$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#302)

$@FwLOVariable(libelleProg#Facilitation et sécurisation des échanges)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Intensifier la lutte contre la fraude et renforcer la protection des entreprises et des consommateurs

 
 

INDICATEUR

1.1 – Lutte contre la fraude douanière et la criminalité organisée

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Nombre de contentieux à enjeu en matière de lutte contre la fraude

Nb

8 672

7 990

10 500

9 000

16 211

11 500

Nombre d'organisations criminelles entravées par les services d’enquête douaniers

Nb

33

84

75

75

94

85

 

Commentaires techniques

* Nombre de contentieux à enjeu en matière de lutte contre la fraude

- Source des données :

Système d’information de la DGDDI.

- Mode de calcul :

Ce sous-indicateur totalise le nombre de dossiers significatifs réalisés dans les secteurs des stupéfiants (saisies de plus de 1 000 €), des tabacs et cigarettes de contrebande (saisies de plus de 2 800 €), des contrefaçons (saisies de plus de 150 articles), des manquements à l’obligation déclarative de sommes, titres ou valeurs lors du franchissement de frontières intracommunautaires ou extracommunautaires (montant des sommes en jeu supérieur à 50 000 € et/ou blanchiment), des armes de guerre ou de défense (saisies de plus de deux armes) et des saisies réalisées dans le cadre de la convention de Washington sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvage menacées d’extinction (saisies de plus de 20 articles ou 10 kg).



* Nombre d’organisations criminelles entravées par les services d’enquête douaniers

- Source des données : Dispositif fiabilisé de collecte interne au service d’enquête judiciaire des finances (SEJF), précédemment SNDJ (service national de douane judiciaire), et de la Direction nationale du renseignement des enquêtes douanières (DNRED).

- Mode de calcul :

Le sous-indicateur « Nombre d’organisations criminelles entravées par les services d’enquêtes douaniers» totalise :

- le nombre d’organisations criminelles démantelées par le SEJF clôturés au cours de la période de référence et répondant à la définition fixée au niveau communautaire par la décision-cadre 2008/841/JAI du Conseil du 24 octobre 2008 relative à la lutte contre la criminalité organisée. Selon cette définition, une « organisation criminelle » est une association structurée établie dans le temps, de plus de deux personnes agissant de façon concertée en vue de commettre des infractions punissables d’une peine privative de liberté d’au moins quatre ans, pour en tirer, directement ou indirectement, un avantage financier et/ou un avantage matériel. L’indicateur s’appuie sur l’adaptation d’une méthode élaborée par EUROPOL (SOCTA) et un dispositif fiabilisé de collecte des données au sein du service ;

- le nombre d’organisations criminelles identifiées et entravées par la Direction Nationale du Renseignement et des Enquêtes Douanières (DNRED) répondant aux 4 critères suivants : dossier ayant donné lieu à la notification d'une infraction réprimée par un ou des articles du CDN /CGI prévoyant une peine d'emprisonnement d’au moins quatre ans (articles 414 alinéa 2, 414 alinéa 3, 415, 451 bis, 459 du CDN et article 1810 alinéa 10 du CGI sous couvert du 1811), dossier donnant lieu à des suites judiciaires, pour lequel existe une association structurée, établie dans le temps et comptant plus de deux personnes (cf. décision-cadre 2008/841 du Conseil du 24 octobre 2008) et dossier dont les investigations doivent être formalisées et exploitables en procédure judiciaire.


 

INDICATEUR

1.2 – Protection des entreprises et des consommateurs

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Nombre de contentieux à enjeu en matière de contrefaçon

Nb

2 356

2 220

2 000

2 100

2 347

2 200

Nombre de contentieux en matière de protection du consommateur

Nb

10 735

9 921

9 500

Sans objet

12 666

10 500

 

Commentaires techniques

 

* Nombre de contentieux à enjeu en matière de contrefaçon

- Source des données :

Système d’information de la DGDDI.

- Mode de calcul :

Ce sous indicateur totalise le nombre de dossiers significatifs réalisés dans ce secteur (saisies de plus de 150 articles).

 

 

* Nombre de contentieux en matière de protection du consommateur

- Source des données :

Système d’information de la DGDDI et collecte auprès des services.

