$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#124)

$@FwLOVariable(libelleProg#Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Opérateurs)

 

Opérateurs

OPÉRATEUR

ARS - Agences régionales de santé

 

   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Missions

 

Les 18 ARS assurent à l’échelon régional, et dans les départements via leurs délégations départementales, le pilotage de la politique sanitaire et médico-sociale. Elles ont un rôle d’impulsion de cette politique et de coordination des différents acteurs de santé en région. Les ARS se voient confier deux grandes missions :

 

– le pilotage de la politique de santé publique en région (veille et sécurité sanitaires, définition, financement et évaluation des actions de prévention et de promotion de la santé, contribution à la gestion des crises sanitaires) ;

 

– la régulation de l’offre de santé dans toutes ses dimensions (secteurs ambulatoire, médico-social et hospitalier) afin de mieux répondre aux besoins de la population, de garantir l’efficacité du système de santé et d’améliorer sa performance.
 

 Leur rôle a été renforcé par la loi de modernisation du système de santé promulguée le 26 janvier 2016, qui insiste sur la territorialisation de l’action des ARS en matière d’organisation des parcours de santé pour un meilleur accès aux soins et une prise en charge de qualité. Les ARS participent à la mise en œuvre du grand projet « Ma santé 2022 », notamment à travers le développement de projets de santé de territoire partout en France, le financement de nouveaux modes d’organisation des soins ou encore le pacte de refondation des urgences.
 

En 2021 comme en 2020, du fait de la nature de leurs missions et en lien avec les préfectures, les autres ministères, l’Assurance maladie et l’ensemble des acteurs locaux (élus, établissements de soins, établissements médico-sociaux, professionnels de santé et soignants, associations, ...), les ARS ont été en première ligne face à l’épidémie de Covid-19, inédite par son ampleur et par ses répercussions sanitaires et sociales. Les ARS ont ainsi été amenées à faire face à la succession de différentes vagues épidémiques (accompagnement des hôpitaux, de la médecine ambulatoire, du secteur médico-social notamment des EHPAD, et plus globalement de tous les soignants mobilisés en première ligne, organisation de cellules de crises régionales et/ou départementales, forte implication des équipes des ARS sur une durée longue, transports de malades et de professionnels de santé en lien avec les Armées, organisation des centres COVID, organisation de la permanence des soins, etc. ). Elles se sont aussi mobilisées pour mettre en place le dispositif de veille épidémique en lien avec l’Assurance maladie (organisation du contact tracing, politique de tests, gestion des clusters, …). La mise en place d’une campagne de vaccination, inédite par son ampleur et sa rapidité, est venue s’ajouter en 2021 à ces missions Dans ce contexte de nature incertain et changeant, le gouvernement a accompagné les ARS pour couvrir les dépenses directement liées à la crise et pour renforcer, de façon temporaire, leurs moyens d’intervention.

 

Par ailleurs, les ARS sont très impliquées dans la mise en œuvre du Ségur de la santé lancé en 2020. L’ambition du Ségur de la santé se veut à la hauteur du rôle essentiel des soignants et des difficultés qu’ils rencontrent, que l’épidémie a une nouvelle fois mises en lumière. Le Ségur de la santé pose ainsi des objectifs ambitieux qui devront trouver leur application dans tous les territoires : valorisation des soignants et des carrières en santé, politique d’investissement et de financement au service de la qualité de l’offre de soins, simplification des organisations et du quotidien des équipes de santé pour qu’elles se consacrent en priorité aux patients, fédération et coordination des acteurs de la santé dans les territoires, au service des usagers.

 

Pour le financement de leurs dépenses de fonctionnement, les ARS perçoivent une subvention pour charges de service public de l’État inscrite à l’action 17 du programme 124 ainsi que des contributions des régimes obligatoires d’assurance maladie déterminées par arrêté des ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale et de l’agriculture. Ces recettes permettent de couvrir les dépenses de personnel (85 % des dépenses), ainsi que celles de fonctionnement et d’investissement (15 %).

