OPÉRATEUR
ARS - Agences régionales de santé |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Missions
Les 18 ARS assurent à l’échelon régional, et dans les départements via leurs délégations départementales, le pilotage de la politique sanitaire et médico-sociale. Elles ont un rôle d’impulsion de cette politique et de coordination des différents acteurs de santé en région. Les ARS se voient confier deux grandes missions :
– le pilotage de la politique de santé publique en région (veille et sécurité sanitaires, définition, financement et évaluation des actions de prévention et de promotion de la santé, contribution à la gestion des crises sanitaires) ;
– la régulation de l’offre de santé dans toutes ses dimensions (secteurs ambulatoire, médico-social et hospitalier) afin de mieux répondre aux besoins de la population, de garantir l’efficacité du système de santé et d’améliorer sa performance.
Leur rôle a été renforcé par la loi de modernisation du système de santé promulguée le 26 janvier 2016, qui insiste sur la territorialisation de l’action des ARS en matière d’organisation des parcours de santé pour un meilleur accès aux soins et une prise en charge de qualité. Les ARS participent à la mise en œuvre du grand projet « Ma santé 2022 », notamment à travers le développement de projets de santé de territoire partout en France, le financement de nouveaux modes d’organisation des soins ou encore le pacte de refondation des urgences.
En 2021 comme en 2020, du fait de la nature de leurs missions et en lien avec les préfectures, les autres ministères, l’Assurance maladie et l’ensemble des acteurs locaux (élus, établissements de soins, établissements médico-sociaux, professionnels de santé et soignants, associations, ...), les ARS ont été en première ligne face à l’épidémie de Covid-19, inédite par son ampleur et par ses répercussions sanitaires et sociales. Les ARS ont ainsi été amenées à faire face à la succession de différentes vagues épidémiques (accompagnement des hôpitaux, de la médecine ambulatoire, du secteur médico-social notamment des EHPAD, et plus globalement de tous les soignants mobilisés en première ligne, organisation de cellules de crises régionales et/ou départementales, forte implication des équipes des ARS sur une durée longue, transports de malades et de professionnels de santé en lien avec les Armées, organisation des centres COVID, organisation de la permanence des soins, etc. ). Elles se sont aussi mobilisées pour mettre en place le dispositif de veille épidémique en lien avec l’Assurance maladie (organisation du contact tracing, politique de tests, gestion des clusters, …). La mise en place d’une campagne de vaccination, inédite par son ampleur et sa rapidité, est venue s’ajouter en 2021 à ces missions Dans ce contexte de nature incertain et changeant, le gouvernement a accompagné les ARS pour couvrir les dépenses directement liées à la crise et pour renforcer, de façon temporaire, leurs moyens d’intervention.
Par ailleurs, les ARS sont très impliquées dans la mise en œuvre du Ségur de la santé lancé en 2020. L’ambition du Ségur de la santé se veut à la hauteur du rôle essentiel des soignants et des difficultés qu’ils rencontrent, que l’épidémie a une nouvelle fois mises en lumière. Le Ségur de la santé pose ainsi des objectifs ambitieux qui devront trouver leur application dans tous les territoires : valorisation des soignants et des carrières en santé, politique d’investissement et de financement au service de la qualité de l’offre de soins, simplification des organisations et du quotidien des équipes de santé pour qu’elles se consacrent en priorité aux patients, fédération et coordination des acteurs de la santé dans les territoires, au service des usagers.
Pour le financement de leurs dépenses de fonctionnement, les ARS perçoivent une subvention pour charges de service public de l’État inscrite à l’action 17 du programme 124 ainsi que des contributions des régimes obligatoires d’assurance maladie déterminées par arrêté des ministres chargés de la santé, de la sécurité sociale et de l’agriculture. Ces recettes permettent de couvrir les dépenses de personnel (85 % des dépenses), ainsi que celles de fonctionnement et d’investissement (15 %).
Le personnel des ARS est diversifié : il rassemble des fonctionnaires ou des contractuels de droit public (environ 80 % des effectifs) et des agents de droit privé régis par les conventions collectives applicables au personnel des organismes de sécurité sociale (environ 20 % des effectifs). Les dépenses d’intervention des ARS sont quant à elles principalement financées soit par l’Assurance maladie, soit par la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie, et sont portées par les budgets annexes des agences, via notamment le fonds d’intervention régional (FIR) et le plan d’aide à l’investissement en direction des établissements médico-sociaux (PAI).
