$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#117)

$@FwLOVariable(libelleProg#Charge de la dette et trésorerie de l'État (crédits évaluatifs))

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Dette

 
 

34 824 000 000
36 326 772 807

34 824 000 000
36 326 772 807

 
 

34 824 000 000
36 326 772 807

34 824 000 000
36 326 772 807

03 – Trésorerie

 
 

1 249 000 000
1 480 634 021

1 249 000 000
1 480 634 021

 
 

1 249 000 000
1 480 634 021

1 249 000 000
1 480 634 021

Total des crédits prévus en LFI *

0

36 073 000 000

36 073 000 000

0

36 073 000 000

36 073 000 000

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

 

+1 462 000 000

+1 462 000 000

 

+1 462 000 000

+1 462 000 000

Total des crédits ouverts

0

37 535 000 000

37 535 000 000

0

37 535 000 000

37 535 000 000

Total des crédits consommés

0

37 807 406 829

37 807 406 829

0

37 807 406 829

37 807 406 829

Crédits ouverts - crédits consommés

 

-272 406 829

-272 406 829

 

-272 406 829

-272 406 829


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Le programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » fonctionne en miroir avec la première section du compte de commerce « Gestion de la dette et de la trésorerie de l’État ». Les dépenses du programme 117 constituent une recette pour la première section du compte de commerce, dont elles assurent l’équilibre. La présentation technique des éléments détaillés constitutifs de ces dépenses figure dans le document consacré au compte de commerce.

rÉsultats gÉnÉraux

La dépense du programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » a augmenté de 2 005 M€ en 2021, par rapport à l’année précédente.

Les crédits figurant à ce programme 117 ne tiennent pas compte du résultat des contrats d’échange de taux d’intérêt (swaps) retracé à la deuxième section du compte de commerce « Gestion de la dette et de la trésorerie de l’État ». Ces contrats dégagent des excédents qui viennent alléger la charge figurant au budget général. En 2021, cet allègement a été de 26 M€ et le total des gains cumulés depuis la mise en œuvre du programme de swaps atteint nominalement 4,1 Md€.



montants en millions d’euros

Exécution
2019

Exécution
2020

LFI
2021

Exécution
2021

Écart
LFI
à
exécution

Écart
exécution
à
exécution

Charge de la dette du budget général (avant swaps)

40 256

35 802

36 073

37 807

+1 734

+2 005

Gain net des opérations de swaps

26

25

25

26

+1

+1

Charge nette de la dette (après swaps)

40 230

35 777

36 048

37 781

+1 733

+2 004

Contexte de trÉsorerie

Le besoin de financement a été inférieur de 7,7 Md€ à celui projeté en LFI, essentiellement en raison d’un déficit budgétaire, et d'autres besoins de trésorerie, moins élevés que prévu. Les autres ressources de trésorerie atteignent ainsi +17,2 Md€ en 2021. La faiblesse des taux en 2021 a en effet occasionné la réception en trésorerie d'un volume important de primes à l’émission (voir explications complémentaires ci-dessous). L’endettement à court terme a évolué de -6,2 Md€ d’une fin d’année à l’autre au lieu de +19,5 Md€ envisagé en LFI. Les fonds déposés au Trésor par les correspondants ont augmenté de +18,7 Md€ par rapport à fin 2020. Les disponibilités du Trésor en fin d’année ont augmenté de 4,4 Md€.



montants en milliards d’euros

Exécution
2018

Exécution
2019

Exécution
2020

2021
LFI (1)

2021
LFR1 (2)

2021
LFR2 (3)

Exécution
2021 (*)

Besoin de financement

191,9

220,5

309,5

293,0

338,3

321,0

285,3

Amortissement de titres d’État à moyen et long terme

116,6

130,2

136,1

118,3

118,3

118,3

118,3

Amortissement de dettes reprises par l’État

5,6

SNCF Réseau - Amortissements

1,7

1,3

1,3

1,3

1,3

Déficit à financer (**)

