$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#159)

$@FwLOVariable(libelleProg#Expertise, information géographique et météorologie)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Opérateurs)

 

Opérateurs

OPÉRATEUR

Météo-France

 

   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Météo-France dispose d’un Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) signé avec sa tutelle et couvrant la période 2017-2021. Il précise les attentes de l’État vis-à-vis de Météo-France. Ce contrat réaffirme le positionnement de Météo-France comme opérateur national de la météorologie et du climat, à la pointe de la recherche et des progrès techniques, fournissant des services adaptés aux besoins des pouvoirs publics, de l’aéronautique, des entreprises et du grand public.


Il se décline en 4 axes stratégiques :


  • Mettre la logique de service au coeur des priorités de Météo-France : Météo-France adapte en permanence ses services aux besoins des pouvoirs publics, de l’aéronautique, des entreprises et des citoyens.

  • Faire progresser la connaissance, l’anticipation et la gestion des risques météorologiques et climatiques : L’anticipation des phénomènes météorologiques à forts enjeux, dans un contexte de changement climatique, est la priorité de Météo-France.

  • Maintenir au meilleur niveau international la recherche et les infrastructures essentielles de Météo-France : Météo-France a vocation à rester une source d’informations de référence dans les domaines de la météorologie et du climat, faisant autorité en matière d’avertissements.

  • Mobiliser les leviers d’efficience permis par les évolutions scientifiques et techniques : L’établissement doit se donner les moyens de satisfaire ses ambitions nouvelles au service de la société, tout en poursuivant une gestion rigoureuse des ressources.


L’année 2021 a de nouveau été marquée par la crise sanitaire et Météo-France a dû y faire face et s’adapter. Ainsi, depuis début 2020, grâce à la mobilisation de tout le personnel de l’établissement, l’ensemble des missions a été assuré, y compris lors des périodes de confinement, avec une attention particulière apportée au dialogue social et à la santé des personnels. La crise sanitaire a cependant conduit à des surcharges d’activité et des retards dans l’avancement de certains projets stratégiques pour l’établissement.


Les opérations de transformation de l’établissement inscrites dans le cadre du programme AP2022 se sont poursuivies avec notamment la mise en place de la nouvelle organisation de la DCSC (Direction de la Climatologie et des Services Climatique) et la mise en place d’une Division « Services » dans chacune des 7 Directions interrégionales de métropole, chargée d’une activité de conseil météorologique et climatique et regroupant l’ensemble des compétences territoriales de prévision et de climatologie. 


 La crise sanitaire a cependant engendré des retards sur une des principales réformes à venir conduisant à une évolution profonde du métier de prévisionniste vers la « météorologie conseil » dont l’activité principale sera l’accompagnement des clients dans l’utilisation des productions de Météo-France. Les activités de saisie d’expertise, rédaction de bulletins notamment, devront alors être largement automatisées et permettront ce recentrage des activités des prévisionnistes vers la « météorologie conseil ». Pour s’y préparer, plusieurs projets visant à automatiser une partie des prévisions et des productions de l’établissement sont en cours de développement et devaient être opérationnels en 2021. La réalisation de ces projets a été impactée par le confinement. En particulier, les tests des outils et les formations des agents qui devaient commencer en 2020 n’ont pas pu être lancés. Ces décalages de projets emportent des conséquences organisationnelles – et principalement sur la suppression associée des postes de Prévisionnistes Amont Régionaux, et la mise en place effective des postes de « Météorologistes Conseils ».


Le maintien de ces sites de proximité s’accompagne d’un renforcement des liens avec les observateurs de terrain qui fournissent à Météo-France des données essentielles à la qualité de ses prévisions et d’un regroupement sur ses sites des agents réalisant des productions liées à la montagne, hors prévisions d’avalanche (qui sont aujourd’hui répartis sur d’autre sites). Cette organisation vise à trouver un juste équilibre entre une nécessaire centralisation (de façon à faciliter les échanges entre les prévisionnistes de l'établissement, le transfert d’expertise, les renforts et secours réciproques entre les différents sites) et une nécessaire proximité du terrain. Un partenariat renforcé avec les collectivités est également prévu, notamment en matière de locaux.


L’année 2021 a également été marquée par la mise en place de la nouvelle organisation territoriale de Météo-France dans les Alpes et les Pyrénées s'appuyant sur 6 sites de proximité regroupés en 3 centres « montagne » :


  • un Centre Montagne des Alpes du Nord (CMAN) basé à Grenoble et s’appuyant sur deux autres sites localisés à Bourg-Saint-Maurice et Chamonix ;

  • un Centre Montagne des Alpes du Sud (CMAS) basé à Briançon ;

  • un Centre Montagne des Pyrénées (CMP) basé à Tarbes et s’appuyant sur un nouveau site localisé à Foix et ouvert en 2021.


Les moyens de calcul intensif de l’établissement ont été renouvelés en 2020 et deux nouveaux supercalculateurs ont été réceptionnés (début juillet pour le 1er, mi-décembre pour le second), et la chaîne de production opérationnelle des modèles de prévision numérique du temps (PNT) de Météo-France a été migrée sur ce nouvel environnement début février 2021. In fine, le facteur de gain effectivement mesuré (5,5) est conforme aux attentes de l’établissement et, comme prévu dans le COP, Météo-France dispose donc désormais d’un nouveau système de calcul intensif cinq fois plus puissant que le précédent. L’année 2021 a été la première année d’utilisation des nouveaux HPC dans des conditions pleinement opérationnelles. Le portage d’une nouvelle chaîne de PNT exploitant pleinement les possibilités des nouveaux HPC a été achevé en novembre ouvrant la voie à son passage en opérationnel mi-2022. En plus d’amélioration sur les paramétrisations physiques des modèles, notamment celles des phénomènes orageux, les améliorations portent sur une augmentation significative (multiplication par deux) de la résolution horizontale des systèmes de prévision d'ensemble du modèle global ARPEGE et du modèle régional AROME, pour atteindre celle des systèmes de prévision déterministes (à savoir 5 km sur la France pour ARPEGE, et 1,3 km pour AROME). Un effort important d’améliorations des chaînes PNT propres à l’Outre-Mer est également prévu.


Ces nouveaux moyens de calcul intensif devraient permettre de disposer de prévisions météorologiques plus précises géographiquement et dans le temps. Cette acquisition va notamment permettre progressivement d'améliorer la prévision des phénomènes dangereux avec un gain de 1 à 2 heures d'échéance sur les prévisions ; d'améliorer la précision géographique et donc mieux déterminer les risques, en descendant à une échelle infra-départementale, de prendre en compte plus d'observations et de nouveaux types d'observations tels que les objets connectés.


Cette nouvelle puissance de calcul permettra en outre à la France de renforcer sa capacité à contribuer aux simulations et à la prévision des conséquences du dérèglement climatique aux niveaux européen et mondial.


 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P362 – Écologie

 

 

 

 

1 653

502

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

1 653

502

P149 – Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture

125

169

 

 

181

125

Transferts

125

169

 

 

181

125

P113 – Paysages, eau et biodiversité

198

99

 

 

139

209

Transferts

198

99

 

 

139

209

P159 – Expertise, information géographique et météorologie

188 581

188 581

185 055

185 055

184 741

184 741

Subventions pour charges de service public

188 581

188 581

185 055

185 055

184 741

184 741

P181 – Prévention des risques

-142

2 985

3 850

3 850

2 116

2 025

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

2 116

877

Transferts

-142

2 985

3 850

3 850

 

1 148

P174 – Énergie, climat et après-mines

 

 

 

 

 

29

Transferts

 

 

 

 

 

29

P193 – Recherche spatiale

44 220

44 220

69 014

69 014

64 398

64 398

Transferts

44 220

44 220

69 014

69 014

64 398

64 398

P161 – Sécurité civile

40

40

 

 

40

40

Transferts

40

40

 

 

40

40

P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État

303

303

 

 

 

 

Transferts

303

303

 

 

 

 

P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique

 

1 390

 

 

 

530

Subventions pour charges de service public

 

1 390

 

 

 

530

Total

233 324

237 786

257 919

257 919

253 268

252 599

 

Le financement en provenance du P159 inclut la subvention pour charges de service public ainsi que la dotation d'investissement versée au titre du financement des moyens de calcul intensif pour 8,3 M€ en 2021 et la subvention du Fonds d'accompagnement interministériel des ressources humaines (FAIRH) pour les mesures sociales accompagnant les réorganisations engagées par l'établissement (indemnités de départ volontaire, primes de restructuration de service et indemnités d'accompagnement à la mobilité fonctionnelle).


