OBJECTIF
1 – Sécuriser et simplifier l'accès des usagers au droit, aux données et procédures du ministère |
INDICATEUR
1.1 – Taux d'utilisation des téléprocédures
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'utilisation des téléprocédures | % | 95 | 74 | 81,3 | 78 | 73 | 98,7 |
Nombre total de personnes ayant utilisé une télé procédure | Nb | 974 459 | 1 295 348 | 1 175 037 | 1 455 639 | 887 961 | 1 215 237 |
Commentaires techniques
Source des données : Les données sont issues de l’enquête annuelle auprès des maîtres d’ouvrage assistés de leurs maîtres d’œuvres.
Mode de calcul : L’unité de compte est le formulaire électronique rempli jusqu’au stade de la validation (site web) ou l’unité logique d’information échangée. L’indicateur rapporte le nombre de dossiers traités à la suite d’une téléprocédure au nombre total des dossiers traités. Sont prises en compte les procédures qui font l’objet d’une informatisation permettant aux usagers d’effectuer leur démarche à distance dans un environnement sécurisé. La notion d’usager s’entend ici comme usager externe du ministère.
Ce premier indicateur est composite puisqu’il mesure l’utilisation des différentes téléprocédures mises en place par le ministère :
- à destination des agriculteurs, TéléCALAM, outil des télédéclarations des demandes d’indemnisation au titre des calamités agricoles, TéléPAC, solution de télédéclaration des demandes d’aides au titre de la politique agricole commune et Déma TIC pour le remboursement partiel de la taxe intérieure de consommation (TIC / TICGN) ;
- des vétérinaires sanitaires (TéléVSB et TéléFCO, outils de télédéclaration des demandes d’indemnisation respectivement des visites sanitaires bovines et des actes de vaccination contre la fièvre catarrhale ovine) ;
- des apiculteurs (TéléRUCHERS, télédéclaration des emplacements des ruches) ;
- Logics : outil de téléprocédure qui permet de saisir en ligne une demande d'autorisation d'exploiter ;
- COLEOR (collecte des essais officiellement reconnus avant la mise sur le marché des produits phytopharmaceutiques) ;
- inscription au concours de recrutement de l’enseignement agricole et hors enseignement ;
- inscription aux examens de l’enseignement agricole (lycéens et candidats libres).
La moyenne des taux individuels d’utilisation des procédures est utilisée pour éviter l’effet induit par l’hétérogénéité des volumes correspondant aux différentes procédures.
INDICATEUR
1.2 – Taux de dématérialisation des enquêtes statistiques régulières
(du point de vue de l'usager)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Entreprises agroalimentaires | % | 98 | 99 | 98 | 98 | 98 | 98 |
Exploitations agricoles et forestières | % | 25 | 40 | 45 | 42 | 42 | 50 |
Commentaires techniques
Source des données : Les données de l’année n sont relatives à la campagne d’enquêtes de l’année n. Pour les enquêtes infra-annuelles, les données collectées portent sur l’année n et pour les enquêtes annuelles sur l’année n-1.
Mode de calcul : Nombre d'entreprises (ou exploitations) auxquelles la télédéclaration est proposée / nombre d’entreprises (ou exploitations) interrogées dans les enquêtes statistiques.
Ce sous-indicateur mesure la proportion d’entreprises répondant aux enquêtes statistiques sur l’agroalimentaire auxquelles une télédéclaration est proposée. Depuis le PAP 2019, le sous indicateur est élargi au périmètre des exploitations agricoles et forestières.
Analyse des résultats
TAUX D'UTILISATION DES TELEPROCEDURES
Le nombre de téléprocédures est stable par rapport à 2020.
La baisse du nombre d’usagers et du pourcentage global d’utilisation des téléprocédures est due :
à la non-tenue des objectifs pour la démarche « certificat » d’Expadon, ainsi qu'au transfert d’une partie de ses utilisateurs vers la démarche européenne Traces NT ;
à la faible utilisation de la démarche Logics, en raison notamment de sa complexité (y compris pour la procédure non dématérialisée). La refonte complète de la démarche Logics fin 2021 – début 2022 en y intégrant une démarche UX (utilisateurs expérience) devrait permettre d’en améliorer les résultats à terme ;
à l'abandon de la téléprocédure Téléinscription par la direction générale de l'enseignement et de la recherche, maître d'ouvrage du service, car elle aurait fait doublon avec le dispositif désormais mis en place par le ministère de l’éducation nationale de la jeunesse et des sports, Affelnet. L’ouverture de l'application Affelnet (affectation des élèves par le net) sur le web permet aux familles de connaître l'affectation au lycée proposée à leur enfant en fin de 3e.
