 0,22 M€ en AE 0,08 M€ en CP ;

  • les stages de perfectionnement professionnels se montent à 0,45 M€ en AE et 0,49 M€ en CP ;

  • les gratifications de stagiaires et les frais pour les apprentis correspondent à 0,51 M€ en AE et 0,41M€ en CP.


Les dépenses en matière d’action sociale sont détaillées supra.


La surconsommation constatée sur la ligne divers par rapport aux crédits prévus en LFI s’explique par le règlement de plusieurs contentieux de montants élevés. Les dépenses non programmées ont pu être couvertes par des redéploiements en gestion depuis la ligne des formations. Les dépenses supportées sur cette ligne sont les suivantes :

  • des indemnités en règlement de décisions de justice ou résultant de la protection fonctionnelle ou protocole d’accord (0,97 M€ en AE et en CP) ;

  • les contributions au titre des nominations équilibrées pour 2020 (0,27 M€ et au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (0,22 M€) ;

  • les autres postes de dépenses ont concerné le remboursement d’une mise à disposition, l’impression de l’annuaire diplomatique, du magazine correspondance et l’engagement auprès de l’AFNOR de dépenses pour l’audit en vue du renouvellement du label égalité professionnelle entre les femmes et les hommes et la candidature du ministère au label diversité. L’audit a été reporté à début 2022, ce qui explique l’écart entre les AE et les CP (0,21 M€ en AE et 0,18 M€) ;

  • par ailleurs, 0,25 M€ en AE et 0,24 M€ ont financé divers aménagements de postes de travail de personnels en situation de handicap (mobilier ergonomique, logiciels spécifiques et formations à leur utilisation, écrans de grande taille, claviers et souris spécifiques, télé agrandisseurs etc.), des frais de transports adaptés et des prestations d’interprétation en langue des signes française.


La consommation sur la ligne consacrée à l’accompagnement des contractuels et VI se décompose de la manière suivante :

  • la protection sociale des volontaires internationaux : 0,58 M€ en AE et en CP dans le cadre du marché d’assurance mis en place pour la protection sociale des volontaires internationaux. Les coûts relatifs à la protection sociale des VI ont été moins importants que le montant programmé, malgré l’augmentation du coût des cotisations intervenue suite au nouveau marché passé en novembre 2021 ;

  • les actions de formation en faveur des agents contractuels en fin de mission : 0,02 M € en AE et en CP pour soutenir 9 projets de formation. Cette participation financière s’inscrit dans le cadre du compte personnel de formation et de la politique d’accompagnement des agents contractuels du ministère afin de contribuer à l’enrichissement des compétences et de favoriser la fluidité des parcours. L’enveloppe également dédiée aux projets de formation des volontaires internationaux dans le cadre du compte engagement citoyen (CEC), entré en vigueur au 1er janvier 2017 n’a pas été utilisée en 2021, faute de projets et de demandes ;

  • les frais de gestion Pôle Emploi concernant la gestion de l’indemnisation chômage. Ces frais représentant un pourcentage des dépenses d’allocations d’aide au retour à l’emploi ont été versés tous les deux mois, pour un montant total de 0,059 M€. Les frais de gestion pôle emploi ont augmenté par rapport à 2020, en raison d’un plus grand nombre d’agents à indemniser ;

  • la souscription LinkedIn proposant des solutions de recrutement et de développement d’une marque employeur à destination notamment des agents contractuels, pour un montant de 0,04 M€.


IMMOBILIER EN FRANCE


Consommation en AE : 12,1 M€

Consommation en CP : 18,38 M€


en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Entretien et maintenance courants à Paris

5,15

5,15

4,55

6,14

Entretien et maintenance courants à Nantes

0,46

0,46

1,33

1,2

Energie et fluides à Paris

4,49

2,27

2,83

2,33

Energie et fluides à Nantes

1,4

0,56

0,75

0,71

Décoration et patrimoine

0,9

0,9

1,25

1,23

Location et charges à Paris

2,69

3,63

1,39

1,77

Location et charges à Nantes

0

0

0

0

Loyer la Courneuve

0

4,98

0

5,01

Total

15,09

17,95

12,1

18,39



Les crédits dédiés à l’entretien et la maintenance des bâtiments parisiens et nantais sont consommés principalement par la partie technique d’un marché public pluriannuel «multi technique multi services» qui comprend une part forfaitaire de 2,8 M€ pour la partie parisienne et 0,64 M€ pour la partie nantaise, permettant de couvrir les dépenses récurrentes de maintenance.


La surconsommation sur l’activité à Nantes s’explique par des interventions de première nécessité (entretien des ascenseurs) ; les besoins supplémentaires ont pu être couverts par des redéploiements en cours de gestion.


La dotation pour les énergies et fluides à Paris et à Nantes devait couvrir l’engagement sur 2 ans d’un nouveau marché d’électricité ; néanmoins, la mise en liquidation du prestataire a conduit à la réduction sur un an du contrat, expliquant ainsi la sous-consommation en AE.


Des redéploiements en cours de gestion ont permis de couvrir des dépenses supplémentaires en matière de décoration et patrimoine. En 2021, 48 opérations d’aménagement intérieur (France et étranger) ont pu être menées. En outre, 0,69 M€ ont été consacrés à la restauration d’œuvres et mobiliers appartenant au patrimoine du ministère.


Les principales dépenses de locations ont concerné les locaux de la Valise diplomatique à Châtillon avec des paiements à hauteur de 0,37 M€, différentes taxes pour les différents sites franciliens et nantais du ministère (1,1 M€), la redevance pour le restaurant administratif du Quai d’Orsay (0,151 M€ pour la Mairie de Paris), le loyer pour les locaux de la représentation permanente auprès de l’Unesco (0,1 M€), ainsi que les diverses charges de copropriété (site Oudinot-Invalides essentiellement). Les loyers de l’ISG (2020 et 2021) n’ont pu être acquittés en raison du renouvellement de la convention d’occupation, ce qui explique la sous-consommation constatée par rapport à la ressource disponible.


Le loyer du bâtiment des archives de la Courneuve s’inscrit dans le cadre d’une opération de partenariat public/privé (engagement de 141,7 M€ passé fin 2008, pour une durée de 30 années). Cet engagement est liquidé à raison de 5M€ de CP chaque année et comporte fin 2021 un reste à payer de 76,2 M€ pour honorer les prochaines échéances.