- Mode de calcul :

Ce sous-indicateur comptabilise les infractions aux normes techniques, sanitaires, de santé et phytosanitaires. Il reprend également les fiches de dessaisissement établies par les services lors du contrôle des denrées alimentaires présentes dans les bagages des voyageurs et lors du contrôle du fret express et postal.

 

Analyse des résultats

Indicateur relatif au nombre de contentieux à enjeu de lutte contre la fraude (indicateur 1.1.1)

Le nombre de contentieux à enjeu en matière de lutte contre la fraude enregistre une hausse très significative en 2021, après une année 2020 marquée par un résultat satisfaisant au regard du contexte (confinement, effondrement des flux de passagers aériens). La prévision 2021, fixée à 10 500 contentieux, est ainsi largement dépassée.


Ce résultat s’explique par une nette augmentation des constatations à enjeu en matière de stupéfiants, notamment dans les flux de fret express et postal. Cette performance à la hausse a été en partie permise par le redéploiement des unités de la surveillance de la direction de Roissy voyageurs sur des missions de contrôle du fret express et postal, qui se sont traduites par la saisie de quantités significatives de cannabis acheminées par ce vecteur. Les contentieux à enjeu en matière de tabac sont également orientés à la hausse par rapport aux années antérieures.




Indicateur relatif au nombre d’organisations criminelles entravées par les services d’enquête douaniers (indicateur 1.1.2)

Le nouveau format de cet indicateur a été intégré au PAP pour l’année 2020 (le précédent ne tenait compte que de l’action des officiers de douane judiciaire). Le résultat 2019 correspond quant à lui au périmètre antérieur de l’indicateur.


Avec un total de 94 organisations criminelles entravées, la performance 2021 est orientée à la hausse par rapport aux années antérieures. La prévision fixée pour 2021 est ainsi atteinte.


La contribution de la direction nationale du renseignement et des enquêtes douanières (DNRED) à ce résultat est stable, avec 42 organisations criminelles entravées. Le service des enquêtes judiciaires des finances (partie douane judiciaire) voit sa performance augmenter de manière significative (+24 %). Ce résultat s’explique notamment par la clôture par les officiers de douane judiciaire du SEJF d’un nombre important de dossiers d’enquête répondant aux critères de cet indicateur (criminalité organisée). De manière générale, les enquêtes judiciaires portant sur des faits de contrebande ou d’escroquerie à la TVA, qui constituent une part importante des enquêtes confiées aux officiers de douane judiciaire, comportent nécessairement un volet international et tendent de plus en plus à mettre en évidence des réseaux criminels structurés.




Indicateur relatif au nombre de contentieux à enjeu en matière de contrefaçon (indicateur 1.2.1)

L’année 2020 avait été caractérisée par un résultat en retrait s’agissant des contentieux à enjeu en matière de contrefaçon, du fait notamment de la crise sanitaire et de la baisse d’activité induite par le confinement. L’année 2021 est marquée par un retour à un résultat comparable aux années 2018 et 2019 dans ce domaine, avec le maintien d’un nombre significatif de contentieux réalisés sur les flux de fret express postal. Cette performance permet de dépasser la prévision établie pour 2021 (2 000 contentieux en prévision, pour 2 347 en réalisé).



Indicateur relatif au nombre de contentieux en matière de protection du consommateur (indicateur 1.2.2)

Cet indicateur comptabilise les infractions aux normes techniques, sanitaires, de santé et phytosanitaires. Il reprend également les fiches de dessaisissement établies par les services lors du contrôle des denrées alimentaires sur les voyageurs ainsi que dans le fret express et postal.


Le nombre de contentieux en matière de protection du consommateur enregistre une hausse significative en 2021, avec plus de 12 600 contentieux réalisés. La prévision 2021 est ainsi dépassée. Cette performance s’apprécie notamment du fait d’un accroissement notable depuis 2019 des contentieux portant sur des infractions aux normes de santé, qui constituent une part prépondérante des contentieux en matière de protection du consommateur ces deux dernières années. L’analyse des données 2021 confirme la sensibilité du fret express et postal, près de 60 % de ces contentieux étant réalisés sur ce vecteur. Les services douaniers ont notamment maintenu en 2021 un haut niveau de contrôles s’agissant des importations d’équipements de protection individuelle en lien avec la pandémie. Ces contrôles auront notamment permis le retrait du marché de plus de 20 millions de masques de protection non conformes.


