$@FwLOVariable(annee#2021)

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$@FwLOVariable(libelleProg#Soutien de la politique de la défense)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Réussir la transformation du ministère et garantir les grands équilibres portés par la LPM

 
 

INDICATEUR

1.1 – Taux de reclassement du personnel militaire

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Part des militaires ayant recours à l'ARD

%

55

57

70

59

57,5

72

Taux d'accès à l'emploi des militaires accompagnés par l'ARD

%

53

59

63

52

49,3

64

 

Commentaires techniques

Le taux de reclassement du personnel militaire est un des indicateurs clés de la mesure de la performance de Défense Mobilité (DM). Il évalue la capacité de DM à réaliser une transition professionnelle optimale du secteur militaire vers le secteur civil (privé ou public) pour ses candidats. Depuis le PAP 2019, cet indicateur comprend deux sous-indicateurs :

  • part des militaires ayant recours à Défense Mobilité (1.1.1) : ce sous indicateur vise à détailler le taux de recours à DM sur l’ensemble des départs de militaires dit « utiles » c'est-à-dire hors période probatoire et hors limite d'âge ou de service, c'est-à-dire ayant une durée de service ≥ 1 an et âge ≤ 59 ans ;

  • taux d’accès à l’emploi des militaires accompagnés par Défense Mobilité (1.1.2) : ce sous indicateur recouvre l’ensemble du périmètre des agents reclassés par DM y compris les reclassements des militaires dans les fonctions publiques par la voie des procédures dérogatoires.

Lors du PAP 2022, le périmètre du calcul a évolué en portant désormais sur l’accompagnement des militaires par DM pendant la période précédant strictement leur radiation des contrôles et, parallèlement, sur le délai de l’accès à l’emploi ramené à six mois après leur départ. Les réalisations 2019 et 2020 ont donc été recalculées en conséquence. L'analyse des résultats de cet indicateur a en outre été adaptée afin de distinguer le sexe des bénéficiaires.

Source des données : les données sont issues du Centre d’Expertise et du Traitement de l’Indemnisation du Chômage de Défense Mobilité et de l’infocentre lié au système d’information (SI) propre à la reconversion (ARIANE). A compter de février 2022, cette dernière application sera remplacée par PEG@SE.

 Mode de calcul :

  • 1.1.1. Militaires ayant quitté le ministère l'année A dans le cadre d'un départ "utile" et ayant bénéficié d'un accompagnement par Défense mobilité avant leur départ / Militaires ayant quitté le ministère l'année A dans le cadre d'un départ "utile".

  • 1.1.2. Militaires ayant quitté le ministère l'année A dans le cadre d'un départ "utile" et ayant accédé à l'emploi dans les six mois suivant leur départ à la suite d'un accompagnement par Défense mobilité / Militaires ayant quitté le ministère l'année A dans le cadre d'un départ "utile" et ayant bénéficié d'un accompagnement par Défense mobilité avant leur départ.

Les cibles 2023 ont été redéfinies au regard de la nouvelle méthode fixée à l’occasion du PAP22.. Elles s’élèvent désormais respectivement à 64% et 62%.


 

INDICATEUR

1.2 – Taux de renouvellement des emplois primo-contractuels - Armées

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Armée de Terre – Officiers

%

Sans objet

93

100

95

82

100

Armée de Terre – Sous-officiers

%

Sans objet

99

95

99

95

100

Armée de Terre – Militaires du rang

%

Sans objet

97

97

98

99

100

Armée de Terre – Total

%

Sans objet

97

98

98

98

100

Marine – Officiers

%

Sans objet

97

100

92

91

100

Marine – Sous-officiers

%

Sans objet

90

96

96

89

100

Marine – Militaires du rang

%

Sans objet

89

94

94

90

100

Marine – Total

%

Sans objet

89

95

94

90

100

Armée de l’air - Officiers

%

Sans objet

96

91

96

96

100

Armée de l’air - Sous-officiers

%

Sans objet

87

89

89

89

100

Armée de l’air - Militaires du rang

%

Sans objet

88

89

88

91

100

Armée de l’air - Total

%

Sans objet

89

89

89

90

100

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques :


L’indicateur permet de mesurer le taux de fidélisation dans les armées. Il s’apprécie en mesurant le volume de primo contrats dont le renouvellement souhaité par les armées est accepté par les intéressés. Cet indicateur permet d’évaluer la capacité du ministère à retenir son personnel militaire en poste ayant donné satisfaction, durant et à la suite du premier contrat d’engagement.

