$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#206)

$@FwLOVariable(libelleProg#Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Santé, qualité et protection des végétaux

 
 

36 171 243
28 099 954

37 177 743
28 099 954

 
 

35 937 383
28 291 328

36 943 883
28 291 328

02 – Santé et protection des animaux

 
 

112 212 861
149 906 034

115 514 009
149 906 034

 
 

111 242 443
147 948 978

114 543 591
147 948 978

03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation

 
 

22 800 635
27 481 527

22 800 635
27 481 527

 
 

22 762 463
25 724 206

22 762 463
25 724 206

04 – Actions transversales

 
 

83 096 575
75 463 155

83 096 575
75 463 155

 
 

83 148 075
76 517 499

83 148 075
76 517 499

05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux

 
 

4 000 000
4 900 000

4 000 000
4 900 000

 
 

4 000 000
4 900 000

4 000 000
4 900 000

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

335 839 436
319 591 381

1 305 116
1 428 090

337 144 552
321 019 471

335 839 436
319 591 381

1 305 116
1 087 677

337 144 552
320 679 058

08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire

 
 

4 510 500
5 151 414

4 676 800
5 151 414

 
 

4 510 500
4 202 943

4 676 800
4 202 943

Total des crédits prévus en LFI *

335 839 436

264 096 930

599 936 366

335 839 436

262 905 980

598 745 416

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+1 660 940

+53 872 866

+55 533 806

+1 660 940

+59 476 039

+61 136 979

Total des crédits ouverts

337 500 376

317 969 796

655 470 172

337 500 376

322 382 019

659 882 395

Total des crédits consommés

319 591 381

292 430 175

612 021 556

319 591 381

288 672 631

608 264 012

Crédits ouverts - crédits consommés

+17 908 995

+25 539 622

+43 448 617

+17 908 995

+33 709 388

+51 618 383


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

335 839 436

263 525 468

599 364 904

335 839 436

262 334 518

598 173 954

Amendements

0

+571 462

+571 462

0

+571 462

+571 462

LFI

335 839 436

264 096 930

599 936 366

335 839 436

262 905 980

598 745 416

 

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

En gestion, les crédits de titre 2 ont fait l'objet des mouvements suivants :

 

  • décret n° 2021-831 du 28 juin 2021 portant transfert de crédits à hauteur de + 4 160 940 € (et + 69 ETPT) en provenance du programme 354, destinés au financement du remboursement de la masse salariale et des emplois des agents rejoignant les SGC mais dont la paie a continué à être imputée sur leur programme d’origine sur une partie de la gestion 2021 ;

 

  • loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative : annulation de 2 500 000 €.

 

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Les fonds de concours perçus en 2021 s'élèvent à 10,70 M€ et les attributions de produits à 0,05 M€. L’annulation de 0,31 M€ de crédits de cofinancements européens au titre de l’influenza aviaire (Cf. infra) conduit à un total des ressources en fonds de concours et attributions de produits de 10,44 M€.

4,6 M€ de crédits ont été rattachés tardivement en toute fin de gestion, après le 21 décembre 2021. Parmi les fonds de concours perçus avant la fin de gestion, 1,3 M€ correspondent à des dépenses de 2020 dont les remboursements avaient été budgétés en ressources pour l’exercice 2022, et ont ainsi été programmés en reports. Les autres fonds (4,85 M€), budgétés en ressource 2021, n’ont pas été consommés.


L’intégralité des fonds de concours perçus en 2021 a donc été reportée sur 2022.


Les ADP correspondent à des reversements de sommes perçues au titre des redevances export et redevances phytosanitaires encaissées en 2021.


Les crédits de fonds de concours concernent, pour la plupart, les programmes vétérinaires et de surveillance des organismes nuisibles aux végétaux, ainsi que les fonds d’urgence mis en place lors de crises majeures. Ces crédits sont essentiellement en provenance de l'Union européenne.


Action 1 : Prévention et gestion des risques inhérents à la production végétale

Sous-action 10.01 : gestion des risques pour la santé des végétaux


  • Lutte contre les organismes nuisibles Anoplophora glabripennis, Xylella fastidiosa et Pomacea au titre des années 2018 et 2019 (décision SANTE/EM/PH/2020/SI2.834372/FR du 22 novembre 2020) : 0,54 M€ (arrêté du 9 février 2021) ;

  • Surveillance des organismes nuisibles aux végétaux au titre de l’année 2019 (décision SANTE/PH/2019/FR/SI2.799054 modifiée le 10 décembre 2019) : 0,93 M€ (arrêté du 26 avril 2021) ;

  • Surveillance des organismes nuisibles aux végétaux au titre de l’année 2020 (décision SANTE/PH/2020/FR/SI2.823632 du 11 décembre 2020) : 0,86 M€ (arrêté du 2 novembre 2021) ;

  • Phytofruit 2018, convention avec l’Office français de la biodiversité (OFB) : 0,05 M€ (arrêté du 22 novembre 2021)


Action 2 : Lutte contre les maladies animales et protection des animaux

Sous-action 20.01 : Gestion des maladies animales (hors ESST)


Des remboursements au titre des programmes vétérinaires de la DG Santé, concernant plusieurs années antérieures à 2021, étaient attendus :


  • Fièvre catarrhale ovine (FCO) 2017 à 2020 (décisions SANTE/VP/2017/FR/SI2.749858, 774132, 798236, 823605) : 0,57 M€ (arrêtés du 26 avril, du 15 juin, du 2 juillet et du 21 décembre 2021) ;

  • Influenza aviaire 2018 et 2020 (décisions SI2.774132 et 823605) : 0,32 M€ (arrêtés du 2 juillet et du 25 octobre 2021) ;

  • Peste porcine africaine (PPA) 2020 (décision SANTE/VP/2020/FR/SI2.823605 du 27 juillet 2021): 0,16 M€ (arrêté du 1er septembre 2021) ;


Par ailleurs, dans le cadre du Programme national d’éradication et de surveillance des maladies des poissons (PNES), un cofinancement a été perçu :


  • Fonds européen pour les affaires maritimes et la pêche 2017-2022 (FEAMP) : 0,03 M€ (arrêté du 15 juin 2021) ;


Il est à noter que 0,31 M€ ont été annulés en raison d’un trop perçu en 2017 au titre du programme d’urgence contre l’épizootie d’Influenza aviaire de 2015 (décret n° 2021-1007 du 30 juillet 2021 portant annulation de crédits).



Sous-action 21.01 : Gestion des ESST


  • Eradication et surveillance des encéphalopathies spongiformes transmissibles (EST) au titre de l’année 2020 (décision SANTE/VP/2020/FR/SI2. 823605) : 1,71 M€ (arrêté du 21 décembre 2021).



Sous-action 29.01 : Contrôle de l'alimentation animale et du médicament vétérinaire



  • Programme de contrôle de la résistance antimicrobienne 2020 (décision AMR/FR/2020/SI2.825068 du 30 juin 2020): 0,084 M€ (arrêté du 25 octobre 2021)



Action 3 : Prévention et gestion des risques sanitaires liés aux denrées alimentaires


Sous-action 33.01 : Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire


  • Surveillance de certaines zoonoses à salmonelles ciblant cinq populations de volailles, au titre de l’année 2018 (décision SANTE/VP/2018/FR/SI2.774132 modifiée le 20 décembre 2018) : 2,46 M€ (arrêté du 3 mai 2021) ;

  • Surveillance de certaines zoonoses à salmonelles ciblant cinq populations de volailles, au titre de l’année 2020 (décision SANTE/VP/2020/FR/SI2. 823605) : 2,81 M€ (arrêté du 27 décembre 2021).


Action 6 : Mise en œuvre de la politique de sécurité et de la qualité sanitaires de l'alimentation


Sous-action 67.01 : Actions nationales de communication


  • Communication Ecophyto II+ (OFB) : 0,015 M€ (arrêté du 2 juillet 2021).

Action 8 : Qualité de l'alimentation et offre alimentaire


Sous-action 80.01 : Qualité de l'alimentation et offre alimentaire


  • Programmes européens "Fruits et légumes à l'école" et "Lait et produits laitiers à l'école" (2020) : 0,14 M€ (arrêtés du 16 mars, du 3 mai, des 4 et 25 octobre 2021).

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

1 679 197

11 857 658

13 536 855

1 679 197

11 751 446

13 430 643

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

1 679 197

11 857 658

13 536 855

1 679 197

11 751 446

13 430 643

 

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2020

(1)

Réalisation

2020

(2)

LFI + LFR

2021

(3)

Transferts
de gestion
2021

(4)

Réalisation

2021

(5)

Écart à
LFI + LFR 2021
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1009 – A administratifs

+39,00

115,90

71,00

0,00

120,25

+49,25

1010 – A techniques

0,00

1 021,15

1 102,00

0,00

1 034,94

-67,06

1011 – B et C administratifs

+175,00

562,89

539,00

+69,00

653,94

+45,94

1012 – B et C techniques

0,00

3 143,89

3 197,00

0,00

3 029,82

-167,18

1013 – Enseignants

0,00

3,17

3,00

0,00

3,05

+0,05

Total

+214,00

4 847,00

4 912,00

+69,00

4 842,00

-139,00


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2021

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact du
schéma d'emplois
2021 sur 2021

1009 – A administratifs

0,00

0,00

+43,35

0,00

0,00

0,00

1010 – A techniques

0,00

0,00

+13,29

+0,50

0,00

+0,50

1011 – B et C administratifs

0,00

-8,00

+198,55

+6,50

0,00

+6,50

1012 – B et C techniques

0,00

0,00

-143,07

+29,00

0,00

+29,00

1013 – Enseignants

0,00

0,00

+0,23

-0,35

0,00

-0,35

Total

0,00

-8,00

+112,35

+35,65

0,00

+35,65

 

La consommation 2021 du plafond d'emplois du programme 206 est marquée par l’entrée en vigueur de la nouvelle relation commerciale entre le Royaume-Uni et l’Union européenne au 1er janvier 2021, et par la mise en place du transfert vers le ministère de l’Intérieur des agents concernés par la mise en place des secrétariats généraux communs (SGC) au niveau départemental. Au 31 décembre 2021, les recrutements Brexit ont correspondu à une consommation de 422 ETPT sur une dotation de 466 ETPT en raison du décalage des recrutements associés à la nouvelle réglementation « Export » dont l’entrée en vigueur est prévue en 2022.


Globalement, le plafond d'emplois du programme 206 a été consommé à hauteur de 97,2 %, avec une consommation de 4 842 équivalents temps plein travaillé (ETPT) pour un plafond fixé à 4 981 ETPT (4 806 ETPT en LFI, auxquels s’est ajouté une ouverture de 106 ETPT en LFR au titre du Brexit, et un rétro-transfert de 69 ETPT compensant le maintien en gestion 2021 des agents du ministère devant rejoindre les SGC départementaux).

Une correction technique est appliquée afin de prendre en compte l’impact en ETPT des emplois non comptabilisés dans le schéma d’emplois (vacataires, apprentis, etc.).


 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1009 – A administratifs

15,00

2,00

7,00

15,00

0,00

7,00

0,00

0,00

1010 – A techniques

130,00

20,00

7,00

131,00

1,00

7,00

+1,00

0,00

1011 – B et C administratifs

59,00

16,00

7,00

72,00

0,00

7,00

+13,00

0,00

1012 – B et C techniques

275,00

74,00

7,00

333,00

12,00

7,00

+58,00

0,00

1013 – Enseignants

1,00

1,00

8,80

0,00

0,00

9,00

-1,00

0,00

Total

480,00

113,00

551,00

13,00

+71,00

0,00

 

Le programme 206 disposait d’une autorisation de +106 ETP au titre du Brexit en programmation. L’exécution 2021 est finalement de +71 ETP. Le report en 2022 de 35 ETP non recrutés est exceptionnellement autorisé compte tenu du report de publication, par les autorités britanniques, de la nouvelle réglementation « export » en 2022.


sorties réalisées en 2021 :

Les sorties réalisées s'établissent à 480, pour 564 prévues en LFI. Le nombre de départs en retraite a été plus important que prévu (113 départs effectifs contre 107 prévus).


entrées réalisées en 2021 :

Le nombre d'entrées s'est élevé à 551, pour 564 prévues en LFI.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
du schéma
d'emplois
2021 sur 2021

Services régionaux

890,00

746,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Services départementaux

3 916,00

4 078,00

-8,00

0,00

+112,35

+35,65

0,00

+35,65

Autres

0,00

18,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

4 806,00

4 842,00

-8,00

0,00

+112,35

+35,65

0,00

+35,65

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2021
Réalisation

Services régionaux

0,00

777,00

Services départementaux

0,00

4 091,00

Autres

0,00

23,00

Total

0,00

4 891,00

 

La ligne « autres » comprend les agents de la brigade nationale d'enquêtes vétérinaires ainsi que les apprentis (5).

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

4 806,00

4 842,00

Total

4 806,00

4 842,00

Transferts en gestion

+69,00

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2020-2021

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

5,00

0,10

0,00

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

Les effectifs du programme sont gérés par des agents rattachés au programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l'agriculture ». Les indicateurs de gestion des ressources humaines sont donc retracés au niveau ministériel sur ce programme.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2020

Prévision
LFI 2021

Exécution
2021

Rémunération d’activité

200 906 283

207 742 198

202 855 010

Cotisations et contributions sociales

115 201 653

125 476 326

114 748 809

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

85 726 530

93 179 973

83 677 287

    – Civils (y.c. ATI)

85 615 130

93 082 973

83 507 332

    – Militaires

111 400

97 000

169 955

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

29 475 123

32 296 353

31 071 522

Prestations sociales et allocations diverses

1 878 934

2 620 912

1 987 563

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

317 986 869

335 839 436

319 591 381

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

232 260 340

242 659 463

235 914 094

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

Les allocations de retour à l'emploi ont concerné 220 agents pour un montant de 1,07 M€.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2020 retraitée

229,55

Exécution 2020 hors CAS Pensions

232,26

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021/ 2020

 

Débasage de dépenses au profil atypique :

-2,71

    – GIPA

-0,04

    – Indemnisation des jours de CET

-0,64

    – Mesures de restructuration

-0,66

    – Autres dépenses de masse salariale

-1,37

Impact du schéma d'emplois

8,50

EAP schéma d'emplois 2020

6,24

Schéma d'emplois 2021

2,26

Mesures catégorielles

1,96

Mesures générales

0,11

Rebasage de la GIPA

0,10

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

0,01

GVT solde

1,91

GVT positif

3,74

GVT négatif

-1,83

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,52

Indemnisation des jours de CET

0,74

Mesures de restructurations

0,81

Autres rebasages

-0,03

Autres variations des dépenses de personnel

-7,64

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,11

Autres variations

-7,76

Total

235,91

 

En 2021, le montant total des dépenses de personnel du programme 206 (hors CAS Pensions) est de 235,9 M€, soit une évolution de +2,8 % par rapport à l’exécution 2020 retraitée. Cette augmentation s'explique notamment par l’impact des recrutements autorisés dans le cadre du Brexit.