 

Le personnel des ARS est diversifié : il rassemble des fonctionnaires ou des contractuels de droit public (environ 80 % des effectifs) et des agents de droit privé régis par les conventions collectives applicables au personnel des organismes de sécurité sociale (environ 20 % des effectifs). Les dépenses d’intervention des ARS sont quant à elles principalement financées soit par l’Assurance maladie, soit par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, et sont portées par les budgets annexes des agences, via notamment le fonds d’intervention régional (FIR) et le plan d’aide à l’investissement en direction des établissements médico-sociaux (PAI).

 

 

Gouvernance et pilotage stratégique

 

Le Conseil national de pilotage des ARS (CNP) occupe une place essentielle dans le pilotage et l’animation des ARS. Il assure la cohérence des politiques de santé publique, d’organisation de l’offre de soins et de la prise en charge médico-sociale et de gestion du risque. Le CNP est présidé par le ministre des solidarités et de la santé ou par délégation par le secrétaire général des ministères sociaux. Il valide toutes les instructions données aux ARS, évalue périodiquement les résultats de leurs actions dans le cadre d’un contrat pluriannuel d’objectif et de moyens (CPOM) signé par chaque ARS avec le ministère et détermine les orientations nationales du fonds d’intervention régional. Les CPOM de troisième génération (2019-2023) ont été signés fin 2019. Ils tirent les enseignements des CPOM précédents.

 

Ils comportent neuf objectifs cohérents avec la stratégie nationale de santé, et sont déclinés en 50 indicateurs :

1) Agir sur les principaux déterminants des maladies chroniques, des incapacités et de la perte d'autonomie

2) Améliorer la structuration territoriale des soins de proximité en développant les partenariats

3) Réduire les inégalités sociales de santé des populations vulnérables

4) Améliorer la fluidité et la pertinence des prises en charge

5) Améliorer la sécurité sanitaire

6) Promouvoir les démarches de qualité de vie au travail et répondre aux attentes des professionnels de santé

7) Accroître l'efficience du système de santé

8) Accroître la participation des usagers au système de santé

9) Impulser l'efficience interne des ARS.

 

 Les CPOM intègrent des objectifs intéressant plusieurs directions d’administration centrale avec une ambition de transversalité. Ils sont composés d’indicateurs dont la cible régionale est co-construite avec les ARS pour en faire un outil de pilotage régional. Ils prennent en compte les particularités régionales via l’introduction d’indicateurs spécifiques régionaux proposés par les ARS. Ils sont pilotés via un nouveau système d’information (« 6PO ») qui permet également le suivi des programmes nationaux (réformes prioritaires de l'État, stratégie décennale cancer...) et des projets régionaux de santé. Ainsi, le suivi des CPOM est directement issu de celui des plans et programmes.

 

 Dans le cadre de ces contrats, le partenariat avec les acteurs extérieurs à l’ARS fait l’objet d’une attention particulière, notamment avec l’assurance maladie (lien avec les conventions pluriannuelles de gestion des CPAM notamment sur le développement des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)) et avec les conseils départementaux (accords de coopération tripartite Préfecture-ARS-Conseils départementaux).

Enfin, le suivi des CPOM a également été adapté dès 2021 pour permettre un suivi de certains indicateurs liés à la crise (par exemple : doublement des capacités de réanimation…).

 

 Le secrétariat général des ministères sociaux réunit mensuellement l’ensemble des acteurs du réseau des ARS dans le cadre d’un séminaire des directeurs généraux d’ARS. Par ailleurs, un dialogue budgétaire semestriel avec les ARS a été mis en œuvre ainsi qu’un contrôle de gestion visant à optimiser la répartition et l’utilisation des crédits budgétaires. Le renforcement du niveau départemental des agences, afin de permettre un meilleur maillage de leur action et une plus grande proximité avec les citoyens, a été traduit en objectifs stratégiques dans le cadre de la nouvelle génération de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens et par des mesures visant à valoriser fonctionnellement le positionnement des directeurs des délégations départementales des ARS.


 

Politique immobilière 

 

Les ARS s’inscrivent en tant qu’opérateurs de l’État dans les objectifs fixés pour la politique immobilière de l’État en matière de mutualisation accrue des moyens, des ressources et des bonnes pratiques.

