OBJECTIF
1 – Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur l'international |
INDICATEUR
1.1 – Taux d'insertion des diplômés
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'insertion des diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,7 | 95,3 | 90 | 94 | 94 | 92 |
Taux d'insertion des hommes diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,8 | 95,1 | 90 | 94 | 95 | 92 |
Taux d'insertion des femmes diplômées dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,7 | 95,5 | 90 | 94 | 93 | 92 |
Taux d'insertion des diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 93,3 | 92,2 | 85 | 92 | 93 | 88 |
Taux d'insertion des hommes diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 94 | 93 | 85 | 92 | 93 | 88 |
Taux d'insertion des femmes diplômées dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 92,9 | 91,8 | 85 | 92 | 92 | 88 |
Commentaires techniques
Source des données : enquête annuelle adaptée de l’enquête « Conférence des Grandes Écoles », effectuée au sein des écoles de l'enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage relevant du ministère de l'agriculture et de l'alimentation. Les diplômés sont interrogés 12 et 24 mois après leur sortie.
Mode de calcul :
- numérateur : nombre de diplômés en activité professionnelle (y compris en volontariat) au moment de l’enquête ;
- dénominateur : population totale des diplômés de la même année qui sont en emploi ou en recherche d’emploi.
Les diplômés élèves-fonctionnaires sont exclus du calcul.
Analyse des résultats
En 2021, le taux d’insertion des diplômés de l’enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage s’élève à 93% un an après l’obtention de leur diplôme et à 94% deux ans après cette obtention.
L’impact de la crise sanitaire sur l’insertion professionnelle des diplômés est moins fort que pressenti. En effet, la crise a peu impacté l’insertion professionnelle des jeunes diplômés qui s’insèrent dans des métiers restés très actifs durant cette période, y compris le paysage car les entreprises ont été beaucoup sollicitées pour l’entretien et l’aménagement des parcs et jardins. Toutefois, les conditions d’emploi des diplômés sortis de l’école l’année précédant la crise sanitaire Covid-19 sont un peu moins favorables que celles qu’a connues la promotion précédente. Ainsi, les taux d’insertion des diplômés sont en très léger recul mais demeurent à des niveaux élevés, reflétant ainsi l’attractivité des diplômes délivrés.
Outre la qualité reconnue des formations, de tels résultats s’expliquent par la politique développée par les écoles, consistant à donner une place importante aux stages en entreprises et à l’organisation de sessions de préparation à l’emploi en dernière année.
OBJECTIF
2 – Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service |
INDICATEUR
2.1 – Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence)
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence) | € | 13 979 | 13774 | 14000 | 14000 | Non déterminé | 14000 |
Commentaires techniques
Source des données : Données budgétaires de dotation des établissements – actions 1 et 2 ; système d’information sur le suivi des étudiants (SISE) et enquête de rentrée de la DGER.
Mode de calcul :
- numérateur : ETP valorisés au coût moyen de salaire chargé par catégorie NNE (méthode normalisée sous la tutelle du ministère) + crédits dédiés ;
- dénominateur : effectifs étudiants en formation de référence (ingénieur, vétérinaire ou paysagiste).
L’indicateur évalue la dépense du programme en subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public et en rémunération des personnels consacrée à la formation. Il s’agit du coût de formation pour l’Etat au sens strict : les dépenses consacrées à la recherche ne sont pas comptabilisées. Les cursus concernent les ingénieurs (3 ans d’études après un Bac+2), les vétérinaires (5 ans d’études après un Bac+2) et les paysagistes (4 ans d’études après un Bac+2). Le périmètre comprend une école pour le paysage, quatre écoles pour les vétérinaires et cinq écoles pour les ingénieurs.
Des clés de ventilation s’appliquent pour répartir les ETP et les crédits par activités.
Analyse des résultats
La DGER a travaillé ces derniers mois à développer des successeurs aux CUFE élève et CUFE étudiant. Ces travaux n'ont pas permis de calculer en parallèle chacun de ces deux indicateurs pour l'année 2021 (le CUFE élève a pu l’être, ce n'est pas le cas pour le CUFE étudiant).
Pour mémoire, l'indicateur s’établissait à 13 774€ en 2020 pour les cursus de référence, en baisse par rapport à l'année précédente. Cette évolution s'explique par l’augmentation importante des effectifs (+5,6%) qui est supérieure à l’augmentation des subventions pour charges de service public des établissements du fait d’un soutien exceptionnel dans le contexte de crise lié à la Covid-19 et celui lié à la masse salariale (glissement vieillesse-technicité).
OBJECTIF
3 – Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et l'appui aux politiques publiques |
INDICATEUR
3.1 – Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques par an
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d’expertises scientifiques collectives, de prospectives et d'études publiées | Nb | Non déterminé | 3 | 2 | 2 | 1 | 5 |
Nombre de dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques | Nb | Non déterminé | 7 | 11 | 10 | 10 | 12 |
Commentaires techniques
Source des données : base de données de production de l’INRAE et rapport d’activité appui aux politiques publiques (Direction de l’appui aux politiques publiques).
Modes de calcul :
- Sous-indicateur 1 : nombre d’expertises scientifiques collectives (ESCo), de prospectives ou d’études publiées en appui aux politiques publiques coordonnées par la direction d’INRAE (Direction de l’expertise, de la prospective et des études (DEPE) ou Directeurs scientifiques) ayant fait l’objet d’un rapport. Il s’agit de documents publiés au niveau de la direction générale INRAE.
- Sous-indicateur 2 : nombre de dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques (DPAPP) contractualisés et faisant l’objet d’une fiche de suivi.
Analyse des résultats
S'agissant du premier sous-indicateur sur le nombre d’expertises scientifiques collectives, de prospectives et d'études publiées, l’étude « Comment assurer les disponibilités alimentaires du continent africain à l'horizon 2050 ? » a été remise en juin 2021, complétée par un webinaire de restitution en novembre 2021. Cette étude est le prolongement d'une précédente étude terminée en 2020 sur le périmètre européen. Les autres documents du niveau direction générale dont la publication devait intervenir en 2021 (expertises, prospectives et études), objet du premier sous-indicateur, seront finalement remis plus tardivement : le rapport de la prospective « Alimentation 4.0 » va être rendu début 2022 et la remise de l’étude « Indicateurs de la durabilité environnementale des systèmes agricoles » (OCDE- Réseau TempAg) aura lieu au premier semestre 2022.
S'agissant du second sous-indicateur sur les dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques, la validation de trois nouveaux dispositifs (ODR, OQALI et CNR BEA) a été actée lors de la rencontre semestrielle avec les directions générales du ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation le 3 juin 2021. C’est désormais un ensemble de 10 dispositifs qui fait l’objet d’un suivi stratégique partagé par le ministère chargé de l’agriculture et INRAE. Le dispositif « Ressources génétiques forestières », qui devait être concrétisé en 2021, le sera finalement en 2022 compte tenu de difficultés de ressources humaines qui ont décalé les travaux. La prévision actualisée à hauteur de 10 dispositifs en 2021 est ainsi atteinte.
Pour mémoire, cet indicateur ne rend pas complètement compte de toute la diversité des actions d’appui aux politiques publiques conduites dans les unités de recherche d’INRAE mais seulement de celles directement coordonnées par la direction générale d’INRAE et ayant une dimension collective. Il ne rend pas compte non plus de l'appréciation des pouvoirs publics commanditaires sur l'adéquation de l'appui apporté par rapport aux besoins.