$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#165)

$@FwLOVariable(libelleProg#Conseil d'État et autres juridictions administratives)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Fonction juridictionnelle : Conseil d'État

29 220 274
30 635 314

 
 

29 243 141
30 635 314

29 220 274
30 635 314

 
 

29 243 141
30 635 314

02 – Fonction juridictionnelle : Cours administratives d'appel

56 373 304
51 990 792

 
 

56 373 304
51 990 792

56 373 304
51 990 792

 
 

56 373 304
51 990 792

03 – Fonction juridictionnelle : Tribunaux administratifs

169 748 773
168 990 259

 
-728

169 748 773
168 989 532

169 748 773
168 990 259

 
 

169 748 773
168 990 259

04 – Fonction consultative

16 387 717
14 267 134

 
 

16 387 717
14 267 134

16 387 717
14 267 134

 
 

16 387 717
14 267 134

05 – Fonction études, expertise et services rendus aux administrations de l'État et des collectivités

8 378 419
11 536 142

 
 

8 378 419
11 536 142

8 378 419
11 536 142

 
 

8 378 419
11 536 142

06 – Soutien

41 869 974
43 066 642

102 134 115
96 205 566

144 181 222
139 272 208

41 869 974
43 066 642

84 394 045
89 681 965

126 441 152
132 748 608

07 – Cour nationale du droit d'asile

45 333 248
39 855 966

 
 

45 333 248
39 855 966

45 333 248
39 855 966

 
 

45 333 248
39 855 966

Total des crédits prévus en LFI *

367 311 709

102 134 115

469 445 824

367 311 709

84 394 045

451 705 754

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

-1 324 535

+136 945 199

+135 620 664

-1 324 535

+14 656 044

+13 331 509

Total des crédits ouverts

365 987 174

239 079 314

605 066 488

365 987 174

99 050 089

465 037 263

Total des crédits consommés

360 342 249

96 204 838

456 547 087

360 342 249

89 681 965

450 024 215

Crédits ouverts - crédits consommés

+5 644 925

+142 874 476

+148 519 401

+5 644 925

+9 368 124

+15 013 049


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

367 311 709

102 134 115

469 445 824

367 311 709

84 394 045

451 705 754

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

367 311 709

102 134 115

469 445 824

367 311 709

84 394 045

451 705 754

 

En LFI 2021, le budget du programme 165 « Conseil d’État et autres juridictions administratives » a été fixé, hors fonds de concours et attributions de produits, à 469,44 M€ en AE et 451,70 M€ en CP.

 

   Modifications de maquette

Aucune modification de maquette budgétaire n'a été opérée en 2021.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

Le programme 165 a bénéficié du report sur l’exercice 2021 de crédits 2020 à hauteur de 140,89 M€ en AE et de
17,89 M€ en CP, qui correspondent :


- à 69,97 M€ d'autorisations d'engagement affectées sur tranches fonctionnelles mais non engagées, concernant notamment le relogement de la CNDA et du tribunal administratif de Montreuil (58,75 M€), l’acquisition et relogement du tribunal administratif de Marseille (1,97M€), la restructuration du tribunal administratif de Nice (1,87M€) et l’extension du tribunal administratif de Dijon (1,40M€).


- à 70,92 M€ en AE et 17,89 M€ en CP de reports généraux, hors tranches fonctionnelles et fonds de concours, dont 7,05 M€ de CP correspondant au financement de l’opération de relogement du tribunal administratif de Marseille, pour laquelle les crédits avaient été ouverts en loi de finances rectificatives en 2017.


Le décret n° 2021-831 du 28 juin 2021 portant transfert de crédits a annulé au sein du programme 9 427 € en AE et CP hors titre 2. Ce transfert correspond, d’une part, à une refacturation interministérielle de dépenses informatiques à hauteur de 5 776 € et, d’autre part, à un remboursement de frais de quarantaine en Nouvelle-Calédonie, payé par le ministère des outre-mer soit 3 651 €.


Le décret n° 2021-1008 du 30 juillet 2021 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n° 2021-953 du 19 juillet 2021 de finances rectificative pour 2021 a annulé des crédits hors titre 2 à hauteur de 1,3 M€ AE et CP.


Le décret n° 2021-1509 du 19 novembre 2021 portant transfert de crédits a annulé au sein du programme 4 566 € en AE et CP hors titre 2, dans le cadre de la taxation interministérielle pour le financement de l’acheminement du stock Etat des masques grand public.


Le décret n°2021-1620 du 10 décembre 2021 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi n°2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021, a annulé les crédits du programme 165 à hauteur de 4,1 M€ en AE et 3,4 M€ en CP (dont 1,35 M€ de titre 2).


Le décret n°2022-106 du 1er février 2022 portant annulation de crédits a annulé 54 011 € en AE et CP.


 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

229 440 € en AE et CP, dont 22 867 € pour le titre 2, ont été ouverts au titre des attributions de produits provenant de la vente de documentation contentieuse (abonnements pour recevoir les jugements et arrêts ainsi que les conclusions des rapporteurs publics), de cessions de biens mobiliers et de la valorisation du patrimoine immatériel du Conseil d’État et des juridictions administratives.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

1 836 559

4 085 365

5 921 924

1 836 559

3 375 762

5 212 321

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

1 836 559

4 085 365

5 921 924

1 836 559

3 375 762

5 212 321

 

Une mise en réserve de crédits en début de gestion 2021 a été appliquée au programme 165 (0,5% sur le titre 2, soit 1,84 M€ et 4% sur le hors titre 2, soit 4,09 M€ en AE et 3,38 M€ en CP).

 

En cours de gestion, trois dégels de crédits ont eu lieu. Deux d'entre-eux portaient exclusivement sur les crédits hors titre 2, à hauteur de 1,33 M€ en AE et CP puis de 4 566 € en AE et CP. Le troisième est intervenu sur les crédits de titre 2 à hauteur de 1,35 M€ et sur les crédits hors titre 2 à hauteur de 2,75 M€ en AE et 2,04 M€ en CP.

 

Ces dégels ont été destinés à alimenter les annulations de crédits prévues par les mouvements réglementaires et les lois de finances rectificatives.