Concernant la nouvelle téléprocédure Expadon 2 : en 2021, le déploiement de la téléprocédure Certificats s’est poursuivi dans une proportion plus faible que celle annoncée lors des prévisions 2020. Une mission d’accompagnement DINUM en juillet 2021 a permis de définir une trajectoire pour arriver à mettre en ligne l'ensemble des certificats d'export. Cette cible devrait permettre un usage optimal de cette téléprocédure.
Concernant les autres téléprocédures :
- téléprocédure ARPENT (Examens) : L'année 2021 est marquée par une légère baisse de fréquentation non significative. Arpent reste une procédure d'inscription très utilisée par les candidats isolés.
- Dematic : il s’agit de la procédure de demandes de remboursement de TICGN (Taxe Intérieure de Consommation sur le Gaz Naturel) et de TICPE (Taxe Intérieure de Consommation sur les Produits Énergétiques). Le taux de dématérialisation, de 98% en 2020, devrait tendre vers 100% (99,85% atteint en 2021), avec l’obligation de soumission via l’outil dématérialisé de toutes les demandes déposées à compter de 2019. En revanche, comme indiqué lors du précédent rapport, le nombre de total de dossiers est appelé à diminuer avec la mise à disposition du « gazole rouge » au 1er janvier 2023 : le tarif réduit sera directement applicable pour le GNR (gazole non routier) à l’acquisition du produit, les remboursements TICPE/TICGN ne concerneront plus que le fuel lourd, le GPL et le gaz naturel.
TAUX DE DÉMATÉRIALISATION DES ENQUÊTES STATISTIQUES
L'indicateur vise à mesurer les avancées de la dématérialisation des enquêtes statistiques relevant du périmètre ministériel. La mesure ne porte que sur les enquêtes régulières et exclut donc les enquêtes apériodiques.
Concernant la dématérialisation des enquêtes auprès des exploitants agricoles, elle a été mise en œuvre à grande échelle pour la première fois avec la collecte du recensement agricole qui s'est déroulée par internet entre octobre 2020 et mai 2021. Cette dématérialisation a été proposée à 400 000 exploitations agricoles. Le taux de réponse par internet a été de 75%, ce qui est extrêmement élevé et encourageant. Il a été obtenu grâce à un outillage ergonomique et à la mise en place d’un dispositif d’assistance et de relance performant. S'agissant d'une enquête non périodique, elle n'entre pas dans le calcul de l'indicateur. Cependant, les enseignements tirés de cette opération permettent d’éclairer la réflexion sur les conditions de réussite d’une dématérialisation sur les enquêtes périodiques (enquêtes « cheptel » auprès des éleveurs et « terres labourables » auprès des cultivateurs) auprès des agriculteurs. Une expérimentation de la collecte par internet de l’enquête sur les cheptels a été conduite en mai et novembre 2021 auprès de 2 500 éleveurs au total dans 3 régions. L’analyse approfondie du retour d’expérience de cette opération, en termes de taux de réponse, d’outil et d’organisation est en cours et contribuera à la réflexion sur les possibilités de généralisation de ce mode de collecte à d’autres enquêtes.
Concernant le secteur forestier, une enquête dématérialisée a été conduite en 2020 auprès des groupements forestiers visant à améliorer l’univers de l’enquête sur les exploitations forestières qui sur ce périmètre semblait incomplet. L'enquête sur les exploitations forestières et scieries est dématérialisée depuis 2017 mais les taux de réponse doivent être améliorés. Les efforts se sont poursuivis en 2021 sur la simplification du questionnaire pour essayer d'accroître le taux de réponse des enquêtés par internet et réduire l'assistance nécessaire à la réponse. L’univers de cette enquête pour 2021 a intégré les groupements forestiers qui ont pu être identifiés comme répondants potentiels à la suite de l’enquête de 2020.
Pour ce qui est des industriels enquêtés, la dématérialisation des enquêtes est achevée. L'organisation de la collecte qui était répartie entre les organisations professionnelles agréés et les équipes internes du Service de la statistique et de la prospective a été revue avec une réinternalisation de la collecte, dématérialisée entièrement depuis 2021, avec une simplification du questionnement.
OBJECTIF
2 – Optimiser l'efficience de la gestion des ressources humaines |
INDICATEUR
2.1 – Efficience de la gestion des ressources humaines
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ratio "gérants / gérés" | % | 1,91 | 1,77 | 1,91 | 1,63 | 1,27 | 1,90 |
Effectifs gérés | Nb | 31 458 | 31374 | 31198 | 31 328 | 30939 | 30938 |
Commentaires techniques
Source des données : les données sont issues du système d’information RH du ministère et du plan d’activité des fonctions support pour le numérateur du ratio d’efficience ; elles sont issues du SIRH et de l’infocentre paie pour les effectifs gérés.
