Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen | 67 304 716 | 266 698 542 | 335 503 258 | 67 304 716 | 267 273 542 | 336 078 258 |
02 – Développement international de l'économie française | 60 295 090 | 5 192 500 | 65 487 590 | 60 295 090 | 5 192 500 | 65 487 590 |
04 – Économie sociale, solidaire et responsable | | 17 502 180 | 17 502 180 | | 17 545 744 | 17 545 744 |
Total des crédits prévus en LFI * | 127 599 806 | 289 393 222 | 416 993 028 | 127 599 806 | 290 011 786 | 417 611 592 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP | +816 436 | +44 893 234 | +45 709 670 | +816 436 | +35 691 864 | +36 508 300 |
Total des crédits ouverts | 128 416 242 | 334 286 456 | 462 702 698 | 128 416 242 | 325 703 650 | 454 119 892 |
Total des crédits consommés | 127 014 665 | 315 875 030 | 442 889 695 | 127 014 665 | 312 243 821 | 439 258 486 |
Crédits ouverts - crédits consommés | +1 401 577 | +18 411 426 | +19 813 003 | +1 401 577 | +13 459 828 | +14 861 406 |
|
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 127 599 806 | 292 818 364 | 420 418 170 | 127 599 806 | 293 436 928 | 421 036 734 |
Amendements | 0 | -3 425 142 | -3 425 142 | 0 | -3 425 142 | -3 425 142 |
LFI | 127 599 806 | 289 393 222 | 416 993 028 | 127 599 806 | 290 011 786 | 417 611 592 |
Les crédits du programme 305 prévus en PLF ont été modifiés par plusieurs amendements adoptés à l’Assemblée nationale et au Sénat, dont aucun n'a concerné le titre 2.
En fin de compte, les crédits ont été minorés de 3,425 M€ en AE et CP par amendement gouvernemental concernant principalement les titres 3 et 6 de l'action 1 et le titre 6 de l'action 4, et ayant pour finalités principales :
- une minoration de la brique budgétaire « Agence des participations de l'Etat » (APE) de 1 M€ en AE et en CP, faisant passer cette brique de 9 M€ en PLF à 8 M€ en LFI 2021 ;
- une minoration de la brique budgétaire « Fonctionnement DG Trésor Centrale » de 0,36 M€ en AE et en CP, faisant passer cette brique de 3,36 M€ en PLF à 3 M€ en LFI 2021 ;
- une minoration de la brique budgétaire « Partenariats avec des organismes tiers » de 0,31 M€ en AE et en CP, faisant passer cette brique de 7,11 M€ en AE et 7,68 M€ en CP en PLF à 6,8 M€ en AE et 7,37 M€ en CP en LFI 2021 ;
- une minoration de la brique budgétaire « Économie sociale, solidaire et responsable » de 1,65 M€ en AE et en CP, faisant passer cette brique de 19,15 M€ en AE et 19,20 M€ en CP en PLF à 17,50 M€ en AE et 17,55 M€ en CP en LFI 2021.
Modifications de maquette
Aucune modification de la maquette n'est à signaler en 2021.
Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives
Les crédits ouverts en LFI 2021 (416,99 M€ en AE et 417,61 M€ en CP, hors fonds de concours et attribution de produits, ont été modifiés par les mouvements réglementaires suivants :
- un virement de crédits (décret n° 2021-830 du 28 juin 2021) hors titre 2 (HT2) d’un montant de 27 800 € en AE et CP à destination du programme 302 « Facilitation et sécurisation des échanges » de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines », destiné au financement de l’hébergement de données informatiques à Osny par les douanes ;
- un virement de crédits (décret n° 2021-830 du 28 juin 2021) de titre 2 (T2) d’un montant de 101 164 € en AE et CP depuis le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économiques et financières » de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines », destiné au financement d’une attachée de la direction du budget dans le corps des attachés économiques ;
- un transfert de crédits (décret n° 2021-831 du 28 juin 2021) HT2 d’un montant de 3651 € en AE et CP à destination du programme 123 « Conditions de vie outre-mer » de la mission « Outre-mer », destiné au financement de frais de quarantaine de l’IEOM en Nouvelle-Calédonie ;
- un virement de crédits (décret n° 2021-1508 du 19 novembre 2021) HT2 d’un montant de 600 000 € en AE et CP à destination du programme 134 « Développement des entreprises et régulation » de la mission « Economie », destiné au financement par la DG Trésor de la création et de la maintenance 2021 d’une plate-forme en ligne « IMPACT » dont la gestion est dévolue à la DGE ;
- un virement de crédits (décret n° 2021-1508 du 19 novembre 2021) T2 d’un montant de 200 000 € en AE et CP depuis le programme 134 « Développement des entreprises et régulation » de la mission « Economie », destiné au financement de la sécurisation de la fin de gestion de la DG Trésor en dépenses de personnel du CAS Pensions ;
- un transfert de crédits (décret n° 2021-1509 du 19 novembre 2021) HT2 d’un montant de 1397 € en AE et CP à destination du programme 216 « Conduite et pilotage des politiques de l'intérieur » de la mission « Administration générale et territoriale de l'Etat » et destinés au financement de la part DG Trésor de l'acheminement du stock Etat des masques grand public par le ministère de l'intérieur.
Par ailleurs, les crédits ouverts en LFI 2021 ont été abondés par des reports d’un montant de 50,66 M€ en AE et 41,49 M€ en CP pour les crédits généraux (arrêté du 23 février 2021), et de 1,68 M€ en AE et 1,72 M€ en CP pour les fonds de concours (arrêté du 29 janvier 2021).
Enfin, les crédits ouverts en LFI 2021 ont été modifiés par :
- une annulation de crédits HT2 de 1,07 M€ en AE et CP par la loi de finances rectificative (LFR) n° 2021-953 du 19 juillet 2021 ;
- un arrêté de répartition T2 (article 11 de la LOLF) du 03/11/2021 attribuant au programme 305 un montant de 0,215 M€ de crédits T2 au titre des surcoûts liés au nouveau mode de calcul du capital décès en 2021 ;
- une attribution de crédits T2 de 0,3 M€ en AE et CP par la loi de finances rectificative (LFR n° 2) n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 ;
- une annulation de crédits HT2 de 7,06 M€ en AE et de 7,14 M€ en CP par la loi de finances rectificative (LFR n° 2) n° 2021-1549 du 1er décembre 2021.
Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits
Le montant des crédits rattachés en 2021 par voie de fonds de concours s’élève à 1,32 M€ en AE et en CP pour une prévision initiale de 1,5 M€. Ces crédits sont rattachés au fonds de concours n° 1-2-00508 destiné au financement et aux travaux d'organismes internationaux compétents en matière de normalisation comptable.