Gouvernance et pilotage stratégique
Le Conseil national de pilotage des ARS (CNP) occupe une place essentielle dans le pilotage et l’animation des ARS. Il assure la cohérence des politiques de santé publique, d’organisation de l’offre de soins et de la prise en charge médico-sociale et de gestion du risque. Le CNP est présidé par le ministre des solidarités et de la santé ou par délégation par le secrétaire général des ministères sociaux. Il valide toutes les instructions données aux ARS, évalue périodiquement les résultats de leurs actions dans le cadre d’un contrat pluriannuel d’objectif et de moyens (CPOM) signé par chaque ARS avec le ministère et détermine les orientations nationales du fonds d’intervention régional. Les CPOM de troisième génération (2019-2023) ont été signés fin 2019. Ils tirent les enseignements des CPOM précédents.
Ils comportent neuf objectifs cohérents avec la stratégie nationale de santé, et sont déclinés en 50 indicateurs :
1) Agir sur les principaux déterminants des maladies chroniques, des incapacités et de la perte d'autonomie
2) Améliorer la structuration territoriale des soins de proximité en développant les partenariats
3) Réduire les inégalités sociales de santé des populations vulnérables
4) Améliorer la fluidité et la pertinence des prises en charge
5) Améliorer la sécurité sanitaire
6) Promouvoir les démarches de qualité de vie au travail et répondre aux attentes des professionnels de santé
7) Accroître l'efficience du système de santé
8) Accroître la participation des usagers au système de santé
9) Impulser l'efficience interne des ARS.
Les CPOM intègrent des objectifs intéressant plusieurs directions d’administration centrale avec une ambition de transversalité. Ils sont composés d’indicateurs dont la cible régionale est co-construite avec les ARS pour en faire un outil de pilotage régional. Ils prennent en compte les particularités régionales via l’introduction d’indicateurs spécifiques régionaux proposés par les ARS. Ils sont pilotés via un nouveau système d’information (« 6PO ») qui permet également le suivi des programmes nationaux (réformes prioritaires de l'État, stratégie décennale cancer...) et des projets régionaux de santé. Ainsi, le suivi des CPOM est directement issu de celui des plans et programmes.
Dans le cadre de ces contrats, le partenariat avec les acteurs extérieurs à l’ARS fait l’objet d’une attention particulière, notamment avec l’assurance maladie (lien avec les conventions pluriannuelles de gestion des CPAM notamment sur le développement des Communautés professionnelles territoriales de santé (CPTS)) et avec les conseils départementaux (accords de coopération tripartite Préfecture-ARS-Conseils départementaux).
Enfin, le suivi des CPOM a également été adapté dès 2021 pour permettre un suivi de certains indicateurs liés à la crise (par exemple : doublement des capacités de réanimation…).
Le secrétariat général des ministères sociaux réunit mensuellement l’ensemble des acteurs du réseau des ARS dans le cadre d’un séminaire des directeurs généraux d’ARS. Par ailleurs, un dialogue budgétaire semestriel avec les ARS a été mis en œuvre ainsi qu’un contrôle de gestion visant à optimiser la répartition et l’utilisation des crédits budgétaires. Le renforcement du niveau départemental des agences, afin de permettre un meilleur maillage de leur action et une plus grande proximité avec les citoyens, a été traduit en objectifs stratégiques dans le cadre de la nouvelle génération de contrats pluriannuels d’objectifs et de moyens et par des mesures visant à valoriser fonctionnellement le positionnement des directeurs des délégations départementales des ARS.
Politique immobilière
Les ARS s’inscrivent en tant qu’opérateurs de l’État dans les objectifs fixés pour la politique immobilière de l’État en matière de mutualisation accrue des moyens, des ressources et des bonnes pratiques.
Le taux de validation des schémas pluriannuels de stratégie immobilière (SPSI) reste stable sur 2021 (67%), les ARS étant toujours mobilisées sur la crise sanitaire. En 2021, quatre sièges régionaux (Lille, Lyon, Bordeaux et Rennes) ont vu leurs baux renouvelés. Ces reconductions ont permis de dégager des économies budgétaires de l’ordre de 3,4M€.