Le taux de validation des schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI) reste stable sur 2021 (67%), les ARS étant toujours mobilisées sur la crise sanitaire. En 2021, quatre sièges régionaux (Lille, Lyon, Bordeaux et Rennes) ont vu leurs baux renouvelés.  Ces reconductions ont permis de dégager des économies budgétaires de l’ordre de 3,4M€. 

Par ailleurs, de nouveaux projets sont en cours d’élaboration dont la validation est attendue pour l’année 2022. Ces schémas intégreront une poursuite des objectifs de rationalisation des surfaces et de mutualisation de certaines fonctions.

Enfin, il est à noter l’intégration dans les nouveaux baux des objectifs du « décret tertiaire » visant à la baisse de la consommation énergétique par palier jusqu’en 2060, signe de l’engagement des ARS en faveur de la transition énergétique.


 

Rationalisation des fonctions support

 

La circulaire du Premier ministre datée du 13 novembre 2020 relative à la gestion des nouvelles mobilités de l’État, élargit le champ de la fonction transport à la notion de mobilités, incluant les aspects durables comme l’introduction du covoiturage ou les déplacements à vélo. En matière d’achats de véhicules, le seuil de 50 % de véhicules à faible émissions (véhicules électriques ou hybrides rechargeables) lors du renouvellement annuel doit être respecté. La nouvelle gouvernance dédiée à la mobilité repose sur la mise en place d’un référent mobilité ministériel, sous l’égide du secrétaire général de chaque ministère, et de référents mobilité dans chaque établissement public dont le parc automobile est supérieur à 100 véhicules. Le référent mobilité des ministères sociaux a souhaité que chaque ARS puisse disposer d’un référent mobilité, même si le parc est inférieur à 100 véhicules.


 

Mutualisation des achats

 

Opérationnel depuis janvier 2019 avec l’appui  du référent ministériel des achats des ministères sociaux, le groupement de commande regroupant les 18 ARS porte des marchés mutualisés pour des besoins spécifiques aux agences. Cette action vient en complément du travail en réseau des acheteurs. Cette structuration des achats constitue un réel levier de performance : par des gains d’achats sur certains marchés ; par une économie dans les moyens consacrés aux marchés (avec le lancement d’un marché pour 18 agences et non d’un marché par chacune d’entre elles) ; par une sécurisation des procédures au moyen d’un travail collaboratif inter-ARS ; par le traitement en commun de thématiques transversales. Deux dossiers majeurs ont été initiés en 2021 : l’appui des acheteurs au choix d’un nouveau système d’information budgétaire et comptable des ARS et la participation aux travaux dans le cadre de la coopération inter-ARS portés par les directeurs Généraux d’ARS.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P216 – Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur

24

24

 

 

 

 

Transferts

24

24

 

 

 

 

P362 – Écologie

 

 

 

 

490

490

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

490

490

P181 – Prévention des risques

6

6

 

 

105

6

Transferts

6

6

 

 

105

6

P174 – Énergie, climat et après-mines

2

2

 

 

1

1

Transferts

2

2

 

 

1

1

P107 – Administration pénitentiaire

40

40

 

 

40

40

Transferts

40

40

 

 

40

40

P123 – Conditions de vie outre-mer

 

50

 

 

 

 

Transferts

 

50

 

 

 

 

P304 – Inclusion sociale et protection des personnes

 

 

 

 

2 100

2 040

Transferts

 

 

 

 

2 100

2 040

P157 – Handicap et dépendance

15 320

15 320

 

 

15 451

15 451

Transferts

15 320

15 320

 

 

15 451

15 451

P124 – Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales

574 928

574 928

594 181

594 181

592 735

592 735

Subventions pour charges de service public

574 928

574 928

594 181

594 181

592 735

592 735

P112 – Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire

-8

31

 

 

 

 

Transferts

-8

31

 

 

 

 

P364 – Cohésion

 

 

 

 

7 500

7 500

Transferts

 

 

 

 

7 500

7 500

P162 – Interventions territoriales de l'État

2 590

2 198

242

241

2 520

2 017

Subventions pour charges de service public

640

608

240

240

1 020

817

Transferts

1 950

1 590

2

1

1 500

1 200

P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique

315

132

 

 

 