Ce fonds de concours est alimenté par les contributions volontaires des sociétés françaises suite à des appels de fonds de l’Autorité des normes comptables (ANC).
Ces crédits ont été consommés en 2021 à hauteur de 0,64 M€ en AE et 0,63 M€ en CP.
S’agissant des attributions de produits issus de la vente de biens mobiliers du réseau international, après un rattachement résiduel en 2020 (compte tenu du fait que la gestion de ces biens a été transférée au 1er janvier 2019 au ministère de l'Europe et des affaires étrangères dans le cadre de la réforme des réseaux de l'État à l'étranger), aucune n’a été constatée en 2021.
Réserve de précaution et fongibilité
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
Mise en réserve initiale | 637 999 | 2 971 085 | 3 609 084 | 637 999 | 2 720 471 | 3 358 470 |
Surgels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Dégels | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année) | 637 999 | 2 971 085 | 3 609 084 | 637 999 | 2 720 471 | 3 358 470 |
Les crédits ouverts en LFI ont fait l’objet d’une mise en réserve initiale (excluant la rémunération des prestations réalisées par la Banque de France pour le compte de l'État) de 3,33 M€ en AE et de 3,36 M€ en CP, dont 2,69 M€ en AE et 2,72 M€ en CP pour les crédits hors titre 2 et 0,64 M€ (en AE et CP) pour les crédits de titre 2.
Une mise en réserve complémentaire de 0,28 M€ (en AE du HT2 uniquement) a été appliquée sur le programme 305, aboutissant en mars 2021 à un montant total de réserve sur les crédits HT2 de 2,97 M€ en AE et 2,72 M€ en CP.
En fin de gestion 2021, un dégel intégral de la réserve des crédits de T2 du programme 305 a été autorisé.
Emplois et dépenses de personnel
Emplois rémunérés par le programme
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Transferts | Réalisation | LFI + LFR | Transferts | Réalisation | Écart à |
1024 – Catégorie A+ | 0,00 | 455,40 | 445,00 | 0,00 | 442,63 | -2,37 |
1025 – Catégorie A | +1,00 | 509,20 | 391,00 | 0,00 | 372,08 | -18,92 |
1026 – Catégorie B | +1,00 | 141,80 | 127,00 | 0,00 | 125,28 | -1,72 |
1027 – Catégorie C | -1,00 | 351,60 | 273,00 | 0,00 | 320,05 | +47,05 |
Total | +1,00 | 1 458,00 | 1 236,00 | 0,00 | 1 260,04 | +24,04 |
(en ETPT) | ||||||
---|---|---|---|---|---|---|
Catégorie d'emplois | Mesures | Mesures | Corrections | Impact des | dont extension en | dont impact du |
1024 – Catégorie A+ | 0,00 | -23,00 | +3,49 | +6,74 | -5,05 | +11,79 |
1025 – Catégorie A | 0,00 | -131,00 | -2,04 | -3,08 | -13,55 | +10,47 |
1026 – Catégorie B | 0,00 | -10,00 | -1,05 | -4,47 | -4,26 | -0,21 |
1027 – Catégorie C | 0,00 | -26,00 | -0,10 | -6,45 | +3,10 | -9,55 |
Total | 0,00 | -190,00 | +0,30 | -7,26 | -19,76 | +12,50 |
En LFI 2021, le plafond autorisé d'emplois s'élevait à 1236 équivalents temps plein travaillés (ETPT). Au terme de la gestion, la consommation moyenne annuelle du plafond d'emplois s'établit à 1 260,04 ETP, dont 35,13 % de catégorie A+, 29,53 % de catégorie A, 9,94 % de catégorie B et 25,40 % de catégorie C. A périmètre identique (hors transfert de la DLF et arrivée de l’ESSR sur le programme) la structure d’emplois est stable entre 2020 et 2021.
Le taux de consommation du plafond par rapport à la LFI 2021 se situe à 101,95 %. Au regard d’un arbitrage ministériel qui a permis de passer en gestion le plafond à 1263 ETPT, le taux de consommation 2021 est de 99,8 %.
Par ailleurs, un emploi de catégorie A fait l'objet d'un virement du programme 218 (DB) vers le programme 305 (DG Trésor) à compter du 1er janvier 2021 pour un montant annuel d’environ 101 164 € (décret n° 2021-830 du 28 juin 2021 - point 71 du rapport). Toutefois, les transferts de gestion intra-ministériels ne sont pas retracés en emplois dans le tableau supra (colonne 4).
Évolution des emplois à périmètre constant
(en ETP) | ||||||||
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Catégorie d'emploi | Sorties | dont départs | Mois | Entrées | dont primo | Mois | Schéma | Schéma |
1024 – Catégorie A+ | 107,50 | 4,00 | 7,30 | 125,50 | 68,60 | 6,99 | +18,00 | +15,00 |
1025 – Catégorie A | 88,06 | 12,00 | 7,67 | 92,96 | 45,16 | 6,60 | +4,90 | +4,00 |
1026 – Catégorie B | 17,20 | 7,00 | 6,81 | 18,20 | 6,00 | 7,29 | +1,00 | -9,00 |
1027 – Catégorie C | 98,80 | 5,80 | 6,13 | 82,00 | 74,00 | 6,12 | -16,80 | -23,00 |
Total | 311,56 | 28,80 | 318,66 | 193,76 | +7,10 | -13,00 |
Le nombre de mouvements s’est élevé en 2021 à 312 sorties (pour 372 prévues en PLF 2021) et 319 entrées (pour 359 prévues), soit un schéma d’emplois réalisé à hauteur de +7 ETP pour -13 prévus en LFI.
En cours de gestion, un arbitrage ministériel a confirmé le maintien en gestion de 20 ETP. Cet ajustement du schéma d’emplois correspond principalement à la mise en conformité d'arbitrages dans le cadre d’action publique 2022 relatifs aux postes du réseau international, ainsi qu'à la gestion des derniers postes en région, au renforcement des services informatiques et à la création de postes imposée par la crise.
Le nombre des départs à la retraite constatés (-29 ETP) est supérieur à la prévision du PLF 2021 (-25 ETP).
Les primo-recrutements (194 ETP pour 200 prévus en PLF) ont concerné des agents de catégorie C (74 ETP, dont principalement des agents de droit local et des volontaires internationaux en administration), A+ (69 ETP) et A (45 ETP).