76,0

92,7

178,1

173,3

220,1

205,1

170,7

Autres besoins de financement

– 0,6

– 2,4

– 6,9

0,1

– 1,4

– 3,7

– 5,0

Ressources de financement

191,9

220,5

309,5

293,0

338,3

321,0

285,3

Émissions à moyen et long terme (OAT et BTAN) nettes des rachats

195,0

200,0

260,0

260,0

260,0

260,0

260,0

Ressources affectées à la Caisse de la dette publique et consacrées au désendettement

Variation des BTF (+ si augmentation de l’encours ; - sinon)

– 13,6

– 6,0

+ 54,7

+ 19,5

+ 19,5

+ 5,0

– 6,2

Variation des dépôts des correspondants (+ si augmentation de l’encours ; - sinon)

+ 9,8

+ 11,5

+ 27,8

+ 7,0

+ 3,9

+ 8,9

+ 18,7

Variation des disponibilités (+ si diminution ; - sinon) (***)

– 11,1

– 5,7

– 63,4

0,0

+ 48,4

+ 33,3

– 4,4

Autres ressources de trésorerie

11,8

20,6

30,4

6,5

6,5

13,8

17,2



(*) Données à mi-février 2022

(**) Hors dépenses affectées au Programme d’Investissements d’Avenir (PIA)

(***) Un signe + indique une contribution des disponibilités du Trésor au financement de l’État, i.e une baisse des disponibilités du Trésor


(1) Loi de finances initiale du 29 décembre 2020

(2) Loi de finances rectificative du 19 juillet 2021

(3) Loi de finances rectificative du 1er décembre 2021



Explications sur les primes et décotes :

Les émissions de titres donnent lieu à l’encaissement de primes ou de décotes à l’émission lorsqu’il existe une différence entre le taux de coupon et le taux d’intérêt demandé par le marché à l’émission. Les primes et décotes compensent la différence, sur la durée de vie du titre, entre le montant des coupons versés et le taux de marché à l’émission.

Si le coupon servi est supérieur au taux de marché à l’émission, les souscripteurs paient à l’émission un prix d’achat supérieur à la somme qui sera remboursée à échéance (la valeur faciale du titre ou « pair ») : une « prime à l’émission » est alors enregistrée en trésorerie. Dans le cas contraire, une « décote à l’émission » apparaît (l’État reçoit moins que la valeur faciale du titre).

L’encaissement de primes et de décotes concerne à la fois les émissions de nouveaux titres et la réémission des titres créés antérieurement.

Concernant les souches nouvellement créées, l’écart entre le taux de marché et le taux de coupon provient de deux effets. En premier lieu, les nouveaux titres sont créés avec un taux de coupon arrondi au quart de pourcent, soit tous les 0,25 % (les taux de coupons des titres indexés sur l'inflation est arrondi au dixième de pourcent, soit 0,1 %). Il existe donc généralement un écart entre le taux de coupon et celui qui est demandé par le marché. En second lieu, le taux de coupon est toujours positif ou nul. L’émission à un taux d’intérêt négatif entraîne donc l’encaissement de primes à l’émission.

Concernant l’émission de titres sur des souches anciennes, l’écart provient du fait que le taux de marché au moment de la réémission correspond rarement au taux de coupon de cette souche. Celui-ci est en effet fixé lors de la création du titre pour toute sa durée de vie. Or, d’une part les taux d’intérêt varient, d’autre part la durée d’emprunt à la réémission est inférieure à la durée initiale du titre (les taux d’intérêt sont en général différents selon les maturités).

En raison de la baisse tendancielle des taux d’intérêt au cours de ces dernières années, l’État a enregistré plus de primes que de décotes (effet moindre en 2021 qu'en 2020 où les taux avaient fortement baissé). Concernant les émissions sur de nouvelles souches, une partie de la courbe de taux française s’est inscrite en territoire négatif, générant mécaniquement des primes à l’émission. Concernant l’émission sur des souches anciennes, les taux à la réémission étaient en moyenne plus souvent inférieurs que supérieurs aux taux de coupon des titres.

Les primes et décotes sont enregistrées au bilan de l’État en comptabilité générale. Elles constituent des recettes de trésorerie ou des dépenses de trésorerie dans le tableau de financement de l’État.

