$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#203)

$@FwLOVariable(libelleProg#Infrastructures et services de transports)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Réaliser au meilleur coût les projets de desserte planifiés et moderniser efficacement les réseaux de transports

 
 

INDICATEUR

1.1 – Intérêt socio-économique des opérations

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Intérêt socio-économique des opérations ferroviaires, fluviales et portuaires

€/€ public investi

0,5

1,0

Non connu

0,2

0,2

> 1,5

Intérêt socio-économique des opérations routières

€/€ public investi

2,8

3,3

2,5

2,1

2,2

> 3,0

 

Commentaires techniques

Les opérations retenues sont celles qui bénéficient d’un calcul d'intérêt socio-économique au plus près de la décision de lancement de la réalisation et non pas à la mise en service des infrastructures.


1.1.1 Intérêt socio-économique des opérations ferroviaires, fluviales, maritimes et portuaires

Champ : opérations de développement ferroviaires, fluviales et portuaires d’un montant supérieur à 20 M€.

Source des données : maîtres d’ouvrage des projets (SNCF Réseau, VNF, grands ports maritimes…).


Ce sous-indicateur concerne :

– les opérations d’un montant supérieur à 20 M€ ;

– les opérations, tous secteurs confondus, pour lesquelles le bénéfice socio-économique doit être calculé réglementairement (lorsqu’il y a une DUP notamment).


Les opérations ferroviaires prises en compte dans le calcul du sous-indicateur sont celles qui doivent faire l’objet d’une convention de réalisation au cours de l’année considérée. Concernant les opérations portuaires maritimes, il s’agit des opérations dont la décision de subvention a été prise.

Les opérations prises en compte au titre du RAP 2021 sont les suivantes :


Opérations prises en compte au titre de 2021

Montant (M€)
(1)

Conditions économiques

Taux d’actualisation

Valeur actualisée nette par euro public investi (en €) (2)

Montant investi valorisé (en €)
(1)*(2)

SNCF Réseau - Modernisation Rennes Châteaubriant

40,6

01/01/2016

4,5%

-0,7

-28,4

SNCF Réseau – Marseille – Aix phase 2

158,0

01/07/2015

4,5%

0,42

66,4

Total 2021

198,60



0,2

37,94

(1) Montant de l’investissement estimé au stade de l’évaluation socio-économique.

(2) Valeur actualisée nette (différence entre les avantages socio-économiques pour la collectivité d’une part, intégrant notamment les effets en termes de temps de transport, de bruit et de pollution atmosphérique, et les coûts d’investissement et d’entretien d’autre part) rapportée au montant des financements publics.



1.1.2 Intérêt socio-économique des opérations routières

Champ : opérations de développement du réseau routier national non concédé.

Sources des données : système d’informations financières DGITM (direction générale des infrastructures, des transports et de la mer).


Le calcul de ce sous-indicateur repose sur le montant de l’investissement et sur le bénéfice socio-économique actualisé (1).

Les opérations prises en compte pour le calcul du sous-indicateur sont celles ayant fait l’objet, dans l’année précédente, d’une première affectation d’AE au titre des travaux (2) et dont le coût total est supérieur à 20 M€.

La valeur de l’indicateur correspond à la valeur médiane des bénéfices socio-économiques actualisés rapportés aux montants d’investissement. Ce calcul permet de tenir compte des opérations de faible montant dont la contribution à la valeur moyenne serait faible.


(1) Le calcul se conforme à l'instruction-cadre du 16 juin 2014 relative à l’évaluation des projets de transports, en s’appuyant sur la notion de bénéfice socio-économique actualisé qui se calcule comme la différence entre les avantages et les coûts de toute nature qui sont induits par l’opération et calculés par rapport à la situation de référence (le calcul est fait en monnaie constante mais les flux positifs et négatifs sont actualisés).

(2) Il peut en effet s’écouler un laps de temps non négligeable entre la DUP, correspondant au premier calcul du bénéfice socio-économique, et la décision de faire, matérialisée par l’affectation des crédits pour les premiers travaux de réalisation.



Le calcul de la réalisation 2021 du sous-indicateur 1.1.2 est basé sur le tableau ci-dessous :


Dpt

voie

Libellé opération

Coût total de l’opération (en M€) (1)

Bénéfice actualisé (en M€)

Investissement (en M€) (2)

Bénéfice actualisé par euro investi (en €)

22

RN164

Opération d'aménagement à 2x2 voies de la RN164 à Plémet

40

57,3

22,9

2,5

81

RN88

Sécurisation de la RN 88 entre le giratoire de l'Arquipeyre et le giratoire de l'Hermet à Lescure-d'Albigeois

21

68,3

12,7

5,4

93

A86

Aménagement du système d'échangeurs de Pleyel (A86) et de Porte de Paris (A1)

95

100,8

102,6

1,0

38

A480

A480 - Echangeur du Rondeau

84

684

320,0

2,1

26

RN7

Carrefour des Couleures

27

65

29,9

2,2

59

RN2

Contournement d’Avesnes sur Helpe

67,5

219,6

229,3

1,0

TOTAL

334,5

1 195,0

717,4

1,7

Sur ces six opérations, la valeur médiane correspond à la moyenne entre la troisième et la quatrième valeur (2,2).


Il est à noter que l’opération « RN134- Mise en sécurité entre Pau et Oloron-Sainte-Marie - Phase 1 » n’a pas été retenue dans la liste définitive car les AE prévues en fin d’année 2020 ont été finalement effectivement affectées en début d’année 2021.


(1) Pour le mode routier, le coût total de l’opération correspond au montant de l’opération inscrit au CPER lorsqu’elle est intégralement financée ou au montant de l’opération lorsque son inscription au CPER est partielle.

(2) Le coût d’investissement, différent du coût total de l’opération, est calculé à partir du coût total de l’opération et de la durée estimée des travaux. Il correspond aux dépenses actualisées liées à la construction de l’infrastructure hors taxe. Il tient compte des taux d’actualisation socio-économique tutélaires en vigueur. Le calcul socio-économique des projets est mené en conformité avec l’instruction gouvernementale en vigueur à la date de réalisation de l’étude socio-économique.



 

Analyse des résultats

Sous-indicateur 1.1.1 – Intérêt socio-économique des opérations ferroviaires, fluviales, maritimes et portuaires (bénéfice actualisé ramené à l’euro public investi)

En 2021, et en cohérence avec les prévisions faites en PAP, il n'y aucune opération portuaire ni fluviale de plus de 20M€ dont la décision de subvention aurait été prise.

Seules deux opérations ferroviaires entrent dans le périmètre de l’indicateur pour 2021 affichant un résultat de 0,2€ par euro public investi. Ce faible résultat provient essentiellement du calcul de la valeur actuelle nette (VAN) du projet de modernisation Rennes Chateaubriand où les avantages du projet sont essentiellement au bénéfice des usagers alors que cette ligne présente un trafic TER moyen. Les inconvénients sont essentiellement portés par les Autorités Organisatrices de Transport et le gestionnaire d’infrastructures et les trafics TER ne permettent pas de compenser les coûts d’investissements.

Pour le projet « Marseille – Aix », les avantages générés par le projet, et en particulier les gains de temps voyageurs sont supérieurs aux coûts (infrastructure et exploitation). Le projet est créateur de valeur pour la collectivité et le montant investi valorisé est de 66M€.