Par ailleurs, de nouveaux projets sont en cours d’élaboration dont la validation est attendue pour l’année 2022. Ces schémas intégreront une poursuite des objectifs de rationalisation des surfaces et de mutualisation de certaines fonctions.
Enfin, il est à noter l’intégration dans les nouveaux baux des objectifs du « décret tertiaire » visant à la baisse de la consommation énergétique par palier jusqu’en 2060, signe de l’engagement des ARS en faveur de la transition énergétique.
Rationalisation des fonctions support
La circulaire du Premier ministre datée du 13 novembre 2020 relative à la gestion des nouvelles mobilités de l’État, élargit le champ de la fonction transport à la notion de mobilités, incluant les aspects durables comme l’introduction du covoiturage ou les déplacements à vélo. En matière d’achats de véhicules, le seuil de 50 % de véhicules à faible émissions (véhicules électriques ou hybrides rechargeables) lors du renouvellement annuel doit être respecté. La nouvelle gouvernance dédiée à la mobilité repose sur la mise en place d’un référent mobilité ministériel, sous l’égide du secrétaire général de chaque ministère, et de référents mobilité dans chaque établissement public dont le parc automobile est supérieur à 100 véhicules. Le référent mobilité des ministères sociaux a souhaité que chaque ARS puisse disposer d’un référent mobilité, même si le parc est inférieur à 100 véhicules.
Mutualisation des achats
Opérationnel depuis janvier 2019 avec l’appui du référent ministériel des achats des ministères sociaux, le groupement de commande regroupant les 18 ARS porte des marchés mutualisés pour des besoins spécifiques aux agences. Cette action vient en complément du travail en réseau des acheteurs. Cette structuration des achats constitue un réel levier de performance : par des gains d’achats sur certains marchés ; par une économie dans les moyens consacrés aux marchés (avec le lancement d’un marché pour 18 agences et non d’un marché par chacune d’entre elles) ; par une sécurisation des procédures au moyen d’un travail collaboratif inter-ARS ; par le traitement en commun de thématiques transversales. Deux dossiers majeurs ont été initiés en 2021 : l’appui des acheteurs au choix d’un nouveau système d’information budgétaire et comptable des ARS et la participation aux travaux dans le cadre de la coopération inter-ARS portés par les directeurs Généraux d’ARS.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
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| Réalisation 2020 | Prévision LFI 2021 | Réalisation 2021 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P216 – Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur | 24 | 24 |
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Transferts | 24 | 24 |
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P362 – Écologie |
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| 490 | 490 |
Dotations en fonds propres |
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| 490 | 490 |
P181 – Prévention des risques | 6 | 6 |
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| 105 | 6 |
Transferts | 6 | 6 |
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| 105 | 6 |
P174 – Énergie, climat et après-mines | 2 | 2 |
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| 1 | 1 |
Transferts | 2 | 2 |
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| 1 | 1 |
P107 – Administration pénitentiaire | 40 | 40 |
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| 40 | 40 |
Transferts | 40 | 40 |
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| 40 | 40 |
P123 – Conditions de vie outre-mer |
| 50 |
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Transferts |
| 50 |
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P304 – Inclusion sociale et protection des personnes |
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| 2 100 | 2 040 |
Transferts |
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| 2 100 | 2 040 |
P157 – Handicap et dépendance | 15 320 | 15 320 |
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| 15 451 | 15 451 |
Transferts | 15 320 | 15 320 |
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| 15 451 | 15 451 |
P124 – Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales | 574 928 | 574 928 | 594 181 | 594 181 | 592 735 | 592 735 |
Subventions pour charges de service public | 574 928 | 574 928 | 594 181 | 594 181 | 592 735 | 592 735 |
P112 – Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire | -8 | 31 |
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Transferts | -8 | 31 |
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P364 – Cohésion |
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| 7 500 | 7 500 |
Transferts |
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| 7 500 | 7 500 |
P162 – Interventions territoriales de l'État | 2 590 | 2 198 | 242 | 241 | 2 520 | 2 017 |
Subventions pour charges de service public | 640 | 608 | 240 | 240 | 1 020 | 817 |
Transferts | 1 950 | 1 590 | 2 | 1 | 1 500 | 1 200 |
P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique | 315 | 132 |
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| 132 |
Subventions pour charges de service public | 315 | 132 |
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| 132 |
Total | 593 217 | 592 731 | 594 423 | 594 422 | 620 943 | 620 413 |
Le programme 162 finance des actions menées par les ARS :
Certaines ARS ultramarines (ARS de Martinique et Guadeloupe) bénéficient de crédits pour la lutte contre le chlordécone, notamment pour l’accompagnement des auto-consommateurs de produits agricoles ou de la pêche dans le cadre du programme des jardins familiaux et de la réalisation des dosages de chlordécone dans le sang (chlordéconémie) ;
l’ARS de Bretagne est mobilisée, au titre de l’action eau-agriculture en Bretagne (qualité des eaux et diverses études), et bénéficie de crédits dédiés.
