$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#206)

$@FwLOVariable(libelleProg#Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Opérateurs)

 

Opérateurs

OPÉRATEUR

ANSéS - Agence nationale de sécurité sanitaire, de l'alimentation, de l'environnement et du travail

 

   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

L’année 2021 est la quatrième année de mise en œuvre du contrat d’objectifs et de performance (COP) qui s’articule autour des 5 axes stratégiques qui suivent :

- renforcer l’excellence scientifique, la qualité et l’indépendance de l’expertise de l’Agence ;

- anticiper les menaces et les risques émergents ;

- affirmer le rôle de l’ANSES dans la construction du dispositif de sécurité sanitaire en Europe et dans le monde ;

- promouvoir le dialogue avec la société et l’information du public sur ses missions ;

- renforcer l’efficience globale de l’Agence.


C’est également la quatrième année de mise en œuvre du modèle économique sur les produits réglementés qui permet d’ajuster les effectifs de l’agence selon l’activité de délivrance des autorisations de mise sur le marché et de perception des taxes pour les produits concernés. En 2021, les recettes ont été supérieures aux prévisions de près de 2 M€ en raison d'une hausse de la fiscalité affectée de 10%.


Malgré l’impact de la crise sanitaire, qui a induit le recours au télétravail pour les agents de l’Agence qui pouvaient l’être, des coûts diminués notamment en frais de déplacement et en fluides, ainsi que des reports de dépenses et de recettes sur 2022, l’activité de l’ANSES est demeurée soutenue sur toutes ses missions avec un regain d’activité en fin d’année en particulier avec la survenance des crises sanitaires de l'influenza aviaire et de la grippe porcine.


L'année a été marquée par l'avancée de grands projets structurants pour l'agence dont la poursuite du projet de reconstruction du laboratoire de Lyon, avec la validation de l'avant-projet détaillé et le lancement des marchés de travaux, le lancement de l'étude Pestiriv (étude permettant de mieux connaître l’exposition aux pesticides des personnes vivant en zones viticoles et non viticoles), et la poursuite d'une activité dynamique en matière de recherche, dont témoigne la croissante continue des recettes fléchées. De plus s'agissant de l'évaluation des produits réglementés, les efforts déployés depuis plusieurs années ont permis une nette amélioration des délais de traitement.

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P362 – Écologie

 

 

 

 

66

66

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

66

66

P206 – Sécurité et qualité sanitaires de l'alimentation

62 911

63 015

65 296

64 876

63 757

63 478

Subventions pour charges de service public

62 686

62 721

64 666

64 666

62 809

62 910

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

142

142

Transferts

225

294

630

210

806

426

P113 – Paysages, eau et biodiversité

-1

190

 

100

 

99

Transferts

-1

190

 

100

 

99

P181 – Prévention des risques

10 939

10 939

8 958

8 958

11 815

10 648

Subventions pour charges de service public

8 939

8 939

8 958

8 958

8 815

8 815

Transferts

2 000

2 000

 

 

3 000

1 833

P190 – Recherche dans les domaines de l'énergie, du développement et de la mobilité durables

1 337

1 527

1 551

1 551

1 526

1 526

Subventions pour charges de service public

1 527

1 527

1 551

1 551

1 526

1 526

Transferts

-190

 

 

 

 

 

P204 – Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins

23 272

23 272

22 553

22 553

23 981

23 981

Subventions pour charges de service public

23 272

23 272

22 553

22 553

23 981

23 981

P111 – Amélioration de la qualité de l'emploi et des relations du travail

8 225

8 225

8 265

8 265

8 165

8 165

Subventions pour charges de service public

8 225

8 225

8 265

8 265

8 165

8 165

P776 – Recherche appliquée et innovation en agriculture

 

 

 

 

 

57

Transferts

 

 

 

 

 

57

P723 – Opérations immobilières et entretien des bâtiments de l'État

99

79

 

 

 

20

Dotations en fonds propres

99

79

 

 

 

20

Total

106 782

107 247

106 623

106 303

109 311

108 040

 

L’ANSES perçoit des SCSP de la part de quatre de ses cinq tutelles. Les écarts entre les montants perçus et les montants inscrits en LFI résultent essentiellement de la mise en réserve.

Pour le programme 204, la mise en réserve est plus que compensée par une subvention complémentaire de 1,4 M€ destinée à financer les activités de référence et les activités spécifiques dans le domaine sanitaire des eaux, les missions relatives à la coordination nationale de la toxicovigilance et au système d’information des centres antipoison (SICAP), la section nutritionnelle de l’Observatoire de l’alimentation et le financement spécifique de grandes études.

 

En complément de la SCSP, l’ANSES a reçu du programme 206 une dotation en fonds propres de 0,14 M€ destinée à financer la remise à niveau d’une station de quarantaine, ainsi que des transferts pour un montant total de 0,81 M€ en AE et 0,43 M€ en CP, dont 0,63 M€ en AE et 0,21 M€ en CP au titre de la participation du ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation à l’étude de l’alimentation totale (EAT). 