Effectifs et activités des services
Répartition du plafond d'emplois par service
(en ETPT) | ||||||||
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
Service | Prévision LFI | Réalisation | dont mesures | dont mesures | dont corrections | Impact | dont extension | dont impact |
Administration centrale | 734,00 | 752,36 | -189,00 | 0,00 | +8,38 | +9,51 | -8,31 | +17,82 |
Services régionaux | 19,00 | 19,53 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | -5,25 | -5,08 | -0,17 |
Services à l'étranger | 479,00 | 484,15 | -1,00 | 0,00 | -8,08 | -10,77 | -5,62 | -5,15 |
Autres | 4,00 | 4,00 | 0,00 | 0,00 | 0,00 | -0,75 | -0,75 | 0,00 |
Total | 1 236,00 | 1 260,04 | -190,00 | 0,00 | +0,30 | -7,26 | -19,76 | +12,50 |
(en ETP) | ||
---|---|---|
Service | Schéma | ETP |
Administration centrale | +1,00 | 755,50 |
Services régionaux | -3,00 | 17,70 |
Services à l'étranger | -11,00 | 489,60 |
Autres | 0,00 | 4,00 |
Total | -13,00 | 1 266,80 |
La ligne "autres" recouvre les effectifs de la représentation permanente de la France auprès de l'OCDE, sise à Paris.
Répartition du plafond d'emplois par action
Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action | Prévision LFI | Réalisation |
---|---|---|
01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen | 734,00 | 751,36 |
02 – Développement international de l'économie française | 502,00 | 508,68 |
Total | 1 236,00 | 1 260,04 |
Transferts en gestion | 0,00 |
En 2021, la consommation d'emplois s'est élevée à 1 260 ETPT, dont :
- 751 ETPT pour l'action 1 "Définition et mise en œuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen" (soit 59,6 % de l'ensemble de la consommation d'ETPT du programme) ;
- 509 ETPT pour l'action 2 "Développement international de l'économie française" (soit 40,4 %).
L'action 4 ouverte en 2021 sur le programme 305 ne consomme ni emplois, ni masse salariale.
Par ailleurs, n’est pas retracé le transfert en gestion d’un emploi de catégorie A du programme 218 (DB) vers le programme 305 (DG Trésor) correspondant au décret de virement n° 2021-830 du 28 juin 2021 (cf supra).
Recensement du nombre d'apprentis
Nombre d’apprentis | Dépenses de titre 2 | Dépenses hors titre 2 |
---|---|---|
10,00 | 0,13 | 0,00 |
Sur l'année scolaire 2020/2021, 10 apprentis étaient présents à la DG Trésor pour une dépense de masse salariale de 128 137 € :
- de septembre 2020 à décembre 2020 : 6 apprentis (29 451 € en masse salariale) ;
- de janvier 2021 à août 2021 : 10 apprentis (98 686 € en masse salariale).
Enfin, de septembre 2021 à décembre 2021 (année scolaire 2021/2022), 11 apprentis étaient présents pour une dépense de masse salariale de 50 232€.
En 2021, la masse salariale des apprentis est donc de 148 918 euros.
Indicateurs de gestion des ressources humaines
Ratios effectifs gestionnaires / effectifs gérés | Effectifs intégralement gérés (inclus dans le plafond d'emplois) | |||
(ETP ou effectifs physiques) | 400 | |||
Effectifs gérants |
|
| 22,8 | 5,7% |
administrant et gérant | 14,3 | 3,6% | ||
organisant la formation | 2 | 0,5% | ||
consacrés aux conditions de travail | 0 | 0,0% | ||
consacrés au pilotage et à la politique des compétences | 6,5 | 1,6% |
Les effectifs intégralement gérés par la DG Trésor comprennent :
• les agents des corps des conseillers économiques (décret n° 2004-1260 du 25 novembre 2004) et des attachés économiques (décret n° 97-511 du 21 mai 1997) ;
• les agents de ces corps détachés sur le statut d’emploi de ministre-conseiller pour les affaires économiques (décret n° 2004-1259 du 25 novembre 2004) ;
• les agents contractuels régis par le décret n° 69-697 du 18 juin 1969 portant fixation du statut des agents contractuels de l’État et des établissements publics de l’État à caractère administratif, de nationalité française, en service à l'étranger ;
• les volontaires internationaux en administration (VIA) et les agents de droit local (ADL), affectés dans les réseaux régional et international de la DG Trésor.
Dans le plafond d’emplois figurent également des effectifs partiellement gérés. Au 31 décembre 2021, cela concerne près de 116 agents d’autres directions du ministère de l’économie et des finances ou d’autres ministères accueillis en détachement dans les corps ou les statuts d’emploi précités.
Au 31 décembre 2021, les effectifs hors plafond d’emplois recouvrent notamment 70 agents mis à disposition et 38 agents en détachement sortant.
Pour mémoire, le ratio gérants-gérés du programme 305 ne recouvre que les effectifs des réseaux régional et international de la partie « Réseau » de la DG Trésor. Les agents d’administration centrale sont inclus dans le ratio du programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière ». Il convient de préciser que les personnels en charge de la gestion du réseau international et régional de la DG Trésor gèrent également les agents des corps directionnels (attachés et conseillers économiques) affectés à l’administration centrale de la DG Trésor (31) et de la DGE (3) et en disponibilité (11). Par ailleurs, la DG Trésor apporte un soutien à la gestion des ressources humaines des VIA et des ADL de l’EPIC Business France.
Effectifs inclus dans le plafond d'emplois | Effectifs hors plafond d’emplois | |||||
Intégralement gérés | Partiellement gérés (agents en détachement entrant, en MAD sortante et PNA) | Intégralement gérés (CLD, disponibilité, etc.) | Partiellement gérés (agents en détachement sortant et en MAD entrante) | |||
63% | 18% | 2% | 17% |
(1) Mise à disposition (MAD)
(2) Congé de longue durée (CLD) et congé de fin d'activité (CFA)
Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs
Catégorie | Exécution | Prévision | Exécution |
---|---|---|---|
Rémunération d’activité | 108 730 691 | 96 111 061 | 94 842 400 |
Cotisations et contributions sociales | 37 287 902 | 30 602 665 | 31 407 099 |
Contributions d’équilibre au CAS Pensions : | 25 555 363 | 20 371 152 | 20 447 196 |
– Civils (y.c. ATI) | 25 155 897 | 19 963 408 | 20 085 820 |
– Militaires | 399 466 | 407 744 | 361 376 |
– Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE) |
|
|
|
– Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions) |
|
|
|
Cotisation employeur au FSPOEIE |
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Autres cotisations | 11 732 539 | 10 231 513 | 10 959 902 |
Prestations sociales et allocations diverses | 780 442 | 886 080 | 765 166 |
Total titre 2 (y.c. CAS Pensions) | 146 799 036 | 127 599 806 | 127 014 665 |
Total titre 2 (hors CAS Pensions) | 121 243 672 | 107 228 654 | 106 567 468 |
FdC et AdP prévus en titre 2 |
|
En 2021, la consommation totale des crédits de titre 2 (hors contribution au CAS « Pensions ») est inférieure (-2,04 %) à celle de 2020 (à périmètre identique, ie hors DLF) , et au montant initialement prévue en LFI. Cette diminution résulte notamment d'une une forte baisse des indemnités de résidence à l’étranger (IRE) au titre du change-prix (-1,5 M€ par rapport à la LFI).