Météo-France a également perçu de l'État :


- une subvention versée par le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation au titre du programme 193 ("Recherche spatiale") qui correspond à la part principale de la contribution française à EUMETSAT, organisme européen en charge de la gestion des satellites météorologiques ;


- différentes subventions provenant de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) pour les services que lui apporte Météo-France et pour l'accompagnement de la modernisation du réseau radar. Le montant perçu en 2021 est inférieur à ce qui était initialement prévu, un avenant apporté à l'une des conventions conclues entre Météo-France et la DGPR ayant étalé sur les exercices 2021 à 2023 le montant de la subvention qui devait être initialement intégralement versée en 2021 ;


- une subvention issue du fonds pour la transformation de l'action publique (FTAP) pour accompagner Météo-France dans son projet de transformation. En outre, c'est la dernière année que Météo France perçoit un financement du FTAP (0,5 M€ en 2021 - 1,4 M€ en 2020). Cette subvention a permis notamment de couvrir les dépenses liées au fonctionnement du laboratoire "IA" mis en place à cette occasion, certaines actions de formation permanente liées à la transformation de l'établissement et l'acquisition ou le fonctionnement d'outils collaboratifs ;


- les premiers versements des subventions que Météo-France perçoit dans le cadre du plan de relance, subventions associées à différents chantiers de rénovation thermique (0,5 M€ en 2021) tels que :

* la rénovation énergétique des stations de Faa'a et Rikitea en Polynésie (72 k€),

* les travaux d'installation d'une centrale photovoltaïque au siège de la Direction Interrégionale pour l'Océan Indien à La Réunion ont été achevés (124 k€),

* les études préalables aux importantes opérations prévues sur les sites d'Aix-en-Provence et de Desaix  (Martinique) ont été réalisées et les marchés de travaux ont pu être notifiés avant la fin de l'exercice. Les dépenses réalisées en 2021 (études et avances pour les marchés de travaux) s'élèvent à 118 k€ pour Aix-en-Provence et 106 k€ pour Desaix (Martinique) ;


- différentes autres subventions, d'importance moindre, perçues en contrepartie de services spécifiques apportées par l'établissement, par exemple, l'appui technique apportée à la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature - programme 113 - pour la gestion des algues sargasses.


 

   Compte financier 2021

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur a été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Produits

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Personnel

240 223

241 874

Subventions de l'État

243 704

239 088

  dont contributions employeur au CAS pensions

61 165

60 445

  – subventions pour charges de service public

174 690

174 690

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

69 014

64 398

Fonctionnement autre que les charges de personnel

83 729

89 895

Fiscalité affectée

 

 

Intervention (le cas échéant)

71 814

67 198

Autres subventions

 

11 162

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

21 000

29 981

Revenus d’activité et autres produits

152 047

141 513

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

21 000

29 981

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

1 500

3 075

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

177

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

4 500

7 272

Total des charges

395 766

398 967

Total des produits

395 751

391 763

Résultat : bénéfice

 

 

Résultat : perte

15

7 204

Total : équilibre du CR

395 766

398 967

Total : équilibre du CR

395 766

398 967


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Ressources

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Insuffisance d'autofinancement

 

 

Capacité d'autofinancement

14 985

12 253

Investissements

19 440

19 644

Financement de l'actif par l'État

3 710

9 926

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

50

439

 

 

Autres ressources

682

177

Remboursement des dettes financières

 

 

Augmentation des dettes financières

 

 

Total des emplois

19 440

19 644

Total des ressources

19 427

22 795

Augmentation du fonds de roulement

 

3 151

Diminution du fonds de roulement

13

 


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Sous le prisme comptable, le constat est globalement équivalent : à l'issue de cet exercice, le fonds de roulement est abondé de 3,1 M€ (alors qu’un prélèvement de 1,2 M€ avait été annoncé dans le dernier budget rectificatif) et s'établit à 39,4 M€.


Le déroulement de cet exercice budgétaire 2021 a, à nouveau, été fortement marqué par la crise sanitaire. Des difficultés ont par ailleurs été notées dans le processus d'achat avec des délais de livraison accrus pour certains fournisseurs, des appels d'offres restés sans réponse ou déclarés infructueux du fait de l'indisponibilité de matières premières ou de la hausse de leur coût et, parfois aussi, des fournisseurs incapables d'assurer les prestations au prix prévu par les marchés en raison, là encore, de l'augmentation du coût des matières premières.


En fonctionnement, les dépenses de missions, dont le niveau est stable par rapport à 2020, restent inférieures de plus de 50% à ce qui était observé antérieurement à la crise sanitaire.


Sur l'enveloppe d'investissement, plusieurs commandes, passées pourtant précocement, n'ont pu être honorées avant la fin de l'exercice. Le déroulement de certaines opérations relatives au patrimoine immobilier de l'établissement a aussi été retardé. Certaines dépenses, initialement prévues en 2021, seront ainsi reportées à 2022.


Pour les recettes, l'exécution est globalement conforme à ce qui était prévu.

S'agissant spécifiquement du résultat comptable, on note un déficit assez significatif (-7,2 M€) qui s'explique :

- d'une part, par l'importance des provisions inscrites pour 2021 (provisions relatives aux Comptes Epargne Temps des agents et provisions liées aux différents litiges en cours),

- d'autre part, par le volume de subventions provenant de l'État (DGPR, FTAP, Plan de relance, Calcul Intensif) pris en compte au niveau du tableau de financement, ces subventions couvrant principalement des dépenses d'investissement ; ces recettes n'impactent donc pas le résultat comptable.

 

Trésorerie

(en milliers d'euros)

Compte financier
2020

Budget initial
2021

Compte financier
2021

26 236

24 393

32 400

 

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2021

Compte financier 2021 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

240 223

240 223

240 700

240 700

Fonctionnement

45 240

62 729

48 242

58 855

Intervention

71 814

71 814

67 198

67 198

Investissement

14 277

19 440

16 988

19 732

Total des dépenses AE (A) CP (B)

371 554

394 206

373 128

386 485

dont contributions employeur au CAS pensions

61 165

61 165

60 445

60 445


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Recettes globalisées

385 324

378 773

Subvention pour charges de service public

174 690

174 690

Autres financements de l’État

80 734

75 226

Fiscalité affectée

0

0

Autres financements publics

500

163

Recettes propres

129 400

128 694

Recettes fléchées

8 869

10 169

Financements de l’État fléchés

2 180

2 555

Autres financements publics fléchés

0

0

Recettes propres fléchées

6 689

7 614

Total des recettes  (C)