OBJECTIF    

2 – Soutenir le développement des entreprises à l'international

 
 

INDICATEUR

2.1 – Taux de réponse aux demandes de rescrit dans les délais réglementaires

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de réponse aux demandes de rescrit dans les délais réglementaires

%

Sans objet

96,2

89

90

97

91

 

Commentaires techniques

- Source des données :

Système d’information de la DGDDI et enquête annuelle.

- Mode de calcul :

L’indicateur évalue le pourcentage de rescrits délivrés dans des délais réglementaires. Sont pris en considération :

– le pourcentage des rescrits délivrés dans les quatre mois sur la base du code des douanes de l’Union.

– le pourcentage des rescrits issus de la loi pour un Etat au service d’une société de confiance délivrés dans les trois mois.


 

INDICATEUR

2.2 – Taux de dématérialisation des formalités déclaratives

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de dématérialisation des formalités déclaratives

%

Sans objet

99

98

Sans objet

99

98

 

Commentaires techniques

- Source des données :

Système d’information de la DGDDI.

- Mode de calcul :

L'indicateur « Taux de dématérialisation des formalités déclaratives » est un ratio. Le numérateur totalise les déclarations déposées auprès de la DGDDI au titre de l’année N sous format dématérialisé.  Le dénominateur correspond à l’addition de toutes les déclarations déposées au titre de l’année N, soit au format dématérialisé, soit sous format « papier ».



 

INDICATEUR

2.3 – Taux de satisfaction des opérateurs du commerce international

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de satisfaction des opérateurs du commerce international

%

93,13

89,5

93

93

82,9

93,5

 

Commentaires techniques

- Source des données :

Enquête annuelle (sondage).

- Mode de calcul :

Cet indicateur s’appuie sur une enquête annuelle réalisée au moyen d’un formulaire en ligne dont une partie est consacrée aux engagements de qualité de service de la démarche « Services Publics + ». Le questionnaire permet aux opérateurs d’exprimer leur niveau de satisfaction (5 niveaux, de « très satisfait » à « pas du tout satisfait »).

Le taux est composé :

- au numérateur : du nombre d’opérateurs du commerce international s’étant déclarés « très satisfaits » ou « satisfaits » ;

- au dénominateur : du nombre total d’opérateurs du commerce international ayant répondu à l’enquête.

Les modalités de diffusion de l’enquête ont évolué en 2020 afin de tenir compte des règles relatives à la protection des données personnelles (passage d’une liste de diffusion à une mise à disposition sur le site internet douane.gouv.fr). Cette évolution s’est traduite par un nombre de réponse moins important en comparaison des années antérieures.

 

Analyse des résultats

Indicateur relatif au taux de réponse aux demandes de rescrit dans les délais réglementaires (indicateur 2.1)

Introduit au PAP pour la première fois en 2020, cet indicateur vise à mesurer l’engagement des services pour délivrer aux opérateurs les rescrits relevant de la compétence de la DGDDI dans les délais réglementaires, cette capacité de l'administration à répondre rapidement étant un marqueur fort de la qualité du service rendu aux entreprises, qui, via le rescrit, sont en recherche d'une sécurisation accrue de leurs opérations.


Ces rescrits comprennent les rescrits liés au dédouanement (renseignements tarifaires contraignants, renseignements contraignants sur l’origine, avis sur la valeur en douane), ainsi que les rescrits ESSOC (classements fiscaux et prises de position formelle de l’administration). La DGDDI aura délivré près de 8 300 rescrits en 2021, soit un chiffre en hausse constante ces dernières années (+25 % par rapport à 2018). Cette augmentation du nombre de rescrits délivrés ne s’est pas traduite par une dégradation des délais de délivrance puisque le taux de réponse aux demandes de rescrit dans les délais réglementaires poursuit sa tendance haussière pour s’établir à 97% en 2021, pour un taux estimé à 90% en 2019 lors de la création de l'indicateur.


Les services de la DGDDI ont maintenu un haut niveau d’engagement afin de respecter les délais réglementaires en matière de délivrance de rescrits, dans un contexte marqué par la déconcentration de la délivrance des renseignements tarifaires contraignants (RTC), intervenue au 1er janvier 2021. Comme en 2020, cette augmentation s’explique essentiellement par la hausse du nombre de RTC délivrés dans les délais réglementaires, les RTC représentant une part prépondérante des rescrits délivrés par la DGDDI. Le transfert de cette compétence depuis la direction générale vers le Service national douanier de remboursement et de délivrance de renseignements tarifaires contraignants (SND2R) a donc permis le maintien d’un service public de qualité à destination des opérateurs recherchant la sécurisation de leurs opérations commerciales à l’international. La prévision conservatrice qui avait été établie pour 2021 du fait des incertitudes liées au transfert de cette activité est ainsi dépassée.