 

Au titre de l’exercice 2021, aucune opération de fongibilité asymétrique n’est intervenue. Cependant, des mouvements de fongibilité entre les crédits des titres 3 et 5 ont eu lieu, selon notamment que les opérations de travaux initialement programmées se sont déroulées sur des bâtiments dont l’État est propriétaire (titre 5) ou locataire (titre 3).

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2020

(1)

Réalisation

2020

(2)

LFI + LFR

2021

(3)

Transferts
de gestion
2021

(4)

Réalisation

2021

(5)

Écart à
LFI + LFR 2021
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1130 – Membres du Conseil d'Etat

0,00

225,63

228,00

0,00

229,02

+1,02

1131 – Magistrats de l'ordre administratif

0,00

1 223,03

1 255,00

0,00

1 214,17

-40,83

1135 – Catégorie A

0,00

858,57

1 058,00

0,00

890,25

-167,75

1136 – Catégorie B

0,00

510,77

446,00

0,00

535,98

+89,98

1137 – Catégorie C

0,00

1 295,81

1 266,00

0,00

1 325,03

+59,03

Total

0,00

4 113,81

4 253,00

0,00

4 194,45

-58,55


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2021

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact du
schéma d'emplois
2021 sur 2021

1130 – Membres du Conseil d'Etat

0,00

0,00

0,00

+3,39

+0,37

+3,02

1131 – Magistrats de l'ordre administratif

0,00

0,00

0,00

-8,86

+3,87

-12,73

1135 – Catégorie A

0,00

0,00

0,00

+31,68

-4,46

+36,14

1136 – Catégorie B

0,00

0,00

0,00

+25,21

+20,27

+4,94

1137 – Catégorie C

0,00

0,00

0,00

+29,22

-8,98

+38,20

Total

0,00

0,00

0,00

+80,64

+11,07

+69,57

 

La consommation 2021 du plafond d'emplois s'élève à 4 194 ETPT soit une augmentation de 80 ETPT par rapport à la consommation 2020. Cette hausse résulte, d'une part, de l’impact du schéma d’emplois réalisé en 2021 (+70 ETPT pour 42 créations d’emplois) et de l’extension en année pleine du schéma d’emplois 2020 (+11 ETPT), soit un impact pour 2021 de +81 ETPT.


 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1130 – Membres du Conseil d'Etat

28,00

8,00

7,86

31,00

11,00

7,19

+3,00

+3,00

1131 – Magistrats de l'ordre administratif

138,95

36,00

5,82

119,00

47,00

5,90

-19,95

+10,00

1135 – Catégorie A

305,80

8,00

6,26

337,13

53,80

5,60

+31,33

+4,00

1136 – Catégorie B

77,79

15,00

7,48

75,06

4,00

6,49

-2,73

+6,00

1137 – Catégorie C

233,86

34,00

7,53

264,48

13,00

6,43

+30,62

+5,00

Total

784,40

101,00

826,67

128,80

+42,27

+28,00

 

Le schéma d’emplois de +28 ETP, initialement prévu pour 2021, a été majoré en gestion de 45 ETP au titre du rattrapage de la sous-exécution du schéma d’emplois 2020. La réalisation 2021, qui s’est établie à +42 ETP, est en léger retrait par rapport à la prévision. La CNDA ayant atteint, en 2021, le niveau de recrutement prévu, cette sous-exécution est principalement liée, d'une part, à un nombre important de départs temporaires de magistrats et, d'autre part, au report de l'ouverture de la cour administrative d'appel de Toulouse en 2022.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
du schéma
d'emplois
2021 sur 2021

Administration centrale

677,00

653,26

0,00

0,00

0,00

+8,47

+3,00

+5,47

Autres

3 576,00

3 541,19

0,00

0,00

0,00

+72,17

+8,07

+64,10

Total

4 253,00

4 194,45

0,00

0,00

0,00

+80,64

+11,07

+69,57

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2021
Réalisation

Administration centrale

0,00

677,00

Autres

+28,00

3 335,27

Total

+28,00

4 012,27

 

Les tribunaux administratifs, les cours administratives d’appel et la Cour nationale du droit d’asile n’ayant pas de ressort départemental ou régional, leurs effectifs ont été inscrits dans la rubriques « Autres ». Les emplois répartis en « Administration centrale » correspondent aux membres et agents du Conseil d’État inscrits dans les actions 1, 4, 5 et 6. Le reste des ETPT consommés est inscrit dans la rubrique « Autres ».

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Fonction juridictionnelle : Conseil d'État

215,00

214,12

02 – Fonction juridictionnelle : Cours administratives d'appel

616,00

555,19

03 – Fonction juridictionnelle : Tribunaux administratifs

1 918,00

1 865,05

04 – Fonction consultative

101,00

91,93

05 – Fonction études, expertise et services rendus aux administrations de l'État et des collectivités

85,00

101,76

06 – Soutien

599,00

686,53

07 – Cour nationale du droit d'asile

719,00

679,87

Total

4 253,00

4 194,45

Transferts en gestion

0,00

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2020-2021

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

11,00

0,12

0,30

 

Le nombre d’apprentis pour l’année scolaire 2020-2021 s'élève à 11.

Les apprentis ont été affectés dans les services centraux du Conseil d'Etat et en juridiction.

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Ratios gestionnaires / effectifs gérés

Effectifs gérés

(inclus dans le plafond d'emplois)

(Effectifs physiques ou ETP)

2 506

Effectifs gérants

70

2,79%

administrant et gérant

31,5

1,26%

organisant la formation

13

0,52%

consacrés aux conditions de travail

9

0,36%

consacrés au pilotage et à la politique des compétences

16,5

0,66%

 

Les agents de greffe titulaires sont gérés conjointement par le Conseil d'Etat et le ministère de l'intérieur et figurent, à ce titre, dans la colonne des effectifs partiellement gérés. Ainsi, une part importante des activités de gestion des ressources humaines est réalisée pour le compte du ministère de l'intérieur.