394 193

388 942

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

2 457

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

13

0


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

1. Actions commerciales

18 463
18 578

5 480
4 840

10 205
7 932

0
0

0
0

150
370

150
247

24 093
23 788

28 818
26 757

2. Aéronautique

25 502
25 661

1 320
1 151

1 439
1 279

0
0

0
0

1 430
1 044

1 454
993

28 252
27 856

28 395
27 933

3. Contrats de recherche

4 090
3 093

2 090
6 060

2 680
2 154

0
0

0
0

710
184

710
192

6 890
9 337

7 480
5 438

4. Fonctions support

51 239
51 559

15 490
17 486

15 757
16 818

0
0

0
0

3 050
5 925

3 522
3 936

69 779
74 970

70 518
72 313

5. Formation

10 324
10 388

1 060
1 185

1 057
1 091

0
0

0
0

72
22

72
22

11 456
11 596

11 453
11 501

6. Informatique et transmission

15 471
15 567

9 840
8 223

21 720
20 649

0
0

0
0

1 990
2 202

6 048
6 987

27 301
25 993

43 239
43 203

7. Observations

27 113
27 283

5 570
5 155

5 523
5 231

71 814
67 198

71 814
67 198

6 040
6 379

6 703
6 502

110 537
106 014

111 153
106 214

8. Production

64 324
64 725

850
680

833
719

0
0

0
0

435
325

381
390

65 609
65 730

65 538
65 834

9. Recherche

23 697
23 845

3 540
3 461

3 515
2 983

0
0

0
0

400
537

400
463

27 637
27 844

27 612
27 291

Total

240 223
240 700

45 240
48 242

62 729
58 855

71 814
67 198

71 814
67 198

14 277
16 988

19 440
19 732

371 554
373 128

394 206
386 485


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

13

0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

0

6 293

Autres décaissements non budgétaires

8 700

45 094

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

8 713

51 387

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

6 164

Abondement de la trésorerie fléchée

282

3 465

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

2 699

Total des besoins

8 713

57 551


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

2 457

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

0

6 295

Autres encaissements non budgétaires

8 700

48 799

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

8 700

57 551

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

13

0

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

0

0

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

295

0

Total des financements

8 713

57 551


* Soumis à l'approbation du conseil d'administration

 

A l'issue de cet exercice, le fonds de roulement est abondé de 3,1 M€ (alors qu’un prélèvement de 1,2 M€ avait été annoncé dans le dernier budget rectificatif) et s'établit à 39,4 M€. La trésorerie évolue aussi à la hausse (de +6,2 M€) et se trouve au 31 décembre à un niveau de 32,4 M€, supérieur au seuil prudentiel défini par le contrat pluriannuel.


Cette augmentation de +6,2 M€ du niveau de trésorerie entre 2020 et 2021, a trois principales explications : un supplément de TVA encaissé de 1,13 M€, des avances sur contrats européens de 1,79 M€ et le préfinancement du contrat ESM 2025 de +1,7 M€. Ces sommes constituent donc de la trésorerie « provisoire »supplémentaire par rapport à 2020 devant donner lieu à décaissement en 2022.

L'écart entre le solde budgétaire (+2,5 M€) et l'évolution de la trésorerie se justifie par ailleurs principalement par des recettes qui n'ont pu être pris en compte sur le plan budgétaire, avant la clôture de l'exercice, compte tenu de leur encaissement tardif ainsi que par le décalage des flux financiers liés à la gestion de la TVA.

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2020
(1)

Prévision 2021
(2)

Réalisation 2021

Emplois rémunérés par l'opérateur :

2 811

2 731

2 722

  – sous plafond

2 736

2 641

2 659

  – hors plafond

75

90

63

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

14

20

10

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

 

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2020.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021.

 

Sur le plan de la gestion des effectifs, l’établissement a de nouveau respecté le schéma d’emploi prévu, soit -94,8 ETP avec un effectif global atteint de 2 594,9 ETP au 31/12/2021. Pour rappel, en 2020, le schéma d’emplois était de -94,3 ETP pour un effectif global de 2 689,7 ETP atteint au 31/12/2020. Il s’agit d’un effort important réalisé par l’établissement dont les effectifs sont passés de 3 459 ETPT en 2010 à 2 659,5 ETPT fin 2021.


S’agissant du plafond d’autorisation d'emplois, l'exécution est de 2 659,5 ETPT, ce qui constitue un dépassement de 18,5 ETPT par rapport au plafond de 2 641ETPT inscrit en LFI, soit un dépassement de 0,7%.


La consommation mensuelle des effectifs et du plafond d’emplois en 2021 est détaillée dans le graphique ci-après :


Ce dépassement est le résultat de la conjugaison de plusieurs facteurs.

Tout d’abord, on observe une dynamique de consommation importante sur le premier semestre qui s’inscrit dans une tendance d’augmentation du nombre de départs en cohérence avec la pyramide des âges de l’établissement.

Sur certains postes sensibles ou particulièrement exposés, l’établissement a remplacé, pour assurer la continuité opérationnelle des missions de sécurité des personnes et des biens de l’établissement, des départs d’agents (départ à la retraite et IDV majoritairement) avec un recouvrement permettant un transfert de compétences ou, au moins, avec une vacance la plus faible possible. La très grande majorité des postes concernés sont ceux ayant trait aux domaines de l’informatique (développement, systèmes d’information), de l’observation et de la prévision qui conditionnent le bon fonctionnement opérationnel de l’établissement au quotidien.


Cette situation s’est trouvée amplifiée par le fait que beaucoup de ces agents disposaient d’un stock de jours de CET saturant le plafond autorisé (60 jours), éventuellement complété pour ceux en service posté par un volume important d’heures de récupération liés au régime horaire auquel ils sont assujettis. Les niveaux de CET et d’heures de récupération sont d’ailleurs un symptôme de la charge de travail élevée qui pèse sur de nombreuses équipes compte-tenu des réductions d’effectifs et durées de vacance de postes.

Cela s’est traduit par le remplacement de certains personnels avant leur date de radiation des cadres (3 mois pour ceux qui disposaient d’un CET de 60 jours). Sur l’année, en moyenne, un décalage d’un mois entre la date d’entrée et la date de sortie est constaté, ce qui a contribué à majorer la consommation d’ETPT.

Faute de pouvoir combler les sorties par le jeu des mobilités en interne (campagnes infructueuses compte tenu des profils recherchés, des sujétions attachées au poste ou à sa localisation), il a été nécessaire de recourir à des recrutements externes pour pourvoir les postes vacants.

La prise en compte d’un risque de dépassement du plafond d’emploi a conduit Météo-France à limiter très fortement à partir de la fin mai les recrutements. Les effets de cet arrêt des recrutements non essentiel s’est traduit par une diminution progressive de la consommation mensuelle des emplois qui a retrouvé un niveau inférieur au plafond d’emplois sur le dernier semestre de l’année. L’effet correctif de cette décision n’a pu toutefois compenser la surconsommation du début d’année.


Si le suivi des ETP et du schéma d’emplois a été réalisé avec rigueur, l’impact sur le plafond d'emplois n’avait pas été anticipé avec une précision suffisante conduisant au dépassement constaté de 0,7%, il n'a pas été traduit lors du budget rectificatif. En particulier, l’éclatement des bases de gestion du temps ne permet pas de disposer au moment de la demande de remplacement d’un agent d’une information précise sur le bilan horaire des compensations.


Pour prévenir l’aléa de gestion de 2021, l’établissement a mis en place depuis le début d’année 2022 une procédure de centralisation de toutes les demandes des directions de remplacement de poste et a renforcé son pilotage des effectifs.

 

OPÉRATEUR

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière

 

   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

Dans un contexte de persistance de la crise liée à la Covid19, l’activité de l’IGN a pu être maintenue en 2021, en particulier la production de données socle (services en géodésie spatiale, prises de vues aériennes, inventaire forestier, entretien du Référentiel géographique à grande échelle), l’appui au ministère des armées, le fonctionnement de l’Ecole nationale des sciences géographiques (ENSG), et les productions prioritaires pour les ministères de tutelle.


Conformément au contrat d’objectifs et de performance (COP) signé avec l’État pour la période 2020-2024, l’institut a aussi engagé la mise en œuvre de nouvelles orientations avec la décision de gratuité des données de l’IGN à compter du 1er janvier 2021 ainsi que le lancement de grands projets de couverture de données en appui aux politiques publiques, grâce à des financements qui confortent l’IGN dans son rôle de partenaire de confiance des décideurs publics.


Suite à la mise en place de conventions pour la contribution du Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP) et du plan France relance (via le ministère chargé de l’agriculture), l’IGN a engagé la couverture nationale en Lidar haute densité. Ce projet vise à établir une description très fine de la forme et de l'occupation du sol en 3 dimensions (forme des bâtiments, arbustes, relief fin...) sur tout le territoire en 5 ans. Il appuiera de nombreuses politiques publiques (prévention des risques, connaissance de la ressource forestière, aménagement du territoire, etc.). En 2021, les données Lidar ont été collectées par voie aérienne sur 129 000 km². Après qualification, les premières données ont été mises en diffusion.