La charge de la dette en comptabilité budgétaire reflète uniquement les coupons faciaux versés (les primes et décotes à l’émission sont sans effet). En revanche, en comptabilité générale de l’État et en comptabilité maastrichtienne, les primes et décotes à l’émission sont amorties de façon étalée sur toute la durée de vie du titre. De la sorte, la charge financière effective dans ces deux référentiels comptables correspond au taux d’intérêt demandé par le marché au moment de l’émission des titres, quel que soit le coupon des titres effectivement versé.

Contexte financier

Sur l'année 2021, les taux d’intérêt sont restés relativement faibles, malgré le niveau encore élevé des besoins de financement des États lié à la crise sanitaire toujours en cours. En début d'année 2021, les taux ont augmenté en lien avec l'orientation à la hausse des anticipations de croissance et d'inflation (taux OAT 10 ans approchant les 0,25%). Les taux ont ensuite reflué, tout en restant plus élevés qu'au début de l'année, en raison de l'apparition d'un nouveau variant durant le printemps 2021. Les taux sont ensuite à nouveau repartis à la hausse poussés par la vigueur des anticipations d'inflation du fait de la croissance du cours des matières premières.



Taux à l’émission des titres à long terme (10ans)

Courbe des taux d’État français

​ ​

​ ​

source : Banque centrale européenne

source : Bloomberg


Taux courts. Les taux courts sont restés négatifs et inférieurs au taux de la facilité de dépôt de la BCE, dans un contexte d'abondance de liquidités provoqué par les achats d’actifs de la BCE. En moyenne sur 2021, les taux à l’émission de court terme ont été de -0,67 % pour l’ensemble des BTF, après -0,56 % en 2020.



Taux d’intérêt à court terme


​​​ ​

source : Banque de France ; Agence France Trésor



Taux à moyen et long terme. Les taux à moyen et long terme ont varié au rythme des incertitudes liées à la crise sanitaire et des anticipations d'inflation. L'écart de taux avec l'Allemagne a été en moyenne de 38 points de base sur l'année 2021. Sur l’ensemble des émissions de moyen et long terme, le taux moyen s’est établi à -0,05 %, après -0,13 % en 2020.



Taux d’intérêt à long terme


​ ​

​​

source : Banque de France ; Agence France Trésor



Inflation. En 2021, les prix à la consommation ont davantage augmenté qu'en 2020. L’évolution des références qui servent au calcul des provisions budgétaires pour charge d’indexation des titres indexés a été de +1,29 % pour l’inflation française et de +1,85 % pour l’inflation en zone euro, après respectivement +0,08 % et +0,02 % en 2020. Contrairement aux taux, qui affectent uniquement les émissions, l’inflation se répercute sur la totalité de l’encours de titres indexés. Elle peut donc induire des variations rapides de la charge de la dette. À raison d’un encours de l’ordre de 200 Md€, une variation de l’inflation de +/- 0,1 % se traduit par une variation de la charge d’indexation de +/- 200 M€.



Références pour les charges d’indexation – France
indice base 100 en 2015

Références pour les charges d’indexation – zone euro
indice base 100 en 2015

​ ​

​ ​

source : Insee ; Agence France Trésor

source : Eurostat ; Agence France Trésor


RÉTROSPECTIVE DE LA CHARGE DE LA DETTE

en millions d’euros

2015

2016

2017

2018

2019

2020

2021

Ensemble dette et trésorerie – hors swaps

42 136

41 447

41 697

41 541

40 256

35 802

37 807

Dette – charge nette

41 181

40 411

40 651

40 473

39 095

34 342

36 327

OAT – charge nette d’intérêts *

40 897

41 041

39 087

37 753

36 898

34 729

34 216

OAT – provision pour indexation du capital

499

13

2 309

3 348

2 764

458

3 022

BTF – charge nette d’intérêts **

301

753

855

723

664

957

1 034

Dettes reprises – charge nette

81

80

80

79

79

80

81

Dette non négociable

0

0

0

0

0

0

0

Frais et commissions de gestion de la dette

6

30

31

16

18

32

43

Trésorerie + si charge nette (– si produit net)