SÉCURITÉ FRANCE


Consommation en AE : 12,76 M€

Consommation en CP : 13,06 M€


en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Contrat de gardiennage France

7,72

7,72

7,23

7,17

Sécurité passive centrale fonctionnement

1,77

1,77

2,02

2,3

Sécurité passive centrale investissement

0,97

0,97

0,8

0,97

Sécurité incendie

2,21

2,21

2,7

2,62

Total

12,67

12,67

12,75

13,06



La réorganisation de la gestion du gardiennage et de l’accueil a permis de générer une diminution substantielle de cette ligne de dépense en 2020. Avec la reprise des manifestations évènementielles en 2021 la consommation des crédits de dispositifs ponctuels de sûreté a augmenté par rapport à l’année précédente. Les crédits investis dans les équipements de contrôles de sûreté (notamment tunnels à rayons X) fin 2019, permet de limiter également le coût de fonctionnement sur les dispositifs évènementiels.


La sécurité passive fait l'objet de différentes mesures de renforcement sur le site du Quai d’Orsay pour se conformer au niveau de sûreté imposé par le SGDSN, notamment pour des bureaux qui ont vocation à accueillir des stations ISIS, dont le nombre croît sensiblement chaque année. Le marché de serrurerie de sureté ayant été renouvelé en 2021, la ligne des dépenses de fonctionnement est en légère surconsommation afin de rattraper les maintenances n’ayant pu avoir lieu en 2020 en raison de la crise sanitaire. En matière d’investissement, une très légère surconsommation en CP est causée par l’engagement de crédits en 2020 pour des prestations n’ayant pu être réalisées avant la clôture budgétaire.


La consommation sur l’activité sécurité incendie est majoritairement constituée par le marché de gardiennage spécialisé en sécurité incendie, pour les sites franciliens et nantais. Un contrat de maintenance sur site pour les défibrillateurs est également porté par cette activité sachant que le nombre de défibrillateurs pour les sites parisiens et nantais s’élève désormais à 13, conformément à la réglementation relative aux établissements recevant du public. Des prestations complémentaires liées à l’encadrement d’événements, la mise en place d’un logiciel de main courante électronique et l’engagement de la prestation annuelle d’avril de l’année n à mars de l’année n+1, dont toutes les factures n’ont pas été réglées, justifient le décalage en AE et CP constaté.


INFORMATIQUE


Consommation en AE : 48,2 M€

Consommation en CP : 43,98 M€


en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Services bureautiques

20,65

19,83

18,68

15,61

Postes de travail

15,2

14,68

9,59

9,7

Solutions d'impression

0,75

0,75

0,52

0,53

Télécommunications individuelles

4,7

4,4

8,57

5,38

Services d'infrastructure

22,1

18,68

18,58

17,89

Service d’hébergement applicatif

4,2

4

5,93

5,67

Services de transport de données

15,9

12,68

10,03

10,54

Services de sécurité du SI

2

2

2,62

1,68

Services applicatifs

10,7

10,7

10,32

9,86

Domaine ressources humaines

2

2

1,51

1,45

Domaine finances

2,5

2,5

2,95

2,85

Domaine gestion documentaire

1,5

1,5

1,26

1,12

Domaine action diplomatique

1,8

1,8

1,65

1,43

Domaine des moyens généraux

0,5

0,5

0,14

0,23

Domaine gestion du SI

2,4

2,4

2,81

2,78

Services mutualisés

0,22

0,22

0,62

0,63

Total

53,67

49,43

48,2

43,99



La consommation sur l’axe services bureautiques s’établit à 18,7 M€ en AE et 15,6 M€ en CP et correspond à des équipements mis à disposition des utilisateurs localement, dans un environnement physique proche : station de travail, téléphonie, licences bureautiques et anti-virus. Ainsi, et conformément à l’engagement pris d’un investissement massif sur la ligne postes de travail, la mesure nouvelle de 5,7 M€ a été engagée afin de faire face aux demandes et doter les utilisateurs d’outils de mobilité. La crise sanitaire et la pénurie mondiale de composants informatiques qui en a découlé n’a pas permis d’engager et consommer la totalité des crédits programmés. 3,6 M€ ont par ailleurs été engagés pour l’achat courant de matériel bureautique et de serveurs en France et à l’étranger. 0,52 M€ en AE et 0,53 M€ en CP ont été consacrés aux solutions d’impression, principalement pour la location de copieurs multifonctions et pour l’achat de consommables en administration centrale.


Enfin, 8,6 M€ en AE et 5,4 M€ en CP ont été consacrés aux télécommunications individuelles. La consommation sur cette activité répond aux forts enjeux liés à la modernisation du réseau de communication et de téléphonie ainsi qu’au développement de la visio-conférence. Au titre des mesures nouvelles pluriannuelles, 5,9 M€ en AE pour le développement du projet WAN (wide area network) et la modernisation des infrastructures de téléphonie. S’agissant du développement de la visio-conférence, pour laquelle une mesure nouvelle de 0,7 M€ en AE a été consentie, il convient de préciser que la pénurie de certains composants informatiques, les difficultés d’approvisionnement et a fortiori, les retards de livraison associés, n’ont pas permis de consommer les CP (0,4 M€ en 2021).


La consommation de l’axe services d’infrastructures s’établit à 18,6 M€ en AE et 17,9 M € en CP. Cet axe regroupe l’essentiel des dépenses du socle informatique de base, indispensable au fonctionnement du ministère. Les services de transports de données en France et à l’international représentent la part la plus importante des dépenses (10,03 M € en AE et 10,54 M€ en CP). Ils ont fait l’objet d’optimisations permanentes pour répondre à la généralisation progressive de la dématérialisation. La sous-consommation sur cette activité se justifie par une erreur initiale de fléchage des mesures nouvelles consacrées à la modernisation du réseau de communication et de téléphonie présentées supra (activité télécommunications individuelles).