Sources des données : sous-direction du pilotage des ressources humaines du ministère de la défense (DRH-MD).

Périmètre : officiers (OFF) / sous-officiers (SOFF) / militaires du rang (MDR) sous contrats.

Mode de calcul :

Ratio : nombre de contrats renouvelés une première fois (signature d'un acte de réengagement par le militaire) / nombre de premiers contrats arrivant à échéance dont l'administration souhaite le renouvellement.

Numérateur : nombre de contrats renouvelés une première fois (signature d'un acte de réengagement par le militaire).

Dénominateur : nombre de premiers contrats arrivant à échéance dont l'administration souhaite le renouvellement.

Total : nombre total de contrats renouvelés une première fois, toutes catégories (signature d'un acte de réengagement par le militaire) / nombre total de premiers contrats arrivant à échéance dont l'administration souhaite le renouvellement, toutes catégories.

 

Analyse des résultats

Indicateur 1.1 : Taux de reclassement du personnel militaire


La part des militaires ayant recours à Défense mobilité (DM) progresse de manière continue depuis 2019 mais à un rythme moins soutenu qu’espéré. En deçà de 1 point par rapport à la prévision actualisée au PAP 2022, ce taux est de 57,5% (56% pour les femmes et 59% pour les hommes).


Le recours des militaires à DM est satisfaisant s’agissant des officiers, sous-officiers et militaires du rang éligibles à un congé de reconversion justifiant de plus de 4 ou 5 années de service selon les armées. Néanmoins, l’offre de service de DM reste faiblement mobilisée par les militaires du rang les plus jeunes qui n’ont pas l’ancienneté requise, pour bénéficier du financement d’une formation professionnelle, ce qui touche très sensiblement leur propension à avoir recours aux services de DM et donc la mesure globale du taux. Comme les armées, DM est confronté à la problématique des départs non anticipables (départs hors avis préalable, hors agrément, hors décision individuelle ou hors levier d’incitation) qui concernent majoritairement, en volume, les militaires les plus jeunes. DM cherche donc à optimiser son action au profit de cette population souvent fragile face au retour à l’emploi.


Le taux d’accès à l’emploi pour 2021 s’établit à 49,3 % (48% pour les femmes et 51% pour les hommes). Il est en baisse et en deçà de 2,7 points par rapport à la prévision actualisée.


Le reclassement du personnel militaire est dépendant du contexte économique. Mesuré sur une cohorte de militaires ayant quitté le ministère entre le 1er juillet 2020 et le 30 juin 2021, cette baisse est mécaniquement liée au contexte économique conjoncturel peu favorable au retour à l’emploi (situation du marché de l’emploi, contexte opérationnel, mesures de confinement, disponibilité globale du personnel militaire pendant la période considérée). L’accès à l’emploi aura été à la fois plus difficile et plus long, c’est-à-dire supérieur à 6 mois (donc hors périmètre de l’indicateur), qu’anticipé. La crise sanitaire s’est également traduite par la nécessité pour DM de réorienter certains militaires accompagnés vers des secteurs d’activités économiques différents de ceux envisagés au départ et qui étaient plus porteurs. Ces changements d’orientation ont notamment eu pour conséquence d’allonger un peu plus la durée de l’accès à l’emploi.


Par ailleurs, grâce aux actions menées par DM depuis la mise en œuvre de la nouvelle procédure de détachement prévue par l’article L.4139-2 du code de la défense, on constate une très forte progression du volume de militaires détachés dans la fonction publique en 2021 au titre de ce dispositif, ce qui se traduira en 2022 par des radiations en volumes équivalents, augurant alors un bien meilleur résultat du taux d'accès à l'emploi.