+ 955

+ 1 036

+ 1 046

+ 1 068

+ 1 161

+1 460

+1 481

Rémunération des fonds non consommables

751

754

750

752

752

754

751

Solde des autres opérations (– si produit net)

+ 204

+ 282

+ 297

+ 316

+ 409

+706

+729

Contrats d’échange de taux (swaps) – gain net

+ 145

+ 145

+ 25

+ 25

+ 26

+25

+26

* intérêts versés moins recettes de coupons courus à l’émission
** intérêts versés moins intérêts reçus (cas des émissions à taux négatif)


La charge nette de la dette a augmenté en 2021 (37,8 Md€, après 35,8 Md€ en 2020). L’effet haussier dû à l'accroissement du volume de dette, auquel s'ajoute la hausse de la charge d'indexation, n'est que partiellement compensé par la faiblesse des taux de ces dernières années (voir détails ci-après en « justification par action »).

charge de la dette en comptabilitÉ gÉnÉrale

Conformément à l’article 28 de la loi organique n°2001-692 relative aux lois de finances, les dépenses et les recettes sont comptabilisées au titre du budget de l’année au cours de laquelle elles sont payées ou encaissées, quelle que soit la date de la créance. Conformément à l’article 27 de cette même loi organique, l’État tient par ailleurs une comptabilité générale fondée sur le principe de la constatation des droits et obligations.

En ce qui concerne la charge de la dette, ces deux comptabilités aboutissent à des résultats différents. Les écarts entre les deux approches tiennent :

–  au traitement différent des intérêts : la comptabilité budgétaire repose sur des paiements ponctuels (versement des intérêts à chaque date anniversaire du titre obligataire, par exemple). La comptabilité générale enregistre les charges en continu et étale les versements ponctuels d’intérêt sur toute la période pendant laquelle ils ont couru ;

–  au retraitement des primes et décotes à l’émission : les primes et décotes sont ignorées dans le calcul de la charge budgétaire (conformément à l’article 25 de la loi organique n°2001-692 relative aux lois de finances, les primes et décotes sont considérées comme des ressources et charges de trésorerie). Les primes et décotes font l’objet en comptabilité générale d’un étalement sur la durée de vie des titres venant, selon le cas, alléger ou alourdir les charges faciales. Ainsi, pour un titre portant 3 % d’intérêt facial et émis au taux actuariel de 1 %, la charge budgétaire annuelle sera de 3 % alors que la charge en droits constatés sera in fine de 1 %, correspondant à 3 % de charge faciale moins 2 % d’allégement lié à la prime d’émission ;

–  à des références différentes pour le calcul des provisions pour charge d’indexation du capital des titres indexés : en comptabilité budgétaire, sont retenues les références d’inflation aux dates de paiement de coupon, soit essentiellement le 25 juillet. En comptabilité générale, sont retenues les références d’inflation en fin d’exercice, soit le 31 décembre (les références au 25 juillet et au 31 décembre correspondent, à peu de choses près, aux glissements annuels des indices de prix de mai et d’octobre).


Le calcul des déficits publics en comptabilité nationale, ou comptabilité maastrichtienne, retient pour la charge de la dette le chiffrage établi conformément à la comptabilité générale.

Le tableau suivant compare les résultats selon les deux approches, depuis 2018, sur le champ de la dette négociable au sens strict (OAT et BTF), qui représente la majeure partie des crédits ouverts sur le programme. On y remarque l’impact sensible de l’étalement des primes et décotes à l’émission, qui contribue à alléger de près de 12 Md€ la charge maastrichtienne en 2021. Il était de 10,0 Md€ en 2020 et de 8,0 Md€ en 2019. Cet effet résulte de la faiblesse prolongée des taux, le stock de titres émis à un taux inférieur à leur taux facial ayant sensiblement augmenté ces dernières années.