 

 

 

Effectifs inclus dans le plafond d’emplois

Effectifs hors plafond d’emplois

intégralement gérés

partiellement gérés (agents en détachement, en MAD) (1)

gérés pour un autre ministère

gérés pour des organismes autres que les ministères

gérés pour le ministère (CLD, CFA) (2)

54,65 %

40,67 %

2,77 %

1,53 %

0,38 %

(1) mise à disposition (MAD)

(2) congé de longue durée (CLD), congé de fin d’activité (CFA)

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2020

Prévision
LFI 2021

Exécution
2021

Rémunération d’activité

226 541 344

232 875 619

231 689 816

Cotisations et contributions sociales

124 909 138

132 599 529

126 669 256

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

93 495 959

97 831 360

93 976 357

    – Civils (y.c. ATI)

93 200 393

97 831 360

93 705 698

    – Militaires

295 566

 

270 660

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

31 413 179

34 768 169

32 692 899

Prestations sociales et allocations diverses

1 932 371

1 836 561

1 983 178

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

353 382 853

367 311 709

360 342 249

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

259 886 894

269 480 349

266 365 892

FdC et AdP prévus en titre 2

22 867

 

L'allocation d'aide au retour à l'emploi a concerné 191 personnes en 2021 pour un montant de 0,8 M€

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2020 retraitée

260,25

Exécution 2020 hors CAS Pensions

259,89

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021/ 2020

 

Débasage de dépenses au profil atypique :

0,36

    – GIPA

-0,01

    – Indemnisation des jours de CET

-0,88

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

1,25

Impact du schéma d'emplois

4,24

EAP schéma d'emplois 2020

3,31

Schéma d'emplois 2021

0,92

Mesures catégorielles

0,16

Mesures générales

0,01

Rebasage de la GIPA

0,01

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

 

GVT solde

1,17

GVT positif

3,18

GVT négatif

-2,02

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

-0,02

Indemnisation des jours de CET

1,17

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

-1,19

Autres variations des dépenses de personnel

0,57

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,05

Autres variations

0,52

Total

266,37

 

La ligne « Autres » de la rubrique « Débasage de dépenses au profil atypique » comprend le remboursement 2020 des personnels mis à disposition.


La ligne « Autres » de la rubrique « Rebasage de dépenses au profil atypique » comprend le remboursement 2021 des personnels mis à disposition (-1,25 M€) et le montant des primes d'installation 2021 (0,05 M€).


La ligne « Autres » de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » comprend l'économie pour le financement des juristes assistants (-0,32 M€) ainsi que l'impact des indemnités des présidents et assesseurs de la CNDA en raison de l'augmentation du nombre de vacations (0,84 M€).


L’indemnité de garantie individuelle de pouvoir d'achat, prévue par le décret n° 2008-539 du 6 juin 2008, a représenté, en 2021, 11 302 € pour 30 bénéficiaires.


Le « glissement vieillesse technicité » solde s'est établi en 2021 à 1,17 M€ (0,45 % de la masse salariale), soit 3,18 M€ au titre du GVT positif (1,23 % de la masse salariale) et -2,02 M€ au titre du GVT négatif ou effet de noria (-0,78 % de la masse salariale)

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1130 – Membres du Conseil d'Etat

108 820

144 353

124 200

96 738

131 494

111 701

1131 – Magistrats de l'ordre administratif

75 251

91 648

91 164

66 270

81 629

80 536

1135 – Catégorie A

50 867

55 021

61 064

44 572

48 901

53 429

1136 – Catégorie B

38 456

39 214

42 012

33 264

34 369

36 464

1137 – Catégorie C

31 680

32 428

33 566

27 265

28 163

28 928

 

Les coûts moyens d'entrée et de sortie sont susceptibles de faire apparaître des fluctuations significatives dues au nombre limité d'emplois du programme, aux modalités de recrutement ainsi qu'à l'exigence de mobilité qu'implique la carrière des membres du Conseil d’État et des magistrats administratifs. De plus, les entrées pour les agents de greffe, dont les postes sont soumis aux mouvements du ministère de l'intérieur, se rapportent en partie à des personnels dont la carrière est plus avancée que les personnes concernées par les sorties.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en année
pleine

Mesures statutaires

117 334

117 334

Protocole modernisation parcours professionnels (PPCR)

1 169

C

Adjoints administratifs et techniques

01-2021

12

117 334

117 334

Mesures indemnitaires

40 597

40 597

Prime de précarité

51

A,B,C

Contractuels

01-2021

12

40 597

40 597

Total

157 931

157 931

 

Les mesures catégorielles ont représenté un montant de 157 931 € en 2021. L’écart par rapport à la prévision du PAP (432 334 €) est dû à un nombre inférieur de contractuels ayant bénéficié de la prime de précarité.

 

   Action sociale - hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Réalisation
Titre 3

Réalisation
Titre 5

Total

Restauration

2 658

1 059 675

 

1 059 675

Logement

30

135 400

 

135 400

Famille, vacances

20

15 261

 

15 261

Mutuelles, associations

2 506

61 987

 

61 987

Prévention / secours

39

80 550

 

80 550

Autres

2 506

95 529

 

95 529

Total

1 448 402

 

1 448 402

 

Les crédits de l'action sociale en faveur des membres et agents du Conseil d’État, des agents de la Cour nationale du droit d'asile et des membres du corps des tribunaux administratifs et des cours administratives d'appel se sont élevés, pour 2021 à 1 448 402 €.


Le programme « Conseil d’État et autres juridictions administratives » ne comprend pas les crédits de l'action sociale en faveur des agents de greffe des tribunaux et cours administratives d'appel, qui relèvent statutairement du ministère de l'intérieur. Les dotations relatives à cette action sont inscrites au budget du ministère de l'intérieur.


La ligne « Autres » correspond aux dépenses d'action médicale et sociale (convention pour l'aide à la mobilité, frais de gestion pôle emploi, accompagnement social à travers l'UDAF, produits pharmaceutiques et vaccins, prothèses et matériels pour agents handicapés, honoraires médecin, chèques cadeaux de Noël, bourses d'études, frais de fonctionnement de la Fondation d'Aguesseau).