 

Les transferts du programme 181 intègrent quant à eux le financement d’actions relatives aux “perturbateurs endocriniens” pour lesquelles l’ANSES a reçu 1,5 M€, ainsi qu’un acompte de 333 k€ (sur un total de 1 M€) au titre de l’étude EAT3.

Enfin, 0,1 M€ ont été versés par le programme 113 dans le cadre de la directive-cadre Stratégie pour le milieu marin (DCSMM).

 

   Compte financier 2021

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Produits

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Personnel

94 243

93 604

Subventions de l'État

105 036

108 784

  dont contributions employeur au CAS pensions

8 244

8 551

  – subventions pour charges de service public

105 036

108 784

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

56 169

51 139

Fiscalité affectée

24 300

23 653

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

16 501

9 107

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

7 000

8 569

Revenus d’activité et autres produits

5 058

10 279

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

7 000

8 569

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

1 400

1 288

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

4

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

 

899

Total des charges

150 412

144 743

Total des produits

150 895

151 823

Résultat : bénéfice

483

7 079

Résultat : perte

 

 

Total : équilibre du CR

150 895

151 823

Total : équilibre du CR

150 895

151 823


* Voté

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Ressources

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Insuffisance d'autofinancement

 

 

Capacité d'autofinancement

6 083

13 457

Investissements

10 260

8 341

Financement de l'actif par l'État

 

208

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

457

1 371

 

 

Autres ressources

 

736

Remboursement des dettes financières

 

1 082

Augmentation des dettes financières

 

6

Total des emplois

10 260

9 423

Total des ressources

6 541

15 778

Augmentation du fonds de roulement

 

6 355

Diminution du fonds de roulement

3 719

 


* Voté

 

 

Trésorerie

(en milliers d'euros)

Compte financier
2020

Budget initial
2021

Compte financier
2021

39 583

23 091

41 283

 

La trésorerie augmente de 1,7 M€ par rapport à 2020 pour atteindre 41,3 M€. Ce montant est toutefois gagé aux 2/3 par l’impact cumulé du modèle économique et des opérations pluriannuelles fléchées.

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2021

Compte financier 2021 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

100 443

100 443

99 923

99 923

Fonctionnement

38 673

42 969

36 862

36 541

Intervention

0

0

0

0

Investissement

7 400

10 260

7 455

8 341

Total des dépenses AE (A) CP (B)

146 515

153 671

144 240

144 805

dont contributions employeur au CAS pensions

8 244

8 244

8 551

8 551


* Voté

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Recettes globalisées

132 994

135 554

Subvention pour charges de service public

105 036

105 066

Autres financements de l’État

0

2 142

Fiscalité affectée

24 300

24 200

Autres financements publics

0

0

Recettes propres

3 658

4 145

Recettes fléchées

16 959

15 743

Financements de l’État fléchés

0

2 432

Autres financements publics fléchés

16 959

13 311

Recettes propres fléchées

0

0

Total des recettes  (C)

149 952

151 296

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

6 491

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

3 719

0


* Voté

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

A - Activité scientifique des laboratoires

47 902
48 689

16 188
15 270

15 909
14 816

0
0

0
0

5 718
5 221

7 534
5 356

69 808
69 179

71 344
68 861

B - Activité d'expertise d'évaluation et d'autorisation

39 141
38 243

19 556
11 687

18 318
11 164

0
0

0
0

1 459
75

1 268
128

60 156
50 005

58 727
49 534

C - Soutien aux activités de l'agence

13 400
12 991

2 928
9 905

8 742
10 561

0
0

0
0

222
2 159

1 458
2 857

16 551
25 055

23 600
26 409

Total

100 443
99 923

38 673
36 862

42 969
36 541

0
0

0
0

7 400
7 455

10 260
8 341

146 515
144 240

153 671
144 805


* Voté


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

3 719

0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

14 757

37 258

Autres décaissements non budgétaires

800

79 287

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

19 276

116 545

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

1 700

Abondement de la trésorerie fléchée

0

8 749

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

0

Total des besoins

19 276

118 245


* Voté

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

6 491

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

6

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

15 149

35 959

Autres encaissements non budgétaires

800

75 789

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

15 949

118 245

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

3 327

0

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

1 563

0

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

1 764

7 049

Total des financements

19 276

118 245


* Voté

 

Le solde budgétaire est fortement excédentaire à hauteur de 6,5 M€ contre une prévision déficitaire de 3,7 M€ au BI 2021 (et 3,3 M€ au BR2) avec 144,8 M€ de dépense et 151,3 M€ de recettes (153,6 M€ et 149,9 M€ au BI 2021).