5,9 M€ en AE et 5,7 M€ en CP ont été consacrés aux services d’hébergement applicatifs. En effet, les équipements d’infrastructure ont été rénovés afin d’offrir de nouveaux services et améliorer le chiffrement et la sécurité du réseau, pour lesquels une mesure nouvelle de 0,7 M€ en AE et 0,5 M€ en CP a été consentie. La surconsommation sur cette activité s’explique, entre autres, par un fort investissement dans le déploiement des plateformes de vote électronique qui ont par ailleurs fait l’objet d’une allocation de crédits supplémentaires sur le programme 363 (0,34 M€), ainsi que dans le développement de formulaires de saisie pour le traitement du QR code des passes sanitaires (0,1 M€).


Enfin, 2,62 M€ en AE et 1,68 M€ en CP ont été consacrés à la sécurité des infrastructures centrales, des données et du contrôle d’accès de celles-ci. Le sur-engagement constaté sur cette activité s’explique par la décision prise en fin de gestion d’anticiper le renouvellement des maintenances sur les matériels réseaux, compte tenu de l’échéance du marché en début d’exercice 2022. Il s’est agi d’éviter tout risque pour le MEAE de se retrouver sans maintenance entre la fin du marché et la date de son renouvellement et ainsi exposer la sécurité des systèmes d’information. Les commandes ayant été passées en fin de gestion, une partie des CP n’a pas pu être consommée et des reports équivalents ont été demandés.


La consommation de l’axe services applicatifs s’établit à 10,3 M€ en AE et 9,7 M€ en CP. Cet axe regroupe les crédits alloués aux projets informatiques du ministère, répartis en six domaines fonctionnels en référence au plan d’occupation des sols (POS) du système d’information des services publics français. Cet axe concentre les dépenses d’investissement en matière numérique. Les crédits ont été engagés en priorité sur les opérations classées stratégiques et hautes par le comité de programmation. Les projets TOP 50 CROCUS (logiciel de gestion comptable à l’étranger) et SAPHIR (système d’archivage électronique) ont ainsi conservé leur trajectoire respective, malgré les contraintes liées à la situation sanitaire. Comme chaque année, la DNUM a opéré un transfert à destination du ministère de la Culture à hauteur de 0,27 M€ pour sa participation au projet VITAM-MAC, dans lequel SAPHIR s’inscrit.


La consommation de l’axe services mutualisés s’établit à 0,62 M€ en AE et 0,63 M€ en CP. Ces crédits ont été mobilisés pour les activités transverses de la DNUM portant sur la gouvernance et le pilotage des différentes missions du service. La surconsommation constatée est due aux fléchages de certaines dépenses sur cette activité comme les projets relatifs à l’assistance data visualisation, l’infogérance de la solution de reprographie ou bien encore de prestation Microsoft support Premier en vue d’une meilleure maîtrise et sécurisation des technologies Microsoft.


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT - IMMOBILIER FRANCE


Consommation AE : 2,87 M€
Consommation CP : 2,18 M€


en M€

LFI 2021

EXECUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Entretien lourd France

9

9

2,87

2,18



Plusieurs opérations ont été réalisées en 2021, parmi lesquelles, pour les sites parisiens :

  • QUAI D’ORSAY - Réfection des salons d’honneur de l’hôtel du Ministre ; mise en sécurité incendie du bâtiment administratif (câblages ; mise en peinture ; pose des faux-plafonds ; pose de portes coupe-feu) ; remise en peinture de bureaux de plusieurs directions ; rénovation de sanitaires ; créations d’espaces de bureau ; réfection des réseaux primaires de chauffage ;

  • CONVENTION - Réhabilitation méthodique du chauffage, ventilation et climatisation ; réaménagement d’une direction et modification de locaux ; rénovation de l’infirmerie et du restaurant administratif ; opérations de cloisonnements des directions en fonction des réorganisations et rénovation des sols ; création d’une salle de conférence sécurisée ; opérations pour remédier aux infiltrations dans le parking ; opération sur 12 ascenseurs du site ;

  • LA CELLE SAINT-CLOUD -  Étaiement de la cave ; rénovation d’escaliers.


D’autre part, ont été lancées de nombreuses études de faisabilité ou de maîtrise d’œuvre :

  • NANTES - Poursuite du projet de mise en accessibilité PMR des sites nantais ; remise en état d’éclairage interne, remplacement d’ascenseurs, transformation des logements, rénovation des façades, sécurisation des installations techniques ;

  • LA CELLE SAINT CLOUD – Travaux de rénovation des parquets des salons, des fenêtres et des toitures ; travaux de drainage extérieur.


Les principales opérations menées ont été les suivantes :



Site

AE

CP

Quai d'Orsay

  1 554 563 

  1 340 891 

Château de la Celle Saint Cloud

  63 300 

  73 240 

Convention

  82 001 

  23 882 

Nantes

  998 291 

  356 649 



La sous-consommation constatée sur cette activité s’explique par le transfert sur les activités de fonctionnement d’une partie du marché multi technique multi-services en cours de gestion.

 

ACTION

07 – Réseau diplomatique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Réseau diplomatique

416 075 615
408 686 751

256 027 636
209 610 693

672 103 251
618 297 443

416 075 615
408 686 751

256 922 004
223 720 625

672 997 619
632 407 375

 

Les montants de l'exécution 2021 reportés infra sont corrigés des principales erreurs d'imputation budgétaire conformément au référentiel de programmation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

416 075 615

408 686 751

416 075 615

408 686 751

Rémunérations d’activité

344 188 458

342 832 687

344 188 458

342 832 687

Cotisations et contributions sociales

70 475 351

61 593 506

70 475 351

61 593 506

Prestations sociales et allocations diverses

1 411 806

4 260 558

1 411 806

4 260 558

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

189 436 150

171 667 426

190 330 518

176 146 232

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

189 436 150

171 667 426

190 330 518

176 146 232

Titre 5 : Dépenses d’investissement

66 591 486

37 199 498

66 591 486

46 814 069

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

66 591 486

37 199 498

66 591 486

46 814 069

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

329 579

 

346 133

Transferts aux ménages

 

734

 

734

Transferts aux autres collectivités

 

328 844

 

345 399

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

414 191

 

414 191

Prêts et avances

 

414 191

 