 

Coûts synthétiques

   Indicateurs immobiliers

Nature

Repère

Libellé

Unité

Administration centrale

Services déconcentrés

Total

Surface

1

SUB du parc

17 942

91 216

109 158

2

SUN du parc

15 165

77 130

92 295

3

SUB du parc domanial

11 890

60 443

72 333

Occupation

4

Ratio SUN / Poste de travail

m² / PT

23%

22%

22%

5

Coût de l'entretien courant

533 491

494 768

1 028 259

6

Ratio entretien courant / SUB

€ / m²

29,73%

5,42%

9,42%

Entretien
lourd

7

Coût de l'entretien lourd *
(parc domanial et quasi propriété)

AE

486 088

AE

3 076 304

AE

3 562 392

CP

590 600

CP

4 295 724

CP

4 886 324

8

Ratio entretien lourd * / SUB
(parc domanial et quasi-propriété)

€ / m²

AE

27

AE

34

AE

33

CP

33

CP

47

CP

45

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*

y compris les crédits d'entretien lourd financés sur le BOP ministériel du CAS "Gestion du patrimoine immobilier de l'Etat"

 

 

 

L'année 2021 a été particulièrement marquée par la création de la cour administrative d'appel de Toulouse, ainsi que les relogements du tribunal administratif de Marseille et de celui de Guadeloupe.

 

Pour l'administration centrale, au Conseil d’État, les travaux de réfection provisoire de l'étanchéité du portique donnant sur la place du Palais-Royal ont été réalisés, les mesures d'humidité se poursuivent pour engager la réfection définitive en 2023. Les diagnostics pour finaliser les études de réhabilitation de la cour de l'Horloge sont achevés. Les études de maîtrise d'œuvre se sont poursuivies pour les opérations de la phase 2 de mise en sécurité du Palais-Royal (comportant notamment l'aménagement du poste central de sécurité au rez-de-chaussée de l'aile Colette).


Pour les services déconcentrés : les études de programmation pour les travaux de rénovation des installations de chauffage et ventilation et de réhabilitation thermique de l’immeuble du palais des juridictions administratives de Lyon ont été réalisées et les travaux de réfection du système de sécurité incendie réceptionnés. Les travaux pour reloger la cafétéria de la cour administrative d'appel de Nancy ont été réceptionnés. Les études de pré-programmation pour le relogement de la cour administrative d'appel de Versailles ont été arrêtées, le ministère de l’éducation nationale n’ayant pas obtenu à ce stade de financement.


Les travaux d’extension du tribunal administratif de Limoges, de remplacement du câblage informatique du tribunal administratif de Bastia, de réfection du système de chauffage, ventilation, climatisation du tribunal administratif de Montpellier, de réfection du système de sécurité incendie du tribunal administratif de Poitiers ont été réceptionnés.


Les travaux de la phase 3 de la restructuration du tribunal de Paris (salles d’audience notamment et de mise en sûreté du tribunal de Melun se sont poursuivis.


Le programme pour l’extension du tribunal administratif de Dijon a été achevé et l’acquisition de la parcelle signée en décembre.


Le marché de maîtrise d’œuvre pour l’opération de réhabilitation énergétique du tribunal administratif de Cergy-Pontoise a dû être dénoncé faute de moyen du maître d’œuvre. Il sera relancé en 2022.


S'agissant du relogement de la CNDA et du tribunal administratif de Montreuil, trois candidats admis à remettre une offre ont été retenus. Pour les sites actuellement occupés par la CNDA, le bail principal avec la caisse des dépôt et consignation a été renégocié pour une durée de 6 ans fermes à compter du 1er janvier 2021, le bail pour les locaux de l’immeuble Héliaque a été signé fin 2020.

 

   Ratio d'efficience bureautique


Ratio d’efficience bureautique

Réalisation 2020

Prévision 2021

Réalisation 2021

Coût bureautique en euros par poste

1 098

815

808

Nombre de postes

4 320

4 350

4450


Le changement de produit et les modifications apportées à la configuration des postes de télétravailleurs ont permis de contrôler le coût bureautique par poste.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2021

 

CP 2021

 

 

 

AE ouvertes en 2021 *
(E1)

239 079 314

 

CP ouverts en 2021 *
(P1)

99 050 089

 

 

 

AE engagées en 2021
(E2)

96 204 838

 

CP consommés en 2021
(P2)

89 681 965

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E3)

123 630 513

 

dont CP consommés en
2021 sur engagements
antérieurs à 2021

(P3 = P2 – P4)

43 278 861

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E4 = E1 – E2 – E3)

19 243 963

 

dont CP consommés
en 2021 sur
engagements 2021

(P4)

46 403 104

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 brut
(R1)

121 109 553

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
(R2)

0

 

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 net

(R3 = R1 + R2)

121 109 553



CP consommés en 2021
sur engagements
antérieurs à 2021
(P3 = P2 – P4)

43 278 861



=

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R4 = R3 – P3)

77 830 692

 

 

AE engagées en 2021


(E2)

96 204 838



CP consommés en 2021
sur engagements 2021

(P4)

46 403 104



=

Engagements 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R5 = E2 – P4)

49 801 734

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

(R6 = R4 + R5)

127 632 425

 

 

Estimation des CP 2022
sur engagements non
couverts au 31/12/2021
(P5)

40 321 265


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2022
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2021
(P6 = R6 – P5)

87 311 160

 

Le montant des engagements non soldés au 31/12/2021 s'élève à 127,6 M€. Il correspond :

  • pour les dépenses de l'occupant, aux AE couvrant la durée ferme des baux en cours, soit 88 M€, et aux restes à payer sur les engagements en termes de services au bâtiment, soit 9 M€ ;

  • pour les dépenses du propriétaire, aux marchés pluriannuels passés dans le cadre des opérations immobilières relatives au Palais Royal et aux bâtiments occupés par les juridictions administratives, soit 14,8 M€ ;

  • pour l'informatique, aux restes à payer sur les marchés et contrats de maintien de l'existant et de modernisation, soit 9,3 M€ ;

  • pour le fonctionnement courant, aux restes à payer sur les engagements juridiques répondant à des besoins récurrents, soit 4,6 M€ ;

  • pour les frais de justice, au report des engagements non soldés relatifs aux prestations d'interprétariat, soit 1,9 M€.

 

Justification par action

ACTION

01 – Fonction juridictionnelle : Conseil d'État

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Fonction juridictionnelle : Conseil d'État

29 243 141
30 635 314

 
 

29 243 141
30 635 314

29 243 141
30 635 314

 
 

29 243 141
30 635 314

 

L’action 1 recouvre l’ensemble de l’activité contentieuse du Conseil d’État, qui est l’échelon suprême de la juridiction administrative, chargé de juger les litiges entre les particuliers et l’administration.