Le glissement vieillesse-technicité (GVT) solde s’établit à +1,9 M€, soit 0,81 % de la masse salariale. Il tient compte d’un GVT positif de +3,7 M€ en phase avec la budgétisation initiale et un GVT négatif de-1,8 M€.


La ligne « Autres rebasages » de la rubrique « Rebasage de dépenses au profil atypique – hors GIPA » correspond à des dépenses de restructuration, et notamment aux surnombres liés aux refus de SGCD pour 0,41 M€.


La ligne « Autres variations »  de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » correspond notamment à l'impact de la crise sanitaire, avec -7,76 M€ de sous-consommation en emplois.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1009 – A administratifs

51 547

57 743

51 946

44 763

50 299

44 829

1010 – A techniques

58 515

66 791

58 543

50 965

58 385

50 881

1011 – B et C administratifs

30 315

35 337

32 559

25 903

30 638

27 982

1012 – B et C techniques

29 174

40 673

32 107

24 861

35 504

27 628

 

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en année
pleine

Mesures statutaires

304 158

304 158

Plan de requalification

B,C

tous corps

01-2021

12

226 712

226 712

PPCR

A,B,C

tous corps

01-2021

12

77 446

77 446

Mesures indemnitaires

1 655 564

1 655 564

RIFSEEP-réexamen IFSE

A,C,C

tous corps

01-2021

12

655 564

655 564

Plan abattoir - revalorisation des heures de nuit

1 060

B

techniciens supérieurs

01-2021

12

851 181

851 181

Plan abattoir-revalorisation de l'IFSE

1 060

B

technicien supérieur

01-2021

12

148 819

148 819

Total

1 959 722

1 959 722

 

Les mesures catégorielles représentent pour le programme 206 une dépense de 1,96 M€ correspondant 


d'une part à des orientations ministérielles communes pour l'ensemble des programmes portant des dépenses de personnel (programmes 142, 143, 206 et 215) :

  • la poursuite de la mise en œuvre du protocole Parcours professionnels, carrières et rémunérations (PPCR) ;

  • l’accompagnement des parcours professionnels via deux plans de requalification (catégorie C vers catégorie B et catégorie B vers catégorie A) ;


d'autre part, des mesures tenant compte des particularités du secteur :

  • le réexamen de l'IFSE pour 0,66 M€ ;

  • la prise en compte de la pénibilité et du manque d'attractivité des postes en abattoir par la revalorisation des heures de nuit pour 0,85 M€ et la revalorisation de l'IFSE pour les postes en abattoir à hauteur de 0,15 M€.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2021

 

CP 2021

 

 

 

AE ouvertes en 2021 *
(E1)

317 969 796

 

CP ouverts en 2021 *
(P1)

322 382 019

 

 

 

AE engagées en 2021
(E2)

292 430 175

 

CP consommés en 2021
(P2)

288 672 631

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E3)

103 721

 

dont CP consommés en
2021 sur engagements
antérieurs à 2021

(P3 = P2 – P4)

26 020 547

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E4 = E1 – E2 – E3)

25 435 901

 

dont CP consommés
en 2021 sur
engagements 2021

(P4)

262 652 085

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 brut
(R1)

57 072 972

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
(R2)

488

 

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 net

(R3 = R1 + R2)

57 073 460



CP consommés en 2021
sur engagements
antérieurs à 2021
(P3 = P2 – P4)

26 020 547



=

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R4 = R3 – P3)

31 052 913

 

 

AE engagées en 2021


(E2)

292 430 175



CP consommés en 2021
sur engagements 2021

(P4)

262 652 085



=

Engagements 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R5 = E2 – P4)

29 778 090

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

(R6 = R4 + R5)

60 831 003

 

 

Estimation des CP 2022
sur engagements non
couverts au 31/12/2021
(P5)

29 300 000


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2022
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2021
(P6 = R6 – P5)

31 531 003

 

Les restes à payer correspondent notamment à des dépenses relevant des crédits spécifiques pour la gestion de foyers de maladies animales et végétales, dont certains n’ont pu être délégués fin 2021 ou bien payés par les services déconcentrés aux tiers concernés ; à des dépenses de laboratoires et de vétérinaires ; à des conventions pluriannuelles (dont les paiements sont étalés sur plusieurs années) ; à des prestations engagées en toute fin de gestion et qui feront l’objet d’un paiement sur les exercices suivants ; à des intérêts moratoires.

 

A noter une augmentation du volume de restes à payer : de l’ordre de 61 M€ fin 2021, contre 57 M€ fin 2020. Sur ces 61 M€, on estime à environ 29,3 M€ la part de CP qui seront consommés en 2022 sur ces restes à payer comptabilisés au 31/12/2021. Cette part estimée est supérieure de 2,4 M€ à celle constatée au 31/12/2020. Elle est justifiée par de nouveaux marchés passés en administration centrale.

 

Justification par action

ACTION

01 – Santé, qualité et protection des végétaux

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Santé, qualité et protection des végétaux

 
 

37 177 743
28 099 954

37 177 743
28 099 954

 
 

36 943 883
28 291 328

36 943 883
28 291 328

 

L'écart entre la programmation en LFI et l'exécution est important en dépenses de fonctionnement sur l’action 1, en particulier sur les activités 10.01 et 15.01.


Les dépenses de fonctionnement correspondent essentiellement à des dépenses exécutées par les services déconcentrés relevant de la DGAL, notamment toutes les actions liées aux dispositifs de surveillance des organismes nuisibles aux végétaux dans chaque région et collectivité d’outre-mer.


Pour ce qui concerne les dépenses d’intervention, une sous-consommation des crédits a été constatée par rapport à la programmation en LFI. Il s’agit de dépenses à destination des délégataires de l’Etat, à savoir les FREDON, reconnues comme organismes à vocation sanitaire, OVS (activité 10.02).


Ces écarts sont essentiellement justifiés par le décalage dans la mise en œuvre du nouveau règlement relatif à la santé des végétaux.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

11 980 043

8 583 466

11 664 583

9 143 680

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

11 380 043

7 483 466

11 064 583

7 943 247

Subventions pour charges de service public

600 000

1 100 000

600 000

1 200 433

Titre 6 : Dépenses d’intervention

25 197 700

19 516 488

25 279 300

19 147 648

Transferts aux entreprises

810 000

693 781

780 000

619 005

Transferts aux collectivités territoriales

 

168 285

 

161 797

Transferts aux autres collectivités

24 387 700

18 654 422

24 499 300

18 366 845

Total

37 177 743

28 099 954

36 943 883

28 291 328

 

Dépenses de fonctionnement


Relèvent des dépenses de fonctionnement les mesures de prévention et de lutte mises en œuvre par les services déconcentrés de la DGAL, mesures qui visent à organiser une surveillance efficace du territoire (inspections, analyses). Cette surveillance permet, d’une part de détecter les organismes nuisibles réglementés ou émergents le plus précocement possible, car plus les foyers d'organismes réglementés ou émergents seront détectés tôt, plus la lutte sera efficace ; d’autre part, de déterminer avec précision le nombre et l'étendue des foyers dans lesquels une lutte collective doit être organisée.



10.01 - Gestion des risques pour la santé des végétaux


Dépenses de fonctionnement courant : 5 543 341 € en AE et 6 084 176 € en CP


Certains organismes nuisibles aux végétaux (insectes, nématodes, champignons, bactéries, virus, etc.) sont réglementés, car ils sont susceptibles de causer des pertes économiques ou des dégâts environnementaux importants. Les mesures de prévention et de lutte contre ces organismes nuisibles sont majoritairement imposées par la réglementation européenne et répondent aux exigences de la Convention internationale pour la protection des végétaux (CIPV), adoptée en 1951 et ratifiée par la France en 1958.

Sur l’activité 10.01, les dépenses de fonctionnement sont pour l’essentiel exécutées par les services déconcentrés (5,18 M€ en AE et 5,63 M€ en CP). La sous-consommation constatée sur l’activité 10.01 s’explique par une moindre réalisation des analyses initialement prévues par les services déconcentrés notamment dans le cadre de la lutte contre la bactérie Xylella fastidiosa. Les foyers de Capricorne asiatique ont également fait l’objet d’une moindre délégation de crédits aux régions concernées en comparaison de l’année 2020, en raison d’une situation sanitaire en voie de stabilisation et de mesures de lutte qui portent leurs fruits.


Deux organismes nuisibles ont singulièrement eu un impact sur le programme 206 et sur ses dépenses de fonctionnement :


1/ La bactérie Xylella fastidiosa, bactérie polyphage qui s’attaque à plus de 200 espèces végétales. Les symptômes de la maladie sont difficiles à reconnaître et il n’existe aucun traitement. Elle fait l’objet d’une lutte obligatoire en vertu de la réglementation européenne et nationale. Or, en septembre 2020, cette bactérie a été détectée dans le département de l’Aude, en Occitanie, région jusqu'à présent indemne, dans un établissement de production et de revente aux particuliers de végétaux d’ornements. La contamination a été identifiée sur un échantillon de lavandin dans le cadre d'une inspection de routine réalisée en août 2020 par les services régionaux de la protection des végétaux. Des mesures de précaution immédiates ont été prises, dont l'arrêt de toute commercialisation des végétaux de cet établissement, tandis qu’un traitement phytosanitaire a été appliqué sur l’ensemble du site. Un périmètre d’un rayon de 2,5 kilomètres autour du site a également été établi afin d’empêcher, par des mesures de surveillance et d’arrachage, toute propagation de la maladie. Conformément aux dispositions prévues dans le règlement européen (UE) 2020/1201, l’ensemble des végétaux sensibles à Xylella fastidiosa présents dans la zone infectée ont été arrachés.


Jusqu’à présent, seules deux régions présentaient des foyers de la maladie en France : la Corse (toute l’île est considérée comme une zone infectée) et Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Toutes les filières de production agricoles sont exposées à un risque de contamination (vigne, oliviers, arbres fruitiers du genre Prunus, agrumes, luzernes, espèces ornementales, etc.). La bactérie constitue aussi un danger pour les végétaux non cultivés qui peuvent présenter un intérêt social, environnemental ou patrimonial particulier, telles que les espèces endémiques.

Sur le plan budgétaire, les dépenses occasionnées par Xylella fastidiosa sont liées aux actions de surveillance et d’inspection, aux mesures de gestion technique et administrative prises par les SRAL et les DD(CS)PP (par exemple, les analyses de laboratoires, les mesures de traitement et/ou de destruction de végétaux, ou encore les notifications adressées aux collectivités, aux particuliers et aux professionnels pour demandes d’arrachages ou de traitements insecticides), ainsi que les actions de communication envers les partenaires institutionnels et professionnels sur l’ensemble du territoire.


2/ La surveillance et la lutte contre le capricorne asiatique, qui est également obligatoire au niveau européen. En effet, les larves de ce coléoptère xylophage creusent profondément le bois vivant et sain, provoquant ainsi la disparition des arbres et arbustes attaqués au bout de quelques années. En termes de dépenses pour le programme 206, la lutte contre ce ravageur correspond principalement à des marchés publics passés par la DRAAF du Centre-Val de Loire avec l'Office national des forêts, la FREDON et d'autres prestataires spécialisés. D’autres actions de surveillance sont menées sur le territoire, notamment dans l'Ain (Divonne-les-Bains, en stratégie d’enrayement) et en Corse.


Par ailleurs, des dépenses de fonctionnement sont aussi nécessaires pour les inspections conduites principalement dans les pépinières en vue de la délivrance du passeport phytosanitaire européen (PPE) permettant la mise sur le marché de l'Union européenne de certains végétaux (plants, semences, etc.), ou de la délivrance des certificats phytosanitaires lorsqu'ils sont exigés pour l'exportation vers les pays tiers. Ces mesures contribuent non seulement à la surveillance du territoire, mais aussi à la balance commerciale des produits agricoles et agroalimentaires.


Enfin, des dépenses de piégeage d’organismes nuisibles aux végétaux sont effectuées dans toutes les régions, participant ainsi à la surveillance du territoire.



10.02 - Gestion des risques pour la santé des végétaux, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)

 

1 717 318 € en AE et 1 739 789 € en CP (dont pour les dépenses de fonctionnement hors personnel : 617 318 € en AE et 639 789 € en CP et pour le SCSP : 1 100 000 € en AE et 1 200 433 € en CP)


Sur l’activité 10.02, les dépenses de fonctionnement correspondent essentiellement à une SCSP versée à l’opérateur FranceAgriMer (1,1 M€), à titre de compensation à la suppression de la taxe sur les bois et plants de vigne.



13.01 - Contrôle des pratiques agricoles de la production des végétaux

 

532 188 € en AE et 519 900 € en CP


Les pratiques agricoles en production végétale ont potentiellement des impacts majeurs sur la santé des consommateurs, celle des exploitants agricoles, ainsi que sur l'environnement. Le contrôle et le suivi des pratiques liées aux intrants utilisés (produits phytosanitaires, matières fertilisantes et supports de culture, principalement) revêtent donc une importance particulière pour s'assurer de la maîtrise de la sécurité sanitaire de l'ensemble de la chaîne alimentaire et de la protection de l'environnement.

Au niveau déconcentré, les services chargés de la protection des végétaux conduisent des inspections auprès des distributeurs et des utilisateurs de produits phytosanitaires, de matières fertilisantes et de supports de culture pour s'assurer du respect de la réglementation en la matière. Ces inspections participent en outre à la mise en œuvre des objectifs de la politique agricole commune visant à conditionner les aides agricoles au respect de la réglementation. Dans ce cadre, des prélèvements et des analyses pour rechercher des résidus de pesticides dans les végétaux au stade de la production sont conduits. Ils permettent de vérifier notamment le respect des limites maximales de résidus fixées réglementairement. Les analyses représentent donc le principal poste de dépenses de fonctionnement.


