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Opérateurs

OPÉRATEUR

OFPRA - Office français de protection des réfugiés et apatrides

 

   Analyse de l’activité et des résultats de l’opérateur

L’instruction de la demande d’asile


En 2021, l’OFPRA a pris près de 140 000 décisions, mineurs inclus, soit le nombre de décisions annuelles le plus important depuis sa création en 1952. Cette performance collective résulte notamment de la création, par la LFI pour l’année 2020, de 200 ETPT supplémentaires, dont une part importante (150) a été affectée dans les services en charge de l’instruction de la demande d’asile et pourvus dans le courant de l’année 2020.


Dans un contexte de reprise modérée des flux en 2021 par rapport à 2020, environ 103 000 demandes ont été introduites en 2021, soit une augmentation de 7 % seulement par rapport à l’année 2020, après une diminution de 22 % par rapport à l’année 2019. Ce niveau de décisions important a permis de réduire significativement le stock de demandes en instance, qui est passé de plus de 80 000 à moins de 50 000 – mineurs inclus - sur l’année 2021. Les délais de traitement, que l’effort de réduction du stock a maintenus à un niveau élevé sur l’ensemble de l’année (261 jours), du fait du traitement des dossiers les plus anciens, ont entamé leur décrue au cours du dernier trimestre et ont d’ores et déjà été ramenés à 229 jours en décembre 2021.


Parallèlement, les missions de protection hors les murs se sont intensifiées en 2021 : ainsi, 50 missions d’instruction se sont déroulées en métropole (Lyon, Metz, Aix-en-Provence, Bobigny, Bordeaux, Evry, Lille, Nanterre, Nantes, Paris, Strasbourg et Toulouse) et en outre-mer (Guadeloupe, Guyane, Martinique et Mayotte). Huit missions ont été menées en Grèce dans le cadre des accords de relocalisation, en faveur de mineurs non accompagnés. Enfin, 21 missions ont été effectuées au titre des engagements de réinstallation de la France en faveur de réfugiés accueillis dans des pays tiers à l’Union européenne (Cameroun, Égypte, Ethiopie, Jordanie, Liban, Rwanda, Tchad et Turquie), ainsi qu’une mission de solidarité en Italie.


Le taux de protection – rapport entre les décisions d’octroi d’une protection (statut de réfugié ou protection subsidiaire) et l’ensemble des décisions prises au cours de l’année par l’établissement - s’est établi à 25,7 % pour l’OFPRA (contre 23,7 % en 2020) et 39,1 % après recours devant la CNDA (contre 37,7 % en 2020).


Au cours de l’année 2021, la mise en œuvre du dispositif de dématérialisation des convocations et de la notification des décisions de l’OFPRA a été expérimentée dans deux régions (Nouvelle-Aquitaine et Bretagne), en application des dispositions de la loi du 10 septembre 2018 pour une immigration maîtrisée, un droit d’asile effectif et une intégration réussie. Dans ce cadre, et avec le recul de 14 mois de mise en œuvre, 8 650 comptes numériques ont été ouverts, contenant 7 800 lettres d’introduction, 6 500 convocations et 5 800 décisions notifiées par voie électronique, ainsi que 1 800 documents complémentaires. Compte tenu de l’efficacité de ce dispositif, sa généralisation est envisagée dans le courant du 1er semestre 2022.


La protection des réfugiés et des bénéficiaires de la protection subsidiaire


Près de 35 000 actes d’état civil ont été reconstitués en 2021 par les agents du service en charge de la protection juridique et administrative, dans un contexte d’augmentation significative du nombre de demandes d’établissement d’actes d’état civil déposés auprès de ce service, passant de 30 000 demandes en 2020 à 39 000 en 2021. Cette augmentation résulte de la forte activité des services d’instruction de la demande d’asile de l’OFPRA et de la CNDA en 2021. Les demandes de copies d’actes recueillies par internet traduisent également cette augmentation d’activité, avec près de 148 600 demandes, contre 105 000 en 2020.


Cette croissance du flux d’activité a eu pour effet d’allonger légèrement le délai moyen de traitement en matière de fixation des premiers actes d’état civil. Il s’est établi pour l’année 2021 à 240 jours (7,9 mois), alors qu’il était de 232,5 jours (7,6 mois) au dernier trimestre de l’année 2020.  