Une convention a aussi été signée avec les ministères de tutelle en vue d’élaborer de façon très automatisée des données descriptives de l’occupation des sols à grande échelle (OCS GE) sur l’ensemble du territoire. Le projet est ainsi passé d’une phase d’expérimentation à une phase de fiabilisation et d’industrialisation qui doit se prolonger en 2022. Un premier département pilote a d’ores et déjà été couvert (Gers). Les retours des usagers sont très positifs. La production de masse débutera courant 2023 en vue d’alimenter l’Observatoire national de l’artificialisation des sols.


Des partenariats plus anciens ont été renouvelés ou étendus, notamment avec le ministère des armées (nouvelle convention IGN-Défense pour une durée de 7 ans, nouveau marché « GeoMaps 2 »), le ministère chargé de l’agriculture (convention de mise à jour du Registre parcellaire graphique) et des collectivités territoriales (conventions pour l’élaboration de Plans de corps de rue simplifiés).


Par ailleurs, le projet de mise en place de la Géoplateforme nationale a franchi d’importantes étapes en 2021 : avis favorable de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), mobilisation du FTAP, choix de l’hébergeur OVHCloud, choix d’un groupement mené par Worldline et s’appuyant sur un ensemble de PME reconnues, pour développer les services du socle de l’infrastructure.


En parallèle, pour réussir pleinement son repositionnement, l’IGN a déployé la démarche « Géocommuns, avançons ensemble », une concertation ouverte et interactive avec son écosystème et ses équipes, pour relever des défis d’ordre culturel, opérationnel, sectoriel, économique et managérial. Cela a permis de clarifier la raison d’être de l’institut et d’affirmer des ambitions réalistes et à fort impact : observateur du territoire en continu, acteur des communs numériques, cartographe-compagnon des découvertes et des représentations.


Cette démarche s’accompagne d’un plan de recrutement et d’un programme d’accompagnement RH porté par le management de l’IGN. L’IGN a entamé une démarche de GPEEC en déterminant avec chacune de ses directions métiers, les emplois en croissance, ceux en décroissance (en lien avec une disparition progressive d’activités ou une requalification des compétences), et les nouveaux emplois. Ce travail doit amener à préciser les compétences nouvelles à acquérir ou à renforcer. Sur les 150 compétences nouvelles, nécessaires à la réalisation des ambitions de la démarche géo-communs, la moitié environ des besoins devra être pourvue par un plan de recrutements, et l’autre moitié par des mobilités internes, voire des reconversions qui impliqueront des actions de bilan de compétences, de formation et dans certains cas de mobilité géographique en lien avec l’évolution de certaines activités (imprimerie par exemple).


Ces actions s’appuieront sur les dispositifs gouvernementaux existants tels que les plans d’action pour rendre plus attractifs les métiers du numérique dans la fonction publique, les nouvelles possibilités de recrutement ouvertes par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 ou des évolutions réglementaires spécifiques aux corps propres de l’IGN comme le plan de requalification des géomètres, ainsi que des plans d’accompagnement individuels et collectifs.

     

       Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

    (en milliers d'euros)

     

    Réalisation 2020

    Prévision LFI 2021

    Réalisation 2021

    Programme intéressé
    Nature de la dépense
     

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    P362 – Écologie

     

     

     

     

    22 000

    15 000

    Transferts

     

     

     

     

    22 000

    15 000

    P149 – Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture

    7 171

    11 569

     

     

    20 732

    13 872

    Subventions pour charges de service public

     

    18

     

     

     

    113

    Transferts

    7 171

    11 551

     

     

    20 732

    13 759

    P206 – Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation

    69

    69

     

     

    42

    42

    Transferts

    69

    69

     

     

    42

    42

    P144 – Environnement et prospective de la politique de défense

     

    18

     

     

     

     

    Transferts

     

    18

     

     

     

     

    P203 – Infrastructures et services de transports

     

     

     

     

    24

    29

    Transferts

     

     

     

     

    24

    29

    P113 – Paysages, eau et biodiversité

    1 016

    784

    700

    750

    1 000

    1 236

    Transferts

    1 016

    784

    700

    750

    1 000

    1 236

    P159 – Expertise, information géographique et météorologie

    86 405

    86 405

    89 199

    89 199

    87 867

    87 867

    Subventions pour charges de service public

    86 405

    86 405

    89 199

    89 199

    87 867

    87 867

    P181 – Prévention des risques

    138

    1 310

     

     

    121

    1 319

    Transferts

    138

    1 310

     

     

    121

    1 319

    P174 – Énergie, climat et après-mines

     

    7

     

     

     

    25

    Transferts

     

    7

     

     

     

    25

    P217 – Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables

     

     

     

     

    833

    833

    Subventions pour charges de service public

     

     

     

     

    833

    833

    P214 – Soutien de la politique de l'éducation nationale

    95

    182

     

     

    40

    40

    Subventions pour charges de service public

    95

    182

     

     

    40

    40

    Transferts

     

     

     

     

     

     

    P156 – Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local

     

    76

     

     

     

    17

    Transferts

     

    76

     

     

     

    17

    P123 – Conditions de vie outre-mer

     

    11

     

     

     

     

    Transferts

     

    11

     

     

     

     

    P192 – Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle

     

    458

     

     

     

     

    Transferts

     

    458

     

     

     

     

    P135 – Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat

     

    311

     

     

    238

    528

    Transferts

     

    311

     

     

    238

    528

    P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique

     

     

     

     

    21 550

    7 515

    Dotations en fonds propres

     

     

     

     

     

     

    Transferts

     

     

     

     

    21 550

    7 515

    Total

    94 894

    101 200

    89 899

    89 949

    154 447

    128 324

     

    Le montant de SCSP (87,9 M€) correspond au niveau de SCSP dite "historique" auquel s'ajoute la compensation exceptionnelle de 2,94 M€ au titre de la mesure d'accompagnement de la migration du Géoportail.


    Un versement complémentaire de 833 K€ (hors SCSP) a été opéré au titre de la compensation de la dette "indemnité spécifique" en raison du passage au régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (RIFSEEP) du corps des ingénieurs des travaux géographiques et cartographiques de l'État (ITGCE) et de celui des géomètres.


    Dans le cadre du financement du plan de couverture nationale (France métropolitaine + DOM sauf Guyane) en données Lidar haute densité (10 points/m²), l’IGN a perçu 7,515 M€ (sur  21,5 M€ prévus sur 3 ans) au titre du fonds de transformation de l’action publique (FTAP) et 15 M€ au titre du plan de relance (sur 22M€ prévus) (ministère de l’agriculture et de l’alimentation).



     

       Compte financier 2021

    Avertissement
    Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur a été certifié par un commissaire aux comptes.

     

    Compte de résultat

     

    (en milliers d'euros)

    Charges

    Budget
    initial
    2021

    Compte
    financier
    2021 *

    Produits

    Budget
    initial
    2021

    Compte
    financier
    2021 *

    Personnel

    112 646

    104 263

    Subventions de l'État

    92 067

    92 632

      dont contributions employeur au CAS pensions

    18 263

    17 658

      – subventions pour charges de service public

    87 867

    87 867

     

     

      – crédits d'intervention( transfert)

    4 200

    4 765

    Fonctionnement autre que les charges de personnel

    52 600

    75 209

    Fiscalité affectée

     

     

    Intervention (le cas échéant)

     

     

    Autres subventions

    4 900

    2 614

    Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

    9 300

    25 952

    Revenus d’activité et autres produits

    68 450

    88 517

      dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

    9 300

    25 948

      dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

    500

    416

      dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

     

    4

      dont produits de cession d’éléments d’actif

     

    46

     

     

      dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

    1 100

    4 946

    Total des charges

    165 246

    179 472

    Total des produits

    165 417

    183 763

    Résultat : bénéfice

    171

    4 291

    Résultat : perte

     

     

    Total : équilibre du CR

    165 417

    183 763

    Total : équilibre du CR

    165 417

    183 763


    * Soumis à certification du commissaire aux comptes

     