15.01 - Promotion des modes de production respectueux de la santé et de l'environnement


716 305 € en AE et 640 934 € en CP


Les dépenses concernent essentiellement l’administration centrale (0,62 M€ en AE et 0,57 M€ en CP) et le financement d’un marché public passé par la DGAL avec des FREDON et divers partenaires dont le Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL), sur les sujets suivants :

  • Conduite d'études de résidus au champ sur différents groupes culturaux comme les cultures légumières et fruitières ;

  • Réalisation d'analyses de laboratoire sur certains prélèvements réalisés dans le cadre des études sur les résidus au champ dans les cultures légumières et fruitières ;

  • Conduite d'essais biologiques sur différents groupes culturaux (efficacité et sélectivité) et conduite d'essais visant à caractériser et suivre l'évolution des phénomènes de résistance.





Dépenses d’intervention

10.01 - Gestion des risques pour la santé des végétaux


Sur cette activité, les dépenses sont globalement conformes à la LFI. Elles concernent essentiellement la lutte dans les foyers d'organismes nuisibles aux végétaux.


Transferts aux entreprises : 296 781 € en AE et 287 505 € en CP


La détection du Tomato brown rugose fruit virus (ToBRFV), ou virus du fruit rugueux de tomate brune, pour la première fois en France, le 17 février 2020, dans une exploitation de production de tomates sous serre du Finistère a nécessité la mise en œuvre de mesures de lutte (confinement et destruction) visant à empêcher son éventuelle dissémination. Pour rappel, cela s’était traduit en 2020 par des dépenses d’intervention à hauteur de 1,20 M€ (exécutées au niveau de la DRAAF de Bretagne), au titre d’indemnisations des exploitants concernés pour destructions de cultures et de plants ordonnées, de pertes économiques et financières, et de frais de nettoyage et de désinfection. Ces mesures ont permis de prévenir l’apparition de nouveau foyers. En 2021, les dépenses ont consisté à solder ce dossier d'indemnisation.


Transferts aux collectivités territoriales : 102 951 € en AE et 93 000 € en CP


Ces transferts sont des remboursements, via fonds de concours de l'Union Européennes portées par le programme 206, de dépenses effectuées par certaines communes dont le territoire est impacté par des organismes nuisibles, tels le Capricorne asiatique.


Transferts aux autres collectivités : 287 532 € en AE et 254 715 € en CP


Il s'agit essentiellement de conventions passées dans le cadre de la lutte dans les foyers de Capricorne asiatique.



10.02 - Gestion des risques pour la santé des végétaux, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)


17 524 194 € en AE et 17 254 477 € en CP


L’exécution est globalement conforme à la programmation en LFI.

Les dépenses des services déconcentrés correspondent aux subventions versées aux FREDON, fédérations agréées comme organismes à vocation sanitaire (OVS), qui interviennent conformément aux articles R. 201-13 et R. 201-14 du code rural et de la pêche maritime (CRPM). L'État peut leur déléguer des tâches particulières (article L. 201-13) telles que la surveillance des organismes nuisibles réglementés, la gestion de foyers et les inspections des pépinières de production de végétaux pour la délivrance du passeport phytosanitaire européen.

En administration centrale, la dépense correspond à une subvention accordée au Centre technique interprofessionnel des fruits et légumes (CTIFL) le cadre de ses missions d’autorité compétente pour la délivrance du passeport phytosanitaire des matériels de multiplication fruitiers, certifiés ou CAC, détenus par les opérateurs professionnels agréés à la certification fruitière (0,55 M€ en AE et 0,44 M€ en CP).



13.01 - Contrôle des pratiques agricoles de la production des végétaux


110 650 € en AE et 73 810 € en CP


Il s’agit de dépenses initiées en administration centrale au profit du Groupe d'étude et de contrôle des variétés et des semences (GEVES) pour :

  • La recherche d'organismes génétiquement modifiés dans le cadre du plan de contrôle des semences à l'importation (0,07 M€ en AE et 0,04 en CP) ;

  • L'examen des variétés d'espèces fruitières commercialisées avant le 30 septembre 2012 en vue de la délivrance d'une description officiellement reconnue (0,04 en AE et 0,03 en CP).



15.01 - Promotion des modes de production respectueux de la santé et de l'environnement


Transferts aux collectivités territoriales : 65 334 € en AE et 68 797 € en CP

Transferts aux autres collectivités : 272 949 € en AE et 302 843 € en CP


Les dépenses, bien inférieures à la programmation en LFI dans un contexte COVID-19 toujours contraint en 2021, correspondent à l'expérimentation de bonnes pratiques agricoles et d'itinéraires techniques économes en produits phytosanitaires et plus respectueux de la santé et de l'environnement. Les services déconcentrés n’ont pas réalisé l’ensemble des actions prévues (visites de terrains, recrutement de stagiaires) au regard du contexte susmentionné.


En administration centrale (0,05 M€ en AE et 0,10 M€ en CP), les dépenses concernent le suivi des actions sur les usages orphelins en lien avec la commission dédiée à ce sujet et des soldes de conventions passées les années antérieures.


Quant aux dépenses exécutées par les services déconcentrés (0,28 M€ en AE et 0,28 M€ en CP), il s’agit de subventions versées à divers partenaires : établissements publics locaux d'enseignement et de formation professionnelle agricole (EPLEFPA), chambres d’agriculture, Institut français de la vigne et du vin, etc.



18.01 - Surveillance de la santé des forêts


Transferts aux entreprises : 397 000 € en AE et 324 000 € en CP

Transferts aux autres collectivités : 459 097 € en AE et 481 000 € en CP


Sur cette activité, il s’agit de dépenses d’administration centrale :

  • Convention passée avec l’INRAE et l’ONF pour la mise à disposition de pièges et attractifs ainsi que la détermination des insectes capturés dans le cadre de la surveillance des organismes réglementés et émergeants (SORE) dans les filières forêts, jardins espaces verts et infrastructures ainsi que l’arboriculture fruitière (0,05 M€ en AE et en CP).

  • Convention relative à la participation du CNPF au dispositif de surveillance de la santé des forêts mis en œuvre par le département de la santé des forêts (0,71 M€ en AE et en CP).

  • Convention de subvention relative à la mise en œuvre par l'ONF de la Mission d'intérêt général " santé des forêts" (0,37 M€ en AE et en CP).2

  • Convention relative à la coopération entre l'Institut national de l'information géographique et forestière (IGN) et le Ministère de l’Agriculture et de l'Alimentation sur l’organisation d’un cadre commun destiné à collecter, conserver et valoriser des données relatives à la connaissance de la santé des forêts (0,04 M€ en AE et en CP)

  • Deux conventions de subvention relatives à des études conduites par INRAE : « influence des interactions Epinotiaclimat sur le dépérissement du sapin pectiné » et « Observe-t-on une atténuation de la chalarose dans les régions anciennement colonisées ? » (0,015 M€ chacune)

 

ACTION

02 – Santé et protection des animaux

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Santé et protection des animaux

 
 

115 514 009
149 906 034

115 514 009
149 906 034

 
 

114 543 591
147 948 978

114 543 591
147 948 978

 

L’action 2 du programme 206 fait état d’une surconsommation par rapport à la LFI sur l’ensemble des activités à l’exception de quelques-unes en dépenses d’intervention. Cette surconsommation s’explique notamment par l’épisode d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) de l’hiver 2020-2021.


La crise d’IAHP a coûté 47 M€ qui se répartissent ainsi :

  • En administration centrale, et en fonctionnement courant : environ 6 M€ sur l’activité « Plans d'urgence contre les épizooties et visites sanitaires » au titre du marché de dépeuplement en élevage aviaire ;

  • En services déconcentrés :

    • Fonctionnement courant : environ 12 M€ sur l’activité « Gestion des maladies animales » au titre de la gestion des foyers (dépeuplement, nettoyage, désinfection, transport, équarrissage), 

    • Transferts aux entreprises : 29 M€ sur cette même activité, au titre de l’indemnisation des propriétaires d’animaux.


La crise impacte ainsi les dépenses de fonctionnement et d’intervention. Pour mémoire, les dépenses d’intervention concernent les indemnisations versées aux propriétaires d’animaux ayant fait l’objet de mesures prises sur ordre de l’administration. Hors crise, des subventions sont également versées aux délégataires de l’Etat en matière de santé animale, les Groupements de défense sanitaire (GDS), qui sont reconnus comme organisme à vocation sanitaire (OVS).


Pour ce qui concerne les dépenses d’investissement, la consommation des crédits est très en deçà de la LFI notamment sur l’activité 22.01 qui s’explique par le retard pris dans des projets informatiques.


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

65 764 400

83 935 111

66 488 973

83 374 592

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

65 764 400

83 916 236

66 488 973

82 753 189

Subventions pour charges de service public

 

18 875

 

621 403

Titre 5 : Dépenses d’investissement

1 945 000

133 637

1 945 000

112 589

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

133 637

 

108 455

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

1 945 000

 

1 945 000

4 134

Titre 6 : Dépenses d’intervention

46 654 609

64 239 839

45 247 118

63 957 097

Transferts aux ménages

500 000

131 314

500 000

131 314

Transferts aux entreprises

26 842 609

48 800 969

25 433 318

48 789 249

Transferts aux collectivités territoriales

 

754 313

 

744 880

Transferts aux autres collectivités

19 312 000

14 553 243

19 313 800

14 291 654

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

1 150 000

1 597 448

862 500

504 700

Dotations en fonds propres

1 150 000

1 597 448

862 500

504 700

Total

115 514 009

149 906 034

114 543 591

147 948 978

 

Dépenses de fonctionnement

20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST)


Cette activité concerne la gestion des maladies animales autres que les encéphalopathies subaiguës spongiformes transmissibles (ESST) dont l’impact sur la santé animale, l’économie de l’élevage et la santé publique (zoonoses) est important.

La gestion des foyers de maladies animales réglementées recouvre deux types de crédits, des crédits généraux et des crédits spécifiques. La différence entre les deux porte sur la prévisibilité des dépenses. Les crédits généraux programmés visent en effet à couvrir des dépenses prévisibles, notamment associées à la surveillance et à la gestion technique des maladies animales. Des délégations spécifiques de crédits de l'administration centrale vers les services déconcentrés, tout au long de l'année, visent en outre à couvrir des dépenses non prévisibles. Au titre de la gestion des foyers, les crédits spécifiques couvrent deux types de dépenses : d'une part, des dépenses d'interventions de police sanitaire (honoraires des vétérinaires sanitaires, frais d'analyses des laboratoires), d'autre part des indemnisations de propriétaires dont les animaux ont été abattus sur ordre de l'administration : coûts d'abattage, de destruction, d'équarrissage des animaux, des produits animaux et des aliments pour animaux ; coûts d'expertise de la valeur marchande des animaux abattus ; valeur marchande des animaux abattus, des produits et aliments détruits ; frais directement liés au renouvellement du cheptel ; frais de désinfection.

Les crédits généraux – programmés – servent à couvrir à la fois des dépenses de fonctionnement (dépenses liées à la gestion technique des foyers) et des dépenses d’intervention, tandis que les crédits spécifiques couvrent essentiellement des dépenses d’intervention (indemnisations aux éleveurs imputées en transferts).


Dépenses de fonctionnement courant : 31 711 498 € en AE et 29 864 715 € en CP


Sur l’activité 20.01, les dépenses de fonctionnement sont pour l’essentiel exécutées au niveau des services déconcentrés (28,01 M€ en AE et 27,41 M€ en CP).


Elles sont liées aux maladies animales ayant impacté la gestion du programme 206 en 2021, notamment la crise d’IAHP.


La France a été confrontée à un épisode d’influenza aviaire hautement pathogène (IAHP) entre la mi-novembre 2020 et début mai 2021, apparue à l’occasion des migrations d’oiseaux sauvages. Cet événement a grandement bouleversé l’exécution budgétaire de l’exercice 2021. Les services de l’Etat et l’ensemble des acteurs des filières avicoles françaises se sont fortement mobilisés dans la lutte contre cette épizootie. Preuve de cette réussite, le 2 septembre 2021, la France avait de nouveau recouvré son statut indemne d’influenza aviaire hautement pathogène auprès de l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Malheureusement un nouvel épisode d’influenza aviaire hautement pathogène est survenu en décembre 2021.


Le bilan de la crise de l’hiver 2020-2021 fait état de 492 foyers d’IAHP en élevage de volailles confirmés par le laboratoire national de référence (LNR) de l’Anses. Ces foyers se répartissant ainsi : 475 foyers en élevage dans le Sud-ouest et 17 foyers hors Sud-ouest. La France a par ailleurs enregistré 20 cas dans la faune sauvage et 2 cas dans la faune captive (dont 1 confirmé le 8 juillet). Environ 3,5 millions de volailles (essentiellement des canards) ont été abattues dans le Sud-ouest depuis le début de l’épizootie sur ordre de l'administration, à la suite de la détection de foyers ou de manière préventive pour limiter la propagation du virus.


Sur le plan budgétaire, la gestion de cette crise IAHP a eu très fort impact sur l’exercice 2021. Le montant total exécuté s’est élevé à 47 M€ (l’estimation s’était élevée à 48 M€). Ces 47 M€ ont couvert les mesures sanitaires ordonnées par l’Etat (abattages, nettoyage et désinfection), y compris les indemnisations de la valeur marchande des animaux à leurs propriétaires. Sur ces 47 M€, 18 M€ sont imputables aux dépenses de fonctionnement, ce qui explique la surconsommation sur l’activité 20.01.


En ce qui concerne la tuberculose bovine, l’année 2021 a montré une stabilisation du nombre de foyers (99 contre 104 en 2020 La Nouvelle-Aquitaine demeure la région la plus impactée. L’’intensification de la surveillance et du dépistage sont incontournables afin de préserver le statut officiellement indemne de la France de cette maladie. Il est primordial pour assurer la continuité des mouvements de bovins sur le territoire national et européen, mais également pour les exportations d’animaux et de produits carnés et laitiers. En effet, le statut indemne est une condition de certification aux échanges et à l’export.