Le montant des prestations relatives aux allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE) s’est élevé en 2021 à 469 245 €, pour 31 bénéficiaires (8 agents de catégorie A+ et 23 agents de catégorie A).
Éléments salariaux
(en millions d'euros) | |
---|---|
Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions | |
Socle d'exécution 2020 retraitée | 107,21 |
Exécution 2020 hors CAS Pensions | 121,24 |
Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021/ 2020 | -11,93 |
Débasage de dépenses au profil atypique : | -2,11 |
– GIPA | 0,00 |
– Indemnisation des jours de CET | -0,45 |
– Mesures de restructuration | -0,09 |
– Autres dépenses de masse salariale | -1,56 |
Impact du schéma d'emplois | -1,25 |
EAP schéma d'emplois 2020 | -2,25 |
Schéma d'emplois 2021 | 1,00 |
Mesures catégorielles | 0,22 |
Mesures générales | 0,01 |
Rebasage de la GIPA | 0,01 |
Variation du point de la fonction publique |
|
Mesures bas salaires |
|
GVT solde | -0,50 |
GVT positif | 1,95 |
GVT négatif | -2,45 |
Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA | 0,95 |
Indemnisation des jours de CET | 0,33 |
Mesures de restructurations | 0,00 |
Autres rebasages | 0,61 |
Autres variations des dépenses de personnel | -0,08 |
Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23 | 0,04 |
Autres variations | -0,12 |
Total | 106,57 |
L’exécution 2021 des crédits du titre 2 hors CAS « Pensions » s’est élevée à 106,57 M€, soit -0,66 M€ par rapport à la LFI (107,23 M€). Cette légère sous-exécution se répartit principalement :
- pour +1,05 M€, une exécution 2020 (121,24 M€) supérieure à la prévision d’exécution 2020 (120,19 M€) utilisée lors de la construction du PLF 2021 ;
- pour +0,54 M€, par un impact des mesures de transfert et de périmètre 2021/ 2020 moindre (-11,93 M€) par rapport à celui anticipé lors de la construction du PLF 2021 (-12,47 M€) ;
- pour -0,83 M€, un solde Rebasage - Débasage (-1,16 M€) plus important que celui anticipé lors de la construction du PLF 2021 (-0,33 M€) ;
- pour +0,3 M€, un impact négatif du schéma d’emplois moindre (-1,25 M€) par rapport à celui anticipé lors de la construction du PLF 2021 (-1,55 M€) ;
- pour -0,83 M€, un GVT solde plus important (-0,5 M€) que celui anticipé lors de la construction du PLF 2021 (+0,33 M€) ;
- et pour -0,81 M€, des autres variations de dépenses de personnel (-0,08 M€) plus faibles que lors du PLF 2021 (+0,73 M€), lié notamment à la variation de l’IRE.
La ligne « Autres » (-1,56 M€) de la rubrique « Débasage de dépenses au profil atypique » comprend principalement -1,68 M€ au titre des rappels sur exercice antérieur, +0,84 M€ au titre des rétablissements de crédits et -0,47 M€ au titre des indemnités de fin de fonctions versées aux ADL.
La ligne « Autres » (+0,61 M€) de la rubrique « Rebasage de dépenses au profil atypique » comprend principalement +1,28 M€ au titre des rappels sur exercice antérieur, -0,74 € au titre des rétablissements de crédits et +0,08 M€ au titre des indemnités de fin de fonctions versées aux ADL.
La ligne « Autres » (-0,12 M€) de la rubrique « Autres variations des dépenses de personnel » comprend notamment -1,45 M€ au titre de la variation du coût de l’indemnité de résidence à l’étranger (IRE), +0,45 M€ au titre de l'indemnitaire de l'Autorité de normes comptables (ANC), +0,15 M€ au titre de la rémunération des apprentis ainsi que divers ajustements.
Le coût du GVT positif s’élève à +1,95 M€, soit +1,83 % de la masse salariale.
Le coût du GVT négatif (effet de noria) s’élève à -2,45 M€, soit -2,3 % de la masse salariale.
Le coût du GVT solde est d'environ -0,50 M€.
L’écart sur le GVT négatif par rapport à la prévision en PLF 2021 provient non seulement de l’actualisation des coûts 2021 mais également des coûts sortants 2020, plus élevés que prévus, qui sont utilisés pour déterminer l’impact du schéma d’emploi de 2020 sur 2021.
Le montant de la variation de l'indemnité dégressive IE-CSG est de -0,05 M€.
Coûts entrée-sortie
Catégorie d'emplois | Coût moyen chargé HCAS | dont rémunérations d’activité | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | Coût d'entrée | Coût global | Coût de sortie | |
1024 – Catégorie A+ | 95 179 | 112 300 | 122 296 | 83 044 | 109 936 | 111 063 |
1025 – Catégorie A | 81 120 | 94 302 | 85 842 | 71 840 | 85 435 | 77 187 |
1026 – Catégorie B | 51 344 | 51 896 | 53 301 | 43 391 | 46 076 | 46 913 |
1027 – Catégorie C | 31 070 | 37 095 | 32 859 | 29 701 | 32 352 | 30 885 |
Le tableau ci-dessus détaille par catégorie les coûts moyens d’entrée et de sortie, ainsi que les coûts moyens globaux à l'issue de la gestion 2021. Ces coûts s’entendent cotisations patronales incluses, hors CAS "Pensions" et hors prestations sociales.
Les coûts afférents aux rémunérations d’activité s’entendent hors cotisations patronales, hors CAS "Pensions" et hors prestations sociales.
L’évolution des coûts moyens constatée entre la LFI 2021 et la réalisation 2021 résulte principalement de la variation du coût de l’indemnité de résidence à l’étranger en fonction, notamment, de la situation administrative et du pays d’affectation des agents du réseau de la DG Trésor.
Cette variation du coût de l’indemnité de résidence à l’étranger explique également des coûts globaux supérieurs aux coûts de sortie pour les catégories A et C.