en millions d’euros

2018
budgétaire

2018
droits
constatés

2019
budgétaire

2019
droits
constatés

2020 budgétaire

2020  droits constatés

2021 budgétaire

2021 droits constatés

Charge nette des OAT et BTF

40 378

34 062

38 998

29 350

34 230

23 283

36 204

29 143

OAT – charge nette d’intérêts *

37 753

37 670

36 898

36 219

34 729

34 654

34 216

33 884

OAT – provision pour indexation du capital

3 348

4 441

2 764

1 788

458

– 782

3 022

8 045

OAT – étalement des primes et décotes

/ /

– 7 283

/ /

– 8 014

//

– 9 757

//

– 11 753

BTF – charge nette d’intérêts **

– 723

– 765

– 664

– 643

– 957

– 832

– 1 034

– 1 033

* intérêts versés moins recettes de coupons courus à l’émission

** intérêts versés moins intérêts reçus (cas des émissions à taux négatif)



 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

0

36 411 000 000

36 411 000 000

0

36 411 000 000

36 411 000 000

Amendements

0

-338 000 000

-338 000 000

0

-338 000 000

-338 000 000

LFI

0

36 073 000 000

36 073 000 000

0

36 073 000 000

36 073 000 000

 

Les crédits figurant au programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » ont été modifiés lors de l’examen au Parlement du projet de loi de finances pour 2021. Les montants prévus dans ce projet ont été revus en diminution de 338 M€ dans la loi de finances initiale, en raison de la prise en compte des derniers points alors connus d'inflation et d'une évolution à la baisse de l'environnement de taux en fin d'année 2020. En application de l’article 10 de la loi organique n°2001-692 relative aux lois de finances, ces crédits ont un caractère évaluatif.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Les crédits évaluatifs alloués au programme 117 « Charge de la dette et trésorerie de l’État » ont été révisés lors de la loi de finances rectificative à la fin de l’année.

montants en millions d’euros

LFI

révision
LFR (1)

révision
LFR (2)

Total après
révisions

Exécution

OAT et BTF

34 723

+ 1 900

– 466

36 344

36 204

BTF – charge nette d’intérêts *

–  617

0

387

– 989

– 1 034

OAT

35 340

0

– 79

37 333

37 238

Charge nette d’intérêts **

34 382

0

– 104

34 450

34 216

Provision pour indexation du capital des titres indexés

958

+ 1 900

+ 25

2 883

3 022

Trésorerie – charge nette

1 249

0

+ 28

1 277

1 481

Dettes reprises et gestion de la dette négociable

101

0

0

101

123

Total programme 117

36 073

+ 1 900

– 438

37 722

37 807



* intérêts versés moins intérêts reçus (cas des émissions à taux négatif)
** intérêts versés moins recettes de coupons courus à l’émission

(1) Loi de finances rectificative du

(2) Loi de finances rectificative du


Les révisions ont porté principalement sur la dette négociable, pour tenir compte notamment :

  • d’une inflation plus élevée qu’anticipée :  la charge d'indexation du capital a été révisée à la hausse ;

  • du maintien à un niveau bas des taux court : la charge nette d'intérêts sur les BTF a été révisée à la baisse.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2021

 

CP 2021

 

 

 

AE ouvertes en 2021 *
(E1)

37 535 000 000

 

CP ouverts en 2021 *
(P1)

37 535 000 000

 

 

 

AE engagées en 2021
(E2)

37 807 406 829

 

CP consommés en 2021
(P2)

37 807 406 829

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E3)

0

 

dont CP consommés en
2021 sur engagements
antérieurs à 2021

(P3 = P2 – P4)

0

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E4 = E1 – E2 – E3)

0

 

dont CP consommés
en 2021 sur
engagements 2021

(P4)

37 807 406 829

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 brut
(R1)

0

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 net

(R3 = R1 + R2)

0



CP consommés en 2021
sur engagements
antérieurs à 2021
(P3 = P2 – P4)

0



=

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R4 = R3 – P3)

0

 

 

AE engagées en 2021


(E2)

37 807 406 829



CP consommés en 2021
sur engagements 2021

(P4)

37 807 406 829



=

Engagements 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R5 = E2 – P4)

0

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

(R6 = R4 + R5)

0

 

 

Estimation des CP 2022
sur engagements non
couverts au 31/12/2021
(P5)

