$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#214)

$@FwLOVariable(libelleProg#Soutien de la politique de l'éducation nationale)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

432 630 250
535 837 613

 
32 722

432 670 250
535 870 336

432 630 250
535 837 613

 
32 720

432 670 250
535 870 334

02 – Évaluation et contrôle

76 511 096
94 213 318

6 073 381
7 868 903

82 674 477
102 082 221

76 511 096
94 213 318

6 073 381
7 638 779

82 674 477
101 852 097

03 – Communication

9 526 769
12 864 338

4 414 171
7 618 431

13 940 940
20 482 769

9 526 769
12 864 338

4 414 171
7 432 194

13 940 940
20 296 532

04 – Expertise juridique

10 912 296
17 873 101

5 979 908
6 394 935

16 892 204
24 268 037

10 912 296
17 873 101

5 979 908
6 370 595

16 892 204
24 243 696

05 – Action internationale

5 060 145
6 385 896

6 237 988
5 288 259

11 298 133
11 674 155

5 060 145
6 385 896

6 237 988
5 109 009

11 298 133
11 494 905

06 – Politique des ressources humaines

608 468 358
531 053 202

90 158 114
100 952 431

704 916 472
632 005 633

608 468 358
531 053 202

90 158 114
98 566 999

704 916 472
629 620 201

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 
 

149 403 457
148 275 379

149 403 457
148 275 379

 
 

149 403 457
148 275 379

149 403 457
148 275 379

08 – Logistique, système d'information, immobilier

272 897 217
305 143 907

547 506 139
740 651 758

821 783 356
1 045 795 665

272 897 217
305 143 907

415 729 410
643 264 123

690 006 627
948 408 030

09 – Certification

172 890 146
113 916 522

29 568 760
25 500 084

202 458 906
139 416 606

172 890 146
113 916 522

29 568 760
26 171 167

202 458 906
140 087 690

10 – Transports scolaires

 
 

3 322 845
3 062 896

3 322 845
3 062 896

 
 

3 322 845
3 062 171

3 322 845
3 062 171

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

193 028 250
137 940 660

 
7 281

193 028 250
137 947 941

193 028 250
137 940 660

 
7 281

193 028 250
137 947 941

Total des crédits prévus en LFI *

1 781 924 527

842 664 763

2 624 589 290

1 781 924 527

710 888 034

2 492 812 561

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+23 470 949

+520 634 421

+544 105 369

+23 470 949

+312 985 343

+336 456 292

Total des crédits ouverts

1 805 395 476

1 363 299 184

3 168 694 659

1 805 395 476

1 023 873 377

2 829 268 853

Total des crédits consommés

1 755 228 558

1 045 653 079

2 800 881 637

1 755 228 558

945 930 417

2 701 158 976

Crédits ouverts - crédits consommés

+50 166 917

+317 646 105

+367 813 022

+50 166 917

+77 942 960

+128 109 877


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

Total des autorisations de fongibilité asymétrique délivrées au programme : 20 379 958 €.

 

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

1 781 924 527

851 208 563

2 633 133 090

1 781 924 527

719 431 834

2 501 356 361

Amendements

0

-8 543 800

-8 543 800

0

-8 543 800

-8 543 800

LFI

1 781 924 527

842 664 763

2 624 589 290

1 781 924 527

710 888 034

2 492 812 561

 

La différence entre le projet de loi de finances et la loi de finances initiale fait suite à l’adoption de trois amendements pour un montant total de – 8 543 800 € en AE=CP :

- L’amendement n° II-554 d’un montant de – 2 043 800 € en AE=CP en faveur de la mission de lutte contre le décrochage scolaire ;

- L’amendement n° 1250 d’un montant de – 5 500 000 € en AE=CP correspond à une taxation interministérielle ;

- L’amendement n° II-1292 d’un montant de – 1 000 000 € en AE=CP en faveur de la médecine scolaire.

 

   Modifications de maquette

Une nouvelle action (n°11) a été créée en 2021. Intitulée "Pilotage et mise en oeuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative", elle regroupe les crédits de rémunération des personnels de l'administration centrale et des services déconcentrés affectés dans les services concourant aux politiques en faveur de la jeunesse et des sports.

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

  • Divers mouvements réglementaires ont modifié le montant des crédits ouverts :

 

Hors Titre 2 :

 

- un transfert de crédits entrant de +16 470 000 € en AE=CP en provenance du programme 366 « Matériels sanitaires pour faire face à la crise de la covid19 » de la mission « Plan d’urgence face à la crise sanitaire », destiné au financement de masques grand public et de tests antigéniques en 2021 par le MENJS ;

 

­- trois transferts de crédits entrants d’un montant de +1 075 172 € en AE=CP en provenance du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales », répartis entre :

  • 499 267 € pour le financement de la formation initiale statutaire des corps des agents jeunesse et sports ;

  • 383 041 € destinés au financement de la bureautique des services jeunesse et sports transférés au MENJS ;

  • 192 864 € destinés au financement du fonctionnement des services de la jeunesse et des sports (SJS) situés dans les TOM ;

 

­- un transfert de crédits entrant de +753 000 € en AE=CP en provenance du programme 123 « Conditions de vie outremer » de la mission « Outre-mer », destiné au financement de la participation du ministère des Outre-mer à la rémunération des personnels techniciens, ouvriers et de service (TOS) en Nouvelle Calédonie ;

 

­- deux transferts de crédits entrants de +428 356 € en AE=CP en provenance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire », dont :

  • 220 000 € destinés au financement de la reprise, par le rectorat, d’une opération immobilière portée par la chancellerie de Versailles, suite à sa dissolution ;

  • 208 356 € pour le financement du transfert de la subvention pour charges de service public (SCSP) des chancelleries de Versailles et de Lyon, suite à leur dissolution.

 

­- un transfert de crédits entrant de +204 900 € en AE=CP en provenance du programme 143  « Enseignement technique agricole », destiné au financement du déploiement de l’identifiant national de l’élève, du livret scolaire unique et du livret scolaire du lycée dans les établissements d’enseignement agricole ;

 

­- deux transferts de crédits entrants de +195 920 € en AE=CP en provenance du programme 351 « Fonds d’accompagnement interministériel Ressources humaines » de la mission « Transformation et fonction publiques », destiné au financement de l’accompagnement des agents dans le cadre de la centralisation et la restructuration des missions de ressources humaine du centre national d’enseignement à distance ;

 

­- un transfert de crédits sortant de -468 614 € en AE=CP à destination du programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » de la mission « Gestion des finances publiques » et destiné au financement de prestations d’hébergement dans le Centre serveur des Douanes à Osny ;

 

­- un transfert de crédits sortant de -222 567 € en AE=CP à destination du programme 215 « Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture » de la mission « Agriculture, alimentation, forêt et affaires rurales », destiné au financement de prestations d’hébergement des baies de serveurs du MENJS au ministère de l’agriculture et de l’alimentation à Toulouse ;

 

­- un transfert de crédits sortant de -200 000 € en AE=CP à destination du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État » et destiné au financement du projet applicatif afin d’harmoniser et de faciliter le suivi des mineurs de retour de zones d’opérations de groupements terroristes (MRZOGT) ;

 

­- un transfert de crédits sortant de -64 883 € en AE=CP à destination du programme 156 « Gestion fiscale et financière de l’État et du secteur public local » de la mission « Gestion des finances publiques », destiné au financement de prestations de services informatiques interministérielles (financement d’un marché de support de logiciel libre) ;

 

­- un transfert de crédits sortant de -63 474 € en AE=CP à destination du programme 129 « Coordination du travail gouvernemental » de la mission « Direction de l’action du Gouvernement », destiné au financement du projet démarches simplifiées (DS) visant à faciliter la dématérialisation des démarches à faible et moyenne volumétrie ;

 

­- un transfert de crédits sortant de -18 003 € en AE=CP à destination du programme 217 « Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables » de la mission « Écologie, développement et mobilité durables », destinés au financement de l’application Jitsi permettant l’organisation de réunions à distance ;

 

­- un transfert de crédits sortant de -9 737 € en AE=CP à destination du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de la mission « Outre-mer », destinés au financement du remboursement des frais de la quarantaine obligatoire en Nouvelle-Calédonie ;

 

­- un transfert de crédits sortant de -4 250 € en AE=CP à destination du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l’intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l’État », destinés au financement de l’hébergement- exploitation du SI PHILAE par le ministère de l’intérieur.

 

Titre 2 :

 

­- un transfert de crédits entrant de +1 175 155 € en AE=CP et de +14,2 ETPT, en provenance du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales » de la mission « Solidarité, insertion et égalité des chances », destiné au financement de la prise en charge par le MENJS, d’agents relevant des ministères sociaux ;

 

­- un virement de crédits entrant d’un montant de +984 000 € en AE=CP en provenance du programme 219 « Sport » de la mission « Sport, jeunesse et vie associative », destiné au financement des vacations du Pass’Sport ; 

 

­- deux transferts de crédits entrants d’un montant de +605 000 € en AE=CP et de +10 ETPT, en provenance du programme 147 « Politique de la ville », correspondant au remboursement de la masse salariale des agents mis à disposition du MENJS dans le cadre du dispositif des délégués du préfet ;

 

­- deux transferts de crédits entrants d’un montant de +682 590 € en AE=CP et de +15,58 ETPT, en provenance du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » de la mission « Recherche et enseignement supérieur », dont :

  • 597 234 € et de 14 ETPT destinés au financement du transfert des emplois de la chancellerie de Lyon suite à sa dissolution ;

  • 85 356 € et de 1,58 ETPT destinés au financement du transfert en gestion d’emplois d’assistants gestionnaires pour la délégation régionale académique à la recherche et à l’innovation (DRARI) d’Ile-de-France;

 

­- un transfert entrant d’un montant de +149 772 € en AE=CP en provenance du programme 349 « Fonds pour la transformation de l’action publique » de la mission « Transformation et fonction publiques » et destiné au financement du projet "Indicateur d’insertion des apprentis et lycéens" ;

 

­- deux transferts de crédits sortants de -2 302 326 € en AE=CP et -1 ETPT, à destination du programme 150 « Formations supérieures et recherche universitaire » :

  • 2 262 308 € destinés au financement du rendez-vous salarial en faveur de l’attractivité de la médecine du travail ;

  • 40 018 € et 1 ETPT, relatifs au financement du transfert d’emploi en provenance du MENJS vers le service statistiques et analyses du MESRI.

 

- un transfert de crédits sortant de -690 356 € en AE=CP et de -5 ETPT, à destination du programme 124 « Conduite et soutien des politiques sanitaires et sociales », destiné au financement du décalage de la prise en charge de la paie au 1er semestre 2021 des agents jeunesse et sports ;

 

- un transfert de crédits sortant de -47 608 € en AE=CP et de -0,5 ETPT, à destination du programme 224 « Soutien aux politiques du ministère de la culture » de la mission « Culture », destiné au financement de la rémunération du chef de projet de la billetterie interconnectée ;

 

- un virement de crédits sortant de -43 982 € en AE=CP et de -0,7 ETPT, à destination du programme 219 « Sport », destiné au financement des mises à disposition du groupement d’intérêt public (GIP) « Campus Bretagne » ;

 

- l’arrêté du 3 novembre 2021 portant répartition de crédits a opéré un mouvement de +15 787 873 € en AE=CP en provenance du programme 551 « Provision relative aux rémunérations publiques » de la mission « Crédits non répartis » ;

 

-un virement de crédits sortant d’un montant de -12 000 000 € en AE=CP à destination du programme 139 « enseignement privé du 1er et 2nd degrés » est intervenu le 8 décembre 2021 suite aux opérations de préliquidation de la paie.

 

 

  • Loi de finances rectificatives :

 

La loi de finances rectificative du 1er décembre 2021 a procédé à des annulations de crédits hors-titre 2 à hauteur de 15 000 000 € en AE = CP sur le programme, en raison notamment de moindres dépenses liées à la crise sanitaire.

 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Des arrêtés de rattachement de fonds de concours et d’attributions de produits (hors reports) ont abondé les crédits T2 du programme à hauteur de 19 160 559 € en AE=CP et les crédits HT2 à hauteur de 281 460 691 € en AE et 279 390 691 € en CP.  Les crédits se répartissent de la manière suivante :


Titre 2 :


•  1-1-00331 « participation de la Commission européenne aux dépenses de personnel de l’antenne France d’Eurydice » : 160 559 € en AE=CP ;

•  1-2-00253 « participations de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la covid-19 menée par le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports (dépenses T2) » : 19 000 000 € en AE=CP ;


Hors titre 2 :

•  1-1-00170 « participation de la commission européenne au financement de travaux d'information sur l’éducation » : 1 183 333 € en AE=CP ;

•  1-1-00406 « Erasmus+ (P214) programme européen » : 545 469 € en AE=CP;

•  1-2-00038 « participation du Fonds d'insertion des personnes handicapées dans la fonction publique aux dépenses d'intégration (programme 214) » : 4 000 000 € en AE=CP ;

•  1-2-00290 « participations diverses aux dépenses d'orientation scolaire et professionnelle des académies » : 673 921 € en AE=CP ;

•  1-2-00387 « investissement d'avenir : Transition numérique de l’État et modernisation de l’action publique » : 495 613 € en AE=CP ;

•  1-2-00442 « investissement d'avenir : innovation numérique pour l'excellence éducative (P214) » : 25 124 508 € en AE=CP ;

•  1-3-00883 « participations diverses aux dépenses dans le domaine de l'éducation (réservé aux versements effectués par des tiers résidants en outre-mer, étranger et Europe hors UE) » : 15 203 € en AE=CP ;

•  1-2-00220 « participation de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la covid-19 menée par le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports » : 245 000 000 € en AE=CP ;

•  1-3-00189 « participation à des dépenses d’investissements (outre-mer, étrangers, hors crédits communautaires) » : 2 070 000 € en AE.


Les attributions de produits se sont élevés à 2 352 644 € en AE = CP en HT2 :

•  2-2-00034 « recettes provenant de la rémunération de prestations fournies par l'ensemble des services » : 2 041 925 € en AE=CP ;

•  2-2-00704 « produits de cession de biens immobiliers » : 296 672 € en AE=CP ;

•  2-3-00699 « produits de cession de biens mobiliers » : 14 048 € en AE=CP.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

8 909 623

29 728 726

38 638 349

8 909 623

24 457 656

33 367 279

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

8 909 623

29 728 726

38 638 349

8 909 623

24 457 656

33 367 279

 

  • Réserve de précaution :


La part des subventions pour charges de service public aux opérateurs de l’enseignement scolaire consacrée à la rémunération des personnels a bénéficié d’un taux de mise en réserve de 0,5 %.


La réserve de précaution sur les crédits du T2 a été entièrement dégelée le 18 novembre 2021 à la suite de la préparation des travaux de préliquidation de la paie.


La réserve de précaution sur les crédits HT2 a été partiellement dégelée le 18 novembre 2021 à hauteur de 14 728 726 € en AE et 9 457 656 € en CP.


  • Fongibilités :


Plusieurs mouvements de fongibilité asymétrique ont été réalisés pour un montant total de 20 379 958 € en AE=CP :


Une mesure de fongibilité asymétrique au titre des frais de gestion de l’allocation d’aide au retour à l’emploi : 1,9 M€


L’annexe du 23 novembre 2017 à la convention du 2 septembre 2011 conclue entre le ministère de l’Éducation nationale, le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et Pôle emploi a acté le transfert de la gestion de l’indemnisation du chômage des agents relevant du MENJS dans le cadre de l’allocation d’aide au retour à l’emploi (ARE). 


Pour assurer la gestion de ces dossiers, Pôle emploi facture au ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports des frais correspondant à 1,1% des montants versés.

Les frais ont été estimés à 1,9 M€ pour 2021 et correspondent à l’activité de 35 emplois ATSS repris sur les BOP du programme 214. Un mouvement de fongibilité a été réalisé le 11 octobre 2021 pour ce même montant.


Une mesure de fongibilité asymétrique au titre de la mise à disposition de personnels à l’Association d’entraide (AE) : 0,9 M€


La convention pluriannuelle d’objectifs pour la période 2020 - 2024 conclue le 15 septembre 2020 entre les ministères de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports, et de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation d’une part, et l’association d’entraide d’autre part (ci-jointe), a acté le versement, en son article 3, d’une subvention au titre de l’action sociale pour les personnels de l’administration centrale recouvrant le remboursement des personnels de l’administration mis à disposition de l’association. Le montant 2021 est de 0,9 M€. 


Une mesure de fongibilité asymétrique au titre des Centres de ressources, d’expertise et de performance sportives (CREPS) : 2 M€


Le MENJS avait prévu de verser des subventions aux CREPS afin de couvrir les emplois de professeurs de sport transférés en cours de gestion des services déconcentrés vers les CREPS dans le cadre de la réforme du sport de haut niveau. Dans l’attente des recrutements, les crédits destinés au financement de ces emplois avaient été positionnés provisoirement sur le titre 2 du programme 214. L’opération de fongibilité de 2 M€ a permis la prise en charge par les CREPS des recrutements prévus. 


Une mesure de fongibilité asymétrique au titre de la convergence indemnitaire en Ile-de-France dans les opérateurs de l’enseignement scolaire : 0,2 M€


Le rendez-vous salarial du 6 juillet 2021 a acté la mise en place d’une convergence indemnitaire pour les fonctionnaires travaillant en Ile-de-France. Les crédits afférents ont été rattachés sur le titre 2 des programmes de la mission « enseignement scolaire » par l’arrêté du 3 novembre 2021 portant répartition des crédits. Les agents relevant des opérateurs de l’enseignement scolaire dont le siège est situé en Ile-de-France (le centre national d’enseignement à distance - CNED, l’Office national d'information sur les enseignements et les professions - ONISEP, France Education International - FEI et le Réseau Canopé) ont été concernés par cette mesure (0,2 M€).


Une mesure de fongibilité asymétrique en fin de gestion au titre des pénalités du FIPHFP : 15,4 M€


Le taux d’emploi de personnes en situation de handicap dans la fonction publique est fixé à 6 %. Le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) accompagne les employeurs publics dans l’atteinte de cet objectif. Dans ce cadre, tout employeur public qui emploie plus de 20 équivalents temps plein est assujetti à l’obligation d’effectuer, chaque année, une déclaration permettant de calculer le taux de travailleurs handicapés et assimilés. Si ce taux n’est pas atteint, l’employeur doit verser une contribution au FIPHFP.


La loi n°2018-771 du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a modifié les dispositions spécifiques à l’éducation nationale et mis fin au plafonnement des déductions qui lui étaient accordées, dispositions entrées en vigueur au 1er janvier 2020. Le MENJS a été redevable au FIPHFP d’un montant de 15,4 M€ au titre de la campagne 2020. Les crédits n’ayant pas été budgétés (le chiffrage du FIPHFP a été envoyé au MENJS en juillet 2021), une fongibilité asymétrique a été réalisée en accord avec la direction du Budget.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2020

(1)

Réalisation

2020

(2)

LFI + LFR

2021

(3)

Transferts
de gestion
2021

(4)

Réalisation

2021

(5)

Écart à
LFI + LFR 2021
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1106 – Enseignants du 1er degré

0,00

33,43

37,00

0,00

30,07

-6,93

1107 – Enseignants du 2nd degré

0,00

140,00

172,00

0,00

131,56

-40,44

1109 – Enseignants chercheurs et assimilés

0,00

2,00

4,00

0,00

1,71

-2,29

1110 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

0,00

632,00

884,00

0,00

627,99

-256,01

1111 – Personnels d'encadrement

+1,00

1 723,00

1 958,00

0,00

1 804,27

-153,73

1112 – Personnels administratif, technique et de service

+13,00

21 055,00

24 547,00

+16,08

22 382,26

-2 180,82

1113 – Personnels des bibliothèques et des musées

0,00

1,00

0,00

0,00

1,00

+1,00

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

0,00

0,00

1 151,00

+17,00

1 086,04

-81,96

Total

+14,00

23 586,43

28 753,00

+33,08

26 064,90

-2 721,18


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2021

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact du
schéma d'emplois
2021 sur 2021

1106 – Enseignants du 1er degré

0,00

0,00

-3,36

0,00

0,00

0,00

1107 – Enseignants du 2nd degré

0,00

0,00

-8,44

0,00

0,00

0,00

1109 – Enseignants chercheurs et assimilés

0,00

0,00

-0,29

0,00

0,00

0,00

1110 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

0,00

0,00

+22,99

-27,00

-10,00

-17,00

1111 – Personnels d'encadrement

0,00

+54,00

-26,73

+55,00

+34,67

+20,33

1112 – Personnels administratif, technique et de service

0,00

+1 296,00

-258,82

+287,00

-13,33

+300,33

1113 – Personnels des bibliothèques et des musées

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

0,00

+1 151,00

-81,96

0,00

0,00

0,00

Total

0,00

+2 501,00

-356,61

+315,00

+11,34

+303,66

 

Les consommations retracées dans ces tableaux, exprimées en ETPT, intègrent l’effet en 2021 des mesures intervenues à la rentrée scolaire 2020 (2/3 d’année), l’effet des mesures intervenues à la rentrée 2021 (1/3 d’année) ainsi que l’impact des mesures intervenues en 2021 en année pleine (transferts).


Les consommations en ETPT traduisent, au-delà de l’impact des schémas d’emplois, un effet frictionnel variable d’une année sur l’autre lié à des variations saisonnières (sous consommation des contractuels pendant les vacances scolaires).


Dans la colonne « Mesures de transfert » sont comptabilisés en ETPT les transferts réalisés, le cas échéant, en 2020. Les transferts qui visent à ajuster les plafonds d’emplois par catégorie en fonction du constat des exécutions antérieures n’ont pas d’effet sur l’évolution des consommations.


La colonne 8 « Corrections techniques » prend en compte les changements de périmètre dans les décomptes opérés par catégorie d’emplois entre 2020 et 2021.


Ces changements de périmètre font l’objet, lorsqu’il s’agit d’un mouvement pérenne, de corrections techniques dans la LFI 2022.


Depuis le 1er janvier 2021, le programme intègre les personnels de soutien de la politique de jeunesse et des sports, transférés dans le cadre de la réforme de l’organisation territoriale de l’État (OTE), avec le rapprochement des réseaux de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports. Les emplois inscrits en LFI 2021 tiennent compte de ce transfert (2 501 ETPT). Ce transfert s’est réalisé conformément à la prévision après un délai frictionnel de quelques mois pour les recrutements à réaliser en début d’année.


L’écart à la LFI en tenant compte des transferts intervenus en gestion est de – 2 721 ETPT soit 9,5% du plafond du programme, proche de l’écart observé en 2020 (- 2 676 ETPT). Il s’explique principalement :

  • une sous-consommation des apprentis en lien avec l’arrêt du dispositif ;

  • une sous-consommation d’origine frictionnelle liée au rythme de recrutement des contractuels, renforcée en période de crise.