En 2021, afin notamment d’améliorer ce délai de traitement, une nouvelle organisation du service en charge de la protection juridique et administrative a été mise en place. Un service spécifique a en outre été créé en vue d’instruire l’ensemble des dossiers relatifs au suivi de la protection (notamment les renonciations et cessations, quel qu’en soit le motif). Au sein de ce service, 1 052 procédures de réexamen du statut, tous motifs confondus, ont été menées à leur terme. Elles ont donné lieu à 706 décisions mettant fin au statut de réfugié, 158 retraits de la protection subsidiaire et 188 décisions de maintien de la protection. Par ailleurs, 1 291 personnes sous protection de l’Ofpra ont volontairement renoncé à leur statut.


Le traitement des demandes d’asile à la frontière


L’activité de la mission de l’asile aux frontières, en hausse continue entre janvier et avril 2021, s’est avérée relativement fluctuante durant les deux quadrimestres suivants. Au total, 1 532 avis ont été rendus en 2021, un nombre en hausse de 87 % par rapport à celui de l’année 2020 (819 demandes), mais en baisse par rapport à celui de l’année 2019 (1 874 demandes). Les demandes déposées et examinées au sein de la zone d’attente de l’aéroport de Roissy concentrent plus de 80 % des demandes déposées sur le territoire national, comme en 2021. Elles sont à plus de 70 %, déposées par des hommes.


Le taux d’avis positif s’établit à 39,2 % pour l’année, soit une baisse de 9 points par rapport à l’année 2020. Plus de 90 % des demandes ont été traitées en 96 heures ou moins, conformément au délai légal, en progression par rapport à 2020 (+85 %).


Pilotage stratégique de l’opérateur


En plus des réunions du conseil d’administration de l’OFPRA, des points d’information et d’échanges relatifs à l’activité décisionnelle et au pilotage stratégique de l’établissement sont régulièrement organisés entre la direction de l’OFPRA et les représentants des tutelles de l’établissement.


Au cours de l’année 2021, dans le cadre de cette gouvernance, les chantiers de pilotage stratégiques suivants ont été menés à bien :


  • la prise à bail, en fin d’année 2021, sur le site de l’OFPRA, de nouvelles surfaces immobilières pour une superficie de 1 765 m2, rendue nécessaire par l’arrivée des renforts autorisés par la LFI 2020 ; les nouveaux bureaux et espaces d’accueil du public ainsi disponibles soutiendront la capacité d’entretiens et de décisions de l’OFPRA en 2022. L’effort de rationalisation des implantations immobilières de l’OFPRA sera poursuivi en 2022

  • la transformation du service en charge de la protection administrative et juridique des personnes protégées (division de la protection). Dans la continuité de l’audit de ce service réalisé en 2020, et afin de renforcer l’efficacité, la qualité de la relation avec l’usager et le bien-être au travail, le service en charge de la protection juridique et administrative a été réorganisé en 2021. En plus de la création, en son sein, d’un service spécifique, chargé du suivi du statut, ce sont deux divisions, et non plus une seule, qui ont été mises en place, au 1er janvier 2022, pour traiter les demandes de fixation et de mise à jour de l’état civil des bénéficiaires de la protection internationale (BPI). Cette réorganisation s’accompagne du déploiement, en continu, d’outils de traitement dématérialisés des dossiers destinés à améliorer la productivité du service et la relation avec les usagers ;

  • la mise en œuvre du télétravail : en 2021, dans le prolongement de l’accord-cadre relatif au télétravail, signé en juillet 2021 entre l’Etat et les partenaires sociaux, l’OFPRA a engagé des travaux internes et une concertation avec les organisations syndicales afin de définir un nouveau cadre de télétravail répondant à la fois aux demandes de travail à distance des agents volontaires et aux enjeux de continuité de service et de conduite d’entretiens avec les demandeurs d’asile. Des travaux informatiques notables ont été réalisés dans ce contexte : équipement des agents en ordinateurs portables, évolution des applicatifs et sécurisation de l’infrastructure informatique pour permettre aux agents volontaires l’accès à distance aux principaux applicatifs métiers.   