Concernant la PPA, le territoire national demeure indemne mais la menace d’introduction est à un niveau élevé. En effet, plusieurs pays limitrophes de la France ont déclaré des cas qui suscitent la vigilance. En Allemagne trois foyers en élevages de porcs ont été détectés mi-juillet 2021 près de la frontière polonaise. Depuis début janvier 2022, l’inquiétude vient aussi de l’Italie du Nord où des sangliers ont été déclarés infectés à une centaine de kilomètres de nos frontières.


D’autres maladies animales ont également impacté la gestion 2021 sur tout le territoire : brucelloses, fièvre catarrhale ovine, maladies des poissons, maladies des abeilles ou encore la maladie d’Aujeszky.


Par ailleurs, des dépenses de fonctionnement courant sont portées par l’administration centrale. Elles correspondent d’une part à plusieurs marchés publics pour :


  • La fourniture et à la livraison de doses de tuberculine aviaire et bovine destinées aux bovins devant faire l’objet d'une prophylaxie de la tuberculose bovine dans le cadre de campagnes de vaccination (6,26 € en AE et 1,88 M€ en CP). Le montant en AE est largement supérieur à ce qui était prévu en LFI et à ce qui est consommé habituellement car le marché a été renouvelé et sa forme a conduit à un engagement des commandes minimales sur toute la durée du marché (3 ans), soit 5,09 M€ ;

  • La mise en place d’une plateforme d'aide à la certification aux échanges d'animaux entre Etats membres, à la notification et au rapportage à la Commission européenne, dans le cadre de la loi de santé animale (LSA) pour un montant de 0,26 M€ en AE et 0,09 M€ en CP ;

  • Une mission de conseil en système d’information relative à l’expression de besoin des processus métier prioritaires de Calypso (0,27 M€ en AE et en CP).


L’administration centrale porte les dossiers d’indemnisations de préjudices subis en matière de retraite par les vétérinaires ayant exercé un mandat sanitaire avant le 1er janvier 1990. Ces dépenses se sont élevées à 0,18 M€.


Subventions pour charges de service public : 415 052 € en CP


Enfin, l’administration centrale exécute des dépenses de fonctionnement relevant de la catégorie « subventions pour charges de service public » (SCSP) à hauteur de 0,42 M€ en CP. Il s’agit de neuf soldes de conventions engagées avant la révision des règles d’imputation prévues par le Recueil des règles de comptabilité budgétaire de l’Etat (RRCBE).


Il est à noter que le montant des retraits d’engagements juridiques basculés (REJB) imputés sur le fonctionnement de l’activité 020602002001 est particulièrement élevé (4,11 M€). Cette somme est déduite de la consommation réelle d’AE.



20.02 - Gestion des maladies animales, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)


Dépenses de fonctionnement courant : 290 741 € en AE et 350 217 € en CP


Les dépenses de fonctionnement imputées sur l’activité 20.02 par les services déconcentrés correspondent à des erreurs d’imputation : elles auraient dû être imputées en dépenses d’intervention car il s’agit de transferts à divers partenaires délégataires : groupements techniques vétérinaires, groupements de défense sanitaire et fédérations de chasse.



21.01 - Gestion des encéphalopathies spongiformes subaigües transmissibles (ESST)


Dépenses de fonctionnement courant : 17 837 298 € en AE et 17 361 521 € en CP


La lutte contre les ESST comprend les tests de dépistage de l'ESB (encéphalopathie spongiforme bovine) réalisés dans les centres d’équarrissage sur les bovins, ainsi que les tests de dépistage réalisés en abattoirs. Le programme de lutte concerne également les tests de dépistage de la tremblante des petits ruminants réalisés dans les centres d’équarrissage et dans les abattoirs.

Ces dépenses sont encadrées réglementairement et correspondent pour l'essentiel au paiement des analyses réalisées, ainsi que, pour les tests réalisés à l’équarrissage, les coûts de prélèvement.

L’Union européenne participe à ces mesures de lutte contre les ESST via un cofinancement des tests de dépistage.



22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants


Dépenses de fonctionnement courant : 241 091 € en AE et 258 622 € en CP


Les dépenses de fonctionnement de cette activité concernent essentiellement les services déconcentrés.



24.01 - Plans d'urgence contre les épizooties et visites sanitaires


Dépenses de fonctionnement courant : 19 794 616 € en AE et 21 101 229 € en CP


Les mesures visent à préparer les services de l’État à une intervention rapide pour circonscrire les foyers de maladies émergentes ou ré-émergentes, en cas d’apparition sur le territoire national. Elles concernent notamment la mise en œuvre de plans d’intervention sanitaire préétablis qui ont vocation à s'inscrire dans le dispositif « ORSEC » (Organisation de la Réponse de Sécurité Civile). Dans le cadre de ces plans d'urgence, des matériels d'euthanasie spécifiques (à destination des porcs et des volailles) sont régulièrement entretenus et mobilisables à tout moment.

Les dépenses de fonctionnement couvrent aussi la mise en œuvre de visites sanitaires bovines, porcines et avicoles qui participent au dispositif global d'épidémiosurveillance. En effet, les vétérinaires sanitaires sont, avec les éleveurs, les premières « sentinelles » en cas d'apparition de maladies épizootiques sur le territoire.


En administration centrale, les dépenses de fonctionnement courant sont liées à des marchés publics pour :


  • Le dépeuplement de volailles en élevage. 0,52 M€ en CP ont été consommés pour le maintien en veille des moyens humains et du matériel nécessaires à l’intervention des titulaires du marché en cas de crise sanitaire. 6,02 M€ en AE et 5,91 M€ en CP ont été consommés pour financer les interventions de dépeuplement dans le cadre de la crise IAHP de l’hiver 20202021. De plus, une dépense de 0,37 M€ en AE a été exécutée pour les premières interventions de la crise IAHP de l’hiver 2021-2022 ;

  • Le dépeuplement des porcins en élevage (0,65 M€ en CP qui correspondent, comme pour le marché de dépeuplement des volailles, au maintien en veille des moyens du titulaire du marché) ;

  • La mise en place d'une banque d'antigènes contre la fièvre aphteuse (1,23 M€ en AE et 1,20 M€ en CP) ;

  • La préparation, au suivi et à la valorisation des visites sanitaires obligatoires en production animale dans toutes les filières (0,22 M€ en CP).



27.01 - Protection des animaux


Dépenses de fonctionnement courant : 410 848 € en AE et 406 630 € en CP


Conformément à l'article R. 214-17 du CRPM, si, du fait de mauvais traitement ou d'absence de soins, des animaux domestiques ou des animaux sauvages tenus en captivité sont trouvés gravement malades, blessés ou en état de misère physiologique, le préfet prend les mesures nécessaires (placement des animaux, abattage, mise à mort éventuellement sur place) pour que la souffrance des animaux soit réduite au minimum. Les dépenses occasionnées sont portées par cette activité.

Ainsi, en services déconcentrés, la part de dépenses sur cette activité (0,40 M€) correspond à la prise en charge de cas de maltraitance animale dans des élevages : dépenses de police sanitaire (frais vétérinaires), de capture, de transport et d’hébergement d’animaux, de matériel, d’équarrissage, etc.


Subventions pour charges de service public : 110 000 € en AE et en CP


Un avenant à la convention relative à la création d'une chaire partenariale bien-être animale a été passé pour un montant de 0,11 M€ en AE et en CP. Cette convention ayant été passée en 2017 avec VetagroSup, ce montant a été imputé en subvention pour charges de service public.



29.01 - Contrôle de l'alimentation animale et du médicament vétérinaire


Dépenses de fonctionnement courant : 13 630 144 € en AE et 13 410 255 € en CP


Pour assurer la sécurité des aliments, la réglementation de l'UE prescrit que les États membres mettent en place des plans de contrôle (PC) pour la recherche et le dosage de résidus de substances interdites (activateurs de croissance, certains antibiotiques) ou de résidus de médicaments vétérinaires chez l’animal et dans les denrées d'origine animale (viandes, lait, œufs). Des plans de surveillance (PS) des substances indésirables (résidus de médicaments, résidus chimiques) sont également réalisés dans les aliments pour animaux. L'essentiel des dépenses supportées par les services déconcentrés dans le cadre de ces PS/PC correspond aux frais de prélèvement, de transport et d'analyse des échantillons prélevés.



Dépenses d’investissement


20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST) 


Immobilisation corporelles de l’État : 91 931 € en AE et 95 096 € en CP


Les dépenses d’investissement exécutées sur l’activité 20.01 proviennent des services déconcentrés. Elles correspondent à des dépenses de prestations de maintenance et d’installation de matériel de sécurité des accès , de besoins d’achats de véhicules pour assurer les missions des agents (0,077 M€) ou encore de dépense liée à l’acquisition, dans une région, d’un logiciel de gestion de bases de données en santé animale.


22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants


En 2021, il n’y a eu aucune exécution de dépense d’investissement sur cette activité, alors qu’il avait été programmé en LFI un montant de 1,94 M€ en AE et en CP pour initier le développement du Système informatique national d’enregistrement des mouvements des animaux (SINEMA). Faute d’avoir pu conclure le marché public dans les délais escomptés, cette dépense a dû être reportée en 2022.



24.01 - Plans d'urgence contre les épizooties et visites sanitaires


Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État : 41 706 € en AE et 13 359 € en CP


Ces dépenses correspondent pour l’essentiel à des besoins d’achats de véhicules, dans plusieurs régions et départements, pour assurer les missions des agents dans le cadre des plans d’urgence et des visites sanitaires.


Dépenses d’intervention


20.01 - Gestion des maladies animales (hors ESST)


Transferts aux entreprises : 48 171 562 € en AE et 48 135 624 € en CP


Les dépenses d’intervention sur cette activité relèvent, pour une majeure partie, des services déconcentrés. Elles correspondent essentiellement aux indemnisations versées aux éleveurs propriétaires (entreprises) dont les animaux ont été abattus sur ordre de l’Etat pour cause de maladie animale détectée (ou forte suspicion).

Ces dépenses correspondent également, pour une large part, aux délégations de crédits spécifiques du programme 206. Pour ce qui concerne l’activité 20.01, elles ont connu la répartition suivante (montants en CP) :


  • 29 M€ au titre d’IAHP ;

  • 14,7 au titre de la tuberculose bovine ;

  • 4,44 M€ au titre des autres maladies animales.


Transferts aux autres collectivités : 5 147 062 € en AE et 5 043 766 € en CP


Les dépenses suivantes ont été effectuées, principalement en administration centrale :


  • 0,26 M€ en AE et 0,27 M€ en CP à l’Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (IFREMER) : convention relative aux actions de surveillance de la santé des mollusques marins (solde de la précédente convention et premiers versements au titre de la nouvelle ;

  • 0,70 M€ en AE et 0,42 M€ en CP à la Fédération nationale des chasseurs (FNC) et à l’Office français de la biodiversité (OFB) au titre de la surveillance épidémiologique des maladies animales d’intérêt vétérinaire et médical et des effets non intentionnels des produits phytosanitaires dans les populations d’animaux sauvages ;

  • 0,34 M€ en AE et 0,35 M€ en CP à la Fédération nationale des Groupements de Défense Sanitaire (GDS France), à la Coopération agricole, à la société nationale des groupements techniques vétérinaires (SNGTV) et à l’Association Française des Directeurs et Cadres de Laboratoires Vétérinaires Publics d'Analyses (ADILVA) dans le cadre de la Plateforme nationale d’épidémiosurveillance en santé animale ;

  • 0,77 M€ en AE et 0,51 M€ en CP au Conseil National de l'Ordre des Vétérinaires pour la mise en place du système d’information Calypso dédié à la gestion des données et des processus métiers utiles aux vétérinaires pour réaliser les tâches de leur exercice professionnel visant à renforcer les liens entre l’Etat et les vétérinaires (notamment les vétérinaires ruraux) et ainsi améliorer les conditions de collaboration pour la mise en œuvre des politiques publiques en matière de santé et de protection animales ;

  • 0,11 M€ en AE et 0,10 M€ en CP à l’OFB et VetAgro Sup au titre d’une convention relative au suivi populationnel et épidémiologique des bouquetins (Capra ibex) du massif du Bargy (HauteSavoie), et à la surveillance de la brucellose chez les espèces chassables du Bargy et des massifs adjacents ;

  • 0,25 M€ en AE et 0,18 M€ à l’OFB au titre d’une convention relative à la participation de l’OFB aux actions liées au contrôle sanitaire de la faune sauvage ;

  • 0,28 M€ en AE et 0,37 M€ en CP à FranceAgriMer au titre de la part nationale des aides du programme apicole européen (PAE) dans le domaine sanitaire ;

  • 0,1 M€ en AE et 0,07 M€ en CP à l’Ecole Nationale Vétérinaire de Toulouse (ENVT) au titre de la convention relative à la chaire partenariale de biosécurité et santé aviaires ;

  • 0,25 M€ en AE et M€ en CP à l’OFB et au Groupe de Recherches et d'Etudes pour la Gestion de l'Environnement (GREGE) au titre de la convention relative à la vaccination par voie injectable des blaireaux comme mesure complémentaire à la lutte contre la tuberculose bovine dans les zones les plus infectées ;

  • 0,10 M€ en AE et 0,78 M€ en CP à GDS France au titre de la convention relative à l’accompagnement des Organismes à Vocation Sanitaire dans la démarche d’accréditation nécessaire aux délégations de tâches liées aux contrôles officiels.



20.02 - Gestion des maladies animales, délégations aux organismes à vocation sanitaire (OVS)


Transfert aux autres collectivités : 5 427 340 € en AE et 5 070 378 € en CP


Cette activité comprend les subventions accordées aux groupements de défense sanitaire (GDS).

Un écart entre la programmation et l'exécution (moins importante) a été constaté et s'explique notamment par des erreurs d'imputation, qui sont de deux types :

- d'une part, des erreurs d'imputation au sein des dépenses d'intervention, entre les activités 20.01 et 20.02 ; ainsi, on estime à plus de 2 M€ les crédits qui auraient dû être imputés sur l’activité 20.02 car correspondants à des subventions versées à des GDS ;

- d'autre part, des erreurs d'imputation, au sein de l’activité 20.02, des crédits à destination des GDS : dans ce cas, des crédits qui n’auraient pas dû être imputés en dépenses de fonctionnement mais en dépenses d’intervention.



