$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#181)

$@FwLOVariable(libelleProg#Prévention des risques)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Limiter l'exposition aux risques technologiques et réduire l'impact des pollutions industrielles et agricoles sur les personnes, les biens et l'environnement

 
 

INDICATEUR    mission

1.1 – Nombre total de contrôles des installations classées sur effectif de l'inspection (en ETPT)

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Nombre total de contrôles des installations classées (IC) sur effectif de l'inspection (en ETPT)

ratio

15,9

15,7

19

19

18

21

 

Commentaires techniques

Source des données : la DGPR réalise chaque année, avec l’aide des DREAL et DD(ETS)PP, un exercice de collecte de données statistiques de l’activité de l’ensemble des services d’inspection des installations classées pour l’année écoulée. Les différents types de contrôles et de suites formelles figurent dans cette enquête. Depuis 2014, les DREAL et DD(ETS)PP utilisent le même système de gestion informatisé des données des installations classées (SIIIC) et l’extraction de ces données a été totalement automatisée, ce qui permet de disposer immédiatement des résultats définitifs.


Mode de calcul : La définition de l’indicateur a été revue à partir de 2020 en cohérence avec la démarche initiée dans le cadre du programme Action publique 2022. Ainsi, pour le calcul de l'indicateur, il n’est plus appliqué de pondération. Le nombre total brut de contrôles est désormais pris en compte dans le tableau des résultats, prévisions et prévision actualisée de l’indicateur.


Il y a ainsi cohérence avec les indicateurs de performance mis en place depuis 2019 pour les installations classées dans le cadre du programme Action publique 2022, dont l’un des objectifs est de développer une relation de confiance entre les usagers et les administrations. La déclinaison de cette démarche a en effet conduit à mettre en place deux indicateurs dont le premier est le nombre régional de contrôles bruts publié tous les 3 mois.


Effectif de l’inspection : ETPT déclarés par l’ensemble des services déconcentrés (essentiellement DREAL, DRIEAT en Île-de-France, DEAL outre-mer, DD(ETS)PP) dans les statistiques d’activité annuelle de l’inspection des installations classées. Ces ETPT comprennent l’ensemble des temps de travail des agents techniques.

 

 

Analyse des résultats

En 2021, le nombre de contrôles des installations classées sur les effectifs de l’inspection des installations classées (18 contrôles par ETPT) est en augmentation notable par rapport à 2020 (15,7 contrôles par ETPT) et 2019 (15,9 contrôles par ETPT). Ce bilan est à souligner, même si la prévision de 2021 n’a pas été atteinte. En effet dans le contexte persistant du Covid-19 avec les conditions sanitaires à gérer, l’inspection est restée extrêmement mobilisée pour poursuivre la surveillance des installations et assurer ses missions de protection des populations.


Les évolutions de la procédure d’autorisation environnementale nécessitent encore un coût d’apprentissage pour l’inspection afin de diminuer les délais d’instruction. Le renforcement de la présence terrain en 2021 atteste de la pleine prise en compte de cette ambition par l’inspection des installations classées, compte tenu des missions supplémentaires à réaliser.


Les contrôles sur site constituent un des volets de la police des installations classées, avec l’instruction des dossiers ICPE, l’examen des études de danger, ou encore l’analyse des résultats d’analyse des rejets, qui peuvent se traduire notamment par des arrêtés préfectoraux complémentaires. Le temps consacré aux contrôles sur site est suivi tout particulièrement dans le cadre de cet indicateur pour s’assurer du maintien d’un bon équilibre entre temps d’instruction des dossiers et temps d’inspection sur site pour les inspecteurs des installations classées soumis à une charge de travail croissante (nouveaux enjeux à prendre en compte comme la réglementation REACH sur les substances chimiques dangereuses, plans régionaux santé environnement, mise en place des secteurs d’information sur les sols en application de la loi ALUR, rôle de chef de projet dans le cadre de la mise en place de l’autorisation environnementale unique,...) ainsi qu’à des exigences de réduction des délais d’instruction des dossiers.