Mesures catégorielles
Catégorie ou intitulé de la mesure | ETP | Catégories | Corps | Date d’entrée | Nombre | Coût | Coût |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Effets extension année pleine | 53 401 | 106 802 | |||||
Revalorisation des rémunérations des contractuels A | 5 | A | Contractuels | 07-2020 | 6 | 15 783 | 31 566 |
Revalorisation des rémunérations des contractuels A+ | 9 | A+ | Contractuels | 07-2020 | 6 | 37 618 | 75 236 |
Mesures statutaires | 15 578 | 15 578 | |||||
CIGEM Attachés (GRAF du A) | 2 | A | Attachés d'administration | 01-2021 | 12 | 6 554 | 6 554 |
Réforme catégorie C PPCR | 90 | C | Titulaires | 01-2021 | 12 | 2 827 | 2 827 |
Réforme catégorie A PPCR | 139 | A | Titulaires | 01-2021 | 12 | 6 197 | 6 197 |
Mesures indemnitaires | 152 495 | 239 422 | |||||
Revalorisation des rémunérations des contractuels A | 9 | A | Contractuels | 07-2021 | 6 | 28 410 | 56 820 |
Revalorisation des rémunérations des contractuels A+ | 14 | A+ | Contractuels | 07-2021 | 6 | 58 517 | 117 034 |
Part variable des contractuels A+ et A | 30 | A+ et A | Contractuels | 01-2021 | 12 | 65 568 | 65 568 |
Total | 221 474 | 361 802 |
Les mesures catégorielles réalisées en 2021 s'élèvent à 0,22 M€, hors CAS « Pensions », soit une exécution inférieure de 0,11 M€ par rapport la prévision de 0,33 M€ inscrite en PLF 2021.
Cette variation s'explique principalement par deux raisons :
1/ la réforme du statut des conseillers économiques initialement prévue en janvier 2021 (31,7 k€ en PLF 2021) a finalement été reportée sur janvier 2022 : son coût sur 2021 est donc nul ;
2/ la revalorisation des rémunérations des contractuels A+ et A initialement prévue en janvier 2021 (total de 193,7 k€ en PLF 2021) a finalement été décalée au 1er juillet 2021, abaissant son coût total en 2021 à 86,9 k€).
Action sociale - hors titre 2
Les dépenses d'action sociale (aide aux familles, logement, restauration, secours, etc.) sont portées par le programme 218 « Conduite et pilotage des politiques économique et financière » de la mission « Gestion des finances publiques et des ressources humaines ». Les principaux dispositifs, montants et bénéficiaires sont présentés dans la JPE de ce programme dont le responsable est la secrétaire générale des ministères économiques et financiers.
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2021 |
| CP 2021 |
| ||
| ||||||
| AE ouvertes en 2021 * 334 286 456 |
| CP ouverts en 2021 * 325 703 650 |
| ||
| ||||||
| AE engagées en 2021 315 875 030 |
| CP consommés en 2021 312 243 821 |
| ||
| AE affectées 4 130 |
| dont CP consommés en 4 091 568 |
| ||
| AE non affectées 18 407 296 |
| dont CP consommés 308 152 254 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2020 non 11 679 749 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 5 557 785 |
| |||||
| Engagements ≤ 2020 non 17 237 534 |
| CP consommés en 2021 4 091 568 |
| Engagements ≤ 2020 non 13 145 966 |
|
| AE engagées en 2021 315 875 030 |
| CP consommés en 2021 308 152 254 |
| Engagements 2021 non 7 722 776 |
|
| Engagements non couverts 20 868 742 |
| ||||
| | Estimation des CP 2022 11 987 832 | ||||
* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 8 880 910 |
Le montant des CP nécessaires à compter de 2022 pour couvrir les engagements non couverts au 31/12/2021 correspond principalement :
- pour 3,425 M€, à la participation de l'Etat aux frais d'installation de l'Autorité bancaire européenne (ABE) à Paris-La Défense, qui a donné lieu à un engagement en 2019 (7 M€) et n'a été couverte à fin 2021 qu'à hauteur de 3,575 M€ (2,5 M€ en 2019, 0,5 M€ en 2020 et 0,575 M€ en 2021), le reste des paiements devant s'étaler jusqu'en 2027 ;
- pour 7,8 M€ à divers engagements de l'agence des participations de l'Etat (APE) qui n'ont pas été entièrement couverts par des paiements dès 2021 ;
- pour 6,2 M€ à des engagements au titre de l’ESSR, dont 4,3 M€ pour 6 contrats à impact (CI) qui doivent faire l'objet de paiements échelonnés de 2022 à 2026 et dont 1,9 M€ pour des restes à payer répartis sur les 36 UO régionales de l'ESSR ;
- pour 1,4 M€ pour les engagements sur l'UO DG Centrale à des marchés en cours (dont commissaires aux comptes pour environ 400 k€) et à des mises à disposition non encore remboursées (environ 700 k€) ;
- pour 0,6 M€ à des commandes de fin de gestion payées dès le début 2022 pour le réseau de la DG Trésor ;
- et pour 0,3 M€ à diverses factures pour l’AFT parvenues en fin d’année 2021.
ACTION
01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Définition et mise en oeuvre de la politique économique et financière de la France dans le cadre national, international et européen | 67 304 716 | 268 198 542 | 335 503 258 | 67 304 716 | 268 773 542 | 336 078 258 |
L’action 01 poursuit quatre finalités principales :
- l’élaboration des prévisions économiques et le conseil sur les politiques économiques et les politiques publiques dans les domaines financier, social et sectoriel ;
- la régulation du financement de l’économie et des institutions intervenant en matière d’assurance, de banque et d’investissement sur les marchés financiers ;
- les négociations commerciales financières et commerciales bilatérales et multilatérales et l’aide au développement ;
- le soutien à l’export et à l’investissement à l’étranger des entreprises.