La transformation numérique en cours de l’offre de services de DM avec notamment le déploiement du nouveau SI « reconversion » PEG@SE, très clairement orientée « candidat », permettra à l’avenir d’améliorer l’attractivité de l’offre de service de DM et une réactivité plus efficace vis-à-vis des évolutions du marché de l’emploi.


Indicateur 1.2 : Taux de renouvellement des emplois primo-contractuels - Armées


armée de terre :

Les bons résultats de renouvellement des primo-contrats sont dus à la politique de fidélisation qui continue à produire les effets escomptés sur la population des militaires du rang avec une prévision dépassée (99%), respectant ainsi la trajectoire fixée. S’agissant de la catégorie des sous-officiers (95%), le résultat est conforme à la prévision initiale. Concernant les officiers, le résultat (82%) est en deçà de la prévision initiale. Une étude complémentaire devrait permettre d’en connaître les causes. Toutefois, ces départs n’ont pas eu d’impact sur la réalisation du modèle RH d’armées, le sureffectif ponctuel de lieutenants ayant permis de compenser les non renouvellements constatés.

Marine nationale :

Le taux d'acceptation de renouvellement de contrat d'officier sous contrat (OSC, contrats « court » et « long ») pour les primo-contractants est stable depuis 4 ans et demeure très élevé (91%). S’agissant du personnel non-officier, le taux de renouvellement des primo-contrats est stable par rapport à 2020. Il reste cependant inférieur aux prévisions initiales, le renforcement des mesures de fidélisation n’ayant pas encore apporté l’effet escompté. Une modification du processus de renouvellement des contrats permettra dès 2022 plus de réactivité pour améliorer le taux de renouvellement des primo-contrats pour les catégories concernées.

Armée de l’air et de l’espace :

L’objectif de renouvellement du premier contrat pour l’ensemble des catégories a été tenu en 2021 par rapport aux prévisions actualisées au PAP 2022. Ces résultats, favorables pour 2021 viennent démontrer les effets du dispositif de fidélisation, ambitieux mais indispensable, soutenu par l’armée de l’air et de l’espace. Néanmoins, certaines spécialités restent plus fortement affectées par des non renouvellements du premier contrat. S’agissant en particulier des sous-officiers spécialisés dans les domaines réseaux informatiques/sécurité des SIC et du MCO (techniciens de maintenance vecteur et moteur, les techniciens de maintenance avionique), de nombreuses mesures sont à l’étude pour juguler ces départs dont notamment le rallongement des primo-contrats, l’allègement des formations initiales et la réforme de l’examen de sélection « S2 ».


OBJECTIF    

2 – Mettre les infrastructures à la disposition des forces armées en maîtrisant les coûts et les délais.

 
 

INDICATEUR

2.1 – Respect des délais et des coûts des grands projets d'infrastructure

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux d'écart calendaire agrégé

%

21

45

30

30

20

30

Taux d'écart budgétaire agrégé

%

33

20

20

15

12

20

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques

Le périmètre retenu est constitué des opérations d’infrastructure individualisées dont le coût initial est supérieur à 5 M€ (coût mentionné dans le programme ou dans l’avant-projet (AVP) selon les cas), et qui ont été livrées dans l’année considérée. Chaque opération livrée compte pour un projet. Seules les opérations en dépassement sont prises en compte.

Source des données : tableaux de restitution semi-déclaratifs, réalisés sur la base d’extraction de données de l’application métier COSI du service d’infrastructure de la défense commentés par les ESID.

Mode de calcul :

Taux d’écart budgétaire = moyenne pondérée des écarts entre budgets finaux et budgets prévus initialement = ∑ (Bai-Bpi)/∑Bpi

Bpi = budget prévu initialement de l’opération

Bai = budget final de l’opération

Taux d’écart calendaire = moyenne pondérée des écarts entre durées finales et durées prévues initialement = ∑ (Dai-Dpi)/∑Dpi

Dpi = durée prévue initialement de l’opération

Dai = durée finale de l’opération

 

     

    Analyse des résultats

    Malgré la situation sanitaire, le SID a atteint et amélioré les objectifs calendaires fixés en atteignant un taux moyen d’écart calendaire de 20 % (au lieu des 30% attendus) et ce, alors qu’une seule opération compte pour 25 % des retards constatés. Outre les délais induits par les contraintes liées aux mesures de lutte contre le Covid-19 (confinement, allégement des équipes présentes sur les chantiers, etc.) et aux difficultés d’approvisionnements résultant de la crise, les retards sont principalement dus à des changements de besoins plus ou moins conséquents en cours d’opérations ou encore à des aléas de chantiers.