414 191

Total

672 103 251

618 297 443

672 997 619

632 407 375

 

dépenses de fonctionnement

FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES


Consommation AE : 84,79 M€

Consommation CP : 86,27 M€



LFI 2021

EXÉCUTION 2021



AE=CP

AE

CP

Fonctionnement courant

52,19

44,48

45,32

RP UNESCO (frais de représentation)

0,05

0,05

0,05

Frais de représentation

12,00

8,21

8,39

Voyages et missions statutaires

13,00

8,87

8,88

Formation linguistique

0,70

0,53

0,53

Gratifications stagiaires

1,00

0,69

0,7

Énergie et fluides postes

14,00

10,61

10,88

Téléphone et internet postes

7,00

5,33

5,5

Contentieux et transactions sur contrats ADL

0,90

0,36

0,36

Attachés de coopération ultramarins

0

0,13

0,13

Dépenses de structures à l’étranger hors MEAE

0

5,53

5,53

Total

100,84

84,79

86,27








Les montants votés en LFI ont été complétés par des ressources issues des fonds de concours et attributions de produits suivants :

  • fonds de concours 01-1-3-240 « contributions au financement des dépenses de représentation des postes à l'étranger » : 0,2 M€ de crédits ont été ouverts en 2021, augmentés d'un report de 2,2 M€ ;

  • fonds de concours 01-01-3-982 « participations volontaires d'organismes extérieurs aux projets menés à l'étranger par les postes diplomatiques » : 0,2 M€ de crédits ont été ouverts, auxquels sont venus s'ajouter 0,3 M€ au titre des reports ; ce fonds de concours est notamment utilisé pour assurer le portage des dotations de fonctionnement des chargés de coopération du conseil régional de Guadeloupe au Canada, et du Gouvernement de la Nouvelle-Calédonie en Australie, Nouvelle-Zélande, Papouasie-Nouvelle-Guinée et au Fidji. Les autres ressources proviennent du mécénat recueilli pour participer au financement de projets mis en place par nos ambassades.

  • attribution de produits 01-2-3-778 « produits des cessions de biens mobiliers reçus de tiers situés en outremer, à l’étranger ou en Europe » : 0,9 M€ ont été ouverts en 2021, augmentés d’un report de 0,3 M€ en AE et 0,2 M€ en CP.


Les moyens des postes peuvent également être augmentés des recettes obtenues au titre de la valorisation du patrimoine immatériel de l'État, notamment la mise à disposition des résidences, qui donnent lieu à l'ouverture de crédits au titre de l'attribution de produits 01-2-3-447 créée à cet effet. En 2021, 0,4 M€ ont été consommés au titre de cette attribution de produits pour des dépenses relevant du périmètre relatif au fonctionnement des ambassades.


Les dépenses ont été atténuées de 4,6 M€ au titre des rétablissements de crédits. Il s'agit pour l'essentiel des reversements aux postes de la TVA par les autorités locales, et dans une moindre mesure des participations aux charges communes d’opérateurs ou d’agents logés dans des immeubles domaniaux ou de remboursements par les agents de leurs communications téléphoniques non professionnelles.


Le « budget pays » du fonctionnement courant d’une ambassade concerne l’ensemble des sites (ambassade, résidence, logements de l’État) et des services. Le pilotage du fonctionnement des ambassades repose sur un examen au premier euro de leurs demandes budgétaires. A noter que les économies d’échelle sont limitées par l’éclatement de la gestion du fonctionnement entre les 177 budgets d’ambassades et de représentations permanentes.


L’optimisation du fonctionnement courant des ambassades entamée depuis plusieurs années permet de faire face pour partie à la hausse tendancielle des charges à l’étranger, la hausse des tarifs de l’énergie ou du coût du travail qui se répercute sur les contrats. Au-delà de cette première contrainte de maîtrise voire de réduction des dépenses courantes (énergie et fluides, téléphonie, voyages), l’objectif est de doter suffisamment les rubriques qui relèvent d’une approche de moyen terme (entretien, petits travaux et maintenance des bâtiments et des matériels techniques comme les groupes électrogènes).


La baisse de consommation en 2021 par rapport à 2019 (85 M€ contre 99 M€ en 2019) s’explique par la persistance du contexte sanitaire lié à la crise du Covid-19 qui a prévalu durant l’essentiel de l’année. Comme en 2020, les dépenses en matière de représentation, de tournées, de « voyages et missions » ou encore de gratification des stagiaires ont été faibles.


Néanmoins, là où cela a été possible et où le tissu d’entreprises n’était pas paralysé par la pandémie, des efforts ont été réalisés afin d’améliorer les conditions de travail et de logement par le biais de petits travaux d’entretien et l’acquisition de nouveaux équipements.


Les efforts des postes en matière de maîtrise des consommations et d’isolation des bâtiments ont été poursuivis. Ils ont permis de stabiliser les dépenses sur les rubriques « énergies et fluides ».


En 2021, l’optimisation du fonctionnement des ambassades liée à la mutualisation interministérielle des moyens de support regroupés depuis 2019 sur le programme 105 (ETP de support, crédits de fonctionnement et d’entretien immobilier, véhicules et biens immobiliers) s’est poursuivie et a facilité la mise en place des mesures de précaution sanitaire pour l’ensemble des services.


Cette réforme, dont la réussite a été reconnue par l’ensemble des partenaires ministériels lors d’un comité interministériel organisé en décembre 2021, contribue à rationaliser les achats de chaque ambassade auprès des fournisseurs et des prestataires et à réduire le nombre de véhicules, à simplifier la gestion budgétaire et comptable et à harmoniser les procédures interministérielles.


Fonctionnement courant


Les dépenses de fonctionnement courant s’élèvent à 44,48 M€ en AE et 45,32 M€ en CP. Elles regroupent des dépenses de différentes natures (contrats, frais de tournées, achat de petits matériels).


La part des contrats (notamment nettoyage et entretien et maintenance technique) continue d’augmenter en raison des mesures de précaution sanitaire (renforcement du nettoyage des locaux), de leur indexation sur les salaires minimums, de la priorité donnée à l’entretien et à la maintenance des bâtiments et des matériels techniques ainsi que des décisions d'externalisation liées à des suppressions d'emplois de service. En contrepoint, les ambassades mènent une politique d’achats maîtrisée, fondée sur le principe de la remise en concurrence régulière.