 

Le Conseil d’État est le juge de cassation des arrêts des cours administratives d’appel, des jugements des tribunaux administratifs insusceptibles d’appel et des décisions des juridictions administratives spécialisées.

 

Il peut aussi être juge en premier et dernier ressort des affaires dont la nature ou l’importance justifie qu’il soit dérogé à la compétence naturelle du juge de première instance et au principe de double juridiction. Ces compétences en premier et dernier ressort ont été recentrées par le décret du 22 février 2010. Le Conseil d’État est notamment compétent en premier et dernier ressort pour connaître des recours dirigés contre certains actes tels que les ordonnances du Président de la République et les décrets, contre les actes réglementaires des ministres et des autres autorités à compétence nationale, contre les circulaires et instructions de portée générale des mêmes autorités. Il est également compétent en premier et dernier ressort pour les litiges relatifs au recrutement, à la discipline et à la fin de fonctions des agents publics nommés par décret du Président de la République ainsi que pour le contentieux des élections européennes et régionales.

 

Par ailleurs, il est compétent en appel pour connaître du contentieux des élections municipales et cantonales et des questions préjudicielles, notamment sur l’appréciation de la légalité d’actes administratifs, posées par les juridictions judiciaires.

Depuis l’entrée en vigueur le 1er janvier 2001 de la loi n° 2000-597 du 30 juin 2000 relative aux référés devant les juridictions administratives, le président de la section du contentieux et les conseillers d’État qu’il désigne à cet effet sont juges des référés.

 

La section du contentieux du Conseil d’État est chargée de mettre en œuvre l’action juridictionnelle du Conseil d’État. Elle comprend dix chambres, un secrétariat du contentieux et un secrétariat du bureau d’aide juridictionnelle et du tribunal des conflits. Elle dispose par ailleurs, pour l’aider dans sa tâche, d’un centre de recherches et de diffusion juridiques.

 

Le président de la section du contentieux fixe, en liaison avec le vice-président du Conseil d’État, les objectifs à court et moyen terme de l’action juridictionnelle du Conseil d’État. Il contrôle la réalisation de ces objectifs, grâce au suivi d’indicateurs de résultats préalablement définis.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

29 243 141

30 635 314

29 243 141

30 635 314

Rémunérations d’activité

18 548 520

20 921 051

18 548 520

20 921 051

Cotisations et contributions sociales

10 548 519

9 625 350

10 548 519

9 625 350

Prestations sociales et allocations diverses

146 102

88 913

146 102

88 913

Total

29 243 141

30 635 314

29 243 141

30 635 314

 

En 2021, 214 ETPT ont été affectés à cette action, soit 130 membres du Conseil d’État et 84 agents et assistants de justice.

 

La consommation des crédits est légèrement supérieure à la prévision en raison de différences à la hausse s'agissant de la répartition entre les catégories et des coûts d'entrée-sortie réalisés.

 

ACTION

02 – Fonction juridictionnelle : Cours administratives d'appel

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Fonction juridictionnelle : Cours administratives d'appel

56 373 304
51 990 792

 
 

56 373 304
51 990 792

56 373 304
51 990 792

 
 

56 373 304
51 990 792

 

L’action 2 recouvre l’ensemble de l’activité contentieuse des cours administratives d’appel.

 

Les cours administratives d’appel ont été créées par la loi du 31 décembre 1987 portant réforme du contentieux administratif.

 

Elles sont devenues les juges d’appel de droit commun des tribunaux administratifs, à l’exception, notamment, du contentieux des élections municipales et cantonales et des questions préjudicielles des juridictions judiciaires, qui relèvent du Conseil d’État en appel.

 

Il existe neuf cours administratives d’appel (Bordeaux, Douai, Lyon, Marseille, Nancy, Nantes, Paris, Toulouse et Versailles). La cour administrative d'appel de Toulouse, inaugurée le 16 décembre 2021, a débuté son activité le 1er janvier 2022 et tenu ses premières audiences en mars.

 

Les cours administratives d’appel sont organisées et se prononcent conformément aux dispositions du code de justice administrative.

 

Elles sont présidées par un conseiller d’État et sont composées de présidents de chambre, d’assesseurs, de premiers conseillers et de conseillers qui exercent les fonctions de rapporteur ou de rapporteur public. Les magistrats sont assistés par des agents de greffe qui assurent notamment la transmission des mémoires et pièces entre les parties et la notification des décisions rendues.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

56 373 304

51 990 792

56 373 304

51 990 792

Rémunérations d’activité

35 740 674

32 958 117

35 740 674

32 958 117

Cotisations et contributions sociales

20 350 763

18 817 351

20 350 763

18 817 351

Prestations sociales et allocations diverses

281 867

215 325

281 867

215 325

Total

56 373 304

51 990 792

56 373 304

51 990 792

 

En 2021, 555 ETPT ont été affectés à cette fonction, soit 280 agents de greffe et assistants de justice, 271 magistrats administratifs et 4 membres du Conseil d’État (les 9 présidents des cours administratives d’appel participent à la fonction juridictionnelle pour moitié de leur temps et à la fonction soutien pour l’autre moitié).

 

La consommation des crédits est inférieure à la prévision, essentiellement en raison d'une sous-consommation d'ETPT d’agents de greffe affectés à cette action.

 

ACTION

03 – Fonction juridictionnelle : Tribunaux administratifs

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Fonction juridictionnelle : Tribunaux administratifs

169 748 773
168 990 259

 
-728

169 748 773
168 989 532

169 748 773
168 990 259

 
 

169 748 773
168 990 259

 

L’action 3 recouvre l’ensemble de l’activité contentieuse des tribunaux administratifs.


Les tribunaux administratifs ont été créés en 1953. Ils sont depuis cette date les juges administratifs de droit commun en premier ressort des litiges administratifs.