    Évolution de la situation patrimoniale

     

    (en milliers d'euros)

    Emplois

    Budget
    initial
    2021

    Compte
    financier
    2021 *

    Ressources

    Budget
    initial
    2021

    Compte
    financier
    2021 *

    Insuffisance d'autofinancement

     

     

    Capacité d'autofinancement

    7 871

    24 835

    Investissements

    14 000

    17 753

    Financement de l'actif par l'État

    1 000

    4 076

     

     

    Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

     

    1 772

     

     

    Autres ressources

     

    61

    Remboursement des dettes financières

     

     

    Augmentation des dettes financières

     

     

    Total des emplois

    14 000

    17 753

    Total des ressources

    8 871

    30 744

    Augmentation du fonds de roulement

     

    12 991

    Diminution du fonds de roulement

    5 129

     


    * Soumis à certification du commissaire aux comptes

     

     

    Trésorerie

    (en milliers d'euros)

    Compte financier
    2020

    Budget initial
    2021

    Compte financier
    2021

    14 590

    11 127

    39 185

     

    La trésorerie fin 2021 est d’un montant de 39,18 M€. Elle est en augmentation de 24,59 M€ par rapport au compte financier 2020 qui indiquait un montant de 14,59 M€. Le niveau de trésorerie au 31 décembre 2021 équivaut à 93 jours de fonctionnement courant (c’est-à-dire fonctionnement + masse salariale). Ce niveau exceptionnel est à mettre en relation avec le nouveau modèle économique de l’institut. L’activité de l’IGN en appui aux politiques publiques induit des apports financiers par des conventions pluriannuelles dont une grande partie des versements se fait au moment de la signature et en avance des travaux à effectuer. La trésorerie de l’institut, résultant de la stricte exécution des conventions signées avec les différents partenaires, permettra donc de financer les grands projets majoritairement sous traités dans le cadre de marchés publics qui se déploieront sur plusieurs années.

     

    Autorisations budgétaires

     

    (en milliers d'euros)

    Dépenses

    Budget initial 2021

    Compte financier 2021 *

    AE

    CP

    AE

    CP

    Personnel

    112 646

    112 646

    110 018

    110 018

    Fonctionnement

    33 750

    41 100

    58 421

    44 326

    Intervention

    0

    0

    0

    0

    Investissement

    13 000

    8 000

    6 189

    5 541

    Total des dépenses AE (A) CP (B)

    159 396

    161 746

    174 628

    159 885

    dont contributions employeur au CAS pensions

    18 263

    18 263

    17 658

    17 658


    * Soumis à certification du commissaire aux comptes

     

     

    (en milliers d'euros)

    Recettes

    Budget initial
    2021

    Compte financier
    2021 *

    Recettes globalisées

    160 550

    184 206

    Subvention pour charges de service public

    87 867

    87 867

    Autres financements de l’État

    4 300

    4 377

    Fiscalité affectée

    0

    0

    Autres financements publics

    5 200

    1 034

    Recettes propres

    63 183

    90 928

    Recettes fléchées

    800

    1 030

    Financements de l’État fléchés

    800

    1 030

    Autres financements publics fléchés

    0

    0

    Recettes propres fléchées

    0

    0

    Total des recettes  (C)

    161 350

    185 236

    Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

    0

    25 351

    Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

    396

    0


    * Soumis à certification du commissaire aux comptes

     

    Dépenses par destination

    (en milliers d'euros)

    Destination

    Budget initial   
    Compte financier * 

    Personnel

    Fonctionnement

    Intervention

    Investissement

    Total

    AE = CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    1. Créer et valoriser des compétences, des connaissances et de l'innovation

    16 300
    15 132

    1 079
    1 452

    1 141
    1 106

    0
    0

    0
    0

    150
    226

    150
    65

    17 529
    16 810

    17 591
    16 303

    2. Elaborer une description du territoire

    45 892
    44 314

    6 637
    17 673

    4 456
    7 631

    0
    0

    0
    0

    2 143
    2 802

    2 927
    2 630

    54 672
    64 789

    53 275
    54 575

    3. Organiser la diffusion et le partage de données

    16 953
    16 212

    4 386
    4 070

    4 585
    3 985

    0
    0

    0
    0

    4 057
    718

    1 422
    1 196

    25 396
    21 000

    22 960
    21 393

    4. Fournir des services pour accroître l'usage de données

    8 606
    8 647

    2 252
    1 908

    1 717
    1 418

    0
    0

    0
    0

    300
    587

    300
    187

    11 158
    11 142

    10 623
    10 252

    5. Apporter un soutien au ministère de la défense

    6 263
    6 485

    8 527
    20 997

    17 883
    19 460

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    14 790
    27 482

    24 146
    25 945

    6. Pilotage et administration générale

    18 632
    19 228

    10 869
    12 321

    11 318
    10 726

    0
    0

    0
    0

    6 350
    1 856

    3 201
    1 463

    35 851
    33 405

    33 151
    31 417

    Total

    112 646
    110 018

    33 750
    58 421

    41 100
    44 326

    0
    0

    0
    0

    13 000
    6 189

    8 000
    5 541

    159 396
    174 628

    161 746
    159 885


    * Soumis à certification du commissaire aux comptes


     

    Équilibre financier

    (en milliers d'euros)

    Besoins

    Budget initial
    2021

    Compte financier
    2021 *

    Solde budgétaire (déficit)  (D2)

    396

    0

    Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

    0

    0

    Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

    11 910

    11 601

    Autres décaissements non budgétaires

    0

    785

    Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

    12 306

    12 386

    ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

    0

    24 594

    Abondement de la trésorerie fléchée

    0

    0

    Abondement de la trésorerie non fléchée

    0

    24 594

    Total des besoins

    12 306

    36 980


    * Soumis à certification du commissaire aux comptes

     

    (en milliers d'euros)

    Financements

    Budget initial
    2021

    Compte financier
    2021 *

    Solde budgétaire (excédent)  (D1)

    0

    25 351

    Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

    0

    0

    Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

    11 910

    11 567

    Autres encaissements non budgétaires

    0

    62

    Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

    11 910

    36 980

    PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

    396

    0

    Prélèvement sur la trésorerie fléchée

    0

    0

    Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

    396

    0

    Total des financements

    12 306

    36 980


    * Soumis à certification du commissaire aux comptes

     

    Le solde budgétaire de l’IGN est excédentaire de 25,35 M€ à fin 2021 pour des raisons essentiellement conjoncturelles. Il résulte notamment de financements obtenus pour le projet Lidar HD (22,515 M€ en 2021). Ce projet est réalisé dans le cadre du dispositif de financement gouvernemental FTAP. Il est emblématique du changement de modèle économique de l’institut qui s’appuie sur des financements par projet d’ampleur. Les financements acquis sont à mettre en relation avec les modalités d’exécution des conventions de subventions pluriannuelles prévoyant des versements conséquents au moment de la signature et en avance des phases de production. Par ailleurs, sur cette même période, la situation positive du solde budgétaire est légèrement amplifiée par la baisse de la masse salariale de 2,63 M€ et de celle de l’investissement de 2,5 M€.

     

       Consolidation des emplois de l’opérateur

     

    Réalisation 2020
    (1)

    Prévision 2021
    (2)

    Réalisation 2021

    Emplois rémunérés par l'opérateur :

    1 469

    1 534

    1 481

      – sous plafond

    1 439

    1 471

    1 446

      – hors plafond

    30

    63

    35

            dont contrats aidés

    18

    10

    5

            dont apprentis

     

    13

    11

    Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

     

    1

    1

      – rémunérés par l'État par ce programme

     

     

     

      – rémunérés par l'État par d'autres programmes

     

    1

    1

      – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

     

     

     


    (1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2020.


    (2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021.

     

    Concernant les emplois sous-plafond, le plafond d’emplois a été fixé en LFI 2021 à 1 471 ETPT incluant une dotation spécifique de 74 ETPT pour recruter des CDD nécessaires au projet Registre Parcellaire Graphique (RPG) au bénéfice du MAA.