    De même, le SID continue à progresser dans sa maitrise des coûts avec un surcoût mesuré de 12 % alors même que deux opérations représentent à elles seules 35 % des surcoûts. Une part significative de ces surcoûts provient de changements de besoin, des aléas de chantier et des hausses de prix dues à la crise (renchérissement de certaines matières premières et des coûts de transports).


    Certaines opérations ont au contraire été livrées pour des montants moins élevés que prévus principalement grâce à des conditions économiques localement plus favorables ou des optimisations technico-économiques. Ainsi, 4 opérations (notamment des opérations de réhabilitation d’hébergement) ont eu un coût au total inférieur de 10 M€ d’AE (sur les 70 M€ estimés initialement), permettant au SID de proposer l’engagement d’opérations de substitution.



    OBJECTIF    

    3 – Rationaliser le développement des projets informatiques

     
     

    INDICATEUR

    3.1 – Respect des délais et des coûts des projets informatiques

         (du point de vue du contribuable)

     

     

    Unité

    2019
    Réalisation

    2020
    Réalisation

    2021
    Prévision
    PAP 2021

    2021
    Prévision
    actualisée

    2021
    Réalisation

    2023
    Cible
    PAP 2021

    Taux d'écart calendaire agrégé

    %

    8,1

    14,4

    10

    14,4

    13,4

    10

    Taux d'écart budgétaire agrégé

    %

    25,3

    25,6

    25,90

    25,6

    23,2

    26,50

     

    Commentaires techniques

    Précisions méthodologiques

    Le coût total du projet comprend les dépenses de la phase d’investissement et les dépenses de fonctionnement des deux dernières années d’exploitation prévues (qui représentent le coût de fonctionnement stabilisé de l’opération).

    Les durées sont issues des contributions des directions de projet.

    Taux d’écart budgétaire (%) = moyenne pondérée des écarts entre budgets réactualisés et budgets prévus initialement

    Taux d’écart calendaire (%) = moyenne pondérée des écarts entre durées réactualisées et durées prévues initialement

    Les projets entrant dans le champ de cet indicateur sont ceux des projets informatiques sensibles pour le gouvernement dont le recensement est fait par la DINSIC en accord avec les ministères pour lesquels sont constatées des dérives calendaire et/ou budgétaire.


    Les cibles 2023 ont été redéfinies au regard de la nouvelle méthode fixée à l’occasion du PAP22.. Elles s’élèvent désormais respectivement à 10,5% et 0,8%.

     

    Analyse des résultats

    Les taux d’écart calendaire et budgétaire de réalisation et déploiement des grands projets de systèmes d’information présentent des améliorations par rapport aux prévisions actualisées, soit respectivement 13,4 % au lieu de 14,4 % et 23,2 % au lieu de 25,6 %.


    La diminution du taux d'écart calendaire (-1 point) s’explique principalement par l’accélération des déploiements d’EUREKA et par la fin du déploiement de SOURCE-SOLDE. En revanche, des retards sont observés sur deux SI (ARCHIPEL-NG et SOURCE-WEB). Parallèlement le SI ROC affiche une durée de réalisation stable.