Il existe 42 tribunaux, dont 31 en France métropolitaine (Amiens, Bastia, Besançon, Bordeaux, Caen, Cergy-Pontoise, Châlons-en-Champagne, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Lille, Limoges, Lyon, Marseille, Melun, Montpellier, Montreuil, Nancy, Nantes, Nice, Nîmes, Orléans, Paris, Pau, Poitiers, Rennes, Rouen, Strasbourg, Toulon, Toulouse, Versailles), auxquels s’ajoutent 11 tribunaux administratifs d’outre-mer (Guyane, Martinique, La Réunion, Nouvelle-Calédonie, Guadeloupe, Saint-Pierre-et-Miquelon, Polynésie française, Mayotte, Wallis et Futuna, Saint-Barthélemy et Saint-Martin). Ils ont succédé, avec de profonds changements, aux conseils de préfecture qui avaient été créés dans chaque département par la loi du 28 pluviôse an VIII.


Les tribunaux administratifs sont organisés et se prononcent conformément aux dispositions du code de justice administrative.


Ils sont composés d’un président, de présidents de chambre, de premiers conseillers et de conseillers qui exercent les fonctions de rapporteur ou de rapporteur public. Les magistrats sont assistés par des agents de greffe qui assurent notamment la transmission des mémoires et pièces entre les parties et la notification des décisions rendues.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

169 748 773

168 990 259

169 748 773

168 990 259

Rémunérations d’activité

107 620 720

106 839 719

107 620 720

106 839 719

Cotisations et contributions sociales

61 279 308

61 404 620

61 279 308

61 404 620

Prestations sociales et allocations diverses

848 745

745 921

848 745

745 921

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

-728

 

 

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

-728

 

 

Total

169 748 773

168 989 532

169 748 773

168 990 259

 

En 2021, 1 865 ETPT ont été affectés à cette action, soit 843 magistrats administratifs et 1 022 agents de greffe et assistants de justice.


La consommation des crédits est légèrement inférieure à la prévision en raison de différences à la baisse s'agissant de la répartition entre les catégories et des coûts d'entrée-sortie réalisés.

 

ACTION

04 – Fonction consultative

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Fonction consultative

16 387 717
14 267 134

 
 

16 387 717
14 267 134

16 387 717
14 267 134

 
 

16 387 717
14 267 134

 

L’action 4 recouvre l’ensemble de l’activité consultative du Conseil d’État, des cours administratives d’appel et des tribunaux administratifs.

 

Le Conseil d’État est conseiller du Gouvernement. Il examine les projets de loi et d’ordonnance, avant que ceux-ci ne soient soumis au Conseil des ministres, ainsi que les projets de décrets en Conseil d’État. Il émet un avis sur la régularité juridique des textes, sur leur forme et sur leur opportunité administrative. Sauf exceptions, le Gouvernement n’est pas tenu de suivre l’avis du Conseil d’État, mais il ne peut retenir que le texte adopté par le Conseil d’État ou le projet qui lui a été soumis. Le Conseil d’État peut, par ailleurs, être consulté par le Gouvernement sur toute question ou difficulté d’ordre juridique ou administratif.

 

L’activité consultative du Conseil d’État a été notablement renforcée par les dispositions issues de la révision constitutionnelle du 23 juillet 2008, qui permettent au président d’une assemblée parlementaire de soumettre pour avis au Conseil d’État, avant son examen en commission, une proposition de loi déposée par l’un des membres de cette assemblée.

 

L’action consultative du Conseil d’État relève de cinq sections administratives : la section de l’intérieur, la section des finances, la section des travaux publics, la section sociale et la section de l’administration, qui a été créée par le décret n°2008-225 du 6 mars 2008. Les affaires sont réparties entre ces cinq sections, conformément aux dispositions d’un arrêté du Premier ministre et du garde des sceaux, ministre de la justice, pris sur proposition du vice-président du Conseil d’État.

 

Les textes les plus importants, notamment la plupart des projets de loi et des projets d’ordonnance (ainsi que les propositions de loi), sont soumis à l’assemblée générale, après avoir été examinés par la section compétente. Enfin, les affaires urgentes sont soumises à la commission permanente.

 

Les cours administratives d’appel et les tribunaux administratifs sont également investis d’une fonction consultative. Ils peuvent, en effet, être saisis de demandes d’avis par les préfets.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

16 387 717

14 267 134

16 387 717

14 267 134

Rémunérations d’activité

10 389 812

9 777 777

10 389 812

9 777 777

Cotisations et contributions sociales

5 915 966

4 454 564

5 915 966

4 454 564

Prestations sociales et allocations diverses

81 939

34 793

81 939

34 793

Total

16 387 717

14 267 134

16 387 717

14 267 134

 

En 2021, 92 ETPT ont été affectés à cette action, soit 27 agents et 65 membres du Conseil d’État.

 

La réalisation des crédits est inférieure à la prévision, en raison d’une légère sous consommation d'ETPT des membres et agents de catégorie A.

 

ACTION

05 – Fonction études, expertise et services rendus aux administrations de l'État et des collectivités

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Fonction études, expertise et services rendus aux administrations de l'État et des collectivités

8 378 419
11 536 142

 
 

8 378 419
11 536 142

8 378 419
11 536 142

 
 

8 378 419
11 536 142

 

Cette fonction regroupe plusieurs missions dont peuvent être chargés les membres des juridictions administratives du fait de leur expertise en matière juridique et administrative et, plus globalement, de l’ensemble des problématiques liées à la gestion publique.

 

La fonction « études » est exercée par la section du rapport et des études du Conseil d’État qui réalise le rapport annuel du Conseil d’État ainsi que diverses études à la demande du Gouvernement.

 

La fonction « expertise » est exercée par les membres du Conseil d’État et les magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel qui sont mis à disposition des cabinets ministériels, des institutions européennes, des assemblées parlementaires nationales ou des États étrangers.

 

La fonction « services rendus aux administrations de l’État et des collectivités » est exercée par :

 

  • les membres du Conseil d’État et les magistrats des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel qui participent à diverses commissions administratives et juridictions spécialisées. Parmi ces magistrats, 10 sont plus particulièrement affectés aux chambres de discipline des différentes professions de santé, dont les dispositions législatives ont confié la présidence à un magistrat administratif ;

 

  • les magistrats et agents de greffe des tribunaux administratifs qui assurent la désignation des commissaires enquêteurs et la taxation de leurs frais.