Mode de calcul : l’indicateur mesure en pourcentage le nombre d’agents remplissant l’une des quatre grandes fonctions RH (gestion RH, formation, suivi des conditions de travail et pilotage de la politique de gestion des RH et des compétences) rapporté à l’effectif géré (personnels permanents et vacataires).
INDICATEUR
2.2 – Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987
(du point de vue du citoyen)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987 | % | 5,22 | Non déterminé | 5,40 | 4,0 | 4,06 | 6 |
Commentaires techniques
Source des données : MAA - Bureau de l’action sanitaire et sociale
Mode de calcul : Le mode de calcul retenu est celui utilisé dans le cadre de la déclaration faite au fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). Le taux retenu est le taux légal qui prend en compte les travailleurs handicapés déclarés et les dépenses donnant lieu à unités déductibles.
Taux d’emploi légal = ((bénéficiaires de l’obligation d’emploi au 1er janvier de l’année écoulée + nombre d’unités déductibles) / effectif total au 1er janvier de l’année écoulée) x 100.
Analyse des résultats
RATIO "GÉRANTS / GÉRÉS
Malgré un nombre de « gérés » légèrement inférieur aux prévisions, le ratio est en forte baisse en raison, principalement, du transfert de « gérants » à la suite de la mise en œuvre du décret n° 2020-99 du 7 février 2020 relatif à l'organisation et aux missions des secrétariats généraux communs départementaux.
PART DES BÉNÉFICIAIRES DE L'OBLIGATION D'EMPLOI
Le calcul de la part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi (BOE) s’appuie sur les données issues du système d'information des ressources humaines (SIRH) du ministère.
Or, la mise en qualité des données dans le SIRH a pris du retard en raison du contexte sanitaire et de la mise en place des secrétariats généraux communs départementaux (habilitations, etc.). Cela se traduit par une diminution apparente du nombre des agents pouvant être déclarés comme BOE, non conforme à la réalité du terrain.
Un plan d'actions visant, d'une part, à renforcer ces opérations de mise en qualité des données et, d'autre part, à inciter les agents en situation de handicap à se déclarer sera mis en œuvre en 2022.
OBJECTIF
3 – Mettre en oeuvre les actions ministérielles dans des conditions optimales de coût et de qualité de service |
INDICATEUR
3.1 – Efficience de la fonction immobilière
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ratio SUN / Poste de travail | m²/poste de travail | 13,27 | 12,94 | 13,51 | 13,32 | 12,73 | 12 |
Ratio entretien courant / SUB | €/m² | 24,39 | 19,03 | 23,81 | 18,56 | 25,25 | 26,59 |
Ratio entretien lourd / SUB | €/m² | 55,89 | 67,63 | 124,78 | 150,94 | 149,35 | 19,34 |
Taux d'écart calendaire agrégé des projets d'infrastructure | % | 6,25 | 9,38 | 9,38 | 10,94 | 18,75 | 9,38 |
Taux d'écart budgétaire agrégé des projets d'infrastructure | % | 20,51 | 27,18 | 20,51 | 27,18 | 58,46 | 20,51 |
Commentaires techniques
Source des données : MAA - Bureau du patrimoine immobilier
Mode de calcul :
Le ratio SUN (Surface Utile Nette) / poste de travail prend en compte le nouveau schéma d’implantation du MAA.
Les ratios entretien courant / SUB et entretien lourd / SUB (surface utile brute) prennent en compte le nouveau schéma d’implantation du MAA.
Taux d'écart budgétaire : moyenne pondérée des écarts entre budgets réactualisés et budgets prévus initialement.
Taux d'écart calendaire : moyenne pondérée des écarts entre durées réactualisées et durées prévues initialement.
Ne sont considérés que les projets en dépassement.
Les durées et budgets prévus initialement sont estimés par rapport à la date de notification du marché de maîtrise d’œuvre. Les durées et budgets réactualisés sont estimés à date de production des documents budgétaires jusqu'à la fin du projet.
INDICATEUR
3.2 – Efficience de la fonction achat
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Gains relatifs aux actions achat | M€ | 0,56 | 2,24 | 1,38 | 2,3 | 2,35 | 1,12 |
Taux de performance achat | % | 0,98 | 3,5 | 1,41 | 1,61 | 1,64 | 1,63 |
Commentaires techniques
Gains relatifs aux achats
Source des données : le montant des gains « achats » est extrait du logiciel interministériel de saisie et de calcul « Impact ». Ces gains sont saisis par le bureau de la commande publique et des achats et font l’objet d’un suivi par la Direction des achats de l’État (DAE).