 

 

Sous-indicateur 1.1.2 – Intérêt socio-économique des opérations routières

Dans le domaine routier, six opérations pour lesquelles la rentabilité socio-économique est calculée ont fait l’objet d'une première affectation d'autorisations d'engagement au titre des travaux en 2020. La réalisation 2021 est de 2,2 (valeur médiane). Celle-ci est conforme à la prévision actualisée et correspond à une valeur moyenne pour les projets routiers (ceux-ci présentent de manière usuelle un Bénéfice sur Investissement (B/I) compris entre 1,5 et 2,5).


OBJECTIF    

2 – Améliorer la qualité des infrastructures de transports

 
 

INDICATEUR

2.1 – Coût des opérations de régénération et d'entretien du réseau ferré

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Coût kilométrique moyen des opérations de régénération

k€ courants par km

1544

1738

1527

1733

1709

< 1305

Coût kilométrique moyen des opérations d'entretien

k€ courants par km

55,26

54,97

55,82

55,95

55,75

< 54,1

 

Commentaires techniques

Sources des données : SNCF Réseau

 

Indicateur 2.1.1 Coût kilométrique moyen des opérations de régénération

Cet indicateur est calculé en rapportant le coût total des opérations de régénération des voies au nombre de kilomètres de voies régénérées. Il n’intègre pas à ce stade les renouvellements de voies sur les lignes à grande vitesse, ni ceux des appareils de voies (aiguillages), dont le coût n’est pas comparable au coût moyen des travaux de renouvellement des voies. Le calcul de ce coût (dont l’unité fictive est nommée GOPEQ pour « grande opération programmée équivalent ») pour une année donnée, intègre l’ensemble des opérations dont la majorité des travaux se sont déroulés au cours de l’année donnée. Le coût du GOPEQ d’une année peut donc comprendre des dépenses pluriannuelles. Il ne sera, à ce titre, stabilisé définitivement que deux à trois années après l’année considérée.

 

La régénération des voies ferrées représente environ la moitié des dépenses totales de renouvellement et de mise aux normes de sécurité de SNCF réseau. Les principales autres dépenses concernent celles de la réparation des ouvrages d’art et de la régénération de la signalisation.

 

Indicateur 2.1.2 Coût kilométrique moyen des opérations d’entretien

Cet indicateur était calculé, avant la mise en œuvre de la réforme ferroviaire de 2014, en rapportant au kilométrage total de voies du réseau ferré national le montant facturé à RFF par la SNCF en tant que gestionnaire d’infrastructure délégué pour l’entretien du réseau. La rémunération de cette mission était fixée dans la convention de gestion de l’infrastructure passée entre RFF et la SNCF. Avec la création du gestionnaire d’infrastructure unifié, SNCF Réseau, cette convention n’a plus lieu d’être. Pour autant le coût de l’entretien reste suivi en interne, et l’indicateur est reconstruit à partir des données issues des systèmes de gestion de SNCF Réseau.

Périmètre : hors dépenses d'investissements, frais financiers et de contractualisation des PPP (partenariat public privé) et hors CSG (convention de service en gare). En revanche, le volet entretien des PPP est inclus dans le champ de cet indicateur.

 

INDICATEUR

2.2 – État des réseaux routier, ferroviaire et fluvial

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Etat des structures de chaussées sur le réseau routier national non concédé : proportion des chaussées nécessitant un entretien de surface ou de structure (D à I)

%

46,10

48,9

50

50

45,9

52

dont proportion des chaussées nécessitant un entretien structurel (F à I)

%

16,75

18,64

19,5

19,5

19,4

22

État des ouvrages d'art sur le réseau routier non concédé

%

88,9

88,6

87,8

87,3

87,3

> 86

État des voies du réseau ferré national

mm

0,90

0,96

1,02

1,02

0,85

< 1,02

Taux de disponibilité du réseau fluvial principal

%

97,52

94,87

98,0

98,0

97,91

98,0

 

Commentaires techniques

2.2.1 État des structures de chaussées sur le réseau non concédé


Champ : réseau routier national non concédé.

Sources des données : données patrimoniales recueillies dans l’outil national ISIDOR qui agrège les données de la connaissance du patrimoine du réseau routier national. Relevés réalisés dans le cadre de la démarche IQRN3D à partir des véhicules aigles 3D et du procédé LCMS – usage d’un laser balayant la chaussée par tronçons très fins (de l’ordre du centimètre), qui apporte une quantité d’information plus importante que les images photos utilisées auparavant. Un nouvel outil d'auscultation IQRN a été développé au cours de l’année 2018. A l’aide de ce nouvel outil, une nouvelle méthode permettant de déterminer un nouvel indicateur plus précis de qualité de service des chaussées est mise en place. Grâce à ce nouvel outil, les données relevées annuellement concernent quasiment l’ensemble du réseau routier national non concédé et pas uniquement un tiers comme c’était le cas jusqu’à présent.

La modification de méthodologie liée aux progrès technologiques et à la maille de mesure de l’indicateur, ne permet aucune comparaison entre les anciens indicateurs et les nouveaux. Il convient de considérer que l’année 2019 (campagne d’auscultation 2018) est une nouvelle référence et que dès 2020 avec un relevé de l’ensemble du réseau (campagne d’auscultation 2019), l’évolution de l’indicateur sera déterminante pour la politique d’entretien des chaussées.


Ce nouvel indicateur est construit sur la base de neuf classes d’entretien (dites « IQP » pour « indicateur de programmation ») qui ont été définies afin de déterminer les types d’entretien nécessaire à partir du relevé des dégradations surfaciques d’une voie et des données patrimoniales. : classe A à I.

A Zone saine

B Entretien ponctuel léger

C Entretien ponctuel lourd

D Préventif léger

E Préventif classique

F Préventif lourd

G Réhabilitation niveau 1

H Réhabilitation niveau 2

I Réhabilitation à déterminer

Une classe est déterminée pour chaque section de 200m du réseau


Afin de traduire l’indicateur de qualité de service (pour les usagers), l’indicateur du PAP, présente les linéaires des classes D à I pour déterminer le linéaire de chaussées nécessitant un entretien de surface et de structure. Ce linéaire est ensuite rapporté à la totalité du linéaire toute classe confondue.

Cet indicateur s’analyse en complétant l’information avec un autre sous-indicateur présentant le linéaire de chaussées nécessitant un entretien structurel (G à I) qui traduit l'aspect patrimonial et les besoins d'investissement des chaussées du réseau routier national non concédé.

La mesure est réalisée chaque année sur au moins 90 % du linéaire des chaussées du réseau routier national sur la voie circulée par les poids-lourds.

Les données relevées l’année n sont disponibles et exploitables dans l’année suivante (n+1).

La valeur du RAP de l’année N rendra donc compte de l’état du réseau de la campagne de relevé de l’année n-1.



2.2.2 État des ouvrages d’art sur le réseau routier non concédé


Champ : réseau routier national non concédé.

Sources des données : système d’information image qualité des ouvrages d’art (IQOA) géré par le CEREMA (Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement).


La démarche « Image qualité des ouvrages d’art du réseau routier national (IQOA) », mise en œuvre depuis 1995, permet d’évaluer l’état des ouvrages d’art du réseau routier national à partir de catalogues de désordres permettant de les classer suivant leur état et d’identifier ceux susceptibles de poser des problèmes structurels. Un tiers environ des ouvrages est inspecté chaque année.