Les dépenses afférentes à cette action sont des dépenses de l’administration centrale de la DG Trésor, mais aussi de l’Agence France Trésor (AFT), qui gère la trésorerie et la dette de l’État, de l’Agence des participations de l’État (APE), qui veille aux intérêts de l’État actionnaire, de l’Autorité des normes comptables (ANC), qui est chargée de définir les normes de la comptabilité privée, et de la Mission d’appui au financement des infrastructures (FIN INFRA) qui fournit une expertise juridique et financière sur les projets d’investissement dans les infrastructures d’intérêt général, notamment de ceux nécessitant la mise en place de financements privés.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 67 304 716 | 68 984 849 | 67 304 716 | 68 984 849 |
Rémunérations d’activité | 44 848 066 | 46 070 620 | 44 848 066 | 46 070 620 |
Cotisations et contributions sociales | 21 660 365 | 22 249 337 | 21 660 365 | 22 249 337 |
Prestations sociales et allocations diverses | 796 285 | 664 892 | 796 285 | 664 892 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 261 088 542 | 260 211 854 | 261 088 542 | 257 321 018 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 261 088 542 | 260 211 854 | 261 088 542 | 257 321 018 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
|
|
| 81 426 |
Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État |
|
|
| 81 426 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 7 110 000 | 1 417 063 | 7 685 000 | 1 843 051 |
Transferts aux entreprises | 6 000 000 |
| 6 575 000 |
|
Transferts aux autres collectivités | 1 110 000 | 1 417 063 | 1 110 000 | 1 843 051 |
Total | 335 503 258 | 330 613 766 | 336 078 258 | 328 230 344 |
Titre 3 - Dépenses de fonctionnement
Rémunération des prestations réalisées par la Banque de France et les instituts d'émission d'outre-mer pour le compte de l’État (248,9 M€ en AE et en CP)
1°) Rémunération des prestations réalisées par la Banque de France pour le compte de l’État (222 M€ en AE et en CP)
Aux termes de l’article L.141-7 du code monétaire et financier, l’État rémunère la Banque de France pour les prestations qu’elle effectue pour son compte, sur la base de la couverture des coûts qu’elle engage dans l’exercice des missions d’intérêt général qui lui sont confiées. Les huit conventions techniques signées dans ce cadre concernent le secrétariat des commissions pour le traitement du surendettement, la tenue du compte du Trésor, la mise en circulation des monnaies métalliques, l’appui à la gouvernance de la zone franc, la gestion des accords de consolidation des dettes des États étrangers, les adjudications de valeurs du Trésor, le droit au compte et, enfin, la gestion du fichier central des chèques (FCC), étant précisé que cette dernière mission est financée par une contribution des établissements de crédit.
Le contrat de performance signé le 21 décembre 2011 entre l’État et la Banque de France, complété par un avenant du 20 octobre 2016, prévoyait la fixation d’un objectif annuel de rémunération convenu entre les parties sur la période 2017-2020. Ce contrat a pris fin avec l’entrée en vigueur du contrat de performance signé en septembre 2021 portant sur la période 2022-2024. En 2021, la rémunération versée à la Banque de France s’est établie à 222 M€. Les coûts afférents s’inscrivent dans une trajectoire baissière favorisée par la diminution tendancielle du nombre de dossiers de surendettement, mais aussi par les réformes engagées depuis plusieurs années par la Banque de France et le Gouvernement. Ainsi, la modernisation du traitement du surendettement a permis de réduire encore les effectifs affectés à cette mission et d’accroître significativement leur productivité (de 195 dossiers par agent en 2020 à 241 en 2021). Cette modernisation repose notamment sur le déploiement de nouveaux outils informatiques, ainsi que sur les mesures législatives de simplification et d’accélération de la procédure issues des lois n° 2013-672 du 26 juillet 2013 de séparation et de régulation des activités bancaires, n° 2016-1691 du 9 décembre 2016 relative à la transparence, à la lutte contre la corruption et à la modernisation de la vie économique (Sapin II), et n° 2016-1547 du 18 novembre 2016 de modernisation de la justice du XXIème siècle, qui produisent désormais leur plein effet.
2°) Rémunérations des prestations réalisées par les instituts d’émission d’outre-mer pour le compte de l’État (26,9 M€ en AE et en CP)
L’Institut d’émission des départements d’outre-mer (IEDOM) et l’Institut d’émission d’outre-mer (IEOM) sont chargés, chacun dans sa zone d’intervention, d’exercer des missions d’intérêt général qui leur sont confiées par l’État. Les contrats de performance signés avec ces instituts prévoient que les prestations qu’ils fournissent à l'État dans le cadre des articles L. 721-7 (pour l’IEDOM) et L. 721-5 et suivants (pour l’IEOM) du Code monétaire et financier sont rémunérées par l'État à leur coût complet.
Pour l’IEDOM, ces activités concernent la mise en circulation des monnaies métalliques, le secrétariat des commissions de surendettement des particuliers et la participation à la gestion du fichier central des chèques (FCC) dans les départements d’outre-mer et du fichier des comptes d’outre-mer (FICOM) à Saint-Barthélemy, Saint-Martin et Saint-Pierre-et-Miquelon, et le service bancaire de caisse rendu par les agences aux accrédites domiens du Trésor.
Dans les collectivités du Pacifique, les prestations fournies par l’IEOM pour le compte de l’Etat, sont les suivantes : l’émission monétaire et l’entretien de la circulation fiduciaire ; la mise en œuvre de la politique et la définition des instruments nécessaires à sa mise en œuvre ; contribuer à la stabilité financière de la zone et à la gestion du FICOM ; assurer la tenue des comptes de l’Etat ; l’établissement de la balance des paiements ; participer à l’inclusion bancaire grâce à l’observatoire des tarifs bancaires, l’exercice du droit aux fichiers réglementaires (dont le fichier central des chèques, FCC) et, dans les îles de Wallis-et-Futuna, la tenue du secrétariat de surendettement.
Les contrats de performance entre l’Etat et les instituts d’émission ont été signés le 12 décembre 2012. Ils ont été complétés par un avenant précisant le montant de la rémunération au titre de l’année 2021 le 6 octobre 2021. Pour mémoire, la rémunération globale des instituts d’émission s’inscrit à la hausse par rapport à 2020, suite à l’évolution du mode de rémunération. L’IEOM n’est en effet plus rémunéré par les intérêts perçus sur son compte d’opération. Sa rémunération est désormais intégralement budgétisée sur ce programme.
En 2021, les crédits consommés s’élevaient à 26,9 M€ en AE et en CP, soit un taux d’exécution des crédits ouverts en LFI de 100 %. Ils se répartissaient ainsi entre les deux instituts d’émission : 4,66 M€ au profit de l’IEDOM, principalement pour le traitement du surendettement, et 22,24 M€ au profit de I’IEOM pour les missions confiées par l’Etat.
Prestations intellectuelles réalisées pour le compte de l'APE (7,02 M€ en AE et 4,48 M€ en CP)
La dépense constatée en 2021 pour les prestations d’études au titre de contrats financiers, juridiques, comptables et stratégiques réalisées pour le compte de l'Agence des participations de l’État (APE) s’est élevée à 7,016 M€ en AE et 4,482 M€ en CP.
L’augmentation sensible du niveau d’engagement telle que constatée en 2021 par rapport à 2020 (3,15 M€) s’explique principalement par le recours à différents cabinets de conseils stratégiques à la fin du dernier trimestre 2021 pour accompagner l’APE dans les travaux de revue stratégique du portefeuille en prévision de la prochaine mandature.