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1110 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

77,00

19,00

9,00

26,00

0,00

9,00

-51,00

0,00

1111 – Personnels d'encadrement

8,00

3,00

9,00

69,00

0,00

9,00

+61,00

0,00

1112 – Personnels administratif, technique et de service

730,00

580,00

9,00

1 631,00

0,00

9,00

+901,00

0,00

Total

815,00

602,00

1 726,00

0,00

+911,00

0,00

 

Les personnels du programme « Soutien de la politique de l’Éducation nationale » participent à la conduite des politiques éducatives, de la jeunesse et des sports et à leur évaluation, aux expertises et au fonctionnement des services exerçant des fonctions d’État-major (services centraux et déconcentrés) et à la gestion des ressources humaines. Les différentes catégories d’emplois du programme participent à des degrés divers à ces missions.


Le solde des entrées/sorties s’élève à + 911 ETP, pour un schéma d’emplois nul en LFI. Ce constat s’explique par le recrutement des contractuels dans le cadre du dispositif des « médiateurs de lutte anti-COVID » depuis mars 2021 (951 ETP en décembre 2021).

SORTIES REALISÉES EN 2021

Les sorties sont supérieures aux prévisions de la LFI de 83 ETP en lien avec des sorties plus importantes pour les catégories d’emplois des personnels d’accompagnement et de suivi des élèves et étudiants (+77 ETP) et des personnels administratif, technique et de service (+52 ETP), mais des sorties moindres s’agissant des personnels d’encadrement (-46 ETP).

ENTRÉES REALISÉES EN 2021

Les entrées réalisées sur ce programme s’élèvent à 1 726 ETP contre 732 inscrit en LFI (+ 994 ETP), en lien avec les recrutements de contractuels opérés dans le cadre du dispositif des « médiateurs Lutte Anti-Covid » mis en œuvre depuis mars 2021. Ces recrutements impactent la catégorie des personnels administratif, technique et de service.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
du schéma
d'emplois
2021 sur 2021

Administration centrale

3 021,00

2 929,40

+385,00

0,00

-41,01

+36,22

+1,30

+34,92

Services régionaux

25 661,00

23 062,50

+2 116,00

0,00

-315,60

+278,78

+10,04

+268,74

Opérateurs

0,00

5,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Autres

71,00

68,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

28 753,00

26 064,90

+2 501,00

0,00

-356,61

+315,00

+11,34

+303,66

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2021
Réalisation

Administration centrale

0,00

2 906,50

Services régionaux

0,00

23 545,76

Opérateurs

0,00

0,00

Autres

0,00

68,00

Total

0,00

26 520,26

 

Dans la rubrique « Autres » figurent les emplois de l’Institut des hautes études de l’Éducation nationale et de la formation (IH2EF), service à compétence nationale, dont les personnels sont rémunérés par l’administration centrale.


 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

7 256,00

7 365,52

02 – Évaluation et contrôle

1 032,00

968,19

03 – Communication

173,00

195,49

04 – Expertise juridique

230,00

237,56

05 – Action internationale

72,00

74,56

06 – Politique des ressources humaines

11 346,00

8 580,36

08 – Logistique, système d'information, immobilier

4 766,00

5 052,30

09 – Certification

1 401,00

1 428,18

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

2 477,00

2 162,74

Total

28 753,00

26 064,90

Transferts en gestion

+33,08

 

 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2020-2021

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

61,00

1,69

0,00

 

Le nombre moyen d’apprentis est plus élevé que l’hypothèse prévue en LFI (+26 apprentis) compte tenu de l’arrivée des apprentis du périmètre jeunesse et sports. Les effectifs issus du périmètre de l’éducation continuent de baisser par rapport aux années passées, en lien avec l’extinction progressive du dispositif au profit de la montée en charge de celui de la préprofessionnalisation.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2020

Prévision
LFI 2021

Exécution
2021

Rémunération d’activité

912 970 102

1 086 149 485

1 075 149 448

Cotisations et contributions sociales

569 879 758

657 552 411

643 353 674

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

428 395 792

497 409 337

476 689 192

    – Civils (y.c. ATI)

427 720 449

497 409 337

475 797 712

    – Militaires

678 056

 

742 661

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

-2 713

 

148 819

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

141 483 965

160 143 074

166 664 481

Prestations sociales et allocations diverses

34 234 420

38 222 631

36 725 437

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

1 517 084 279

1 781 924 527

1 755 228 558

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

1 088 688 487

1 284 515 190

1 278 539 366

FdC et AdP prévus en titre 2

90 000

 

COMPTE D’AFFECTATION SPÉCIALE DES PENSIONS

Le montant de la contribution employeur au compte d’affectation spéciale des pensions s’est élevé à 476,7 M€, dont 473,8 M€ au titre des pensions civiles (taux de 74,30 %) et 2,05 M€ au titre des allocations temporaires d’invalidité (taux de 0,32%).


L’écart à la LFI sur le CAS (-20,7 M€) représentant 4,2 % des crédits inscrits à ce titre s’explique notamment par un écart de socle sur le CAS, entre le CAS 2020 retenu lors de l’élaboration de la LFI et la consommation du CAS constatée en 2020.

PRESTATIONS SOCIALES EMPLOYEUR

Le montant de l’allocation de retour à l’emploi (ARE) s’élève à 7,7 M€, en hausse de 1,2 M€ par rapport à 2020.


 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2020 retraitée

1 268,57

Exécution 2020 hors CAS Pensions

1 088,69

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021/ 2020

130,13

Débasage de dépenses au profil atypique :

49,75

    – GIPA

-0,07

    – Indemnisation des jours de CET

-2,07

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

51,90

Impact du schéma d'emplois

14,43

EAP schéma d'emplois 2020

0,54

Schéma d'emplois 2021

13,89

Mesures catégorielles

14,17

Mesures générales

1,13

Rebasage de la GIPA

0,31

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

0,82

GVT solde

3,60

GVT positif

6,69

GVT négatif

-3,09

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

-2,01

Indemnisation des jours de CET

2,13

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

-4,14

Autres variations des dépenses de personnel

-21,36

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,19

Autres variations

-21,55

Total

1 278,54

 

La ligne « débasage de dépenses au profil atypique » (+49,75 M€) correspond notamment au rebasage des dépenses des examens qui n’ont exceptionnellement pas eu lieu en 2020 (+62,17 M€), aux rétablissements de crédits (+3,68 M€), aux mouvements de fongibilités vers le hors titre 2 (-13,24 M€), ainsi qu’aux retenues pour grèves constatés en 2020 (+0,43 M€).


Le schéma d’emplois 2021 est principalement impacté par les recrutements intervenus dans le cadre de la mise en œuvre du dispositif des « médiateurs Lutte Anti-Covid » (+14,8 M€).


Le GVT solde s’élève à 3,6 M€ (hors CAS pensions), correspondant à 0,28 % de la masse salariale du programme. Le GVT positif (6,69 M€ hors CAS pensions), soit 0,52 % de la masse salariale, est compensé pour partie par le GVT négatif pour un montant  de -3,09 M€ hors CAS pensions, soit 0,24% de la masse salariale.


La ligne « rebasage des dépenses au profil atypique – hors GIPA » (-2 M€) correspond à la monétisation des jours de congé non pris (+2,1 M€), et aux atténuations de dépenses en 2021 liées aux rétablissements de crédits (-4,1 M€).


La ligne « Autres variations des dépenses de personnel » (-21,5 M€) correspond principalement aux économies au titre des indemnités et vacations de jurys des examens et concours (-21 M€) résultant d’annulations, de reports ou de modifications de sessions d’examens et de concours en 2021.


A ces éléments conjoncturels s’ajoutent une moindre dépense sur l’apprentissage (-5,3 M€) liée à l’extinction progressive du dispositif au profit de la montée en charge de celui de la préprofessionnalisation et diverses variations par rapport à 2020 (rémunérations, autres vacations, cotisations, prestations).

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1110 – Personnels d'accompagnement et de suivi des élèves et étudiants

35 346

43 215

52 414

27 940

37 017

43 165

1111 – Personnels d'encadrement

71 510

78 607

85 565

63 737

68 921

75 992

1112 – Personnels administratif, technique et de service

32 861

36 612

39 449

28 491

31 730

34 204

1114 – Personnels de la jeunesse et des sports

40 338

52 222

52 838

35 375

45 362

45 736

 

Les coûts globaux sont calculés à partir du plafond d'emplois de chaque catégorie, sur l'ensemble des dépenses exécutées en 2021, hors prestations sociales, heures supplémentaires et vacations du dispositif de l'accompagnement qui peuvent être versées à des personnes émargeant sur les autres programmes de la mission.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en année
pleine

Effets extension année pleine

2 752

4 128

Accompagnement des mesures issues de l'agenda social

A B C

Tous corps

8

2 752

4 128

Mesures statutaires

13 498 853

13 498 853

Autres mesures de revalorisation et d'accompagnement issues du Grenelle de l'Éducation

A B C

Tous corps

12

-2 837 100

-2 837 100

Revalorisation des médecins du travail

70

A

Médecins du travail

12

232 506

232 506

Revalorisation de la filière sociale interministérielle

291

A

ASS / CTSS

12

590 634

590 634

Revalorisation de l'IFSE des agents de la filière administrative

12 600

A B C

Tous corps

12

15 512 813

15 512 813

Mesures indemnitaires

672 576

1 705 326

Requalification de la filière administrative

225

B C

Corps administratifs B C

4

516 375

1 549 125

Mise en oeuvre du protocole parcours carrière et rémunération

900

A B

Tous corps

12

156 201

156 201

Total

14 174 181

15 208 307

 

En 2021, les personnels relevant du programme 214 ont bénéficié de mesures catégorielles à hauteur de 14M€. Ces mesures ont notamment permis d'engager un plan de requalification de la filière administrative du ministère (0,5M€) ainsi que la revalorisation de l'indemnité de fonctions, de sujétions et d'expertise de ces personnels (15,5M€). Elles se sont également traduites par la revalorisation indemnitaire des agents de la filière ITRF, à l'occasion du réexamen triennal du RIFSEEP. Les agents de la filière santé (médecins, médecins conseillers techniques et infirmiers) ont également bénéficié d'une revalorisation de leur IFSE.

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

 

   CYCLADES

Le projet CYCLADES vise à améliorer, étendre le périmètre et remplacer progressivement le système d'information "OCEAN" (gestion des examens et des concours de recrutement des personnels du MENJS-MESRI) dont certaines des technologies sont devenues obsolètes (Informix 4GL).

 

La trajectoire initiale a été revue en mai 2017, avec un allongement d’une année, dû à la mise en place de la réforme du brevet des collèges. Cet allongement a été plébiscité par tous les acteurs afin de sécuriser la trajectoire future du système d’information pour la mise en œuvre des réformes en cours.

 

 

Réalisations 2021 :

 

L’année 2021 a été marquée par la bascule dans Cyclades de l’ensemble des examens traités auparavant dans Océan et par la généralisation de la prise en charge des concours des agents administratifs, des bibliothèques et de l’encadrement (ABE) après une phase d’expérimentation. Près de 3 millions de candidats ont été inscrits dans Cyclades sur la session 2021 et 3,2 millions sont attendus en 2022.

La trajectoire de Cyclades a été affectée sur l’exercice écoulé par les nombreux aménagements dans l’organisation des examens, qui ont dû être pris en charge dans un temps très court pour tenir compte des conditions sanitaires (annulation des épreuves de spécialité de mars 2021 et prise en compte du contrôle continu, disposition spécifique pour l’épreuve de philosophie et pour le grand oral…).

À ce contexte, se sont ajoutées des difficultés de recrutement de prestataires en raison de la pénurie de main d’œuvre qualifiée dans le secteur informatique amplifiée par la crise sanitaire, et leur difficile montée en compétence sur le projet en raison des modalités de travail à distance.

L’ensemble de ces raisons ont conduit à une sous-consommation des crédits ouverts (-3,88 M€ engagés et -3,06 M€ payés par rapport à la prévision).

 

Année de lancement du projet

2010

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Examens et Concours

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

19,95

19,58

4,70

4,76

6,04

5,91

9,83

9,83

6,42

6,69

9,32

9,32

7,61

7,78

54,04

54,04

Titre 2

10,36

10,36

2,22

2,22

1,81

1,81

2,80

2,80

2,34

2,34

2,80

2,80

1,51

1,51

21,04

21,04

Total

30,31

29,94

6,92

6,98

7,85

7,71

12,63

12,63

8,76

9,03

12,12

12,12

9,12

9,30

75,08

75,08


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

12,50

75,08

+500,66 %

Durée totale en mois

84

165

+96,43 %

 

Le coût et la durée du projet CYCLADES suivent la méthodologie définie par l’arrêté du 14 novembre 2014 pris pour l’application de l’article 3 du décret n° 2014-879 du 1er août 2014 relatif au système d’information et de communication de l’État. En 2012, ce coût présenté et validé par la DINSIC était de 38,5 M€. L’indicateur de performance ne prenait en compte initialement que les dépenses HT2 de réalisation, accompagnement au changement et assistance à la maîtrise d’ouvrage soit 12,5 M€.

 

La trajectoire budgétaire (coût et durée) présentée tient compte des effets des différentes reformes pour les examens (Diplôme national du brevet 2017 et Baccalauréat général et technologique 2021). Elle inclut également le coût prévisionnel pour le maintien en conditions opérationnelles (MCO) pour deux ans.

 

L’intégration des concours jeunesse et sport, les aménagements liés aux contraintes sanitaires (développement massif de la visioconférence) et l’intégration d’une partie de la banque nationale de sujets (BNS) devront être analysés pour en mesurer les éventuels impacts budgétaires.

 

Les bénéfices attendus du projet CYCLADES sont :

  • une adaptabilité améliorée aux évolutions réglementaires ;

  • un élargissement du périmètre des concours ou des examens dans le respect des dispositions définies dans le code de l’éducation ;

  • une interopérabilité avec les référentiels et les autres applications du ministère ;

  • une forte évolutivité vers la dématérialisation des processus et la gestion d’un archivage numérique performant.

 

   OP@LE

L’application OP@LE (Outil de pilotage, financier et d’analyse des EPLE) concerne la gestion budgétaire et comptable des collèges et des lycées publics. Elle répondra aux évolutions réglementaires, notamment induites par le décret n°2012-1246 du 7 novembre 2012 relatif à la gestion budgétaire et comptable publique. Les travaux préparatoires au projet (sous forme d’études) ont débuté en 2015. Les 35 000 utilisateurs sont les ordonnateurs, les agents comptables, les gestionnaires et les personnels des services d’intendance d’un EPLE.


À l’origine, une refonte technologique de l’application historique était prévue sur la base de développements internes.


En 2015, une réflexion conduite avec la maîtrise d’ouvrage a permis de prendre la mesure des adaptations réglementaires nécessaires et a fait évoluer le projet initial vers un projet de transformation métier s’appuyant sur un levier progiciel. Afin de choisir la solution, un marché selon la procédure du dialogue compétitif a été lancé en 2016. Ce marché a finalement été notifié au début de l’année 2018. Dans ce contexte transitoire, seules les dépenses de maintenance courante de l’application existante, d’études de cadrage de la future solution et d’assistance à maîtrise d’ouvrage ont été engagées.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Finances

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

11,55

5,53

3,90

4,10

9,97

3,78

8,30

12,47

7,12

7,40

9,28

8,59

17,89

30,31

59,71

59,71

Titre 2

2,10

2,10

0,31

0,31

0,30

0,30

0,43

0,43

0,51

0,51

0,43

0,43

0,57

0,57

4,23

4,23

Total

13,65

7,63

4,21

4,42

10,27

4,08

8,73

12,90

7,63

7,91

9,71

9,02

18,45

30,88

63,94

63,94


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

44,30

63,94

+44,33 %

Durée totale en mois

56

108

+92,86 %

 

Ce projet, ayant un budget prévisionnel de plus de 9 M€ a fait l’objet d’une saisine de la DINSIC, au titre de la procédure définie à l’article 3 du décret n° 2014-879 du 1 er août 2014. Un avis favorable a été rendu le 9 février 2018.


Après une phase d’avant-projet de trois ans, le démarrage du projet OP@LE a eu lieu le 15 mars 2018. Les ateliers de conception générale se sont déroulés entre mi-avril et fin juillet 2018. Ceux relatifs à la conception détaillée ont démarré en septembre 2018.


Les travaux de conception détaillée ont commencé en 2019 et ont été poursuivis courant 2021 en parallèle de la réalisation et la qualification. Des utilisateurs en EPLE ont participé à chaque atelier fonctionnel.


Le coût du projet intègre la conduite du changement, particulièrement importante (35 000 utilisateurs pour un coût global estimé à 22 M€). Ce montant inclut les frais de déplacement des utilisateurs et des formateurs en académie, les indemnités des formateurs, les outils de formation développés par le titulaire dans le cadre du marché.


Ce montant a été augmenté à hauteur de 4 M€ pour tenir compte de la réévaluation induite par le décret n° 2019-139 du 26 février 2019 modifiant le décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l'État.



Réalisations 2021 :


Fin 2021, OP@LE était déployé dans 327 EPLE sur un objectif à terme de 8 000 établissements. La version 2A a été déployée début novembre, permettant aux établissements pilotes de gérer la clôture de l’exercice et du compte financier avec le nouvel outil.

La consommation sur le projet OP@LE a été moins importante que prévue. Cette sous-consommation porte d’abord sur le volet formation du dispositif d’accompagnement (0,2 M€ engagés contre 1,1 M€ prévus, grâce à une réduction du temps de formation et à la concentration des sessions) et ensuite sur un moindre recours à l’assistance à maîtrise d’ouvrage grâce au renforcement de l’équipe MOA (0,16 M€ engagés contre 0,36 M€ prévus).

 

Le projet OP@LE va permettre de supprimer à terme les 8 000 serveurs mis à disposition par les collectivités pour permettre de faire fonctionner l’application actuelle GFC.

Par ailleurs, la dématérialisation des processus financiers (commandes, factures …) ainsi que la mise à disposition des comptes financiers vers l’infocentre DGFiP permet une économie sur les coûts suivants :

  • diminution de la consommation papier en lien avec la dématérialisation en EPLE ;

  • diminution des coûts de transport (essence et obsolescence des véhicules notamment) en lien avec la dématérialisation des EPLE ;

  • diminution de la maintenance des copieurs proportionnelle au nombre de copies imprimées en EPLE ;

  • suppression de la redevance des licences pour les logiciels de gestion des immobilisations des EPLE ;

  • diminution des frais d'archivage et des fournitures administratives afférentes.

 

Le gain attendu une fois tous les établissements basculés sur OP@LE est estimé à 4,5 M€ par an.

 

   OPER@ (SI PAIE des EPLE)

Le projet OPER@ porte sur le remplacement de la solution actuelle « GOSPEL » destinée à réaliser la paie des contrats aidés, des assistants d’Éducation, des contractuels et des intervenants rémunérés à la vacation. Il a également pour objectif de couvrir l’ensemble des établissements du ministère, la solution « GOSPEL » étant concurrencée par des logiciels privés.

 

Fin 2012, la conjonction de trois facteurs a conduit à envisager le remplacement de GOSPEL :

  • la survenance de difficultés techniques : risque sur la production de la paye posant la question de la robustesse de l’outil et de son environnement applicatif ;

  • des évolutions réglementaires majeures à court terme : la déclaration sociale nominative et le prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu ;

  • la fin programmée de la maintenance éditeur et l’arrêt concomitant de la maintenance applicative et réglementaire sur GOSPEL.

 

Les enjeux du nouveau projet OPER@ sont les suivants :

  • garantir l’application de la réglementation en matière de paie et de prélèvement à la source de l’impôt sur le revenu ;

  • permettre la production des états post-paie ;

  • faciliter l’intégration des EPLE, utilisant d’autres logiciels, dans le nouveau SI Paie ;

  • mettre en place un reporting d’informations à destination des instances décisionnelles ainsi qu’aux différents financeurs ;

  • sécuriser les procédures de paie et la traçabilité dans l’outil informatique ;

  • disposer d’un système d’information facilement évolutif et dont la maintenance est aisée ;

  • fiabiliser le processus de paie pour une population en parcours d’insertion sociale ;

  • améliorer le suivi des contrats aidés sur une grande partie du cycle de gestion des ressources humaines.

Initialement prévue mi-octobre 2017, la fin de la conception d’OPER@ a été repoussée pour permettre d’instruire et d’intégrer les décisions de juillet 2017 en matière de prise en charge de la déclaration sociale nominative (DSN), selon la solution la plus proche du standard proposé par le progiciel HR Access. Ce report a conduit à replanifier la suite du projet et à revoir la trajectoire de déploiement. Il a permis de modifier le cahier des clauses fonctionnelles et techniques (CCFT) en précisant les modalités d’instruction et de commande d’évolutions qui ne figuraient pas dans l’expression de besoin initiale, et en intégrant des changements du périmètre fonctionnel.

 

La phase de vérification d’aptitude (VA) menée pendant le 1er semestre 2019 n’a pas pu se dérouler dans des conditions optimales pour les raisons suivantes :

  • le périmètre n’a pas pu être validé en raison notamment du calendrier très contraignant qui prévoyait des recettes utilisateurs pendant les congés scolaires ;

  • les académies pilotes ont dû se désengager ou limiter leur engagement dans cette phase de VA du fait notamment de l’absence d’outil de reprise des données mis à leur disposition ;

  • de nombreuses demandes d’évolution.

 

Face à cette situation, le comité directeur du 25 mai 2019 a décidé de ne pas prononcer la vérification d’aptitude au bon fonctionnement (VA).

Toutes les fonctionnalités n’ayant pas pu être testées par les utilisateurs, le ministère a souhaité réaliser une phase de VA supplémentaire. Des commandes supplémentaires ont également été passées pour la prise en compte des évolutions.

 

En décembre 2019 et janvier 2020, OPER@ a été déployé dans 5 GRETA et 4 établissements mutualisateurs des académies de Poitiers, Normandie (Caen), Lille et Orléans-Tours, ce qui représente plus de 10 000 paies. Afin de valider la qualité d’OPER@, durant ces 2 mois, la paie a été assurée dans GOSPEL et dans OPER@.

Le déploiement de la vague expérimentale de décembre 2019 s’est déroulé avec succès en assurant la fiabilité et la robustesse de la paie, et l’adhésion globale des utilisateurs. Le projet, désormais en mode de fonctionnement permanent, est entré dans sa phase de « maintien en condition opérationnelle » depuis 2020.

 

Le comité directeur du 29 janvier 2020 a acté la fin de la paie en double et la poursuite des opérations de paie uniquement sur OPER@. Une vague de déploiement a pris effet au 1er juin 2020.

 

Année de lancement du projet

2015

Financement

0214-08

Zone fonctionnelle principale

Ressources Humaines

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

12,79

8,86

2,02

4,54

2,24

2,25

2,10

3,50

3,08

2,89

0,00

1,59

0,00

0,00

20,13

20,13

Titre 2

0,35

0,35

0,25

0,25

0,28

0,28

0,20

0,20

0,34

0,34

0,00

0,00

0,00

0,00

1,22

1,22

Total

13,14

9,21

2,28

4,80

2,52

2,53

2,30

3,70

3,42

3,22

0,00

1,59

0,00

0,00

21,35

21,35


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

12,00

21,35

+77,94 %

Durée totale en mois

48

84

+75,00 %

 

Réalisations 2021 :

 

En 2021, le déploiement d’OPER@ s’est poursuivi avec la mise en place de la déclaration sociale nominative (DSN) publique. OPER@ produit désormais 110 000 paies mensuelles. Les établissements en paie à façon ainsi que les établissements utilisant l’ancienne application Gospel ont tous basculé sur OPER@.