Il convient de noter également une hausse significative depuis 2018 des « dépenses diverses » (passées de 11,8 M€ en 2018 à 14,4 M€ en 2021). Si les effets de périmètre liés à la réforme interministérielle de la mutualisation permettent d’expliquer la hausse entre 2018 et 2019, celle de 2019 à 2021 résulte en grande partie des mesures sanitaires (masques, tests PCR, parois de plexiglas …).


Enfin, les dépenses afférentes aux frais de tournées ont augmenté par rapport à 2020 (4,7 M€ contre 2,9 M€ en 2020) du fait de la reprise progressive des déplacements à l’intérieur des zones de compétence.


RP UNESCO (frais de représentation)


Cette ligne couvre les dépenses de représentation engagées par la représentation permanente de la France auprès de l’UNESCO, à Paris.


Frais de représentation


Malgré un contexte sanitaire parfois contraignant selon les pays, les postes ont connu une reprise de l’activité de représentation et de réception (14 juillet) mais qui reste inférieure à celle de 2019 (8,2 M€ en 2021 contre 6,8 M€ en 2020 et 14,9 M€ en 2019).


La levée du mécénat, via le fonds de concours 01-1-3-240 "contributions au financement des dépenses de représentation des postes à l'étranger", destiné à financer les réceptions de notre fête nationale a connu un important ralentissement, les conditions n’étant pas réunies pour organiser des réceptions dans leur format traditionnel et pour solliciter des mécènes en difficulté.


Voyages et missions statutaires


Les voyages statutaires (voyages de congés, ruptures d’établissement, participation à un concours) représentent plus de 78% de la consommation. Les missions et appels par ordre en France représentent 12% des dépenses et les missions hors circonscription environ 6%. Le montant de la dépense statutaire sur cette ligne peut varier sensiblement d'une année sur l'autre, selon l’ampleur des mutations et la composition de la famille des agents.


En 2021, la raréfaction, voire la suspension des vols, et la contrainte des quarantaines ont fortement affecté les déplacements statutaires. Les déplacements ont été moins nombreux mais leur coût individuel a augmenté de manière substantielle dans certains pays comme la Chine (tarif des billets, quarantaines imposées dans des hôtels).


Le contexte a compromis les pratiques habituelles de recherche systématique des meilleurs tarifs par une meilleure anticipation des déplacements et par le choix de billets à contrainte plutôt que des billets flexibles.


Formation linguistique


Ces dépenses couvrent l'apprentissage de la langue du pays d'affectation par le personnel expatrié et le perfectionnement en français des agents de droit local. En 2021, la poursuite de la crise sanitaire n’a pas été propice au développement des cours.


Gratification des stagiaires


Cette ligne concerne les gratifications versées aux étudiants qui effectuent un stage de plus de deux mois dans une ambassade. La consommation a été contrainte par la difficulté d’accueillir l’ensemble des stagiaires dans un contexte sanitaire dégradé, et ce malgré les besoins des postes.


Energie et fluides


Les dépenses d’énergie et de fluide sont soumises aux aléas de change, à la fluctuation des prix du pétrole, à la hausse des tarifs et aux coûts d’approvisionnement. Après avoir augmenté de 5% entre 2016 et 2019, la dépense a diminué de près de 13% entre 2019 et 2021. Le contexte sanitaire a nécessité une rotation des équipes en présentiel, réduisant de fait la consommation. Par ailleurs, les postes sont engagés dans une démarche de maîtrise de leur consommation, notamment au moyen de l’isolation des bâtiments. Néanmoins, une tendance au renchérissement durable des coûts de l’électricité et du gaz a été perceptible au second semestre 2021.


Téléphone et internet


Cette ligne reste soumise à des tensions en raison du déploiement des outils de mobilité et de la nécessité de sécuriser et de renforcer les liaisons internet des postes nécessaires au bon fonctionnement d'applications en ligne (Diplomatie, France Visa) utilisant la dématérialisation des documents. Une légère baisse des dépenses a été constatée cette année (5,5 M€ en 2021 contre 5,9 M€ en 2020), du fait des efforts de maîtrise des coûts déployés par les postes.


Contentieux et transactions sur contrats ADL


Cette activité supporte les dépenses relatives aux contentieux et transactions concernant les agents de droit local dans les postes. En 2021, la consommation s’élève à 0,36 M€, soit un niveau équivalent à celui de 2020.


Attachés de coopération ultramarins


Cette enveloppe supporte les dépenses de fonctionnement des chargés de coopération des conseils régionaux de Martinique, de Guadeloupe et de la Nouvelle Calédonie affectés dans certaines ambassades. La consommation s'élève à 0,13 M€, sur des crédits du fonds de concours 01-01-3-982.



IMMOBILIER A L’ÉTRANGER


Consommation AE : 37,68 M€

Consommation CP : 38,37 M€



en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021


AE

CP

AE

CP

Entretien, maintenance à l'étranger

9

9

12,15

12,22

Locations à l'étranger

28,75

29,647

25,53

26,15

Total

37,75

38,64

37,68

38,37


Entretien et maintenance à l’étranger


La consommation s’élève à 12,15 M€ en AE et 12,22 M€ en CP, soit une hausse de 10% par rapport à 2020. Cette hausse illustre les besoins importants pour des investissements d’ampleur.


Les besoins des postes pour financer les opérations d'entretien et de maintenance nécessaires pour éviter toute dégradation d’un bâti parfois vieillissant ont pu être satisfaits par le redéploiement des crédits non employés sur les autres lignes, compte tenu des contraintes sanitaires, ce qui a permis de poursuivre les efforts d’amélioration des conditions de travail (demandes croissantes en matière de gestion de la pollution) et d’hébergement dans les logements mis à disposition des agents dans certains postes.


Locations à l’étranger


Les dépenses de location à l’étranger sont soumises à une forte variabilité (évolution du périmètre tout au long de l’année) et sont très sensibles aux fluctuations du change (75 % des baux sont libellés en devises dans 61 monnaies différentes - dont près d’une centaine en dollars américains).


Un peu plus de 400 contrats de location à l’étranger (associés à leurs charges connexes) ont été pris en charge par le ministère en 2021.