Le programme 157 finance deux dispositifs d’intervention (le dispositif « emplois accompagnés » et une partie des Centres Régionaux pour l’enfance et l’adolescence -CREAI) qui étaient inscrits, jusqu’au 1er janvier 2019, dans les budgets principaux des ARS. Désormais ces crédits sont intégrés au Fonds d’intervention régionale et pilotés via le budget annexe des ARS.
Le programme 362 « Ecologie » bénéficie à certaines ARS au titre du plan de relance pour la réalisation des travaux de rénovation thermique des bâtiments publics et principalement à l’ARS Occitanie (Bâtiment de la Délégation départementale du Gard).
Le programme 304 « inclusion sociale et protection des personnes » a délégué des crédits aux ARS sur le fonds d’intervention régional en vue d’actions de prévention et de protection de l’enfance. Dans le cadre du plan de lutte contre les violences faites aux enfants, il s’agit d’accompagner le déploiement des unités pédiatriques, dans le cadre de contrats tripartites préfet/ARS/département.
Le programme 364 « cohésion » (action 3 handicap) finance également en 2021 des actions pilotées par les ARS en faveur de l’emploi accompagné, de même il soutient des actions spécifiques en faveur de l’enfance en danger (unité d’accueil pédiatrique enfant en danger) menées par les ARS.
Le programme 349 permet de financer des projets dans le cadre du fonds de la transformation de l’action publique (FTAP), comme par exemple le projet de « Gestion électronique de document - Gestion électronique de courrier » de l’Agence régionale de santé de Nouvelle Aquitaine.
Compte financier 2021
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
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Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 626 070 | 617 195 | Subventions de l'État | 582 943 | 593 827 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 117 705 | 102 965 | – subventions pour charges de service public | 582 943 | 593 827 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) |
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| |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 136 059 | 163 817 | Fiscalité affectée |
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Intervention (le cas échéant) | 5 | 1 759 | Autres subventions | 167 017 | 168 638 |
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 13 679 | 30 275 | Revenus d’activité et autres produits | 12 214 | 23 625 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 13 679 | 30 082 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions | 3 179 | 11 492 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
| 193 | dont produits de cession d’éléments d’actif | 5 | 501 |
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| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs | 891 | 1 950 | |
Total des charges | 762 134 | 782 771 | Total des produits | 762 175 | 786 090 |
Résultat : bénéfice | 40 | 3 319 | Résultat : perte |
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|
Total : équilibre du CR | 762 175 | 786 090 | Total : équilibre du CR | 762 175 | 786 090 |
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Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
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Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement |
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| Capacité d'autofinancement | 9 644 | 19 652 |
Investissements | 8 265 | 13 342 | Financement de l'actif par l'État |
| 350 |
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État |
| 15 | |
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| Autres ressources |
| 410 | |
Remboursement des dettes financières |
| 1 | Augmentation des dettes financières |
|
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Total des emplois | 8 265 | 13 343 | Total des ressources | 9 644 | 20 427 |
Augmentation du fonds de roulement | 1 379 | 7 084 | Diminution du fonds de roulement |
|
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L’exécution 2021 retracée en comptabilité générale conduit, sur la base de la consolidation des comptes financiers du groupe ARS, à constater un résultat légèrement excédentaire de 3,3 M€ et un abondement du fonds de roulement de 7 M€. Cette situation résulte :
des impacts budgétaires de la crise sanitaire, qui ont été couverts par des abondements de fin d'exercice ;
des écritures comptables concernant les provisions et les amortissements avec des dotations supérieures aux reprises.