132

Subventions pour charges de service public

315

132

 

 

 

132

Total

593 217

592 731

594 423

594 422

620 943

620 413

 

Le programme 162 finance des actions menées par les ARS :

  • Certaines ARS ultramarines (ARS de Martinique et Guadeloupe) bénéficient de crédits pour la lutte contre le chlordécone, notamment pour l’accompagnement des auto-consommateurs de produits agricoles ou de la pêche dans le cadre du programme des jardins familiaux et de la réalisation des dosages de chlordécone dans le sang (chlordéconémie) ;

  • l’ARS de Bretagne est mobilisée, au titre de l’action eau-agriculture en Bretagne (qualité des eaux et diverses études), et bénéficie de crédits dédiés.


 Le programme 157 finance deux dispositifs d’intervention (le dispositif « emplois accompagnés » et une partie des Centres Régionaux pour l’enfance et l’adolescence -CREAI) qui étaient inscrits, jusqu’au 1er janvier 2019, dans les budgets principaux des ARS. Désormais ces crédits sont intégrés au Fonds d’intervention régionale et pilotés via le budget annexe des ARS.


Le programme 362 « Ecologie » bénéficie à certaines ARS au titre du plan de relance pour la réalisation des travaux de rénovation thermique des bâtiments publics et principalement à l’ARS Occitanie (Bâtiment de la Délégation départementale du Gard).


Le programme 304 « inclusion sociale et protection des personnes » a délégué des crédits aux ARS sur le fonds d’intervention régional en vue d’actions de prévention et de protection de l’enfance. Dans le cadre du plan de lutte contre les violences faites aux enfants, il s’agit d’accompagner le déploiement des unités pédiatriques, dans le cadre de contrats tripartites préfet/ARS/département.


Le programme 364 « cohésion » (action 3 handicap) finance également en 2021 des actions pilotées par les ARS en faveur de l’emploi accompagné, de même il soutient des actions spécifiques en faveur de l’enfance en danger (unité d’accueil pédiatrique enfant en danger) menées par les ARS.

Le programme 349 permet de financer des projets dans le cadre du fonds de la transformation de l’action publique (FTAP), comme par exemple le projet de « Gestion électronique de document - Gestion électronique de courrier » de l’Agence régionale de santé de Nouvelle Aquitaine.

 

   Compte financier 2021

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Produits

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Personnel

626 070

617 195

Subventions de l'État

582 943

593 827

  dont contributions employeur au CAS pensions

117 705

102 965

  – subventions pour charges de service public

582 943

593 827

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

136 059

163 817

Fiscalité affectée

 

 

Intervention (le cas échéant)

5

1 759

Autres subventions

167 017

168 638

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

13 679

30 275

Revenus d’activité et autres produits

12 214

23 625

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

13 679

30 082

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

3 179

11 492

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

193

  dont produits de cession d’éléments d’actif

5

501

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

891

1 950

Total des charges

762 134

782 771

Total des produits

762 175

786 090

Résultat : bénéfice

40

3 319

Résultat : perte

 

 

Total : équilibre du CR

762 175

786 090

Total : équilibre du CR

762 175

786 090


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Ressources

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Insuffisance d'autofinancement

 

 

Capacité d'autofinancement

9 644

19 652

Investissements

8 265

13 342

Financement de l'actif par l'État

 

350

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

 

15

 

 

Autres ressources

 

410

Remboursement des dettes financières

 

1

Augmentation des dettes financières

 

 

Total des emplois

8 265

13 343

Total des ressources

9 644

20 427

Augmentation du fonds de roulement

1 379

7 084

Diminution du fonds de roulement

 

 


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

L’exécution 2021 retracée en comptabilité générale conduit, sur la base de la consolidation des comptes financiers du groupe ARS, à constater un résultat légèrement excédentaire de 3,3 M€ et un abondement du fonds de roulement de 7 M€. Cette situation résulte :

  • des impacts budgétaires de la crise sanitaire, qui ont été couverts par des abondements de fin d'exercice ;

  • des écritures comptables concernant les provisions et les amortissements avec des dotations supérieures aux reprises.

