$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#124)

$@FwLOVariable(libelleProg#Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Faire de la Gestion des Ressources Humaines (GRH) un levier de performance

 
 

INDICATEUR

1.1 – Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines

%

3,96

4,02

3,68

2,88

3,12

3,68

Pour information : effectifs gérés

Nb

17 971

17 283

Non déterminé

13 294

12 366

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Source des données :

Direction des ressources humaines (DRH) / Département « Allocation des ressources, recrutement et politique de rémunération »

Mode de calcul :

Le ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines correspond au ratio « effectifs gérants / effectifs gérés » sur l’ensemble du périmètre des ministères sociaux tels qu’il existe en 2021 : santé / solidarité / travail et emploi.

L’effectif gérant est exprimé en ETP et l’effectif géré en unités physiques.

Dans l’effectif gérant sont inclus les agents des services gestionnaires du personnel, assurant l’une ou l’autre des quatre grandes fonctions RH que sont : la gestion administrative, la formation, le suivi des conditions de travail et le pilotage de la politique de gestion des RH et des compétences.

L’effectif géré est l’effectif sous plafond d’autorisation d’emplois intégralement géré par les ministères sociaux. En 2021, l’effectif géré ne comprend plus les effectifs transférés vers le ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports et vers le ministère de l’intérieur dans le cadre de l’organisation territoriale de l’Etat (OTE).

A noter que la méthodologie interministérielle d’élaboration du ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines exclut de l’assiette des effectifs gérés les agents mis à disposition d’autres administrations ou affectés auprès d’opérateurs, notamment auprès des agences régionales de santé (ARS) alors même que les services gestionnaires RH assurent la gestion administrative d’une partie des effectifs de ces opérateurs. Les données n’intègrent pas non plus la population des ATSS (personnels administratifs, techniques de service social et de santé) qui relèvent pour leur gestion du ministère de l’éducation nationale, de la jeunesse et des sports ainsi que les autres populations d’agents appartenant à des corps gérés par d’autres ministères. Du fait de cette méthodologie, seuls 64% des agents effectivement gérés sont pris en compte dans le ratio en 2021. Par conséquent, comme le prévoient les instructions ministérielles, le nombre des effectifs gérants est minoré par application d’un coefficient de 64% à l’ensemble de l’effectif.

 

INDICATEUR

1.2 – Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

%

6

6

6

6

6

6

 

Commentaires techniques

Source des données :

Direction des ressources humaines (DRH) / Département de la qualité de vie au travail, santé sécurité au travail et médecine de prévention / Mission accidents, maladies et instances médicales


Mode de calcul :

Les bénéficiaires de l’obligation d’emploi, définie aux articles L5212-2 et L5212-3 du code du travail, sont listés aux articles L5212-13 et L5212-15 de ce même code. Le taux d’emploi des bénéficiaires de l’obligation d’emploi est calculé sur la base de l’effectif physique total rémunéré des ministères sociaux. Il s’agit du taux d’emploi légal au sens du Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). Depuis le 1er janvier 2020, la notion de taux d’emploi direct disparaît mais le recours à la sous-traitance reste valorisé différemment sous la forme d’une déduction de la contribution. Les modalités de calcul sont simplifiées grâce à l’application d’un taux unique de 30 % du coût de la main-d'œuvre à déduire de sa contribution.


Depuis 2017, les données permettant la déclaration au FIPHFP sont issues du logiciel de gestion des personnels renseigné par chaque gestionnaire, régional ou central


La mission accidents, maladies et instances médicales réalise une requête permettant de connaître le taux d’emploi, dans le calendrier imparti par le FIPHFP. Les données présentées en RAP sont provisoires, et font l’objet d’une ultime consolidation au 30 juin de l’année N+1.

 

Analyse des résultats

1.Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines


L’efficience de la gestion des ressources humaines (RH) est mesurée par le ratio gérants / gérés, qui constitue l’indicateur d’évolution de la performance de la gestion des ressources humaines déterminée selon une méthodologie interministérielle.