La consommation sur cette activité en 2021 s’est élevée à 25,5 M€ en AE et 26,2 M€ en CP. Cette ligne inclut les parts locatives de l’ensemble des administrations partageant les locaux diplomatiques. Quarante baux ont été fermés et 39 nouvelles locations ont été prises sur de nouveaux sites ; 132 baux ont été renouvelés. Certains baux prévoient des versements anticipés de loyers tous les 2 ans, par exemple au Soudan, voire tous les 5 ans comme en Irak.

Les baux les plus importants payés en 2021 sont les suivants :


Site

Monnaie

Montant annuel du bail en €

Durée du bail

KABOUL Camp Lafayette

USD

 0,51 M€

2 ans

MONTRÉAL Consulat général

CAD

 0,5 M€

10 ans

HONG KONG Résidence consulat

HKD

 0,54 M€

2 ans

ABOU DABI Chancellerie

AED

 0,91 M€

10 ans

LOS ANGELES Consulat

USD

 0,57 M€

7 ans

NEW YORK DFRA Mission Permanente

USD

 1,78 M€

15 ans

TEL-AVIV Chancellerie

ILS

 0,48 M€


KOWEÏT Chancellerie franco-allemande

KWD

 0,47 M€

10 ans

TRIPOLI Campus diplomatique

LYD

 0,78 M€

10 ans

KHARTOUM Chancellerie

EUR

 0,63 M€ 

5 ans


Enfin, les baux de certains postes (en majorité les postes à présence diplomatique) sont pris en charge directement depuis la centrale, pour un montant de 1,5 M€. Il s’agit notamment des loyers pour les ambassades et résidences au Cap-Vert, Honduras, Kirghizstan, Liberia, Moldavie, Népal, Seychelles, Soudan du Sud.


INDEMNITÉ DE CHANGEMENT DE RÉSIDENCE (ICR)


Consommation AE : 17,39 M€

Consommation CP : 17,39 M€


Les frais de mutation des agents se composent de :

  • la prise en charge du voyage France/poste d’affectation pour l’agent et ses ayants droit : 2,53 M€ ;

  • le versement d’une indemnité de changement de résidence calculée suivant les modalités du décret n°86-416 du 12 mars 1986 : 13,81 M€ pour 1 792 mouvements en 2021 ;

  • la prise en charge d’un forfait de fret pour les volontaires internationaux (dans la limite de 150 kg) : 1,05 M€.


Malgré l’impact de la crise sanitaire sur les déplacements internationaux, tous les mouvements d’affectation ont pu être organisés en 2021.


Les principaux facteurs affectant cette consommation demeurent le nombre d’agents mutes, la composition de leur famille, les pays d’affectation et l’évolution des couts moyens du fret.


SÉCURITÉ A L’ÉTRANGER


Consommation AE: 28,08 M€

Consommation CP: 29,46 M€



en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Gardiennage étranger

19,07

19,07

17,48

17,74

Sécurité passive des postes fonctionnement

4,4

4,4

4,44

5,54

Missions de renfort et missions d'audit de sécurité

5,1

5,1

3,54

3,57

Frais de déménagement des gendarmes

2,4

2,4

2,61

2,61

Total

30,97

30,97

28,07

29,46


La ligne consacrée au gardiennage est en constante augmentation depuis plusieurs années en raison de :

  • facteurs structurels : législations locales du travail qui prévoient des revalorisations annuelles obligatoires des salaires et entraînent une augmentation des masses salariales dont le coût constitue l’essentiel du prix prestation, taux d’inflation engendrant une augmentation automatique du coût des services

  • facteurs contextuels : augmentation des risques sur l’ensemble des secteurs géographiques, mise en place de dispositifs spéciaux et particulièrement renforcés des postes situés en Libye, Irak et Afghanistan.

  • facteurs de gestion : une politique d’externalisation (remplacement d’ETP d’agents de sécurité ADL par des prestations de gardiennage, occasionnant un transfert de charge du titre 2 vers le titre 3), les conséquences de la réforme des réseaux de l’État à l’étranger (RREE) en matière de regroupement des budgets de gardiennage des autres services ministériels sur le programme 105.


Dans le but de contenir la hausse des moyens budgétaires consacrés à ces prestations, des mesures de rationalisation et mutualisation sont entreprises (remise en concurrence des entreprises locales, tous les cinq ans maximum, avec des entreprises locales ou le cas échéant des entreprises françaises de sécurité, ajustement au strict nécessaire des amplitudes horaires, etc.).


Les dépenses de fonctionnement en sécurité passive des postes concernent les contrats de maintenance des installations (tunnels rayons X, vidéo-surveillance, dispositifs anti-intrusion) et les travaux de réparation ou de remplacement d’appareils. La mise en place progressive de nouveaux systèmes et installations de sûreté sur l’ensemble du réseau des postes à l’étranger nécessite d’en assurer le bon fonctionnement. Le nombre de contrats de maintenance connaît en conséquence une hausse logique.  Il faut noter que la surconsommation en CP sur l’année 2021 est causée également par les maintenances qui n’avaient pu être effectuées en 2020 du fait de la crise sanitaire et des restrictions de déplacement.


Missions de renfort et missions d'audit de sécurité


Les crédits affectés sur cette ligne financent essentiellement les missions de longue durée de gardes de sécurité (police et gendarmerie) affectés en mission de renfort dans les postes diplomatiques et consulaires particulièrement exposés. A ces missions de renfort s’ajoutent des missions d’audit. Ces missions de renfort temporaire dans les postes sont indispensables pour ajuster les dispositifs de sécurité face à une crise.


La consommation des crédits se répartit à hauteur de 70% au titre des indemnités journalières et autres frais et  30% de prestation de voyages.


Frais de déménagement des gendarmes


Ces frais de changement de résidence et de déplacements sont consécutifs à la mise à disposition du MEAE de sous-officiers de gendarmerie pour servir en qualité de gardes de sécurité dans les postes diplomatiques à l’étranger. Les relèves des gendarmes affectés auprès de nos postes diplomatiques et consulaires ont été maintenues malgré la poursuite de la crise sanitaire.


La consommation correspond au versement des 11/12 des mouvements prévus en 2021 (1,63 M€) auxquels s’ajoute l’épurement des mouvements 2020 (0,98 M€).