    Le taux d'écart budgétaire réalisé (23,2 %), également en baisse, s'explique par les raisons suivantes :

    • le succès de la fin du déploiement de SOURCE-SOLDE (bascule dans ce SI de l’armée de l’air et de l'espace et du service de santé des armées) a permis l’abandon d’une partie de la provision des risques non rencontrés, après prise en compte de la consolidation du coût complet définitif de ce projet (soit un montant définitif de 145,7 M€ au lieu de 152,5 M€ présenté dans le PAP 2021) ;

    • le projet SOURCE-WEB a opéré une priorisation et un resserrement des fonctionnalités au profit de l'écosystème RH des armées, engendrant un coût actualisé de 13,5 M€ au lieu de 14,7 M€ présenté dans le PAP 2021 ;

    • le coût du SI ROC a été ajusté de 15,5 M€ à 15,6 M€ du fait d’une augmentation du coût de la tierce maintenance applicative ;

    • le projet EUREKA présente une augmentation du devis (de 16,1 M€ à 19,4 M€) en raison du surcoût des API, de développements complémentaires pour compenser le retard de la passerelle permettant le transfert de fichiers entre internet et intradef et par l’intégration d’un gestionnaire de relation usager et de la fonction Chatbot ;


    Le projet ARCHIPEL-NG (14,3 M€) ne présente pas d'évolution budgétaire.


    OBJECTIF    

    4 – Renforcer l'efficience du soutien sur des fonctions cibles

     
     

    INDICATEUR

    4.1 – Efficience de la gestion des ressources humaines

         (du point de vue du contribuable)

     

     

    Unité

    2019
    Réalisation

    2020
    Réalisation

    2021
    Prévision
    PAP 2021

    2021
    Prévision
    actualisée

    2021
    Réalisation

    2023
    Cible
    PAP 2021

    Efficience RH (gérants/gérés)

    %

    2,69

    2,67

    2,67

    2,66

    2,67

    2,66

     

    Commentaires techniques

    Source des données : les directions des ressources humaines des armées et services.

    Mode de calcul : le périmètre du ratio présenté, communément appelé « ratio gérants/gérés », est ministériel. Il couvre la gestion du personnel civil et militaire. Il s’agit du rapport entre les effectifs chargés de gérer les ressources humaines (fonction RH) déclarés en organisation, rapportés à l'ensemble des effectifs du ministère. Il est calculé selon le périmètre suivant :

    - les effectifs gérés en ressources humaines correspondent à l’effectif réalisé/prévisionnel à la fin de l’année considéré sur le périmètre du plafond ministériel des emplois autorisés (PMEA). Il est également complété des personnels civils et militaires hors PMEA, des généraux en 2ème section et de la réserve opérationnelle, sous-populations nécessitant une gestion RH spécifique. L’unité retenue est l’effectif équivalent temps plein emploi (ETPE) ;

    - les effectifs des gérants comprennent les gestionnaires de la famille professionnelle GRH, identifiés selon la filière professionnelle à laquelle ils appartiennent, cette approche métier étant croisée avec le périmètre organique (les armées, directions et services). Il s’agit ainsi des effectifs gérants au titre des activités suivantes : recruter, administrer, former, politique RH, pilotage RH, statuts-réglementation et système d’information RH. En revanche, ne sont pas inclus dans le périmètre les gestionnaires de ressources humaines exerçant leur métier dans les domaines suivants : écoles, orientation/information, reconversion, liquidation de la paie et pension. En effet, la longueur et la spécificité des formations dispensées par les écoles de la défense, le caractère particulier du dispositif de reconversion ainsi que de la filière paye des militaires conduisent à exclure ces fonctions du périmètre de l’indicateur. L’unité retenue est l’ETPE. 

     

    INDICATEUR

    4.2 – Efficience immobilière

         (du point de vue du contribuable)

     

     

    Unité

    2019
    Réalisation

    2020
    Réalisation

    2021
    Prévision
    PAP 2021

    2021
    Prévision
    actualisée

    2021
    Réalisation

    2023
    Cible
    PAP 2021

    Ratio SUN / Poste de travail

    m²/poste de travail

    12,64

    12,56

    12,50

    12,50

    12,50

    12,50

    Ratio entretien courant / SUB

    €/m²

    Non connu

    Non connu

    Non déterminé

    Non déterminé

    Non connu

    Non déterminé

    Ratio entretien lourd / SUB

    €/m²

    Non connu

    Non connu

    Non déterminé

    Non déterminé

    Non connu

    Non déterminé

     

    Commentaires techniques

    Précisions méthodologiques

    L'indicateur transverse interministériel d'efficience immobilière présenté ne prend en compte que l'emprise du partenariat public-privé (PPP) Balard. Il est en effet impossible de distinguer sur les autres emprises ce qui relève uniquement de bureaux de ce qui relève uniquement de locaux opérationnels.