 

   Financement apporté à l’opérateur par le budget de l’État

(en milliers d'euros)

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Programme intéressé
Nature de la dépense
 

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

P303 – Immigration et asile

83 120

83 120

92 843

92 843

92 486

92 486

Subventions pour charges de service public

81 916

81 916

92 843

92 843

90 986

90 986

Transferts

1 204

1 204

 

 

1 500

1 500

P104 – Intégration et accès à la nationalité française

 

 

 

 

476

476

Transferts

 

 

 

 

476

476

Total

83 120

83 120

92 843

92 843

92 962

92 962

 

La différence entre la dotation inscrite en LFI 2021 (92,84 M€) et la subvention pour charge de service public versée à l’établissement (90,99 M€) correspond à la réserve de précaution (1,86 M€). Les ressources de l’établissement ont été complétées par des fonds de concours (1,5 M€ correspondant à un solde portant sur la dernière tranche d'une convention pour le financement de l’interprétariat au titre de la programmation 2014-2020 et 0,47 M€ correspondant à des soldes relatifs à deux conventions sur le FAMI portant sur la réinstallation de réfugiés en provenance d’Afrique).

 

   Compte financier 2021

Avertissement
Le compte financier de l’opérateur n’a pas été certifié par un commissaire aux comptes.

 

Compte de résultat

 

(en milliers d'euros)

Charges

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Produits

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Personnel

61 916

54 983

Subventions de l'État

91 324

90 986

  dont contributions employeur au CAS pensions

12 677

11 184

  – subventions pour charges de service public

91 324

90 986

 

 

  – crédits d'intervention( transfert)

 

 

Fonctionnement autre que les charges de personnel

31 130

38 010

Fiscalité affectée

 

 

Intervention (le cas échéant)

 

 

Autres subventions

1 592

1 976

Total des charges non décaissables sur le fonctionnement et/ou l’intervention

900

3 252

Revenus d’activité et autres produits

230

773

  dont dotations aux amortissements, dépréciations et provisions

900

3 252

  dont reprises sur amortissements, dépréciations et provisions

 

204

  dont valeur nette comptable des éléments d'actif cédés

 

 

  dont produits de cession d’éléments d’actif

 

 

 

 

  dont quote-part reprise au résultat des financements rattachés à des actifs

 

 

Total des charges

93 046

92 993

Total des produits

93 146

93 736

Résultat : bénéfice

100

742

Résultat : perte

 

 

Total : équilibre du CR

93 146

93 736

Total : équilibre du CR

93 146

93 736


* Voté

 

Évolution de la situation patrimoniale

 

(en milliers d'euros)

Emplois

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Ressources

Budget
initial
2021

Compte
financier
2021 *

Insuffisance d'autofinancement

 

 

Capacité d'autofinancement

1 000

3 790

Investissements

1 000

1 321

Financement de l'actif par l'État

 

 

 

 

Financement de l'actif par les tiers autres que l'État

 

 

 

 

Autres ressources

 

0

Remboursement des dettes financières

 

 

Augmentation des dettes financières

 

 

Total des emplois

1 000

1 321

Total des ressources

1 000

3 790

Augmentation du fonds de roulement

 

2 469

Diminution du fonds de roulement

 

 


* Voté

 

Les produits de l’exercice (93,73 M€) sont composés à 97 % par la subvention pour charges de service public et sont complétés par des subventions en provenance de fonds européens (FAMI - Fonds asile, migration, intégration) et de revenus divers. L’écart relevé avec la prévision initiale au compte financier est lié à l’enregistrement d'une créance exceptionnelle consécutive à la mise en liquidation judiciaire d’un fournisseur d’électricité (0,42 M€), ainsi qu'à des reprises de dotations aux amortissements. Les charges de l'exercice (92,99 M€) sont composées à 60 % de charges de personnel (54,98 M€) hors impôts et taxes sur les salaires. Elles présentent un écart par rapport à la prévision initiale dû aux vacances d'emplois d'agents titulaires, pourvus par des agents contractuels. Les charges de fonctionnement autres que celles liées aux dépenses de personnel (38,01 M€) enregistrent un écart à la prévision lié à la réévaluation des provisions et des dotations aux amortissements.


