OPÉRATEUR
Météo-France |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Météo-France dispose d’un Contrat d’Objectifs et de Performance (COP) signé avec sa tutelle et couvrant la période 2017-2021. Il précise les attentes de l’État vis-à-vis de Météo-France. Ce contrat réaffirme le positionnement de Météo-France comme opérateur national de la météorologie et du climat, à la pointe de la recherche et des progrès techniques, fournissant des services adaptés aux besoins des pouvoirs publics, de l’aéronautique, des entreprises et du grand public.
Il se décline en 4 axes stratégiques :
Mettre la logique de service au coeur des priorités de Météo-France : Météo-France adapte en permanence ses services aux besoins des pouvoirs publics, de l’aéronautique, des entreprises et des citoyens.
Faire progresser la connaissance, l’anticipation et la gestion des risques météorologiques et climatiques : L’anticipation des phénomènes météorologiques à forts enjeux, dans un contexte de changement climatique, est la priorité de Météo-France.
Maintenir au meilleur niveau international la recherche et les infrastructures essentielles de Météo-France : Météo-France a vocation à rester une source d’informations de référence dans les domaines de la météorologie et du climat, faisant autorité en matière d’avertissements.
Mobiliser les leviers d’efficience permis par les évolutions scientifiques et techniques : L’établissement doit se donner les moyens de satisfaire ses ambitions nouvelles au service de la société, tout en poursuivant une gestion rigoureuse des ressources.
L’année 2021 a de nouveau été marquée par la crise sanitaire et Météo-France a dû y faire face et s’adapter. Ainsi, depuis début 2020, grâce à la mobilisation de tout le personnel de l’établissement, l’ensemble des missions a été assuré, y compris lors des périodes de confinement, avec une attention particulière apportée au dialogue social et à la santé des personnels. La crise sanitaire a cependant conduit à des surcharges d’activité et des retards dans l’avancement de certains projets stratégiques pour l’établissement.
Les opérations de transformation de l’établissement inscrites dans le cadre du programme AP2022 se sont poursuivies avec notamment la mise en place de la nouvelle organisation de la DCSC (Direction de la Climatologie et des Services Climatique) et la mise en place d’une Division « Services » dans chacune des 7 Directions interrégionales de métropole, chargée d’une activité de conseil météorologique et climatique et regroupant l’ensemble des compétences territoriales de prévision et de climatologie.
La crise sanitaire a cependant engendré des retards sur une des principales réformes à venir conduisant à une évolution profonde du métier de prévisionniste vers la « météorologie conseil » dont l’activité principale sera l’accompagnement des clients dans l’utilisation des productions de Météo-France. Les activités de saisie d’expertise, rédaction de bulletins notamment, devront alors être largement automatisées et permettront ce recentrage des activités des prévisionnistes vers la « météorologie conseil ». Pour s’y préparer, plusieurs projets visant à automatiser une partie des prévisions et des productions de l’établissement sont en cours de développement et devaient être opérationnels en 2021. La réalisation de ces projets a été impactée par le confinement. En particulier, les tests des outils et les formations des agents qui devaient commencer en 2020 n’ont pas pu être lancés. Ces décalages de projets emportent des conséquences organisationnelles – et principalement sur la suppression associée des postes de Prévisionnistes Amont Régionaux, et la mise en place effective des postes de « Météorologistes Conseils ».
Le maintien de ces sites de proximité s’accompagne d’un renforcement des liens avec les observateurs de terrain qui fournissent à Météo-France des données essentielles à la qualité de ses prévisions et d’un regroupement sur ses sites des agents réalisant des productions liées à la montagne, hors prévisions d’avalanche (qui sont aujourd’hui répartis sur d’autre sites). Cette organisation vise à trouver un juste équilibre entre une nécessaire centralisation (de façon à faciliter les échanges entre les prévisionnistes de l'établissement, le transfert d’expertise, les renforts et secours réciproques entre les différents sites) et une nécessaire proximité du terrain. Un partenariat renforcé avec les collectivités est également prévu, notamment en matière de locaux.
L’année 2021 a également été marquée par la mise en place de la nouvelle organisation territoriale de Météo-France dans les Alpes et les Pyrénées s'appuyant sur 6 sites de proximité regroupés en 3 centres « montagne » :
un Centre Montagne des Alpes du Nord (CMAN) basé à Grenoble et s’appuyant sur deux autres sites localisés à Bourg-Saint-Maurice et Chamonix ;
un Centre Montagne des Alpes du Sud (CMAS) basé à Briançon ;
un Centre Montagne des Pyrénées (CMP) basé à Tarbes et s’appuyant sur un nouveau site localisé à Foix et ouvert en 2021.
Les moyens de calcul intensif de l’établissement ont été renouvelés en 2020 et deux nouveaux supercalculateurs ont été réceptionnés (début juillet pour le 1er, mi-décembre pour le second), et la chaîne de production opérationnelle des modèles de prévision numérique du temps (PNT) de Météo-France a été migrée sur ce nouvel environnement début février 2021. In fine, le facteur de gain effectivement mesuré (5,5) est conforme aux attentes de l’établissement et, comme prévu dans le COP, Météo-France dispose donc désormais d’un nouveau système de calcul intensif cinq fois plus puissant que le précédent. L’année 2021 a été la première année d’utilisation des nouveaux HPC dans des conditions pleinement opérationnelles. Le portage d’une nouvelle chaîne de PNT exploitant pleinement les possibilités des nouveaux HPC a été achevé en novembre ouvrant la voie à son passage en opérationnel mi-2022. En plus d’amélioration sur les paramétrisations physiques des modèles, notamment celles des phénomènes orageux, les améliorations portent sur une augmentation significative (multiplication par deux) de la résolution horizontale des systèmes de prévision d'ensemble du modèle global ARPEGE et du modèle régional AROME, pour atteindre celle des systèmes de prévision déterministes (à savoir 5 km sur la France pour ARPEGE, et 1,3 km pour AROME). Un effort important d’améliorations des chaînes PNT propres à l’Outre-Mer est également prévu.
Ces nouveaux moyens de calcul intensif devraient permettre de disposer de prévisions météorologiques plus précises géographiquement et dans le temps. Cette acquisition va notamment permettre progressivement d'améliorer la prévision des phénomènes dangereux avec un gain de 1 à 2 heures d'échéance sur les prévisions ; d'améliorer la précision géographique et donc mieux déterminer les risques, en descendant à une échelle infra-départementale, de prendre en compte plus d'observations et de nouveaux types d'observations tels que les objets connectés.
Cette nouvelle puissance de calcul permettra en outre à la France de renforcer sa capacité à contribuer aux simulations et à la prévision des conséquences du dérèglement climatique aux niveaux européen et mondial.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
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| Réalisation 2020 | Prévision LFI 2021 | Réalisation 2021 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P362 – Écologie |
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| 1 653 | 502 |
Dotations en fonds propres |
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| 1 653 | 502 |
P149 – Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture | 125 | 169 |
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| 181 | 125 |
Transferts | 125 | 169 |
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| 181 | 125 |
P113 – Paysages, eau et biodiversité | 198 | 99 |
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| 139 | 209 |
Transferts | 198 | 99 |
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| 139 | 209 |
P159 – Expertise, information géographique et météorologie | 188 581 | 188 581 | 185 055 | 185 055 | 184 741 | 184 741 |
Subventions pour charges de service public | 188 581 | 188 581 | 185 055 | 185 055 | 184 741 | 184 741 |
P181 – Prévention des risques | -142 | 2 985 | 3 850 | 3 850 | 2 116 | 2 025 |
Dotations en fonds propres |
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| 2 116 | 877 |
Transferts | -142 | 2 985 | 3 850 | 3 850 |
| 1 148 |
P174 – Énergie, climat et après-mines |
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| 29 |
Transferts |
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| 29 |
P193 – Recherche spatiale | 44 220 | 44 220 | 69 014 | 69 014 | 64 398 | 64 398 |
Transferts | 44 220 | 44 220 | 69 014 | 69 014 | 64 398 | 64 398 |
P161 – Sécurité civile | 40 | 40 |
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| 40 | 40 |
Transferts | 40 | 40 |
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| 40 | 40 |
P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État | 303 | 303 |
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Transferts | 303 | 303 |
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P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique |
| 1 390 |
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| 530 |
Subventions pour charges de service public |
| 1 390 |
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| 530 |
Total | 233 324 | 237 786 | 257 919 | 257 919 | 253 268 | 252 599 |
Le financement en provenance du P159 inclut la subvention pour charges de service public ainsi que la dotation d'investissement versée au titre du financement des moyens de calcul intensif pour 8,3 M€ en 2021 et la subvention du Fonds d'accompagnement interministériel des ressources humaines (FAIRH) pour les mesures sociales accompagnant les réorganisations engagées par l'établissement (indemnités de départ volontaire, primes de restructuration de service et indemnités d'accompagnement à la mobilité fonctionnelle).