L’ensemble des données recueillies par la démarche lQOA est traduit par un classement de l’état des ouvrages d’art :

1 – ouvrages en bon état apparent,

2 – ouvrages ayant des défauts mineurs,

2E – ouvrages de type 2 dont les risques d’évolution des désordres peuvent à court terme affecter la structure,

3 – ouvrages dont la structure est altérée et nécessite des travaux de réparation, sans caractère d’urgence,

3U – ouvrages dont la structure est gravement altérée et nécessite des travaux de réparation urgents liés à l’insuffisance de capacité portante de l’ouvrage ou à la rapidité d’évolution des désordres.


L’indicateur de l’état des ouvrages d’art du réseau routier national représente la proportion de la surface totale des ouvrages d’art dont la structure peut être considérée en « bon » état (c’est-à-dire classés en catégorie 1, 2 et 2E), par opposition aux ouvrages dont la structure est qualifiée d’altérée ou de gravement altérée et qui sont classés en catégories 3 ou 3U.

Cet indicateur relatif à l’état structurel des ouvrages d’art se limite aux ponts. Il est calculé sur la totalité du patrimoine par tiers relevés chaque année.

Par souci d’homogénéité avec l’indicateur sur les chaussées, l’indicateur sur les ouvrages d’art est depuis 2017 un indicateur consolidé calculé en fonction des 3 années glissantes N-1, N-2 et N-3. Les valeurs des années précédentes ont été recalculées selon cette nouvelle méthode.


2.2.3 État des voies du réseau ferré national


Champ : lignes du réseau ferré national de catégorie UIC 1 à 6 (nomenclature de l’Union internationale des chemins de fer).

Sources des données : SNCF-Réseau.


Cet indicateur vise à appréhender l’évolution de l’état des voies du réseau ferré national. Il est construit à partir des relevés de nivellement longitudinal (NL), qui mesurent l’écart, dans le plan vertical, du plan de roulement de chaque file de rail par rapport à son profil en long théorique. Le périmètre de cet indicateur se rapporte aux lignes dites de catégorie UIC 1 à 6 (nomenclature de l’Union internationale des chemins de fer), qui supportent l’essentiel du trafic (90% du total des circulations et 75% du total des circulations TER).


​​



Jusqu’à la mise en œuvre de la réforme, la cible à atteindre était fixée dans la convention de gestion de l'infrastructure (CGI) entre RFF et la SNCF. En effet, le NL dépend, au-delà des travaux de régénération de l’infrastructure, de l’entretien réalisé sur l’ensemble de l'infrastructure. Depuis la mise en place du gestionnaire d’infrastructure unifié, la cible est déterminée par SNCF Réseau.


2.2.4 Taux de disponibilité du réseau fluvial principal


Sources des données : Voies navigables de France (VNF).


L’indicateur est calculé en rapportant le nombre de jours effectivement disponibles pour la navigation, sur les itinéraires du réseau réduit au réseau principal, au nombre de jours d’ouverture prévus (365 jours, hors jours fermés à la navigation, à savoir les jours fériés et les jours de chômages qui ont fait l’objet d’une décision du conseil d’administration – CA de VNF). Cette différence entre jours de chômage annoncés en CA et jours réels d’arrêt de navigation comprend les fermetures pour aléas climatiques, les travaux de réparation suite à des avaries sur ouvrage ou à la détection d’un dysfonctionnement, et les impondérables des chantiers ayant pour conséquence l’augmentation du délai initial des chômages.


Les arrêts de navigation sont saisis sur la base « Avis à la batellerie ». 

 

Analyse des résultats

Indicateur 2.1 – Coût des opérations de régénération et d’entretien du réseau ferré


Sous-indicateur 2.1.1 – Coût kilométrique moyen des opérations de régénération du réseau ferré

Le coût provisoire des opérations de régénération du réseau ferré réalisé en 2021 est en légère baisse par rapport à 2020 (-1,7%). Cette tendance est conforme avec les objectifs fixés à SNCF Réseau dans le nouveau contrat de performance en cours de signature.

Cette variation s’explique par une production plus importante qu’en 2020 (+12%), notamment sur les projets industriels productifs (suites rapides), et par la mise en œuvre depuis 2020 du plan de performance de la Direction Industrielle des Projets de Renouvellement (DIPR) de SNCF Réseau.

A noter que parmi les opérations prises en compte dans le calcul de cet indicateur, le projet de régénération de la ligne Angoulême-Saintes a un coût au km élevé lié à la mise en service d’un nouveau train travaux pour cette suite rapide (en remplacement du précédent outil industriel sur la base duquel les coûts avaient été estimés). Les essais et tests de réglages de ce nouvel outil (appelé encore déverminage) ont entraîné des surcoûts sur cette première opération.



Sous-indicateur 2.1.2 — Coût kilométrique moyen des opérations d’entretien du réseau ferré

Le coût provisoire des opérations d’entretien du réseau ferré réalisé en 2021 est en légère hausse par rapport à 2020 (+1,4%). Cela s’explique par l’arrêt de l’utilisation du glyphosate qui a entraîné une hausse des épandages. En effet, les nouveaux produits imposent un doublement des passages a minima sur les zones pouvant encore être traitées. Par ailleurs, les conditions climatiques de traitement (notamment en cas pluie dans les 24h) nécessitent une campagne complémentaire, générant un doublement des coûts d’intervention.


Indicateur 2.2 – État des ouvrages routiers et ferroviaires


Sous-indicateur 2.2.1 – État des structures de chaussées du réseau routier national non concédé

Le linéaire des chaussées nécessitant un entretien de surface et de structure (D à I) est passé de 48,9% en 2020 (campagne 2019) à 45,9 % en 2021 (campagne 2020) traduisant une légère amélioration. Cependant, le linéaire des chaussées nécessitant un entretien de structure (G à I) continue d’augmenter passant de 18,96 % en 2020 et 19,35 % en 2021.


Sous-indicateur 2.2.2  – État des ouvrages d’art du réseau routier national non concédé

La valeur de cet indicateur marque une dégradation par rapport à 2020 (il passe de 88,6% en 2020 à 87,3 % en 2021). Les actions de rénovation des ouvrages d'art n’ont pas permis de compenser la dégradation tendancielle annuelle de ce patrimoine.

La surface de ponts considérée comme en « mauvais état » (ouvrages notés 3 et 3U) représentent désormais 12,7 % de la surface totale des ponts (contre 11,3 % en 2020). Les ouvrages classés 3U (dégradés et urgents) représentent 1,76 % de la surface totale des ponts du réseau routier national non concédé contre 1,41 % en 2020.

Dans le même temps, la surface de ponts nécessitant un entretien spécialisé pour prévenir des dégradations rapides de leur structure à court terme (ouvrages notés 2E) représente désormais 37,7% (contre 36,1 % en 2020) de la surface totale des ponts. 



Sous-indicateur 2.2.3 – État des voies du réseau ferré national

L’objectif d’un nivellement inférieur à 1,02 est atteint et même dépassé avec un indicateur en baisse, passant de 0,96 à 0,85. Malgré les intempéries du début d’année 2021 qui ont perturbé le programme de bourrage, le nivellement s’est amélioré cette année. De nombreuses pannes d’engins des entreprises de travaux publics ont émaillé la campagne, mais elles ont pu être minimisées grâce aux relais des engins de bourrage de SNCF Réseau. La mise en place d’une nouvelle méthode d’entretien du nivellement sur les LGV contribue également à l’amélioration de l’indicateur.


