$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#161)

$@FwLOVariable(libelleProg#Sécurité civile)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Assurer l'efficacité et l'efficience des dispositifs de lutte contre les feux de forêt

 
 

INDICATEUR    mission

1.1 – Efficacité du dispositif de protection des forêts pendant la campagne "saison feux"

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Pourcentage des incendies ne dépassant pas 5 hectares

%

91,46

93,39

96

Non déterminé

93,31

96

Nombre d’hectares brûlés en fonction de l’intensité de l’aléa climatique pendant la campagne « saison feux »

Nb

10,32

7,58

11

Non déterminé

36,78

10

 

Commentaires techniques

Pourcentage des incendies ne dépassant pas 5 hectares :

– Numérateur : nombre d’incendies parcourant moins de 5 ha en été dans les départements méditerranéens ;

– Dénominateur : nombre d’incendies recensés en été dans les départements méditerranéens.

Les départements méditerranéens sont :

– en Provence-Alpes-Côte-d’Azur : les Bouches-du-Rhône, les Alpes-Maritimes, les Hautes-Alpes, les Alpes-de-Haute-Provence, le Var et le Vaucluse ;

– pour la nouvelle région Occitanie : l’Aude, le Gard, l’Hérault, la Lozère, les Pyrénées-Orientales ;

– pour la Corse : la Haute-Corse et la Corse-du-Sud ;

– pour la nouvelle région Alpes-de-Haute-Provence : l’Ardèche et la Drôme.

Nombre d’hectares brûlés en fonction de l’intensité de l’aléa climatique pendant la campagne « saison feux » :

Numérateur : nombre d’hectares brûlés dans les départements méditerranéens ;

Dénominateur : nombre de secteurs classés en risque très sévère par Météo France. 

 

Analyse des résultats

INDICATEUR 1.11 – Pourcentage des incendies ne dépassant pas 5 hectares :

Le résultat de l’indicateur est comparable à ceux enregistrés depuis 2010, qui se répartissent entre 96,18% (en 2018, été particulièrement calme) et 88,72% (été 2017). Il s’aligne sur la moyenne des années 2010-2020, qui s’établit à 93,59%.


En 2021, l’essentiel de l’activité opérationnelle concerne principalement la moitié sud de la métropole (85 % des superficies brûlées) et plus particulièrement les départements méditerranéens (70 % du bilan national). Les feux de Moux (Aude – 766ha) et surtout celui du Gonfaron, qui a été exceptionnel par son intensité (Var – 6 832 ha), sont responsables de plus de la moitié du bilan annuel (66%). En revanche, l’activité opérationnelle a été faible dans les départements corses.


A l’inverse des deux années précédentes, on recense peu de feux d’espaces agricoles (environ 500 ha) en raison des conditions météorologiques estivales défavorables sur la moitié nord. Pour mémoire, ces données ne sont pas intégrées dans le calcul des indicateurs.


INDICATEUR 1.12 – Nombre d’hectares brûlés en fonction de l’intensité de l’aléa climatique pendant la campagne « saison feux » :

Le résultat de cet indicateur est faussé par le seul feu de Gonfaron qui totalise à lui seul 72% de la superficie totale brûlée pour un seul secteur en aléa climatique élevé. L’indicateur peut subir de fortes variations d'une année à l'autre en fonction de la survenance de sinistres d'envergure majeure : il était de 7,58 ha en 2020 contre 36,78 ha en 2021, pour une moyenne de 14,40 ha sur la période 2010-2020.


Le résultat est aggravé si les risques sont localisés sur seulement quelques départements. Sans le feu de Gonfaron, cet indicateur serait de 10,10 ha en 2021.


La superficie du feu de Gonfaron s’explique par un contexte météorologique particulier (sécheresse élevée, forte chaleur et vent) plus que par une inefficacité du dispositif opérationnel (plusieurs moyens terrestres et aériens présents dès les premières minutes du sinistre). Les conditions locales ont permis une propagation très rapide de l’incendie dans un secteur particulièrement sensible (1 feu de ce type tous les 15 ans en moyenne). En revanche, les conditions exceptionnelles de température et de sécheresse ont tendance à l’être de moins en moins (dérèglement climatique), favorisant la potentielle survenue de feux de cette ampleur dans des secteurs déjà vulnérables.