Météo-France a également perçu de l'État :
- une subvention versée par le Ministère de l'Enseignement supérieur, de la Recherche et de l'Innovation au titre du programme 193 ("Recherche spatiale") qui correspond à la part principale de la contribution française à EUMETSAT, organisme européen en charge de la gestion des satellites météorologiques ;
- différentes subventions provenant de la Direction générale de la prévention des risques (DGPR) pour les services que lui apporte Météo-France et pour l'accompagnement de la modernisation du réseau radar. Le montant perçu en 2021 est inférieur à ce qui était initialement prévu, un avenant apporté à l'une des conventions conclues entre Météo-France et la DGPR ayant étalé sur les exercices 2021 à 2023 le montant de la subvention qui devait être initialement intégralement versée en 2021 ;
- une subvention issue du fonds pour la transformation de l'action publique (FTAP) pour accompagner Météo-France dans son projet de transformation. En outre, c'est la dernière année que Météo France perçoit un financement du FTAP (0,5 M€ en 2021 - 1,4 M€ en 2020). Cette subvention a permis notamment de couvrir les dépenses liées au fonctionnement du laboratoire "IA" mis en place à cette occasion, certaines actions de formation permanente liées à la transformation de l'établissement et l'acquisition ou le fonctionnement d'outils collaboratifs ;
- les premiers versements des subventions que Météo-France perçoit dans le cadre du plan de relance, subventions associées à différents chantiers de rénovation thermique (0,5 M€ en 2021) tels que :
* la rénovation énergétique des stations de Faa'a et Rikitea en Polynésie (72 k€),
* les travaux d'installation d'une centrale photovoltaïque au siège de la Direction Interrégionale pour l'Océan Indien à La Réunion ont été achevés (124 k€),
* les études préalables aux importantes opérations prévues sur les sites d'Aix-en-Provence et de Desaix (Martinique) ont été réalisées et les marchés de travaux ont pu être notifiés avant la fin de l'exercice. Les dépenses réalisées en 2021 (études et avances pour les marchés de travaux) s'élèvent à 118 k€ pour Aix-en-Provence et 106 k€ pour Desaix (Martinique) ;
- différentes autres subventions, d'importance moindre, perçues en contrepartie de services spécifiques apportées par l'établissement, par exemple, l'appui technique apportée à la Direction générale de l'Aménagement, du Logement et de la Nature - programme 113 - pour la gestion des algues sargasses.
Compte financier 2021
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur a été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
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Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 240 223 | 241 874 | Subventions de l'État | 243 704 | 239 088 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 61 165 | 60 445 | – subventions pour charges de service public | 174 690 | 174 690 |
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| – crédits d'intervention( transfert) | 69 014 | 64 398 | |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 83 729 | 89 895 | Fiscalité affectée |
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Intervention (le cas échéant) | 71 814 | 67 198 | Autres subventions |
| 11 162 |
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 21 000 | 29 981 | Revenus d’activité et autres produits | 152 047 | 141 513 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 21 000 | 29 981 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions | 1 500 | 3 075 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
|
| dont produits de cession d’éléments d’actif |
| 177 |
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| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs | 4 500 | 7 272 | |
Total des charges | 395 766 | 398 967 | Total des produits | 395 751 | 391 763 |
Résultat : bénéfice |
|
| Résultat : perte | 15 | 7 204 |
Total : équilibre du CR | 395 766 | 398 967 | Total : équilibre du CR | 395 766 | 398 967 |
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Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
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Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement |
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| Capacité d'autofinancement | 14 985 | 12 253 |
Investissements | 19 440 | 19 644 | Financement de l'actif par l'État | 3 710 | 9 926 |
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| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État | 50 | 439 | |
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| Autres ressources | 682 | 177 | |
Remboursement des dettes financières |
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| Augmentation des dettes financières |
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Total des emplois | 19 440 | 19 644 | Total des ressources | 19 427 | 22 795 |
Augmentation du fonds de roulement |
| 3 151 | Diminution du fonds de roulement | 13 |
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Sous le prisme comptable, le constat est globalement équivalent : à l'issue de cet exercice, le fonds de roulement est abondé de 3,1 M€ (alors qu’un prélèvement de 1,2 M€ avait été annoncé dans le dernier budget rectificatif) et s'établit à 39,4 M€.
Le déroulement de cet exercice budgétaire 2021 a, à nouveau, été fortement marqué par la crise sanitaire. Des difficultés ont par ailleurs été notées dans le processus d'achat avec des délais de livraison accrus pour certains fournisseurs, des appels d'offres restés sans réponse ou déclarés infructueux du fait de l'indisponibilité de matières premières ou de la hausse de leur coût et, parfois aussi, des fournisseurs incapables d'assurer les prestations au prix prévu par les marchés en raison, là encore, de l'augmentation du coût des matières premières.
En fonctionnement, les dépenses de missions, dont le niveau est stable par rapport à 2020, restent inférieures de plus de 50% à ce qui était observé antérieurement à la crise sanitaire.
Sur l'enveloppe d'investissement, plusieurs commandes, passées pourtant précocement, n'ont pu être honorées avant la fin de l'exercice. Le déroulement de certaines opérations relatives au patrimoine immobilier de l'établissement a aussi été retardé. Certaines dépenses, initialement prévues en 2021, seront ainsi reportées à 2022.
Pour les recettes, l'exécution est globalement conforme à ce qui était prévu.
S'agissant spécifiquement du résultat comptable, on note un déficit assez significatif (-7,2 M€) qui s'explique :
- d'une part, par l'importance des provisions inscrites pour 2021 (provisions relatives aux Comptes Epargne Temps des agents et provisions liées aux différents litiges en cours),
- d'autre part, par le volume de subventions provenant de l'État (DGPR, FTAP, Plan de relance, Calcul Intensif) pris en compte au niveau du tableau de financement, ces subventions couvrant principalement des dépenses d'investissement ; ces recettes n'impactent donc pas le résultat comptable.