La direction des ressources humaines (DRH) du secrétariat général des ministères sociaux assure la gestion des agents relevant des secteurs santé, solidarité, travail et emploi, que ce soit en administration centrale, en services déconcentrés, ou, pour partie, la gestion des effectifs affectés au sein des opérateurs bénéficiant d’une autonomie de gestion (ARS). Il est à noter qu’en 2021, les mesures de transferts des missions Jeunesse et Sport vers le ministère de l’éducation nationale et des fonctions supports vers les secrétariats généraux communs des préfectures (ministère de l’intérieur) ont réduit le nombre des effectifs gérés.


Pour autant, la gestion RH des corps et des statuts qui demeurent gérés sur les deux programmes (environ une quinzaine) génère toujours une charge de gestion importante pour les services RH des ministères sociaux notamment en termes d’avancements et promotions, de mobilité, de recrutement, de concours, de rémunérations, de formation, …).


Le ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines qui est constaté en réalisation 2021 (3,12) s'inscrit un peu en deçà de la prévision actualisée 2021 (2,88). Ce différentiel s'explique par la non intégration, au moment de sa préparation, des effets de la réforme de l’organisation territoriale de l'Etat pour la DRH et les agents gérés. Au surplus, en 2021, il n’a pas été possible, en raison de ce contexte de réforme, d’actualiser le nombre des effectifs « gérants » annuellement mis à jour à l’issue des enquêtes « activités » ministérielles.



1.2 Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987


La part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987 en faveur des personnes handicapées constitue le deuxième indicateur présenté.


Les ministères sociaux poursuivent leur politique volontariste en matière d’insertion et de maintien dans l’emploi des personnes en situation de handicap énoncées dans les différents plans pluriannuels depuis 2005. Cette politique s’inscrit pleinement dans le cadre du « label diversité », obtenu en 2012 et renouvelé en 2020 et du « label Égalité », obtenu en 2018 et renouvelé en 2020.


La cible légale fixée à 6% reste la cible prévisionnelle à atteindre, a minima, pour la DRH.


L’atteinte de cette cible repose notamment sur l’action des référents handicap, nommés dans chaque direction d’administration centrale ou dans les  directions régionales. Ils sont  en charge du suivi personnalisé des personnes déclarées en situation de handicap. Ils ont également la mission de mettre en œuvre le plan d’action et de renseigner et guider tout agent en vue de faciliter la cohésion des équipes grâce à des actions de sensibilisation sur les différents handicaps. Cette dernière action pourrait également améliorer la compréhension du dispositif  « reconnaissance de la qualité de travailleurs handicapés » (RQTH) et donc d’en augmenter le nombre. Elle se fonde également sur une politique de recrutements via la voie dérogatoire de l’art 27 de la loi du 11 janvier 1984. Ainsi, chaque année, 6% des postes ouverts par concours sont accessibles aux personnes en situation de handicap par voie contractuelle. Le recrutement des apprentis ou alternants a fait également l’objet de mesures spécifiques en faveur des personnes handicapées.


En conséquence, le taux d’emploi de 6,6 % en 2021 est donc supérieur à la cible prévisionnelle de 6 %. Pour mémoire, il était de 6,56% en 2020, 6,1% en 2019 et 6,9% en 2018.


OBJECTIF    

2 – Accroître l'efficience de la gestion des moyens

 
 

INDICATEUR

2.1 – Ratio d'efficience bureautique

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

En administration centrale

€/poste

1 270

2 466

1 480

1 590

2 207

1 480

Pour information : nombre de postes bureautiques en administration centrale

Nb

5 860

5 860

Non déterminé

5 860

5 689

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Source des données :

Secrétariat général des ministères sociaux / DNUM / Département Appui et Ressources


Mode de calcul :

Le ratio d’efficience bureautique mesure le coût bureautique moyen par poste, pour les services d’administration centrale.