 

Cette action comprend également les tribunaux interrégionaux de la tarification sanitaire et sociale et la Cour nationale de la tarification sanitaire et sociale rattachés à la gestion de la juridiction administrative depuis le 1er avril 2012. Elle intègre enfin les magistrats administratifs affectés à la commission du contentieux du stationnement payant (CCSP).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

8 378 419

11 536 142

8 378 419

11 536 142

Rémunérations d’activité

5 311 918

7 524 501

5 311 918

7 524 501

Cotisations et contributions sociales

3 024 609

3 972 778

3 024 609

3 972 778

Prestations sociales et allocations diverses

41 892

38 863

41 892

38 863

Total

8 378 419

11 536 142

8 378 419

11 536 142

 

En 2021, 102 ETPT ont été affectés à cette action, soit 17 membres du Conseil d’État, ainsi que 44 magistrats et 41 agents de greffe.

 

La réalisation est supérieure à la prévision en raison notamment d'un nombre plus important d'ETPT affectés à cette action au sein des magistrats et des agents de greffe.

 

ACTION

06 – Soutien

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Soutien

41 869 974
43 066 642

102 311 248
96 205 566

144 181 222
139 272 208

41 869 974
43 066 642

84 571 178
89 681 965

126 441 152
132 748 608

 

L’action 6 comprend les dépenses de personnel non affectées directement à une autre action, ainsi que l’ensemble des dépenses hors titre 2 exposées pour le programme au titre des fonctions support (fonctionnement courant, immobilier, informatique, formation, etc.). Elle comprend les 2 sous actions suivantes : 06-01 « frais de justice » et 06-02 « soutien (hors frais de justice) ».

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

41 869 974

43 066 642

41 869 974

43 066 642

Rémunérations d’activité

26 545 563

27 394 497

26 545 563

27 394 497

Cotisations et contributions sociales

15 115 061

15 296 560

15 115 061

15 296 560

Prestations sociales et allocations diverses

209 350

375 585

209 350

375 585

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

96 018 498

75 992 539

71 189 428

64 626 763

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

96 018 498

75 992 539

71 189 428

64 626 763

Titre 5 : Dépenses d’investissement

6 292 750

20 213 027

13 381 750

25 055 203

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

6 292 750

16 924 771

11 431 750

22 842 145

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

3 288 256

1 950 000

2 213 057

Total

144 181 222

139 272 208

126 441 152

132 748 608

 

En 2021, 686 ETPT ont été affectés à l’action soutien, soit 12 membres du Conseil d’Etat, 15 magistrats administratifs, 304 agents du Conseil d’Etat et de la CNDA ainsi que 342 agents de greffe, répartis comme suit :


Les effectifs du Conseil d’État et de la CNDA classés en action « soutien »


Le vice-président, le secrétaire général, les secrétaires généraux adjoints, le chef de la mission d’inspection des juridictions administratives et les responsables du centre de documentation du Conseil d’État, ainsi que la présidente de la CNDA pour la moitié de son temps, soit 8 ETPT de membres du Conseil d’État.


Les agents des services administratifs et des services gestionnaires du Conseil d’État (les services du secrétariat général, le cabinet, la direction de la prospective et des finances, la direction des ressources humaines, la direction de l’équipement, la direction des systèmes d’information, la direction de la bibliothèque et des archives, la direction de la communication et le centre de formation de la juridiction administrative), soit 304 ETPT d’agents du Conseil d’État.


Les effectifs des cours administratives d’appel et des tribunaux administratifs classés en action « soutien »


Les 9 conseillers d’État présidents des cours administratives d’appel participent à la fonction « soutien » de leur juridiction pour la moitié de leur temps (soit 4,5 ETPT).


Les présidents des tribunaux administratifs participent à la fonction « soutien » pour la moitié de leur temps. En outre, certains magistrats sont affectés au Conseil d’État pour remplir des missions au profit de l’ensemble des juridictions. Ce sont ainsi 28 ETPT de magistrats administratifs qui sont affectés à l’action « soutien ».


Dans chaque juridiction, le greffier en chef et le secrétaire du chef de juridiction sont affectés à la fonction « soutien » à hauteur de ½ ETPT chacun. Les agents chargés du budget, les correspondants informatiques, les documentalistes, les personnels d’accueil, les agents chargés de la maintenance et les conducteurs d’automobiles participent également à l’action « soutien ». Au total, ce sont 342 ETPT d’agents de greffe qui ont été affectés à l’action « soutien » en 2021.


DEPENSES DE FONCTIONNEMENT


L'écart d'exécution constaté sur cette action en AE est en grande partie lié aux modalités de prises à bail et de renouvellement des baux, différentes en exécution par rapport à la prévision initiale. Il s'agit plus particulièrement de l’engagement du bail du TA de la Réunion prévu en PAP sur 9 ans et exécuté en gestion en engagement annuel ainsi que des engagements des baux de la CNDA budgétisés en PAP à 42,6 M€ (dont 32,7 M€ prévus pour une renégociation groupée et 6,7 M€ pour le renouvellement du bâtiment Arborial) qui ont été réalisés en gestion à 32,6 M€.


La consommation de CP est légèrement inférieure à la prévision (- 9%) en raison de la fongibilité entre le titre 3 et le titre 5 liée à une reprogrammation des opérations de travaux (les travaux réalisés sur les surfaces locatives sont imputés en titre 3, alors que ceux réalisés dans des bâtiments appartenant à l'Etat le sont essentiellement en titre 5).


Les frais de justice, exclusivement imputés sur la sous-action 06-01, sont essentiellement constitués des frais postaux, des dépenses d’interprétariat et des dépenses de consommables (papier). En 2021, le montant total de cette dépense représente 11,56 M€ en AE et 13,17 M€ en CP. Ces CP sont répartis entre le Conseil d’État (0,25 M€), la Cour nationale du droit d’asile (8,76 M€), les tribunaux administratifs (3,70 M€) et les cours administratives d’appel (0,47 M€), pour l’exercice de leur activité juridictionnelle.


Les dépenses de fonctionnement courant (hors frais de justice) sont imputées sur la sous-action 06-02. Elles résultent, d’une part, des frais directement engagés par chaque juridiction pour assurer son propre fonctionnement, et d’autre part, des crédits consommés par les services du secrétariat général du Conseil d’État pour l’ensemble du périmètre de la juridiction administrative (notamment dans les domaines des travaux d’entretien courant, de la documentation, des frais de déplacement, de la formation et de l’action sociale).