Trésorerie
(en milliers d'euros) | ||
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Compte financier | Budget initial | Compte financier |
26 236 | 24 393 | 32 400 |
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
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Dépenses | Budget initial 2021 | Compte financier 2021 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 240 223 | 240 223 | 240 700 | 240 700 |
Fonctionnement | 45 240 | 62 729 | 48 242 | 58 855 |
Intervention | 71 814 | 71 814 | 67 198 | 67 198 |
Investissement | 14 277 | 19 440 | 16 988 | 19 732 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 371 554 | 394 206 | 373 128 | 386 485 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 61 165 | 61 165 | 60 445 | 60 445 |
|
| (en milliers d'euros) | |
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Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 385 324 | 378 773 |
Subvention pour charges de service public | 174 690 | 174 690 |
Autres financements de l’État | 80 734 | 75 226 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 500 | 163 |
Recettes propres | 129 400 | 128 694 |
Recettes fléchées | 8 869 | 10 169 |
Financements de l’État fléchés | 2 180 | 2 555 |
Autres financements publics fléchés | 0 | 0 |
Recettes propres fléchées | 6 689 | 7 614 |
Total des recettes (C) | 394 193 | 388 942 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 0 | 2 457 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 13 | 0 |
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Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
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Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
1. Actions commerciales | 18 463 | 5 480 | 10 205 | 0 | 0 | 150 | 150 | 24 093 | 28 818 |
2. Aéronautique | 25 502 | 1 320 | 1 439 | 0 | 0 | 1 430 | 1 454 | 28 252 | 28 395 |
3. Contrats de recherche | 4 090 | 2 090 | 2 680 | 0 | 0 | 710 | 710 | 6 890 | 7 480 |
4. Fonctions support | 51 239 | 15 490 | 15 757 | 0 | 0 | 3 050 | 3 522 | 69 779 | 70 518 |
5. Formation | 10 324 | 1 060 | 1 057 | 0 | 0 | 72 | 72 | 11 456 | 11 453 |
6. Informatique et transmission | 15 471 | 9 840 | 21 720 | 0 | 0 | 1 990 | 6 048 | 27 301 | 43 239 |
7. Observations | 27 113 | 5 570 | 5 523 | 71 814 | 71 814 | 6 040 | 6 703 | 110 537 | 111 153 |
8. Production | 64 324 | 850 | 833 | 0 | 0 | 435 | 381 | 65 609 | 65 538 |
9. Recherche | 23 697 | 3 540 | 3 515 | 0 | 0 | 400 | 400 | 27 637 | 27 612 |
Total | 240 223 | 45 240 | 62 729 | 71 814 | 71 814 | 14 277 | 19 440 | 371 554 | 394 206 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
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Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 13 | 0 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 0 | 6 293 |
Autres décaissements non budgétaires | 8 700 | 45 094 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 8 713 | 51 387 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 6 164 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 282 | 3 465 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 2 699 |
Total des besoins | 8 713 | 57 551 |
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(en milliers d'euros) | ||
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Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 0 | 2 457 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 0 | 6 295 |
Autres encaissements non budgétaires | 8 700 | 48 799 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 8 700 | 57 551 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 13 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 0 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 295 | 0 |
Total des financements | 8 713 | 57 551 |
|
A l'issue de cet exercice, le fonds de roulement est abondé de 3,1 M€ (alors qu’un prélèvement de 1,2 M€ avait été annoncé dans le dernier budget rectificatif) et s'établit à 39,4 M€. La trésorerie évolue aussi à la hausse (de +6,2 M€) et se trouve au 31 décembre à un niveau de 32,4 M€, supérieur au seuil prudentiel défini par le contrat pluriannuel.
Cette augmentation de +6,2 M€ du niveau de trésorerie entre 2020 et 2021, a trois principales explications : un supplément de TVA encaissé de 1,13 M€, des avances sur contrats européens de 1,79 M€ et le préfinancement du contrat ESM 2025 de +1,7 M€. Ces sommes constituent donc de la trésorerie « provisoire »supplémentaire par rapport à 2020 devant donner lieu à décaissement en 2022.
L'écart entre le solde budgétaire (+2,5 M€) et l'évolution de la trésorerie se justifie par ailleurs principalement par des recettes qui n'ont pu être pris en compte sur le plan budgétaire, avant la clôture de l'exercice, compte tenu de leur encaissement tardif ainsi que par le décalage des flux financiers liés à la gestion de la TVA.
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2020 | Prévision 2021 | Réalisation 2021 |
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Emplois rémunérés par l'opérateur : | 2 811 | 2 731 | 2 722 |
– sous plafond | 2 736 | 2 641 | 2 659 |
– hors plafond | 75 | 90 | 63 |
dont contrats aidés |
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dont apprentis | 14 | 20 | 10 |
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
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– rémunérés par l'État par ce programme |
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– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
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– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
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Sur le plan de la gestion des effectifs, l’établissement a de nouveau respecté le schéma d’emploi prévu, soit -94,8 ETP avec un effectif global atteint de 2 594,9 ETP au 31/12/2021. Pour rappel, en 2020, le schéma d’emplois était de -94,3 ETP pour un effectif global de 2 689,7 ETP atteint au 31/12/2020. Il s’agit d’un effort important réalisé par l’établissement dont les effectifs sont passés de 3 459 ETPT en 2010 à 2 659,5 ETPT fin 2021.
S’agissant du plafond d’autorisation d'emplois, l'exécution est de 2 659,5 ETPT, ce qui constitue un dépassement de 18,5 ETPT par rapport au plafond de 2 641ETPT inscrit en LFI, soit un dépassement de 0,7%.
La consommation mensuelle des effectifs et du plafond d’emplois en 2021 est détaillée dans le graphique ci-après :
Ce dépassement est le résultat de la conjugaison de plusieurs facteurs.
Tout d’abord, on observe une dynamique de consommation importante sur le premier semestre qui s’inscrit dans une tendance d’augmentation du nombre de départs en cohérence avec la pyramide des âges de l’établissement.
Sur certains postes sensibles ou particulièrement exposés, l’établissement a remplacé, pour assurer la continuité opérationnelle des missions de sécurité des personnes et des biens de l’établissement, des départs d’agents (départ à la retraite et IDV majoritairement) avec un recouvrement permettant un transfert de compétences ou, au moins, avec une vacance la plus faible possible. La très grande majorité des postes concernés sont ceux ayant trait aux domaines de l’informatique (développement, systèmes d’information), de l’observation et de la prévision qui conditionnent le bon fonctionnement opérationnel de l’établissement au quotidien.
Cette situation s’est trouvée amplifiée par le fait que beaucoup de ces agents disposaient d’un stock de jours de CET saturant le plafond autorisé (60 jours), éventuellement complété pour ceux en service posté par un volume important d’heures de récupération liés au régime horaire auquel ils sont assujettis. Les niveaux de CET et d’heures de récupération sont d’ailleurs un symptôme de la charge de travail élevée qui pèse sur de nombreuses équipes compte-tenu des réductions d’effectifs et durées de vacance de postes.
Cela s’est traduit par le remplacement de certains personnels avant leur date de radiation des cadres (3 mois pour ceux qui disposaient d’un CET de 60 jours). Sur l’année, en moyenne, un décalage d’un mois entre la date d’entrée et la date de sortie est constaté, ce qui a contribué à majorer la consommation d’ETPT.
Faute de pouvoir combler les sorties par le jeu des mobilités en interne (campagnes infructueuses compte tenu des profils recherchés, des sujétions attachées au poste ou à sa localisation), il a été nécessaire de recourir à des recrutements externes pour pourvoir les postes vacants.
La prise en compte d’un risque de dépassement du plafond d’emploi a conduit Météo-France à limiter très fortement à partir de la fin mai les recrutements. Les effets de cet arrêt des recrutements non essentiel s’est traduit par une diminution progressive de la consommation mensuelle des emplois qui a retrouvé un niveau inférieur au plafond d’emplois sur le dernier semestre de l’année. L’effet correctif de cette décision n’a pu toutefois compenser la surconsommation du début d’année.
Si le suivi des ETP et du schéma d’emplois a été réalisé avec rigueur, l’impact sur le plafond d'emplois n’avait pas été anticipé avec une précision suffisante conduisant au dépassement constaté de 0,7%, il n'a pas été traduit lors du budget rectificatif. En particulier, l’éclatement des bases de gestion du temps ne permet pas de disposer au moment de la demande de remplacement d’un agent d’une information précise sur le bilan horaire des compensations.
Pour prévenir l’aléa de gestion de 2021, l’établissement a mis en place depuis le début d’année 2022 une procédure de centralisation de toutes les demandes des directions de remplacement de poste et a renforcé son pilotage des effectifs.