OBJECTIF    

2 – Assurer la disponibilité des moyens aériens et leur conformité aux besoins opérationnels

 
 

INDICATEUR    mission

2.1 – Efficience des opérations de secours aux personnes en hélicoptère en milieux difficiles

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de disponibilité des hélicoptères EC145 de la sécurité civile en base.

%

92,8

92,17

95

93

91,2

96

 

Commentaires techniques

Source des données : Groupement des Moyens Aériens, sous-direction des moyens nationaux

Mode de calcul :

Numérateur : Nombre hélicoptères disponibles en base de l’année en temps réel

Dénominateur : Nombre d’appareils en base de l’année en temps réel

 

INDICATEUR

2.2 – Taux de disponibilité opérationnelle des avions de la sécurité civile

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de disponibilité opérationnelle des avions de la sécurité civile

%

89,83

94,10

98

96

94,15

98

 

Commentaires techniques

Source des données : Groupement des Moyens Aériens, sous-direction des moyens nationaux :

Mode de calcul :

Numérateur : Nombre d’alertes tenues

Dénominateur : Nombre d’alertes demandées

 

Analyse des résultats

INDICATEUR 2.1 – Taux de disponibilité des hélicoptères EC145 de la sécurité civile en base :

L’objectif de disponibilité opérationnelle à hauteur de 95 % des hélicoptères en base sur l’année est un niveau ambitieux afin de permettre de rendre le service de qualité attendu par les usagers. Ce taux de disponibilité est calculé heure par heure sur chaque base et compilé pour chaque journée. Pour l’année 2021, le taux de disponibilité des hélicoptères EC-145 de la DGSCGC en base est de 91,2 %, soit en baisse marginale par rapport à l’exercice précédent.

La disponibilité des hélicoptères a été sensiblement affectée par les difficultés logistiques rencontrées dans le cadre du nouveau marché INEO-ICARE notifié début 2021 qui se sont traduites par un allongement des délais d’approvisionnement sur l’ensemble des pièces. Cette situation s’est répercutée sur les temps de réalisation des visites périodiques de 800 heures avec un impact direct sur la disponibilité opérationnelle et technique.

La réduction du parc à 33 appareils suite à l’accident tragique de septembre 2021 survenu à Villars-de-Lans, associée aux difficultés d’approvisionnement tout au long de l’année, ont eu pour impact opérationnel la fermeture pour longue durée du détachement de Melun et des fermetures ponctuelles de certaines bases.

 

INDICATEUR 2.2 – Taux de disponibilité opérationnelle des avions de la sécurité civile :

Pour la flotte des Beechcraft 200, l'objectif de 96% a été atteint (96,04%) sur l'année 2021.
La tenue des alertes demandées pour la flotte des canadairs CL415 est légèrement inférieure à la cible avec un taux de 94,9%.

En revanche, la tenue des alertes pour la flotte DASH8 est moins bonne (91,7%) en raison de nombreuses pannes engendrant pour certaines des immobilisations de longue durée. La performance du titulaire devrait être meilleure pour ce type d'appareil dont 3 sur 5 sont des appareils neufs.

 

 

 

 


OBJECTIF    

3 – Faire évoluer la cartographie des centres de déminage pour éliminer les munitions historiques et faire face à la menace terroriste

 
 

INDICATEUR

3.1 – Taux d'évolution des stocks collectés de munitions anciennes (explosive ordonnance disposal ou EOD)

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux d'évolution des stocks collectés de munitions anciennes (explosive ordonnance disposal ou EOD)

%

-0,77

1,94

-10

0

0,27

-10

 

Commentaires techniques

Source des données : Les données sont collectées par le biais d’un compte rendu mensuel de l'activité de recherche, d'identification, de collecte et de destruction des munitions anciennes, y compris chimiques, des centres et antennes de déminage.


Mode de calcul :

(tonnage collecte – tonnage détruit + variation de stock) / stock initial détenu

– stock initial détenu (recensement de la masse de munitions anciennes stockées dans les dépôts des centres de déminage) ;

– tonnage collecte (somme annuelle des collectes mensuelles de munitions effectuées par les centres et antennes de déminage) ;

– tonnage détruit (somme annuelle des destructions mensuelles de munitions effectuées par les centres de déminage) ;

– variation de stock (ajustement comptable de fin d’année).

L’objectif de l’indicateur montre la volonté du service à remplir sa mission de collecte tout en réduisant les stocks afin de garantir la sécurité des populations et du personnel du service de déminage. Mais la destruction est surtout fonction de la disponibilité des sites de destruction du ministère des armées et des aléas météorologiques. 