    L’enveloppe de personnel exécutée à hauteur de 110,02 M€ correspond à une réalisation de 1 390 ETP sous-plafond et 46 ETP hors plafond. Avec l’accord de la direction du budget, les effectifs du projet RPG ne sont pas comptabilisés dans le décompte du schéma d’emploi. A titre d’information, 110 agents étaient présents au 31/12/2021 (contre 144 prévus initialement).

    Le schéma d’emplois a ainsi été réalisé à hauteur de - 37 ETP contre - 36 ETP notifié par le contrôleur général économique et financier.



     

    OPÉRATEUR

    CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement

     

       Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

    Le Cerema, établissement public sous la tutelle du Ministère de la transition écologique, est l'établissement public de référence pour développer et enrichir l'expertise publique en matière d'aménagement, de cohésion territoriale et de transition écologique et énergétique et d'adaptation au changement climatique.


    Formé en 2014 de la fusion de 11 services de l’État (et le centre national des ponts de secours depuis le 1er janvier 2021) il est porteur de plus de 50 ans d'histoire de l'aménagement et de l'ingénierie des infrastructures de transport. Aux côtés de l'État et de ses services déconcentrés, des collectivités territoriales et des entreprises, le Cerema s'est fixé comme objectif d'appuyer l'adaptation au changement climatique et la résilience des territoires par la mobilisation de ses six domaines d'activité : expertise et ingénierie territoriale, bâtiments, mobilités, infrastructures de transport, environnement et risques, mer et littoral. Sa stratégie opérationnelle s’articule parfaitement avec les choix du gouvernement lors de la mise en place du Plan de Relance.


    Le Cerema dispose d'un maillage territorial d'une trentaine d'implantations (100 % de nos collaborateurs hors de Paris) et capitalise ainsi les expériences des territoires pour proposer des solutions innovantes et concrètes. Le Cerema est un partenaire de l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) et un acteur clé de la mise en œuvre des politiques publiques portées par l'État ou les collectivités territoriales et leurs groupements. Il est aussi un outil de valorisation des connaissances sur les sujets qui sont les siens et à ce titre, publie près de 1500 références par an.


    Labellisé Institut Carnot depuis 2020, l’établissement dispose d’une dizaine d’équipes de recherche qui opèrent dans le champ de l’adaptation au changement climatique au profit des territoires. L’établissement dispose d’un centre de ressource et d’une plateforme ouverte qui vise à diffuser les connaissances.


    Le compte financier 2021 présente des résultats positifs, avec en particulier un solde budgétaire de +11,9 M€, un résultat comptable de + 0,2 M€ et un apport au fonds de roulement de +11,4 M€. Les taux d'exécution au global sont de 94% en dépenses et de 99% en recettes.


    Après une année 2020 qui a marqué le pas en matière de recettes propres, compte tenu du contexte de crise sanitaire, l'année 2021 est marquée positivement par la réalisation des objectifs en termes de recettes.

    En termes de facturation, le montant des recettes titrées est de 40,6 M€, soit +1,5 M€ par rapport aux prévisions, et en augmentation de +7,1 M€ (+21%) par rapport à 2020. Les recettes sont non seulement supérieures aux prévisions, mais elles s'affichent en hausse de plus de 22% par rapport à 2019 et 2020.

     

       Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

    (en milliers d'euros)

     

    Réalisation 2020

    Prévision LFI 2021

    Réalisation 2021

    Programme intéressé
    Nature de la dépense
     

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    Autorisations
    d'engagement

    Crédits
    de paiement

    P185 – Diplomatie culturelle et d'influence

     

     

     

     

     

    4

    Transferts

     

     

     

     

     

    4

    P362 – Écologie

     

     

     

     

    5 030

    2 316

    Dotations en fonds propres

     

     

     

     

    1 099

    218

    Transferts

     

     

     

     

    3 931

    2 098

    P149 – Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture

     

    23

     

     

    15

    17

    Transferts

     

    23

     

     

    15

    17

    P175 – Patrimoines

    15

    15

     

     

    15

    15

    Transferts

    15

    15

     

     

    15

    15

    P203 – Infrastructures et services de transports

    661

    577

     

     

    1 128

    888

    Subventions pour charges de service public

     

     

     

     

     

     

    Transferts

    661

    577

     

     

    1 128

    888

    P205 – Affaires maritimes

    733

    463

     

     

    1 539

    1 687

    Transferts

    733

    463

     

     

    1 539

    1 687

    P113 – Paysages, eau et biodiversité

    525

    412

    700

    750

    595

    556

    Transferts

    525

    412

    700

    750

    595

    556

    P159 – Expertise, information géographique et météorologie

    212 166

    212 131

    191 069

    191 069

    191 436

    191 471

    Subventions pour charges de service public

    212 131

    212 131

    191 069

    191 069

    191 371

    191 371

    Transferts

    35

     

     

     

    65

    100

    P181 – Prévention des risques

    1 673

    1 361

     

     

    1 887

    1 842

    Transferts

    1 673

    1 361

     

     

    1 887

    1 842

    P174 – Énergie, climat et après-mines

     

     

     

     

    360

    378

    Transferts

     

     

     

     

    360

    378

    P217 – Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables

    60

    60

     

     

    2 596

    2 596

    Subventions pour charges de service public

     

     

     

     

    2 556

    2 556

    Transferts

    60

    60

     

     

    40

    40

    P123 – Conditions de vie outre-mer

    50

    10

     

     

    12

    20

    Transferts

    50

    10

     

     

    12

    20

    P190 – Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables

     

     

     

     

     

    3

    Transferts

     

     

     

     

     

    3

    P119 – Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements

     

     

     

     

     

    19

    Transferts

     

     

     

     

     

    19

    P204 – Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

     

     

     

     

    48

     

    Subventions pour charges de service public

     

     

     

     

    48

     

    P207 – Sécurité et éducation routières

    888

    881

     

     

    669

    570

    Subventions pour charges de service public

    35

    23

     

     

    57

    50

    Transferts

    853

    859

     

     

    612

    520

    P363 – Compétitivité

     

     

     

     

    250

    250

    Subventions pour charges de service public

     

     

     

     

    250

    250

    P135 – Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat

    373

    350

     

     

    554

    499

    Transferts

    373

    350

     

     

    554

    499

    P112 – Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire

    151

    72

     

     

    202

    237

    Transferts

    151

    72

     

     

    202

    237

    P364 – Cohésion

     

     

     

     

    40 000

    11 000

    Transferts

     

     

     

     

    40 000

    11 000

    P751 – Structures et dispositifs de sécurité routière

    320

    340

     

     

    1 489

    1 008

    Transferts

    320

    340

     

     

    1 489

    1 008

    P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État

    55

    55

     

     

     

     

    Transferts

    55

    55

     

     

     

     

    P764 – Soutien à la transition énergétique (fermé en 2020)

    270

     

     

     

     

     

    Transferts

    270

     

     

     

     

     

    P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique

     

    7 043

     

     

     

     

    Dotations en fonds propres

     

    4 078

     

     

     

     

    Transferts

     

    2 965

     

     

     

     

    Total

    217 939

    223 793

    191 769

    191 819

    247 825

    215 377

     

    Les principales conventions signées en 2021 sont : la convention avec la DGALN sur le recyclage des friches (1,1M€), la convention annuelle avec cette même direction (1,1 M€), la convention avec la DGITM-DAM (0,9 M€) relative à la modernisation des Cross, la convention annuelle avec la DGPR (1,4 M€) et la convention annuelle avec la DSR (0,7 M€). Ces conventions ont donné lieu à des versements d'avance en 2021 à hauteur de 3,8M€.


    Dans le cadre du plan de relance, le Cerema pilote le Programme National Ponts, qui a vocation à accompagner les territoires dans l’entretien et la modernisation de leurs infrastructures. Le montant perçu en 2021 est de 11 M€.