Indicateur relatif au taux de dématérialisation des formalités déclaratives (indicateur 2.2)

La dématérialisation des formalités déclaratives relevant de la compétence de la DGDDI vise à la fois à faciliter, simplifier et accélérer les processus déclaratifs auxquels doivent se soumettre les opérateurs dans une perspective d’amélioration du service rendu à l’usager et de renforcement de la compétitivité des entreprises françaises.


Toutes les déclarations en douane pour l’importation et l’exportation de fret traditionnel sont ainsi déposées de façon électronique, hors quelques cas résiduels (comme les opérateurs occasionnels ou les déclarations de déménagement par les particuliers). La majorité de ces déclarations sont en outre déposées via des formats d’échanges EDI (Electronic Datt Interchange). Concrètement, les entreprises peuvent gérer directement les déclarations en douane depuis leurs systèmes informatiques pour les adresser à l'administration. Il n’est donc pas nécessaire de saisir manuellement les déclarations sur le portail internet de la douane.


Dans le domaine des contributions indirectes, la DGDDI a mené un important chantier de dématérialisation des déclarations avec la mise en place de l’applicatif CIEL (contributions indirectes en ligne). Ce service en ligne permet aux opérateurs concernés de remplir plusieurs formalités en une seule connexion et facilite la gestion au travers de diverses fonctionnalités (calcul automatisé de la taxation, reprise des données d'un mois sur l'autre, possibilité de joindre librement tout document à destination du service gestionnaire, etc.).


L’aboutissement des projets de dématérialisation des formalités déclaratives menés ces dernières années par la DGDDI dans ses différents secteurs de compétence se traduit par un taux de dématérialisation très élevé, accru en 2021 par une hausse significative du nombre de déclarations en douane sur les flux de fret express et postal (26,8M de déclarations, contre 18,8M en 2020 et 15,3M en 2019 pour Delta X). La prévision 2021, fixée à 98%, est ainsi atteinte.


La DGDDI poursuivra sa politique de dématérialisation dans les années à venir, en accompagnant les opérateurs face à ces évolutions d’une part, et en concentrant son action sur les processus papier résiduels d’autre part (déclarations en douane des particuliers et des occasionnels notamment).



Indicateur relatif au taux de satisfaction des opérateurs du commerce international (indicateur 2.3)

Le taux de satisfaction des opérateurs du commerce international est orienté à la baisse en 2021, avec 82,9 % de sondés qui se déclarent satisfaits ou très satisfaits, pour une prévision établie à 93 %. La part des « non satisfaits » reste toutefois inférieure à 5 %, tandis que la part des opérateurs du commerce international s’étant déclarés « neutres » est en augmentation. L’analyse des éléments littéraux apportés par les opérateurs dans le questionnaire est en cours et permettra d’identifier plus précisément les motifs d’insatisfaction remontés.


OBJECTIF    

3 – Améliorer l'efficacité de la collecte et des contrôles en matière douanière et fiscale

 
 

INDICATEUR

3.1 – Efficacité de la collecte des recettes douanières

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Coût de la collecte des recettes douanières

%

0,39

0,45

0,40

Sans objet

0,46

0,40

Taux de recouvrement des créances non contentieuses

%

98,45

98,13

98,5

Sans objet

97,93

98,5

 

Commentaires techniques

 

* Coût de la collecte des recettes douanières

- Source des données :

Système d’information de la DGDDI et « enquête-temps » annuelle auprès des services déconcentrés et à compétence nationale.

- Mode de calcul :

Ce sous-indicateur correspond à un coût de gestion pour 100 euros de recettes douanières collectées par la DGDDI.Il est disponible annuellement, au niveau central. Il comporte :

– au numérateur, le coût complet de gestion des impositions recouvrées par le réseau comptable de la DGDDI, soit l’ensemble des charges directes de personnel et de fonctionnement relatives aux fonctions d’assiette, de contrôle et de recouvrement des impositions, ainsi qu’une quote-part du coût des fonctions support (direction générale, formation professionnelle, centres informatiques). La méthode de calcul du coût est celle définie par le rapport de la mission d’assistance conduite par l’inspection générale des finances en 2009, qui prévoit notamment la prise en compte du montant réel de la contribution de la DGDDI au CAS Pensions. Les données utilisées pour le calcul sont principalement issues d’une enquête auprès des directions régionales pour déterminer la part des effectifs de chaque service relevant des fonctions de gestion, de contrôle et de recouvrement des impositions.