Plusieurs mesures ont été engagées depuis 2016 pour préserver un équilibre satisfaisant entre les différentes composantes de la police des installations classées, qui doit se concentrer sur les enjeux prioritaires en termes de risque accidentel et de réduction des pollutions :

  • Le plan pluriannuel de contrôle a été révisé, en laissant une part plus importante d’appréciation des priorités à fixer au niveau régional, au-delà des contrôles minimum imposés par la réglementation européenne ;

  • De nouvelles dispositions ont été élaborées pour simplifier la procédure de réexamen des autorisations dans le cadre de la directive IED ;

  • Un avis a été publié pour préciser les conditions de révision des études de danger par les inspecteurs des installations classées et les travaux ont été lancés pour proportionner leur examen ;

  • Les actions nationales relatives à l’inspection ont été resserrées ;

  • Par ailleurs les orientations stratégiques pluriannuelles pour l’inspection définissent des mesures de nature à accroître la présence terrain : poursuite des simplifications, adaptation de la posture et des processus, transition numérique… Ces mesures se mettent en place.

 


OBJECTIF    

2 – Réduire l'impact des déchets et des produits sur les personnes, les biens et l'environnement

 
 

INDICATEUR

2.1 – Efficacité du fonds économie circulaire

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Efficacité du fonds économie circulaire

kt/an

Sans objet

1 530

1200

1 200

860

1200

 

Commentaires techniques

Mis en œuvre en 2020, le fonds économie circulaire de l’ADEME est utilisé pour soutenir la politique de prévention et de valorisation des déchets et favoriser le développement de l’économie circulaire. Il finance des opérations de recherche et de développement, de communication ainsi que des soutiens à la mise en place de plans et programmes de prévention et des investissements. Les aides de l’ADEME permettent de créer des capacités nouvelles de traitement de déchets qui participent à leur valorisation. L’intérêt de ces aides est qu’il s’agit d’un effet levier qui permet de mobiliser également des financements privés.


Définition de l’indicateur :

L’indicateur « Efficacité du fonds économie circulaire » calcule la somme des nouveaux tonnages de déchets non dangereux non inertes orientés vers le recyclage et la valorisation au détriment du stockage. Il inclut les actions de l’ADEME en matière de tarification incitative, de gestion séparée des biodéchets des ménages, de création ou modernisation d’unités de réemploi-réparation, de préparation à une valorisation matière de déchets ménagers ou de valorisation de déchets organiques (compostage ou méthanisation) ainsi qu’en matière de création d’unités de combustion de CSR.


Source des données : système de gestion de l’ADEME.


Mode de calcul :

Somme des « Tonnages annuels de déchets réduits et/ou valorisés matière prévisionnels » sur les opérations engagées juridiquement dans l’année ayant fait l’objet d’une aide ADEME et n’allant plus en stockage ou en incinération.



 

Analyse des résultats

L’ADEME mobilise le fonds économie circulaire afin de soutenir financièrement la création d’unités et équipements contribuant à la réalisation des objectifs nationaux en termes de gestion des déchets et d’économie circulaire.


En 2021 et 2022, le plan de relance renforce plusieurs axes de cette transition. De ce fait, plusieurs projets y contribuant ont été soutenus dans le cadre du plan de relance. Cette situation conduit à faire apparaître l’indicateur du fonds « économie circulaire » sur le périmètre hors plan de relance en dessous de l’objectif fixé pour 2021. Cependant, en intégrant, l’impact des projets soutenus à l’aide du plan de relance, le résultat global atteint les 2,66 M tonnes, pour un objectif global fixé à 2,0  M tonnes (objectif fonds « économie circulaire » + objectif « Plan de relance »).

A ce titre en 2021, la contribution des principaux investissements se répartit selon les dispositifs mobilisés :

  • Pour le fonds économie circulaire: les principaux contributeurs sont les centres de tri dédiés aux déchets d’activités économiques ou aux encombrants des ménages (0,18 Mt), les unités de valorisation de déchets organiques (compostage ou méthanisation – 0,34 Mt) et les projets de recyclage des déchets autres que plastique (0,16 Mt). Le soutien aux collectivités sur la mise en œuvre d’une tarification incitative a quant à lui un impact limité avec 0,03 Mt et 374 000 habitants, en augmentation toutefois par rapport à 2020.

  • Pour le plan de relance : les contributeurs sont les centres de tri et de préparation en particulier la modernisation et l’augmentation des capacités des centres de tri d’emballages pour accueillir l’extension du tri des emballages ménagers (1,4 Mt), le recyclage des plastiques (0,31 Mt), les projets de gestion séparée et les unités de valorisation des déchets organiques des ménages (0,28 Mt), les équipements de réemploi/réparation (0,12 Mt).