OPÉRATEUR
IGN - Institut national de l'information géographique et forestière |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Dans un contexte de persistance de la crise liée à la Covid19, l’activité de l’IGN a pu être maintenue en 2021, en particulier la production de données socle (services en géodésie spatiale, prises de vues aériennes, inventaire forestier, entretien du Référentiel géographique à grande échelle), l’appui au ministère des armées, le fonctionnement de l’Ecole nationale des sciences géographiques (ENSG), et les productions prioritaires pour les ministères de tutelle.
Conformément au contrat d’objectifs et de performance (COP) signé avec l’État pour la période 2020-2024, l’institut a aussi engagé la mise en œuvre de nouvelles orientations avec la décision de gratuité des données de l’IGN à compter du 1er janvier 2021 ainsi que le lancement de grands projets de couverture de données en appui aux politiques publiques, grâce à des financements qui confortent l’IGN dans son rôle de partenaire de confiance des décideurs publics.
Suite à la mise en place de conventions pour la contribution du Fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP) et du plan France relance (via le ministère chargé de l’agriculture), l’IGN a engagé la couverture nationale en Lidar haute densité. Ce projet vise à établir une description très fine de la forme et de l'occupation du sol en 3 dimensions (forme des bâtiments, arbustes, relief fin...) sur tout le territoire en 5 ans. Il appuiera de nombreuses politiques publiques (prévention des risques, connaissance de la ressource forestière, aménagement du territoire, etc.). En 2021, les données Lidar ont été collectées par voie aérienne sur 129 000 km². Après qualification, les premières données ont été mises en diffusion.
Une convention a aussi été signée avec les ministères de tutelle en vue d’élaborer de façon très automatisée des données descriptives de l’occupation des sols à grande échelle (OCS GE) sur l’ensemble du territoire. Le projet est ainsi passé d’une phase d’expérimentation à une phase de fiabilisation et d’industrialisation qui doit se prolonger en 2022. Un premier département pilote a d’ores et déjà été couvert (Gers). Les retours des usagers sont très positifs. La production de masse débutera courant 2023 en vue d’alimenter l’Observatoire national de l’artificialisation des sols.
Des partenariats plus anciens ont été renouvelés ou étendus, notamment avec le ministère des armées (nouvelle convention IGN-Défense pour une durée de 7 ans, nouveau marché « GeoMaps 2 »), le ministère chargé de l’agriculture (convention de mise à jour du Registre parcellaire graphique) et des collectivités territoriales (conventions pour l’élaboration de Plans de corps de rue simplifiés).
Par ailleurs, le projet de mise en place de la Géoplateforme nationale a franchi d’importantes étapes en 2021 : avis favorable de la Direction interministérielle du numérique (DINUM), mobilisation du FTAP, choix de l’hébergeur OVHCloud, choix d’un groupement mené par Worldline et s’appuyant sur un ensemble de PME reconnues, pour développer les services du socle de l’infrastructure.
En parallèle, pour réussir pleinement son repositionnement, l’IGN a déployé la démarche « Géocommuns, avançons ensemble », une concertation ouverte et interactive avec son écosystème et ses équipes, pour relever des défis d’ordre culturel, opérationnel, sectoriel, économique et managérial. Cela a permis de clarifier la raison d’être de l’institut et d’affirmer des ambitions réalistes et à fort impact : observateur du territoire en continu, acteur des communs numériques, cartographe-compagnon des découvertes et des représentations.
Cette démarche s’accompagne d’un plan de recrutement et d’un programme d’accompagnement RH porté par le management de l’IGN. L’IGN a entamé une démarche de GPEEC en déterminant avec chacune de ses directions métiers, les emplois en croissance, ceux en décroissance (en lien avec une disparition progressive d’activités ou une requalification des compétences), et les nouveaux emplois. Ce travail doit amener à préciser les compétences nouvelles à acquérir ou à renforcer. Sur les 150 compétences nouvelles, nécessaires à la réalisation des ambitions de la démarche géo-communs, la moitié environ des besoins devra être pourvue par un plan de recrutements, et l’autre moitié par des mobilités internes, voire des reconversions qui impliqueront des actions de bilan de compétences, de formation et dans certains cas de mobilité géographique en lien avec l’évolution de certaines activités (imprimerie par exemple).
Ces actions s’appuieront sur les dispositifs gouvernementaux existants tels que les plans d’action pour rendre plus attractifs les métiers du numérique dans la fonction publique, les nouvelles possibilités de recrutement ouvertes par la loi de transformation de la fonction publique du 6 août 2019 ou des évolutions réglementaires spécifiques aux corps propres de l’IGN comme le plan de requalification des géomètres, ainsi que des plans d’accompagnement individuels et collectifs.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2020 | Prévision LFI 2021 | Réalisation 2021 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P362 – Écologie |
|
|
|
| 22 000 | 15 000 |
Transferts |
|
|
|
| 22 000 | 15 000 |
P149 – Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture | 7 171 | 11 569 |
|
| 20 732 | 13 872 |
Subventions pour charges de service public |
| 18 |
|
|
| 113 |
Transferts | 7 171 | 11 551 |
|
| 20 732 | 13 759 |
P206 – Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation | 69 | 69 |
|
| 42 | 42 |
Transferts | 69 | 69 |
|
| 42 | 42 |
P144 – Environnement et prospective de la politique de défense |
| 18 |
|
|
|
|
Transferts |
| 18 |
|
|
|
|
P203 – Infrastructures et services de transports |
|
|
|
| 24 | 29 |
Transferts |
|
|
|
| 24 | 29 |
P113 – Paysages, eau et biodiversité | 1 016 | 784 | 700 | 750 | 1 000 | 1 236 |
Transferts | 1 016 | 784 | 700 | 750 | 1 000 | 1 236 |
P159 – Expertise, information géographique et météorologie | 86 405 | 86 405 | 89 199 | 89 199 | 87 867 | 87 867 |
Subventions pour charges de service public | 86 405 | 86 405 | 89 199 | 89 199 | 87 867 | 87 867 |
P181 – Prévention des risques | 138 | 1 310 |
|
| 121 | 1 319 |
Transferts | 138 | 1 310 |
|
| 121 | 1 319 |
P174 – Énergie, climat et après-mines |
| 7 |
|
|
| 25 |
Transferts |
| 7 |
|
|
| 25 |
P217 – Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables |
|
|
|
| 833 | 833 |
Subventions pour charges de service public |
|
|
|
| 833 | 833 |
P214 – Soutien de la politique de l'éducation nationale | 95 | 182 |
|
| 40 | 40 |
Subventions pour charges de service public | 95 | 182 |
|
| 40 | 40 |
Transferts |
|
|
|
|
|
|
P156 – Gestion fiscale et financière de l'État et du secteur public local |
| 76 |
|
|
| 17 |
Transferts |
| 76 |
|
|
| 17 |
P123 – Conditions de vie outre-mer |
| 11 |
|
|
|
|
Transferts |
| 11 |
|
|
|
|
P192 – Recherche et enseignement supérieur en matière économique et industrielle |
| 458 |
|
|
|
|
Transferts |
| 458 |
|
|
|
|
P135 – Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat |
| 311 |
|
| 238 | 528 |
Transferts |
| 311 |
|
| 238 | 528 |
P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique |
|
|
|
| 21 550 | 7 515 |
Dotations en fonds propres |
|
|
|
|
|
|
Transferts |
|
|
|
| 21 550 | 7 515 |
Total | 94 894 | 101 200 | 89 899 | 89 949 | 154 447 | 128 324 |
Le montant de SCSP (87,9 M€) correspond au niveau de SCSP dite "historique" auquel s'ajoute la compensation exceptionnelle de 2,94 M€ au titre de la mesure d'accompagnement de la migration du Géoportail.