Le numérateur couvre l’ensemble des dépenses de titre 3 (en CP) suivantes : achats de postes informatiques fixes, portables, périphériques bureautiques, des imprimantes personnelles ou en réseau, des licences des systèmes d’exploitation et des suites bureautiques, coûts de formation bureautique des utilisateurs, achats de serveurs bureautiques, coûts externes de support et de soutien aux utilisateurs de la bureautique, coûts de maintenance bureautique des matériels et des logiciels et, le cas échéant, locations d’équipements afférentes à la bureautique. Depuis 2016, le numérateur intègre également les dépenses de téléphonie fixe et mobile : matériels, abonnements, flux et infogérances. Sont exclues les applications de collaboration, ainsi que les dépenses de reprographie.

Le numérateur couvre également les coûts internes (titre 2) de support et de soutien aux utilisateurs de la bureautique, calculés sur la base :

– du nombre d’agents assurant l’assistance informatique de proximité ;

– d’un coût moyen agent par catégorie chargé hors CAS Pensions.


Conformément à la méthodologie interministérielle, le dénominateur est établi à partir de l’inventaire des comptes nominatifs de messagerie.

 

INDICATEUR

2.2 – Efficience de la gestion immobilière

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ratio entretien courant / SUB en administration centrale

€/m² SUB

20,9

21,4

23

27

21,7

23

Ratio SUN / Poste de travail en administration centrale

m²/poste de travail

12,8

12,8

12,3

12,7

12,8

12,3

Ratio SUN / Poste de travail en agences régionales de santé (ARS)

m²/poste de travail

13,7

13,78

13,6

13,8

13,8

13,4

 

Commentaires techniques

Source des données :

Direction des finances, des achats et des services (DFAS), Sous-direction des services généraux et de l’immobilier (SGI)

Mode de calcul :

1.Ratio entretien courant / SUB en administration centrale

L’indicateur résulte du rapport entre le montant total (en €) des dépenses d’entretien courant et d’exploitation et les m² SUB (Surface utile brute).

Les coûts d’entretien courant recouvrent les interventions régulières menées pour maintenir les immeubles et locaux dans un état garantissant leur bon fonctionnement, dans des conditions de sécurité et de confort satisfaisantes. Il s’agit des dépenses d’entretien courant mais aussi de maintenance préventive, de diagnostics, audits et expertises, de contrôles règlementaires. Les coûts d’entretien courant excluent les coûts des fluides et énergies, ainsi que les coûts d’exploitation (gardiennage, espaces verts, nettoyage). Elles n’intègrent pas non plus les dépenses lourdes de remise à niveau d’un immeuble obsolète qui constituent des dépenses d’immobilisation, ni les travaux d’aménagement léger. Pour les locaux du parc locatif, les coûts d’entretien des surfaces communes sont inclus dans les charges locatives, sur lesquelles les ministères n’ont pas la maîtrise directe.

Les données relatives aux surfaces sont établies conformément aux règles fixées dans le cadre de l’élaboration des schémas pluriannuels de stratégie immobilière.

2. Ratio SUN / Poste de travail en administration centrale

L'indicateur résulte du rapport entre la surface utile nette (SUN) en m2 et les postes de travail.

3.Ratio SUN / Poste de travail en Agences régionales de santé

L'indicateur résulte du rapport entre la surface utile nette (SUN) en m2 et les postes de travail. Les données sont communiquées par les ARS.

 

INDICATEUR

2.3 – Efficience de la fonction achat

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Efficience de la fonction achat

M€

Non connu

Non connu

Non connu

Non connu

Non connu

Non connu

 

Commentaires techniques

Source des données :

Direction des achats de l’État (DAE)

Mode de calcul :

La méthodologie de calcul a été définie depuis 2010 au niveau interministériel. La méthode de calcul des gains est fondée sur la comparaison entre des prix ou situations « de référence » et des prix ou situations « nouveaux ».