22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants


Transferts aux collectivités territoriales : 626 632 € en AE et en CP


Ces dépenses correspondent à des erreurs d’imputation de subventions aux établissements départementaux de l'élevage (EDE), qui auraient dues être imputées sur les transferts aux autres collectivités (Cf. infra).


Transferts aux autres collectivités : 2 773 728 € en AE et 2 937 470 € en CP


Les dépenses de cette activité concernent toute action nécessaire au maintien de l’identification des animaux en département.


En services déconcentrés, elles concernent essentiellement les subventions annuelles accordées, dans chaque département, aux établissements départementaux de l'élevage (EDE) pour l’exercice de leurs missions de service public (3 M€) : saisie et traitement des notifications de mouvements d’animaux, distribution des repères d’identification, visites d’élevage, actions de communication locales relatives à l’identification et à la traçabilité des animaux de rente.


En administration centrale, des conventions ont été passées en lien avec l’établissement des documents officiels et d’information pour l’identification bovine, ovine et caprine (Institut de l'élevage) ; pour le développement de prototypes de bases de données (BD porc, BD avicole) ; et enfin pour l’assistance technique dans le cadre de la mise en œuvre de la réglementation pour l’identification porcine (IFIP). Les dépenses les plus importantes concernent les conventions passées avec l’Institut de l’élevage (de l’ordre de 1 M€ en CP).


Il est à noter qu’un rétablissement de crédits de 0,94 M€ en AE et en CP a été imputé en transfert sur l’activité 020602002201. Cette somme est comptabilisée comme une moindre dépense donc est déduite de la consommation réelle d’AE et de CP.



24.01 - Plans d'urgence contre les épizooties et visites sanitaires 


Transferts aux autres collectivités : 669 934 € en AE et 638 914 € en CP


Sur cette activité, les dépenses sont essentiellement exécutées en administration centrale.


Pour ce qui concerne les dépenses exécutées en services déconcentrés, il s’agit de transferts à des éleveurs ou directement à des cabinets de vétérinaires, dans le cadre de paiement de frais vétérinaires (visites sanitaires en élevage).


Pour ce qui concerne l’administration centrale, un versement de 0,55 M€ en AE et 0,48 M€ CP concerne la convention avec l’ENVT relative à la mise en œuvre de stages de tutorat d'étudiants des écoles nationales vétérinaires. Un second versement a été réalisé dans le cadre de la convention relative au soutien des actions d’animation nationale des organismes reconnus Organismes Vétérinaires à Vocation Technique (OVVT) menée par la SNGTV (0,11 M€ en AE et 0,70 M€ en CP)



27.01 - Protection des animaux


Transferts aux autres collectivités : 375 379 € en AE et 361 558 € en CP


Sur cette activité, les dépenses sont essentiellement exécutées en administration centrale.


Pour cette dernière, un total de 0,35 M€ en AE et 0,32 M€ en CP, ont été exécutés au titre de :

  • La convention passée avec l’INRAE sur le fonctionnement du centre national de référence (CNR) en BEA (0,17 M€ en AE et 0,13 M€ en CP),

  • La convention passée avec l’Institut du porc (IFIP) sur la création et mise en œuvre d’un centre de ressources numérique et d’un module de formation théorique commun et dématérialisé à destination des détenteurs de porcs et de leurs salariés qui poursuivront la castration avec prise en charge de douleur (0,13 M€ en AE et 0,10 M€ en CP)

  • Trois conventions passées avec des associations conduisant des actions en faveur du bienêtre animal.


En services déconcentrés, les dépenses d’intervention correspondent à des versements à des éleveurs et à des associations œuvrant pour le bien-être animal, dans le cadre de l’hébergement et de la protection d’animaux retirés de leurs propriétaires.



29.01 - Contrôle de l'alimentation animale et du médicament vétérinaire


Transferts aux autres collectivités : 160 100 € en AE et 239 568 € en CP


Il s’agit quasi exclusivement de dépenses d’administration centrale (0,17 M€ en AE et 0,25 M€ en CP) liées au plan « Ecoantibio 2 » qui vise à la réduction de l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire, afin de lutter contre le développement de l’antibiorésistance.


L’écart entre le LFI et l’exécution s’explique par un report du prochain appel à projets Ecoantibio en 2022, notamment pour réaliser une évaluation des appels à projets précédents avant d’en lancer un nouveau.


Dépenses d’opérations financières


22.01 - Identification et traçabilité des animaux vivants


Dotations en fonds propres : 1 597 448 € en AE et 504 700 € en CP


Les dépenses d’opération financières portent sur la construction de la Base nationale opérateurs (BNO) dans le cadre du projet SINEMA. Cette construction a été déléguée à l’Assemblée permanente des Chambres d'Agriculture (APCA) par la loi (article L513-1 du code rural et de la pêche maritime) et le MAA y contribue financièrement.






 

ACTION

03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Sécurité sanitaire de l'alimentation

 
 

22 800 635
27 481 527

22 800 635
27 481 527

 
 

22 762 463
25 724 206

22 762 463
25 724 206

 

La surexécution constatée sur cette action est principalement due à l'augmentation des coûts liés aux foyers de salmonelles en élevage (activité 33.01).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

12 684 968

16 449 247

12 874 320

15 722 571

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

12 684 968

16 449 247

12 874 320

15 694 871

Subventions pour charges de service public

 

 

 

27 700

Titre 6 : Dépenses d’intervention

10 115 667

11 032 280

9 888 143

10 001 635

Transferts aux ménages

534 000

320 840

534 000

329 824

Transferts aux entreprises

8 606 588

9 669 740

8 772 064

9 072 357

Transferts aux collectivités territoriales

 

25 882

 

45 908

Transferts aux autres collectivités

975 079

1 015 818

582 079

553 546

Total

22 800 635

27 481 527

22 762 463

25 724 206

 


Dépenses de fonctionnement


31.01 - Inspection sanitaire dans les établissements du secteur alimentaire


Dépenses de fonctionnement courant : 7 506 629 € en AE et 6 705 583 € en CP


Les dépenses de fonctionnement ont été supérieures à la prévision. Elles correspondent, pour plus des deux tiers du total de ces dépenses, à la prise en charge d’analyses de laboratoires réalisées à la demande des services vétérinaires afin de garantir la salubrité des denrées alimentaires d’origine animale. Conformément à la réglementation européenne, certains établissements, tels que les abattoirs, bénéficient d’une inspection vétérinaire permanente. La fréquence des inspections dans les autres établissements situés plus en aval de la chaîne alimentaire est déterminée sur la base d'une analyse de risques. Une attention particulière est accordée aux établissements pour lesquels l’État délivre un agrément sanitaire.


Ces dépenses correspondent également à la location et à l'entretien des équipements de protection individuelle, ainsi qu'à des prestations de blanchisserie.


Enfin, 0,11 M€ en AE et 0,08 M€ en CP ont été exécutés en administration centrale pour des prestations d'assistance-conseil en ergonomie dans les projets de conception ou de reconception de postes d'inspection vétérinaire en abattoir de boucherie.



33.01 - Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire


Dépenses de fonctionnement courant : 4 169 525 € en AE et 4 146 676 € en CP


Les dépenses de fonctionnement courant sur l’activité 33.01 ont été largement supérieures à la prévision. Ces dépenses couvrent essentiellement des frais d’analyses officielles de dépistage et de confirmation des foyers de salmonelles dans les élevages de volailles, analyses réalisées en services déconcentrés en plus de la surveillance à la charge des exploitants (autocontrôle). La hausse s’explique, sur le plan épidémiologique, par un nombre plus important de cas de salmonelles dans les élevages de volailles, de surcroît au sein d’élevages très importants en nombre de volailles, en particulier de poules pondeuses. Cette augmentation concerne également des foyers dans les élevages plein air.


35.01 - Surveillance de la contamination des denrées et gestion des alertes


Dépenses de fonctionnement courant : 1 542 076 € en AE et 1 517 997 € en CP


Les dépenses de fonctionnement sur cette sous-action ont été très inférieures aux prévisions (- 29 % en AE et - 30 % en CP) en raison des contraintes imposées pour la gestion de la crise COVID-19. Ces dépenses s’exécutent dans le cadre de la surveillance de la contamination des denrées et de la gestion des alertes ; elles correspondent principalement à des frais d'analyses des prélèvements réalisées dans le cadre des plans de surveillance et des plans de contrôles des denrées alimentaires d'origine animale (PS/PC). Les plans de surveillance ont pour objectif principal l’évaluation globale de l’exposition du consommateur à des risques chimiques (contaminants chimiques environnementaux, tels les dioxines, furanes, PCB -polychlorobiphényles-, éléments-traces métalliques, etc.) ou biologiques (bactéries telles que Listeria). Les plans de contrôle, quant à eux, vont porter sur des denrées ciblées qui représentent un risque accru de contamination et vont permettre ainsi d'évaluer l'efficacité des mesures de gestion mises en œuvre, et de protéger le consommateur.


37.01 - Appui à la gestion des risques sanitaires liés aux aliments


Dépenses de fonctionnement courant : 1 399 991 € en AE et 1 504 530 € en CP


Les dépenses de fonctionnement de l’activité sont concentrées quasi exclusivement sur les dépenses de fonctionnement courant. Elles concernent essentiellement les analyses conduites par les laboratoires. En administration centrale, les dépenses ont pour but de financer la fourniture de thermomètres destinés à mesurer la température des denrées alimentaires périssables dans le cadre des contrôles officiels (0,14 M€ en AE et 0,01 M€ en CP) ; les analyses conduites par le service commun des laboratoires (SCL) de la DGDDI et la DGCCRF pour la réalisation d’analyses dans le cadre de contrôles officiels (0,25 M€ en AE et en CP) et la vérification périodique des thermomètres utilisés lors de ces contrôles (0,08 M€ en AE et en CP) ; et enfin une évaluation de l'expérimentation abattoir mobile (0,04 M€ en AE et 0,01 M€ en CP) – cette évaluation est cofinancée par le programme 206 (50 %) pour le volet bien-être animal et le programme 149 (50 %) pour le volet économique.


Une sur-exécution des dépenses de fonctionnement est observée et démontre une sous dotation de cette ligne.


37.02 - Surveillance sanitaire des zones conchylicoles


Dépenses de fonctionnement : 1 831 026 € en AE et 1 820 085 € en CP


La commercialisation des mollusques bivalves vivants impose un suivi sanitaire des zones de production conchylicoles, conformément à la réglementation de l'Union européenne (règlement CE n° 854/2004). Ces dépenses correspondent en totalité à des frais d'analyses de laboratoires en services déconcentrés, en réponse aux exigences de la réglementation, mais aussi aux recommandations formulées par les services d'inspection et d'audit de la Commission européenne. Ces dépenses correspondent également aux conséquences de la multiplication des efflorescences d'algues toxiniques et des épisodes microbiologiques ou viraux qui entraînent des fermetures administratives de zones conchylicoles, ainsi que des actions menées dans le cadre de la surmortalité des huîtres.


Les taux de consommations sont de 60% en AE et de 59% en CP (pour les CP, il convient de prendre en compte la réserve de précaution qui n’a pas été dégelée). L’explication résulte non pas d’une annulation de dépenses mais d’une budgétisation mal adaptée au besoin. En effet, outre l’annulation d’une dépense en AE à hauteur d’1M€ (annulation de convention) par les services déconcentrés, nous n’observons pas de mouvements de déprogrammation sur cette activité.



Dépenses d’intervention


33.01 - Lutte contre les zoonoses dans la chaîne alimentaire


Transferts aux ménages : 320 840 € en AE et 329 824 € en CP

Transferts aux entreprises : 7 437 456 € en AE et 7 123 578 € en CP


Les dépenses d’intervention concernent le dispositif d’indemnisation des éleveurs de troupeaux de volailles faisant l’objet d’un abattage sanitaire et d’opérations de nettoyage et de désinfection des poulaillers avant repeuplement, sur ordre de l’administration, à la suite de la mise en évidence de la présence de salmonelles.


La hausse constatée depuis 2015 s’est confirmée en 2021 dans le contexte de la réglementation européenne qui prévoit un abattage dès le premier résultat d’analyse positif sans confirmation par un contrôle officiel.


Ainsi, en 2021, 7,7 M€ de crédits spécifiques qui ont été délégués aux services déconcentrés, uniquement au titre de l’indemnisation des foyers de salmonelles. Cette augmentation s’explique, sur le plan épidémiologique, par un nombre plus important de cas de salmonelles dans les élevages de volailles, de surcroît au sein d’élevages très importants en nombre de volailles, en particulier de poules pondeuses. Cette augmentation concerne également des foyers dans les élevages plein air. 



35.01 - Surveillance de la contamination des denrées et gestion des alertes


Transferts aux collectivités territoriales : 25 882 € en AE et 45 908 € en CP


Ces crédits d’intervention correspondent à une dépense de la DAAF de la Réunion qui a conclu avec le Centre technique de Recherche et de Valorisation des milieux aquatiques (CITEB, filiale de l'Agence de développement, d'investissement et d'innovation de La Réunion (Nexa) ayant le statut de société anonyme d’économie mixte) une convention pour financer un programme d’action de recherche en biotoxines marines dans le cadre du plan d’action biotoxines répondant au plan requin 2018/2021. Dans ce cadre, CITEB a reçu une subvention de 0,05 M€ en AE et en CP (la consommation semble à première vue inférieur à cause de 0,02 M€ de REJB).


Transferts aux autres collectivités : 70 000 € en AE et 50 000 € en CP


Une subvention de 0,07 M€ en AE et 0,05 M€ en CP a été accordée à l’Université de Lorraine afin de contribuer à l’étude intitulée « accompagnement des éleveurs en zone contaminée [par le chlordécone] par la mise en place d’un Outil d’Aide à la Décision issu du programme de recherche INSSICCA, et visant à garantir la qualité sanitaire des produits carnés ».


37.01 - Appui à la gestion des risques sanitaires liés aux aliments


Transferts aux autres collectivités : 945 818 € en AE et 503 546 € en CP


Les dépenses sont principalement exécutées en administration centrale.