    Le Cerema s'est aussi vu confier la gestion du dispositif "Sentiers du littoral", qui doit servir à l’ouverture de nouveaux linéaires de sentiers littoraux, à l’amélioration de tracés, à la valorisation du patrimoine et des espaces qui l’accompagnent, au travers d’études préalables à des travaux et de travaux, pilotés par les différents maîtres d’ouvrage publics concernés. Le montant perçu à ce titre en 2021 est de 1,25 M€.

    Enfin, dans le cadre de l’appel à projets rénovation énergétique des bâtiments publics de la direction de l’immobilier de l’État (DIE), l’établissement bénéficie d’un financement de 1,1 M€ pour 5 projets sélectionnés. Une avance de 0,2 M€ a été enregistrée à ce titre en 2021.

     

       Compte financier 2021

    Avertissement
    Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

     

    Compte de résultat

     

    (en milliers d'euros)

    Charges

    Budget
    initial
    2021

    Compte
    financier
    2021 *

    Produits

    Budget
    initial
    2021

    Compte
    financier
    2021 *

    Personnel

    197 036

    195 574

    Subventions de l'État

    190 551

    190 420

      dont contributions employeur au CAS pensions

    48 900

    47 956

      – subventions pour charges de service public

    190 551

    190 420

     

     

      – crédits d'intervention( transfert)

     

     

    Fonctionnement autre que les charges de personnel

    49 794

    60 932

    Fiscalité affectée

     

     

    Intervention (le cas échéant)

     

    13

    Autres subventions

    15 121

    21 869

    Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

    10 320

    22 949

    Revenus d’activité et autres produits

    40 300

    44 407

      dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

    10 320

    22 949

      dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

     

    3 905

      dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

     

     

      dont produits de cession d’éléments d’actif

     

    133

     

     

      dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

    3 900

    86

    Total des charges

    246 830

    256 519

    Total des produits

    245 972

    256 696

    Résultat : bénéfice

     

    177

    Résultat : perte

    858

     

    Total : équilibre du CR

    246 830

    256 696

    Total : équilibre du CR

    246 830

    256 696


    * Soumis à l'approbation du conseil d'administration

     

    Évolution de la situation patrimoniale

     

    (en milliers d'euros)

    Emplois

    Budget
    initial
    2021

    Compte
    financier
    2021 *

    Ressources

    Budget
    initial
    2021

    Compte
    financier
    2021 *

    Insuffisance d'autofinancement

     

     

    Capacité d'autofinancement

    5 562

    19 002

    Investissements

    6 100

    7 598

    Financement de l'actif par l'État

     

     

     

     

    Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

     

     

     

     

    Autres ressources

     

     

    Remboursement des dettes financières

     

     

    Augmentation des dettes financières

     

     

    Total des emplois

    6 100

    7 598

    Total des ressources

    5 562

    19 002

    Augmentation du fonds de roulement

     

    11 404

    Diminution du fonds de roulement

    538

     


    * Soumis à l'approbation du conseil d'administration

     

    Concernant l’exécution des recettes budgétaires,  le Cerema n’a pas demandé en 2021 de versement du FTAP dans la mesure où les recettes perçues étaient équivalentes en cumulé aux dépenses déjà réalisées ou en cours. La demande de financement a ainsi été reportée en 2022 afin de rester sur un rythme cohérent en dépenses et en recettes.

    le Fonds d’accompagnement interministériel des ressources humaines (FAIRH) a financé pour moitié le coût lié à la transformation de l’établissement en matière d’accompagnement des agents. Le montant perçu en 2021 est de 0,9 M€.

    La liquidation provisoire de l’astreinte prononcée par décision du 10 juillet 2020 du Conseil d’État a conduit au versement de 2,5 M€ au Cerema. Cette astreinte vise à amplifier l'action de l'établissement en matière de qualité de l’air. Les dépenses correspondantes sont inscrites au BI 2022.


    Concernant les dépenses budgétaires, le montant total des crédits consommés en 2021 s’élève à 259,9 M€ en AE et 236,1 M€ en CP. La gestion 2021 se traduit ainsi par un taux de consommation des crédits du BR3 adopté le 30 novembre 2021 de 98 % en AE et de 94% en CP, ce taux variant selon les enveloppes de dépenses concernées.


    La masse salariale 2021 s'élève à 195,5 M€, soit un taux d’exécution de 99,9% par rapport au budget voté. Il convient de noter qu’en dépit du schéma d’emplois de l’établissement, la masse salariale s’est accrue de +0,9 M€ par rapport à 2020 principalement du fait de différentes revalorisations catégorielles dont celles liées à la  bascule des personnels techniques au RIFSEEP et du transfert des agents du CNPS au sein du Cerema.


    Les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 47,5 M€ en AE et à 31,2 M€ en CP, soit des taux de réalisation de respectivement 94 % et 73 %. La sous-exécution porte principalement sur les dépenses informatiques, engagées pour la plupart tardivement dans l’année et en partie sur le poste déplacements et formation. S’agissant des dépenses de fonctionnement liées au plan de relance, et plus particulièrement le programme national ponts, pour lequel un montant significatif est prévu dans le cadre du recensement des ouvrages d’art : l’exécution en AE en conformité avec la prévision, mais en CP s’affiche en retrait du fait du démarrage des prestations plus tardivement que prévu et de retards de facturation.


    Les dépenses d’intervention se sont établies en 2021 à 6,7 M€ en AE et 1,9 M€ en CP, soit des taux de réalisation de respectivement 90 % et 76 %. Concernant le programme national ponts, les conventions ont été conclues avec les 17 lauréats de l’appel à projets Ponts connectés, qui ont reçu dans ce cadre en 2021 une avance. Le montant exécuté en AE et en CP est ainsi conforme à la prévision. Concernant le programme France vue sur mer, quelques conventions étaient encore en cours de signature en fin d’année d’où une légère sous-exécution en AE (-0,7 M€) et CP (-0,6 M€), correspondant donc à un décalage sur 2022.


    Les dépenses d’investissement se sont établies en 2021 à 10,2 M€ en AE et 7,6 M€ en CP, soit des taux de réalisation de respectivement 85 % et 82 %. Les investissements prévus en équipements scientifiques et techniques ont été engagés en totalité. La sous-exécution porte principalement sur le poste projets immobiliers dont certains n’ont pu démarrer en 2021, et dans une moindre mesure sur des dépenses d’infrastructure en informatique.



    Au total, avec une sous-exécution en dépenses de -13,9 M€ et en recettes de -3,4 M€, le solde budgétaire ressort excédentaire à 11,9 M€. Il est supérieur de 10,5 M€ par rapport au solde anticipé en BR3.

     

    Trésorerie

    (en milliers d'euros)

    Compte financier
    2020

    Budget initial
    2021

    Compte financier
    2021

    29 900

    16 010

    55 016

     

    Le solde des décaissements et encaissements non budgétaires s’établissent à +13,3 M€, l’abondement de la trésorerie s’élève au final à +25,1 M€, supérieur de 23,6 M€ au montant prévu ; la trésorerie s’établit ainsi en fin d’exercice à 55 M€.