Sous-indicateur 2.2 4 – Taux de disponibilité du réseau fluvial principal

Pour 2021, le taux de disponibilité avec évènements climatiques est de 97,91% en augmentation de 3,04 points. L’année 2021, et notamment la période estivale, n’a pas enregistré de période de sécheresse et d’étiage accentué comme en 2020 où le taux de disponibilité avec événements climatique était en baisse de 2,65 points avec notamment sur la Meuse, un étiage continu du 8 juillet au 22 octobre portant le taux de disponibilité sur la section à 53,01%.


A titre d’information, le taux de disponibilité sans évènement climatique s’établit à 98,78% en 2021 contre 97,31% en 2020. Cette augmentation s’explique par la politique de chômage de l’établissement qui vise à maintenir dans la majorité des cas la navigation sur son réseau à grand gabarit et à l’absence d’incident majeur sur ce même réseau.


La crise sanitaire n’a pas eu d’incidence sur le taux de disponibilité du réseau à grand gabarit, celui-ci étant resté navigable durant toute la période de la crise sanitaire.


OBJECTIF    

3 – Améliorer la régulation dans les transports routiers et développer la part des modes alternatifs à la route

 
 

INDICATEUR    mission

3.1 – Part modale des transports non routiers

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Part modale des transports collectifs dans l'ensemble des transports intérieurs terrestres de voyageurs

%

17,9

13,8

18,9

16,6

17,8 (estimation)

>19

Part modale du transport ferroviaire dans le transport intérieur terrestre de marchandises

%

10

9,6

9,6

9,0

9,5 (estimation

> 9,9

Part modale du transport fluvial dans le transport intérieur terrestre de marchandises

%

2,2

2

2,2

2,0

2,1 (estimation)

> 2,2

Part modale du vélo dans les trajets domicile-travail

%

2,4

2,9

4,2

3,5

Non connu

> 5,6

 

Commentaires techniques

Sources des données : Bilan annuel des transports [1] en 2020 (daté de décembre 2021) dont l'élaboration repose notamment sur le Service de la donnée et des études statistiques (SDES) du Commissariat général au développement durable (CGDD). Il est rappelé que le bilan annuel portant sur l’année n est publié chaque année, au plus tôt à la fin du premier semestre de l’année n+1.

 

Ainsi, le Bilan annuel des transports en 2021 sera publié à la fin du second semestre de l’année 2022. Ce rythme de recueils et d’élaboration des données statistiques conduit à retenir des estimations à la date de publication du rapport annuel de performances (ici RAP 2021). En particulier, l’impact incertain de l’épidémie de Covid-19 conduit à une marge d’erreur significativement plus importante que les années précédentes.

Les chiffres définitifs (consolidés) sont fournis dans la mesure du possible avec le projet annuel de performances de l’année suivante (ici PAP 2023, à l’été 2022) et commentés dans le rapport annuel de performances de l’année suivante (ici RAP 2022). Les données commentées dans le RAP 2021 sont donc celles de 2020.

 

Il est rappelé que les trafics aériens ont été exclus des transports intérieurs dans le calcul du premier sous-indicateur. Le ratio considéré est donc la part modale des transports collectifs dans l’ensemble des transports intérieurs terrestres de voyageurs.

 

Enfin, la source des données du sous-indicateur relatif à la part modale du vélo dans les trajets domicile-travail est l’enquête annuelle de recensement de la population (INSEE) dont la donnée définitive est dans la mesure du possible disponible à l’été de l’année n+1 (ici PAP 2023 à l’été 2022 pour la donnée 2021) et commentée dans le rapport annuel de performances de l’année suivante (ici RAP 2022).

 

Il est à noter que les cibles des sous-indicateurs 3.1.1 et 3.1.2 qui au PAP 2021 étaient respectivement supérieures à 19,6 et 9,8, ont fait l’objet d’un ajustement à l’occasion du PAP 2022. Elles sont désormais supérieures à 19 et 9,9 tel qu’indiqué dans ce RAP.

 

[1] Nouvelle dénomination du rapport de la Commission des Comptes des Transports de la Nation, suite à la suppression de cette Commission.

 

INDICATEUR

3.2 – Part de marché des grands ports maritimes

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

% du trafic total

%

12,7

11,9

12,6

12,1

11,9

13

% du trafic conteneurisé

%

6,3

5,6

6,3

5,6

6,7

6,5

 

Commentaires techniques

Sources des données :


– Les trafics portuaires français sont transmis au ministère chargé des transports par les autorités portuaires françaises dans le cadre de l’arrêté R154-1 du code des ports maritimes.


– Les parts de marché des ports français sont évaluées en comparant les trafics portuaires des Grands ports maritimes français métropolitains à ceux de 27 ports étrangers de référence de par l’importance de leurs trafics et dont les statistiques sont régulièrement publiés sur leur site Internet. Ces ports sont les suivants : Algeciras, Ancona, Amsterdam, Antwerpen, Barcelona, Bilbao, Bremen Bremerhaven, Cartagena, Ferrol San-Cibrao, Genova, Gijón, Hamburg, Huelva, La Coruña, La Spezia, Livorno, North Sea Port (ports de Gent, Terneuzen, Vlissingen), Ravenna, Rotterdam, Sines, Tarragona, Trieste, Valencia, Venezia et Zeebrugge.


Méthodologie :

– Les parts de marchés sont exprimées en pourcentage concrétisant les parts de tonnage de marchandises embarquées, débarquées ou transbordées annuellement dans chacun des grands ports maritimes métropolitains français par rapport aux 33 ports européens pris pour référence (27 ports européens auxquels s’ajoutent 6 ports français (Dunkerque, Haropa (Le Havre et Rouen), Bordeaux, La Rochelle, Saint Nazaire et Marseille).

– La réalisation de l’année N est susceptible d’évoluer jusqu’à la fin de l’année N+1 et parfois au-delà.

– L’estimation des trafics d’un port pour une année non révolue est calculée avec les trafics de la dernière année pour laquelle les trafics sont publiés, et des projections de croissance du PIB du pays du port concerné établies par la Commission européenne ou le FMI.

 

INDICATEUR

3.3 – Contrôle des transports routiers

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Intensité des contrôles des entreprises du transport routier de marchandises

%

9

2

8

4

1,5

9

Nombre de véhicules de transport routier de marchandises et de voyageurs en infraction rapporté au nombre de véhicules contrôlés en bord de route

%

20

23

19

19

24,2

19

 

Commentaires techniques

Source des données : Bases de données GRECO (gérées par la DGITM) sur la base des informations remplies par les directions régionales de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL).

 

3.3.1 Intensité des contrôles des entreprises de transport routier de marchandise

Ce sous-indicateur vise les entreprises françaises de transport routier de marchandises en véhicules lourds (plus de 3,5 t). Le contrôle en entreprise permet de vérifier l’ensemble de l’activité des entreprises, au regard du respect de l’ensemble des réglementations applicables au transport routier de marchandises (réglementation sociale, organisation du travail, situation financière et fiscale…). Ces contrôles peuvent être effectués en partenariat interministériel, notamment avec le ministère chargé du travail, avec lequel le ministère chargé des transports a signé un protocole, définissant notamment l’organisation et les objectifs de ce travail en commun.