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

FONCTIONNEMENT DES AMBASSADES - INVESTISSEMENT


Consommation AE : 2,59 M€

Consommation CP : 2,59 M€



en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Véhicules et gros matériel

2,5

2,5

2,59

2,59



Véhicules et gros matériel


La politique de renouvellement progressif du parc automobile des postes à l'étranger s’est poursuivie en 2021, même si le contexte sanitaire a sensiblement allongé le délai de traitement des dossiers. Le remplacement des véhicules est systématiquement soumis à un examen de la rationalisation du parc de chaque ambassade et s’inscrit dans une logique de services publics écoresponsables par l’acquisition de véhicules propres lorsque les conditions le permettent et que cela est pertinent.


IMMOBILIER A L’ÉTRANGER – ENTRETIEN LOURD


Consommation en AE: 32,27 M€

Consommation en CP: 36,22 M€



 en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Entretien lourd étranger

41,66

41,66

32,27

36,22



Entretien lourd à l'étranger


La consommation de l’activité s’est élevée à 32,3 M€ d’AE et 36,2  M€ de CP en 2021, répartie selon trois axes :

  • Les opérations annuelles d’entretien lourd ;

  • Les opérations pluriannuelles validées en comité de programmation immobilière ;

  • Les missions transversales, notamment la démarche amiante.


La consommation indiquée ne reflète pas la réalité des autorisations d’engagements passées : suite au passage à l’application Crocus pour la gestion des dépenses à l’étranger, tous les postes ont été invités à solder leurs engagements juridiques en fin de gestion et d’en demander les reports en 2022. Les reports demandées s’élèvent à 9,8 M€ pour les crédits d’investissement.


1/ Opérations annuelles inférieures à 200 k€ :


En 2021, ce sont 450 projets qui ont été lancés pour 14,4 M€, contre 340 projets pour un montant de 10 M€ en 2020. Cette dotation recouvre les interventions prioritaires pour la préservation du bâti (16% des interventions) la sécurité incendie et électrique (13%), l’éradication de l’amiante, la mise en accessibilité des bâtiments (7 projets) ou le renforcement de la performance énergétique


En outre, 62 projets ont porté sur le logement pour 2 M€ (13,8% des 14,5 M€ dédiés à l’entretien lourd à l’étranger), en augmentation comparativement à 2020 (30 projets pour 1,15 M€).


2/ Opérations pluriannuelles, supérieures à 200 k€ :


Malgré la crise sanitaire, les 128 opérations en cours en 2021 sur le programme 105 ont connu un avancement satisfaisant. En particulier, 11 opérations ont été achevées malgré des conditions opérationnelles dégradées liées à la crise sanitaire :

  • TRIPOLI - Campus - Janzour complément travaux (phase 2) : achèvement en décembre 2021, selon la commande politique ;

  • BRUXELLES - RP UE – réaménagement dans la perspective de la présidence française à l’Union européenne en 2022 : achèvement dans les délais prévus en juillet 2021 (5 M€) ;

  • TAIPEI - Relocalisation du Bureau Français (1,7 M€) ;

  • RIGA - Institut français – Relocalisation (0,46 M€) ;

  • KIGALI - Aménagement du nouveau centre culturel francophone (0,4 M€), inauguré par le président de la République en mai 2021 ;

  • SAO PAULO - Résidence - Travaux de remplacement de la toiture principale (0,3 M€) ;

  • ROME - Ambassade - Palais Farnese - Rénovation du système de chauffage (0,21 M€) ;

  • SANTIAGO - Ambassade - Rénovation du réseau de chauffage, ventilation, climatisation ;

  • BAKOU – Ambassade - Rénovation des oriels et remplacement de certaines fenêtres ;

  • MADRID et BARCELONE : travaux techniques préparatoires à la mise en œuvre du projet de regroupement de l’ambassade dans l’actuelle résidence à Madrid, et du projet de regroupement du consulat général dans le bâtiment de l’institut français à Barcelone.

  • BANGUI - Ambassade - Installations provisoires suite à incendie : achevé en  2021 (0,25 M€).


L’année 2021 a été marquée par des aléas importants sur la programmation, qui a dû être ajustée pour intégrer de nouveaux projets au plan de charge pluriannuel :

  • BANGUI - Ambassade - Installations provisoires suite à l’incendie d’avril 2021 (achevé en 2021 -  0,25 M€) et programmation de la rénovation complète des bâtiments existants (2,6 M€ - travaux en 2022) ;

  • TRIPOLI - Campus - Janzour complément travaux (phase 2) : programme complémentaire pour augmenter le niveau de sécurité du site (logements supplémentaires, équipements communs, équipements de sécurité). L’opération a été livrée en décembre 2021 (6,5 M€) ;

  • ZAGREB – Ambassade – Études et travaux de rénovation (4,5 M€) : suite aux séismes de décembre 2020, des diagnostics et travaux ponctuels de confortement ont été réalisés, le poste a été réinstallé en novembre 2021 dans des locaux provisoires aménagés et sécurisés. Le projet de rénovation lourde du bâtiment sinistré sera en études en 2022, pour un démarrage des travaux en 2023.


En 2021, outre les 11 opérations livrées, 29 opérations étaient en cours de travaux (rénovation des façades du palais Farnèse à Rome pour 6 M€, rénovation des façades du SCAC de New-York pour 2,2 M€, rénovation des façades de la résidence Delacroix à Rabat pour 2 M€, rénovation des façades du consulat général/SCAC/SST à Londres, réaménagement du campus de Bagdad, rénovation de la résidence à Dublin…), 48 opération étaient en cours d’études pour un démarrage des travaux pour la plupart prévu en 2022, 40 opérations étaient en phase de montage ou programmation.


3/ Missions transversales


Avancement de la campagne amiante


17 missions dans 22 pays ont pu être conduites en 2021 :

  • 18 pays ont été inspectés pour la première fois : Haïti, République Dominicaine, Kosovo, Macédoine du Nord, Mali, Monténégro, Chypre, Grèce, Sénégal, Slovaquie, Guatemala, Honduras, Mauritanie, Côte d'Ivoire, Hongrie, Irlande, Édimbourg (Écosse), Moldavie.

  • 4 pays ont été inspectés pour les mise à jour des dossiers techniques amiante et diagnostics avant travaux : Liban, Finlande, Lettonie, Russie.