Les transferts aux autres collectivités correspondent à diverses conventions de subvention ayant pour objet de soutenir :

  • L’étude de l’alimentation totale (EAT) conduite pas l’Anses (0,63 M€ en AE et 0,21 M€ en CP) ;

  • La centralisation par l’Institut du porc (IFIP) des résultats d'autocontrôles réglementaires relatifs à Salmonella sur carcasses de porcs (0,01 M€ en AE et en CP) ;

  • La centralisation par la Fédération des industries avicoles (FIA) des résultats d'autocontrôles réglementaires relatifs à Salmonella et Campylobacter sur carcasses de poulets de chair et de dindes (0,04 M€ en AE et en CP) ;

  • La centralisation pour des autocontrôles réglementaires Salmonella sur carcasses de ruminants et équidés (0,02 M€ en AE et en CP) réalisée par l’Institut de l’élevage ;

  • La maintenance et à la diffusion de la version Web d'AsaDia 3 (0,03 M€ en CP) ;

  • La pré-validation par l’association Pepper des méthodes d'essai en toxicologie et éco-toxicologie permettant de caractériser des effets de perturbation endocrinienne (0,06 M€ en AE et en CP) ;

  • L'animation, la gestion et la valorisation du site www.atlas-sanitaire-coquillages.fr par l’Office international de l’eau (0,05 M€ en AE et 0,04 M€ en CP) ;

  • La surveillance des dangers chimiques et la veille sanitaire de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire conduites par l’INRAE.


Transferts aux entreprises : 2 230 060 € en AE et 1 946 580 € en CP


Les transferts aux entreprises correspondent à trois subventions attribuées à l’IFREMER en tant que laboratoire national de référence et opérateur pilote en matière de surveillance et d’études sanitaires de zones conchylicoles :

  • Les actions de l’IFREMER en tant que laboratoire national de référence « microbiologie des coquillages » (0,6 M€ en AE et 0,5 M€ en CP)

  • Des actions de surveillance sanitaire des zones de production de coquillages conduites par l’IFREMER (1,56 M€ en AE et 1,43 M€ en CP) ;

  • Des études sanitaires de zones de production de coquillages conduites par l’IFREMER (0,02 M€ en AE et 0,05 en CP) ;


Sur cette activité, l’exécution a été conforme à la LFI.






 

ACTION

04 – Actions transversales

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Actions transversales

 
 

83 096 575
75 463 155

83 096 575
75 463 155

 
 

83 148 075
76 517 499

83 148 075
76 517 499

 

La consommation totale sur cette action s’élève à 75,46 M€ en AE et 76,52 M€ en CP, contre 83,10 M€ en AE et 83,15 M€ en CP budgétés en LFI. On observe donc une sous-consommation du 10 % qui s’explique principalement par :

  • La mise en réserve appliquée sur la SCSP de l’ANSES (- 1,86 M€) ;

  • La mise en place plus tardive que prévue des contrôles et analyses dans le cadre du Brexit et par une diminution du nombre de contrôles et d’analyses sur certains postes de contrôles (-2,74 M€).


 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

75 327 197

69 885 008

75 327 197

70 807 688

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

10 661 524

7 077 387

10 661 524

7 974 067

Subventions pour charges de service public

64 665 673

62 807 621

64 665 673

62 833 621

Titre 5 : Dépenses d’investissement

325 000

269 394

325 000

295 588

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

141 691

 

71 732

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

325 000

127 703

325 000

223 856

Titre 6 : Dépenses d’intervention

6 444 378

3 166 753

6 495 878

3 272 223

Transferts aux ménages

 

1 180

 

1 180

Transferts aux collectivités territoriales

115 000

174 931

115 000

174 931

Transferts aux autres collectivités

6 329 378

2 990 643

6 380 878

3 096 113

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

1 000 000

2 142 000

1 000 000

2 142 000

Dotations en fonds propres

1 000 000

2 142 000

1 000 000

2 142 000

Total

83 096 575

75 463 155

83 148 075

76 517 499

 

Dépenses de fonctionnement

4201 - Moyens de fonctionnement de l'agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)


Subventions pour charges de service public : 62 809 121 € en AE et en CP


L’Anses, placée sous la tutelle des ministres chargés de l’agriculture, de la consommation, de l’environnement, de la santé et du travail, est l’agence de référence pour l’évaluation des risques et pour la définition des programmes de recherche scientifique et technique dans son champ d’expertise (Cf. la partie relative aux opérateurs).

Le programme « Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation » a contribué à hauteur de 62,81 M€ en 2021 à la SCSP globale de l'Anses. L’écart par rapport à la LFI (64,67 M€) s’explique uniquement par déduction de la réserve de précaution (1,76 M€).


4301 - Autres moyens scientifiques et techniques


Dépenses de fonctionnement courant et SCSP : -405 234 € en AE et 479 069 € en CP


Il s’agit pour l’essentiel d’expertises, études et conseils ainsi que des marchés de formations métier passés avec l’École nationale des services vétérinaires (ENSV) et l’Institut national de formation des personnels du ministère de l'Agriculture (INFOMA).

L’écart en AE entre l’exécution et la LFI s’explique par des retraits d'engagements juridiques basculés (REJB) importants. L’écart en CP s’explique par la passation d’un protocole transactionnel pour la maintenance corrective, évolutive et adaptative de l'application IAlim (0,14 M€) et par une sous-dotation de l’activité.


4401 - Système d'information de l'alimentation (SIAL)


Dépenses de fonctionnement courant : 6 205 004 € en AE et 6 272 971 € en CP


Le système d’information de l’alimentation est un vaste programme qui vise à transformer les procédures d’appui aux politiques portées par la DGAL, pour les agents, mais également pour l’ensemble de ses opérateurs et délégataires. Les objectifs poursuivis visent à disposer d’une information de meilleure qualité et immédiate, afin de mieux cibler les actions de la DGAL de prévention et de lutte.


Les premiers développements de ce programme appelé « RESYTAL cycle 1 », initié en 2012 pour moderniser les processus d’inspection, sont achevés. Ce programme est aujourd’hui constitué de projets numériques d'importance, structurants et interconnectés, dont les tous premiers travaux ont débuté en 2019.


En 2021, le niveau d’exécution est globalement conforme à celui de la programmation (6,2 M€ en AE et en CP). Il a été procédé en 2021 à un rebasage des dépenses de fonctionnement et d’investissement afin de mieux correspondre à la réalité budgétaire et comptable. Ainsi, une petite partie des dépenses relatives à Resytal sont exécutés en investissement (cf infra). Toutes les autres dépenses de cette activité (6,22 M€ en AE et 5,80 M€ en CP) ont été imputées en dépenses de fonctionnement courant et relèvent du domaine « Informatique et télécoms » : segments d’achats « Télécommunications », « Logiciels » et « Prestations informatiques ».


4601 - Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires


Dépenses de fonctionnement courant : 245 387 € en AE et 260 271 € en CP


La brigade nationale d’enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) est une unité de la Direction générale de l’alimentation ayant pour mission de mener à bien des investigations dans le cadre de la lutte contre la délinquance organisée dans les domaines sanitaire et phytosanitaire. Elle apporte aussi un appui technique aux services de contrôle sanitaire sur l’ensemble du territoire national.

L’écart entre les dépenses de fonctionnement de la BNEVP prévues en LFI et celles exécutées est notable : 45 %. Il s’explique par l’impact de la crise sanitaire Covid-19 sur son activité.


4701 - Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières


Dépenses de fonctionnement courant : 1 030 730 € en AE et 986 256 € en CP


Les dépenses de fonctionnement du Service d'inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP), service à compétence nationale, correspondent à des frais de transport et d'analyses des échantillons prélevés sur les lots importés pour s'assurer qu'ils répondent aux exigences de l'Union européenne.

Cette activité était dotée de 3,84 M€ en AE et en CP en LFI. L’exécution a été très inférieure en AE (1,03 M€) et en CP (0,99 M€). Cet écart s’explique par une mise en place plus tardive que prévue des contrôles et analyses et par une diminution du nombre de contrôles et d’analyses sur certains postes de contrôles. A titre d’exemple, dans le cadre du BREXIT, la Bretagne et la Normandie ont remonté au RPROG des crédits à la suite du report de mise en place de lignes maritimes.



Dépenses d’investissement


4401 - Système d'information de l'alimentation (SIAL)


Dépenses d’investissement : 127 703 € en AE et 223 856 € en CP


Les crédits exécutés en immobilisations incorporelles correspondent à des commandes dans le cadre du déploiement de RESYTAL imputées en investissement sur l’activité « Système d'information de l'alimentation (SIAL) » (4401) (cf. supra, dépenses de fonctionnement de RESYTAL).


4601 - Brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires


Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État : 39 737 € en AE


Ces concernent la brigade nationale d'enquêtes vétérinaires et phytosanitaires (BNEVP) et le service d’inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières (SIVEP) et correspondent à des achats de véhicules.


4701 - Inspection vétérinaire et phytosanitaire aux frontières


Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État : 101 954 € en AE et 71 732 € en CP


En administration centrale, les dépenses d’investissement (0,045 M€) concernent le projet France-Sésame initié en 2020. Mis en œuvre dans le cadre du programme action publique 2022, France Sésame propose aux usagers et aux agents des administrations un point de contact unique numérique dédié à l’optimisation du passage aux frontières et du contrôle des marchandises. Son coût total a été de 8,5 M€. Il a été financé par le fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP) à hauteur de 4,9 M€ et par les administrations à hauteur de 3,6 M€, dont 1,08 M€ pour le MAA (soit 30%) sur la période 2020-2021.

En service déconcentré, la dépense (0,05 M€) concerne l’achat de deux véhicules.


Dépenses d’intervention

4301 - Autres moyens scientifiques et techniques


Transferts aux collectivités et autres collectivités: 3 165 573 € en AE et 3 269 045 € en CP


Le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation porte la participation financière de la France auprès d'institutions internationales, pour un montant total de 0,92 M€ en AE et en CP réparti de la manière suivante :

  • 0,6 M€ pour l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE) 

  • 0,04 M€ pour la Commission européenne pour le contrôle de la fièvre aphteuse (EuFMD) de l’Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) 

  • 0,20 M€ pour l'Organisation européenne et méditerranéenne pour la protection des plantes (OEPP)

  • 0,06 M€ pour Bioversity International

  • 0,01 M€ au programme intégré de coopération (PIC) sur la forêt de la convention CEE-ONU relative à la pollution atmosphérique transfrontière à longue distance.

Par ailleurs, des conventions de subvention sont passées, à hauteur de 2,09 M€ en AE et 2,19 M€ en CP, avec plusieurs organismes menant des actions transversales scientifiques et techniques dans le champ de la sécurité sanitaire de l’alimentation. Il s’agit pour l’essentiel de conventions avec des laboratoires nationaux de référence (LNR).

Enfin, dans la catégorie des transferts aux collectivités territoriales, un versement concerne la préfecture de police de Paris au titre du financement du laboratoire des services vétérinaires (0,16 M€ AE et en CP).

On observe une importante sous-consommation sur cette activité qui s’explique en partie par à une erreur d’imputation en LFI (cf infra sur Expadon 2).


Dépenses d’opérations financières

4201 - Moyens de fonctionnement de l'agence nationale chargée de la sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)


Dépenses d’opérations financières : 142 000 € en AE et en CP


Une subvention d’investissement de 0,14 M€ a été accordée à l’Anses.


4301 - Autres moyens scientifiques et techniques


Dotations en fonds propres : 2 000 000 € en AE et en CP


Cette dotation en fonds propres, au bénéfice de FranceAgriMer, correspond au financement du programme Expadon 2. Ce programme vise à la création de la plate-forme de gestion dématérialisée de la certification sanitaire et phytosanitaire (SPS) nécessaire à l’exportation des produits agricoles et agroalimentaires.

L’écart affiché entre la LFI et l’exécution provient d’une erreur d’imputation du million d’euros obtenu par amendement au projet de loi de finances. Celui-ci a été imputé en dépense d’intervention au lieu d’être imputé en dépense d’opération financière. Cette erreur d’imputation explique aussi une partie de la sous-consommation des crédits d’intervention de l’activité 020604004301.


 

ACTION

05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Elimination des cadavres et des sous-produits animaux

 
 

4 000 000
4 900 000

4 000 000
4 900 000

 
 

4 000 000
4 900 000

4 000 000
4 900 000

 

L’écart entre la prévision en LFI et la réalisation s’explique par des reports de charges de 2020 sur 2021 qui sont la conséquence de l’annulation de crédits dont a fait l’objet le programme 206 en fin de gestion 2020.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 6 : Dépenses d’intervention

4 000 000

4 900 000

4 000 000

4 900 000

Transferts aux entreprises

4 000 000

4 900 000

4 000 000

4 900 000

Total

4 000 000

4 900 000

4 000 000

4 900 000

 

Dépenses d’intervention

5001 - Service public de l'équarrissage 


Depuis l’entrée en vigueur de la libéralisation du service public de l’équarrissage (SPE), intervenue le 18 juillet 2009, les filières assurent la gestion et le financement complet de l’équarrissage. L’élimination des cadavres d’animaux relevant de l’intérêt général ou présentant des risques pour la salubrité ou la santé publique, et celle des cadavres d’animaux trouvés morts dans les exploitations d’outre-mer restent à la charge de l’Etat au travers du SPE.

On distingue donc deux types d’intervention compris dans le SPE :

  • Un marché d’intérêt général, conclu entre FranceAgriMer et les équarrisseurs, pour la collecte, le transport, le stockage, la transformation et l’incinération ou la valorisation des animaux morts en dehors des exploitations agricoles en France métropolitaine ;

  • La collecte et l’élimination des cadavres d’animaux dans les départements et régions d’outremer (DROM). Dans ce cas, le Préfet procède sous forme d’arrêté de réquisition.

On peut ajouter un troisième type d’intervention qui ne relève pas du SPE mais qui lui est complémentaire et dont le coût est aussi pris en charge par le programme 206. Il s’agit du dépeçage des cadavres d’animaux (hors élevage) de très grande taille et de la collecte des cadavres d’animaux inaccessibles par voie terrestre. Ces deux actions relèvent de la compétence du Préfet qui procède par arrêté de réquisition.


Le MAA a délégué à FranceAgriMer la gestion du SPE par décret. L’opérateur est donc chargé de conclure et d’exécuter le marché du SPE.


L’écart entre la prévision en LFI (4,00 M€) et la réalisation (4,90 M€) s’explique par des reports de charges de 2020 sur 2021 qui sont la conséquence de l’annulation de crédits dont a fait l’objet le programme 206 en fin de gestion 2020 (16,625 M€ en AE et 18,995 M€ en CP à l'échelle du programme, y compris l'annulation de la réserve de précaution).