     

    Autorisations budgétaires

     

    (en milliers d'euros)

    Dépenses

    Budget initial 2021

    Compte financier 2021 *

    AE

    CP

    AE

    CP

    Personnel

    197 036

    197 036

    195 520

    195 520

    Fonctionnement

    39 199

    39 474

    47 445

    31 152

    Intervention

    0

    0

    6 748

    1 857

    Investissement

    6 350

    6 100

    10 191

    7 598

    Total des dépenses AE (A) CP (B)

    242 585

    242 610

    259 904

    236 127

    dont contributions employeur au CAS pensions

    48 900

    48 900

    47 956

    47 956


    * Soumis à l'approbation du conseil d'administration

     

     

    (en milliers d'euros)

    Recettes

    Budget initial
    2021

    Compte financier
    2021 *

    Recettes globalisées

    236 072

    232 210

    Subvention pour charges de service public

    190 551

    190 420

    Autres financements de l’État

    5 000

    8 585

    Fiscalité affectée

    0

    0

    Autres financements publics

    6 121

    0

    Recettes propres

    34 400

    33 205

    Recettes fléchées

    4 000

    15 885

    Financements de l’État fléchés

    0

    12 468

    Autres financements publics fléchés

    4 000

    3 417

    Recettes propres fléchées

    0

    0

    Total des recettes  (C)

    240 072

    248 095

    Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

    0

    11 968

    Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

    2 538

    0


    * Soumis à l'approbation du conseil d'administration

     

    Dépenses par destination

    (en milliers d'euros)

    Destination

    Budget initial   
    Compte financier * 

    Personnel

    Fonctionnement

    Intervention

    Investissement

    Total

    AE = CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    AE

    CP

    1. Action sociale

    0
    687

    1 046
    584

    1 071
    602

    0
    0

    0
    0

    0
    5

    0
    5

    1 046
    1 276

    1 071
    1 294

    10. Dépenses de personnel

    197 036
    182 574

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    197 036
    182 574

    197 036
    182 574

    11. Autres opérations transversales

    0
    0

    2 661
    3 798

    2 853
    2 737

    0
    0

    0
    0

    0
    121

    0
    344

    2 661
    3 919

    2 853
    3 080

    12. Pilotage transversal et animation

    0
    0

    2 458
    1 595

    2 520
    1 102

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    2 458
    1 595

    2 520
    1 102

    13. Support

    0
    0

    4 486
    320

    4 427
    255

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    4 486
    320

    4 427
    255

    2. Activité scientifique et technique

    0
    0

    18 015
    27 917

    18 625
    17 737

    0
    6 748

    0
    1 857

    2 075
    2 648

    2 075
    2 249

    20 090
    37 313

    20 700
    21 843

    3. Développement des compétences

    0
    0

    1 371
    1 424

    1 403
    1 166

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    1 371
    1 424

    1 403
    1 166

    4. Documentation scientifique et technique

    0
    0

    167
    35

    171
    34

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    167
    35

    171
    34

    5. Editions et publications

    0
    0

    7
    305

    7
    279

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    7
    305

    7
    279

    6. Grands équipements et matériels informatiques

    0
    0

    4 574
    6 309

    4 932
    4 669

    0
    0

    0
    0

    650
    758

    650
    571

    5 224
    7 067

    5 582
    5 240

    7. Grands équipements scientifiques et techniques

    0
    0

    0
    30

    0
    31

    0
    0

    0
    0

    1 625
    3 478

    1 575
    2 741

    1 625
    3 508

    1 575
    2 772

    8. Immobilier

    0
    0

    3 198
    4 300

    2 219
    1 712

    0
    0

    0
    0

    2 000
    3 181

    1 800
    1 689

    5 198
    7 481

    4 019
    3 402

    9. Impôts et taxes

    0
    12 259

    1 217
    828

    1 246
    828

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    0
    0

    1 217
    13 087

    1 246
    13 087

    Total

    197 036
    195 520

    39 199
    47 445

    39 474
    31 152

    0
    6 748

    0
    1 857

    6 350
    10 191

    6 100
    7 598

    242 585
    259 904

    242 610
    236 127


    * Soumis à l'approbation du conseil d'administration


     

    Équilibre financier

    (en milliers d'euros)

    Besoins

    Budget initial
    2021

    Compte financier
    2021 *

    Solde budgétaire (déficit)  (D2)

    2 538

    0

    Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

    0

    0

    Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

    500

    364

    Autres décaissements non budgétaires

    6 830

    24 888

    Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

    9 868

    25 252

    ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

    0

    25 116

    Abondement de la trésorerie fléchée

    475

    9 270

    Abondement de la trésorerie non fléchée

    0

    15 846

    Total des besoins

    9 868

    50 368


    * Soumis à l'approbation du conseil d'administration

     

    (en milliers d'euros)

    Financements

    Budget initial
    2021

    Compte financier
    2021 *

    Solde budgétaire (excédent)  (D1)

    0

    11 968

    Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

    0

    0

    Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

    527

    381

    Autres encaissements non budgétaires

    6 830

    38 019

    Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

    7 357

    50 368

    PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

    2 511

    0

    Prélèvement sur la trésorerie fléchée

    0

    0

    Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

    2 986

    0

    Total des financements

    9 868

    50 368


    * Soumis à l'approbation du conseil d'administration

     

    Les recettes suivies dans le cadre du plan d’affaires ressortent à 35,5 M€ en encaissements, en retrait de -1,6 M€ par rapport au budget rectificatif n°3 et en augmentation de +2,3 M€ par rapport à 2020. Il convient cependant de noter que le compte d’attente à fin 2021 ressort à 3,5 M€ au titre de recettes facturées en 2021 : ces sommes, encaissées tardivement et postérieurement à la fin de gestion, n’ont en effet pu être comptabilisées sur 2021.

    Ce montant sera intégré dans le budget rectificatif n° 1 de 2022.


    En matière de facturation, le montant des recettes titrées est de 40,6 M€, soit +1,5 M€ par rapport aux prévisions 2021, et en augmentation de +7,1 M€ (+21%) par rapport à 2020. Les recettes sont non seulement supérieures aux prévisions, mais elles s’affichent en hausse de plus de 22 % par rapport à 2019 et 2020, l’année 2020 ayant marqué le pas dans le contexte de crise sanitaire.


    La dotation aux provisions, d’un montant de 14,4 M€, correspond essentiellement :


    • à la comptabilisation d’une provision au titre de la résorption du décalage d’un an du paiement des indemnités spécifiques de service (ISS) 2020, étalée sur 6 ans. La provision est constituée à hauteur de 5/6ème, pour la période 2023-2027 (12,8 M€)

    • à une dotation liée à la défaillance du fournisseur d’électricité Hydroption pour lequel des avances ont été versées (1 M€)

    • et à l’actualisation au 31 décembre 2021 de la provision constituée en 2014 au titre des comptes épargne-temps (0,6 M€). Cette provision correspond à la valorisation en coût moyen 2021, par catégorie d’agents, du cumul du nombre de jours versés sur CET au 31 décembre, sachant que les agents exercent ensuite un droit d’option permettant de racheter des jours, de les verser au RAFP ou de les conserver sur le CET.


    Les dotations et reprises sur provisions constatées en 2021 ont au global un impact négatif sur le résultat comptable de -14,4 M€.


    Compte tenu de l’exécution budgétaire 2021 en recettes et en dépenses, le solde budgétaire, qui traduit l’écart entre les encaissements et les décaissements, s’élève à la fin de l’année 2021 à +11,9 M€, soit un écart de +10,5 M€ par rapport aux prévisions.


    Le solde des décaissements et encaissements non budgétaires s’établissent à +13,3 M€, l’abondement de la trésorerie s’élève au final à +25,1 M€, supérieur de 23,6 M€ au montant prévu ; la trésorerie s’établit ainsi en fin d’exercice à 55 M€.

     

       Consolidation des emplois de l’opérateur

     

    Réalisation 2020
    (1)

    Prévision 2021
    (2)

    Réalisation 2021

    Emplois rémunérés par l'opérateur :

    2 589

    2 621

    2 534

      – sous plafond

    2 537

    2 536

    2 470

      – hors plafond

    52

    85

    64

            dont contrats aidés

     

     

     

            dont apprentis

    15

     

    18

    Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

     

     

    1

      – rémunérés par l'État par ce programme

     

     

     

      – rémunérés par l'État par d'autres programmes

     

     

    1

      – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

     

     

     


    (1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2020.


    (2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021.

     

    L'exécution 2021 des effectifs sous plafond s'établit à:


    - 2 469,7 ETPT (équivalent temps plein travaillé) en moyenne annualisée

    - 2 436,55 ETP (équivalent temps plein) au 31 décembre 2021 (dont 25,6 ETP pour les agents du CNPS et 19,8 ETP vacataires)


    Concernant les emplois hors plafond, la situation 2021 est la suivante :


    - 63,5 ETPT en moyenne annualisée (dont 17,6 ETPT pour les apprentis)

    - 74,8 ETP au 31 décembre 2021 dont 23 apprentis


    Le schéma d'emplois 2021 s’établit à -74,3 ETP pour une cible fixée à -72,05 ETP, à la suite de la prise en compte du report de surexécution du schéma d’emplois 2020.