  • Les unités de combustion de CSR (0,14 Mt et 0,13 Mt) ont quant à elle été soutenu sur les deux dispositifs.


En 2022, la fin du plan France Relance se traduira par une stabilité du résultat de l’objectif global fonds « économie circulaire » abondé du plan de relance (respectivement 1,2 Mt fonds ECi seul et 2,0 Mt au global).


OBJECTIF    

3 – Réduire la vulnérabilité des personnes, des biens et de l'environnement aux risques naturels majeurs et hydrauliques

 
 

INDICATEUR

3.1 – Prévention des inondations

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de territoires à risques importants d'inondation (TRI) couverts par un Programme d'Actions de Prévention des Inondations (PAPI)

%

Sans objet

77

Sans objet

81,5

87

89

 

Commentaires techniques

En 2021, il a été mis fin au suivi du nombre de communes couvertes par un PPRN car cet indicateur ne permettait plus de rendre compte de manière efficace de la performance compte tenu de son taux de réalisation supérieur à 95 %.

Le PAP 2022 a acté la suppression de cet indicateur et son remplacement par un nouvel indicateur « Prévention des inondations » auquel est associé le sous-indicateur « Taux de territoires à risques importants d’inondation (TRI) couverts par un Programme d’Actions de Prévention des Inondations (PAPI) ». Ce nouvel indicateur dont la création s’inscrit dans le cadre de la budgétisation du Fonds de prévention des risques naturels majeurs (FPRNM) sur le programme 181, permet de rendre compte de la dynamique de mise en œuvre des programmes d’actions de prévention des inondations (PAPI) sur les territoires à risques importants d’inondation (TRI) identifiés dans le cadre du 2ème cycle de la directive inondation.

L’efficience de l’indicateur est mesurée en fonction des deux étapes majeures qui structurent la démarche d’un PAPI : le programme d’études préalables (PEP) et/ou le programme de travaux labellisés.


Source des données : les DREAL renseignent de façon annuelle le nombre de TRI couverts par un PAPI sur leur région. Ces données intègrent les PAPI d’intention ou les PAPI avec convention signée et non échue. Ce suivi s’appuie sur l’application SAFPA (suivi administratif et financier des PAPI).


Mode de calcul : .

-  numérateur = nombre de TRI pourvu d’un PAPI labellisé ou d’un PEP validé (N1) ;

-  dénominateur = nombre de TRI identifiés en France (N2).

 

INDICATEUR

3.2 – Prévention des inondations

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Fiabilité de la carte vigilance crues

%

86

84

85

85

85

85

 

Commentaires techniques

Dans le cadre de l’évolution actée par le PAP 2022, l’indicateur 3.2 auquel est associé le sous-indicateur « Fiabilité de la carte vigilance crues » a été renommé en 2021 « Prévision des inondations », pour plus de lisibilité et sans que son sous-indicateur ne soit modifié.


Rappel : l’indicateur relatif aux masses d’eau en bon État, mesurant la qualité des eaux au titre du programme « ressources, territoires et habitats », participe également à l’appréciation de l’efficience de la prévention des inondations.


Sous-indicateur : fiabilité de la carte vigilance crues.


Depuis 2006, le service central d'hydrométéorologie et d'appui à la prévision des inondations (SCHAPI) publie a minima deux fois par jour, avec les 17 services de prévision des crues (SPC), la carte nationale de vigilance « crues », disponible sur le site www.vigicrues.gouv.fr. Cette carte et les informations associées (bulletin national de synthèse et bulletin de chaque territoire, valeurs des hauteurs d’eau ou débits observés sur les stations de mesure hydrométrique, prévisions quantitatives), permettent au grand public et aux acteurs de la sécurité civile (au premier rang desquels se trouvent les préfets et les maires) d'accéder aux données disponibles les plus utiles sur les 320 tronçons de cours d'eau composant le réseau hydrographique surveillé par l'État (plus de 23 000 km), aux abords desquels se situent de l’ordre de 65 % des surfaces des zones inondables en métropole et 75 % de la population exposée.


Le site Vigicrues offre désormais la possibilité, depuis 2021, de recevoir par courriel des informations personnalisées : les bulletins produits, des avertissements sur les niveaux de vigilance à l’échelle d’un territoire, d’un département ou d’un tronçon de cours d’eau, des avertissements sur les hauteurs/débits aux stations hydrométriques. Pour cela, il suffit de créer son compte abonné sur le site et de paramétrer les abonnements et avertissements souhaités.