Un versement complémentaire de 833 K€ (hors SCSP) a été opéré au titre de la compensation de la dette "indemnité spécifique" en raison du passage au régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement professionnel (RIFSEEP) du corps des ingénieurs des travaux géographiques et cartographiques de l'État (ITGCE) et de celui des géomètres.
Dans le cadre du financement du plan de couverture nationale (France métropolitaine + DOM sauf Guyane) en données Lidar haute densité (10 points/m²), l’IGN a perçu 7,515 M€ (sur 21,5 M€ prévus sur 3 ans) au titre du fonds de transformation de l’action publique (FTAP) et 15 M€ au titre du plan de relance (sur 22M€ prévus) (ministère de l’agriculture et de l’alimentation).
Compte financier 2021
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur a été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 112 646 | 104 263 | Subventions de l'État | 92 067 | 92 632 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 18 263 | 17 658 | – subventions pour charges de service public | 87 867 | 87 867 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) | 4 200 | 4 765 | |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 52 600 | 75 209 | Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
|
| Autres subventions | 4 900 | 2 614 |
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 9 300 | 25 952 | Revenus d’activité et autres produits | 68 450 | 88 517 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 9 300 | 25 948 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions | 500 | 416 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
| 4 | dont produits de cession d’éléments d’actif |
| 46 |
|
| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs | 1 100 | 4 946 | |
Total des charges | 165 246 | 179 472 | Total des produits | 165 417 | 183 763 |
Résultat : bénéfice | 171 | 4 291 | Résultat : perte |
|
|
Total : équilibre du CR | 165 417 | 183 763 | Total : équilibre du CR | 165 417 | 183 763 |
|
Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement |
|
| Capacité d'autofinancement | 7 871 | 24 835 |
Investissements | 14 000 | 17 753 | Financement de l'actif par l'État | 1 000 | 4 076 |
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État |
| 1 772 | |
|
| Autres ressources |
| 61 | |
Remboursement des dettes financières |
|
| Augmentation des dettes financières |
|
|
Total des emplois | 14 000 | 17 753 | Total des ressources | 8 871 | 30 744 |
Augmentation du fonds de roulement |
| 12 991 | Diminution du fonds de roulement | 5 129 |
|
|
Trésorerie
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Compte financier | Budget initial | Compte financier |
14 590 | 11 127 | 39 185 |
La trésorerie fin 2021 est d’un montant de 39,18 M€. Elle est en augmentation de 24,59 M€ par rapport au compte financier 2020 qui indiquait un montant de 14,59 M€. Le niveau de trésorerie au 31 décembre 2021 équivaut à 93 jours de fonctionnement courant (c’est-à-dire fonctionnement + masse salariale). Ce niveau exceptionnel est à mettre en relation avec le nouveau modèle économique de l’institut. L’activité de l’IGN en appui aux politiques publiques induit des apports financiers par des conventions pluriannuelles dont une grande partie des versements se fait au moment de la signature et en avance des travaux à effectuer. La trésorerie de l’institut, résultant de la stricte exécution des conventions signées avec les différents partenaires, permettra donc de financer les grands projets majoritairement sous traités dans le cadre de marchés publics qui se déploieront sur plusieurs années.
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
---|---|---|---|---|
Dépenses | Budget initial 2021 | Compte financier 2021 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 112 646 | 112 646 | 110 018 | 110 018 |
Fonctionnement | 33 750 | 41 100 | 58 421 | 44 326 |
Intervention | 0 | 0 | 0 | 0 |
Investissement | 13 000 | 8 000 | 6 189 | 5 541 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 159 396 | 161 746 | 174 628 | 159 885 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 18 263 | 18 263 | 17 658 | 17 658 |
|
| (en milliers d'euros) | |
---|---|---|
Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 160 550 | 184 206 |
Subvention pour charges de service public | 87 867 | 87 867 |
Autres financements de l’État | 4 300 | 4 377 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 5 200 | 1 034 |
Recettes propres | 63 183 | 90 928 |
Recettes fléchées | 800 | 1 030 |
Financements de l’État fléchés | 800 | 1 030 |
Autres financements publics fléchés | 0 | 0 |
Recettes propres fléchées | 0 | 0 |
Total des recettes (C) | 161 350 | 185 236 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 0 | 25 351 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 396 | 0 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
1. Créer et valoriser des compétences, des connaissances et de l'innovation | 16 300 | 1 079 | 1 141 | 0 | 0 | 150 | 150 | 17 529 | 17 591 |
2. Elaborer une description du territoire | 45 892 | 6 637 | 4 456 | 0 | 0 | 2 143 | 2 927 | 54 672 | 53 275 |
3. Organiser la diffusion et le partage de données | 16 953 | 4 386 | 4 585 | 0 | 0 | 4 057 | 1 422 | 25 396 | 22 960 |
4. Fournir des services pour accroître l'usage de données | 8 606 | 2 252 | 1 717 | 0 | 0 | 300 | 300 | 11 158 | 10 623 |
5. Apporter un soutien au ministère de la défense | 6 263 | 8 527 | 17 883 | 0 | 0 | 0 | 0 | 14 790 | 24 146 |
6. Pilotage et administration générale | 18 632 | 10 869 | 11 318 | 0 | 0 | 6 350 | 3 201 | 35 851 | 33 151 |
Total | 112 646 | 33 750 | 41 100 | 0 | 0 | 13 000 | 8 000 | 159 396 | 161 746 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 396 | 0 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 11 910 | 11 601 |
Autres décaissements non budgétaires | 0 | 785 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 12 306 | 12 386 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 24 594 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 0 | 0 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 24 594 |
Total des besoins | 12 306 | 36 980 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 0 | 25 351 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 11 910 | 11 567 |
Autres encaissements non budgétaires | 0 | 62 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 11 910 | 36 980 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 396 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 0 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 396 | 0 |
Total des financements | 12 306 | 36 980 |
|
Le solde budgétaire de l’IGN est excédentaire de 25,35 M€ à fin 2021 pour des raisons essentiellement conjoncturelles. Il résulte notamment de financements obtenus pour le projet Lidar HD (22,515 M€ en 2021). Ce projet est réalisé dans le cadre du dispositif de financement gouvernemental FTAP. Il est emblématique du changement de modèle économique de l’institut qui s’appuie sur des financements par projet d’ampleur. Les financements acquis sont à mettre en relation avec les modalités d’exécution des conventions de subventions pluriannuelles prévoyant des versements conséquents au moment de la signature et en avance des phases de production. Par ailleurs, sur cette même période, la situation positive du solde budgétaire est légèrement amplifiée par la baisse de la masse salariale de 2,63 M€ et de celle de l’investissement de 2,5 M€.
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2020 | Prévision 2021 | Réalisation 2021 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 1 469 | 1 534 | 1 481 |
– sous plafond | 1 439 | 1 471 | 1 446 |
– hors plafond | 30 | 63 | 35 |
dont contrats aidés | 18 | 10 | 5 |
dont apprentis |
| 13 | 11 |
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
| 1 | 1 |
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
| 1 | 1 |
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
Concernant les emplois sous-plafond, le plafond d’emplois a été fixé en LFI 2021 à 1 471 ETPT incluant une dotation spécifique de 74 ETPT pour recruter des CDD nécessaires au projet Registre Parcellaire Graphique (RPG) au bénéfice du MAA.
L’enveloppe de personnel exécutée à hauteur de 110,02 M€ correspond à une réalisation de 1 390 ETP sous-plafond et 46 ETP hors plafond. Avec l’accord de la direction du budget, les effectifs du projet RPG ne sont pas comptabilisés dans le décompte du schéma d’emploi. A titre d’information, 110 agents étaient présents au 31/12/2021 (contre 144 prévus initialement).
Le schéma d’emplois a ainsi été réalisé à hauteur de - 37 ETP contre - 36 ETP notifié par le contrôleur général économique et financier.