En 2021, ces dernières dépenses représentent 64,41 M€ en AE et 51,44 M€ en CP. Les postes les plus importants concernent les activités suivantes :


Unités de justification

Montant exécuté (AE) en M€

Montant exécuté (CP) en M€

Les coûts d’occupation

32,01

17,28

Les services aux bâtiments

10,95

9,99

L’informatique

9,76

11,42

Le fonctionnement courant

3,93

3,92

Les petits travaux et l’entretien courant

1,92

2,87

La formation

1,67

1,68

Les frais de déplacement

1,39

1,37

L’action médicale et sociale

1,22

1,69

L’équipement

0,60

0,64

La communication

0,12

0,12

Total

64,41

51,44


DEPENSES D'INVESTISSEMENT


Les dépenses d’investissement affectées à la sous-action 06-02 regroupent les dépenses réalisées dans le cadre d’opérations immobilières, d’acquisitions de biens mobiliers dont la valeur unitaire est supérieure à 10 000 €, ainsi que les dépenses d’investissement informatique réalisées par les services du secrétariat général du Conseil d’État pour le compte du Conseil d’État, de la Cour nationale du droit d’asile, des tribunaux administratifs et des cours administratives d’appel.


En 2021, les dépenses d’investissement ont ainsi financé les travaux immobiliers (16,7 M€ d’AE et 22,4 M€ de CP), les systèmes d’information (3,3 M€ d’AE et 2,4 M€ de CP) et les achats de véhicules (0,18 M€ d’AE et 0,24 M€ de CP).


Concernant les dépenses pour immobilisations corporelles, le niveau de consommation des crédits constaté en 2021 est supérieur à la prévision en AE (16,9 M€ d’AE pour 6,3 M€ prévus en PAP 2021). Cet écart s’explique par la consommation importante d’AENE (AE affectées non engagées) au bénéfice particulièrement de l'opération de relogement de la CNDA et du TA de Montreuil. L’exécution en CP (22,8 M€) est également supérieure à la prévision (11,4 M€ de CP en PAP 2021). Cette consommation est notamment due à l’avancée de certains travaux dont notamment les opérations de relogement de la CNDA (5,9 M€ prévus dans le PAP et 7,1 M€ consommés) et de la création de la CAA de Toulouse (2 M€ prévus dans le PAP et 4,8 M€ consommés). Il est à noter également que l’exécution comprend le financement du relogement du tribunal administratif de Marseille, sur des crédits accordés en loi de finances rectificative de 2017 : en 2021, 5 M€ ont été consommés en CP pour cette opération.


S'agissant des dépenses pour immobilisations incorporelles, le niveau de consommation des crédits constaté en 2021 en AE est de 3,3 M€ alors qu'aucune AE n'avait été inscrite en PAP. La consommation en CP (2,2 M€) est légèrement supérieure à la prévision (1,9 M€ en PAP 2021). Ces écarts résultent notamment d'une accélération du projet de refonte du parc applicatif existant du domaine contentieux.

 

ACTION

07 – Cour nationale du droit d'asile

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Cour nationale du droit d'asile

45 333 248
39 855 966

 
 

45 333 248
39 855 966

45 333 248
39 855 966

 
 

45 333 248
39 855 966

 

L’action 7 retrace l’activité de la Cour nationale du droit d’asile (CNDA). Elle regroupe l’ensemble des crédits de rémunération des personnels affectés à la Cour, les crédits hors dépenses de personnel étant imputés sur l’action 6.

La CNDA est une juridiction administrative unique, à caractère national, qui juge en premier et dernier ressort les décisions d’une seule autorité administrative : l’Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA). La CNDA a compétence exclusive – c’est aussi son activité exclusive – pour juger les actes de cette administration, sous le contrôle de cassation du Conseil d’État.


La CNDA concentre la totalité du contentieux provoqué par les décisions de refus opposées par l’OFPRA aux demandeurs d’asile. Le taux de refus, ainsi que le taux très élevé de recours contre ces décisions de refus placent la juridiction directement dans le sillage des fluctuations d’activité de l’OFPRA et, d’une façon plus générale, du nombre d’étrangers demandeurs d’asile. Le niveau de l’activité juridictionnelle est donc essentiellement la conséquence, d’une part, du nombre de demandeurs d’asile qui se présentent en France (ce nombre est fluctuant, puisqu’il est fonction des événements géopolitiques qui se produisent dans le monde), et d’autre part, du rythme de l’activité de l’OFPRA.

La Cour a rejoint au 1er janvier 2009 l’espace commun au Conseil d’État, aux cours administratives d’appel et aux tribunaux administratifs, sa gestion étant reprise par le secrétariat général du Conseil d’État. Des changements organisationnels forts ont accompagné cette modification institutionnelle.


Les enjeux actuels de la Cour sont doubles :


  • d’une part, la prise en compte des nouveaux délais légaux (5 semaines et 5 mois) sans dégradation de la qualité de l’instruction et ce dans un contexte d’augmentation du contentieux ;

  • d’autre part, la poursuite du mouvement de modernisation (informatisation, dématérialisation) de son organisation afin notamment de faire face à l’augmentation du contentieux.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

45 333 248

39 855 966

45 333 248

39 855 966

Rémunérations d’activité

28 741 279

26 274 154

28 741 279

26 274 154

Cotisations et contributions sociales

16 365 303

13 098 034

16 365 303

13 098 034

Prestations sociales et allocations diverses

226 666

483 778

226 666

483 778

Total

45 333 248

39 855 966

45 333 248

39 855 966

 

En 2021, 680 ETPT ont été affectés à cette action, dont 1 membre du Conseil d’État au titre de la présidence de la Cour, étant considéré que pour la moitié de son temps le président est affecté à l’action « soutien », 29 magistrats administratifs ainsi que 650 agents (rapporteurs, secrétaires d’audience, etc.).


La réalisation est inférieure à la prévision (719 ETPT en PAP 2021) et s'explique par l'impact des entrées et des sorties au sein des agents de la CNDA. La consommation des crédits est, par ailleurs, inférieure à la prévision en raison essentiellement de l'impact des coûts moyens d'entrée.