Le sous-indicateur est le rapport du nombre d’entreprises françaises de transport routier de marchandises pour compte d’autrui possédant une licence communautaire destinée à l’utilisation des véhicules lourds (plus de 3,5 t) contrôlées par les contrôleurs des transports terrestres (CTT) des DREAL sur le nombre total des entreprises inscrites au registre de transport de marchandises (entreprises mixtes comprises) présentes au premier janvier de l’année considérée dans le registre des entreprises de transport de marchandises, de voyageurs et des commissionnaires tenus par les DREAL.

 

3.3.2 Nombre de véhicules de transport routier de marchandises et de voyageurs en infraction rapporté au nombre de véhicules contrôlés en bord de route 

Ce sous-indicateur mesure l’activité de contrôle au regard de l’ensemble des véhicules en circulation sur l’ensemble du réseau routier français : véhicules étrangers, véhicules de transport public collectif et particulier de personnes (autocars…), véhicules utilitaires légers (moins de 3,5 t) et transports réalisés pour compte propre.

 

Le sous-indicateur est le rapport du nombre de véhicules en infraction sur le nombre total des véhicules contrôlés en bord de route de l’année considérée.

 

Analyse des résultats

Sous-indicateurs 3.1.1 à 3.1.3 – Part modale des transports non routiers

Cet indicateur, créé en 2006, permet d’apprécier le rééquilibrage, pour le transport de voyageurs et de marchandises, vers les modes alternatifs à la route, ferroviaire et fluvial pour le fret et vers les transports collectifs pour les voyageurs.


Dans le contexte de la crise sanitaire et des confinements, le transport intérieur de voyageurs (hors aérien) décroît de 23,5 % et s’établit à 749,4 milliards de voyageurs-kilomètres, revenant au niveau des années 1990. Cette baisse est constatée pour tous les modes de transport. Les transports individuels en véhicules particuliers sont les moins impactés, avec une diminution de 19,2 %, alors que les transports collectifs plongent de plus de 40%. La part relative des transports collectifs terrestres perd donc plus de 4%, passant de 17,9% en 2019 à 13,8% en 2020.


De même, le transport terrestre de marchandises (hors oléoducs, hors VUL, y compris transit), est en net repli de 4,3 % en 2020 après une hausse de 2,8 % en 2019. Cet impact est cependant inégal entre les modes, et affecte plus le mode ferroviaire (-7,8%) et le mode fluvial (-11,4%) que le mode routier par poids lourds (-3,7%). En parts relatives, les modes ferroviaire et fluvial diminuent donc entre 2019 et 2020.


Pour l’année 2021, il est rappelé que les chiffres avancés sont encore des estimations dans l’attente de la publication du Bilan annuel des transports à paraître fin 2022. La part modale du transport ferroviaire devrait diminuer sous l’effet de la pandémie de Covid-19, et la part modale du transport fluvial resterait relativement stable.



Sous-indicateur 3.1.4 Part modale du vélo dans les trajets domicile-travail

Début 2020, à la veille de la crise sanitaire, l’indicateur de part modale du vélo pour les trajets domicile-travail publié par l’INSEE augmente de 21% pour passer de 2,4% en 2019 et 2018 à 2,9% en 2020. La progression de cet indicateur est globalement inférieure à la projection qui prévoit un triplement de la part modale à l’horizon 2024 (de 2.1 à 6.3% pour le motif domicile-travail).


Cette progression de part modale concerne particulièrement les communes-centres : début 2020, 6,0 % des actifs des communes-centres utilisent le vélo pour rejoindre leur lieu de travail, soit deux fois plus que sur l’ensemble du territoire. Selon l'INSEE, ce constat est notamment lié à l’augmentation des aménagements pour les cyclistes dans les grandes villes et le souci croissant de limiter la pollution.


L'absence d'enquête de recensement début 2021 pour cause de crise sanitaire ne permettra pas d'obtenir une valeur 2021 pour cet indicateur. L'enquête 2022 s'est effectuée normalement, permettant à nouveau le suivi de l'indicateur début 2023.

La Plateforme nationale des fréquentations, animée par l'association Vélo & Territoires, révèle un usage du vélo stable en 2021 par rapport à 2020, en progression de 28% par rapport à 2019 (tous motifs de déplacement). Ces chiffres montrent que la croissance de la pratique du vélo, stimulée par la crise sanitaire, se pérennise au-delà. 


Indicateur 3.2 – Part de marché des grands ports maritimes

1. Part de marché globale : la part des trafics portuaires des 6 grands ports maritimes (GPM) métropolitains (au 1er juin 2021, les ports du Havre et de Rouen ont fusionné avec la création de l’établissement HAROPA PORT) par rapport aux ports européens de référence, qui était prévue à 12,1% au PAP 2021, a atteint 11,9 % en 2021 (stable par rapport à 2020).

Ces résultats s’expliquent en premier lieu par la poursuite en 2021 des phénomènes de désorganisation des chaînes logistiques liés à la crise sanitaire de 2020 et d'autre part, par le fléchissement du trafic sur le segment des hydrocarbures, notamment avec l’arrêt temporaire de la raffinerie de Donges (Nantes Saint-Nazaire).


Au total sur l’année 2021, le trafic de l’ensemble des 6 GPM métropolitains a progressé de + 4,4% par rapport à l’année 2020, passant de 231,6 Mt à 241,7 Mt. L’ensemble du trafic des ports européens de comparaison a augmenté de 5%.


2. Concernant le second indicateur, la part des trafics de marchandises conteneurisées des 6 GPM métropolitains, qui était prévue à 6,3 % au PAP 2021, s’établit finalement à 6,7% au RAP 2021 (contre 5,6% en 2020). La hausse des trafics des marchandises conteneurisées résulte de la croissance des achats en ligne et de la reprise de la consommation mondiale observées depuis l’été 2020, dont les effets se sont poursuivis sur l’année 2021. La part de marché des trafics de marchandises conteneurisées de l’année 2021 dans les ports français, dépasse de 0,45 points celle de 2019 et égale celle de 2017. Ce résultat positif s’inscrit dans un contexte logistique international perturbé marqué par une pénurie de conteneurs vides sur les marchés d’export, le blocage du canal de Suez pendant plusieurs jours en 2021, la hausse des taux de fret et l’annulation de nombreuses escales de portes conteneurs dans les ports européens. En dépit de ce contexte difficile, les 6 GPM ont tiré profit de la congestion de plusieurs ports concurrents de la rangée Nord (Rotterdam, Anvers, Hambourg notamment) en organisant l’accueil de nombreuses escales supplémentaires.

Au total le tonnage lié aux conteneurs augmente de 23,7% entre 2020 et 2021 pour les 6 GPM, et s’établit à 50,9 Mt. Cette progression est supérieure à celle des ports européens qui est de + 3,2% (762,6Mt) en 2021 


Indicateur 3.3 – Contrôle des transports terrestres

Sous-indicateur 3.3.1

Les résultats consolidés pour 2021 concernant la proportion d’entreprises contrôlées font apparaître une importante dégradation entamée en 2020, en s’établissant à 1,5 % au lieu des 4 % prévisionnels. La crise sanitaire a nécessité, dans un premier temps la suspension des contrôles en entreprise, compte tenu de la situation critique des entreprises, les contrôles ayant repris progressivement dans le courant de 2021 avec la mise en place d’un protocole de contrôle nouveau, allongeant nécessairement la durée des visites d’entreprises et les suites de celles-ci.