On observe depuis quelques années une stabilisation des montants annuels nécessaires pour assurer au SPE autour de 4 M€ répartis de la manière suivante :

  • Marché d’intérêt général : 1,2 M€ par an ;

  • Réquisitions dans les DROM : 2,6 M€ par an ;

  • Réquisitions en métropole : montant très faible à l’échelle de l’enveloppe globale mais qui peut varier fortement d’une année à l’autre.


 

ACTION

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Mise en oeuvre de la politique de sécurité et de qualité sanitaires de l'alimentation

335 839 436
319 591 381

1 305 116
1 428 090

337 144 552
321 019 471

335 839 436
319 591 381

1 305 116
1 087 677

337 144 552
320 679 058

 

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

335 839 436

319 591 381

335 839 436

319 591 381

Rémunérations d’activité

207 742 198

202 855 010

207 742 198

202 855 010

Cotisations et contributions sociales

125 476 326

114 748 809

125 476 326

114 748 809

Prestations sociales et allocations diverses

2 620 912

1 987 563

2 620 912

1 987 563

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

1 305 116

1 407 424

1 305 116

1 067 012

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

1 305 116

1 407 483

1 305 116

1 067 012

Subventions pour charges de service public

 

-58

 

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

20 665

 

20 665

Transferts aux entreprises

 

5 620

 

5 620

Transferts aux autres collectivités

 

15 045

 

15 045

Total

337 144 552

321 019 471

337 144 552

320 679 058

 

Dépenses de fonctionnement

 

63.01 - Actions sanitaires et sociales des services de l'alimentation

 

 

Dépenses de fonctionnement courant : 878 572 € en AE et 892 334 € en CP

 

Les actions sanitaires et sociales menées en faveur des agents des services relevant du programme 206 concernent la mise en œuvre et le respect des mesures d’hygiène et de sécurité, l’insertion des personnes handicapées ainsi que l’action sociale classique.

Ces dépenses sont exécutées par les services déconcentrés et portent pour 61 % sur la restauration, pour 21 % sur la surveillance médicale des agents (et enfin, pour 18 %, sur les autres actions sociales conduites au bénéfice des agents.

Ces dépenses avaient connu une augmentation en 2020 en raison de la crise sanitaire liée à la COVID-19, d’où un dépassement de la programmation LFI. Notamment, davantage de visites médicales ont été réalisées. Au contraire, les frais de restauration ont été moindres en 2020 et en 2021 par rapport aux années précédentes. Le niveau d’exécution est resté pratiquement stable sur la période 2020-2021.

 

67.01 - Actions d'information et de communication

 

 

Dépenses de fonctionnement courant 528 910 € en AE et 174 680 € en CP

 

Les actions de communication en lien avec les questions sanitaires sont, depuis 2018, portées par cette activité, afin de limiter les transferts de crédits en gestion vers le programme 215. Il s'agit de sensibiliser le grand public et les professionnels dans le cadre du plan de lutte contre les organismes nuisibles aux végétaux (notamment Xylella fastidiosa) et les maladies animales (notamment la rage et la peste porcine africaine).

Pour l’essentiel, ces dépenses sont exécutées au niveau de l’administration centrale (0,70 M€) ; dans une large proportion (0,63 M€), il s’agit de frais d’agence de communication et de publicité, pour des prestations incluant l’ensemble du matériel et des actions nécessaires aux actions de communication y compris la diffusion de supports.

 

Dépenses d’intervention

 

63.01 - Actions sanitaires et sociales des services de l'alimentation

 

20 665 € en AE et en CP

 

Les dépenses d’intervention de l’activité 63.01 correspondent à des erreurs d’imputation. Elles auraient dû être imputés en dépenses de fonctionnement.

 

 

ACTION

08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Qualité de l'alimentation et offre alimentaire

 
 

4 676 800
5 151 414

4 676 800
5 151 414

 
 

4 676 800
4 202 943

4 676 800
4 202 943

 

L'exécution de l'activité est globalement conforme à la programmation en LFI.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

612 300

801 572

612 300

745 403

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

612 300

792 025

612 300

737 403

Subventions pour charges de service public

 

9 548

 

8 000

Titre 5 : Dépenses d’investissement

400 000

 

400 000

 

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

400 000

 

400 000

 

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 664 500

4 349 842

3 664 500

3 457 540

Transferts aux entreprises

205 000

195 247

280 140

117 740

Transferts aux collectivités territoriales

792 000

1 193 750

792 000

880 305

Transferts aux autres collectivités

2 667 500

2 960 845

2 592 360

2 459 495

Total

4 676 800

5 151 414

4 676 800

4 202 943

 

Dépenses de fonctionnement

Dépenses de fonctionnement courant : 792 025 € en AE et 737 403 € en CP

Subventions pour charges de service public : 9 548 € en AE et 8 000 € en CP


Les dépenses exécutées au niveau local (0,2 M€ en AE et 0,15 M€ en CP) recouvrent principalement des prestations de services liées à des actions de diffusion, de formation et de communication conduites par les DRAAF pour assurer le soutien des dispositifs du PNA.


En administration centrale, les dépenses se sont concentrées sur deux postes :


  • Le programme de distribution de fruits et légumes et de lait et produits laitiers à destination des établissements scolaires : le ministère est chargé de mettre en œuvre des mesures éducatives, des actions de communication, ainsi que l’évaluation du programme, dont le coût est remboursé par l’Union européenne, dans son intégralité. Les dépenses se sont élevées à 0,06 M€ en AE et 0,19 M€ en CP ;

  • La construction du service numérique « ma-cantine.beta.gouv.fr » pour un montant de 0,40 M€ en AE et en CP, soit le double de ce qui était initialement programmé en AE pour accélérer le développement de ce projet clé dans le cadre de la réforme prioritaire relative à la restauration collective.


Dépenses d’investissement

L’écart entre la LFI et l’exécution s’explique en partie par l’appel à projets national du PNA. En effet, la catégorie de crédits imputés aux dépenses au niveau local ne peut être précisément définies avant la connaissance de la nature des projets lauréats.


Dépenses d'intervention

Transferts aux entreprises : 195 247 € en AE et 117 740 € en CP

Transferts aux collectivités territoriales : 1 193 750 € en AE et 880 305 € en CP

Transferts aux autres collectivités : 2 960 845 € en AE et 2 459 495 € en CP


Les dépenses d’intervention représentent 80 % des dépenses supportées par le programme 206 dans le cadre du PNA.


Celui-ci est structuré autour de trois axes thématiques (la justice sociale, la lutte contre le gaspillage alimentaire, l'éducation alimentaire) et deux axes transversaux, en résonance avec les attentes exprimées lors des États généraux de l'alimentation (les projets alimentaires territoriaux - PAT - et la restauration collective).

Une partie des crédits du PNA a été dédiée à l’appel à projets national et aux actions présentées dans le PNA (2019-2023). Une dotation régionale de 2 M€ est consacrée aux initiatives locales.


L'exécution 2021 est légèrement supérieure à la programmation en AE et légèrement inférieure à la programmation en CP.

Le besoin supplémentaire en AE s’explique principalement par le fait que les projets sélectionnés ont surtout été imputés en dépenses d’intervention et pas d’investissement (il s’agit donc d’un rééquilibrage entre les deux catégories de crédits – cf supra).

La sous-exécution en CP s’explique par la minoration de soldes de convention et par la remise tardive de certains rapports d’exécution de projet.


En outre, une subvention de 0,40 M€ en AE et 0,25 M€ en CP a été attribuée à l’INRAE pour le fonctionnement de l'Observatoire de l'Alimentation (OQALI). Ce dernier exerce un suivi global de la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire, conformément à la mission qui lui est confiée par l’article L.230-3 du Code rural et de la pêche maritime.




 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

CNPF - Centre national de la propriété forestière (P149)

404 000

363 000

420 000

420 000

369 098

381 000

Transferts

404 000

363 000

420 000

420 000

369 098

381 000

FranceAgriMer (P149)

5 243 155

5 118 720

6 424 435

6 444 435

8 283 596

8 388 030

Subventions pour charges de service public

660 000

620 000

600 000

600 000

1 100 000

1 120 000

Dotations en fonds propres

1 223 720

1 223 720

1 000 000

1 000 000

2 000 000

2 000 000

Transferts

3 359 435

3 275 000

4 824 435

4 844 435

5 183 596

5 268 030

INAO - Institut national de l'origine et de la qualité (P149)

 

 

 

 

1 000

5 200

Transferts

 

 

 

 

1 000

5 200

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail (P206)

62 910 667

63 014 667

65 295 673

64 875 673

63 757 419

63 477 873

Subventions pour charges de service public

62 685 667

62 720 667

64 665 673

64 665 673

62 809 121

62 909 876

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

142 000

142 000

Transferts

225 000

294 000

630 000

210 000

806 298

425 997

INFOMA - Institut national de formation des personnels du ministère de l'agriculture (P215)

 

 

 

 

25 500

20 400

Transferts

 

 

 

 

25 500

20 400

ONF - Office national des forêts (P149)

279 000

343 000

430 000

430 000

366 000

395 000

Subventions pour charges de service public

354 000

343 000

 

 

 

71 000

Transferts

-75 000

 

430 000

430 000

366 000

324 000

OFB - Office français de la biodiversité (P113)

832 000

579 000

 

 

1 066 000

496 930

Subventions pour charges de service public

470 000

529 000

 

 

 

43 840

Transferts

362 000

50 000

 

 

1 066 000

453 090

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

68 724

68 724

 

 

42 000

42 000

Transferts

68 724

68 724

 

 

42 000

42 000

Parcs nationaux (P113)

 

 

 

 

 

5 000

Transferts

 

 

 

 

 

5 000

Universités et assimilés (P150)

70 000

70 000

 

 

76 000

58 000

Transferts

70 000

70 000

 

 

76 000

58 000

CIRAD - Centre de coopération internationale en recherche agronomique pour le développement (P172)

925 899

922 349

940 000

940 000

896 128

908 255

Subventions pour charges de service public

803 789

803 789

 

 

 

12 000

Transferts

122 110

118 560

940 000

940 000

896 128

896 255

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

 

 

 

 

 

7 929

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

 

7 929

IFREMER - Institut français de recherche pour l'exploitation de la mer (P172)

2 645 315

2 463 009

2 920 000

2 890 000

2 485 247

2 241 555

Subventions pour charges de service public

-17 000

681 894

 

 

 

27 700

Transferts

2 662 315

1 781 115

2 920 000

2 890 000

2 485 247

2 213 855

INRAE - Institut national pour la recherche en agriculture, alimentation et environnement (P172)

222 000

393 059

757 500

530 000

920 600

635 939

Subventions pour charges de service public

 

209 441

 

 

 

40 026

Transferts

222 000

183 618

757 500

530 000

920 600

595 913

IRSN - Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (P190)

 

26 000

 

 

 

26 000

Subventions pour charges de service public

 

26 000

 

 

 

26 000

INSERM - Institut national de la santé et de la recherche médicale (P172)

 

 

 

 

 

26 562

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

 

26 562

Associations de coordination technique agricole et des industries agroalimentaires (P142)

 

 

 

 

 

67 960

Transferts

 

 

 

 

 

67 960

Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (P142)

2 362 112

2 268 558

1 693 000

1 693 000

1 836 036

2 154 733

Subventions pour charges de service public

100 000

192 240

 

 

110 000

375 145

Transferts

2 262 112

2 076 318

1 693 000

1 693 000

1 726 036

1 779 588

Total

75 962 872

75 630 086

78 880 608

78 223 108

80 124 623

79 338 364

Total des subventions pour charges de service public

65 056 456

66 126 031

65 265 673

65 265 673

64 019 121

64 660 077

Total des dotations en fonds propres

1 223 720

1 223 720

1 000 000

1 000 000

2 142 000

2 142 000

Total des transferts

9 682 695

8 280 335

12 614 935

11 957 435

13 963 502

12 536 287

 

Le programme 206 apporte son concours financier à différents opérateurs de l’État. En 2021, ce concours s’est élevé à 80,12 M€ en AE et 79,34 M€ en CP réparti entre des subventions pour charges de service public (64,02 M€ en AE et 64,66 M€ en CP), des dotations en fonds propres (2,14 M€ en AE et en CP) et des transferts (13,96 M€ en AE et 12,54 M€ en CP). L’ANSES est l’opérateur qui reçoit la plus grosse contribution du programme 206 (80 % du montant total).

 

La DGAL octroie chaque année environ 0,4 M€ au CNFP pour sa participation au dispositif de surveillance de la santé des forêts mis en œuvre par le département de la santé des forêts. Le montant fluctue à la marge en fonction du programme de travail annuel. Le CNPF réattribue la somme aux centres régionaux de la propriété forestière et à dix-sept chambres d'agriculture, coopératives, conseils départementaux, associations forestières et experts qui sont impliqués dans le dispositif.

 

FranceAgriMer a reçu un montant total de 8,28 M€ en AE et 8,39 M€ en CP répartis entre :

  • Une subvention pour charges de service public (SCSP) de 1,10 M€ en AE et en CP qui vient compenser la suppression de la taxe affectée « Bois et plants de vigne » que FranceAgriMer percevait en tant qu'autorité compétente en matière de bois et de plants de vigne (certification des plants et désormais délivrance du passeport phytosanitaire), en particulier pour la surveillance de la flavescence dorée.

Cette compensation était en 2019 et 2020 d'un montant de 0,6 M€. En 2021, elle a été valorisée à hauteur de 1,1 M€ afin de couvrir les dépenses nouvelles qui résultent du changement de réglementation sur les contrôles officiels (règlement (UE) 2017/625). En 2020 FranceAgriMer avait financé ce complément de 0,5 M€ sur ses fonds propres.

  • Une dotation en fonds propres de 2 M€ pour le développement de l’application EXPADON 2. En LFI, il avait été par erreur prévu d’imputer 1 M€ en dotation en fonds propres et 1 M€ en transferts.