A compter de 2016, les règles appliquées pour la mesure des économies achats sont ainsi ajustées :

- les économies achats réalisées sur les achats récurrents continueront à être calculées en base annuelle en prenant en compte les périodes de reconduction éventuelle des marchés. L’économie achat ainsi calculée en base 12 mois est comptabilisée une seule fois, à la notification du marché. Elle est répartie prorata temporis sur deux années civiles à compter de cette date.

- pour le cas particulier des achats de projets bien identifiés, non récurrents, les économies achats réalisées seront calculées sur la globalité de l’économie réalisée sur la durée totale du marché en une seule fois l’année de sa notification, en respectant la règle du prorata temporis sur deux années civiles en fonction de la date de notification. Ainsi, pour l’année N, sont pris en compte pour le calcul du résultat : le prorata temporis sur N des projets achats N-1 et le prorata temporis N des projets achats N.

La conférence des achats de l’Etat du 19 novembre 2018 a validé de nouvelles modalités d’imputation des résultats d’efficience économique des achats publics. Le principe retenu consiste désormais à comptabiliser des économies achat réalisées selon une logique de valorisation de la performance de l’acheteur (imputation au profit du service porteur de la démarche achat concernée) et d’abandonner la logique de suivi budgétaire qui prévalait jusqu’à présent (imputation au profit du service effectuant la dépense). Ainsi, une économie achat réalisée sur un marché interministériel porté par la Direction des achats de l’Etat (DAE) sera enregistrée sur le compte de la DAE et non plus sur les comptes des ministères utilisant le dit marché.

 

INDICATEUR

2.4 – Respect des coûts et délais des grands projets

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

SIC : Taux d'écart budgétaire agrégé

%

92,99

Non connu

446

Sans objet

Non connu

Non connu

SIC : Taux d'écart calendaire agrégé

%

35,14

Non connu

167

Sans objet

Non connu

Non connu

Immobilier : Taux d'écart budgétaire agrégé

%

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Immobilier : Taux d'écart calendaire agrégé

%

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Sans objet

Sans objet

 

Commentaires techniques

Source des données :

Pour les systèmes d’information et de communication (SIC) : Secrétariat général des ministères sociaux / DNUM / DAR et panorama des grands projets numériques (anciennement "panorama des grands projets SI"), arrêté par la DINUM (anciennement DINSIC) ;

Pour l’immobilier : Secrétariat général des ministères sociaux / DFAS / SGI pour l’immobilier


Mode de calcul :

Les indicateurs, conformément à la méthodologie interministérielle, rendent compte des dépassements (respectivement des coûts et des délais) en mesurant le taux d’écart agrégé pour les projets concernés.

Ne sont concernés ici que les projets en dépassement sur le secteur santé / solidarité.

Taux d’écart budgétaire (%) = moyenne des écarts entre budgets réactualisés et budgets prévus initialement = Σ (Budget réactualisé - Budget initial) / Σ Budget initial.

Taux d’écart calendaire (%) = moyenne des écarts entre durées réactualisées et durées prévues initialement = Σ (Durée réactualisée – Durée initiale) / Σ Durée initiale.




 

Analyse des résultats

2.1 – Efficience bureautique


La performance mesurée par l’indicateur interministériel d’efficience bureautique s’inscrit dans un effort de construction d’une infrastructure informatique commune aux secteurs santé, solidarité, travail et emploi de l’administration centrale des ministères sociaux.


Cet effort a nécessité depuis 2014 un renouvellement d’ampleur des ressources bureautiques communes (serveurs et logiciels). Dans la continuité du projet Moebius, engagé en 2016 et achevé en 2017, l’ensemble des postes bureautiques en administration centrale a fait l’objet jusqu’en 2020 d’une migration à Windows 7 puis Windows 10. Par ailleurs, l’accompagnement du déploiement du travail à distance, initié en 2017 et considérablement renforcé depuis le début de la crise sanitaire, se poursuit.