    Source des données : contrat du PPP Balard et du suivi réalisé par la sous-direction Balard (SDBA).

    Mode de calcul : « ratio SUN / poste de travail » : la surface utile nette (SUN) et le nombre de postes de travail sont définis dans le PPP Balard mais ces données comprennent aussi les postes de travail utilisés pour les opérations militaires et les stations blanches.

    S’agissant de l’entretien, la spécificité de la notion de maintenance dans le PPP Balard ne permet pas de renseigner les ratios portant sur l’entretien courant et sur l’entretien lourd. La structure de la redevance du contrat de PPP du site de Balard est différente de la structure des dépenses d’entretien / de maintenance classiques. En particulier, il n’a pas été prévu de distinguer les notions d’entretien lourd et d’entretien courant. Par ailleurs, cette redevance intègre des dépenses traditionnellement exclues dans le périmètre de l’entretien (exemple : le renouvellement des mobiliers, propriété d’OPALE Défense).

    Le PPP Balard - annexe 30 permet d'évaluer le coût de la maintenance, en prenant en compte la sous-redevance « Exploitation maintenance », une partie de la sous-redevance « mobilière » portant sur la maintenance et une partie de la sous-redevance « SIC »

     

    INDICATEUR

    4.3 – Efficience de la fonction achat

         (du point de vue du contribuable)

     

     

    Unité

    2019
    Réalisation

    2020
    Réalisation

    2021
    Prévision
    PAP 2021

    2021
    Prévision
    actualisée

    2021
    Réalisation

    2023
    Cible
    PAP 2021

    Gains relatifs aux actions achat (DAE + actions ministérielles propres)

    M€

    150

    122,9

    120

    100

    120

    120

     

    Commentaires techniques

    Précisions méthodologiques

    De meilleures conditions tarifaires et/ou des volumes réduits permettent aux gestionnaires d’acheter davantage de produits ou simplement de reporter les moyens dégagés au bénéfice d’autres postes de dépenses. Il convient de noter que les mesures strictement quantitatives (prix, quantités achetées) ne rendent pas compte des effets qualitatifs qui accompagnent l’organisation des achats. Ces effets peuvent être aussi bien être positifs (amélioration de l’ergonomie grâce au nouveau mobilier) que négatifs (une imprimante en réseau distante implique des déplacements plus longs et une perte potentielle de productivité).

    Les cibles sont déterminées par la direction des achats de l’État (DAE).

    Source des données : logiciel interministériel « Impact » (suivi par la DAE).

    Mode de calcul : la méthode interministérielle de calcul des gains d’achat (validée par le comité des achats en juillet 2009) est fondée sur la comparaison entre :

    - les prix ou situations « de référence » éventuellement révisés selon les termes du marché, ou prenant en compte l’évolution du marché économique si celle-ci est supérieure à 4 % en valeur absolue ;

    - les prix « nouveaux ».

    L’écart de prix ou de coût est multiplié par le volume prévisionnel annuel. Est ainsi calculé un « gain achat base 12 mois », comptabilisé une seule fois l’année de réalisation (= sécurisation) du projet achat.

    Le mode de calcul est adapté et justifié pour les rares cas où il n’y a pas de référence historique.

    La cible 2023 a été redéfinie en conformité avec la nouvelle méthode à l’occasion du PAP22. Elle s’élève désormais à 100 M€.


     

    INDICATEUR

    4.4 – Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

         (du point de vue du citoyen)

     

     

    Unité

    2019
    Réalisation

    2020
    Réalisation

    2021
    Prévision
    PAP 2021

    2021
    Prévision
    actualisée

    2021
    Réalisation

    2023
    Cible
    PAP 2021

    Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

    %

    7,14

    7,20

    7,25

    7

    7

    7,30

     

    Commentaires techniques

    Précisions méthodologiques

    Cet indicateur mesure annuellement et en pourcentage la part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n°87-517 du 10 juillet 1987. Il est basé sur une enquête ministérielle globale effectuée chaque année en collaboration avec les différents employeurs ministériels. Cet indicateur correspond à celui adressé chaque année au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP).