 

Le projet a dû faire face à de nombreuses évolutions réglementaires en fin d’année 2021 (prime inflation, participation de l’employeur à la complémentaire santé, heures supplémentaires défiscalisées…) qui expliquent pour moitié la surconsommation en AE de 1,1 M€. La préparation et l’accompagnement de l’intégration des établissements sous le logiciel de paie Admilia a également entraîné des surcoûts qui expliquent également la surconsommation constatée sur l’exercice écoulé.

Le MCO ayant démarré en 2020 et se terminant en 2021, il n'y a pas de montant prévu à partir de 2022 sur la brique 9 « Grands projets informatiques ». Les dépenses de MCO du projet seront imputées sur la Brique 3 « Systèmes d’information » à hauteur de 2,3 M€ en 2022.

 

Le projet OPER@ offrira des gains métiers résultant de l’adaptation aux évolutions réglementaires (DSN et paie, notamment), d’une meilleure qualité de service pour les partenaires et d’une amélioration des processus.

 

 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2021

 

CP 2021

 

 

 

AE ouvertes en 2021 *
(E1)

1 383 679 142

 

CP ouverts en 2021 *
(P1)

1 044 253 335

 

 

 

AE engagées en 2021
(E2)

1 045 653 079

 

CP consommés en 2021
(P2)

945 930 417

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E3)

258 507 590

 

dont CP consommés en
2021 sur engagements
antérieurs à 2021

(P3 = P2 – P4)

79 717 643

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E4 = E1 – E2 – E3)

79 518 473

 

dont CP consommés
en 2021 sur
engagements 2021

(P4)

866 212 774

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 brut
(R1)

461 122 840

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
(R2)

83 765

 

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 net

(R3 = R1 + R2)

461 206 606



CP consommés en 2021
sur engagements
antérieurs à 2021
(P3 = P2 – P4)

79 717 643



=

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R4 = R3 – P3)

381 488 962

 

 

AE engagées en 2021


(E2)

1 045 653 079



CP consommés en 2021
sur engagements 2021

(P4)

866 212 774



=

Engagements 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R5 = E2 – P4)

179 440 305

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

(R6 = R4 + R5)

560 929 267

 

 

Estimation des CP 2022
sur engagements non
couverts au 31/12/2021
(P5)

191 510 475


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2022
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2021
(P6 = R6 – P5)

369 418 792

 

 

Justification par action

ACTION

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – Pilotage et mise en oeuvre des politiques éducatives

432 630 250
535 837 613

40 000
32 722

432 670 250
535 870 336

432 630 250
535 837 613

40 000
32 720

432 670 250
535 870 334

 

L'exécution constatée en hors-titre 2 correspond à des erreurs d'imputation.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

432 630 250

535 837 613

432 630 250

535 837 613

Rémunérations d’activité

263 182 239

323 418 904

263 182 239

323 418 904

Cotisations et contributions sociales

161 391 838

203 624 540

161 391 838

203 624 540

Prestations sociales et allocations diverses

8 056 173

8 794 170

8 056 173

8 794 170

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

40 000

30 361

40 000

30 359

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

40 000

30 361

40 000

30 359

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

2 361

 

2 361

Transferts aux ménages

 

2 361

 

2 361

Total

432 670 250

535 870 336

432 670 250

535 870 334

 

 

ACTION

02 – Évaluation et contrôle

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Évaluation et contrôle

76 601 096
94 213 318

6 073 381
7 868 903

82 674 477
102 082 221

76 601 096
94 213 318

6 073 381
7 638 779

82 674 477
101 852 097

 

L’action « Évaluation et contrôle » rassemble les crédits de rémunération de l’inspection générale de l’éducation, des sports et de la recherche (IGÉSR), ainsi que les crédits de rémunération et de fonctionnement du conseil d’évaluation de l’école (CEE), de la direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) et des services statistiques académiques.

 

Corrigée des erreurs d’imputation, l’exécution hors dépenses titre 2 s’élève à 7 826 623 € en AE et 7 596 499 € en CP.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

76 601 096

94 213 318

76 601 096

94 213 318

Rémunérations d’activité

47 279 894

59 285 934

47 279 894

59 285 934

Cotisations et contributions sociales

28 386 085

34 703 736

28 386 085

34 703 736

Prestations sociales et allocations diverses

935 117

223 649

935 117

223 649

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

6 073 381

6 993 984

6 073 381

6 727 962

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

6 073 381

6 924 689

6 073 381

6 658 668

Subventions pour charges de service public

 

69 295

 

69 295

Titre 5 : Dépenses d’investissement

 

61 315

 

97 213

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

61 315

 

61 315

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

0

 

35 898

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

813 604

 

813 604

Transferts aux autres collectivités

 

813 604

 

813 604

Total

82 674 477

102 082 221

82 674 477

101 852 097

 

Les dépenses hors titre 2 corrigées des erreurs d’imputation s’élèvent à 7 826 623 € en AE et 7 596 499 € en CP en 2021. Par rapport à la prévision, l’écart est de +1,7 M€ en AE et +1,5 M€ en CP et s’explique notamment par la hausse des dépenses d’évaluation et la mise en place d’études sur l’impact de la crise sanitaire.

 dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

6 073 381

6 924 689

6 073 381

6 658 668

Subventions pour charges de service public

 

69 295

 

69 295


Les dépenses de fonctionnement, après correction des erreurs d’imputation, se sont élevées à 6 951 704 € en AE et 6 685 682 € en CP. Elles se décomposent en deux catégories :


1. Opérations d’évaluation, de modernisation numérique et de prospective : 6 295 647 € en AE et 6 026 621 € en CP


Ces dépenses regroupent les dépenses de fonctionnement (3 150 800 € en AE et 3 222 753 € en CP) et les dépenses d’études et d’évaluations de la DEPP (3 144 847 € en AE et 2 803 868 € en CP). Ces crédits ont permis de financer :


  • la réalisation et la publication d’études sur la continuité pédagogique durant le confinement lié à la crise sanitaire, l’égalité des chances, les acquis des élèves, l’orientation et l’insertion, la typologie des collèges en fonction de la population accueillie et de la situation géographique, le bien-être à l’école, l’éducation artistique et culturelle, les salaires des enseignants, leur parcours (48 notes d’information en 2021), ainsi que des publications de référence sur le système éducatif ;

  • les évaluations PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) et TALIS (Teaching and Learning International Study), enquête internationale sur les enseignants, l’enseignement et l’apprentissage, en coordination avec l’OCDE ;

  • les évaluations PIRLS (Programme international de recherche en lecture scolaire), TIMSS (Trends in International Mathematics and Science Study) et ICCS (International Civic and Citizenship Education Study) qui s’intéressent aux performances scolaires en compréhension de l’écrit, en mathématiques et en sciences, et dans les compétences sociales et civiques, sous l’égide de l’association internationale pour l’évaluation des compétences scolaires (IEA) ;

  • le dispositif CEDRE (cycle des évaluations disciplinaires réalisées sur échantillon), qui établit des bilans nationaux des acquis des élèves en fin d’école et en fin de collège. Il couvre les compétences des élèves dans la plupart des domaines disciplinaires en référence aux programmes. Renouvelées tous les cinq ou six ans, ces évaluations permettent de répondre à la question de l’évolution du niveau des élèves au fil du temps ;

  • le dispositif d’évaluation des compétences du socle commun de connaissances, de compétences et de culture. Réalisées chaque année en alternant les niveaux visés (fin de 6ème en 2021, fin de 3ème en 2022 et fin de CE2 en 2023), ces évaluations sur échantillons permettent de renseigner les indicateurs portant sur la maîtrise des compétences du socle commun dans les domaines 1 et 4 ; 

  • des études et enquêtes statistiques sur l’évaluation des élèves (panel 2007 d’élèves de 6ème, panel d’élèves du CP 2011, panel des élèves en situation de handicap, panel 2021 des élèves de petite section) ;

  • l’évaluation exhaustive des élèves de sixième, depuis la rentrée 2017 ;

  • l’évaluation exhaustive des élèves à l’entrée du CP et du CE1 à l’école élémentaire, ainsi qu’en milieu de CP (depuis la rentrée 2018) ;

  • les tests de positionnement des élèves à l’entrée en seconde, dans le cadre de la réforme du baccalauréat 2021 depuis 2018, auxquels s’ajoute un test similaire destiné aux élèves en première année de CAP depuis la rentrée 2020 ;

  • en matière de politique publique, la DEPP évalue sur trois ans, depuis septembre 2017, l’effet de la mesure de dédoublement des classes de CP et CE1 en éducation prioritaire. L’évaluation de ce dispositif s’est poursuivi en 2021 ;

  • EPODE (Enquête PériODique sur l’Enseignement), conduite par la DEPP en 2018 pour la première fois, qui vise à décrire les pratiques d’enseignement dans le premier et second degré ;

  • PRAESCO (PRAtiques d’Enseignement Spécifiques aux Contenus) qui vise à décrire les pratiques d’enseignement des mathématiques et du français en CM2 et en 3ème ;

  • le baromètre du bien-être des personnels de l’éducation nationale, qui vise à suivre et comprendre l'évolution de la qualité de vie au travail des personnels exerçant en école ou en établissement scolaire (préparation en 2021 de l’enquête déployée en 2022) ;

  • le DECCS (Dispositif d’évaluation des conséquences de la crise sanitaire) qui vise à apprécier l’impact de la crise sanitaire sur les acquis des élèves. La DEPP a mis en place, à la rentrée scolaire 2020, ce panel qui consiste en un suivi sur deux années scolaires de cohortes d’élèves de CP et de CE1, scolarisés dans 1 000 écoles. Le panel DECCS a pour objectif de mettre en regard les acquis et les progressions des élèves avec des caractéristiques contextuelles (familles, enseignants, écoles).


Le développement du suivi de l’insertion dans l’emploi des jeunes sortant de formation professionnelle sous statut scolaire ou par la voie de l’apprentissage a été mis en œuvre avec le soutien du fonds pour la transformation de l’action publique (FTAP) (projet interministériel InserJeunes DEPP-DARES d’appariement de données administratives). Le projet s’est achevé en septembre 2021. Il est depuis internalisé en mode pérenne au sein du bureau des études statistiques sur la formation des adultes, l’apprentissage et l’insertion des jeunes (DEPP A1).



2. Frais de déplacement : 656 056 € en AE et 659 062 € en CP 


Les frais de déplacement des 277 membres de l’inspection générale de l'éducation, du sport et de la recherche (IGÉSR) et des 10 inspecteurs santé et sécurité au travail (ISST) s’élèvent à 659 062 € en CP.

Le nombre de mission est de 2 770. Le coût moyen constaté est de 238 € par mission (contre 5 613 missions prévues en PAP 2021 pour un coût moyen prévisionnel de 253 €). Cet écart à la prévision est la conséquence directe des effets de la crise sanitaire restreignant les déplacements en 2021.

 dépenses D’INVESTISSEMENT


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

61 315

 

61 315

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

0

 

35 898


Les dépenses d’investissement relatives aux moyens informatiques nécessaires à la réalisation des études et des évaluations s’élèvent à 61 315 € en AE et 97 213 € en CP.

 dépenses D’INTERVENTION


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux autres collectivités

 

813 604

 

813 604


Les dépenses d’intervention s’élèvent à 813 604 € en AE et en CP. Elles concernent le financement de deux conventions conclues entre le MENJS et :

  • l’International Association for Evaluation of Educational Achievement (IEA), dans le cadre de la participation de la France aux différents projets internationaux dans le domaine des statistiques, de l’évaluation et de la comparaison des systèmes éducatifs (évaluations PIRLS, TIMSS, ICILS) ;

  • l’OCDE, portant sur les contributions de la France aux projets PISA, INES WP, INES LSO, INES NESLI et TALIS.


 

ACTION

03 – Communication

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Communication

9 526 769
12 864 338

4 414 171
7 618 431

13 940 940
20 482 769

9 526 769
12 864 338

4 414 171
7 432 194

13 940 940
20 296 532

 

L’action « Communication » rassemble les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés chargés du pilotage et de la mise en œuvre des politiques d’information et de communication écrite, télématique et audiovisuelle du ministère, ainsi que  les crédits de fonctionnement de la délégation à la communication qui pilote ces activités et coordonne les réseaux des chargés de communication.

 

Corrigée des erreurs d’imputation, l’exécution hors dépenses de personnel de l’action 3 s’élève à 7 468 403 € en AE et 7 282 166 € en CP.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

9 526 769

12 864 338

9 526 769

12 864 338

Rémunérations d’activité

5 763 426

8 502 667

5 763 426

8 502 667

Cotisations et contributions sociales

3 534 677

4 314 696

3 534 677

4 314 696

Prestations sociales et allocations diverses

228 666

46 975

228 666

46 975

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

4 414 171

7 587 267

4 414 171

7 401 030

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 414 171

7 587 267

4 414 171

7 401 030

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

31 164

 

31 164

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 164

 

1 164

Transferts aux autres collectivités

 

30 000

 

30 000

Total

13 940 940

20 482 769

13 940 940

20 296 532

 

dépenses de fonctionnement



Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

4 414 171

7 587 267

4 414 171

7 401 030


Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 7 437 240 € en AE et 7 251 002 € en CP (corrigées des erreurs d’imputation). Elles couvrent l’ensemble des opérations de communication et d’information des services centraux et académiques du ministère (enseignement scolaire) et sont principalement réparties comme suit :


Rubriques

CP

Dont principales réalisations

Organisation de campagnes de communication institutionnelles, d'évènements et de salons

4 831 399 €

Campagne « valeurs de la République » (2 283 107 €)

Campagne recrutement enseignants (662 627 €)

Campagne / achat média : autotest, non au harcèlement, trousse à projets, colonies apprenantes, recrutement des AESH, prévention des noyades, sports et santé (424 426 €)

Obligation de formation (plan 1 jeune, 1 solution) (299 452 €)

Grenelle de l’éducation (308 208 €)

Salon européen de l'éducation (273 723 €)

Université Ecole entreprise (234 148 €)

Formation des 1000 formateurs Laïcité (38 110 €)

Journées européennes du patrimoine (25 563 €)

Concours général (20 448 €)

Communication digitale et développement, évolution et maintenance des sites web présentant les politiques conduites par le ministère

1 076 115 €

Refonte des sites web : conception, développements, évolutions, marquage statistiques, accompagnement des sites institutionnels du ministère (217 185 €) et des sites académiques (417 630 €)

Outils de gestion et de modération des réseaux sociaux, accessibilité téléphonique (108 962 €)

Production audiovisuelle et diffusions en direct (137 647 €)

Maintenance technique des sites ministériels (134 517 €) et des sites académiques (57 475 €)

Veille & analyse médias et réseaux sociaux & ressources numériques

748 101 €

Veille et analyse média Education nationale, Jeunesse et sports (553 004 €)

Veille réseaux sociaux média Education nationale, Jeunesse et sports (182 838 €)

Création graphique et édition

243 608 €

Rapport médiateur (11 172 €), dossier de presse de rentrée (24 260 €), évaluations nationales (5 586 €), guides pédagogiques (24 591 €), guides républicains (16 320 €)

Reportages photos (79 025 €).

Réalisation d’études

118 327 €

4 études :

- Perceptions des transformations RH et anticipations pour la rentrée 

- Mesures sanitaires (2 études) 

- Baromètre de rentrée scolaire

- Post test campagne valeurs de la république

TOTAL

7 017 550 €



En 2021, des dépenses liées à la communication de crise se sont élevées à 88 745 € en CP et concernent les campagnes (59 525 € en CP) et les études (29 220 € en CP).


L’écart par rapport à la LFI 2021 (+3 M€ en AE et +2,9 M€ en CP) s’explique d’une part par l’intégration du périmètre «  Jeunesse et sports » dans les dépenses de communication, par la réalisation de campagnes spécifiques liées au plan 1 jeune, 1 solution (campagne d’obligation de formation), aux politiques de renforcement du respect des principes républicains dans le prolongement de la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République et à la production de contenus pédagogiques en préparation des commémorations de la mort du professeur Samuel Paty (justifications dans le tableau supra).

De surcroît, pour respecter les consignes sanitaires, tous les évènements ont dû se tenir en format hybride (présentiel et à distance) entrainant des coûts supplémentaires de production. 

dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 164

 

1 164

Transferts aux autres collectivités

 

30 000

 

30 000


Les dépenses d’intervention s’élèvent à 31 164 € en AE et en CP.


Ces dépenses correspondent à divers versements pour la participation des établissements scolaires à différentes manifestations (Journée européenne du patrimoine, lutte contre la discrimination des personnes LGBT, grand concert à la chapelle du château de Versailles).


 

ACTION

04 – Expertise juridique

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Expertise juridique

10 912 296
17 873 101

5 979 908
6 394 935

16 892 204
24 268 037

10 912 296
17 873 101

5 979 908
6 370 595

16 892 204
24 243 696

 

Cette action regroupe les crédits de rémunération (17 873 101 €) des personnels en charge de cette activité, les crédits de fonctionnement du médiateur de l’éducation nationale et de l’enseignement supérieur et de la direction des affaires juridiques et les crédits relatifs aux frais de justice et aux réparations civiles.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

10 912 296

17 873 101

10 912 296

17 873 101

Rémunérations d’activité

6 534 043

11 051 366

6 534 043

11 051 366

Cotisations et contributions sociales

4 009 139

6 719 387

4 009 139

6 719 387

Prestations sociales et allocations diverses

369 114

102 349

369 114

102 349

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

5 979 908

6 394 935

5 979 908

6 370 595

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

5 979 908

6 394 935

5 979 908

6 370 595

Total

16 892 204

24 268 037

16 892 204

24 243 696

 

Les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 6 394 935 € en AE et 6 370 595 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2021 est de +0,4 M€ en AE et en CP et s’inscrit dans le mouvement haussier constaté depuis 2016, malgré le léger infléchissement conjoncturel observable sur la tendance (cf. infra) et résultant du retard pris dans l’instruction de certains dossiers juridictionnels au moment de la crise sanitaire.

Les dépenses de fonctionnement liées aux activités d’expertise juridique s’élèvent à 6 370 595 € en CP et se décomposent de la manière suivante :


Opérations réalisées en 2021

Montant en CP

Nombre de dossiers

Condamnations prononcées à l'encontre de l'Etat par des décisions juridictionnelles : décisions des juridictions administratives, judiciaires, (civiles et pénales) et par des juridictions spécialisées (tribunaux des affaires de sécurité sociale, par exemple)

3 260 640

743

Condamnations résultant de la mise en cause de l'Etat sur le fondement de l'article L. 911-4 du code de l'éducation

1 926 862

124

Indemnisations des dommages causés aux tiers par des véhicules administratifs

791

1

Indemnisations accordées à la suite d’accords amiables

381 084

111

Paiement des consultations juridiques suscitées par le MEN, le MESRI et les services déconcentrés

89 194

78

Paiements au titre de la protection fonctionnelle (article 11 de la loi n° 83-634 du 13 juillet 1983 portant droits et obligations des fonctionnaires)

712 024

553

Indemnisations pour le compte du FIVA

0

0

TOTAL

6 370 595

1 610



L’essentiel de la dépense hors titre 2 de l’action 4 est réalisé par les services déconcentrés (régions académiques, collectivités d’outre-mer) ; l’administration centrale représente 9,33 % du total.


Les dépenses résultant des condamnations prononcées à l’encontre de l’État ou résultant de sa mise en cause constituent 51 % des dépenses de l’action 4.


Si ces dépenses sont par nature aléatoires, elles s’accroissent continûment ces dernières années, comme le montre la trajectoire suivante (+37 % depuis 2016) :



2016

2017

2018

2019

2020

2021

Dépenses en CP d'expertises juridiques

(en €)

4 647 709

5 263 243

6 645 295

7 382 802

7 533 561

6 370 595


L’infléchissement des dépenses en 2021 est principalement dû à un retard de l’activité des juridictions, très affectées depuis 2020 par la crise sanitaire.

 

ACTION

05 – Action internationale

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

05 – Action internationale

5 060 145
6 385 896

6 237 988
5 288 259

11 298 133
11 674 155

5 060 145
6 385 896

6 237 988
5 109 009

11 298 133
11 494 905

 

L’action 5 « action internationale » regroupe les crédits de rémunération des personnels en charge de cette activité, les crédits de formation professionnelle et d’actions de promotion, les crédits de fonctionnement de la délégation aux relations européennes et internationales et à la coopération (DREIC) et les subventions octroyées par le ministère à des associations, institutions internationales ou opérateurs au titre de la réalisation de projets éducatifs à dimension européenne et internationale.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

5 060 145

6 385 896

5 060 145

6 385 896

Rémunérations d’activité

3 106 065

3 977 167

3 106 065

3 977 167

Cotisations et contributions sociales

1 876 914

2 387 206

1 876 914

2 387 206

Prestations sociales et allocations diverses

77 166

21 524

77 166

21 524

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

3 745 298

3 974 360

3 745 298

3 905 764

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

245 298

181 383

245 298

112 788

Subventions pour charges de service public

3 500 000

3 792 977

3 500 000

3 792 976

Titre 6 : Dépenses d’intervention

2 492 690

1 313 899

2 492 690

1 203 245

Transferts aux collectivités territoriales

 

457 480

 

452 480

Transferts aux autres collectivités

2 492 690

856 418

2 492 690

750 765

Total

11 298 133

11 674 155

11 298 133

11 494 905

 

Les dépenses hors titre 2 s’élèvent à 5 288 259 € en AE et 5 109 009 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2021 de -0,95 M€ en AE et -1,13 M€ en CP résulte principalement de la crise sanitaire.

dépenses de fonctionnement

Les dépenses de fonctionnement  se sont élevées à 3 974 360 € en AE et 3 905 764 € en CP et se décomposent de la manière suivante :


  • des dépenses de fonctionnement courant du ministère en matière de relations internationales à hauteur de 181 383 € en AE et 112 788 € en CP.

Ces crédits financent les frais d’interprétariat et de traduction ainsi que de la mission d’audit relative à la déclaration annuelle de gestion de l’agence Erasmus + France / Education Formation.

L’impact de la crise sanitaire s’est traduit par une baisse des dépenses de fonctionnement courant. Toutefois, le recours à la visioconférence a permis la réalisation à distance de deux événements avec un coût moindre par rapport à la prévision initiale : le séminaire sur la formation dans l’enseignement français à l’étranger (EFE) et la VIIIème rencontre des recteurs d’académie et des ministres de l’éducation des Länder.