En dehors de la subvention pour charges de service public versée par le programme 124, les ARS perçoivent :
des subventions en provenance d’autres programmes budgétaires (cf. partie « financements de l’Etat ») ;
une contribution de l’assurance maladie qui s’est élevée à 167 M€ en 2021 ;
une contribution de la caisse nationale de solidarité pour l’autonomie (CNSA) visant à financer la formation des médecins coordonnateurs en EHPAD à l’utilisation des référentiels AGGIR et PATHOS, ainsi que l’externalisation de la validation des coupes PATHOS.
Trésorerie
(en milliers d'euros) | ||
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Compte financier | Budget initial | Compte financier |
58 852 | 59 017 | 58 672 |
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
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Dépenses | Budget initial 2021 | Compte financier 2021 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 660 979 | 660 979 | 670 821 | 670 821 |
Fonctionnement | 86 600 | 87 606 | 134 903 | 88 670 |
Intervention | 45 | 45 | 1 789 | 1 765 |
Investissement | 8 129 | 8 789 | 11 780 | 11 858 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 755 752 | 757 418 | 819 294 | 773 115 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 117 705 | 117 705 | 102 965 | 102 965 |
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| (en milliers d'euros) | |
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Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 757 233 | 770 027 |
Subvention pour charges de service public | 582 915 | 592 735 |
Autres financements de l’État | 28 | 49 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 167 017 | 167 017 |
Recettes propres | 7 272 | 10 226 |
Recettes fléchées | 301 | 5 286 |
Financements de l’État fléchés | 0 | 1 687 |
Autres financements publics fléchés | 0 | 3 344 |
Recettes propres fléchées | 301 | 255 |
Total des recettes (C) | 757 534 | 775 313 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 116 | 2 197 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 0 | 0 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
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Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
Total | 660 979 | 86 600 | 87 606 | 45 | 45 | 8 129 | 8 789 | 755 752 | 757 418 |
Total | 660 979 | 86 600 | 87 606 | 45 | 45 | 8 129 | 8 789 | 755 752 | 757 418 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 0 | 0 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 4 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 793 | 207 |
Autres décaissements non budgétaires | 50 | 3 477 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 843 | 3 688 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 2 536 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 0 | 1 808 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 728 |
Total des besoins | 843 | 6 224 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 116 | 2 197 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 614 | 408 |
Autres encaissements non budgétaires | 50 | 3 618 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 780 | 6 224 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 64 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 50 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 14 | 0 |
Total des financements | 843 | 6 224 |
|
Le solde budgétaire, pour l’ensemble du groupe ARS, est passé de l’équilibre en budgétisation initiale à +2,2 M€ en exécution.
Il est à noter que les montants des dépenses de personnel et de fonctionnement mentionnés dans le tableau des autorisations budgétaires sont différents de ceux indiqués dans le tableau du compte de résultat. En effet, les dépenses fiscales sur rémunération sont comptées dans les dépenses de personnel en comptabilité budgétaire, tandis qu’elles font partie des charges de fonctionnement en comptabilité générale.
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2020 | Prévision 2021 | Réalisation 2021 |
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Emplois rémunérés par l'opérateur : | 8 124 | 8 473 | 8 420 |
– sous plafond | 8 029 | 8 473 | 8 299 |
– hors plafond | 95 |
| 121 |
dont contrats aidés | 47 |
| 13 |
dont apprentis | 45 |
| 88 |
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
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| 1 |
– rémunérés par l'État par ce programme |
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– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
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| 1 |
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
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L'exercice 2021, comme l’exercice 2020, a été marqué par la crise sanitaire qui a fortement mobilisé les ARS. Le renfort de 500 ETP attribué fin 2020, initialement prévu pour durer jusqu’en juillet 2021 a finalement été prolongé jusqu’à la fin de l’année 2021.
En exécution, le plafond d’emplois des ARS est sous-exécuté à hauteur de 174 ETPT. Au-delà d’une vacance frictionnelle liée aux mouvements de personnel, cette sous-exécution du plafond d’emplois s’explique également par les effets de la crise en termes de mouvement de personnel, et notamment en termes de recrutements. Les renforts obtenus pour la gestion de la crise COVID ont en revanche été exécutés à 100 %.
A noter que l’effectif inscrit au niveau de la ligne " rémunérés par l'État par d'autres programmes " correspond à une mise à disposition partiellement compensée d’un ouvrier d’Etat (OE) du ministère de la défense (P 212) à l’ARS de Nouvelle Aquitaine (opérateur du P124).