  • Deux transferts pour couvrir la part nationale des aides du programme apicole européen (PAE) dans le domaine sanitaire (0,28 M€ en AE et 0,37 M€ en CP) et pour financer le service public de l’équarrissage (4,90 M€ en AE et en CP). En LFI pour 2021, le montant attribué au service public de l’équarrissage n’était que de 4,00 M€. L’écart avec l’exécution s’explique par des reports de charges de 2020 sur 2021 dus à l’annulation de crédits dont a fait l’objet le programme 206 en fin de gestion 2020 (16,62 M€ en AE et 18,99 M€ en CP au total).

 

L'INAO a reçu de la part de la DRAAF Grand Est deux subventions dans le cadre du Programme National pour l'Alimentation (PNA) pour les projets "Formation sur les signes d'identification de la qualité et de l'origine (SIQO) à destination de l'enseignement agricole et de l'enseignement hôtelier" et " Origine et qualité en Grand Est" (0,001 M€ en AE et 0,005 M€ en CP).

 

La SCSP de l’ANSES s’élevait à 64,67 M€ en LFI pour 2021. Elle a fait l’objet d’une mise en réserve de 1,86 M€ qui a conduit à un versement de 62,81 M€ en AE et en CP. En complément de la SCSP, l’ANSES a reçu une dotation en fonds propres de 0,14 M€ en AE et en CP ainsi que des transferts pour un montant total de 0,81 M€ en AE et 0,43 M€ en CP, dont 0,63 M€ en AE et 0,21 M€ en CP au titre de la participation du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation à l’étude de l’alimentation totale (EAT).

 

L’INFOMA a reçu une subvention de 0,02 M€ pour le développement de la base réglementaire Galatée Pro destinée à améliorer l’accès à la réglementation en vigueur dans les domaines de compétence de la DGAL. Elle s’adresse aux professionnels et aux partenaires de la DGAL.

 

L’ONF a reçu 0,37 M€ en AE 0,36 € en CP pour la mise en œuvre de la mission d'intérêt général « santé des forêts ». Ce montant est en légère hausse par rapport à l’exécution 2020 (+3 %) mais inférieur à la prévision en LFI (-14 %). 0,03 M€ complémentaires ont été attribués à l’ONF pour un travail en coopération avec l’INRAE et la DGAL sur la surveillance des organismes réglementés et émergeants (SORE) dans le cadre d’une action transversale commune aux filières forêts, jardins espaces verts et infrastructures (JEVI) ainsi que l’arboriculture fruitière.

 

Une subvention de 0,005 € en CP a été versée au Parc national de la Réunion pour soutenir le projet « Projet Alimentaire Territorial à Mafate : Planté pou manzé ».

 

Trois conventions de subventions imputées en transferts ont été conclues avec l’OFB (1,07 M€ en AE et 0,50 M€ en CP). Ces conventions sont relatives :

  • A la surveillance épidémiologique des maladies animales d’intérêt vétérinaire et médical et des effets non intentionnels des produits phytosanitaires dans les populations d’animaux sauvages (0,46 M€ en AE et 0,23 M€ en CP). Cette convention tripartite prévoit aussi une subvention pour la Fédération nationale des chasseurs (FNC) d’un montant de 0,24 M€ en AE et 0,12 M€ en CP. Cette dernière somme apparait par erreur comme étant attribuée à l’OFB. Si l’on prend on compte cette erreur, l’exécution est bien conforme à la LFI.

  • Au suivi populationnel et épidémiologique des bouquetins (Capra ibex) du massif du Bargy (Haute-Savoie) et à la surveillance de la brucellose chez les espèces chassables du Bargy et des massifs adjacents (0,07 M€ en AE et 0,05 M€ en CP).

  • A la participation de l’OFB aux actions liées au contrôle sanitaire de la faune sauvage (0,25 M€ en AE et 0,15 M€ en CP).

En SCSP, on retrouve des soldes de conventions engagées avant 2021 pour un montant de 0,04 M€.

 

L’IGN a reçu une subvention imputée en transfert d’un montant de 0,04 M€ en AE et en CP. En 2014, l’IGN et le MAA ont signé une convention sur l’organisation d’un cadre commun destiné à collecter, conserver et valoriser des données relatives à la connaissance de la santé des forêts. Depuis lors, une convention financière annuelle est conclue pour définir le programme d’action et la contribution financière du MAA.

 

Une subvention de 0,07 M€ en AE et 0,05 en CP a été accordée à l’Université de Lorraine pour la conduite d’une étude sur le chloredécone. Elle a pour but d’accompagner des éleveurs en zone contaminée par la mise en place d’un Outil d’Aide à la Décision issu du programme de recherche INSSICCA. Cette subvention était prévue en LFI mais pas identifiée comme une subvention versée à un opérateur du programme 150.

 

Le CIRAD a perçu en 2021 une subvention imputée en transfert de 0,90 M€ qui vise à financer la collaboration entre cet opérateur et la DGAL dans les domaines de la santé animale, des vecteurs et certaines maladies animales à transmission vectorielle ou à hôtes intermédiaires, ainsi que, subséquemment, de l’expertise vétérinaire en France et dans les régions chaudes. Depuis 2020, cette collaboration s’est étendue dans le domaine de la santé végétale. Une SCSP de 0,001 M€ en CP a été versée au titre d’une convention de subvention engagée en 2017 sur les outils de diagnostic architectural des arbres pour le suivi de la santé des forêts.

Le montant exécuté est quasiment égal au montant prévu en LFI.

 

Une SCSP de 0,007 M€ en CP a été versée au CNRS. Elle correspond au solde d’une convention engagée en 2017 dans le cadre du plan EcoAntibio, et plus particulièrement de la mesure 37 « Examiner l’impact de l’utilisation des antibiotiques dans l’environnement des élevages ».

 

L’IFREMER a un statut de laboratoire national de référence et d’opérateur pilote en matière de surveillance et d’études sanitaires de zones conchylicoles. A ce titre, il a perçu des subventions imputées en transfert pour un montant total de 2,49 M€ en AE et 2,24 M€ en CP. Le total de ces montants est réparti comme suit :

  • Pour les actions de l’IFREMER en tant que laboratoire national de référence « microbiologie des coquillages » : 0,6 M€ en AE et 0,5 M€ en CP.

  • Pour les actions de surveillance sanitaire des zones de production de coquillages conduites par l’IFREMER : 1,56 M€ en AE et 1,43 M€ en CP.

  • Pour les études sanitaires de zones de production de coquillages conduites par l’IFREMER : 0,02 M€ en AE et 0,05 en CP.

  • Pour les actions de surveillance de la santé des mollusques marins : 0,26 M€ en AE et 0,27 M€ en CP.

Un solde de convention de subvention engagée en 2019 sur des études sanitaires de zones de production de coquillages a été versé en SCSP (0,03 M€).

L’exécution est inférieure à la LFI (-15% en AE et en CP). Cet écart s’explique par la définition d’un programme de travail de l’IFREMER légèrement allégé par rapport au programme initialement imaginé, notamment sur les études de zones sanitaires de production de coquillages.

 

Diverses conventions de subvention ont été conclues avec l’INRAE sur des thématiques portant à la fois sur la santé animale, la santé végétale et la qualité de l’alimentation. Une somme totale de 0,92 M€ en AE et 0,64 M€ en CP répartie comme suit lui a été attribuée :

  • 0,02 M€ en AE et en CP pour un travail en coopération avec l’ONF et la DGAL sur la surveillance des organismes réglementés et émergeants (SORE) dans le cadre d’une action transversale commune aux filières forêts, jardins espaces verts et infrastructures (JEVI) ainsi que l’arboriculture fruitière ;

  • 0,01 M€ en AE et en CP pour la réalisation d'une étude sur l’influence des interactions Epinotia-climat sur le dépérissement du sapin pectiné ;

  • 0,01 M€ en AE et en CP pour la réalisation d'une étude intitulée « Observe-t-on une atténuation de la chalarose dans les régions anciennement colonisées ? »

  • 0,03 M€ en AE et 0,04 en CP pour l’évaluation du potentiel infectieux de matrices environnementales contaminées dans le modèle animal sensible à M. Bovis ;

  • 0,01 M€ en AE et en CP pour le financement de thèses d’exercice vétérinaire sur la contractualisation dans le cadre de la feuille de route vétérinaire ;

  • 0,17 M€ en AE et en CP pour le fonctionnement du centre national de référence en bien-être animal ;

  • 0,14 M€ en AE et 0,07 M€ en CP pour la surveillance des dangers chimiques et la veille sanitaire de la Plateforme de surveillance de la chaîne alimentaire conduites par l’INRAE ;

  • 0,45 M€ en AE et 0,25 M€ en CP pour le fonctionnement de l'Observatoire de l'Alimentation (OQALI). Ce dernier exerce un suivi global de la qualité nutritionnelle de l’offre alimentaire, conformément à la mission qui lui est confiée par l’article L.230-3 du Code rural et de la pêche maritime.

  • 0,01 M€ en CP pour l’accueil d’experts-référents nationaux en santé des forêts dans les locaux de l’INRAE ;

  • 0,01 M€ en CP pour le développement de marqueurs génétiques chez Heterobasidion irregulare et Heterobasidion annosum s. s. en vue d'identifier les risques d'introduction et d'introgression d'Heterobasidion irregulare en France ;

  • 0,02 M€ en CP pour un projet intitulé « Rôle des amibes comme vecteur de la tuberculose bovine » ;

  • 0,01 M€ en CP pour l’appui à la réalisation d’un projet de recherche sur la tuberculose bovine intitulé « Gestion préventive et conséquence de risque de production : application à la tuberculose bovine en France Programme DGAL - RFSA 2017-2019 »

L’écart entre la LFI et l’exécution est relativement important (+22% en AE et +20 % en CP). Il s’explique par l’attribution de crédits à l’INRAE sur des thématiques couvertes par le programme 206 sans avoir été préalablement fléchés vers l’INRAE.

 

L’IRSN et la DGAL ont conclu en 2017 une convention cadre ayant pour objet de définir les domaines d’actions dans lesquels le Ministère et l’IRSN peuvent réaliser des actions communes ou mutualiser des moyens, les modalités de l’appui technique de l’IRSN au Ministère ainsi que les modalités de réalisation de ses missions en tant que laboratoire national de référence. Dans ce cadre, le Ministère a attribué une subvention de 0,03 M€ en CP à l’IRSN.

 

L’INSERM a reçu deux soldes de conventions de subvention imputées en SCSP pour un montant total de 0,03 M€. Ces conventions engagées en 2018 ont été conclues dans le cadre du plan EcoAntibio, et plus particulièrement des actions 14 « Surveiller l'évolution de l'antibiorésistance » et 2 « Acquérir des références sur les traitements alternatifs permettant de limiter la prescription d'antibiotiques ».

 

Les Associations de coordination technique agricole et des industries agroalimentaires (ACTA) ont reçu deux soldes de conventions de subvention imputées en SCSP pour un montant total de 0,70 M€ en CP. Ces conventions engagées en 2018 ont été conclues dans le cadre du plan EcoAntibio, et plus particulièrement des actions 1 « Poursuivre les recherches, les études et le développement de méthodes relatives aux mesures de prévention sanitaire et zootechnique (solutions Non médicamenteuses) », 4 « Réduire l'introduction et la dissémination des agents pathogènes », 7 « Renforcer la connaissance de l'antibiorésistance, la prescription raisonnée des antibiotiques et la promotion des autres moyens de maîtrise des maladies infectieuses dans la formation initiale et continue des professionnels et futurs professionnels », 8 « Evaluer les mesures mises en œuvre par Ecoantibio et en assurer une large communication aux parties prenantes ».

 

Les Ecoles d'enseignement supérieur agricole et vétérinaire (ENSV, ENVT et ONIRIS) ont conclues diverses conventions imputées en transfert pour un montant total de 1,73 M€ en AE et 1,78 M€ en CP réparti de la façon suivante :

  • 0,05 M€ en AE et 0,04 M€ en CP pour l’appui de l’ENSV aux actions de la DGAL ;

  • 0,19 M€ en AE et en CP pour le soutien de la DGAL aux activités de laboratoire national de référence de l’ONIRIS dans le domaine des contaminants de l’environnement et des promoteurs de croissance ;

  • 0,10 M € et 0,07 M€ en CP à l’ENVT au titre de la convention relative à la chaire partenariale de biosécurité et santé aviaires ;

  • 0,95 M€ en AE et en CP à l’ONIRIS pour ses activités de laboratoire national de référence pour les substances anabolisantes et produits assimilés utilisés ou interdits en élevage, les contaminants de l'environnement, ainsi que les stratégies analytiques pour la mesure des contaminants émergents ;

  • 0,55 M€ en AE et 0,49 M€ en CP à l’ENSV pour la mise en œuvre de stages de tutorat d'étudiants des Ecoles nationales vétérinaires pour l’année universitaire 2021-2022

Enfin, on retrouve deux subventions imputées en SCSP. Il s’agit d’un avenant financier à la convention conclue avec l’ENSV en 2017 sur la création d'une chaire partenariale bien-être animale (+ 0,11 M€ en AE et en CP) et du solde de la convention conclue avec l’ENVT en 2017 sur la chaire partenariale de biosécurité et santé aviaires (0,24 M€ en CP).

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2020 
Prévision 2021 
Réalisation 2021 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail

0
0
0

1 300
1 352
1 290

73
70
87

9
10
11

0
0
0

3
1
0

Total

0
0
0

1 300
1 352
1 290

73
70
87

9
10
11

0
0
0

3
1
0


* Les emplois sous plafond 2021 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2021
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021

 

Les emplois rémunérés par le programme sont exclusivement les emplois de l'ANSES.

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2021 *

1 352

1 290


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2021
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2021 en ETP

-7

-7

 

En 2021, l'ANSES a respecté son schéma d'emplois de -7 ETP. Par ailleurs, l'établissement a sous-exécuté son plafond d'emplois. Cette sous-exécution résulte d'une part de difficultés de recrutement sur les emplois du modèle économique des produits réglementés (ce modèle permet d’adapter le plafond de l’emplois de l’agence au volume des taxes perçus et donc de l’activité sur les produits réglementés) et, d'autre part, par les sous-exécutions antérieures sur ce modèle économique qui n'ont été prises en compte par abattement de vacance structurelle qu'à compter de la LFI 2022. 

 

Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file

Intitulé de l’opérateur

Compte financier 2020

Budget initial 2021
 

Compte financier 2021

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail

22 688 669

24 300 000

23 652 816

Total

22 688 669

24 300 000

23 652 816