  • des subventions pour charges de service public allouées à différents opérateurs de l’État à hauteur de 3 792 977 € en AE et 3 792 976 € en CP. Une légère sur-exécution est constatée par rapport à la LFI 2021 (+0,29 M€ en AE et CP compensée par la sous-exécution en matière de fonctionnement courant (titre 3) et de dépenses d’intervention (titre 6). Dans le détail :

- France Éducation International pour des missions confiées pour la préparation et la supervision d’épreuves scientifiques orales dans le cadre de l’organisation des épreuves de l’option internationale du baccalauréat (OIB), ainsi que l’organisation de séminaires de formation (3 532 394 € en AE et en CP) ;

- soutien au fonctionnement du GIP Agence Erasmus + France / Education Formation (232 583 € en AE et 232 582 € en CP) : cette contribution obligatoire a pour objectif de créer les conditions de la mise en œuvre du volet éducation/formation du programme Erasmus + dans le respect d’un programme de travail national validé par la DREIC et la Commission européenne. Elle couvre également, les dispositifs européens Europass et ECVET que le groupement pilote ;

- saison France – Portugal autour de projets pédagogiques sur le développement durable (25 000 € en AE et en CP) avec l’Institut français ;

- développement du réseau « LéA » (Lieu d’éducation Associé) tripartite France-Liban-Québec avec l’Institut français de l’Education au sein de l’école normale supérieure (ENS) de Lyon (3 000 € en AE et en CP). Depuis 2011, le MENJS soutient ce projet dont l’objectif est de fonder des recherches en éducation sur l’action conjointe entre chercheurs et acteurs du terrain.

dépenses d’intervention

L’exécution des dépenses d’intervention s’élève à 1 313 899 € en AE et 1 203 245 € en CP.


Le MENJS soutient des projets qui : contribuent à la qualité et à la promotion du système éducatif français dans le monde, portent la francophonie au niveau européen et international et défendent les intérêts politiques et stratégiques de la France. Les dépenses d’intervention recouvrent les subventions allouées aux acteurs portant ces mêmes objectifs (académies, associations et organismes).


Les académies ont subventionné au titre des relations internationales des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE) et des associations à hauteur de 155 494€ en AE et 149 840 € en CP.


L’année 2021 a permis d’impulser une dynamique visant à valoriser des projets européens initiés dans le cadre de la présidence française du Conseil de l’Union européenne qui a débuté le 1er janvier 2022. Cela s’est traduit à travers un appel à projets destiné aux rectorats, aux directions des services de l’éducation nationale, aux écoles et aux établissements scolaires. Les actions proposées abordent l’histoire de l’Union européenne, ses institutions, ses valeurs, ses enjeux, ses richesses culturelles, sa diversité linguistique ou encore, les opportunités sociales et économiques qu’elle offre à ses ressortissants.

Le montant exécuté au titre de cet appel à projet s’élève à 119 105 € en AE et CP.


À l’instar des dépenses de fonctionnement, les dépenses d’intervention ont été marquées par la suspension de plusieurs partenariats engagés par la DREIC en raison de la crise sanitaire. Cependant, des projets se sont poursuivis en se concentrant autour des orientations suivantes :


1) En Europe et notamment grâce à un socle franco-allemand très solide : des actions de promotion linguistique, mobilité et formation continue des personnels encadrants (554 352 € en AE et 449 352 € en CP):

Le ministère a financé, à titre d’exemple :

  • le fonctionnement de l’agence ProTandem de Sarrebruck et le programme franco-allemand d’échanges (13 en 2021 contre 26 en 2019) d’élèves en formation professionnelle initiale et continue. Le nombre d’échanges a été fortement impacté par la pandémie et se traduit par une baisse de 81 % des crédits mis à disposition des académies par rapport à 2019 ;

  • l’organisation de la cérémonie de commémoration des victimes de la Shoah (Convoi 77) qui s’est tenue le 27 janvier 2022 ;

  • la plateforme franco-allemande Ecoles Entreprises avec la Chambre Franco-Allemande de Commerce et d’Industrie (CFACI) : le projet a été initié en 2021 pour une durée de 3 ans dans le cadre d’une convention pluriannuelle d’objectifs pour un montant total de 105 000 €.


2) Actions de coopération éducative, linguistique, culturelle et développement des partenariats à travers le monde (70 819 € en AE et en CP):

  • Amérique du Nord :  des actions menées avec le Québec à travers l’inauguration des écoles franco-québécoises et la participation de 8 académies au symposium international de l’intégration numérique dans l’enseignement au Québec (partenariat avec le CEGEP québécois de la Pocatière). Toutefois, l’appel à projet franco-américain dont l’objectif est la mise en œuvre de conventions de partenariat entre les académies françaises et les États américains a dû être annulé en raison de la crise sanitaire ;

  • Amérique latine : le contexte sanitaire actuel n’a pas permis de finaliser les projets prévus, notamment les partenariats internationaux avec les académies françaises ;

  • Pays d’Asie : seul le partenariat d’exception entre la France et le Japon favorisant les échanges d’élèves de ces deux pays, via l’association COLIBRI, a pu être mené à terme. Les restrictions sanitaires pour contenir l’épidémie ont conduit à l’annulation des projets menés avec l’association française des enseignants de langue coréenne (AFELACC) et l’association ANIMATH afin d’organiser le concours franco-chinois de mathématique. Le projet d’éducation au développement durable (EDD) organisé entre les académies et l’ONG Friendship à destination du Bangladesh a également dû être reporté ;

  • Afrique et Maghreb : la pandémie a conduit à l’annulation d’une grande partie des actions menées de longue date. Cependant, le MENJS a poursuivi le soutien d’actions académiques et les partenariats éducatifs engagés comme la présence d’intervenants, d’artistes et de scientifiques dans les établissements ;

  • Moyen-Orient : le renforcement des relations franco-libanaises basé sur le développement de 
    l’enseignement du français dans les établissements libanais par les échanges de personnels de direction, enseignants et in fine d’élèves issus des académies a été interrompu en raison de la situation humanitaire complexe. Le soutien financier souhaité pour défendre les projets portés entre les académies et l’Egypte ainsi qu’Israël a également dû être reporté ;

  • Dossiers internationaux et transversaux : la projection à l’international des Campus des métiers et des qualifications (CMQ) vers l’Afrique, l’axe indopacifique et l’Amérique latine a pu être mené à terme. Cependant, le projet d’appui à l’amélioration qualitative des systèmes éducatifs des pays partenaires (Congo, Madagascar, Sénégal, Mexique, Colombie, etc.) a été annulé.


3) L’action de la France dans les instances européennes et internationales ayant vocation à soutenir des projets éducatifs (251 129 € en AE et en CP):

  • la contribution au fonctionnement et au programme d’activités de l’Agence européenne pour l’éducation adaptée et inclusive (EASNIE) qui sert de plateforme de collaboration entre les États membres et qui œuvre dans le domaine de l’éducation inclusive et vise à la réussite de tous et à l’amélioration des politiques et des pratiques éducatives pour ces apprenants ;

  • la participation financière aux actions de la Commission nationale française pour l’UNESCO (CNFU) qui coordonne et anime le réseau du système des écoles associées de l’UNESCO dont l’objectif est de dispenser un enseignement relatif aux défis de demain. Pour 2021, l’objectif était de soutenir et promouvoir les réflexions relatives à la formation des enseignants, l’enseignement professionnel, l’égalité fille-garçon ou encore la lutte contre le harcèlement, promouvoir des débats et des réflexions relatives aux questions éducatives, de science et de culture au sein de l’UNESCO ;

  • la contribution au budget de l’observatoire de l’enseignement de l’histoire en Europe qui a pour but de promouvoir des pratiques encourageant l’enseignement et l’apprentissage de l’histoire en vue de renforcer et de promouvoir les valeurs du Conseil de l’Europe consacrées dans son statut. Ce nouveau financement, d’un montant annuel de 106 793 €, a vocation à se pérenniser.


4) La valorisation et la diffusion de la langue française, une priorité réaffirmée du MENJS qui soutient les organismes suivants (163 000 € en AE et en CP) :

  • la CONFEMEN qui a poursuivi en 2021 ses activités dans le cadre de l’observatoire de la qualité de l’éducation (OQE) et plus particulièrement : le renforcement de la stratégie de développement du programme, le projet pilote de renforcement des curricula de l’éducation et de la protection de la petite enfance, l’évaluation de la qualité des manuels scolaires du 1er cycle du secondaire, les écoles de l’ombre en Afrique subsaharienne francophone, l’amélioration de la communication des activités du programme, le renforcement des capacités de la coordination de l’OQE et enfin, la contribution 2021 de la CONFEMEN au PASEC, conformément à son objet statutaire ;

  • la fédération internationale des professeurs de français (FIPF) dont la contribution attendue correspond à des déclinaisons concrètes des priorités du MENJS telles que l’égalité filles-garçons, la lutte contre le harcèlement, la formation des enseignants ou encore l’éducation au développement durable.





 

ACTION

06 – Politique des ressources humaines

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

06 – Politique des ressources humaines

608 468 358
531 053 202

96 448 114
100 952 431

704 916 472
632 005 633

608 468 358
531 053 202

96 448 114
98 566 999

704 916 472
629 620 201

 

L’action « Politique des ressources humaines » regroupe les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services académiques chargés de la gestion des ressources humaines, les crédits de formation des personnels non enseignants et des apprentis aux métiers administratifs et techniques, les remboursements de frais de changement de résidence, de congés bonifiés et de congés administratifs, les crédits d’organisation des concours de recrutement de l’ensemble des personnels, les crédits d’action sociale et les crédits relatifs aux subventions d’équipement à caractère éducatif et social en faveur des personnels du ministère de l'Éducation nationale, de la jeunesse et des sports.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

608 468 358

531 053 202

608 468 358

531 053 202

Rémunérations d’activité

373 018 077

317 281 813

373 018 077

317 281 813

Cotisations et contributions sociales

213 935 901

187 755 899

213 935 901

187 755 899

Prestations sociales et allocations diverses

21 514 380

26 015 490

21 514 380

26 015 490

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

96 448 114

98 277 829

96 448 114

95 716 739

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

96 448 114

98 122 829

96 448 114

95 561 739

Subventions pour charges de service public

 

155 000

 

155 000

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

2 674 602

 

2 850 260

Transferts aux ménages

 

186 016

 

182 016

Transferts aux collectivités territoriales

 

840 434

 

841 492

Transferts aux autres collectivités

 

1 648 152

 

1 826 752

Total

704 916 472

632 005 633

704 916 472

629 620 201

 

Corrigée des erreurs d’imputation, l’exécution hors dépenses de personnel s’élève à 100 871 838 € en AE et 98 487 318 € en CP.


dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

96 448 114

98 122 829

96 448 114

95 561 739

Subventions pour charges de service public

 

155 000

 

155 000

FDC et ADP prévus






Les dépenses (hors dépenses de personnel) se sont élevées, après correction des erreurs d’imputation, à 98 197 236  en AE et 95 637 058 € en CP.



1/ Frais de changement de résidence, congés administratifs et congés bonifiés : 33 154 176 € en AE et 33 144 674 € en CP


Les dépenses relatives aux frais de changement de résidence, aux congés administratifs et aux congés bonifiés s’élèvent à 33 144 674 € (contre 30 868 088 € en CP en 2020) pour un montant de crédits inscrit en LFI 2021 de 33 724 615 € en CP.



Synthèse des dépenses exécutées en 2021


Nombre de dossiers traités

Coût moyen d’un dossier

(en €)

Coût total  (en €)

Changement de résidence métropole

5 012

1 918

9 613 769

Changement de résidence : DOM (dont Mayotte)

799

6 065

4 846 557

Changement de résidence : COM

688

14 773

10 163 725

Congés bonifiés et administratifs

3 396

2 509

8 520 622

TOTAL



33 144 673


Les dépenses sont en forte hausse de +7,4 % par rapport à l’année précédente. Cet écart s’explique notamment par la réforme des congés bonifiés (décret n°2020-851 du 2 juillet 2020) et par leur report, suite à la crise sanitaire et aux restrictions de déplacement par voie aérienne (motif impérieux). Ainsi, 525 dossiers supplémentaires ont été traités en 2021 par rapport à 2019 alors qu’en 2020 1 429 dossiers étaient traités en moins par rapport à 2019.



2 / Les concours de recrutement de personnels et honoraires médicaux : 20 124 934 € en AE et 19 713 072 € en CP (20 679 785 € en AE et 20 268 980 € en CP sur le hors titre 2)


Les concours de recrutement de personnels : 19 343 857 € en AE et 18 931 636 € en CP


18 931 636 € en CP ont été consommés au titre des concours de recrutement de personnels sur le titre 3. Ces dépenses couvrent les frais de déplacement des jurys (47 % correspondants aux remboursements ou paiements directs des frais de transports et d’hébergement) et les frais d’organisation des concours (53 % correspondants à des dépenses de locations de salles, de matériels, de copies, de sujets). Sur ce montant, la part exécutée par le service inter-académique des examens et concours (SIEC) d’Île-de-France s’élève à 3 289 257 €.


On constate une diminution de près de 18 % des postes offerts aux concours enseignants par rapport à la session précédente. Le nombre de postes offerts pour les sessions supplémentaires des concours de recrutement des académies de Versailles et Créteil baisse également de 400 postes au total.


La dépense 2021 au titre des concours est en augmentation de 7,4 M€ par rapport à l’exécution 2020.Cette hausse résulte de l’augmentation des dépenses de locations de salle suite à la mise en place d’un protocole sanitaire exigeant (espace de 4 m² par candidat, mesures prophylactiques complémentaires) qui s’est traduit par la réservation de locaux supplémentaires et au renforcement des équipes de surveillance des épreuves. Les dépenses de frais de déplacement s’élèvent à 8,9 M en CP.


Postes offerts

session 2019

session 2020

session 2021

session droit commun

CRPE public supplémentaire académie de Créteil et Versailles

session droit commun

CRPE public supplémentaire académie de Créteil et Versailles

session droit commun

CRPE public supplémentaire académies de Créteil et Versailles

Concours de professeurs des écoles

12 132

500(Créteil)

200 (Versailles)

12 685

500(Créteil)

200 (Versailles)

11 022

300(Créteil)

Concours enseignants du second degré

16 331


16 540


16 290


Total

28 463

29 925

27 612


Les honoraires médicaux : 781 077 € en AE et 781 436 € en CP


La dépense constatée au titre des honoraires relatifs aux visites médicales obligatoires de contrôle, d’expertise et d’embauche effectuées par un médecin sans lien hiérarchique avec l’État, s’est élevée à 781 436 € en CP (soit -17 318 € par rapport à 2020).



3/ La formation : 5 958 247 € en AE et 5 489 161 € en CP (6 325 050 € en AE et 5 855 964 € en CP sur le hors titre 2)


Le total des dépenses hors titre 2 au titre de la formation s’élève à 6 325 050 € en AE et 5 855 964 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2021 est de -8 M€ en AE et -8,5 M€ en CP.

Les dépenses de formation initiale et continue des personnels d’encadrement, administratifs, techniques, sociaux et de santé s’élèvent à 5 958 247 € en AE et 5 489 161 € en CP en titre 3 (soit une baisse de 1,09 % en AE et de 15 % en CP par rapport à 2020).


Les dépenses de formation ont été fortement affectées en 2021 par la crise sanitaire. En effet, de nombreux regroupements de stagiaires en présentiel ont été annulés et remplacés par la mise en place de formations à distance. La formation a été hybride, intégrant des classes virtuelles animées par les formateurs et des visioconférences d’intervenants. Toutes les actions de formation dont la thématique ne pouvait être abordée qu’en présentiel, ont été reportées en 2022. D’une façon générale, la majorité des actions de formation a été réalisée à distance, afin de maintenir l’offre de formation répondant aux besoins exprimés.


  • Les formations initiales et continue – hors IHEEF : 3 970 033 € en AE et 3 722 258 € en CP (4 336 836 € en AE et 4 089 062 € en CP sur le hors titre 2)


La formation professionnelle statutaire des personnels de la jeunesse et des sports repose sur un partenariat conventionné avec le centre de ressources d’expertise et de performance sportive (CREPS) de Poitiers, opérateur national de la formation. Cette convention de formation (500 000 € par année scolaire) permet de financer les dépenses de conception et de mise en œuvre des actions de formation (coordination, ingénierie, organisation) ainsi que les charges de personnel relevant directement du dispositif de formation statutaire des agents concernés.

Les frais d’hébergement, de restauration et de mise à disposition des installations pédagogiques, font l’objet d’un forfait journalier par stagiaire arrêté chaque année par le conseil d’administration du CREPS de Poitiers, fixé à 86 €.

Les frais de transport des stagiaires lorsque des regroupements en présentiels sont réalisés à Poitiers ou en régions académiques sont financés par les académies d’origine des personnels.

Le nombre de stagiaires accueillis à chaque promotion dépend du nombre de postes ouverts au concours. Il s’élève à 110 stagiaires en 2021-2022.


La formation continue des personnels non enseignants s’adosse au schéma directeur de la formation continue des personnels du MENJS. L’offre de formation continue est ainsi proposée dans le cadre :

- d’une part du plan national de formation (PNF) ;

- d’autre part des plans académiques de formation (PAF).

Sont concernés :

- les personnels qui relèvent du domaine de la jeunesse et des sports placés auprès des délégations régionales académique à la jeunesse, à l'engagement et aux sports (DRAJES) et des services départementaux à la jeunesse, à l'engagement et aux sports (SDJES) installés dans les directions des services départementaux de l'éducation nationale (DSDEN) ;

- l’ensemble des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé du MENJS ;

- l’ensemble des cadres correspondants de la DGRH (secrétaires généraux d’académies, directeurs des ressources humaines académiques, délégués académiques et conseillers techniques auprès des recteurs, personnels d’encadrement et formateurs).


Les dépenses de formations initiale et continue se répartissent de la manière suivante :

– remboursements de frais de déplacement des stagiaires et intervenants : 1 611 820  en CP ;

– organisation des formations des agents des services centraux et déconcentrés (locations de salles, fournitures, publications, documentations, achats de matériels pédagogiques et informatiques, études et recherches…) : 1 632 043 en CP. 


La dotation initiale a été complétée par des crédits de fonds de concours et par des attributions de produits pour un montant total de 124 536 €. La participation du FIPHFP à l’insertion professionnelle des personnes en situation de handicap représente 14 % de ces crédits.


  • L’Institut des Hautes Etudes de l’Education et de la Formation - IHEEF (1 482 308 € en AE et 1 224 219 € en CP)


L’IHEEF assure la formation initiale et continue des personnels d’encadrement (personnels de direction, d’inspection, encadrement administratif). Il s’agit également d’un organisme de formation des personnels administratifs, techniques, sociaux et de santé. En 2021, la consommation s’est élevée à 1 482 308 € en AE et 1 224 219 € en CP.


Les dépenses se répartissent comme suit :

  • 52 % au titre des autres dépenses d’organisation des formations (convention, dépenses transversales) ;

  • 36 % au titre des dépenses d’hébergement et de restauration ;

  • 12 % au titre des frais de déplacements.


Depuis le 1er septembre 2019, les frais de déplacement des formateurs de l’IHEEF sont désormais supportés par l’académie d’origine et imputés sur l’action 8 au titre des convocations à l’initiative de l’administration centrale.


Indicateurs d’activité pour l’IHEEF au titre de l’année scolaire 2020-2021

En 2021, 41 432 journées-stagiaires ont été dispensées au titre de la formation initiale (personnels d’encadrement notamment), de la formation continue et des autres dispositifs de formation soit une hausse de 54 % par rapport à 2020.


Le coût moyen de la journée-stagiaire constaté en 2021 s’élève à 11 €, soit 14 € de moins qu’en 2020 (25 €). Cette diminution résulte principalement de la baisse des frais de déplacement, des coûts d’hébergement et de restauration en lien avec l’annulation d’un grand nombre d’actions de formation en présentiel remplacées par des sessions à distance pour s’adapter aux contraintes de la crise sanitaire. 


Coût d’hébergement et de restauration 2021 de l’IHEEF

Stagiaires

Journées-stagiaires

Coût 2021 en €

Coût de la journée-stagiaire en €

Formation initiale

3 116

21 619

89 588

4

Formation continue et autres dispositifs de formation

10 461

19 813

351 311

18

TOTAL

13 577

41 432

440 899

11


  • La formation des apprentis de la fonction publique (505 906 € en AE et 542 684 € en CP).


Le montant total consacré à la formation des apprentis de la fonction publique est de 505 906 € en AE et de 542 684 € en CP (contre une dépense de 1 530 311 € en AE et 1 560 424 € en CP en 2020). Cette forte diminution est la conséquence de la baisse du nombre d’apprentis au fur et à mesure de la montée en charge du dispositif de préprofessionnalisation, porté par la loi « pour une École de la confiance ».



4/ Action sociale (60 233 516 € en AE et 58 860 778 € en CP, en titres 2 et 3)


L’action sociale en faveur des personnels constitue un volet important de la gestion des ressources humaines. Destinée à accompagner et à aider les agents aux différentes étapes de leur vie professionnelle, elle doit contribuer à leur bien-être personnel et permettre d’améliorer leurs conditions de vie. Cette action à laquelle sont étroitement associés les partenaires sociaux, est mise en œuvre aux niveaux central, académique et départemental.


L’exécution budgétaire 2021 a été marquée par l’impact de la crise sanitaire COVID-19 et l’intégration des agents du périmètre jeunesse et sports au programme 214.


a/ Aides sociales relevant du titre 2 (24 150 593 € en AE et CP) 


Type de prestation

Nature de l’aide

Nombre de bénéficiaires

Montant

en €

Prestations interministérielles

 enfants handicapés

7 715

12 002 888

 séjours enfants

2 578

420 281

Prestations ministérielles – actions sociales d’initiative académique (ASIA)

 aides au logement

1 174

1 075 410

 environnement privé et professionnel

2 676

957 967

 aide à l'enfance et aux études

5 472

2 862 809

 vacances, culture et loisirs

6 817

579 067

Secours


6 912

6 252 172

Total

33 344

24 150 593


La dépense est en augmentation par rapport à 2020 (+3,4 %). Cette évolution résulte notamment de la hausse du volume des prestations ministérielles de secours (+16 %), à celles destinées à l’aide destinée aux enfants handicapés (+7 %), et celles destinées à l’enfance et aux études (+6,4 %). 



b/ Aides sociales relevant du titre 3 : 36 237 923 € en AE et 34 865 185 € en CP (37 990 871 € en AE et 36 792 733 € en CP sur le hors titre 2)


La part imputée sur le hors titre 2 correspond principalement à des subventions à des associations ou mutuelles qui interviennent dans le domaine de l’action sociale, et à la réservation de logements sociaux.


RAP 2021


RAP 2020

 



Nombre de repas

Constat dépense 2021 en €

Coût moyen 2021

(en €)


Nombre de repas

Constat dépense 2020 en €

Coût moyen 2019

(en €)

Aide à la restauration en faveur des personnels d’administration centrale (part prestation repas + fonctionnement et équipement des restaurants)

160 765

1 721 285

10,71


170 373

2 715 013

15,94

Aide à la restauration en faveur des personnels des services déconcentrés (part prestation repas)


1 070 775




849 553


Aide à la restauration en faveur des personnels des services déconcentrés (part fonctionnement et équipement des cantines)


636 152




690 432


Subventions associations culturelles, loisirs, vacances


4 400 000




3 299 688


Autres subventions aux associations ou mutuelles


3 900 952




2 990 217


Autres dépenses de fonctionnement (expertise médicale, équipements des personnels handicapés, achats de fournitures médicales, accueil, information, conseil en faveur des personnels, etc.)