En dehors de la subvention pour charges de service public versée par le programme 124, les ARS perçoivent :

  • des subventions en provenance d’autres programmes budgétaires (cf. partie « financements de l’Etat ») ;

  • une contribution de l’assurance maladie qui s’est élevée à 167 M€ en 2021 ;

  • une contribution de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) visant à financer la formation des médecins coordonnateurs en EHPAD à l’utilisation des référentiels AGGIR et PATHOS, ainsi que l’externalisation de la validation des coupes PATHOS.

 

Trésorerie

(en milliers d'euros)

Compte financier
2020

Budget initial
2021

Compte financier
2021

58 852

59 017

58 672

 

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2021

Compte financier 2021 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

660 979

660 979

670 821

670 821

Fonctionnement

86 600

87 606

134 903

88 670

Intervention

45

45

1 789

1 765

Investissement

8 129

8 789

11 780

11 858

Total des dépenses AE (A) CP (B)

755 752

757 418

819 294

773 115

dont contributions employeur au CAS pensions

117 705

117 705

102 965

102 965


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Recettes globalisées

757 233

770 027

Subvention pour charges de service public

582 915

592 735

Autres financements de l’État

28

49

Fiscalité affectée

0

0

Autres financements publics

167 017

167 017

Recettes propres

7 272

10 226

Recettes fléchées

301

5 286

Financements de l’État fléchés

0

1 687

Autres financements publics fléchés

0

3 344

Recettes propres fléchées

301

255

Total des recettes  (C)

757 534

775 313

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

116

2 197

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

0

0


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Total

660 979
670 821

86 600
134 903

87 606
88 670

45
1 789

45
1 765

8 129
11 780

8 789
11 858

755 752
819 294

757 418
773 115

Total

660 979
670 821

86 600
134 903

87 606
88 670

45
1 789

45
1 765

8 129
11 780

8 789
11 858

755 752
819 294

757 418
773 115


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

0

0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

4

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

793

207

Autres décaissements non budgétaires

50

3 477

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

843

3 688

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

2 536

Abondement de la trésorerie fléchée

0

1 808

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

728

Total des besoins

843

6 224


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

116

2 197

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

614

408

Autres encaissements non budgétaires

50

3 618

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

780

6 224

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

64

0

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

50

0

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

14

0

Total des financements

843

6 224


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Le solde budgétaire, pour l’ensemble du groupe ARS, est passé de l’équilibre en budgétisation initiale à +2,2 M€ en exécution.

Il est à noter que les montants des dépenses de personnel et de fonctionnement mentionnés dans le tableau des autorisations budgétaires sont différents de ceux indiqués dans le tableau du compte de résultat. En effet, les dépenses fiscales sur rémunération sont comptées dans les dépenses de personnel en comptabilité budgétaire, tandis qu’elles font partie des charges de fonctionnement en comptabilité générale.

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2020
(1)

Prévision 2021
(2)

Réalisation 2021

Emplois rémunérés par l'opérateur :

8 124

8 473

8 420

  – sous plafond

8 029

8 473

8 299

  – hors plafond

95

 

121

        dont contrats aidés

47

 

13

        dont apprentis

45

 

88

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

1

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

1

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2020.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021.

 

L'exercice 2021, comme l’exercice 2020, a été marqué par la crise sanitaire qui a fortement mobilisé les ARS. Le renfort de 500 ETP attribué fin 2020, initialement prévu pour durer jusqu’en juillet 2021 a finalement été prolongé jusqu’à la fin de l’année 2021.

En exécution, le plafond d’emplois des ARS est sous-exécuté à hauteur de 174 ETPT. Au-delà d’une vacance frictionnelle liée aux mouvements de personnel, cette sous-exécution du plafond d’emplois s’explique également par les effets de la crise en termes de mouvement de personnel, et notamment en termes de recrutements. Les renforts obtenus pour la gestion de la crise COVID ont en revanche été exécutés à 100 %.

 

A noter que l’effectif inscrit  au niveau de la ligne " rémunérés par l'État par d'autres programmes " correspond à une mise à disposition partiellement compensée d’un ouvrier d’Etat (OE) du ministère de la défense (P 212) à l’ARS de Nouvelle Aquitaine (opérateur du P124).