Une trajectoire de transformation de l’environnement bureautique a été initiée en 2021, fondée sur les technologies « cloud ». Elle nécessite un investissement en phase de transition pour le déploiement, l’investissement sur la bureautique, mais génèrera des gains très substantiels d’efficacité dans les services.


L’extension des usages en mobilité et travail à distance, dans un contexte où la crise sanitaire s’est poursuivie en 2021, et le passage progressif vers un environnement bureautique sur des infrastructures Cloud expliquent le maintien à un niveau élevé du ratio.


Ainsi, la réalisation 2021 du ratio d’efficience bureautique s’établit à 2 207€ (pour une cible à 1590), dont 272€ de dépenses spécifiquement liées à la crise sanitaire et à la migration vers le cloud.


Hors crise sanitaire, le ratio 2021 s’établit à 1869€. Ce niveau a augmenté du fait de la pérennisation de certaines dépenses initiées à l’occasion de la crise sanitaire, afin de permettre un télétravail quasi-généralisé. Désormais, les PC fixes (environ 300 € l’unité) sont remplacés par des PC portables (environ 950 € l’unité) dans le cadre du travail à distance, et le parc de smartphones à remplacer est plus important compte-tenu du nombre d’agents maintenant équipés. Par conséquent le cycle du renouvellement standard du parc bureautique présente un coût plus important qu’avant la crise.

Dans une moindre mesure, le ratio hors crise sanitaire a par ailleurs été impacté sur l’exercice 2021 de restes à payer 2020 sur des dépenses de téléphonie mobile suite à un litige avec le fournisseur.



2.2 – Efficience de la gestion immobilière


Administration centrale


Le ratio entretien courant/SUB s’établit en 2021 pour l’administration centrale à 21,7 €/ m². Comme en 2019 et en 2020, il est en deçà de la cible 2021 (23 €/m²). Il est conforme à l’objectif de stabilité fixé pour cet indicateur puisqu’il était de 21,4 en 2020.

Le ratio SUN / poste de travail s’établit en 2021, pour l’administration centrale, à 12,8 m², soit un niveau identique par rapport à 2019 et 2020. Ce ratio ne prend pas en compte l’impact particulier de la gestion de la crise sanitaire qui a obligé les services du ministère pendant les différentes phases de la crise à redéployer des surfaces au bénéfice des cellules de crise en renfort des services.

L’objectif baissier associé à cet indicateur devrait être atteint dans le cadre de la mise en place du nouveau schéma pluriannuel de stratégie immobilière (SPSI) d’administration centrale (document en cours de finalisation) et qui vise, d’une part, la densification du site de Duquesne et, d’autre part, le regroupement des autres emprises sur un site locatif temporaire, dans l’attente de la livraison d’un nouveau site domanial à construire.


ARS


Le ratio SUN / poste de travail s’établit en 2021 à 13,8 m² pour les ARS. Il reste stable par rapport au réalisé 2020.

La SUB, désormais privilégiée par la Direction de l’Immobilier de l’État (DIE) à la SUN, permet pour les ARS d’atteindre un ratio de 20 m² SUB par poste de travail, conforme à la politique immobilière de l’État.

Les ARS se sont massivement engagées dans l’élaboration et la mise en œuvre de leur SPSI sur la période 2019-2023 (89% d'entre-elles sont concernées par la démarche). L’élaboration et la réalisation de ces schémas impliquent une actualisation et souvent une fiabilisation des surfaces, ce qui permet une meilleure connaissance du parc immobilier des Agences. Dans le cadre de cette démarche, les ARS restent sensibilisées à la nécessité d’assurer une gestion et un pilotage rationnels de leur parc, concourant à son optimisation. C’est notamment dans ce contexte que certaines ARS se sont engagées à intégrer de nouveaux projets domaniaux dans les années à venir, qui auront des conséquences positives significatives sur leurs dépenses immobilières.