Prestations intellectuelles réalisées pour le compte du CIRI et des CODEFI (1,29 M€ en AE et 1,26 M€ en CP)
L’exercice 2021 s’est caractérisé par (i) une consommation plus forte que l’estimation initiale (0,8 M€ en AE et CP) et (ii) par une ouverture de crédits en LFR dédiés au Fonds de développement économique et sociale (FDES) (600 M€ en AE et CP). Ainsi, l’activité combinée du Comité interministériel de restructuration industrielle(CIRI) et des comités départementaux d’examen des problèmes de financement des entreprises (CODEFI) a conduit à une consommation de 1,293 M€ en AE et 1,255 M€ en CP.
Deux principaux types de dépenses peuvent être distingués :
- des missions d’audit et de conseil principalement juridique (avocat) à la demande et en appui à l’action du CIRI : 892 k€ en AE et en CP ; la dynamique de cette dépense est liée à la forte augmentation du nombre des dossiers traités par le CIRI comprenant une intervention directe de l’Etat (octroi d’un prêt) lié au contexte du Covid-19 ;
- le financement d’audits au bénéfice d’entreprises et demandés par les CODEFI (principalement audits financiers) a représenté 401 k€ en AE et 364 k€ en CP ; la dynamique de cette dépense est liée à un report non marginal de lancement d’audits dont les demandes, déposées auprès du CIRI en 2020, n’ont pu être traitées qu’en 2021.
La dynamique de cette dépense est liée tout d’abord de l’augmentation du volume des dossiers que le CIRI est amené à traiter annuellement, et ce, dans le contexte économique marqué par la crise sanitaire. Par ailleurs et par-delà l’effet volume, le CIRI est amené à intervenir dans le cadre d’une diversification de la typologie des dossiers – en ce compris le déploiement du fonds de transition, marquée par une complexité renforcée. Or le traitement nécessite le recours – dans le cadre d’une forte réactivité – à des compétences extérieures d’une nature principalement juridique ou financière.
Moyens de fonctionnement de l’Agence France Trésor (0,68 M€ en AE et 0,64 M€ en CP)
Les crédits nécessaires au fonctionnement de l’Agence France Trésor ont été consommés pour un montant de 0,681 M€ en AE et de 0,637 M€ en CP. Ils sont essentiellement consacrés aux frais de promotion des valeurs du Trésor, aux abonnements de l’Agence aux réseaux d’information financière et aux banques de données sur les investisseurs (licences Bloomberg, audits comptables, bulletins mensuels et rapport d’activité, frais de traduction, maintenance du site Internet, frais de communication).
Dépenses diverses de la DG Trésor (1,03 M€ en AE et 0,96 M€ et en CP)
Ces dépenses recouvrent principalement les remboursements de mises à disposition (0,63 M€ en AE et 0,80 M€ en CP) et le paiement des honoraires des commissaires aux comptes chargés de contrôler et certifier les opérations réalisées avec la garantie de l’État par BPI Assurance Export et aux opérations réalisées pour le compte de l’État par Natixis (0,17 M€ en AE et CP).
Autorité des normes comptables (0,64 M€ en AE et 0,63 M€ en CP)
Les dépenses de l’Autorité des normes comptables (ANC), financées par voie d'un fonds de concours alimenté par des contributions volontaires de sociétés françaises, se sont établies en dépenses de titre 3 à 0,644 M€ en AE et à 0,632 M€ en CP et correspondent principalement à la cotisation annuelle à l’European Financial Reporting Advisory Group (0,35 M€ en AE et en CP), entité auprès de laquelle une cotisation exceptionnelle de 0,15 M€ en AE et CP a en sus été versée en 2021.
Titre 6 - Dépenses d'intervention
Contributions de l’État à des organismes d’études et de recherche en matière économique (1,28 M€ en AE et 1,18 M€ en CP)
Ce total a principalement concerné la participation 2021 de la DG Trésor :
- à l’association Bruegel, pour un montant de 0,21 M€ en AE et CP ;
- à l’Institut Louis Bachelier (ILB), pour un montant de 0,7 M€ en AE et CP ;
- à l’Institut européen de régulation financière (EIRF), uniquement en CP, pour un montant de 0,1 M€ ;
- au Centre for economic policy research (CEPR), afin de faciliter la réalisation de son projet de développement et de transfert à Paris, pour un montant de 0,3 M€ en AE et de 0,1 M€ en CP.
Participation de la France à l’installation de l’Autorité bancaire européenne à Paris (0 € en AE et 0,58 M€ en CP)
7 M€ d'AE ayant été engagés en une seule fois en 2019 à ce titre, seuls des CP, pour un montant de 0,575 M€, ont été consacrés en 2021 à la participation de la France à l'installation de l’Autorité bancaire européenne (ABE) à Paris.
Autorité des normes comptables (0 € en AE et CP)
Les dépenses de l’Autorité des normes comptables (ANC), financées par voie d'un fonds de concours alimenté par des contributions volontaires de sociétés françaises, se sont établies en dépenses de titre 6 à 0 € en AE et en CP ; en effet, l'habituelle cotisation annuelle de la France à l'International Financial Reporting Standards Foundation n'a pas été versée en 2021 compte tenu de difficultés adminisitratives qui ont amené à reporter ce versement sur 2022.
ACTION
02 – Développement international de l'économie française |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
02 – Développement international de l'économie française | 60 295 090 | 5 192 500 | 65 487 590 | 60 295 090 | 5 192 500 | 65 487 590 |
Constitué de 31 circonscriptions placées sous l’autorité des chefs des services économiques régionaux en charge de coordonner et d’animer l’activité des services économiques des ambassades de leur zone de compétence, ce réseau a pour missions :
• l’analyse et la veille économique et financière de l’environnement économique international ;
• le conseil et la prévision pour l’information du Gouvernement, les prises de position internationales, la préparation des entretiens ou déplacements du Président de la République ou des membres du Gouvernement ;
• les études comparatives internationales, pour la conduite des politiques publiques ;
• le soutien aux entreprises françaises, notamment par la surveillance des conditions d'accès au marché et l’appui aux grands contrats.
Ces services peuvent également être sollicités, en tant que de besoin, par les autres ministères et administrations ayant vocation à connaître de questions à caractère économique. Les services économiques exercent leur mission d’appui aux entreprises dans le respect des dispositions du décret relatif aux attributions de Business France, opérateur rattaché au programme 134 « Développement des entreprises et régulations », qu’ils peuvent représenter dans les pays où BF ne dispose pas de bureau, pour l’accomplissement de ses missions à l’étranger.