    Source des données : les données relatives aux effectifs civils rémunérés émanent de la DRH-MD. Les effectifs rémunérés sont restitués à partir du SIRH et les effectifs civils bénéficiaires d’une obligation d’emploi sont recueillis par une enquête annuelle auprès des différents employeurs ministériels.

    Mode de calcul : ce dernier résulte du rapport entre les effectifs civils bénéficiaires d’une obligation d’emploi et les effectifs civils des agents rémunérés (effectifs rémunérés et en activité au ministère des armées).

    L'analyse des résultats de cet indicateur a été adaptée afin de distinguer le sexe des bénéficiaires.


     

    Analyse des résultats


    Indicateur 4.1 : Efficience de la gestion des ressources humaines


    La réalisation 2021 du taux d’efficience de la gestion des ressources humaines, porté à 2,67%, est en phase avec la prévision initiale et atteste de la maitrise des effectifs, contribuant ainsi à la stabilisation de ce ratio. Il traduit la poursuite de l’effort de rationalisation engagé par le ministère des armées sur le périmètre des personnels gestionnaires RH au profit de recrutements axés sur les spécialités des trois armées, du renseignement et de la cyberdéfense.


    Indicateur 4.2 : Efficience immobilière


    Ratio SUN / Poste de travail :

    Le regroupement des armées et services sur le site de Balard depuis 2015 avait aussi comme ambition de permettre au ministère d'atteindre la norme fixée par France Domaine de 12m² de surface utile nette par poste de travail. Les opérations de densification des espaces sur le site de Balard ont permis d’améliorer le ratio SUN / Poste de travail qui atteint désormais 12,50 m2. Si ce ratio s’est amélioré, la configuration de certains bâtiments anciens, bien que rénovés, ne permet pas encore d'atteindre exactement la norme actuelle fixée par la direction de l'immobilier de l’Etat (DIE) à 12 m2 par poste de travail.


    Ratio entretien courant et entretien lourd / SUB :

    Le coût moyen de la maintenance globale sur le périmètre de Balard était de 35,4 M€ en 2020 et de 36,1 M€ en 2021, soit 125,4 €/m² en 2020 et 127,7 €/m² en 2021. Le montant réalisé (127,7 €/m²) est conforme à la prévision inscrite au PAP 2021 (128,0 €/m² soit - 0,3 % d’écart)


    Indicateur 4.3 : Efficience de la fonction achat


    L’objectif de 120 M€ de gains, défini depuis l’année 2019, avait été reconduit pour 2020, puis pour 2021, à un moment où il n’était pas possible de préjuger des évolutions économiques liées à la crise sanitaire apparue depuis lors. Dans ces conditions, les données économiques conjoncturelles et structurelles ont conduit à réviser à la baisse la valorisation du montant des économies d’achats à réaliser sur les années 2021 à 2023. En conséquence, l’objectif d’économies d’achats a été fixé à 100 M€ pour ces années.


    Pour l’année 2021, les objectifs d’économies d’achats ont pu être dépassés, avec un montant de gains sécurisés (calculés après la notification des marchés) s’établissant à 120 M€. Ce niveau d’économies s’explique par la notification conjoncturelle d’importants marchés de défense ou de sécurité les 28 et 29 décembre 2021, liés aux infrastructures d’un grand programme d’armement, qui ont procuré un gain de plus de 21 M€.


    Indicateur 4.4 : Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987


    Le taux de bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE) pour 2021, est de 7 % (dont 3 % de femmes et 4 % d’hommes), conforme à la prévision actualisée au PAP 2022. Cette prévision tient compte du changement concernant la population prise en compte dans ce taux d’emploi (les nouveaux emplois réservés non détenteurs d’un document d’éligibilité au handicap n’entrent plus dans le décompte) et de l’augmentation des effectifs du personnel civil, dénominateur sur lequel est calculé ce taux. Malgré la crise sanitaire, l’objectif a été tenu grâce à la mise en œuvre de la dernière année du plan handicap et inclusion 2019-2021 du ministère des armées.