Par ailleurs, la situation de pandémie Covid-19 a très largement touché les ARS, lesquelles ont été sollicitées au premier plan pour gérer la crise sanitaire. La reconfiguration de leurs locaux avec l’aménagement des gestes barrières et des espaces de travail pour la mise en place des cellules de crise et le contact-tracing (recrutement de contractuels) a conduit à certains reports d’opérations de densification initialement programmées en 2020. La capacité d’adaptation dont ont fait preuve les ARS est à souligner puisqu’elle concourt à un maintien de leur ratio d’occupation.


2.3 – Efficience de la fonction achat


En 2020, la DAE a engagé une nouvelle réflexion pour identifier les potentiels d’économies et les leviers à utiliser, lorsque l’élaboration des trajectoires d’économies du plan d’achat de l’Etat aura été achevée. Dans ces conditions, de nouvelles propositions d’indicateurs pourraient être introduites dans le PAP 2023.


En outre, le système d’information des achats de l’Etat a été déployé en pleine crise sanitaire. Initier des sessions de formation sans disposer des outils e-formations adaptés n’a pas permis de sécuriser au mieux l’appropriation de l’application des achats de l’Etat (APPACH). La professionnalisation est toujours en cours dans un contexte de contraintes sanitaires sans disposer de supports mis à jour au regard des nombreuses évolutions déployées pour enrichir le noyau applicatif et pour corriger des imperfections transactionnelles ou des dysfonctionnements dans les flux d’interface entre l’application Plateforme des achats de l’Etat (PLACE) et l’application de gestion financière de l’Etat CHORUS.


L’attente des conclusions du PAE et le besoin de sécuriser l’appropriation du système d’information n’ont pas permis de collecter les données utiles sur la période 2021.



2.4 – Respect des coûts et délais des grands projets


S’agissant des systèmes d’information, le périmètre est défini par la liste actualisée annuellement par la direction interministérielle du numérique (DINUM) des 50 projets informatiques sensibles pour le gouvernement. En 2021, aucun projet retenu dans cette liste pour le ministère des solidarités et de la santé n’est financé sur le programme 124.




OBJECTIF    

3 – Améliorer la qualité du service rendu dans les autres fonctions transversales

 
 

INDICATEUR

3.1 – Ecart moyen entre les dates de mise à disposition ayant fait l'objet d'un engagement et les dates effectives de mise à disposition de statistiques

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ecart mesuré en jours

jours

3

-25

>=0

>=0

-2

>=0

 

Commentaires techniques

Source des données :


Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (DREES)


Mode de calcul :

Une liste d’opérations est établie sur laquelle figurent les principales opérations statistiques régulières de la DREES.

Chacune des opérations figurant sur cette liste est assortie d’un engagement précis sur une date de mise à disposition (et sur un produit disponible). À échéance, on observe, pour chacune d’entre elles, l’écart entre la date prévue et la date réelle de mise à disposition.

L’écart est apprécié en moyenne annuelle d’avances (>0) et de retards (<0). L’objectif est rempli lorsque le nombre de jours de retard est conforme aux prévisions. La cible est atteinte lorsqu’il n’y a plus aucun retard constaté (=0).

 

Analyse des résultats

En 2021, la cible de 0 jour entre la date prévue et la date réelle de mise à disposition de livrables (publications, réponses à des questionnaires, mises en lignes de données…) a été respectée en moyenne. Les trois-quarts des livrables ont été mis à disposition à la date prévue, voire à une date plus précoce que celle prévue initialement, ce qui reflète une amélioration du service rendu aux utilisateurs.

Pour un quart des livrables, la date prévue initialement n’a pu être respectée, en raison notamment de la crise sanitaire qui a perturbé les opérations de production. Le retard n’excède pas en général deux à trois semaines. Les utilisateurs ont été informés des modifications du calendrier de diffusion.