0


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2022
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2021
(P6 = R6 – P5)

0

 

 

Justification par action

ACTION

01 – Dette

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Dette

 
 

34 824 000 000
36 326 772 807

34 824 000 000
36 326 772 807

 
 

34 824 000 000
36 326 772 807

34 824 000 000
36 326 772 807

 

L’action « Dette » regroupe, en premier lieu, les charges et produits relatifs aux titres de dette de l’État (OAT et BTF). Cette action retrace également les charges liées à d’anciennes dettes reprises par l’État(1) et aux frais et commissions de gestion de la dette. Ces derniers éléments sont comparativement modestes. La charge induite par les anciennes reprises de dette décroît au fur et à mesure que ces dettes sont amorties. Les frais et commissions de gestion représentent des charges marginales en comparaison des charges sur la dette représentée par un titre d’État.


(1) La charge induite par la dette reprise de SNCF Réseau est retracée sur les crédits d’un programme dédié (programme 355), au sein de la mission « Écologie, développement et mobilité durables ».

exÉcution budgÉtaire

montants en millions d’euros

Exécution
2020

LFI
2021

Exécution
2021

Écart
LFI
à
exécution

Écart
exécution
à
exécution

Dette

34 342

34 824

36 327

+1 503

+1 985

OAT

35 187

35 340

37 238

+1 898

+2 051

Charge nette d’intérêts *

34 729

34 382

34 216

– 166

– 512

Provision pour indexation du capital des titres indexés

458

958

3 022

+2 064

+2 563

BTF – charge nette d’intérêts **

– 957

– 617

– 1 034

– 417

– 78

Dettes reprises (charge nette)

80

81

81

0

+1

Frais et commissions de gestion de la dette

32

20

43

+23

+11

* intérêts versés moins recettes de coupons courus à l’émission ** intérêts versés moins intérêts reçus (cas des émissions à taux négatif)


Charge d’intérêts des OAT. D’une année à l’autre, la charge nette budgétaire d’intérêts sur la dette à moyen et long terme a diminué de 0,5 Md€. Cette diminution est la résultante d’effets contraires : l’effet taux favorable (‑1,4 Md€) l’emporte sur l’effet volume défavorable (+0,9 Md€). Cette décomposition résulte des valeurs suivantes. Les émissions nettes des rachats et amortissements se sont élevées à 130 Md€ en 2020 (valeur faciale). Ceci représente, à raison d’un coupon moyen de 0,7 % durant l’année 2020, une charge pleine d’intérêt de 0,9 Md€ en 2021 (effet volume). Par ailleurs, les 130 Md€ de titres amortis en 2020 étaient assortis d’un coupon moyen de 1,8 %. Leur remplacement par des titres dont le coupon moyen est de 0,7 % se traduit en 2021 par un allègement de charge de 1,4 Md€ par rapport à 2020 (effet taux).


Provision pour indexation du capital des titres indexés. L’augmentation des prix en 2021 a été supérieure à celle attendue en LFI. La charge budgétaire d’indexation du capital a ainsi été plus élevée de 2,1 Md€ qu’anticipé en LFI. D’une année à l’autre, elle a augmenté de 2,6 Md€.


BTF. Les BTF ont à nouveau produit une recette budgétaire en 2021, du fait du maintien des taux courts en territoire négatif. Le taux à l’émission des BTF s’est élevé à ‑0,67 % en moyenne en 2021, après ‑0,56 % en 2020.


Au total, la charge budgétaire de la dette négociable au sens strict (OAT et BTF) a augmenté de 2,0 Md€ entre 2020 et 2021. Cette évolution globale se décompose comme suit :

  • un effet volume défavorable (impact de +1,0 Md€), lié principalement à l’augmentation de l’encours de dette à moyen et long terme ;

  • un effet inflation défavorable (impact de +2,6 Md€) ;

  • un effet taux favorable (impact de ‑1,5 Md€)



Charge budgétaire de la dette négociable (OAT et BTF)

évolution par rapport à l’année précédente et décomposition ( Md€)

Charge budgétaire de la dette négociable (OAT et BTF)

décomposition de l’évolution entre 2020 et 2021 ( Md€)