Mode de calcul : les économies d’achats sont générées au moyen des procédures d’achat et des « actions de progrès » mises en œuvre en interministériel par la DAE comme au niveau du ministère par les chargés de procédure du Bureau de la commande publique et des achats (BCPA).
Ces économies d’achats sont mesurées à partir d’une méthode interministérielle de calcul des gains.
Cette méthode, validée par le Comité des achats de l’État en juillet 2009, est fondée sur la comparaison entre :
des prix ou des « situations » de référence ;
des prix nouveaux ou une situation nouvelle.
L’écart de prix ou de coût est multiplié par le volume annuel.
Cette économie d’achat est dite « base 12 mois » car elle n’est comptabilisée qu’une seule fois l’année de notification du marché.
Taux de performance achat
Source des données : les données sont extraites du logiciel interministériel de saisie et de calcul « Impact ».
Mode de calcul : Il met en perspective les gains « achats » au regard du périmètre de dépenses prévues pour l’ensemble des marchés ayant fait l’objet d’un calcul d’économies d’achat.
INDICATEUR
3.3 – Efficience de la fonction informatique
(du point de vue du contribuable)
| Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2021 | 2023 |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Ratio d’efficience bureautique | €/poste | 1568 | 1736 | 1749 | 1 803 | 1795 | 1814 |
Nombre de postes bureautiques | Nombre de postes | 2494 | 2443 | 2664 | 2 973 | 2971 | 2584 |
Taux d'écart calendaire agrégé des projets informatiques | % | 88,18 | Non connu | 88,18 | 88,18 | 311,93 | 88,18 |
Taux d'écart budgétaire agrégé des projets informatiques | % | 31,06 | Non connu | 31,06 | 31,06 | 356,76 | 31,06 |
Commentaires techniques
Ration d'efficience bureautique
Source des données : Secrétariat général / Service du numérique/ département de l'environnement de travail numérique des agents
Mode de calcul : le ratio d’efficience bureautique mesure le coût bureautique moyen par poste de travail pour les services d’administration centrale.
Le numérateur couvre l’ensemble des dépenses relatives à l’achat d’ordinateurs fixes et portables, des solutions d’impression, les coûts de téléphonie fixe et portable, les licences des systèmes d’exploitation et des suites bureautiques, la formation bureautique des utilisateurs, les serveurs bureautiques, les coûts internes (titre 2) et externes de support et de soutien aux utilisateurs de la bureautique, les coûts de maintenance bureautique des matériels et des logiciels.
Le numérateur comprend également les coûts internes de titre 2, calculés sur la base des agents assurant l’assistance informatique de proximité.
Le dénominateur est établi à partir de l’inventaire des postes de travail recensés.
Grands projets informatiques
Les grands projets considérés concernent le programme EXPADON conduit sous responsabilité de FranceAgriMer, le programme SIRENA conduit sous responsabilité de la Direction générale de l’enseignement et de la recherche, le programme RESYTAL conduit sous la responsabilité de la Direction générale de l’alimentation ainsi que, depuis 2018, le programme OSHIMAE sous la responsabilité du MTE et depuis 2019 le programme RenoiRH.
Ces programmes ont tous fait l’objet d’une approbation de la DINUM et sont compris dans le top 50 des projets informatiques de l’État.
Source des données : MAA – Service du numérique
Mode de calcul : conforme à la demande de la Direction interministérielle du numérique (DINUM).
Taux d’écart budgétaire : moyenne pondérée des écarts entre budgets réactualisés et budgets prévus initialement.
Taux d’écart calendaire : moyenne pondérée des écarts entre durées réactualisées et durées prévues initialement.
Les budgets sont alignés sur les critères d’évaluation définis par la DINUM. Ils prennent en compte les coûts initiaux (dont le T2) auxquels sont ajoutées deux années de maintenance (source : arrêté du 1er juin 2011 portant création d’une direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’État).
Les seuls projets Expadon, Oshimae et RenoiRH sont pris en compte.
Les durées et budgets prévus initialement sont estimés par rapport à la date de démarrage du projet.
Les durées et budgets réactualisés sont estimés à partir de la date de production des documents budgétaires jusqu’à la fin du projet.