OPÉRATEUR
CEREMA - Centre d'études et d'expertise sur les risques, l'environnement, la mobilité et l'aménagement |
Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur
Le Cerema, établissement public sous la tutelle du Ministère de la transition écologique, est l'établissement public de référence pour développer et enrichir l'expertise publique en matière d'aménagement, de cohésion territoriale et de transition écologique et énergétique et d'adaptation au changement climatique.
Formé en 2014 de la fusion de 11 services de l’État (et le centre national des ponts de secours depuis le 1er janvier 2021) il est porteur de plus de 50 ans d'histoire de l'aménagement et de l'ingénierie des infrastructures de transport. Aux côtés de l'État et de ses services déconcentrés, des collectivités territoriales et des entreprises, le Cerema s'est fixé comme objectif d'appuyer l'adaptation au changement climatique et la résilience des territoires par la mobilisation de ses six domaines d'activité : expertise et ingénierie territoriale, bâtiments, mobilités, infrastructures de transport, environnement et risques, mer et littoral. Sa stratégie opérationnelle s’articule parfaitement avec les choix du gouvernement lors de la mise en place du Plan de Relance.
Le Cerema dispose d'un maillage territorial d'une trentaine d'implantations (100 % de nos collaborateurs hors de Paris) et capitalise ainsi les expériences des territoires pour proposer des solutions innovantes et concrètes. Le Cerema est un partenaire de l’Agence nationale pour la cohésion des territoires (ANCT) et un acteur clé de la mise en œuvre des politiques publiques portées par l'État ou les collectivités territoriales et leurs groupements. Il est aussi un outil de valorisation des connaissances sur les sujets qui sont les siens et à ce titre, publie près de 1500 références par an.
Labellisé Institut Carnot depuis 2020, l’établissement dispose d’une dizaine d’équipes de recherche qui opèrent dans le champ de l’adaptation au changement climatique au profit des territoires. L’établissement dispose d’un centre de ressource et d’une plateforme ouverte qui vise à diffuser les connaissances.
Le compte financier 2021 présente des résultats positifs, avec en particulier un solde budgétaire de +11,9 M€, un résultat comptable de + 0,2 M€ et un apport au fonds de roulement de +11,4 M€. Les taux d'exécution au global sont de 94% en dépenses et de 99% en recettes.
Après une année 2020 qui a marqué le pas en matière de recettes propres, compte tenu du contexte de crise sanitaire, l'année 2021 est marquée positivement par la réalisation des objectifs en termes de recettes.
En termes de facturation, le montant des recettes titrées est de 40,6 M€, soit +1,5 M€ par rapport aux prévisions, et en augmentation de +7,1 M€ (+21%) par rapport à 2020. Les recettes sont non seulement supérieures aux prévisions, mais elles s'affichent en hausse de plus de 22% par rapport à 2019 et 2020.
Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État
(en milliers d'euros) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Réalisation 2020 | Prévision LFI 2021 | Réalisation 2021 | |||
Programme intéressé | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
P185 – Diplomatie culturelle et d'influence |
|
|
|
|
| 4 |
Transferts |
|
|
|
|
| 4 |
P362 – Écologie |
|
|
|
| 5 030 | 2 316 |
Dotations en fonds propres |
|
|
|
| 1 099 | 218 |
Transferts |
|
|
|
| 3 931 | 2 098 |
P149 – Compétitivité et durabilité de l'agriculture, de l'agroalimentaire, de la forêt, de la pêche et de l'aquaculture |
| 23 |
|
| 15 | 17 |
Transferts |
| 23 |
|
| 15 | 17 |
P175 – Patrimoines | 15 | 15 |
|
| 15 | 15 |
Transferts | 15 | 15 |
|
| 15 | 15 |
P203 – Infrastructures et services de transports | 661 | 577 |
|
| 1 128 | 888 |
Subventions pour charges de service public |
|
|
|
|
|
|
Transferts | 661 | 577 |
|
| 1 128 | 888 |
P205 – Affaires maritimes | 733 | 463 |
|
| 1 539 | 1 687 |
Transferts | 733 | 463 |
|
| 1 539 | 1 687 |
P113 – Paysages, eau et biodiversité | 525 | 412 | 700 | 750 | 595 | 556 |
Transferts | 525 | 412 | 700 | 750 | 595 | 556 |
P159 – Expertise, information géographique et météorologie | 212 166 | 212 131 | 191 069 | 191 069 | 191 436 | 191 471 |
Subventions pour charges de service public | 212 131 | 212 131 | 191 069 | 191 069 | 191 371 | 191 371 |
Transferts | 35 |
|
|
| 65 | 100 |
P181 – Prévention des risques | 1 673 | 1 361 |
|
| 1 887 | 1 842 |
Transferts | 1 673 | 1 361 |
|
| 1 887 | 1 842 |
P174 – Énergie, climat et après-mines |
|
|
|
| 360 | 378 |
Transferts |
|
|
|
| 360 | 378 |
P217 – Conduite et pilotage des politiques de l'écologie, du développement et de la mobilité durables | 60 | 60 |
|
| 2 596 | 2 596 |
Subventions pour charges de service public |
|
|
|
| 2 556 | 2 556 |
Transferts | 60 | 60 |
|
| 40 | 40 |
P123 – Conditions de vie outre-mer | 50 | 10 |
|
| 12 | 20 |
Transferts | 50 | 10 |
|
| 12 | 20 |
P190 – Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables |
|
|
|
|
| 3 |
Transferts |
|
|
|
|
| 3 |
P119 – Concours financiers aux collectivités territoriales et à leurs groupements |
|
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| 19 |
Transferts |
|
|
|
|
| 19 |
P204 – Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins |
|
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|
| 48 |
|
Subventions pour charges de service public |
|
|
|
| 48 |
|
P207 – Sécurité et éducation routières | 888 | 881 |
|
| 669 | 570 |
Subventions pour charges de service public | 35 | 23 |
|
| 57 | 50 |
Transferts | 853 | 859 |
|
| 612 | 520 |
P363 – Compétitivité |
|
|
|
| 250 | 250 |
Subventions pour charges de service public |
|
|
|
| 250 | 250 |
P135 – Urbanisme, territoires et amélioration de l'habitat | 373 | 350 |
|
| 554 | 499 |
Transferts | 373 | 350 |
|
| 554 | 499 |
P112 – Impulsion et coordination de la politique d'aménagement du territoire | 151 | 72 |
|
| 202 | 237 |
Transferts | 151 | 72 |
|
| 202 | 237 |
P364 – Cohésion |
|
|
|
| 40 000 | 11 000 |
Transferts |
|
|
|
| 40 000 | 11 000 |
P751 – Structures et dispositifs de sécurité routière | 320 | 340 |
|
| 1 489 | 1 008 |
Transferts | 320 | 340 |
|
| 1 489 | 1 008 |
P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État | 55 | 55 |
|
|
|
|
Transferts | 55 | 55 |
|
|
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|
P764 – Soutien à la transition énergétique (fermé en 2020) | 270 |
|
|
|
|
|
Transferts | 270 |
|
|
|
|
|
P349 – Fonds pour la transformation de l'action publique |
| 7 043 |
|
|
|
|
Dotations en fonds propres |
| 4 078 |
|
|
|
|
Transferts |
| 2 965 |
|
|
|
|
Total | 217 939 | 223 793 | 191 769 | 191 819 | 247 825 | 215 377 |
Les principales conventions signées en 2021 sont : la convention avec la DGALN sur le recyclage des friches (1,1M€), la convention annuelle avec cette même direction (1,1 M€), la convention avec la DGITM-DAM (0,9 M€) relative à la modernisation des Cross, la convention annuelle avec la DGPR (1,4 M€) et la convention annuelle avec la DSR (0,7 M€). Ces conventions ont donné lieu à des versements d'avance en 2021 à hauteur de 3,8M€.