 

INDICATEUR

3.2 – Interventions sur objets suspects dans les délais (Improvised explosive devices disposal ou IEDD)

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Interventions sur objets suspects dans les délais des équipes prépositionnées (<15')

%

96,2

95,15

98

98

95,13

98

Interventions sur objets suspects dans les délais des équipes non prépositionnées (<2h)

%

96,9

96,90

97

97

98,0

98

 

Commentaires techniques

Source des données : les données sont récupérées au travers d’un compte rendu mensuel des activités sur objets suspects des centres et antennes de déminage. :

Pour les équipes non prépositionnées, le délai d’intervention « cible » est fixé à 120 minutes. »

Pour les équipes prépositionnées, le délai d’intervention « cible » est fixé à 15 minutes. »

Le nombre total d’interventions est le nombre des départs pour interventions IEDD quelle que soit la suite donnée.

Le calcul du délai d’intervention est la différence entre l’heure de réception de la demande et l’heure d’arrivée sur les lieux.

Premier sous-indicateur : Interventions sur objets suspects dans les délais des équipes prépositionnées :

Nombre d’interventions des équipes prépositionnées dans les délais / Nombre total d’interventions des équipes prépositionnées

Second sous-indicateur : Interventions sur objets suspects dans les délais des équipes non prépositionnées 

 

Analyse des résultats

INDICATEUR 3.1 – Taux d'évolution des stocks collectés de munitions anciennes

Malgré une augmentation globale de l’activité de ramassage, compensant en partie la baisse de 2020, les trois campagnes nationales de destruction ont permis de stabiliser les stocks en 2021. Les difficultés rencontrées pour les réduire s’expliquent toujours par l’insuffisante disponibilité des terrains de destruction compte tenu, en 2021 encore, de l’absence des conventions nécessaires avec le ministère des armées.

 

Par ailleurs, la cible historique prend en compte la capacité de destruction de munitions chimiques du site d’élimination de chargements d’objets identifiés anciens, dit « SECOIA ». Ce dernier, bien qu’achevé en 2020, n’est pas encore pleinement opérationnel.

 

INDICATEUR 3.2 – Interventions sur objets suspects dans les délais

L’exercice a été marqué par une reprise de l’activité à un niveau comparable à 2019, avant la crise sanitaire, sauf dans les aéroports parisiens, qui montrent encore un volume d’intervention inférieur de 40 % par rapport à 2019 (en 2020, il était inférieur de 60 % par rapport à 2019).

 

Le résultat atteint par les équipes prépositionnées dans les aéroports parisiens, bien que faible, est comparable à 2020. Il s’explique par la faible activité et un nombre important d’interventions réalisées hors heures ouvrées. Sur l’ensemble des 636 interventions réalisées dans les aéroports parisiens, en 2020, seules 31 ont été réalisées dans un délai supérieur à 15 minutes. Le délai moyen d’intervention est globalement stable et s’élève à 13 minutes.

 

Sur les 2 048 interventions, hors aéroports parisiens, réalisées en 2021, seules 41 l’ont été dans un délai supérieur à deux heures. Le respect de la cible montre le maintien de la performance atteinte jusque-là.


OBJECTIF    

4 – Harmoniser les moyens des services départementaux d'incendie et de secours

 
 

INDICATEUR

4.1 – Taux d'adhésion des SDIS à l'infrastructure complémentaire Acropole-Antarès

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux d'adhésion des SDIS à l'infrastructure complémentaire Acropole-Antarès

%

97,7

98,01

98

98,01

100

 

Commentaires techniques

Source des données : Recensement des données par la direction des sapeurs-pompiers auprès des SDIS.

Mode de calcul :

Numérateur : nombre de sapeurs-pompiers exploitant l’infrastructure Acropole/ANTARES sur la base d’un poste pour 3 sapeurs-pompiers.
Dénominateur : nombre total de sapeurs-pompiers (SDIS, BSPP, BMPM, Moyens nationaux) soit 250 000 (dont 200 000 volontaires).

 

Analyse des résultats

INDICATEUR 4.1 – Taux d’adhésion des SDIS à l’infrastructure complémentaire Acropole-Antarès :

Au 31 décembre 2021, 99 SIS sont raccordés à l'INPT, pour un taux d'adhésion de 98,01 %. Le déploiement en métropole est désormais figé et n'évoluera plus.