6 619 368




5 662 195


Réservation de logements


1 128 365




815 950


Contribution au FIPHFP


15 388 288






TOTAL


36 237 923




17 023 048



La dépense en CP est en augmentation par rapport à 2020. Elle se décline comme suit pour le titre 3 :

  • 6 619 368 € ont été consacrés à diverses dépenses d’action sociale parmi lesquelles figurent :

  • la prise en charge des honoraires médicaux non rattachés à un recrutement et des frais de déplacement des personnels soumis à expertise médicale ;

  • les dépenses liées à la médecine de prévention dont achat de fournitures médicales, conventions de prestation de service, matériels, équipement des personnels handicapés, etc. ;

  • l’amélioration de la santé et de la sécurité au travail, et notamment la poursuite du plan amiante ;

  • diverses autres prestations d’action sociale et dépenses relatives à l’accueil, l’information et le conseil en faveur des personnels ;

  • la subvention pour la protection sociale complémentaire (PSC) en faveur des personnels du MENJS et du MESRI, de 15 338 € en 2021.

  • l’assistance à maîtrise d’ouvrage portant sur l’accompagnement du MENJS et du MESRI pour le suivi des conventions de référencement en matière de protection sociale complémentaire.

La dotation initiale dédiée à l’action sociale a été complétée par des crédits de fonds de concours relatifs à la participation du FIPHFP à l’intégration des personnels handicapés. Les dépenses financées par ces crédits (1 515 864 €) ont été consacrées à l’acquisition de matériels médicaux (60 %), à l’adaptation de postes de travail relevant de l’équipement dont la bureautique (15 %), à la prise en charge de frais de déplacement (13 %), et à d’autres dépenses conventionnées (12 %).


  •  3 428 212 € ont été consacrés à l’aide à la restauration en faveur des personnels.

Une distinction est opérée sur les services déconcentrés entre la dépense relative à l'équipement et au fonctionnement des cantines et la prestation repas, seule cette dernière devant être rapportée au nombre de repas.

S'agissant des personnels de l'administration centrale, la dépense comprend la subvention interministérielle de 1,29 € par repas (prestation repas), les subventions complémentaires aux agents et la participation aux charges de fonctionnement des prestataires partenaires (associations du personnel, restaurant interentreprises ou Crous de Toulouse). La fréquentation des restaurants a diminué cette année de 48 % par rapport à l’année 2019 : elle a de nouveau été impactée par les mesures liées à la crise sanitaire Covid-19 (périodes de fermeture ou de limitation de la capacité d'accueil, travail à distance obligatoire) et par le développement croissant du télétravail. Comme l’an dernier, l'administration a versé une subvention complémentaire, gestionnaire de la restauration des principaux sites parisiens car les recettes de l'année n'ont pas permis de payer les charges fixes de fonctionnement des restaurants. Le montant des subventions exceptionnelles diminuant, le coût moyen d'un repas en administration centrale est ainsi passé à 10,71 € en 2021 contre 15,94 € en 2020.


Si l’on compare l’année 2019 - année « normale » hors crise Covid, et l’année 2021, la dépense a diminué de 744 806 €, soit -18%. Le coût du repas était alors à 6,87 € : il a donc augmenté de 56 % entre 2019 et 2021.


Une sous-exécution de 530 942 € en CP est constaté sur ce poste de dépenses par rapport à la LFI 2021 (3 959 154 € en AE et CP).


  • 3 900 952 € ont été versés aux autres associations et mutuelles au titre :

    • des actions concertées en vue de venir en aide aux personnes fragilisées ou en situation de handicap (1 765 000 €). La Mutuelle générale de l’éducation nationale (MGEN) s’engage à fournir un financement au moins équivalent à celui accordé par le ministère dans le respect des objectifs assignés. Ces actions bénéficient à l’ensemble des agents, actifs et retraités ainsi qu’à leurs enfants en situation de handicap. Alors que bon nombre de ces dispositifs avait pâti de la crise sanitaire et des épisodes successifs de confinement en 2020 (participation aux frais de centres de vacances, allocation tierce personne et réservation de lits), l’année 2021 est marquée par une reprise des prestations servies (+77 % entre 2020 et 2021) ;

    • de l’emploi de techniciennes d’intervention sociale et familiale, et d’aides ménagères à domicile en faveur des personnels en activité des MENJS et MESRI. Le bilan provisoire présente un coût total du dispositif de 35 952 € pour l’année 2021 pour 47 interventions. Compte tenu du bilan provisoire fourni par la MGEN en fin d’année 2021, la participation ministérielle versée (70 000 €) correspond à 70 % de la subvention conformément aux dispositions de la convention financière annuelle signée en 2021, qui prévoyait le versement d’une subvention ministérielle initiale de 100 000 € ;

    • des actions concertées pour l’aide au soutien à la vie professionnelle et familiale qui se déclinent en deux axes, les réseaux Prévention, Aide, Suivi (PAS), et les centres de réadaptation. Les réseaux PAS ont pour objet de favoriser le maintien dans l'emploi et la réinsertion professionnelle des personnels du MENJS et du MESRI, mutualistes ou non, soumis à des risques professionnels particuliers ou atteints par une ou des affections entraînant des difficultés dans leur exercice professionnel. Ce dispositif compte 7 centres opérationnels qui interviennent auprès des académies d’Ile-de-France, Bordeaux/Poitiers, Aix-Marseille/Nice, Nantes, Grenoble, Toulouse et Amiens. La participation ministérielle au titre de l’aide au soutien à la vie professionnelle et familiale s’est élevée à 1 780 000 € pour un coût total des dispositifs tous titres confondus de 3 127 251 €, ce qui a permis d’accompagner au total 15 358 agents. On constate ainsi en 2021 une reprise des dispositifs d’aide au soutien à la vie professionnelle et familiale avec une augmentation du nombre des bénéficiaires et des dépenses correspondantes, et compte tenu de l’extension du dispositif des Espaces d’accueil et d’écoute 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Le ministère a rehaussé la subvention dédiée aux réseaux PAS.

    • Par ailleurs, 320 000 € ont été alloués dans le cadre d’une convention pour un partenariat expérimental avec la MGEN dans le domaine de la santé et du bien-être au travail et relative à l’expérimentation d’actions en matière de médecine de prévention en faveur des personnels.

    • Dans le contexte de la crise sanitaire et afin de renforcer l’accompagnement des personnels dans le domaine de la santé et du bien-être au travail, le MENJS a engagé en partenariat avec la MGEN de nouvelles actions, à caractère expérimental, visant à renforcer l’accompagnement médical des personnels dans un contexte de difficultés de recrutement des médecins du travail ainsi que la prévention des risques professionnels et notamment celle des risques psychosociaux. Elles viennent en complément des actions partenariales déjà engagées avec la MGEN dans le cadre de la convention annuelle relative aux « Actions concertées ».


  • 4 400 000 € ont été alloués aux associations pour les vacances, la culture et les loisirs, dont :

    • 2 900 000 € à l’association « Les Fauvettes » pour assurer ses frais de fonctionnement et permettre de pratiquer une réduction financière des tarifs des séjours d’enfants. Ces crédits ont permis l’accueil de 2 490 enfants ;

    • 1 500 000 € à l’association PREAU pour le développement d’une offre de prestations culturelles, de loisirs, sportives et touristiques à destination de tous les personnels du ministère et correspondant à l’engagement n°5 du Grenelle pour l’éducation « Bénéficier de nouveaux avantages sociaux ».


  • 1 128 365 € ont été payés au titre de la réservation de logements :

    • 1 008 365 € auprès des bailleurs sociaux pour les enseignants néo-titulaires. Les académies d’Amiens, Créteil, Lille et Versailles sont bénéficiaires de cette dotation compte tenu du nombre élevé de lauréats des concours d’enseignants affectés dans ces académies.

    • 120 000 € en administration centrale, correspondant au solde d’une convention de réservation signée en 2017 et dont les 3 logements ont été livrés en 2021. Le public cible des attributions de logements est composé pour l’essentiel de nouveaux arrivants ou d’agents en difficulté. Faute d’adéquation entre l’offre des bailleurs et les besoins de ses agents, l’administration centrale n’a pas signé de nouvelles réservations de logement.


  • Compte tenu du changement normatif concernant la prise en compte de la masse salariale des AESH au titre des bénéficiaires de l'obligation d'emploi (BOE), 15 388 288 € ont été versés au Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP), correspondant au non-respect par le ministère de la cible d’emploi des bénéficiaires de l’obligation d’emploi (BOE), fixée à 6% (pénalité financière). Cette dépense a été financée par fongibilité asymétrique.


L’exécution 2021 excède les crédits ouverts en LFI 2021 de 12,44 M€ en AE et de 11,24 M€ en CP en raison, entre autres, du versement contributif de 15,4 M€ au FIPHFP.


5/ Autres dépenses : 2 802 548 € en AE et 2 504 647 € en CP


Corrigées des erreurs d’imputations, ces dépenses, qui s’élèvent à 2 721 956 € en AE et 2 424 967 € en CP, financent diverses actions de développement des ressources humaines, dont 281 183 € en AE et 23 040 € en CP au titre des élections professionnelles de 2022, pour des expertises et solutions en matière de vote électronique.

dépenses d’intervention

Les dépenses d’intervention s’élèvent à 2 674 602 € en AE et 2 850 260 € en CP.


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des subventions versées à des EPLE, des établissements privés ou des collectivités. En conséquence, elles sont imputées automatiquement en dépenses d’intervention et se répartissent de la manière suivante :

  • 554 851 € en AE et 555 909 € en CP pour les concours des personnels ;

  • 366 803 € en AE et en CP pour la formation ;

  • 1 077 356 € en AE et 1 255 956 € en CP sont liés à des mesures de réservation de logements pour l’académie de Créteil ;

  • 489 575 € en AE et CP ont été transférés à des associations au titre de l’action sociale, de la formation des apprentis et d’autres dépenses venant au soutien des ressources humaines, dont 326 918 € en AE et CP dans le cadre de la crise COVID19. ;

  • 186 016 € en AE et 182 016 € en CP correspondent à des transferts directs à des ménages au titre de l’action sociale des personnels.


 

ACTION

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

07 – Établissements d'appui de la politique éducative

 
 

149 403 457
148 275 379

149 403 457
148 275 379

 
 

149 403 457
148 275 379

149 403 457
148 275 379

 

L'action 7 regroupe les subventions versées aux opérateurs de l'enseignement scolaire dont le MENJS assure la tutelle.

La subvention versée à France Education International (FEi), du fait de la nature de l'opérateur, est inscrite à l'action 5 "Action internationale".

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

149 403 457

147 630 379

149 403 457

147 630 379

Subventions pour charges de service public

149 403 457

147 630 379

149 403 457

147 630 379

Titre 7 : Dépenses d’opérations financières

 

645 000

 

645 000

Dotations en fonds propres

 

645 000

 

645 000

Total

149 403 457

148 275 379

149 403 457

148 275 379

 

 Le montant total versé sur l’action 7 au titre de subventions pour charges de service public comprend :

 

  • une subvention de 84,82 M€ allouée au Réseau Canopé ;

  • une subvention de 24,36 M€ allouée à l’Office national d’information sur les enseignements et les professions (ONISEP) ;

  • une subvention de 29,23 M€ allouée au Centre national d’enseignement à distance (CNED) ;

  • une subvention de 6,83 M€ allouée au Centre d’études et de recherches sur les qualifications (CÉREQ) ;

  • une participation de 2,39 M€ du ministère au fonctionnement de l’Établissement public du palais de la porte Dorée (EPPPD) pour lequel le ministère de la Culture est chef de file.

 

Le montant des subventions versées aux opérateurs de l’enseignement scolaire en gestion 2021 est inférieur de 1,78 M€ au montant prévu en LFI 2021.

 

Cette variation résulte de :

 

  - la mise en réserve qui n’a pas donné lieu à un dégel en fin d’année (-2,07 M€) ;

- d’un versement complémentaire de 0,05 M€ au CNED au titre de l’accompagnement de ses agents dans le cadre de la centralisation des missions de son service des ressources humaines ;

- d’un versement complémentaire de 0,14 M€ à l’ONISEP au titre de l’accompagnement à la mobilité de certains personnels suite au transfert de certaines de ses compétences aux régions ;

- de versements complémentaires pour un total de 0,10 M€ à l’ONISEP, au CNED et à Réseau Canopé au titre de la convergence indemnitaire des agents résidant en Ile-de-France.

 

Le CNED a également bénéficié de 0,65 M€ de dotations en fonds propres pour la rénovation des bâtiments domaniaux.

 

 

 

 

ACTION

08 – Logistique, système d'information, immobilier

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

08 – Logistique, système d'information, immobilier

272 897 217
305 143 907

548 886 139
740 651 758

821 783 356
1 045 795 665

272 897 217
305 143 907

417 109 410
643 264 123

690 006 627
948 408 030

 

L’action 8 a pour finalités la définition, la mise en œuvre et le pilotage des politiques transversales relatives aux dépenses de fonctionnement général, aux systèmes d’information, aux équipements informatiques et à l’immobilier du ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports.


Après corrections des erreurs d’imputation, les dépenses hors titre 2 s’élèvent à 740 322 851 € en AE et 643 528 115 € en CP. L’écart par rapport à la LFI 2021 est de +191,5 M€ en AE et +226,5 M€ en CP et résulte principalement de la crise sanitaire.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

272 897 217

305 143 907

272 897 217

305 143 907

Rémunérations d’activité

166 343 241

188 332 635

166 343 241

188 332 635

Cotisations et contributions sociales

101 643 418

115 730 176

101 643 418

115 730 176

Prestations sociales et allocations diverses

4 910 558

1 081 097

4 910 558

1 081 097

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

386 578 354

559 557 331

310 626 935

484 180 231

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

386 578 354

556 354 724

310 626 935

480 911 537

Subventions pour charges de service public

 

3 202 607

 

3 268 693

Titre 5 : Dépenses d’investissement

159 707 785

152 936 696

103 882 475

131 602 691

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

159 707 785

106 147 501

103 882 475

84 627 302

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

46 789 195

 

46 975 389

Titre 6 : Dépenses d’intervention

2 600 000

28 157 731

2 600 000

27 481 201

Transferts aux ménages

100 000

4 404

100 000

13 714

Transferts aux entreprises

 

1 584 800

 

1 562 800

Transferts aux collectivités territoriales

2 500 000

23 134 360

2 500 000

23 125 490

Transferts aux autres collectivités

 

3 434 167

 

2 779 197

Total

821 783 356

1 045 795 665

690 006 627

948 408 030

 

dépenses dE FONCTIONNEMENT


1/ Frais de déplacement : 5 556 170 € en AE et 5 576 211 € en CP en titre 3


L’exécution 2021, tous titres confondus, impactée par la crise sanitaire, s’élève à 5 562 273 € en AE et 5 582 314 € en CP. L’écart par rapport à la prévision (-45 % en AE et en CP) s’explique notamment par le recours accru aux visioconférences.

Hors dispositifs financés par le FIPHFP, ces dépenses sont ramenées à 4 896 580 € en CP, soit -51 % par rapport à la LFI 2021.

L’exécution 2021 en titre 3 s’élève à 5 556 170 € en AE et 5 576 211 € en CP, dont 679 631 € en CP au titre des frais de transport des personnels handicapés financés par le fonds de concours FIPHFP et 11 318 € en CP au titre des attributions de produits des recettes provenant de la rémunération de prestations fournies par l'ensemble des services. La différence (6 103 € en AE et CP) est imputée sur le titre 6 pour rembourser des frais de déplacement.


Le nombre de missions est passé de 31 741 en 2020 à 36 775 en 2021 (contre 66 347 en 2019). Le nombre de missions reste bas en raison de la crise sanitaire. Concomitamment, le coût moyen par mission a également baissé, passant de 160 € en 2020 à 133 € en 2021. Ce coût moyen est au-dessous du coût prévisionnel (149,73 €) inscrit au PAP 2021 (soit -11 %).


Le coût moyen par mission intègre l’application, au 1er mars 2019, des dispositions de la nouvelle réglementation fixant les conditions et les modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l'État. Elle reflète l’impact complet de la revalorisation des indemnités kilométriques et des taux d’indemnisation forfaitaire des nuitées (décret n° 2019-139 du 26 février 2019 modifiant le décret n° 2006-781 du 3 juillet 2006 fixant les conditions et modalités de règlement des frais occasionnés par les déplacements temporaires des personnels civils de l’État).

Parallèlement les efforts de rationalisation sont poursuivis, notamment en développant le recours aux visioconférences et aux conférences téléphoniques, ainsi qu’à l’harmonisation des pratiques de gestion en s’appuyant sur l’application métier Chorus DT.


Hors financement FIPHFP

Nombre de missions

Coût moyen (€)

Coût total (€)

Déplacements des personnels des services académiques à l'initiative des services académiques

30 313

105,08 €

3 185 273 €

Convocations des personnels des services académiques à l'initiative de l'administration centrale

3 943

278,40 €

1 097 715 €

Déplacements des personnels de l'administration centrale (hors Inspection Générale)

2 519

243,59 €

613 592 €

TOTAL

36 775

133 €

4 896 580 €


NB : les frais de déplacement des membres des inspections générales s’élèvent à 658 557 € en CP et figurent à l’action 2


2/ Dépenses de fonctionnement courant (278 704 348 € en AE et 253 343 817 € en CP, en titre 3).


Le fonctionnement courant recouvre, pour les services centraux et déconcentrés (dont vice-rectorats d’outre-mer), les dépenses de fournitures, matériels, mobiliers, achats de services, frais de correspondance, travaux d’impression, frais de télécommunications, travaux de reprographie et véhicules.


Les dépenses se répartissent ainsi :

  • 219 988 024 en CP pour l’administration centrale (soit 87 %) ;

  • 33 355 793 € en CP pour les services déconcentrés (soit 13 %).


Les principaux postes de dépense (CP) sont les suivants :

  • achat de mobiliers et autres petits équipements : 200 797 890 € ;

  • frais postaux : 11 045 604 € ;

  • transport de biens et d’aménagement : 7 114 527 € ;

  • fournitures de bureau, papeterie et imprimés : 4 502 295 € ;

  • travaux d’impression et copieurs (hors location) : 2 518 672 € ;

  • entretien de divers matériels : 2 418 288 € ;

  • achat d’outillage, quincaillerie, équipement électrique, pièces de rechange : 2 349 426 € ;

  • documentation générale et abonnements : 1 838 912 € ;

  • frais de télécommunications des services déconcentrés (téléphonie, internet et frais des réseaux) :  819 580 € ; 

  • location de matériel et mobilier de bureau (dont location de copieurs) : 1 409 410 € ;

  • location de véhicules, carburants : 1 323 220 € ;

  • Achat de produits pharmaceutiques et chimiques : 176 553 €.


187 324 590 € en CP ont été exécutés au titre des attributions de produits et de fonds de concours, dont 98,8 %  au titre du fonds de concours n° 06-1-2-00220 « Participation de Santé publique France au financement de la campagne de lutte contre la Covid-19 », et 1 532 298 € au titre du fonds de concours n° 06-1-2-00038 « Participations du FIPHFP aux dépenses d'intégration des personnels handicapés ».


De ce fait, la dépense en CP (253 M€) est supérieure à la prévision inscrite en LFI 2021 (58,5 M€). Ce surcoût correspond principalement au financement des mesures prophylactiques nécessaires au maintien de la continuité d’activité de l’ensemble des services du MENJS en configuration de crise sanitaire (achats de gels hydroalcooliques et distributeurs, produits désinfectants, blouses, masques, visières de protection, gants, parois d’accueil, tests antigéniques, colisage, acheminement).  


3/ Dépenses d’immobilier (127 122 022 € en AE et 92 366 304 € en CP, en titre 3)


Ces dépenses, exécutées sur le titre 3, se déclinent comme suit :


3-1 Loyers :


Prévision LFI

AE

Prévision LFI

CP

Consommation
AE

Consommation
CP

Surfaces en m²

au 01/01/21*

Coût en €/m²
CP

Administration centrale

53 697 176

11 461 975

34 631 590

8 407 107

17 152

490,15

Services déconcentrés et COM*

64 010 126

35 171 948

39 790 536

36 726 167

248 990

147,50

TOTAL

107 707 302

46 633 923

74 422 126

45 133 274

266 142

169,58

* données RAP 2021 : SUB (surface utile brute) en locations y compris les logements pour les services déconcentrés et les collectivités d’outre-mer


La dépense au titre des loyers s’élève à 74 422 126 € en AE et 45 133 274 € en CP.

L’augmentation substantielle des surfaces et du coût du mètre carré en administration centrale s’explique majoritairement par la prise à bail du site situé avenue de France , à la suite du transfert des services jeunesse et sports du ministère des affaires sociales (MAS) versle MENJS.


Le total des surfaces louées des services déconcentrés et des collectivités d’outre-mer (COM) (SUB) est passé de 238 275 m² à fin 2020 à 248 990 m² à fin 2021, soit une augmentation des surfaces louées de 10 715 m² (+4,5 %). Celle-ci résulte, entre autres, de l’installation des services jeunesse et sports mais également : d’une nouvelle implantation pour la délégation régionale à la formation professionnelle initiale et continue (DRAFPICA) de Montpellier, le CIO de Val-de-Briey, et le relogement d’IEN dans l’Aube pour libérer des surfaces au sein de la DSDEN afin d’accueillir le service départemental à la jeunesse, à l’engagement et aux sports (SDJES).

Le coût moyen des loyers a augmenté de 13,3 % par rapport à l’année 2020 (149,71 € le m²).


L’écart par rapport à la LFI (-33,2 M€ en AE) s’explique par le report de certaines opérations en 2022 (renégociation du bail de la DSDEN du Val d’Oise à Osny (8,4 M€), le renouvellement avec la Ville de Paris pour les implantations d’IEN (1,1 M€), la prise à bail d’avance pour les sites Kerquessaud et Mirabeau (3 M€ en fin d’année 2020) et le report du relogement du site Dutot (20,7 M€).


3-2 Fonctionnement immobilier :



Dépenses en AE

Dépenses en CP

Surfaces en m² (SUB)

Coût en CP/ m²

Administration centrale (**)

10 808 124

10 800 448

  75 752

142,56

Services déconcentrés et COM (*)

34 619 083

31 742 409

764 340

  38,63

TOTAL

45 427 208

42 542 857

840 092

  50,64

**hors surfaces du site Descartes (sphère enseignement supérieur et recherche, 24 432 m²) dont les dépenses de fonctionnement immobilier sont prises en charge sur le programme 172, et y compris l’IHEEF.

*  données RAP 2021 SUB (surfaces utiles brute) SD et COM domanial, location et MAD hors cité hors logement.


L’exécution des dépenses de fonctionnement immobilier en titre 3 s’élève à 45 427 208 € en AE et 42 542 857 € en CP contre une dotation initiale de 43 958 566 en AE et de 43 006 670 € en CP.