L’activité des services de régulation des transports routiers des D(R)EAL et des contrôleurs des transports terrestres a été réorientée vers les contrôles en bord de route et sur les quais de chargement et déchargement, qui permettent d’avoir une vision large des acteurs du transport, entreprises nationales ou non établies sur le territoire opérant en véhicules lourds ou légers, et de s’assurer de la mise en œuvre effective des obligations sanitaires pour assurer aux conducteurs des conditions de travail décentes.


Sous-indicateur 3.3.2

En 2021, le nombre de véhicules en infraction par rapport au nombre de véhicules contrôlés a atteint 24,2 %, en hausse de 5,2 points par rapport à la prévision actualisée et de 1,2 points par rapport à l’année 2020. Ce résultat en croissance par rapport aux années précédentes est lié essentiellement au recentrage de l’activité sur les contrôles en bord de route lors de la crise sanitaire depuis 2020. Dans ce cadre, les services de régulation des transports routiers des D(R)EAL ont été appelés à exercer une vigilance accrue afin de lutter contre les dérives visant l’exercice illégal de la profession de transporteur routier compte tenu de la demande grandissante en termes de livraisons, ou contre les fraudes aux règles de cabotage, dont auraient pu profiter certaines entreprises étrangères.

Les contrôles sur les quais de chargement et de déchargement qui font partie des priorités de contrôle identifiées dans la dernière instruction de contrôle, mais également dans le cadre des instructions particulières de contrôle données par la DGITM pour prendre en compte l’impact de la crise sanitaire et les difficultés qu’elle a généré sur les pratiques de contrôle, permet d’optimiser les contrôles et génèrent de très bons résultats : ce type d’interventions a l’avantage de concentrer sur un espace réduit de nombreux véhicules de transport routier, sans nécessiter d’interception, réduisant la dépendance des agents de contrôle des transports terrestres vis-à-vis des forces en tenue.

Par ailleurs, les équipements, dont sont dotés les contrôleurs des transports terrestres, permettent une amélioration de la recherche de la fraude, sous toutes ses formes : les outils d’aides à la détection de la fraude au tachygraphe et aux dispositifs anti-pollution (AdBlue) sont opérationnels et très performants.

Les services sont également incités à mener des campagnes de contrôles coordonnés avec les autres forces de contrôle et ciblés : cabotage, véhicules utilitaires légers, fraudes aux dispositifs anti-pollution et au tachygraphe.


OBJECTIF    

4 – Améliorer l'efficacité, l'attractivité, la régularité et la qualité des services nationaux de transport conventionnés de voyageurs

 
 

INDICATEUR

4.1 – Contribution à l'exploitation ramenée aux trains-kilomètres

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Contribution à l’exploitation ramenée aux trains-kilomètres

€/trains-km

11,6

26,6

16,7

19,9

18,95 (provisoire

15,9

 

Commentaires techniques

La contribution à l’exploitation pour une année donnée correspond à l’écart entre les charges d’exploitation conventionnelles (charges de circulation des trains, charges au sol, charges de maintenance courante des matériels roulants, charges de structure, charges de distribution, charges d’énergie, prestations spécifiques en gares et points d’arrêt, péages d’infrastructure, prestations communes des services en gare et points d’arrêt, locations de matériel roulant) et la somme des produits conventionnels (soit les produits du trafic et les compensations liées à la mise en place de tarifs spécifiques versées notamment par d’autres autorités organisatrices).

 

Cette contribution à l’exploitation pour les différents exercices conventionnels est ramenée à l’offre réalisée, exprimée en trains-kilomètres.

 

La trajectoire financière de la convention TET 2016-2020 prolongée par voie d’avenant pour l’année 2021 résulte d’un équilibre pluriannuel négocié entre l’État et l’exploitant. Dès lors, la contribution à l’exploitation versée chaque année à l’exploitant, et par conséquent le présent indicateur, n’est pas entièrement représentative de l’évolution du déficit d’exploitation des lignes TET.

 

 

Source des données

Les trains-kilomètres utilisés pour le calcul des indicateurs « réalisés » sont déterminés :

- pour les exercices 2019 et 2020, à partir des décomptes définitifs de l’offre réalisée produits par SNCF Voyageurs ;

- pour l’exercice 2021, à partir du décompte provisoire de l’offre réalisée produit par SNCF Voyageurs ;

 

Les contributions à l’exploitation prises en compte pour le calcul des indicateurs « réalisés » correspondent :

- pour les années 2019 et 2020, aux montants de la compensation conventionnelle versée à SNCF Voyageurs ;

- pour l’année 2021, au montant de la compensation conventionnelle prévisionnelle, estimée par SNCF Voyageurs et l’État. Le montant définitif de cette compensation ne sera connu que dans le courant de l’année 2022, après contrôle par l’autorité organisatrice des justificatifs relatifs à l’exécution réelle du service.


 

 

 

INDICATEUR

4.2 – Taux de remplissage

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de remplissage

%

41

48

47

44

51 (provisoire)

49

 

Commentaires techniques

Le taux de remplissage se calcule, tant pour les prévisions communiquées dans les PAP que celles communiquées dans les RAP, comme le rapport entre le nombre total de voyageurs-kilomètres et le nombre total de trains-kilomètres attendus au global sur l’ensemble du périmètre conventionné, divisé par le nombre moyen de places offertes par train (estimé à 500 places/train) ;

 

Source des données :

Les trains-kilomètres sont déterminés selon les modalités précisées pour l’indicateur 1.1.

Les voyageurs-kilomètres sont établis :

- pour les exercices 2019 et 2020, à partir des décomptes définitifs de la fréquentation produits par SNCF Voyageurs ;

- pour l’exercice 2021, à partir du décompte provisoire de la fréquentation réalisé par SNCF Voyageurs.

 

INDICATEUR

4.3 – Régularité des services nationaux de transport conventionnés à 5 minutes

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ponctualité terminus à 5 minutes des trains

%

77,7

69,9

77

74,8

75,7

80

 

Commentaires techniques

La ponctualité terminus est définie comme le pourcentage des trains arrivant avec moins de 5 minutes de retard, pour les trains de jour et pour les trains de nuit. Elle est définie relation par relation et mesurée par l’outil Bréhat de SNCF Réseau, toutes causes confondues, sur l’ensemble du périmètre des trains d’équilibre du territoire.


Source des données

Pour les exercices 2019, 2020 et 2021, les données sont produites à partir des retards réellement constatés selon la méthodologie précisée plus haut.

 

INDICATEUR

4.4 – Nombre de trains supprimés

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Nombre de trains supprimés

%

2,0

2,5

1,6

1,7

1,8

1,6

 

Commentaires techniques

Les défaillances de matériel roulant sont une des premières causes de suppression de trains, mettant ainsi en exergue la moyenne d’âge élevée des matériels roulants affectés à l’exploitation des lignes TET structurantes et des lignes de nuit. Le plan pluriannuel d’investissement ainsi que le programme de renouvellement du matériel roulant des lignes TET vise à limiter ces défaillances. D’autres incidents peuvent conduire à la suppression de trains, comme les intempéries (arbres tombés sur les voies, vent fort, givre, etc.) ou les accidents de personne.


L’indicateur est calculé pour une année en faisant le rapport du nombre de trains supprimés avec le nombre total de trains ayant circulé sur l’année. Il n’intègre pas les trains déprogrammés, c’est-à-dire les trains supprimés avant 17h la veille du départ selon la terminaison de SNCF Voyageurs.