La pertinence d’un passage en vigilance orange ou rouge est évaluée en considérant notamment les informations météorologiques disponibles au moment du passage en vigilance, les incertitudes et les enjeux. L’analyse est réalisée après chaque épisode.


Mode de calcul :

  • numérateur = nombre d’épisodes de vigilance crues orange ou rouge pertinents (N1) ;

  • dénominateur = nombre total d’épisodes de vigilance crues orange ou rouge (N2) ;


Source des données : données publiées par les 17 services de prévision des crues et le SCHAPI.

 

Analyse des résultats

Les deux indicateurs relatifs à la réduction de la vulnérabilité des personnes, des biens et de l’environnement aux risques naturels majeurs et hydrauliques témoignent du maintien de la performance de l’action de l’État dans ce domaine, avec une stabilisation depuis 2020.


En ce qui concerne le taux de territoire à risques importants d’inondation (TRI) couverts par un programme d’actions de prévention des inondations (PAPI), on note 108 PAPI labellisés sur les 124 TRI. Certains TRI restent dépourvus de PAPI, tout en ayant mis en place une stratégie locale de gestion des risques d’inondation (SLGRI). La déconcentration de la labellisation des PAPI aux bassins et les simplifications apportées lors du nouveau cahier des charges PAPI3 2021 permettront d’accélérer le déploiement des futurs PAPI sur ces territoires.


Pour la fiabilité de la carte de vigilance « crues », la valeur de l’indicateur en 2021 est de 85 % en cohérence avec la stabilité visée. L’année 2021 a été marquée par 12 événements hydrométéorologiques notables (conduisant à une vigilance orange ou rouge) notamment en janvier et février avec des phénomènes généralisés touchant une grande partie du pays. L’épisode de juillet, qui a été particulièrement dévastateur outre-Rhin, a également impacté l’est de la France à une période atypique pour ces phénomènes. Enfin, le secteur des Landes et des Pyrénées-Atlantiques a été très impacté par un épisode important à la mi-décembre. Globalement, la pertinence et l’anticipation de la vigilance ont été très satisfaisantes au regard des données disponibles et des incertitudes.


OBJECTIF    

4 – Assurer un contrôle performant de la sûreté nucléaire et de la radioprotection et renforcer l'information du public

 
 

INDICATEUR

4.1 – Maîtrise des délais de publication des décisions de l'Autorité de sûreté nucléaire

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Décisions de l'ASN de l'année N prises dans les délais prévus

%

92

88

92

92

94

92

 

Commentaires techniques

Commentaires : pour assurer ses missions dans le domaine du contrôle de la sûreté nucléaire de la radioprotection, l’ASN prend des décisions réglementaires à caractère technique permettant de préciser les décrets et arrêtés réglementaires pris par le Gouvernement.


Ainsi, en complément des décisions individuelles prises par le Gouvernement (décret d’autorisation de création d’une installation nucléaire de base, etc.), l’ASN précise les modalités d’application des textes législatifs pris en matière de sûreté nucléaire ou de radioprotection, à l’exception de ceux ayant trait à la médecine du travail. L’ASN prend également des décisions réglementaires et individuelles dans le domaine des transports de substances radioactives (agréments de colis), dans le domaine des équipements sous pression nucléaire et dans le domaine du « nucléaire de proximité » (autorisation d’activité nucléaire et prescriptions).


Dans ce contexte réglementaire, l’indicateur de suivi des délais de publication des décisions de l’ASN recouvre tout le champ de son intervention en matière de décisions individuelles relevant de sa compétence exclusive.

Les décisions de l’ASN sont classées en 6 catégories pour lesquelles est fixé un délai de référence, en mois, pouvant varier suivant la catégorie entre 6 et 12 mois. Les différentes catégories de décisions sont présentées dans le tableau ci-après.



Catégories de décision

Délai de référence

Installation nucléaire de base (INB) : ICPE (installations classées pour la protection de l’environnement) situées dans le périmètre d’une INB qui ne sont pas nécessaires à l’exploitation de l’INB et qui sont soumises aux dispositions du Code de l’environnement

12 mois

Installation nucléaire de base : tout accord délivré par l’ASN au titre du code de l’environnement, R. 593-55 à R. 593-58 (modification notable de l’installation, des règles générales d’exploitation ou du plan d’urgence interne)

6 mois

Agréments de colis de transport

12mois

Utilisateurs et fournisseurs : générateurs de rayonnements ionisants industriels, sources scellées et non scellées

6 mois

Utilisateurs et fournisseurs : scanner, radiothérapie externe, médecine nucléaire, curiethérapie 

6 mois

Décisions relatives à des agréments d’organismes ou de laboratoire :

- pour la mesure des activités volumiques en radon ;

- pour des contrôles relatifs à la radioprotection ;

- pour des contrôles d’équipements sous pression nucléaires.