Analyse des résultats
EFFICIENCE DE LA FONCTION IMMOBILIERE
Concernant le ratio sun/postes de travail :
L'indicateur est en légère baisse du fait de la densification des locaux induites par les travaux sur le bâtiment E de Varenne. Les surfaces du bâtiment en travaux n'ont pas été comptabilisées dans le calcul. En les comptabilisant, ce ratio s'élèverait à 14,5 m²/PdT. Les surfaces tampons du site de Maine sont toutes utilisées et un resserrement sur le site de Varenne a été réalisé afin de pouvoir libérer le bâtiment E et une partie du bâtiment C.
Concernant le ratio entretien lourd/SUB :
L’application du schéma directeur du MAA s’étale sur plusieurs années. Le projet de rénovation du site de Varenne nécessite la mobilisation continue des fonds des programmes 723 et 215 dédiés à l’entretien lourd. Le ratio entretien lourd / SUB sur l’année 2021 traduit le pic d’activité relatif à la réhabilitation du bâtiment E. Il est à noter que la totalité de la SUB est considérée pour le calcul de ce ratio.
Concernant le taux d’écart budgétaire et calendaire :
Le taux d'écart calendaire s'explique par une mise à jour du planning des travaux sur le site de Varenne, notamment dû à la complexité des déménagements entre les différentes phases de travaux et à la légère augmentation de la durée des travaux du bâtiment E au regard de leur ampleur (réalisation de deux surélévations non prévues dans le programme initial). Ce taux d’écart est augmenté par la crise sanitaire en cours, décalant le démarrage des travaux du bâtiment E à la fin de l’année 2020 et engendrant une perte de productivité des entreprises sur l’année 2021.
Le taux d’écart budgétaire s’explique par la mise en œuvre de dispositifs visant à limiter les nuisances sonores ainsi que la décision de profiter des échafaudages en place dans le cadre des travaux pour ravaler la façade du bâtiment E. Son augmentation conséquente en 2021 résulte de l’augmentation prévisionnelle de la rénovation du dernier bâtiment (C) concerné par l’opération en cours sur le site de Varenne, compte tenu des prix pratiqués actuellement sur le marché. Il a également été décidé d’intégrer la réfection des cours et de certaines façades, fortement dégradées, dans le périmètre des travaux.
EFFICIENCE DE LA FONCTION ACHAT
Pour l’année 2021, les données consolidées ont permis de recenser 121 procédures de marchés. L’ensemble des gains avait été estimé à 2,3 M€. Les gains réalisés effectivement s’élèvent à 2,35 M€ sur un total de 77 procédures de marchés. L’objectif cible a donc été réalisé à hauteur de 102 %.
Cette réussite s’explique par :
la réalisation d’un gain conséquent sur le marché de campagne de communication sur les métiers et formations de l’agriculture, s’élevant à 1,3 M€, qui représente à lui seul 55% des gains réalisés sur l’année 2021 ;
la réalisation de gains sur trois marchés : le marché d’installation d’une GTB, le marché de rénovation de la passerelle du bâtiment C de Varenne et le marché d’événementiel dans le cadre de la Présidence française de l'Union Européenne. Ces gains s’élèvent à 0,53 M€, soit 22% des gains de 2021 ;
un reliquat de gains de 0,3 M€ issu de la performance réalisée sur les marchés notifiés en 2020, ce reliquat représente 13% des gains de 2021.
Les gains restant proviennent de la performance réalisée sur 24 procédures de marchés.
L’année 2021 a donc permis de dégager des économies d’achat sur un total de 28 procédures de marchés, soit 36% des procédures notifiées. Le gain moyen base « 12 mois » par procédure de marché s’élève à 26 600 €. A titre de comparaison, seulement 27% des procédures avaient permis de dégager des économies d’achat en 2020.
Le taux de performance pour l’année 2021 est de 1,64% du montant prévisionnel de dépenses prévues pour l’ensemble des projets de marchés programmés.
Si l’on se rapporte aux marchés ayant fait l’objet d’un calcul d’économies d’achat, il est de 6,8%.
EFFICIENCE DE LA FONCTION INFORMATIQUE
Ratio d’efficience bureautique
Le ministère maintien son effort d’équipement dans le cadre du déploiement du télétravail d’une part et de la mise en œuvre du plan de transformation numérique d’autre part.
Grands projets informatiques
L'augmentation des deux sous-indicateurs « Taux d'écart » sur le réalisé 2021 est liée au fait que seuls les éléments relatifs au projet Expadon sont désormais pris en compte et que ce projet est celui dont les taux d'écart étaient les plus importants (expliquant pourquoi le ministère de l'agriculture et de l'alimentation a fait appel à la Dinum pour une mission d'accompagnement).