Dans le cadre du plan de relance, le Cerema pilote le Programme National Ponts, qui a vocation à accompagner les territoires dans l’entretien et la modernisation de leurs infrastructures. Le montant perçu en 2021 est de 11 M€.
Le Cerema s'est aussi vu confier la gestion du dispositif "Sentiers du littoral", qui doit servir à l’ouverture de nouveaux linéaires de sentiers littoraux, à l’amélioration de tracés, à la valorisation du patrimoine et des espaces qui l’accompagnent, au travers d’études préalables à des travaux et de travaux, pilotés par les différents maîtres d’ouvrage publics concernés. Le montant perçu à ce titre en 2021 est de 1,25 M€.
Enfin, dans le cadre de l’appel à projets rénovation énergétique des bâtiments publics de la direction de l’immobilier de l’État (DIE), l’établissement bénéficie d’un financement de 1,1 M€ pour 5 projets sélectionnés. Une avance de 0,2 M€ a été enregistrée à ce titre en 2021.
Compte financier 2021
Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas pu être voté par son Conseil d’Administration avant la date de rédaction du présent RAP. Les données sont donc provisoires. Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.
Compte de résultat
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Charges | Budget | Compte | Produits | Budget | Compte |
Personnel | 197 036 | 195 574 | Subventions de l'État | 190 551 | 190 420 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 48 900 | 47 956 | – subventions pour charges de service public | 190 551 | 190 420 |
|
| – crédits d'intervention( transfert) |
|
| |
Fonctionnement autre que les charges de personnel | 49 794 | 60 932 | Fiscalité affectée |
|
|
Intervention (le cas échéant) |
| 13 | Autres subventions | 15 121 | 21 869 |
Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention | 10 320 | 22 949 | Revenus d’activité et autres produits | 40 300 | 44 407 |
dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions | 10 320 | 22 949 | dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions |
| 3 905 |
dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés |
|
| dont produits de cession d’éléments d’actif |
| 133 |
|
| dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs | 3 900 | 86 | |
Total des charges | 246 830 | 256 519 | Total des produits | 245 972 | 256 696 |
Résultat : bénéfice |
| 177 | Résultat : perte | 858 |
|
Total : équilibre du CR | 246 830 | 256 696 | Total : équilibre du CR | 246 830 | 256 696 |
|
Évolution de la situation patrimoniale
| (en milliers d'euros) | ||||
---|---|---|---|---|---|
Emplois | Budget | Compte | Ressources | Budget | Compte |
Insuffisance d'autofinancement |
|
| Capacité d'autofinancement | 5 562 | 19 002 |
Investissements | 6 100 | 7 598 | Financement de l'actif par l'État |
|
|
|
| Financement de l'actif par les tiers autres que l'État |
|
| |
|
| Autres ressources |
|
| |
Remboursement des dettes financières |
|
| Augmentation des dettes financières |
|
|
Total des emplois | 6 100 | 7 598 | Total des ressources | 5 562 | 19 002 |
Augmentation du fonds de roulement |
| 11 404 | Diminution du fonds de roulement | 538 |
|
|
Concernant l’exécution des recettes budgétaires, le Cerema n’a pas demandé en 2021 de versement du FTAP dans la mesure où les recettes perçues étaient équivalentes en cumulé aux dépenses déjà réalisées ou en cours. La demande de financement a ainsi été reportée en 2022 afin de rester sur un rythme cohérent en dépenses et en recettes.
le Fonds d’accompagnement interministériel des ressources humaines (FAIRH) a financé pour moitié le coût lié à la transformation de l’établissement en matière d’accompagnement des agents. Le montant perçu en 2021 est de 0,9 M€.
La liquidation provisoire de l’astreinte prononcée par décision du 10 juillet 2020 du Conseil d’État a conduit au versement de 2,5 M€ au Cerema. Cette astreinte vise à amplifier l'action de l'établissement en matière de qualité de l’air. Les dépenses correspondantes sont inscrites au BI 2022.
Concernant les dépenses budgétaires, le montant total des crédits consommés en 2021 s’élève à 259,9 M€ en AE et 236,1 M€ en CP. La gestion 2021 se traduit ainsi par un taux de consommation des crédits du BR3 adopté le 30 novembre 2021 de 98 % en AE et de 94% en CP, ce taux variant selon les enveloppes de dépenses concernées.
La masse salariale 2021 s'élève à 195,5 M€, soit un taux d’exécution de 99,9% par rapport au budget voté. Il convient de noter qu’en dépit du schéma d’emplois de l’établissement, la masse salariale s’est accrue de +0,9 M€ par rapport à 2020 principalement du fait de différentes revalorisations catégorielles dont celles liées à la bascule des personnels techniques au RIFSEEP et du transfert des agents du CNPS au sein du Cerema.
Les dépenses de fonctionnement se sont élevées à 47,5 M€ en AE et à 31,2 M€ en CP, soit des taux de réalisation de respectivement 94 % et 73 %. La sous-exécution porte principalement sur les dépenses informatiques, engagées pour la plupart tardivement dans l’année et en partie sur le poste déplacements et formation. S’agissant des dépenses de fonctionnement liées au plan de relance, et plus particulièrement le programme national ponts, pour lequel un montant significatif est prévu dans le cadre du recensement des ouvrages d’art : l’exécution en AE en conformité avec la prévision, mais en CP s’affiche en retrait du fait du démarrage des prestations plus tardivement que prévu et de retards de facturation.
Les dépenses d’intervention se sont établies en 2021 à 6,7 M€ en AE et 1,9 M€ en CP, soit des taux de réalisation de respectivement 90 % et 76 %. Concernant le programme national ponts, les conventions ont été conclues avec les 17 lauréats de l’appel à projets Ponts connectés, qui ont reçu dans ce cadre en 2021 une avance. Le montant exécuté en AE et en CP est ainsi conforme à la prévision. Concernant le programme France vue sur mer, quelques conventions étaient encore en cours de signature en fin d’année d’où une légère sous-exécution en AE (-0,7 M€) et CP (-0,6 M€), correspondant donc à un décalage sur 2022.
Les dépenses d’investissement se sont établies en 2021 à 10,2 M€ en AE et 7,6 M€ en CP, soit des taux de réalisation de respectivement 85 % et 82 %. Les investissements prévus en équipements scientifiques et techniques ont été engagés en totalité. La sous-exécution porte principalement sur le poste projets immobiliers dont certains n’ont pu démarrer en 2021, et dans une moindre mesure sur des dépenses d’infrastructure en informatique.
Au total, avec une sous-exécution en dépenses de -13,9 M€ et en recettes de -3,4 M€, le solde budgétaire ressort excédentaire à 11,9 M€. Il est supérieur de 10,5 M€ par rapport au solde anticipé en BR3.
Trésorerie
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Compte financier | Budget initial | Compte financier |
29 900 | 16 010 | 55 016 |
Le solde des décaissements et encaissements non budgétaires s’établissent à +13,3 M€, l’abondement de la trésorerie s’élève au final à +25,1 M€, supérieur de 23,6 M€ au montant prévu ; la trésorerie s’établit ainsi en fin d’exercice à 55 M€.