Sur l'ensemble de l'exercice, les investissements (1,32 M€) sont supérieurs à la prévision initiale en raison de l'engagement à la fin de l'année de travaux d'aménagement pour la prise à bail de locaux d'une superficie de 1 768 m2 au 1er janvier 2022. La capacité d'autofinancement (3,79 M€) est pour 20 % composée du résultat net comptable de l'exercice et 80 % de dotations aux amortissements et aux provisions.

 

Trésorerie

(en milliers d'euros)

Compte financier
2020

Budget initial
2021

Compte financier
2021

18 575

13 565

20 645

 

 

Autorisations budgétaires

 

(en milliers d'euros)

Dépenses

Budget initial 2021

Compte financier 2021 *

AE

CP

AE

CP

Personnel

61 915

61 915

59 570

59 570

Fonctionnement

24 186

30 231

29 998

30 164

Intervention

0

0

0

0

Investissement

1 000

1 000

1 535

1 347

Total des dépenses AE (A) CP (B)

87 102

93 146

91 103

91 081

dont contributions employeur au CAS pensions

13

13

0

0


* Voté

 

 

(en milliers d'euros)

Recettes

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Recettes globalisées

91 554

91 165

Subvention pour charges de service public

91 324

90 986

Autres financements de l’État

0

9

Fiscalité affectée

0

0

Autres financements publics

35

0

Recettes propres

195

171

Recettes fléchées

1 592

1 976

Financements de l’État fléchés

0

0

Autres financements publics fléchés

1 592

1 976

Recettes propres fléchées

0

0

Total des recettes  (C)

93 146

93 142

Solde budgétaire (excédent)  (D1 = C – B)

0

2 060

Solde budgétaire (déficit)  (D2 = B – C)

0

0


* Voté

 

Dépenses par destination

(en milliers d'euros)

Destination

Budget initial   
Compte financier * 

Personnel

Fonctionnement

Intervention

Investissement

Total

AE = CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Activité

0
0

17 386
18 942

17 386
18 744

0
0

0
0

0
0

0
0

17 386
18 942

17 386
18 744

Fonctions support

0
0

6 406
10 674

12 451
11 025

0
0

0
0

1 000
1 535

1 000
1 347

7 406
12 209

13 451
12 372

Personnel de l'établissement

61 915
59 570

394
382

394
396

0
0

0
0

0
0

0
0

62 309
59 952

62 309
59 966

Total

61 915
59 570

24 186
29 998

30 231
30 164

0
0

0
0

1 000
1 535

1 000
1 347

87 102
91 103

93 146
91 081


* Voté


 

Équilibre financier

(en milliers d'euros)

Besoins

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Solde budgétaire (déficit)  (D2)

0

0

Remboursements d'emprunts (capital), nouveaux prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : besoins

0

0

Autres décaissements non budgétaires

0

-6

Sous-total des opérations ayant un impact négatif sur la trésorerie de l'organisme  (1)

0

-6

ABONDEMENT de la trésorerie  = (2) - (1)

0

2 070

Abondement de la trésorerie fléchée

1 592

1 781

Abondement de la trésorerie non fléchée

0

289

Total des besoins

0

2 064


* Voté

 

(en milliers d'euros)

Financements

Budget initial
2021

Compte financier
2021 *

Solde budgétaire (excédent)  (D1)

0

2 060

Nouveaux emprunts (capital), remboursements de prêts (capital), dépôts et cautionnements

0

0

Opérations au nom et pour le compte de tiers : financement

0

0

Autres encaissements non budgétaires

0

4

Sous-total des opérations ayant un impact positif sur la trésorerie de l'organisme  (2)

0

2 064

PRÉLÈVEMENT sur la trésorerie  = (1) - (2)

0

0

Prélèvement sur la trésorerie fléchée

0

0

Prélèvement sur la trésorerie non fléchée

1 592

0

Total des financements

0

2 064


* Voté

 

A la fin de l'exercice, les dépenses s'établissent au compte financier à 91,10 M€ en autorisations d'engagement (AE) et 91,08 M€ en crédits de paiement (CP) pour des crédits ouverts au budget initial à hauteur de 87,1 M€ en AE et 93,14 M€ en CP. Le plafond des autorisations budgétaires a été relevé en cours d’exercice dans le cadre d’un budget rectificatif, à hauteur de 93,83 M€ en AE et 94,23 M€ en CP, afin de permettre la réalisation d’un projet immobilier, qui n’a cependant été engagé qu’en toute fin d’année.