Les recettes ont progressé de 1,4 M€ par rapport au BI. Elles se composent de :

  • 105 M€ de subventions pour charges de service public (niveau stable par rapport au BI) ;

  • 2,1 M€ d’autres financements de l’Etat dont 2 M€ (non prévus au BI) versés par l’Etat au bénéfice de l’ANSES à la suite de la décision du Conseil d’Etat relative au non-respect de la mise en œuvre d’actions pour l’amélioration de qualité de l’air ;

  • 24,2 M€ de taxes fiscales affectées (niveau très proche du BI). Il s’agit pour l’essentiel de produits perçus par l’agence au moment du dépôt et des demandes d’autorisation de mise sur le marché (taxes médicaments vétérinaires, taxes phytosanitaires, redevances biocides, taxe phytopharmacovigilance et taxe tabac).  

  • 4,1 M€ de recettes propres (+0,5 M€ par rapport au BI) qui comprennent principalement les prestations des laboratoires réalisées dans le cadre de leurs missions de laboratoires nationaux de référence qui ont progressé en lien avec les crises sanitaires de l’influenza aviaire et de la grippe porcine ;

  • 15,7 M€ de financements publics fléchés qui comprend les contrats de recherche, d’études ou de prestations qui sont contractualisés majoritairement avec l’Etat, l’Union européenne, des établissements publics et des collectivités locales. La diminution de 1,2 M€ par rapport au BI résulte principalement du report sur l’exercice 2022 de la perception d’une avance de l’Union européenne au titre des mandats de laboratoire de référence de l’Union européenne (LRUE).


Les dépenses sont quant à elles en retrait de près de 9 M€ par rapport au BI et se décomposent de la manière suivante :

  • 99,9 M€ de dépenses de personnel, soit un niveau très proche du BI ;

  • 36,5 M€ de dépenses de fonctionnement, soit 6,4 M€ de moins que prévu en BI. Il s’agit pour une très grande majorité de reports de dépenses sur 2022 et non de véritables économies (0,9 M€ de charges à payer enregistrés en fin d’exercice, sous-consommation de 5,4 M€ des dépenses de fonctionnement des conventions dont 3,7 M€ pour le financement du réseau de phytopharmacovigilance du fait de retards rencontrés sur plusieurs études…) ;

  • 8,3 M€ de dépenses d’investissement, soit 1,9 M€ de moins que prévu en BI.


Le solde budgétaire excédentaire ne se reflète que très partiellement dans la trésorerie de l’établissement qui ne progresse que de 1,7 M€, puisque cet excédent est partiellement compensé par des décaissements non budgétaires. Par ailleurs, c’est la trésorerie fléchée de l’établissement qui progresse (du fait des retards pris sur l’activité conventionnelle de l’établissement) tandis que la trésorerie non fléchée diminue.

L'écart entre les subventions de l'Etat du compte de résultat et les subventions pour charges de service public (SCSP) du tableau d'autorisations budgétaires s'explique par la réintégration du versement de 2 M€ à la suite de la décision du Conseil d’Etat relative au non-respect de la mise en œuvre d’actions pour l’amélioration de qualité de l’air, de 142 000 € de dotation en fonds propres dans le cadre de la remise à niveau de la station de quarataine de Clermont-Ferrand, ainsi que de deux arrêtés complémentaires de SCSP :

  • 0,21 M€ pour le ministère de l'Agriculture et de l'Alimentation pour le financement de l'étude E3T ;

  • 1,35 M€ pour le ministère des Solidarités et de la Santé pour le financement d'études et d'activités de contrôle sanitaire et de toxicovigilance.


 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2020
(1)

Prévision 2021
(2)

Réalisation 2021

Emplois rémunérés par l'opérateur :

1 373

1 422

1 377

  – sous plafond

1 300

1 352

1 290

  – hors plafond

73

70

87

        dont contrats aidés

9

10

11

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

1

 

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

 

 

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

1

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2020.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021.

 

En exécution, les emplois s’établissent à 1290 ETPT sous plafond contre 1 301 ETPT prévus au BI. La sous exécution s’explique principalement par des difficultés de recrutement sur les emplois du modèle économique des produits réglementés. Ce modèle permet d’adapter le plafond de l’emplois de l’agence au volume des taxes perçus et donc de l’activité sur les produits réglementés.


Les effectifs hors plafond progressent quant à eux  pour s’établir à 86,7 ETPT sous l’effet de la forte dynamique des projets de recherche financés sur appels à projet compétitifs ou dans le cadre de projets financés par l’Union européenne


Pour mémoire, le plafond d’emploi LFI notifié à l’opérateur était de 1 352 ETPT. Le décalage entre le BI et la LFI 2021 s’explique par la sous-exécution du modèle économique des produits réglementés qui n’a été prise en compte par abattement de vacance structurelle qu’à compter de la LFI 2022.