L’exécution 2021 hors-titre 2 s’élève à 45,9 M€ en AE et 43,1 M€ en CP et excède ainsi la prévision de +1,9 M€ en AE et -0,46 M€ en CP, en raison du renchérissement des charges d’entretien lié à l’augmentation des surfaces suite à l’accueil des services jeunesse et sport conjugué au déploiement de mesures anti COVID-19  (nettoyage renforcé).

La structure de la dépense 2021 en CP est la suivante :

- l’entretien (des terrains, bâtiments, autres installations…)  : 31 % ;

- les fluides (eau, gaz, électricité) : 24 % ;

- le nettoyage, gardiennage, collecte et traitement des déchets et diverses taxes : 24 % ;

- les charges locatives et de copropriété : 21 %.


3-3 Opérations immobilières :


L’éxécution des dépenses d’opérations immobilières en titre 3 s’élève à 7 272 689 € en AE et 4 706 079 € en CP dont :

  • constructions scolaires outre-mer : 112 567 € en AE et 194 559 € en CP (subventions pour charge de service public) ;

  • opérations dans les établissements à la charge de l’Etat : 660 089 € en AE et 217 453 € en CP (fonctionnement courant) ;

  • dépenses du propriétaire : 6 500 032 € en AE et 4 294 067 € en CP.


4/ Dépenses informatiques (134 153 918 € en AE et 119 745 746 € en CP en titre 3)


Les dépenses informatiques relevant de l’action 8 s’élèvent, tous titres confondus, à 203 175 919 € en AE et 184 202 409 € en CP et se déclinent de la manière suivante :

  • 134 153 918 € en AE et 119 745 746 € en CP imputées sur le titre 3

  •  51 669 370 € en AE et 50 083 928 € en CP imputées sur le titre 5

  • 17 352 630 € en AE et € en 14 372 735 € en CP imputées sur le titre 6.


4-1 Les grands projets informatiques hors nouvelle trajectoire SIRH (6 839 536 € en AE et 5 557 324 € en CP, en titre 3)


Titre 3

Exécuté 2021

AE

CP

OCEAN-CYCLADES

1 956 278

1 928 907

OP@LE

3 405 676

2 797 097

OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE)

1 477 582

831 320

Total

6 839 536

5 557 324


Tous titres confondus, la dépense s’élève à 16 616 844 € en AE et 16 976 648€ en CP et se répartit de la manière suivante :

  • 6 839 536 € en AE et 5 557 324 € en CP imputés sur le titre 3

  • 9 777 308 € en AE et 11 419 324 € en CP imputés sur le titre 5


Pour assurer le respect des coûts et des délais, ces projets font l’objet d’un suivi particulier de la direction interministérielle du numérique (DINUM) et figurent au panorama des grands projets SI de l’État. L’indicateur 3.4 « Respect des coûts et des délais des grands projets » ainsi que les « éléments transversaux du programme » rendent compte de l’avancement de chacun de ces grands projets (cf Eléments transversaux au programme partie « Grands projets informatiques »).


4-2 Les grands projets informatiques de la nouvelle trajectoire SIRH (12 771 126 € en AE et 10 387 313 € en CP, en titre 3)

Titre 3

Réalisé 2021


AE

CP

Nouvelle trajectoire SIRH

12 771 126

10 387 313

Total

12 771 126

10 387 313


Les dépenses du service « Semsirh » portent sur les projets de la nouvelle trajectoire SIRH. Arrêtée en coordination avec la DINUM, elle couvre plusieurs projets structurants, comme la sécurisation et modernisation des SIRH historiques, la migration des populations non enseignantes vers l’offre interministérielle RenoiRH, la réurbanisation du SIRH ministériel, ainsi que la mise en œuvre d’une plateforme unifiée de gestion de la formation et des compétences (VIRTUO).


Tous titres confondus, la dépense s’élève à 34 991 215 en AE et 31 647 112 en CP et se répartit de la manière suivante :


  • 12 771 126 € en AE et 10 387 313 € en CP imputées sur le titre 3 ;

  • 22 220 089 € en AE et 21 259 798 € en CP imputées sur le titre 5.



À l’issue des travaux de transition post-programme SIRHEN menés en coordination avec la DINUM, une nouvelle trajectoire SIRH a été actée par le ministère en octobre 2019. Cette trajectoire répond à une stratégie de modernisation des SIRH du MENJS reposant sur quatre orientations structurantes :


  • la sécurisation et la modernisation des systèmes d’information pour l’éducation des ressources humaines SIERH (SIRH historiques du ministère), afin d’assurer leur continuité de service en particulier sur le périmètre de la gestion des enseignants ;

  • la migration des populations non enseignantes vers l’offre interministérielle PGI RenoiRH portée par le CISIRH, en deux temps :

  • une première vague de migration fin 2022 pour les populations IATSS et de l’administration centrale (populations actuellement gérées dans AGORA – 115 000 agents) ;

  • la deuxième vague de migration fin 2024 pour les populations PINS et PDIR (populations actuellement gérées dans SIRHEN – 18 000 agents).


Au cours de l’année 2020, ce chantier a été étendu aux personnels « Jeunesse et Sports » ;

  • la réurbanisation des applicatifs SIRH couvrant des processus spécifiques du ministère (mouvement, remplacement…) ;


  • la mise en place d’une plateforme unifiée de gestion de formation/compétences (VIRTUO) pour tous les agents du ministère s’appuyant sur des solutions du marché de type SaaS.


En 2021, le Service de modernisation des systèmes d’information des ressources humaines pour l’éducation (SEMSIRH) a sur-exécuté de +19 % en AE et +5,5 % en CP les crédits prévus en LFI 2021.


Pour cela, le SEMSIRH a bénéficié de +5,6 M€ en AE et +1,6 M€ en CP en gestion 2021 de crédits supplémentaires en AE et en CP pour couvrir ses besoins. Les crédits supplémentaires ont permis de financer les opérations programmées sur les volets « Grands projets informatiques nouvelle trajectoire SIRH » et « Systèmes d’information nouvelle trajectoire SIRH » (pour la partie de maintien en condition opérationnelle [MCO]). Ils se décomposent de la manière suivante :

  • +3,72 M€ en AE pour la montée en charge des travaux de la nouvelle trajectoire SIRH ;

  • +1,2 M€ en AE et +0,96 M€ en CP pour le financement des demandes nouvelles d'évolutions (liées à des mesures du Grenelle de l’éducation ainsi qu’à des mesures interministérielles) ;

  • +0,7 M€ en AE et +0,6 M€ en CP : pour permettre la prise en charge des demandes de paiement enregistrées au cours du mois de décembre et l’émission de commandes d’AMOE portant sur le 1er trimestre 2022.


En 2021, les dépenses en matière de coût projet au titre des chantiers de la nouvelle trajectoire SIRH ont progressé par rapport à l’exécution 2020 (en AE et CP). Cette progression s’explique par l’avancement opérationnel des 3 projets suivants :

  • sécurisation et modernisation des SIERH : l’exercice 2021 a été marqué par l’achèvement des développements et la réalisation de répétitions, qui in fine ont permis la réalisation avec succès des opérations majeures de bascule SIRH (20 académies, le SAAM et le SIEC) ;

  • migration vers la solution interministérielle RenoiRH : l’exercice 2021 a été marqué par la migration des populations dites « jeunesse et sport » et l’achèvement des travaux de conception et la réalisation des développements de la vague 1). Le projet est donc passé en phase de préparation du déploiement de la vague 1 (bascule novembre 2022). Par ailleurs, l’exercice a également été marqué par le lancement du chantier de conduite du changement ;

  • réurbanisation des SIRH et mécanisme d’échanges des données (MéSIRH) : les développements de MéSIRH et la réurbanisation des applications prioritaires dans la migration RenoiRH ont fortement progressé. Comme la migration RenoiRH, ce chantier va passer dans une phase de préparation du déploiement, à l’issue des travaux de développement se poursuivant en ce début d’année ;


Pour ce qui concerne le projet VIRTUO, les offres reçues au premier semestre ne sont pas en conformité avec la nouvelle doctrine cloud de lÉEtat (circulaire n° 6282-SG du 5 juillet 2021). Un nouvel appel d’offre a été lancé en novembre 2021, en vue d’une notification en avril 2022. Les équipes restent fortement mobilisées pour la mise en œuvre effective de ce projet à forte valeur ajoutée (gestion de la formation, des compétences et recrutement des contractuels pour titularisation).


L’exercice 2021, en matière de maintenance des SIRH, a été marqué par une augmentation de l’exécution en CP, liée au règlement des engagements des années antérieures.

Le second semestre 2021 a été marqué par l’intégration dans le plan de charge du SEMSIRH d’une vingtaine de demandes d’évolutions nouvelles, pour lesquelles un financement complémentaire a été octroyé en gestion (+1,2 M€ et + 0,96 M€ en CP). Il s’agit de demandes liées à des mesures du Grenelle de l’éducation ainsi qu’à des mesures interministérielles, notamment la protection sociale complémentaire et l’indemnité forfaitaire de télétravail)

L’exercice 2021 a également été marqué par le lancement de nouveaux chantiers tel que la sécurisation des processus du mouvement de rentrée 2021 et de la gestion du remplacement des enseignants du 1er degré (SI COLIBRIS).

COÛt et durEe de la nouvelle trajectoire SIRH

Nouvelle trajectoire SIRH : évolution du coût et de la durée

Zone fonctionnelle principale ressources humaines


Lancement

2019

Actualisation

2021

Écart en %

Coût total en M€

192,37

203,75

106%

Durée totale en mois

74

74

0 %


(en millions d'euros)


 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

3,61

2,40

30,74

32,85

34,99

31,65

29,03

35,02

66,89

63,33

165,25

165,25

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

12,90

12,90

12,90

12,90

6,45

6,45

6,25

6,25

38,50

38,50

Total

0,00

0,00

3,61

2,40

43,64

45,75

47,89

44,55

35,48

41,47

73,14

69,58

203,75

203,75


L’actualisation du coût à terminaison (203,75 M€ en actualisation 2021) fait apparaitre une augmentation de 6 % par rapport au lancement du projet en 2019 (192,37 M€), soit + 11,4 M€, dont 6,8 M€ sont liés à la centralisation des crédits du SEMSIRH en brique 9 et seulement 4,6 M€ sont liés à des besoins en écart par rapport à la trajectoire initiale issue du RAP 2019.


L’augmentation de 4,6 M€ se décompose de la façon suivante :

-  impact de la crise sanitaire sur l’exercice 2020 (1,1 M€) ;

-  dépenses nouvelles liées au rattachement des équipes de développement du site Guérande au service à compétence nationale SEMSIRH (0,4 M€) ;

-  impact des nouveaux travaux pris en compte lors du comité de priorisation de mai 2021 (1,2 M€) ;

-  impact prévisionnel en 2023 du marché relatif à la nouvelle solution de remplacement pour le 1er degré (1 M€) ;

-   besoin supplémentaire de 0,9 M€ sur les chantiers de la nouvelle trajectoire, majoritairement lié au lancement du projet VIRTUO (0,8 M€).


La nouvelle trajectoire SIRH conduit à réduire les coûts de fonctionnement des SI existants. D’une part, la migration vers l’outil interministériel mutualisé RenoiRH des agents auparavant gérés dans AGORA et dans SIRHEN permettra de décommissionner ces applications, ainsi que certaines applications « satellites » dans le cadre de la trajectoire de réurbanisation. D’autre part, la consolidation de l’hébergement ainsi que la modernisation des infrastructures dans le cadre de la sécurisation des SIERH permettront de réduire le coût d’exploitation de ces SI tout en les sécurisant. Enfin, la mise en œuvre d’une solution SaaS pour le recrutement, la formation et la GPEEC pourra constituer une source de gains métier au travers, notamment de l’optimisation des présences aux sessions, la dématérialisation des convocations, le recours plus important aux formations à distance ainsi que la « fidélisation » des agents.


4-3 Les systèmes d’information - services applicatifs (27 032 581 € en AE et 22 368 780 € en CP, en  titre 3)



Titre 3

Exécuté 2021

AE

CP

Services applicatifs ressources humaines  - SI RH

5 406 034

4 426 005

Services applicatifs métier

10 921 195

9 142 495

Autres services applicatifs

10 705 352

8 800 280

Total

27 032 581

22 368 780


Tous titres confondus, la dépense exécutée en 2021 s’élève à 42 032 900 € en AE et 37 027 866 € en CP et se répartit de la manière suivante :

  • 27 032 581 € en AE et 22 368 780 € en CP imputées sur le titre 3

  • 14 897 010 € en AE et 14 555 777 € en CP imputées sur le titre 5

  • 103 309 € en AE et en CP imputées sur le titre 6.


 

Prévisions (en €)

Exécuté (en €)

 

2021

2021

AE

CP

AE

CP

Total Services applicatifs

44 590 000

27 649 473

42 032 900

37 027 866

Services applicatifs métiers

25 880 000

16 080 000

22 908 462

19 522 870

Services applicatifs ressources humaines - SI RH

4 680 000

4 680 000

6 057 897

5 658 396

Autres services applicatifs

14 030 000

6 889 473

13 066 541

11 846 600
















Le ministère de l’Éducation nationale, de la jeunesse et des sports est engagé dans la transformation numérique interministérielle pour offrir de nouveaux services aux usagers. La modernisation de ses systèmes d’information est poursuivie. Cela passe par une adaptation permanente de ses applications aux besoins de ses différents métiers et une rénovation technique de ces applications.


Services applicatifs métier (22 908 462€ en AE et 19 522 870 € en CP tous titres confondus)


SI scolarité du 1er degré : les projets engagés depuis plusieurs années se poursuivent afin de donner à la communauté éducative les outils modernes dont elle a besoin. Les ressources ont été consacrées à la maintenance et aux évolutions prioritaires de l’application du 1er degré (ONDE) visant notamment à simplifier les tâches des directeurs d’école. En parallèle, les travaux de cadrage de la refonte de cette application ont été conduits en vue de permettre sa modernisation et de traiter son obsolescence technique.


SI scolarité du 2nd degré : les services applicatifs du 2nd degré et en particulier le système SIECLE, ont été adaptés progressivement à la réforme du baccalauréat et du lycée, ainsi qu’à la réforme de la voie professionnelle. Le livret scolaire du lycée (LSL) a évolué pour communiquer les informations utiles aux systèmes d’information (CYCLADES et SIECLE). Par ailleurs, dans le cadre de la réforme du baccalauréat, le ministère a adapté les systèmes d’information existants et développé de nouveaux services (dématérialisation des copies et des corrections, création de la Banque nationale des sujets).


En articulation avec les stratégies interministérielles « État plateforme » et « Action publique 2022 » de dématérialisation des démarches, le développement des téléservices s’est poursuivi, en particulier  pour l’orientation, l’affectation et l’inscription. L’objectif est de présenter aux familles un parcours en ligne cohérent de l’ensemble des démarches de gestion de la scolarité de leurs enfants en apportant notamment une meilleure information aux familles à l’issue du collège en vue de l’affectation des élèves au lycée.


SI enseignement supérieur et recherche : la mise en place des mesures exceptionnelles au profit des étudiants boursiers en raison de la crise sanitaire Covid n’a pas remis en cause la trajectoire de modernisation du système d’information de gestion des bourses (AGLAE).


SI examens et concours : sur cette ligne ont été réglées des dépenses relatives à la réalisation de supports pour la formation des formateurs en académies.


Services applicatifs ressources humaines - SI RH (6 057 897 € en AE et 5 658 396 € en CP tous titres confondus)


Ces crédits sont dédiés à la sécurisation et la modernisation des différents SIERH existants (qui seront à termes intégrés dans le nouveau SIRH) pour assurer la continuité de service en particulier sur la gestion des moyens, les mouvements et le remplacement des personnels, ainsi que sur le périmètre de la gestion administrative et de la paye des enseignants des premier et second degrés fin 2021.

La dépense se répartie comme suit :

  • les dépenses nouvelle trajectoire SI RH qui portent sur les dépenses de maintien en conditions opérationnelles et d’évolutions majeures des SIRH historiques. Tous titres confondus, ces dépenses s’établissent à 5 514 329 € en AE et 5 128 849 € en CP ;

  • les dépenses hors nouvelle trajectoire SIRH à hauteur de 410 510€ en AE et 350 655€ en CP tous titres confondus ;

  • la consommation des crédits délégués (notamment aux pôles nationaux en académies) qui s’établie à 133 058 € en AE et 178 892 € en CP tous titres confondus ;



Autres services applicatifs (13 066 541 € en AE et 11 846 600 € en CP tous titres confondus)

 

SI Décisionnel et pilotage : des travaux importants ont été entrepris pour un meilleur pilotage du système éducatif dans le domaine de la scolarité avec le développement d’indicateurs sur l’orientation des élèves.

Les systèmes décisionnels et de pilotage s’adaptent progressivement à la réforme territoriale, pour offrir aux différents acteurs les indicateurs nécessaires au pilotage et au suivi des politiques éducatives.


SI domaine échange : le système d’échange du ministère s’est modernisé, que ce soit pour les besoins propres aux applications internes du ministère ou pour les échanges avec les partenaires externes. Deux axes ont été développés : la mise en place d’un système de gestion des API permettant une prise en compte en temps réel des échanges inter-applicatifs ainsi que la convergence des différents systèmes de gestion qui permettront à terme d’optimiser et d’améliorer l’urbanisation de l’ensemble du système d’information ministériel.


Le ministère poursuit le déploiement d’Educonnect, un système d’authentification unique proposé aux élèves et à leurs représentants légaux pour leur permettre tout au long de leur scolarité (1er et 2nd degrés) d’accéder aux services et ressources numériques de l’éducation, qu’il s’agisse des services fournis par l’État pour les démarches en ligne ou de services sous compétences partagées entre l’État et les collectivités territoriales.


Dans le cadre de la crise sanitaire, la continuité pédagogique a pu être assurée par l’utilisation massive des environnements numériques de travail (ENT). Les ENT sont liés au gestionnaire d’accès aux ressources (GAR) qui permet de donner accès aux élèves et à leurs enseignants à leurs manuels numériques et autres ressources numériques pour l’éducation sur les plateformes des services des éditeurs (dictionnaires, ressources d’accompagnement et d’entraînement, ressources interactives qui permettent de produire des documents et autres travaux scolaires etc.)


SI Financiers : les dépenses sur cette ligne ont porté principalement sur le financement du projet Dém'Act, un outil destiné à dématérialiser les actes administratifs et financiers des établissements publics locaux d’enseignement (EPLE).


Autres SI (domaines référentiels, gestion documentaire, gestion des systèmes d’information et de communication…) : des études d’accès aux services numériques, des prestations d’assistance au pilotage des SI ou des audits d’accessibilités des sites web sous gestion du ministère, notamment des audits RGAA (référentiel général d’amélioration de l’accessibilité), ont été financés sur cette ligne.


  4-4 Les systèmes d’information - services d’infrastructure (30 156 533 € en AE et 27 933 739 € en CP, en titre 3)



Titre 3

Exécuté 2021

AE

CP

Services d’hébergement et de transport de données

 27 645 858

24 972 142

Service de Sécurité

  2 510 675

  2 961 598

Total

30 156 533

27 933 739


Tous titres confondus, la dépense s’élève à 35 321 185 € en AE et 31 122 450 € en CP et se répartit de la manière suivante :

  •  30 156 533 € en AE et 27 933 739 € en CP imputées sur le titre 3

  •  4 764 442 € en AE et 2 838 508 € en CP imputées sur le titre 5

  •  400 210 € en AE et 350 203 € en CP imputées sur le titre 6



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)

 

2021

2021

AE

CP

AE

CP

 Total Services infrastructures

38 120 000

38 120 000

35 321 185

31 122 450

Services d'hébergement et de transport de données

33 120 000

33 120 000

31 417 419

26 448 675

Services de Sécurité

5 000 000

5 000 000

3 903 767

4 673 775


Le ministère a mis en œuvre et piloté une politique d’équipement pour assurer la cohérence des infrastructures des académies. Ainsi, les renouvellements matériels des plateformes de production font désormais l’objet d’une prise en charge par l’administration centrale afin de standardiser le déploiement des solutions, la mise en œuvre, l’accompagnement et ainsi optimiser leurs coûts.


Services d'hébergement et de transport de données (31 417 419 € en AE et 26 448 675 € en CP, tous titres confondus)


La répartition des engagements est de 20,2 M€ d’AE au niveau centraI et 11,2 M€ en académie.


Les dépenses d’hébergement représentent 21 108 975 € en AE et 17 437 551 € en CP.

Depuis 2019, le ministère a engagé un grand programme de transformation des infrastructures qui vise séquentiellement à :

  • normaliser les infrastructures de production académique (projet L-ACA),

  • puis consolider les infrastructures de production dans un datacentre interministériel (projet PHAC).


La quasi-totalité des académies a bénéficié du 1er volet (L-ACA) du programme sur la période 2019-2021, les dernières basculeront en 2022. Deux académies (Grenoble et Nancy) ont passé la deuxième étape du programme (PHAC) avec une relocalisation de leurs infrastructures en 2021 dans le datacentre interministériel d’Auzeville.

Les dépenses IogicieIIes récurrentes (droits d’usage, maintenance et support) s’éIèvent à 5,63 M€ (hors Iicences hyperviseurs et Iicences sauvegarde des académies qui ont fait I’objet d’un contrat dans Ie cadre d’une offre en 2018 pour 4 années).

La pIateforme d’hébergement mutuaIisée (PHM) a bénéficié en 2021 d’une rénovation de ses services de stockage et de son dispositif de sauvegarde pour 3,1 M€.


Les coûts des prestations permettant d’assurer des expertises techniques en soutien des projets de systèmes d’information, des évoIutions technoIogiques s’éIèvent à 0,51 M€ et ceux pour assurer Ia prise en charge des activités de production nationaIe au travers du centre nationaI de services (CNS) se montent à 2,5 M€. Ces dépenses servent à renforcer Ies équipes nationaIes en charge des activités d’expertise et de production en académie.

Les coûts de I’hébergement externe, au travers de Ia pIateforme d’hébergement  externaIisée  (PHE),  s’éIèvent  à 1,15 M€ (intégrant Ies dépenses de rénovation du socIe technique pour Ies sites institutionneIs, projet TANDEM).


La compensation, par décret de transfert, des ministères des finances et de I’agricuIture pour bénéficier de Ia mise à disposition de baies informatiques dans Ies deux datacentres de Osny et AuzeviIIe s’éIève à 0,68 M€.


Les dépenses de transport de données (WAN et LAN) représentent 10 308 444 € en AE et 9 011 124 € en CP dont 0,9M€ en AE et en CP de SCSP versé au GIP RENATER, I’opérateur du réseau nationaI Éducation, Enseignement, Recherche et dont Ies infrastructures sont en support du éseau interministérieI de I’État (RIE). Les dépenses pour Ies Iiaisons réseaux distantes WAN sont Ies interconnexions des sites de I’administration centraIe, Ie raccordement des rectorats aux points de présence du réseau RENATER, Ies Iiaisons pour interconnecter Ie rectorat avec ses DSDEN, IEN et CIO dans Ies académies.

Les dépenses WAN s’élèvent à 5,3 M€ en AE et 4,7 M€ en CP et sont stabIes par rapport aux années antérieures.