​ ​

​ ​

source : Agence France Trésor



Autres charges. Les frais de gestion de la dette, essentiellement composés des commissions de syndication, sont de 43 M€ en 2021, après 32 M€ en 2020.

donnÉes rÉtrospectives D’ENCOURS DE DETTE NEGOCIABLE

Encours
(en millions d’euros)

fin 2018

fin 2019

fin 2020

fin 2021

Ensemble de la dette – valeur nominale

1 731 560

1 796 692

1 980 909

2 117 205

dont titres indexés

194 761

200 264

199 932

208 430

OAT

1 618 660

1 689 759

1 819 301

1 961 826

BTF

112 900

106 933

161 608

155 379

Ensemble de la dette – valeur actualisée *

1 756 400

1 822 805

2 001 014

2 145 121

dont titres indexés

219 584

226 396

220 054

236 362

OAT

1 643 500

1 715 872

1 839 406

1 989 742

BTF

112 900

106 933

161 608

155 379

* nominal pour les titres à taux fixe ; nominal x coefficient d’indexation à la date considérée pour les titres indexés


En 2021, l’encours nominal de la dette négociable a progressé de +136,3 Md€, après +184,2 Md€ en 2020. La dette à moyen-long terme (OAT) a augmenté de +142,5 Md€ et l’encours de BTF a été diminué de ‑6,2 Md€.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 4 : Charges de la dette de l’État

34 824 000 000

36 326 772 807

34 824 000 000

36 326 772 807

Intérêt de la dette financière négociable

34 824 000 000

 

34 824 000 000

 

Charges financières diverses

 

36 326 772 807

 

36 326 772 807

Total

34 824 000 000

36 326 772 807

34 824 000 000

36 326 772 807

 

 

ACTION

03 – Trésorerie

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Trésorerie

 
 

1 249 000 000
1 480 634 021

1 249 000 000
1 480 634 021

 
 

1 249 000 000
1 480 634 021

1 249 000 000
1 480 634 021

 

L’impact budgétaire de la gestion de trésorerie de l’État correspond, d’une part à la rémunération des disponibilités du Trésor par la Banque de France et par les contreparties auprès desquelles elles sont placées, et d’autre part à celle versée sur les fonds déposés au Trésor. La rémunération des disponibilités du Trésor est devenue une charge avec les taux d’intérêt négatifs. La plupart des fonds déposés au Trésor ne sont pas rémunérés (c'est-à-dire qu'ils bénéficient d'une rémunération à 0 %), en particulier ceux des collectivités locales, mais certains correspondants du Trésor disposent de conditions de rémunération particulières. En outre, la rémunération des fonds non consommables destinés au financement des investissements d’avenir est imputée sur cette action, ce qui la rend structurellement déficitaire.

exÉcution budgÉtaire

montants en millions d’euros

Exécution
2020

LFI
2021

Exécution
2021

Écart
LFI
à
exécution

Écart
exécution
à
exécution

Trésorerie (charge nette)

1 460

1 249

1 481

+ 232

+ 20

dont hors rémunération des fonds non consommables






Rémunération des fonds non consommables déposés au Trésor *

754

712

751

+ 39

– 3

Rémunération des dépôts des correspondants et autres charges

183

232

163

– 69

– 22

Pensions, placements et autres produits (dépenses –recettes)

523

305

566

+ 261

+ 43

* fonds destinés au financement des investissements d’avenir



En 2021, les placements de trésorerie ont généré une charge nette, comme depuis 2015, du fait de taux de court terme négatifs. Cette charge sur les placements de trésorerie est le miroir des recettes sur BTF à taux négatifs.


Enfin, la rémunération des fonds non consommables des investissements d’avenir est à son rythme de croisière depuis 2015.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 4 : Charges de la dette de l’État

1 249 000 000

1 480 634 021

1 249 000 000

1 480 634 021

Charges financières diverses

1 249 000 000

1 480 634 021

1 249 000 000

1 480 634 021

Total

1 249 000 000

1 480 634 021

1 249 000 000

1 480 634 021