Les dépenses de personnel de 59,57 M€ (AE=CP) affichent une consommation des crédits de 4 % inférieure (- 2,35 M€) à la prévision budgétaire initiale. Cette sous-consommation des crédits de personnel résulte essentiellement de la difficulté à pourvoir les emplois de titulaires et de leur remplacement partiel par des agents contractuels.


Les dépenses de fonctionnement s’établissent à 29,99 M€ en AE et 30,16 M€ en CP au compte financier, pour une prévision initiale de 24,19 M€ en AE et 30,21 M€ en CP, rehaussée dans le cadre d’un budget rectificatif à 30,05 M€ en AE et 30,45 M€ en CP. La consommation de 99 % des crédits de paiement ouverts dans le cadre du budget rectifié reflète le haut niveau d'activité de l'établissement en 2021. Ainsi, les dépenses dites d'activité d’un montant de 18,94 M€ en AE et 18,74 M€ en CP au compte financier sont supérieures de 8 % aux crédits inscrits au budget initial. Elles couvrent en particulier les dépenses d'interprétariat, les frais postaux et de télécommunication et les frais de justice. Elles ont nécessité un ré-abondement des lignes de crédit de 1,9 M€ par une fongibilité asymétrique à la fin de l’exercice pour faire face à la forte augmentation des frais de justice dus par l’établissement dans le cadre du contentieux de ses décisions devant la Cour nationale du droit d’asile.


Les dépenses des fonctions support sont par ailleurs exécutées à hauteur de 10,67 M€ en AE et 11,02 M€ en CP. Elles ont nécessité une forte mobilisation des autorisations d'engagement pour des périodes pluriannuelles de +4,27 M€ par rapport aux prévisions inscrites au budget initial en raison de la signature d'un bail de 9 ans, avec une option ferme de 5 ans, sur une nouvelle emprise de 1 768 m2 de bureaux au siège de l'Ofpra à Fontenay-sous-Bois, ainsi que pour le renouvellement des marchés de sécurité et de nettoyage de l'établissement au 1er janvier 2022. La relative sous-consommation des crédits de paiement qui s’établit à 88 % (11,02 M€) des crédits ouverts pour les fonctions supports (12,45 M€) résulte principalement de retards pris dans la réalisation du projet immobilier précité qui a reporté certaines dépenses sur l’année 2022.


Enfin, les dépenses d'investissement d’un montant de 1,53 M€ en AE et 1,35 M€ en CP enregistrées au compte financier, supérieures de 50 % en AE et 35 % en CP par rapport au budget initial, ont nécessité un ajustement des crédits ouverts qui ont été portés à 1,86 M€ en AE et CP dans le cadre d’un budget rectificatif. De la même manière que pour les dépenses de fonctionnement, ces crédits supplémentaires destinés à porter le projet immobilier n’ont pu être engagés qu’en fin d’année. 

 

   Consolidation des emplois de l’opérateur

 

Réalisation 2020
(1)

Prévision 2021
(2)

Réalisation 2021

Emplois rémunérés par l'opérateur :

911

1 003

995

  – sous plafond

911

1 003

995

  – hors plafond

 

 

 

        dont contrats aidés

 

 

 

        dont apprentis

 

 

 

Autres emplois en fonction dans l'opérateur :

 

15

13

  – rémunérés par l'État par ce programme

 

 

 

  – rémunérés par l'État par d'autres programmes

 

15

13

  – rémunérés par d'autres collectivités ou organismes

 

 

 


(1) La réalisation reprend la présentation du RAP 2020.


(2) La prévision fait référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021.

 

La consommation annuelle en ETPT s’établit à 8 unités en dessous du plafond d’emplois autorisé. L’écart constaté résulte pour l’essentiel d’une sous-consommation des 10 emplois prévus dans le cadre du traitement de la demande d’asile en Guyane (décret n°2019-1329 du 9 décembre 2019).