Les dépenses LAN comprenant Ies investissements et la maintenance des réseaux Iocaux, dont Ies infrastructures de téIéphonie fixe s’éIèvent à 5 M€ en AE et 4,3 M€ en CP.


Services de Sécurité (3 903 767 € en AE et 4 673 775 € en CP, tous titres confondus)


La répartition des engagements est de 2,81 M€ au niveau centraI et 1,08 M€ en académies.


Le ministère a poursuivi Ia rénovation de Ia pIateforme nationaIe de confiance numérique (PNCN) pour un totaI de 0,44 M€ d’AE et 0,07 M€ de CP.

La PNCN permet de déIivrer des certificats pour Ies agents (accès renforcé aux SI, signature des marchés pubIics, signature de messagerie…) et pour Ies infrastructures. La PNCN permet égaIement de signer Ies actes transmissibIes ou non dans Ies coIIèges et Iycées, de sceIIer Ies actes ou Ies Iivrets scoIaires du Iycée. La rénovation permet d’améIiorer  Ia pIateforme, Ia reIocaIiser sur Ies 2 datacentres interministérieIs d’AuzeviIIe (agricuIture). Le projet embarque Ie processus de certification européen eIDAS.


Le ministère a renforcé sa capacité à se prémunir contre les menaces (étude SSI, expertises, anaIyses de risques) et à traiter Ies incidents de sécurité au travers du COSSIM (centre opérationneI de sécurité des systèmes d’information).  Les dépenses Iiées à I’outiIIage du COSSIM et à Ia surveiIIance des pIateformes se sont éIevées à 0,49 MK€ dont 0, 23 M€ pour équiper différentes pIateformes sensibIes sur Ie dispositif de détection et de gestion des incidents de sécurité.

Les dépenses pour des prestations d’expertises spéciaIisées en SSI (sécurité des systèmes d’information) se sont éIevées à 0,14 M€. Le ministère a investi dans une solution d’audit de vulnérabilité du code informatique produit en interne pour un montant de 0,28 M€.


Les coûts des droits d’usage des IogicieIs antivirus et antispam s’éIèvent à 1,1 M€.


  4-5 Les systèmes d’information – services bureautiques (33 430 556 € en AE et 32 338 140 € en CP, en titre 3)


Titre 3

Réalisé 2021


AE

CP

Services bureautiques

33 430 556

32 338 140

Total

33 430 556

32 338 140


Tous titres confondus, la dépense s’élève à 33 453 699 € en AE et 32 361 284 € en CP et se répartit de Ia manière suivante :

  • 33 430 556 € en AE et 32 338 140 € en CP imputées sur Ie titre 3 ;

  •  10 521 € en AE et CP sur Ie titre 5 ;

  •  12 622 € en AE et CP sur Ie titre 6.



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)

 

LFI 2021

2021

AE

CP

AE

CP

Services bureautique

25 100 000

20 100 000

33 453 699

32 361 284


Les dépenses bureautiques sont composées de 4 regroupements d’activités que sont Ie poste de travaiI et Ies dépenses Iiées, Ies téIécommunications individueIIes, Ies soIutions d’impression et I’assistance de 1er niveau.


Les dépenses de solutions d’impression se situent à 1,71 M€ en AE et 3,63 M€ en CP et sont imputées sur Ie marché UGAP SOLIMP3. L’écart AE/CP résuIte de Ia nécessité d’engager dans CHORUS et auprès du fournisseur Ia Iocation des photocopieurs pour 4 années au moment de Ia bascuIe sur ce contrat.


Les dépenses de télécommunications individuelles s’éIèvent à 6,95 M€ en AE et 4,6 M€ en CP et sont imputées sur Ies marchés UGAP de téIéphonie fixe et mobiIe. Ces dépenses sont en augmentation, sur Ia totaIité du périmètre MENJS (administration centraIe et services déconcentrés) et MESRI pour I’administration centraIe.


Les dépenses d’assistance de 1er niveau s’élèvent à 1,8  M€ en AE et 1,3 M€ en CP). Elles ont permis de financer :les guichets d’assistance mis en pIace par Ies académies (0,492 M€ pour Ies académies de Strasbourg, CIermont, OrIéans et TouIouse) et I’administration centraIe (guichet @.Io à hauteur de 0,37 M€) et la mise en place d’un dispositif d’assistance de premier niveau  à destination des parents d’élèves à hauteur de 0,86 M€.


Les dépenses Iiées au poste de travail (matérieI et IogicieI bureautique) s’éIèvent à 23 008 378 € en AE et 22 825 599 € en CP.

La crise sanitaire a Iargement ampIifié Ie besoin de doter Ies agents d’un ordinateur portabIe pour rendre Ie travaiI à distance possibIe, compléter l’offre sur la softphonie ou l’équipement des salles de réunions. Ainsi, 9,6 M€ d’AE ont notamment été mobilisés par les académies pour équiper les agents.



4-6 Les systèmes d’information - services mutualisées (4 854 266 € en AE et 4 288 008 € en CP en titre 3)



Titre 3

Réalisé 2021


AE

CP

Services mutualisés – formation des informaticiens

1 317 228

1 172 041

Services mutualisés – Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique

3 504 117

3 087 669

Services mutualisés – Management informatique

32 921

28 298

Total

4 854 266

4 288 008



Tous titres confondus, la dépense s’élève à 4 864 266 € en AE et 4 298 008 € en CP et se répartit de Ia manière suivante :

  • 4 854 266 € en AE et 4 288 008 € en CP imputées sur Ie titre 3 ;

  • 10 000 € en AE et en CP imputés sur Ie titre 6.



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)


2021

2021

AE

CP

AE

CP

Total Services mutualisés

4 390 000

4 390 000

4 864 266

4 298 008

Formations des informaticiens

1 200 000

1 200 000

1 317 228

1 172 041

Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique : SI innovants

3 190 000

3 190 000

3 547 038

  3 125 967


Formations des informaticiens (1 317 228 € en AE et 1 172 041 € en CP, tous titres confondus)


La formation des informaticiens dans Ie cadre du programme nationaI de formation (PNF) « Hautes technoIogies de I’information » accompagne I’évoIution des compétences nécessaires pour assurer Ie déveIoppement de nouveaux SI et Ia mise en œuvre des nouveIIes technoIogies. MaIgré Ies mesures de confinement, Ies formations ont été adaptées et assurées à distance par visio et avec des outiIs interactifs. De même, certains séminaires de formation ont été maintenus.


Stratégie, Organisation, Qualité et management informatique : SI innovants (3 547 038 € en AE et 3 125 967 € en CP, tous titres confondus)


Les dépenses sont Iiées aux travaux d’urbanisation et d’architecture des SI du MENJS et duMESRI, à travers I’enrichissement progressif d’une cartographie appIicative et des données des SI (à I’aide de I’outiI préconisé par Ia DINUM : PHILAE) et aux travaux destinés à Ia conformité avec Ie RègIement généraI de Ia protection des données (RGPD). Les travaux couvrent égaIement Ia prise en compte du dépIoiement des référentieIs.


5/ Numérique pour l’éducation (19 069 321 € en AE et 16 872 441 € en CP en titre 3)

 

Titre 3

Réalisé 2021

AE

CP

Numérique éducatif

19 069 321

16 872 441

Hors INEE

5 975 576

5 935 816

PIA INEE

13 093 745

10 936 625

Total

19 069 321

16 872 441


Tous titres confondus et fonds de concours INEE inclus, les dépenses s’élèvent à 35 895 810 € en AE et 30 769 042 € en CP et se répartit de Ia manière suivante:

  • 19 069 321 € en AE et 16 872 441 en CP imputées sur Ie titre 3 ;

  • 16 826 488 € en AE et 13 896 601 € en CP imputées sur Ie titre 6.



Prévisions (en €)

Exécuté (en €)


2021

2021

AE

CP

AE

CP

Numérique pour l’éducation

34 000 000

34 000 000

35 895 810

30 769 042

Hors INEE

  9 000 000

  9 000 000

11 653 867

11 638 863

PIA INEE

25 000 000

25 000 000

24 241 942

19 130 179


L’année 2021 a consacré Ia mise en œuvre d’un schéma stratégique articuIé autour de cinq priorités :

  • un cadre protecteur des données personneIIes ;

  • des outiIs innovants ;

  • de nouveaux contenus de programmes pour Ies éIèves ;

  • un accompagnement des professeurs ;

  • des modaIités de coopération renouveIées avec tous Ies acteurs du numérique éducatif.



La crise sanitaire a conduit Ie ministère à s’appuyer massivement sur Ies moyens numériques pour assurer Ia continuité pédagogique. Cette période a révéIé I’importance de Ia fracture numérique qui touche non seuIement Ies éIèves et Ieurs parents mais aussi Ies professeurs eux-mêmes.


Les actions entrepris par Ie ministère et ses opérateurs ont permis de reIever Ie défi de Ia continuité pédagogique. Les efforts entrepris sont à poursuivre en matière de  dépIoiement et d’accompagnement des usages numériques éducatifs et d’investissement sur Ia formation des personneIs et sur Ies soIutions numériques éducatives.


Les données scolaires, au cœur de la stratégie numérique du ministère (5 876 190 € en AE et 5 847 235 € en CP tous titres confondus)


Afin de tester et d’étudier Ies potentiaIités que I’inteIIigence artificieIIe pourrait apporter aux apprentissages, deux projets Iancés à Ia rentrée 2019 sont montés en puissance en 2021 :

  • Ie premier porte, dans Ie cadre du PIan Langues vivantes, sur I’expérimentation d’un assistant vocaI pour I’apprentissage de I’angIais à I’oraI pour Ies éIèves du 1er degré (0,56 M€) ;

  • Ie second projet est un partenariat d’innovation pour I’inteIIigence artificieIIe, portant sur Ies apprentissages fondamentaux en français et en mathématiques au cycIe 2 (3,9 M€).


Développer l’enseignement du XXIème siècle par le numérique (5 183 364 € en AE et 4 736 874 € en CP tous titres confondus)


Les outiIs numériques sont largement déployés dans l’enseignement général.

Le service « D’coI », proposé par Ie Centre national d’enseignement à distance (CNED), est étendu à I’ensembIe des éIèves de CM1, CM2 et 6ème pour tous Ies éIèves qui ont besoin d’un accompagnement en français et en mathématiques.

La nouveIIe pIateforme de vidéos « CIasse à 12 » a pour objectif de vaIoriser Ies retours d’expérience et Ies échanges  de pratiques entre professeurs de cIasses dédoubIées de CP et CE1.

L’outiI numérique d’accompagnement de « Devoirs faits », JuIes, déveIoppé par Ie CNED, fournit quant à Iui une aide instantanée sur des questions simpIes portant sur des savoirs et des compétences du coIIège, en français et en mathématiques.

À travers les premiers marchés « banques de ressources numériques éducatives » (BRNE) engagés en 2016, le MENJS a permis aux professeurs de bénéficier pendant plusieurs années d’un accès à des solutions numériques pour les cycles 3 et 4 (français, mathématiques, histoire-géographie, sciences, langues vivantes). Ces offres, prévues pour une durée de 5 années, sont désormais arrivées à leur terme.

Parmi les BRNE de première génération, les solutions de langues vivantes restent actuellement disponibles et permettent d'intensifier l'exposition aux langues vivantes dans et hors la classe. D’autres marchés ont été notifiés en 2019 (Français langue seconde, Italien et autres LV, Langues et cultures de l’Antiquité) pour une durée de trois ans et seront renouvelés en 2022.  


Pour ce qui concerne l’enseignement professionnel :

La plateforme « Étincel » est ouverte. EIIe permet aux Iycéens d’être immergés dans des situations industrieIIes authentiques. Une centaine de Iycées professionneIs expérimentent, en outre, Ie dispositif ProFan qui permet aux chercheurs d’anaIyser Ies évoIutions des métiers avec Ie numérique.


Les outiIs numériques sont indispensabIes pour atteindre l’objectif d’une écoIe pIeinement incIusive. Les enseignants en charge d’éIèves en situation de handicap  en milieu ordinaire ont accès à une pIateforme numérique « Cap ÉcoIe incIusive » réaIisée par Réseau Canopé. En outre, Ie numérique contribue à répondre aux enjeux de fractures territoriaIes. C’est particuIièrement Ie cas pour I’écoIe ruraIe qui bénéficie d’un investissement important. ENIR, un appeI à projets financé par Ies crédits du PIA, est destiné à soutenir Ie déveIoppement de I’innovation numérique dans Ies  écoIes  des  communes ruraIes de  moins de 2 000 habitants. Ce sont pIus de 3 000 écoIes qui bénéficient d’aides à I’équipement.


Développer les compétences numériques des élèves et des enseignants (4 081 491 € en AE et 4 328 718 € en CP tous titres confondus)


La certification des compétences numériques des élèves est généralisée depuis la rentrée 2021,64 % des élèves ont ainsi  passé le test de positionnement de rentrée. Dans le cadre du plan de relance, des conventions ont été signées avec Pix (Certification Pix+Edu) et le CNED (certification à distance) et Réseau Canopé (accompagnement et à la formation au numérique des enseignants).

La formation des enseignants au et par Ie numérique est déveIoppée grâce au renforcement de Ia pIateforme de formation à distance m@gistère et Ies formations d’initiative IocaIe encouragées. Les possibiIités de formation en Iigne se renforcent avec de nouveIIes fonctionnaIités offertes par Ia pIateforme m@gistère pour mieux répondre aux besoins d’interactivité et de mobiIité des personneIs de I’Éducation nationaIe.

Lee ministère a déveIoppé une offre de ressources incIusives mises à disposition gratuitement à I’attention des professeurs via Ie soutien aux opérateurs et aux grands étabIissements pubIics scientifiques et cuItureIs pour Iibérer Ies droits d’usages, via Ie soutien à Ia production de ressources destinées aux éIèves à besoins particuIiers, et Ie soutien à Ia création de ressources par Ies enseignants.

Le MENJS est également engagé en faveur de la féminisation des métiers du numérique en tant que membre fondateur de la fondation femmes@numérique et en accompagnant la création de contenus spécifiques.


Développer un environnement favorable au numérique dans un cadre partenarial (101 968 € d’AE et 232 103 € de CP tous titres confondus)


Au niveau nationaI, iI convient de mieux faire connaître Ies offres pubIiques et privées aux enseignants et de simpIifier Ies dispositifs d’acquisitions. Au sein du ministère, une stratégie éditoriaIe se structure pour mieux identifier Ies contenus produits par Ies acteurs pubIics, et ainsi en garantir un meiIIeur accès.

Avec Ies coIIectivités IocaIes, I’objectif de définir conjointement un socIe numérique de base, dans Ie respect des compétences et responsabiIités de chacun, aboutira progressivement à ce que chaque écoIe et étabIissement ait un niveau minimaI d’équipement, de connectivité et de ressources numériques permettant un usage raisonné et progressif.

dépenses d’investissement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

159 707 785

106 147 501

103 882 475

84 627 302

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

46 789 195

 

46 975 389


Corrigée des erreurs d’imputation, l’exécution des dépenses d’investissement est de 166 628 662 € en AE et 144 998 929 € en CP et se décline comme suit :

  • opérations immobilières : 112 372 449 € en AE et 92 180 012 € en CP

  • dépenses de fonctionnement courant : 2 105 277 en AE et  2 166 128 € en CP ;

  • fonctionnement immobilier : 481 566 € en AE et 568 861 en CP ;

  • dépenses informatiques : 51 669 370 € en AE et 50 083 928  € en CP.


1/ Les opérations immobilières (112 372 449 € en AE et 92 180 012 € en CP) :


1-1 Les constructions scolaires outre-mer et les opérations de maintenance (78 204 136 € en AE et 57 742 508 € en CP)


  • Les constructions scolaires outre-mer (74 080 279 € en AE et 52 905 604 € en CP):


Mayotte : dans le cadre de la départementalisation, par dérogation au régime de droit commun, l’État  conserve l’exercice des compétences en matière d’investissement pour les établissements scolaires du second degré et doit donc assurer le financement des constructions de collèges et lycées ainsi que la rénovation, la maintenance et l’extension des établissements du second degré. Entre 2019 et 2021 les projets d’infrastructures ont permis d’augmenter la capacité d’accueil de 2 528 places en collège (97 classes) et de 3 307 places en lycées (111 classes).  En 2021, 79 863 571€ en AE et 58 461 270 € de CP ont été consommés – dont 5 546 969 € d’AE et 5 371 887 € de CP imputés en titre 6.


Les consommations sur tranches fonctionnelles (TF) en 2021 ont principalement concerné les opérations suivantes:

- extension du collège de M'Tsangamouji (10,74 M€ en AE et 3,32 M€ en CP) ;

- extension d’établissements en modulaires (6,74 M€ en AE et 10,03 M€ en CP) ;

- construction du nouveau lycée de Chirongui (6,63 M€ en AE et 0,86M€ en CP) ;

- réseaux et installations électriques LPO KAHANI (3,37 M€ et 0,5 M€ en CP) ;

- rénovation et extension CLG TSIMKOURA (3,22 M€ en AE et 0,82 M€ en CP) ;

- couverture des plateaux sportifs K1 et K2 (3,25 M€ en AE;

- travaux préparatoires à la construction du lycée des métiers du bâtiments (2,5 M€ en CP) ;

- réhabilitation du collège de Doujani (2,36 M€ en CP) ;

- extension du collège de Sada (1,51 M€ en CP) ;

- réhabilitation du collège Ali Halidi de Chiconi (1,54 M€ en CP).


L’exécution constatée par rapport à la LFI 2021est inférieure de 28 M€ en AE, un montant important des AE ayant été affecté mais non encore engagé sur les opérations mentionnées ci-dessus, 7 M€ en CP..


Nouvelle-Calédonie : le transfert de compétences au profit de la Nouvelle-Calédonie a eu lieu au 1er janvier 2012 ; les investissements liés aux lycées existants sont désormais assurés par le Territoire. Cependant, dans le cadre de la loi organique du 3 août 2009, l’État a financé la construction de deux lycées au Mont-Dore (province Sud) et à Pouembout (province Nord).

Le coût de ces deux constructions s’est élevé à 95 M€ (y compris le premier équipement pédagogique). Les deux lycées ont été livrés en plusieurs tranches et sont désormais en fonctionnement. Leur financement s’est achevé en 2021 (retrait de 123 756 € d’AE et consommation de 10 780 € de CP).


  • Les opérations dans les établissements restant à la charge de l’Etat (4 123 857 € en AE et 4 836 904 € en CP) :


Ces dépenses ont porté sur les travaux de réhabilitation/restructuration du lycée Jean Zay et du lycée autogéré à Paris, les travaux de maintenance du lycée Comte de Foix d’Andorre, des travaux sur le réseau d’eau de l’internat de la réussite de Marly-le-Roi, la réfection de la toiture du lycée Letournel à Saint Pierre et Miquelon, les travaux d’entretien de l’internat de Châtel Saint Germain.


L’exécution constatée est inférieur, en AE, de 2,9 M€ à la LFI 2021.


1-2 Dépenses du propriétaire (34 168 313 € en AE et 34 437 505 € en CP)


  • Opérations immobilières dans les bâtiments des services administratifs des services déconcentrés (32 270 686 € en AE et 32 742 369 € en CP)  :

- les dépenses immobilières relevant du propriétaire (entretien lourd) : 13 819 123 € en AE et 8 928 997 € en CP imputés en titre 5 ;

- les dépenses au titre des grands projets immobiliers acquisition construction et travaux structurants : 18 451 563 € en AE et 23 783 372 € en CP ont été consommés en titre 5. Les opérations les plus importantes sont les suivantes :

  • l’opération de construction du rectorat de Créteil (5 781 719 € d’AE et 7 032 563 € de CP, dont 818 441 € d’AE et 2 069 919 € de CP en titre 5) ;

  • la réhabilitation de la DSDEN d’Auxerre (3 239 938 € d’AE et 643 945 € de CP, dont 3 097 168 € d’AE et 632 172 € de CP en titre 5) ;

  • le regroupement des services académiques à l’École des Mines de Nancy (3 340 641 € d’AE et 10 961 306 € de CP, dont 2 864 618 € d’AE et 10 617 590 € de CP en titre 5) ;

  • l’acquisition d’un bâtiment pour les services du rectorat et du GIP à la Réunion pour un montant de 2 624 760 € en AE-CP en titre 5 ;

  • pour les autres opérations dans les services déconcentrés (opérations structurantes hors grands projets, telles que le relogement du CEREQ, le changement des huisseries du bâtiment Vercingétorix du rectorat de Clermont-Ferrand, la climatisation du rectorat de la Réunion ou l’amélioration des performances énergétiques du rectorat de Montpellier-Palais universitaire), 4 117 875 € en AE et 2 910 230 € en CP ont été consommés en titre 5.


  • Opérations immobilières dans les bâtiments des services de l’administration centrale (1 897 627 € en AE et 1 695 136 € en CP) :


Elles concernent principalement des opérations de rénovation de l’Institut des hautes études de l’éducation et de la formation (IHEEF), des travaux des façades extérieures des sites Grenelle, ainsi que de l’entretien lourd pour 0,55 M € en AE et 0,44 M€ en CP.



2/ Dépenses de fonctionnement courant (2 105 277 € en AE et 2 166 128 € en CP)


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des immobilisations corporelles (véhicules et matériels techniques).


3/ Dépenses informatiques (51 669 370 € en AE et 50 083 928 € en CP)


3-1 Les grands projets informatiques hors nouvelle trajectoire SIRH (9 777 308 € en AE et 11 419 324 € en CP )


Titre 5

Exécuté 2021

AE

CP

OCEAN-CYCLADES

4 458 930

4 763 086

OP@LE

3 716 952

4 600 473

OPER@ (ex-Refonte SI PAIE DES EPLE)

1 601 426

2 055 764

Total

9 777 308

11 419 324


Cf. éléments transversaux au programme volet « Grands projets informatiques ».


3-2 Les grands projets informatiques nouvelle trajectoire SIRH (22 220 089 € en AE et 21 259 798 € en CP )



En titre 5

Exécuté 2021


AE

CP

Nouvelle trajectoire SIRH

22 220 089

21 259 798

Total

22 220 089

21 259 798


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.


3-3 Les systèmes d’information - services applicatifs (14 897 010 € en AE et 11 555 777 € en CP)



Titre 5

Exécuté 2021

AE

CP

Services applicatifs ressources humaines  - SI RH

651 863

1 232 391

Services applicatifs métier

11 943 958

10 337 065

Autres services applicatifs

2 301 189

2 986 321

Total

14 897 010

14 555 777


Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.