– au dénominateur, le rendement brut des impôts gérés par la DGDDI.

Remarque : les dépenses engagées pour l'année 2020 ont été mises à jour, celles de 2021 reposent sur des données provisoires qui feront l'objet d'une mise à jour dans le RAP 2022.

 

 

* Taux de recouvrement dans l’année des créances non contentieuses des professionnels

- Source des données : Système d’information de la DGDDI.

- Mode de calcul : L’indicateur est un ratio qui rapporte au numérateur les sommes à recouvrer (SAR) payées, les restes à recouvrer (RAR) payés, les bordereaux payés et les RAR admis en non valeur (ANV). Au dénominateur figurent les SAR créées, RAP de SAR annulées, RAR créés non issus de prise en charge (PEC) de SAR – RAR admis en décharge et bordereaux créés.

 

 

INDICATEUR

3.2 – Efficacité des contrôles douaniers et fiscaux

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Nombre de contentieux fiscaux à enjeu

Nb

3 878

3 116

3 000

Sans objet

4 124

3 200

Taux de contrôle positif en matière de dédouanement

%

4,7

3,9

5,0

Sans objet

5,7

5,2

Part des contrôles réalisés à l’aide de la cellule datamining sur le total des prescriptions du SARC (partie dédouanement)

%

Sans objet

30

50

35

26

55

 

Commentaires techniques


* Nombre de contentieux fiscaux à enjeu

- Source des données :

Système d’information de la DGDDI.

- Mode de calcul :

Ce sous-indicateur totalise le nombre de dossiers significatifs comportant des droits et des taxes redressés par les services douaniers. Le seuil de déclenchement d’un contentieux à enjeu est fixé à 3 500 €, à l’exception du droit annuel de francisation des navires et des autres fiscalités énergétiques (1 750 €), de la taxe spéciale sur les véhicules routiers (1 500 €), de l’octroi de mer (1 000 €) et de la fiscalité sur les tabacs (750 €).


* Taux de contrôle positif en matière de dédouanement

- Source des données :

Système d’information de la DGDDI.

- Mode de calcul :

Ce sous-indicateur est un ratio entre, d'une part, le nombre de contrôles positifs réalisés sur des déclarations en douane mises sous contrôle et, d'autre part, le nombre total de déclarations en douane mises sous contrôle.

Le nombre de dossiers contentieux provient de manière automatisée de l'application nationale de gestion du contentieux douanier. Le nombre de déclarations en douane mises sous contrôle provient de manière automatisée de l’application BAse NAtionale des COntrôles (BANACO). Les données sont extraites dans le système d’information décisionnel de la douane (Quantum).



* Part des contrôles réalisés à l'aide de la cellule datamining sur le total des prescriptions du SARC

- Source des données :

Dispositif fiabilisé de suivi des prescriptions de contrôle interne au SARC.

- Mode de calcul :

Ce sous-indicateur est un ratio reprenant :

- au numérateur : le nombre de contrôles réalisés à l'aide de la cellule datamining du SARC en matière de fiscalité et de dédouanement.

- au dénominateur : le nombre total de contrôles en matière de fiscalité et de dédouanement (hors prohibitions) réalisés sur prescription du SARC.


 

Analyse des résultats

Coût de collecte des recettes douanières pour 100 euros collectés (indicateur 3.1.1)

Le coût de la collecte de la fiscalité douanière est établi sur la base d’un rapport entre le coût total de la perception fiscale et le total des recettes collectées sur l’année considérée. En 2021, le coût de collecte de la DGDDI s’établit à 46 centimes pour 100 euros collectés, pour une prévision fixée à 40 centimes.


Tout comme en 2020, la hausse du coût de collecte observée en 2021 s’explique exclusivement par une baisse des perceptions fiscales de la DGDDI (-13,6% par rapport à 2019), tandis que le coût diminue légèrement. Si la crise sanitaire était à l’origine de la baisse observée en 2020, la diminution s’explique en 2021 par le transfert vers la DGFiP du recouvrement de la TVA pétrole, de la TSVR ainsi que de la TGAP déchets, intervenu au 1er janvier 2021.