Autorisations budgétaires
| (en milliers d'euros) | |||
---|---|---|---|---|
Dépenses | Budget initial 2021 | Compte financier 2021 * | ||
AE | CP | AE | CP | |
Personnel | 197 036 | 197 036 | 195 520 | 195 520 |
Fonctionnement | 39 199 | 39 474 | 47 445 | 31 152 |
Intervention | 0 | 0 | 6 748 | 1 857 |
Investissement | 6 350 | 6 100 | 10 191 | 7 598 |
Total des dépenses AE (A) CP (B) | 242 585 | 242 610 | 259 904 | 236 127 |
dont contributions employeur au CAS pensions | 48 900 | 48 900 | 47 956 | 47 956 |
|
| (en milliers d'euros) | |
---|---|---|
Recettes | Budget initial | Compte financier |
Recettes globalisées | 236 072 | 232 210 |
Subvention pour charges de service public | 190 551 | 190 420 |
Autres financements de l’État | 5 000 | 8 585 |
Fiscalité affectée | 0 | 0 |
Autres financements publics | 6 121 | 0 |
Recettes propres | 34 400 | 33 205 |
Recettes fléchées | 4 000 | 15 885 |
Financements de l’État fléchés | 0 | 12 468 |
Autres financements publics fléchés | 4 000 | 3 417 |
Recettes propres fléchées | 0 | 0 |
Total des recettes (C) | 240 072 | 248 095 |
Solde budgétaire (excédent) (D1 = C – B) | 0 | 11 968 |
Solde budgétaire (déficit) (D2 = B – C) | 2 538 | 0 |
|
Dépenses par destination
(en milliers d'euros) | |||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Destination Budget initial | Personnel | Fonctionnement | Intervention | Investissement | Total | ||||
AE = CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | AE | CP | |
1. Action sociale | 0 | 1 046 | 1 071 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 046 | 1 071 |
10. Dépenses de personnel | 197 036 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 197 036 | 197 036 |
11. Autres opérations transversales | 0 | 2 661 | 2 853 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 661 | 2 853 |
12. Pilotage transversal et animation | 0 | 2 458 | 2 520 | 0 | 0 | 0 | 0 | 2 458 | 2 520 |
13. Support | 0 | 4 486 | 4 427 | 0 | 0 | 0 | 0 | 4 486 | 4 427 |
2. Activité scientifique et technique | 0 | 18 015 | 18 625 | 0 | 0 | 2 075 | 2 075 | 20 090 | 20 700 |
3. Développement des compétences | 0 | 1 371 | 1 403 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 371 | 1 403 |
4. Documentation scientifique et technique | 0 | 167 | 171 | 0 | 0 | 0 | 0 | 167 | 171 |
5. Editions et publications | 0 | 7 | 7 | 0 | 0 | 0 | 0 | 7 | 7 |
6. Grands équipements et matériels informatiques | 0 | 4 574 | 4 932 | 0 | 0 | 650 | 650 | 5 224 | 5 582 |
7. Grands équipements scientifiques et techniques | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 625 | 1 575 | 1 625 | 1 575 |
8. Immobilier | 0 | 3 198 | 2 219 | 0 | 0 | 2 000 | 1 800 | 5 198 | 4 019 |
9. Impôts et taxes | 0 | 1 217 | 1 246 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1 217 | 1 246 |
Total | 197 036 | 39 199 | 39 474 | 0 | 0 | 6 350 | 6 100 | 242 585 | 242 610 |
|
Équilibre financier
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Besoins | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (déficit) (D2) | 2 538 | 0 |
Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins | 500 | 364 |
Autres décaissements non budgétaires | 6 830 | 24 888 |
Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme (1) | 9 868 | 25 252 |
ABONDEMENT de la trésorerie = (2) - (1) | 0 | 25 116 |
Abondement de la trésorerie fléchée | 475 | 9 270 |
Abondement de la trésorerie non fléchée | 0 | 15 846 |
Total des besoins | 9 868 | 50 368 |
|
(en milliers d'euros) | ||
---|---|---|
Financements | Budget initial | Compte financier |
Solde budgétaire (excédent) (D1) | 0 | 11 968 |
Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements | 0 | 0 |
Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement | 527 | 381 |
Autres encaissements non budgétaires | 6 830 | 38 019 |
Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme (2) | 7 357 | 50 368 |
PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie = (1) - (2) | 2 511 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie fléchée | 0 | 0 |
Prélèvement sur la trésorerie non fléchée | 2 986 | 0 |
Total des financements | 9 868 | 50 368 |
|
Les recettes suivies dans le cadre du plan d’affaires ressortent à 35,5 M€ en encaissements, en retrait de -1,6 M€ par rapport au budget rectificatif n°3 et en augmentation de +2,3 M€ par rapport à 2020. Il convient cependant de noter que le compte d’attente à fin 2021 ressort à 3,5 M€ au titre de recettes facturées en 2021 : ces sommes, encaissées tardivement et postérieurement à la fin de gestion, n’ont en effet pu être comptabilisées sur 2021.
Ce montant sera intégré dans le budget rectificatif n° 1 de 2022.
En matière de facturation, le montant des recettes titrées est de 40,6 M€, soit +1,5 M€ par rapport aux prévisions 2021, et en augmentation de +7,1 M€ (+21%) par rapport à 2020. Les recettes sont non seulement supérieures aux prévisions, mais elles s’affichent en hausse de plus de 22 % par rapport à 2019 et 2020, l’année 2020 ayant marqué le pas dans le contexte de crise sanitaire.
La dotation aux provisions, d’un montant de 14,4 M€, correspond essentiellement :
à la comptabilisation d’une provision au titre de la résorption du décalage d’un an du paiement des indemnités spécifiques de service (ISS) 2020, étalée sur 6 ans. La provision est constituée à hauteur de 5/6ème, pour la période 2023-2027 (12,8 M€)
à une dotation liée à la défaillance du fournisseur d’électricité Hydroption pour lequel des avances ont été versées (1 M€)
et à l’actualisation au 31 décembre 2021 de la provision constituée en 2014 au titre des comptes épargne-temps (0,6 M€). Cette provision correspond à la valorisation en coût moyen 2021, par catégorie d’agents, du cumul du nombre de jours versés sur CET au 31 décembre, sachant que les agents exercent ensuite un droit d’option permettant de racheter des jours, de les verser au RAFP ou de les conserver sur le CET.
Les dotations et reprises sur provisions constatées en 2021 ont au global un impact négatif sur le résultat comptable de -14,4 M€.
Compte tenu de l’exécution budgétaire 2021 en recettes et en dépenses, le solde budgétaire, qui traduit l’écart entre les encaissements et les décaissements, s’élève à la fin de l’année 2021 à +11,9 M€, soit un écart de +10,5 M€ par rapport aux prévisions.
Le solde des décaissements et encaissements non budgétaires s’établissent à +13,3 M€, l’abondement de la trésorerie s’élève au final à +25,1 M€, supérieur de 23,6 M€ au montant prévu ; la trésorerie s’établit ainsi en fin d’exercice à 55 M€.
Consolidation des emplois de l’opérateur
| Réalisation 2020 | Prévision 2021 | Réalisation 2021 |
---|---|---|---|
Emplois rémunérés par l'opérateur : | 2 589 | 2 621 | 2 534 |
– sous plafond | 2 537 | 2 536 | 2 470 |
– hors plafond | 52 | 85 | 64 |
dont contrats aidés |
|
|
|
dont apprentis | 15 |
| 18 |
Autres emplois en fonction dans l'opérateur : |
|
| 1 |
– rémunérés par l'État par ce programme |
|
|
|
– rémunérés par l'État par d'autres programmes |
|
| 1 |
– rémunérés par d'autres collectivités ou organismes |
|
|
|
|
L'exécution 2021 des effectifs sous plafond s'établit à:
- 2 469,7 ETPT (équivalent temps plein travaillé) en moyenne annualisée
- 2 436,55 ETP (équivalent temps plein) au 31 décembre 2021 (dont 25,6 ETP pour les agents du CNPS et 19,8 ETP vacataires)
Concernant les emplois hors plafond, la situation 2021 est la suivante :
- 63,5 ETPT en moyenne annualisée (dont 17,6 ETPT pour les apprentis)
- 74,8 ETP au 31 décembre 2021 dont 23 apprentis
Le schéma d'emplois 2021 s’établit à -74,3 ETP pour une cible fixée à -72,05 ETP, à la suite de la prise en compte du report de surexécution du schéma d’emplois 2020.