3-4 Les systèmes d’information - services d’infrastructure (4 764 442 € en AE et 2 838 508 € en CP)



Titre 5

Exécuté 2021

AE

CP

Services d’hébergement et de transport de données

3 371 350

1 126 331

Service de Sécurité

1 393 092

1 712 177

Total

4 764 442

2 838 508


3-5 Les systèmes d’information – services bureautiques (10 521 € en AE égal CP en titre 5)


Titre 5

Exécuté 2021


AE

CP

Services bureautiques

10 521

10 521

Total

10 521

10 521








Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.


dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux ménages

100 000

4 404

100 000

13 714

Transferts aux entreprises


1 584 800


1 562 800

Transferts aux collectivités territoriales

2 500 000

23 134 360

2 500 000

23 125 490

Transferts aux autres collectivités


3 434 167


2 779 197



L’exécution des dépenses d’intervention est de 28 157 731 € en AE et 27 481 201 € en CP et se décline comme suit :

  • opérations immobilières : 8 044 228 € en AE et 10 258 114 €  en CP ;

  • entretien lourd : 100 054 € en CP ;

  • loyers et fonctionnement immobilier : 227 450 € en AE et 223 923 € en CP ;

  • entretien et dépenses de fonctionnement courant : 2 527 319 € en AE et 2 520 270 € en CP ;

  • frais de déplacement : 6 103 € en AE et en CP ;

  • dépenses informatiques : 17 352 630 en AE et  14 372 735 € en CP.


1/ Les opérations immobilières et l’entretien lourd (8 044 228 € en AE et 10 358 168 € en CP) :

Les dépenses d’intervention s’élèvent à 8 044 228 € en AE et 10 358 168 € en CP. Elles correspondent aux dépenses suivantes :

  • entretien lourd : 100 054 € en CP ;

  • constructions scolaires Outre-mer : 8 044 228 € en AE et 10 258 114 € en CP.

Pour la Polynésie française, dans le cadre de la convention pluriannuelle signée le 22 octobre 2016 et la convention annuelle 2021, l’État a subventionné en 2021 à hauteur de 2,5 M€ d’AE et 1,9 M€ de CP la construction d’un bâtiment administratif sur le collège de Arue, des travaux d’aménagements  et des équipements pour les lycées et collèges. .

Pour Saint-Martin, pour la construction du collège 900 à Saint-Martin suite au cyclone Irma, 3 M€ ont été versés en 2021.3 M€ ont été versés en 2021.


2/ Les loyers et fonctionnement immobilier (227 450 € en AE et 223 923 € en CP) :

Ces montants correspondent à des transferts à des collectivités et se déclinent comme suit :

  • fonctionnement immobilier dont loyer, entretien, fluides : 223 608 € en AE et 220 081 en CP ;

  •  entretien courant : 3 842 € en AE et en CP.


3/ Dépenses de fonctionnement courant (2 527 319 € en AE et 2 520 270 € en CP)

Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des transferts directs à des GIP, des collectivités locales, des établissements publics locaux d’enseignement ou des associations.


4/ Frais de déplacement ( 6 103 € en AE et en CP) :

Ce montant correspond à des transferts aux ménages.


5/ Dépenses informatiques (17 352 630 € en AE et 14 372 735 € en CP) :


Les dépenses des systèmes d’information (526 142 € en AE et 476 134 € en CP) se déclinent comme suit :


  • dépenses de services applicatifs (103 309 € en AE et en CP) ;

  • dépenses de services d’infrastructure (400 210 € en AE et 350 203 € en CP) ;

  • dépenses de services bureautiques (12 622 € en AE et en CP) ;

  • dépenses de services mutualisées (10 000 € en AE et en CP) ;


Les dépenses au titre du numérique pour l’éducation (16 826 488 € en AE et 13 896 601 € en CP) se présentent comme suit :


Numérique pour l’éducation


Titre 6

Exécuté 2021

AE

CP

Numérique éducatif

16 826 488

13 896 601

Hors INEE

5 678  291

5 703 047

PIA INEE

11 148 197

8 193 554

Total

16 826 488

13 896 601











Cf. éléments détaillés en dépenses de fonctionnement.


 

ACTION

09 – Certification

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Certification

172 890 146
113 916 522

29 568 760
25 500 084

202 458 906
139 416 606

172 890 146
113 916 522

29 568 760
26 171 167

202 458 906
140 087 690

 

Cette action regroupe les crédits d’organisation des examens de l’enseignement général et technologique (brevet, baccalauréats général et technologique, brevet de technicien supérieur…) et de l’enseignement professionnel (CAP, BEP, baccalauréat professionnel…), ainsi que les indemnités de jury liées au déroulement de ces épreuves.

 

Les dépenses indemnitaires relevant du titre 2 et les dépenses hors titre 2 représentent respectivement 81,2 % et 18,8 % des crédits de paiement exécutés.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

172 890 146

113 916 522

172 890 146

113 916 522

Rémunérations d’activité

106 471 047

79 750 014

106 471 047

79 750 014

Cotisations et contributions sociales

64 728 680

33 944 891

64 728 680

33 944 891

Prestations sociales et allocations diverses

1 690 419

221 617

1 690 419

221 617

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

29 568 760

21 953 396

29 568 760

22 624 549

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

29 568 760

21 953 396

29 568 760

22 624 549

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

3 546 688

 

3 546 619

Transferts aux entreprises

 

65 401

 

65 293

Transferts aux collectivités territoriales

 

1 944 985

 

1 945 024

Transferts aux autres collectivités

 

1 536 302

 

1 536 302

Total

202 458 906

139 416 606

202 458 906

140 087 690

 


Corrigée des erreurs d’imputation, l’exécution hors titre 2 s’élève à 26 109 173 € en AE et 26 186 445 € en CP.


La part de dépenses relevant du titre 2 correspond majoritairement au règlement des vacations et indemnités de jury. En 2021, cette dépense a représenté 33 999 362 € (contre 14 M€ en 2020).


Les examens de niveau 2 (DEUG, BTS, DUT, etc.) et de niveau 4 (BAC) concentrent la plus grande part des dépenses en hors titre 2(respectivement 40,5 % et 30,4 %).

L’exécution totale est inférieure de 3 397 593 € en CP par rapport à la LFI (29 568 760 € en AE et en CP). Cela s’explique par la mise en place d’épreuves en contrôle continu et à distance en raison de la crise sanitaire. En 2021, seules deux épreuves du baccalauréat général et technologique ont été organisées en présentiel : la philosophie et le grand oral.


dépenses de fonctionnement


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement


Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

29 568 760

21 953 396

29 568 760

22 624 549


Corrigées des erreurs d’imputation, les dépenses de fonctionnement s’élèvent à 22 562 485 € en AE et 22 639 826 € en CP et correspondent pour 56 % à des frais de déplacement (12,3 M€). Les autres dépenses couvrent les frais d'organisation des épreuves (fournitures, location de salles, impression des sujets, etc.).


L’écart par rapport à la prévision résulte en partie des efforts du ministère : les réformes pédagogiques, notamment concernant la voie professionnelle, ainsi que la poursuite des efforts de rationalisation (mutualisation entre académies de l’élaboration des sujets, recours accru à la visioconférence, dématérialisation des copies, etc.) et d'harmonisation des pratiques de gestion consécutive au déploiement des applications informatiques Chorus DT (gestion des frais de déplacement temporaire), IMAG'IN (gestion des intervenants) et CYCLADES (gestion des candidats), permettent de maîtriser les coûts moyens par candidat présent.

Par ailleurs, l’enquête « Système d’information relatif au coût des examens et concours » (SICEC) reposant sur la collecte auprès des académies de données relatives aux dépenses et effectifs de candidats aux épreuves sur le périmètre du programme 214 « Soutien de la politique de l’éducation nationale », a permis de déterminer les coûts moyens par examens de la session 2020.


Examens

Coûts moyens 2021 (session 2020) par candidat présent (en €) *

Diplôme national du brevet (DNB)

0,5

Certificat d’aptitude professionnelle (CAP) / Brevet d’études professionnelles (BEP)

5,7

Baccalauréat

24,4

Brevet de technicien supérieur (BTS)

16,7

* source : enquête SICEC session 2020 en cours de validation, chiffres provisoires






Face à la situation inédite créée par la crise sanitaire du Covid-19, l’ensemble des épreuves terminales de la session 2020 du baccalauréat ont basculé en contrôle continu. Par conséquent, les coûts moyens des examens par candidat entre les sessions 2019 et 2020 ont évolué à la baisse.

Pour les diverses catégories d’examens, la baisse des coûts - résultant du passage en contrôle continu ou de l’annulation d’épreuves - se répartit comme suit :

  • une forte diminution du coût de la session par candidat du diplôme national du brevet (DNB) passant de 3,8 € à 0,5 € ;

  • une baisse du coût moyen sur les certificats d’aptitude professionnelle et brevets d’études professionnelles, passant de 18,7 € par candidat présent à la session 2019 à 5,7 € à la session 2020 en raison de la baisse des frais d’organisation principalement ;

  • une réduction du coût moyen sur le baccalauréat à 24,4 € à la session 2020 contre 76,8 € à la session 2019 ;

  • sur les examens de brevets de technicien supérieur, qui nécessitent des déplacements plus nombreux des examinateurs, les coûts moyens affichent une baisse de 78,5 € par candidat présent (16,7 € pour la session 2020 contre 95,8 € en 2019).


dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux entreprises


65 401


65 293

Transferts aux collectivités territoriales


1 944 985


1 945 024

Transferts aux autres collectivités


1 536 302


1 536 302


Ces dépenses, initialement budgétées en titre 3, correspondent à des subventions versées dans le cadre du remboursement des frais d'organisation d'examens pris en charge par des EPLE, des établissements privés ou des collectivités. En conséquence, elles sont imputées en dépenses d’intervention.

 

ACTION

10 – Transports scolaires

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

10 – Transports scolaires

 
 

3 322 845
3 062 896

3 322 845
3 062 896

 
 

3 322 845
3 062 171

3 322 845
3 062 171

 

L’action « transports scolaires » finance la participation de l’État aux dépenses de transports scolaires (terrestre, maritime et aérien) en Polynésie française, à Saint-Pierre-et-Miquelon et à Wallis-et-Futuna.

 

L’État est compétent pour le financement des transports scolaires à Wallis-et-Futuna et co-finance les transports scolaires avec les collectivités de Polynésie française et de Saint-Pierre-et-Miquelon sur la base d’une convention.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

135 513

 

134 415

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

135 513

 

134 415

Titre 6 : Dépenses d’intervention

3 322 845

2 927 383

3 322 845

2 927 755

Transferts aux collectivités territoriales

3 322 845

2 927 383

3 322 845

2 927 755

Total

3 322 845

3 062 896

3 322 845

3 062 171

 

dépenses de fonctionnement

Titre 3

Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

135 513

 

134 415


Il s’agit de dépenses imputées à tort sur le titre 3. Les crédits sont détaillés dans les dépenses d’intervention.


dépenses d’intervention


Autorisations d’engagement

Crédits de paiement

Catégorie

Prévision LFI

Consommation

Prévision LFI

Consommation

Transferts aux collectivités territoriales

3 322 845

2 927 383

3 322 845

2 927 755


Corrigées des erreurs d’imputation, les dépenses s’élèvent à 3 062 896 € en AE et 3 062 171 € en CP et se répartissent comme suit :

  • Polynésie française : 2 870 103 € en AE et CP ;

  • Wallis-et-Futuna : 177 793 € en AE et 177 068 € en CP ;

  • Saint-Pierre-et-Miquelon : 15 000 € en AE et CP.


Indicateur : coût moyen par élève selon le type de transport (constat 2021)



Transport aérien

Transport maritime

Transport terrestre

Effectif

estimé

Coût moyen /élève

Effectif

estimé

Coût moyen /élève

Effectif

estimé

Coût moyen /élève

Polynésie française

1 891

292 €

1 457

679 €

14 787

90 €

St-Pierre-et-Miquelon

  18

833 €





Wallis–et-Futuna

  354

500 €





TOTAL

2 263

329 €

1 457

679 €

14 787

90 €


Le coût moyen par élève a baissé selon le type de transport par rapport à 2020 en raison de la suspension de l’accueil des élèves suite aux fermetures des établissements résultant de la crise sanitaire.

 

ACTION

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

11 – Pilotage et mise œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative

193 028 250
137 940 660

 
7 281

193 028 250
137 947 941

193 028 250
137 940 660

 
7 281

193 028 250
137 947 941

 

L’action « Pilotage et mise en œuvre des politiques du sport, de la jeunesse, de l’éducation populaire et de la vie associative » regroupe les crédits de rémunération des personnels de l’administration centrale et des services déconcentrés affectés dans les services concourant aux politiques en faveur de la jeunesse et des sports.

 

Au niveau déconcentré, une délégation régionale académique à la jeunesse, à l’engagement et au sport (DRAJES) a été créée au sein de chaque rectorat de région académique (à l’exception de la Guyane), et un service départemental à la jeunesse, à l’engagement et au sport (SDJES) a été constitué au sein de chaque direction des services de l’éducation nationale (DSDEN).

 

La DRAJES assure l'animation et la coordination des politiques publiques du sport, de la jeunesse, de la vie associative, de l’engagement civique et de l'éducation populaire, ainsi que, dans ce champ de compétence, des politiques relatives à l'égalité et à la citoyenneté et au développement de l'emploi, en liaison, si besoin, avec la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et de la solidarité (DREETS).

Elle coordonne l’action des SDJES, qui assurent le secrétariat de la commission départementale de la jeunesse, des sports et de la vie associative et mettent en œuvre les politiques portées budgétairement par les programmes 163 (Jeunesse et vie associative) et 219 (Sport) et relatives :

  • au service civique et au service national universel ;

  • à la promotion et au contrôle des activités physiques et sportives, au développement maîtrisé des sports de nature, à la prévention des incivilités et à la lutte contre la violence dans le sport ;

  • au contrôle de la qualité éducative des accueils collectifs de mineurs ;

  • à l'animation des actions en faveur de l'engagement, de l'initiative, de l'expression, de l'information, de l'autonomie et de la mobilité internationale de la jeunesse ;

  • à l’accompagnement de la vie associative et à la promotion de l'éducation populaire aux différents âges de la vie.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

193 028 250

137 940 660

193 028 250

137 940 660

Rémunérations d’activité

114 541 453

83 548 949

114 541 453

83 548 949

Cotisations et contributions sociales

78 045 759

54 173 144

78 045 759

54 173 144

Prestations sociales et allocations diverses

441 038

218 567

441 038

218 567

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

 

7 281

 

7 281

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

 

7 281

 

7 281

Total

193 028 250

137 947 941

193 028 250

137 947 941

 

La sous-exécution importante en titre 2 de l’action (-28 % par rapport à la LFI 2021) s’explique par un retard dans la mise en œuvre de la nouvelle action dans les applications de paie, qui s’est échelonnée sur février et mars selon les SIRH de paie (les crédits ont été imputées sur l’action 1 pour les périodes correspondantes) ;

  • le positionnement sur cette action de l’ensemble des crédits de masse salariale issus des transferts liés à l’accueil des missions jeunesse et sport alors qu’une centaine d’emplois a été positionnée sur d’autres actions et a servi à renforcer les services et directions du secrétariat général et des rectorats

Cette sous-exécution est en grande partie transitoire et devrait se résorber partiellement en 2022.

 

L’exécution constatée en 2021 en hors titre 2 est une erreur d’imputation.

 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

AEFE - Agence pour l'enseignement français à l'étranger (P185)

31 900

31 900

 

 

25 000

25 000

Subventions pour charges de service public

31 900

31 900

 

 

25 000

25 000

IFCE - Institut français du cheval et de l'équitation (P149)

 

 

 

 

486

486

Transferts

 

 

 

 

486

486

EPV - Etablissement public du musée et du domaine national de Versailles (P175)

 

 

 

 

30 000

30 000

Transferts

 

 

 

 

30 000

30 000

INRAP - Institut national de recherches archéologiques préventives (P175)

 

 

 

 

35 000

35 000

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

35 000

35 000

EPCMPP - Etablissement public de la Cité de la musique - Philharmonie de Paris (P131)

120 000

209 686

 

 

40 000

40 000

Subventions pour charges de service public

120 000

209 686

 

 

40 000

40 000

X - Ecole polytechnique (P144)

 

 

 

 

25 000

25 000

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

25 000

25 000

ECPAD - Etablissement de communication et de production audiovisuelle de la défense (P212)

 

 

 

 

20 000

20 000

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

20 000

20 000

IGN - Institut national de l'information géographique et forestière (P159)

95 000

182 300

 

 

40 000

40 000

Subventions pour charges de service public

95 000

182 300

 

 

40 000

40 000

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications (P214)

6 848 186

6 848 186

6 933 681

6 933 681

6 835 625

6 835 625

Subventions pour charges de service public

6 848 186

6 848 186

6 933 681

6 933 681

6 835 625

6 835 625

FEI – France éducation international (P214)

292 030

292 030

3 500 000

3 500 000

3 532 394

3 532 394

Subventions pour charges de service public

292 030

292 030

3 500 000

3 500 000

3 532 394

3 532 394

CNED - Centre national d'enseignement à distance (P214)

28 395 051

28 395 051

29 593 907

29 593 907

30 148 225

30 148 225

Subventions pour charges de service public

28 395 051

28 395 051

29 593 907

29 593 907

29 503 225

29 503 225

Dotations en fonds propres

 

 

 

 

645 000

645 000

EPPD - Etablissement public du palais de la porte Dorée (P175)

2 388 002

2 388 002

2 448 163

2 448 163

2 388 055

2 388 055

Subventions pour charges de service public

2 388 002

2 388 002

2 448 163

2 448 163

2 388 055

2 388 055

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions (P214)

27 609 229

27 609 229

25 550 567

25 550 567

24 657 993

24 657 993

Subventions pour charges de service public

27 609 229

27 609 229

25 550 567

25 550 567

24 656 493

24 656 493

Transferts

 

 

 

 

1 500

1 500

Institut Français (P185)

25 000

25 000

 

 

25 000

25 000

Subventions pour charges de service public

25 000

25 000

 

 

25 000

25 000

Réseau Canopé (P214)

87 251 284

87 251 284

85 877 139

85 877 139

85 316 116

85 316 116

Subventions pour charges de service public

87 251 284

87 251 284

85 877 139

85 877 139

85 316 116

85 316 116

Business France (P134)

100 000

50 000

 

 

 

50 000

Transferts

100 000

50 000

 

 

 

50 000

Universités et assimilés (P150)

840 804

779 103

 

 

846 140

835 841

Subventions pour charges de service public

425 197

425 197

 

 

595 081

595 081

Transferts

415 607

353 906

 

 

251 059

240 760

Autres opérateurs d'enseignement supérieur et de recherche (P150)

352 579

352 579

 

 

322 600

322 600

Subventions pour charges de service public

352 239

352 239

 

 

322 150

322 150

Transferts

340

340

 

 

450

450

Opérateurs de soutien à l'enseignement supérieur et à la recherche (P150)

9 988 330

9 988 330

 

 

1 131 591

1 131 591

Subventions pour charges de service public

9 988 330

9 988 330

 

 

1 131 591

1 131 591

BRGM - Bureau de recherches géologiques et minières (P172)

20 000

20 000

 

 

15 000

15 000

Subventions pour charges de service public

20 000

20 000

 

 

15 000

15 000

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

 

 

 

 

38 120

38 120

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

38 120

38 120

Universcience (P361)

 

 

 

 

10 000

10 000

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

10 000

10 000

INSEP - Institut national du sport, de l'expertise et de la performance (P219)

 

 

 

 

3 840

3 840

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

3 840

3 840

ANACT - Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail (P111)

150 000

150 000

 

 

150 000

150 000

Subventions pour charges de service public

150 000

150 000

 

 

150 000

150 000

Total

164 507 395

164 572 681

153 903 457

153 903 457

155 636 185

155 675 886

Total des subventions pour charges de service public

163 991 448

164 168 435

153 903 457

153 903 457

154 707 690

154 707 690

Total des dotations en fonds propres

 

 

 

 

645 000

645 000

Total des transferts

515 947

404 246

 

 

283 495

323 196

 

Le montant des financements du programme 214 versés aux opérateurs de l’enseignement scolaire (CEREQ, FEI, CNED, ONISEP et Réseau Canopé) s’élève à 150,49 M€ en 2021 dont 149,84 M€ de subventions pour charges de service public. Le montant versé est supérieur de 0,04 M€ au montant prévu en LFI 2021.Ce montant résulte de l'annulation de la mise en réserve -2,08 M€ et de versements complémentaires pour un total de 2,11 M€ :

  • 1,01 M€ au CNED dont 0,64 M€ pour la rénovation de deux bâtiments, 0,27 M€ pour le dispositif « devoirs faits » et 0,1 M€ pour des mesures RH ;

  • 0,54 M€ à Réseau Canopé, dont 0,5 M€ pour le développement de projets relevant de la stratégie numérique du ministère et 0,04 M€ au titre de la convergence indemnitaire des agents résidant en Île-de- France;

  • 0,46 M€ à l’Onisep, dont 0,3 M€ pour la maintenance et le développement des évolutions de l’application FOLIOS, 0,14 M€ pour l’accompagnement de ses personnels dans le cadre de la restructuration de l’établissement et 0,01 M€ au titre de la convergence indemnitaire des agents résidant en Île-de- France;

  • 0,10 M€ à FEI au titre de la convergence indemnitaire des agents résidant en Île-de-France.


Au-delà des financements alloués par le MENJS à ses opérateurs, le programme 214 effectue des versements à d’autres opérateurs dans le cadre de partenariats en matière de numérique (en particulier avec des universités), de systèmes d’information (GIP Renater notamment), de dépenses d’évaluation ou encore de relations internationales (principalement en faveur de l’agence Erasmus+France/Education).

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2020 
Prévision 2021 
Réalisation 2021 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications

0
0
0

91
110
90

3
6
5

0
0
0

2
3
3

1
1
1

FEI – France éducation international

0
0
1

239
245
242

15
21
17

0
0
0

11
11
12

0
4
2

CNED - Centre national d'enseignement à distance

0
0
0

902
981
884

7
25
10

0
0
0

6
10
6

0
0
0

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions

0
0
0

401
379
334

11
20
8

0
16
0

6
0
7

0
0
0

Réseau Canopé

0
1
5

1 255
1 333
1 190

7
6
10

7
0
0

0
6
5

0
0
0

Total

0
1
6

2 888
3 048
2 740

43
78
50

7
16
0

25
30
33

1
5
3


* Les emplois sous plafond 2021 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2021
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021

 

L’exécution constatée des emplois sous plafond en 2021 est inférieure de 308 ETPT au plafond prévu en LFI 2021.

Cette sous-exécution résulte principalement de postes non-pourvus et du report de certains recrutements en raison de la crise sanitaire.

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2021 *

3 048

2 740


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2021
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2021 en ETP

-95

-65

 

L’écart entre prévision et exécution du schéma d’emplois concerne l’opérateur ONISEP: grace aux mesures d’accompagnement à la mobilité conduites par cet opérateur, le départ des agents dont les fonctions ont été transférées aux régions, s’est avéré plus important que prévu initialement en 2020 conduisant ainsi l’opérateur à réaliser un schéma d’emploi moindre que prévu en 2021 (-25 ETP).

 

Fiscalité affectée aux opérateurs dont le programme est chef de file

Intitulé de l’opérateur

Compte financier 2020

Budget initial 2021
 

Compte financier 2021

CEREQ - Centre d'Etudes et de Recherches sur les Qualifications

0

0

0

FEI – France éducation international

0

0

0

CNED - Centre national d'enseignement à distance

0

0

0

ONISEP - Office national d'information sur les enseignements et les professions

43 189

20 000

27 442

Réseau Canopé

0

0

0

Total

43 189

20 000

27 442