Depuis son lancement en 2017, 127 pays sur les 162 visés (78%) auront donc été inspectés à fin 2021 pour la création des dossiers techniques amiante.


L’accessibilité des bâtiments aux personnes à mobilité réduite


Toutes les opérations de construction ou de relocalisation intègrent les impératifs d’accessibilité des locaux, en particulier celles qui ont été livrées au cours de l’année (ambassade à Saint-Domingue, bureau français de Taipei, centre culturel de Kigali) ou qui sont encore en cours à Séoul, Tokyo ou Libreville.


L’effort en faveur des aménagements spécifiques d’accessibilité a été très significatif en 2021 : 1,1 M€ contre 0,56 M€ en 2017. Les travaux portent sur la mise aux normes d’ascenseurs (SCAC New-York, chancellerie à Bogota, résidence à Ottawa, ambassade et SCAC à Dakar, chancellerie à Riyad, Riga), la création de sanitaires PMR (Santiago) ou encore la mise en accessibilité de certains espaces (à Ankara ou Moscou). Au total, 15 opérations dédiées ont été réalisées en cette année 2021.


La transition écologique


La DIL s’attache à mener des projets exemplaires du point de vue de la qualité énergétique et environnementale. La dimension environnementale est désormais pleinement prise en compte lors des projets structurants de construction neuve qui font l’objet d’une démarche de certification environnementale comprenant des objectifs d’exemplarité sur la performance énergétique, le confort, la gestion des ressources. Ce fut le cas par exemple à Nairobi (certifié Leed Gold), Djakarta (Cerway argent) ou Accra.


Des démarches de qualité et des objectifs de performance énergétique et environnementale, adaptés aux types de projets et aux conditions locales sont intégrés aux cahiers des charges des concepteurs et des travaux. Enfin, pour les opérations annuelles, une priorité est désormais placée sur la performance énergétique (par exemple, installation de panneaux solaires à Gaborone et à Harare en 2021).


SÉCURITÉ A l’ETRANGER


Consommation en AE: 6,85 M€

Consommation en CP: 13,33 M€



en M€

LFI 2021

EXÉCUTION 2021

AE

CP

AE

CP

Sécurité passive postes investissement

15,9

15,9

5,88

10,97

Véhicules blindés

5,33

5,33

0,96

2,36

Total

21,24

21,24

6,84

13,33



Les dépenses d’investissement sont relatives à la mise à niveau des dispositifs de sûreté en protection périmétrique, équipements et systèmes de sécurité passive. A partir de 2019 et jusqu’en 2020, les projets immobiliers structurant ont été imputés sur le CAS 723, en contrepartie d’une réduction des deux tiers du budget « investissements » sur le programme 105. En 2021 le niveau d’engagement a retrouvé une forte croissance avec une légère surconsommation en AE.


La consommation indiquée ne reflète pas la réalité des autorisations d’engagements passées : suite au passage à l’application Crocus pour la gestion des dépenses à l’étranger, tous les postes ont été invités à solder leurs engagements juridiques en fin de gestion et d’en demander les reports en 2022. Les reports demandées s’élèvent à 5 M€ pour les crédits d’investissement (hors AENE, 5,34 M€ obtenus) ;  la consommation réelle est donc de 10,89 M€ en AE.


Les principales opérations menées en 2021 sont les suivantes :



AE

CP

BURKINA

4 985 657

472 397

LIBYE

3 553 060

2 560 649

IRAK

910 868

711 217

BELGIQUE (RPUE)

677 684

677 684

ARABIE SAOUDITE

671 576

1 083 385

REPUBLIQUE CENTRAFRICAINE

556 380

334 402

MOZAMBIQUE

493 615

19 285

ALLEMAGNE

449 624

449 624

SUEDE

428 359

428 359

HAITI

252 961

216 561



Les dépenses réalisées à l’étranger inférieures à 0,1 M€ regroupent principalement des achats pour la vidéo-surveillance, l’installation de portes blindée, de portiques de sécurité et de tunnels à rayons X, ainsi que les phases d’études pour de futurs opérations d’investissement.


Ces dépenses en matière de véhicules blindés ont concerné la maintenance du parc déployé dans les postes (près de 200 véhicules), location pour certaines situations urgentes (Irak, Libye, Burkina), actions de formation des chauffeurs. Comme pour la maintenance des installations de sécurité passive, l’extension du parc des véhicules blindés, notamment par l’intégration du parc des autres services ministériels (suite à la RREE) entraîne un accroissement des dépenses consacrées à leur entretien. De même la constitution d’un stock de pièces de rechange pour ces véhicules constitue une dépense essentielle pour le bon maintien en condition opérationnelle de ces véhicules.


En 2021, la DSD n’a pas acheté de véhicules neufs, conséquence d’un décalage dans les livraisons de commandes passées. En effet, peu d’entreprises sont en mesure de fournir de tels véhicules, et le retard constaté sur les commandes des années passées (notamment en lien avec la crise sanitaire et la pénurie de certains composants) n’a pas permis de nouvelles commandes.


La consommation indiquée ne reflète pas la réalité des autorisations d’engagements passées : suite au passage à l’application Crocus pour la gestion des dépenses à l’étranger, tous les postes ont été invités à solder leurs engagements juridiques en fin de gestion et d’en demander les reports en 2022. La consommation réelle s’élève à 1,4 M€ en AE.


 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CAMPUS France (P185)

1 641 221

1 641 221

 

 

768 455

768 455

Transferts

1 641 221

1 641 221

 

 

768 455

768 455

IHEDN - Institut des hautes études de Défense nationale (P129)

94 789

94 789

 

 

286 497

79 729

Transferts

94 789

94 789

 

 

286 497

79 729

ENM - Ecole nationale de la magistrature (P166)

5 983

 

 

 

25 020

5 808

Transferts

5 983

 

 

 

25 020

5 808

Universités et assimilés (P150)

 

 

 

 

 

2 958

Transferts

 

 

 

 

 

2 958

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

8 430

8 916

 

 

 

3 750

Transferts

8 430

8 916

 

 

 

3 750

Total

1 750 422

1 744 925

 

 

1 079 971

860 700

Total des transferts

1 750 422

1 744 925

 

 

1 079 971

860 700