A partir du PAP 2022, afin d’améliorer la fiabilité de cet indicateur, l’ensemble des trains ayant circulé sont pris en compte pour le calcul de l’indicateur (auparavant, certains trains dits « neutralisés », c’est-à-dire n’ayant pas circulé pour une cause en générale jugée comme externe à l’opérateur, étaient écartés des données brutes transmises par celui-ci). Cela conduit à une actualisation de la réalisation 2019 (2%) de cet indicateur par rapport à la valeur communiquée dans le cadre du PAP 2021 (1,41 %).

 

INDICATEUR

4.5 – Nombre de trains en grand retard (>30 minutes)

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Nombre de trains en grand retard (>30 minutes)

%

6,1

10,2

7,7

8,4

8,9

7,7

 

Commentaires techniques

L’indicateur « Pourcentage de trains en grand retard (>30 minutes) » est introduit à partir de l’année 2020. Il correspond au rapport entre le nombre de trains en grand retard au terminus (c’est-à-dire avec un retard supérieur à 30 minutes) et le nombre total de trains ayant circulé sur l’année.

A partir du PAP 2022, afin d’améliorer la fiabilité de cet indicateur, l’ensemble des trains ayant circulé sont pris en compte pour le calcul de l’indicateur (auparavant, certains trains dits « neutralisés », c’est-à-dire n’ayant pas circulé pour une cause en générale jugée externe à l’opérateur, étaient écartés des données brutes transmises par celui-ci). Cela conduit à une actualisation de la réalisation 2019 (6,1%) de cet indicateur par rapport à la valeur communiquée dans le cadre du PAP 2021 (5,56 %).

 

Analyse des résultats

4.1 – Contribution à l'exploitation ramenée aux véhicules-kilomètres

Pour l’année 2020, la contribution à l’exploitation ramenée aux trains kilomètres (indicateur 1.1) est de 26,6€/trains-km.La dégradation de cet indicateur par rapport à la prévision initiale du PAP 2020 et à la cible 2020 s’explique par la réduction importante du plan de transport en 2020 (près de -35%) du fait des mouvements sociaux menés au sein du groupe SNCF au mois de janvier et surtout de la crise sanitaire résultant de l’épidémie de la covid-19. La situation a été régularisée par la signature d’un avenant actant la prise en charge de la majorité (55%) de l’impact de la crise sanitaire pour cette année par l’Etat.


Pour l’année 2021, la contribution à l’exploitation ramenée aux trains kilomètres (indicateur 1.1) est estimée à 18,95€/trains.km. La valeur définitive de cet indicateur sera connue dans le courant de l’année 2022, une fois le montant définitif à verser au titre de cet exercice arrêté avec SNCF Voyageurs.

Ce montant reste plus élevé que les années précédentes (hors l’année 2020 ayant fait l’objet d’un contexte sanitaire exceptionnel). Cette évolution est notamment due à l’évolution du périmètre des lignes de train d’équilibre du territoire (suite aux reprises de nombreuses lignes par les régions notamment) ainsi qu’à un impact de la crise sanitaire. Un mécanisme de réfaction de charges pour les trains n’ayant pas circulé pendant les mesures de confinement prises pendant le premier semestre 2021 a été intégré à la convention d’exploitation permettant un reversement des économies réalisées pour la non-réalisation de l’offre théorique. Enfin, la reprise du trafic a permis une baisse notable du montant de contribution par rapport à l’année 2020.



4.2 – Taux de remplissage

Les éléments transmis par SNCF Voyageurs permettent d’évaluer le taux de remplissage à 51% pour l’année 2021.


Ces résultats en hausse par rapport à la prévision 2021 indiquée dans le PAP 2022 (44%) sont tout d’abord la conséquence d’une réduction légèrement plus importante que prévu du plan de transport. Celui-ci est inférieur de 4 % à l’hypothèse prise dans le cadre du PAP 2022, ce qui s’explique par un nombre de suppressions plus élevé que prévu en juin, juillet et novembre à cause de pannes matériel et des intempéries en particulier, ce qui ne pouvait être anticipé lors de la rédaction du PAP 2022. Cette hausse s’explique ensuite et surtout par une fréquentation plus élevée qu’attendu, à hauteur de +10 % par rapport à l’hypothèse prise dans le PAP 2022, ce qui s’explique par une forte dynamique de fréquentation dans les trains après un premier semestre 2021 très impacté par les restrictions sanitaires liées à la Covid-19.


Ces résultats sont également en hausse par rapport au taux de remplissage 2020 (48%). Bien que la réduction de l’offre importante en 2020 du fait des périodes de confinement avait permis de conserver un taux d’occupation relativement élevé étant donné le contexte, le retour important des voyageurs dans les trains depuis la dernière période estivale et après la fin des restrictions sanitaires à la fin du mois de juin, a ainsi eu pour conséquence une hausse du taux d’occupation (+3 points entre 2020 et 2021). L’augmentation observée par ailleurs par rapport au taux de remplissage 2019 (41%) est à considérer avec précaution, dans la mesure où le périmètre TET a évolué entre 2019 et 2020 avec la reprise des lignes normandes par la Région Normandie.


La valeur de cet indicateur reste ainsi à confirmer sur la base des éléments qui seront communiqués par SNCF Voyageurs à l’autorité organisatrice dans le cadre du rapport annuel d’activité pour l’année 2021, qui doit être transmis au plus tard le 31 mai 2022. Le projet annuel de performances qui sera établi pour le projet de loi de finances pour 2023 permettra ainsi, comme pour l’indicateur précédent, de communiquer la valeur exacte de cet indicateur pour l’année 2021.


4.3 – Régularité des services nationaux de transport conventionnés à 5 minutes

Les résultats de la régularité des trains pour l’année 2021 sont en nette hausse par rapport aux résultats observés en 2020 (75,7% contre 69,9% en 2020), du fait principalement de l’impact négatif de la crise sanitaire liée à l’épidémie de la COVID-19 sur l’année 2020.


Après une année 2020 marquée par l’interruption totale des circulations sur la quasi-totalité des lignes TET pendant les périodes de confinement, entre mars et mai puis novembre, ainsi que les impacts durables de ces interruptions qui ont eu pour conséquence de retarder le départ des trains en gare (respect d’un mètre de distance, filtrages en gare, demande et vérification des attestations de déplacement, nombreuses pannes de locomotives à cause de l’immobilisation du matériel roulant pendant de longues semaines, etc.), un nombre moindre de retard a été constaté en 2021. Cela s’explique notamment par la baisse de la proportion de retards liés au gestionnaire d’infrastructure et à Intercités (-23%) puis de ceux liés à des causes externes comme les actes de malveillance, les intempéries et les autres entreprises ferroviaires par exemple (-13%). La régularité a particulièrement augmenté sur la ligne Paris-Limoges-Toulouse (+9,0 points) grâce à la division par deux des causes de retard imputées au gestionnaire d’infrastructure notamment et sur la ligne Bordeaux-Marseille (+4,5 points) de part notamment un nombre moindre de limitations temporaires de vitesse imposées par le gestionnaire d’infrastructure.