Taux de recouvrement des créances non-contentieuses (indicateur 3.1.2)

Avec 97,93%, le taux de recouvrement des créances non contentieuses des professionnels est inférieur de 0,6 point par rapport à la prévision établie pour l’année 2021. Bien que marqué par une légère dégradation ces dernières années, cet indicateur reste à un niveau élevé, traduisant ainsi l'efficacité du dispositif de recouvrement mis en oeuvre par la DGDDI.


Le transfert des missions fiscales constitue le principal élément d’explication au léger infléchissement du taux de civisme fiscal observé en 2021. Le transfert à la DGFiP du recouvrement de la TVA pétrole et de la TGAP, intervenu au 1er janvier 2021, s’est ainsi traduit par une réduction du nombre de bordereaux créditaires traités par la DGDDI, pour lesquels le taux de civisme fiscal est structurellement supérieur à celui relatif aux sommes à recouvrer (SAR), avec un niveau proche de 100% (99,81% en 2021). En outre, ces fiscalités représentant une volumétrie conséquente en montant, le transfert se traduit par une augmentation de la part des fiscalités moins aisément recouvrables dans les créances de la DGDDI. Dans ce contexte, une dégradation structurelle du taux de civisme fiscal est attendue par la DGDDI pour les années à venir.



Nombre de contentieux fiscaux à enjeu (indicateur 3.2.1)

En matière de lutte contre la fraude fiscale, les services de la DGDDI concentrent l’essentiel de leur action sur les fraudes les plus significatives. Cet indicateur permet de s’assurer de la mobilisation de l’ensemble des acteurs de la chaîne de contrôle valorisant ainsi le rôle des bureaux de douane, des services d’enquête et des brigades de surveillance.


Après un résultat 2020 marqué par la baisse d’activité liée à la crise sanitaire, le nombre de contentieux fiscaux à enjeu enregistre une hausse significative en 2021, qui place la performance de la DGDDI dans ce domaine à un niveau supérieur aux années 2018 et 2019. Le résultat 2021 est ainsi au-delà de la prévision établie. Cette évolution se retrouve également dans les montants des droits et taxes redressés, qui devraient atteindre en 2021 un niveau particulièrement élevé.


Cette performance s’explique en grande partie par une forte hausse des contentieux à enjeu portant sur le dédouanement, qui représentent plus de la moitié des contentieux fiscaux à enjeu de la DGDDI, part qui aura vocation à se renforcer progressivement dans un contexte marqué par le transfert des fiscalités. Ces contentieux enregistrent ainsi une hausse de 17 % par rapport à l’année 2019, et de 50 % par rapport à l’année 2020. Le report de contrôles ex post à enjeu n’ayant pas pu être finalisés en 2020 du fait de la crise sanitaire et des périodes de confinement constitue l’un des éléments d’explication de cette augmentation.



Taux de contrôle positif en matière de dédouanement (indicateur 3.2.2)

Le taux de contrôle positif en matière de dédouanement s’établit à 5,7 %, pour une prévision fixée à 5 %. Ce taux permet de s’assurer de l’efficacité de l’analyse de risque et du ciblage des déclarations en douane opérés par les services douaniers.


Cette amélioration s’explique notamment par la reprise des contrôles physiques à la suite d’une année 2020 marquée par le confinement de mars à mai, ce type de contrôles donnant plus fréquemment lieu à la découverte d’irrégularités que les contrôles documentaires.



Part des contrôles réalisés à l’aide de la cellule datamining sur le total des prescriptions du SARC (indicateur 3.2.3)

La part des contrôles réalisés à l’aide de la cellule datamining sur le total des prescriptions du SARC s’établit à 26 % en 2021, pour une prévision fixée à 50%. Cette performance en retrait par rapport à la prévision s’explique par deux facteurs. D’une part, la livraison tardive du cas d’usage « minoration de valeur » développé dans le cadre du projet « Valorisation des données » s’est traduite par une baisse des cibles issues du datamining. D’autre part, la forte hausse des cibles issues de l’analyse de risque classique en ce qui concerne la protection des intérêts financiers de l’UE a engendré une dégradation du ratio.