6 mois

4 mois

9 mois



 

Analyse des résultats

L’indicateur de suivi des délais de signature des décisions de l’ASN recouvre tout le champ de son intervention en matière de décisions individuelles relevant de sa compétence exclusive. En 2021, l’ASN a pris 1 917 décisions individuelles, dont 94 % ont été prises conformément aux délais de référence. Une part importante de ces demandes est instruite en vertu du code de la santé publique (77 %), et concerne le nucléaire de proximité, médical ou industriel. Les résultats de 2021 sont en augmentation par rapport à 2020 et cette évolution s’explique par les raisons suivantes :

  • mise en œuvre du nouveau régime de l’enregistrement dans le domaine du nucléaire de proximité au 1er juillet accompagné du lancement du portail de téléservices correspondant allégeant de facto le temps passé sur l’instruction des demandes d’enregistrement ;

  • une meilleure maîtrise du portail de téléservices pour les assujettis et des outils métiers numériques ainsi que des processus d’instruction dématérialisés associés par les agents de l’ASN pour les régimes de l’autorisation ;

  • dans le cadre de la transformation numérique de l’ASN, les entités en charge de l’instruction des demandes formulées au titre du code de la santé publique ont achevé le travail de bascule de l’historique dans l’applicatif numérique qui avait induit une charge supplémentaire de travail avec notamment le traitement les demandes demeurées en suspens ;

  • Le renforcement du pilotage des indicateurs qualité internes de l’ASN.



Dans les prochaines années, l’ASN aura à se positionner sur des dossiers à enjeux qui demanderont un investissement important et qui sont appelés à s’étaler sur de nombreuses années :

  • le 4° réexamen des réacteurs EDF de 1300 Mwe,

  • les demandes de mise en service :

    • du réacteur EPR sur le site de Flamanville,

    • de l’installation ITER,

    • du réacteur Jules HOROWITZ,

  • Les nouveaux projets d’EPR2

  • le dossier d’options de sûreté des petits réacteurs modulaires (SMR, Small Modular Reactors),

  • la demande d’autorisation de création du projet Cigéo,

  • le projet de création d’une piscine d’entreposage centralisé des éléments combustibles irradiés,

  • les opérations de reprise et de conditionnement de déchets anciens sur les sites :

    • de La Hague,

    • de Cadarache et de Saclay,

  • le démantèlement des réacteurs de Fessenheim.



Par ailleurs, plusieurs arrêtés et décisions de l’ASN appelés par les décrets de transposition de la directive n° 2013/59/Euratom du Conseil du 5 décembre 2013 fixant les normes de base relatives à la protection sanitaire contre les dangers résultant de l'exposition aux rayonnements ionisants ont été publiés en 2019. Ils introduisent des modifications de régimes administratifs, dont le nouveau régime de l’enregistrement mis en œuvre au 1er juillet 2021. Désormais, il s’agira d’adapter le régime de l’autorisation. En outre, l’extension au régime déclaratif devrait concerner à terme, par exemple environ 6 000 dossiers du domaine industriel, jusqu’alors soumis au régime de l’autorisation. Il ne sera en revanche possible de quantifier précisément ce nombre de dossiers qu’à l’échéance d’un terme de 5 ans (31 décembre 2023).



Enfin, afin de faciliter la mise en œuvre de ces régimes administratifs, tant dans le domaine des installations nucléaires de base (INB) que de celui du nucléaire de proximité, ainsi que l’instruction des demandes autorisations et enregistrements, l’ASN va poursuivre sa transformation numérique avec la refonte de sa plateforme de téléservices en 2022.


Compte-tenu des changements en cours et envisagés dans le cadre de la mise en œuvre de l’approche graduée de son contrôle et de sa transformation numérique avec le développement de nouveaux outils, l’ASN pourra à brève échéance analyser l’impact de ces actions sur la durée de ses instructions. En conséquence, les délais de référence (maintien ou raccourcissement) pourront être envisagés.