La régularité mesurée sur l’année 2021 est légèrement inférieure aux prévisions communiquées dans le cadre du PAP 2021 (77%) mais légèrement supérieure à celles communiquées dans le cadre du PAP 2022 (74,8%). Les nombreuses causes de retard pèsent en effet toujours sur la circulation des TET. Les principales causes de retard sont celles liées au gestionnaire d’infrastructure (38%), du fait de dérangements d’installations (22%), des travaux sur les voies (8%), de limitations temporaires de vitesse mises en place plus particulièrement sur les lignes Paris-Clermont, Nantes-Lyon et le train de nuit Paris-Briançon (5%) et du service escale Gares et Connexions (2%). Les autres causes de retard sont les causes externes (38%), en particulier les autres entreprises ferroviaires (14%) et des actes de malveillance (8%), puis celles liées à l’exploitant (24%), en particulier le matériel roulant (12%).


La régularité moyenne de chacune des lignes du périmètre conventionné sur les mois de janvier à décembre 2021 est précisée à titre indicatif dans le tableau ci-après :


Régularité à 5 minutes des TET de jour pour l’année 2021

Lignes structurantes

PARIS – LIMOGES – TOULOUSE

79,7 %

PARIS – CLERMONT-FERRAND

78,0 %

BORDEAUX – MARSEILLE

55,9 %

Lignes d'aménagement du territoire et lignes de desserte fine


NANTES – BORDEAUX

84,9 %

NANTES – LYON

76,2 %

TOULOUSE – HENDAYE

82,10 %

CLERMONT-FERRAND – BEZIERS (AUBRAC)

89,3 %

CLERMONT-FERRAND – SAINT-MARTIN-SAIL-LES-BAINS

86,70 %


Lignes de nuit

PARIS – OCCITAN

85,00 %

PARIS – BRIANÇON / NICE

73,40 %


Un plan d’action est toujours en cours sur la ligne Bordeaux-Marseille (meilleure articulation avec l’offre TER, nettoyage à bord, etc.) afin de diminuer le nombre de trains en retard et de renforcer la robustesse de l’ensemble de la ligne.



4.4 Pourcentage de trains supprimés

Sur la base des éléments transmis par SNCF Voyageurs, l’indicateur du pourcentage de trains supprimés (indicateur 4.4) s’établit à 1,8 % pour l’année 2021. Ce résultat est donc en baisse par rapport à 2020 (2,5 %), essentiellement du fait :

  • de l’amélioration de la situation sanitaire liée à la COVID-19 qui avait conduit en 2020 à l’immobilisation du matériel roulant pendant près de deux mois au printemps à cause de l’interruption des circulations, et qui avait eu pour conséquence d’engendrer de nombreuses pannes la période qui avait suivi ce confinement ;

  • du remplacement de locomotives défaillantes sur les pattes Brive – Rodez et Toulouse – Latour-de-Carol du train de nuit Paris – Occitan, qui a permis de passer de 3,4 % à 1,8% de trains supprimés pour cause de matériel roulant sur cette ligne en particulier ;

  • du moindre impact des tempêtes qui avaient causé beaucoup de suppressions en 2020 (Ciara en février, Myriam en mars, Barbara en octobre, etc.). La part de trains supprimés à cause des intempéries a ainsi été divisé par deux entre 2020 et 2021. L’amélioration est particulièrement conséquente sur les lignes Toulouse-Hendaye avec 0,2% de trains supprimés contre 1,8% en 2020 et Bordeaux-Marseille avec 0,3% de trains supprimés contre 1,2% en 2020 ;

  • d’une part de suppressions causées par des dérangements d’installation, divisée par deux, plus particulièrement sur les lignes Paris-Limoges-Toulouse avec 0% de trains supprimés contre 0,4% en 2020 et Toulouse-Hendaye avec 0,2% de trains supprimés contre 1,1% en 2020.


Il est très légèrement supérieur aux prévisions communiquées dans le cadre du PAP 2021 (1,6%) et dans le cadre du PAP 2022 (1,7%). Cela s’explique par un nombre de suppressions plus important que prévu sur la période juillet-août-septembre, plus particulièrement sur la ligne de jour Bordeaux-Marseille à cause d’un nombre élevé d’actes de malveillance en juillet, de dérangements d’installation en août et des intempéries en septembre, et la ligne de nuit Paris – Occitan pour des causes assez diverses (infrastructure, matériel, voyageurs, etc.).


Le pourcentage de trains supprimés pour chacune des lignes du périmètre conventionné sur les mois de janvier à décembre 2021 est précisée à titre indicatif dans le tableau ci-après :



Pourcentage de trains supprimés pour l’année 2021 (en %)

Lignes structurantes

PARIS – LIMOGES – TOULOUSE

1,0%

PARIS – CLERMONT-FERRAND

0,8%

BORDEAUX – MARSEILLE

2,6%

Lignes d'aménagement du territoire


NANTES – BORDEAUX

1,1%

NANTES – LYON

1,3%

TOULOUSE – HENDAYE

1,9%

CLERMONT-FERRAND – BEZIERS (AUBRAC)

0,7%

CLERMONT-FERRAND – SAINT-MARTIN-SAIL-LES-BAINS

0,0%

Lignes de nuit

PARIS – OCCITAN

9,8%

PARIS – BRIANÇON / NICE

1,7%


4.5 Pourcentage de trains en grand retard (> 30 minutes)

Sur la base des éléments transmis par SNCF Voyageurs, l’indicateur du pourcentage de trains en grand retard (>30 minutes) s’établit à 8,9 % pour l’année 2021. Ce résultat est donc en baisse par rapport à 2020 (10,2 %), essentiellement du fait des éléments déjà évoqués pour l’indicateur du pourcentage de trains supprimés.

Un retour d’expérience est réalisé à chaque fois qu’intervient un grand retard de façon à analyser finement les causes qui provoquent ces grands retards et mettre en place des actions pour les réduire et les éviter à l’avenir. Le respect des temps de stationnement en gare, et des départs des trains à l’heure, la recherche d’une communication toujours plus rapide et efficace entre l’exploitant et le gestionnaire d’infrastructure en cas de grands retards et la surveillance des signes annonciateurs de panne de matériel sont des actions de robustesse particulièrement mises en place.


Il est légèrement supérieur aux prévisions communiquées dans le cadre du PAP 2021 (7,7%) et dans le cadre du PAP 2022 (8,4%). Cela s’explique par un nombre de grands retards plus important que prévu sur la ligne Bordeaux-Marseille (19%) à cause du gestionnaire d’infrastructure, de pannes matériel et des intempéries principalement, malgré des résultats relativement meilleurs sur les lignes Paris-Limoges-Toulouse et Paris-Clermont (7%).


Le pourcentage de trains en grand retard (> 30 minutes) pour chacune des lignes du périmètre conventionné sur les mois de janvier à décembre 2021 est précisée à titre indicatif dans le tableau ci-après :



Pourcentage de trains en grand retard en 2021

Lignes structurantes

PARIS – LIMOGES – TOULOUSE

6,8%

PARIS – CLERMONT-FERRAND

7,2%

BORDEAUX – MARSEILLE

19,2%

Lignes d'aménagement du territoire


NANTES – BORDEAUX

3,9%

NANTES – LYON

8,5%

TOULOUSE – HENDAYE

5,5%

CLERMONT-FERRAND – BEZIERS (AUBRAC)

1,4%

CLERMONT-FERRAND – SAINT-MARTIN-SAIL-LES-BAINS

1,2%


Lignes de nuit

PARIS – OCCITAN

7,1%

PARIS – BRIANÇON / NICE

11,9%