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 2 : Dépenses de personnel | 60 295 090 | 58 029 816 | 60 295 090 | 58 029 816 |
Rémunérations d’activité | 51 262 995 | 48 771 780 | 51 262 995 | 48 771 780 |
Cotisations et contributions sociales | 8 942 300 | 9 157 762 | 8 942 300 | 9 157 762 |
Prestations sociales et allocations diverses | 89 795 | 100 274 | 89 795 | 100 274 |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 5 192 500 | 4 960 669 | 5 192 500 | 4 856 349 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 5 192 500 | 4 960 669 | 5 192 500 | 4 856 349 |
Titre 5 : Dépenses d’investissement |
| 35 143 |
| 35 673 |
Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État |
| 35 143 |
| 35 673 |
Total | 65 487 590 | 63 025 628 | 65 487 590 | 62 921 837 |
Titre 3 - Dépenses de fonctionnement
Depuis 2019, toutes les dépenses d’immobilier et d’investissement et la plus grande partie des dépenses de fonctionnement courant du réseau international de la DG Trésor, effectuées à l’étranger, sont portées par le programme 105 « Action de la France en Europe et dans le monde » du ministère de l’Europe et des affaires étrangères.
Des dépenses de fonctionnement, dont une partie des dépenses informatiques nécessaires au bon fonctionnement du système d’information unifié de la direction, demeurent portées par les crédits du programme 305. Elles se sont élevées en 2021 à 4,96 M€ en AE et 4,86 M€ en CP, dont 14 % payées depuis l’étranger et 86 % payées depuis Paris pour le compte du réseau.
Ces dépenses se répartissent en :
- dépenses informatiques (2,07 M€ en AE et 2,09 M€ en CP) ;
- frais de changement de résidence (1,64 M€ en AE et CP) ;
- dépenses de fonctionnement courant (1,25 M€ en AE et 1,13 M€ en CP).
Titre 5 - Dépenses d'investissement
Les dépenses d’investissement de 35 143 € en AE et 35 673 € en CP correspondent à l’acquisition - matériel et maintenance pluriannuelle - d’un matériel de sécurité informatique (pare-feu applicatif).
ACTION
04 – Économie sociale, solidaire et responsable |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
---|---|---|---|---|---|---|
Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
04 – Économie sociale, solidaire et responsable | | 17 502 180 | 17 502 180 | | 17 545 744 | 17 545 744 |
Sous l’impulsion de la secrétaire d'Etat à l'Economie Sociale Solidaire (ESS) et Responsable (SE ESSR) placée en juillet 2020 auprès du ministre chargé de l'économie, l'action 04 du programme 305 créée en 2021 porte les crédits mobilisés par l’État sur les quatre axes suivants :
• contribuer à la définition et à la mise en œuvre des politiques publiques de soutien au développement des entreprises de l’Economie Sociale et Solidaire (ESS) ;
• apporter un appui au dialogue entre les pouvoirs publics et les représentants nationaux de l’ESS ;
• assurer le suivi et la régulation de la finance solidaire, des pratiques d’investissements à impact social (IIS) en France, ainsi que le soutien au développement de ces pratiques ;
• assurer le suivi des aspects européens et internationaux de l’ESS et de l’IIS et représenter la France au sein des instances concernées (Union européenne, OCDE, OIT…).
Les crédits sont répartis en deux sous-actions :
une sous-action 1 pour favoriser le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) et le soutien à l’investissement à impact social (IIS) ;
une sous-action 2 pour les crédits dédiés au Dispositif local d’accompagnement (DLA), sous forme d’enveloppes déconcentrées dont le pilotage et la gestion sont déléguées aux directions régionales de l’économie, de l'emploi, du travail et des solidarités (DREETS).
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
---|---|---|---|---|
Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 3 : Dépenses de fonctionnement | 300 000 | 1 005 934 | 300 000 | 673 544 |
Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel | 300 000 | 1 005 934 | 300 000 | 673 544 |
Titre 6 : Dépenses d’intervention | 17 202 180 | 48 244 367 | 17 245 744 | 47 432 761 |
Transferts aux entreprises | 17 202 180 | 29 442 647 | 17 245 744 | 29 285 203 |
Transferts aux autres collectivités |
| 18 801 720 |
| 18 147 559 |
Total | 17 502 180 | 49 250 300 | 17 545 744 | 48 106 306 |
Sous-action 1. Le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) et le soutien à l’investissement à impact social (IIS) (38,1 M€ en AE et 35,9 M€ en CP)
Dépenses de fonctionnement (0,06 M€ en AE et en CP)
Les dépenses de fonctionnement se sont élevées en 2021 à 56 k€ en AE et CP contre une programmation de 300 k€ en AE et CP.
L’enveloppe initialement prévue de 300 k€ était dédiée à la dématérialisation de la procédure de l’agrément « Entreprise solidaire d’utilité sociale » (ESUS), dont l’instruction est assurée par les préfectures de région. Ces crédits devaient servir à couvrir les frais d’un prestataire extérieur. Compte tenu de l’augmentation de la charge de travail des services déconcentrés de l’Etat en raison de la situation sanitaire ainsi que de la mise en place de la réforme territoriale de l’Etat en 2021, une partie des travaux du projet de dématérialisation a été reportée en 2022.
Dépenses d’intervention dans le cadre du développement de l’ESSR et du soutien à l’IIS (38,0 M€ en AE et 35,8 M€ en CP)
1/ Soutien aux structures nationales de l’ESS (hors DLA) (1,8 M€ en AE et CP)
Ces crédits sont dirigés vers trois catégories d’acteurs : « têtes de réseaux » nationales de l’ESS, avec lesquelles l’Etat entretien un dialogue ; organismes de réflexion et d’appui à la recherche académique ; opérateurs intervenant directement pour favoriser le développement d’entreprises de l’ESS, soit sous forme d’accompagnement entrepreneurial, soit sous forme d’aide à l’accès aux financements nécessaires à leur activité.
2/ Soutien aux structures territoriales de l’ESS (32,9 M€ en AE et CP)
Urgenc’ESS (30 M€ en AE et CP) : le montant important des crédits dédiés au soutien territorial se caractérise par la mise en place en 2021, à titre exceptionnel pour faire face à la crise sanitaire, d’un fonds d’urgence à destination des petites structures de l’ESS. Dans le cadre de ce dispositif ont été effectués le versement de subventions de 5 000 € ou 8 000 € à un nombre important de structures de moins de 10 ETP, en fonction de critères tenant compte de la dégradation de leur situation financière.
Le financement des Chambres Régionales de l’Economie Sociale et Solidaire (CRESS), à hauteur de 1,6 M€ en AE et CP.
La relance au second semestre 2022 des Pôles Territoriaux de Coopération Economique (PTCE) : 1,3 M€ en AE et CP dédiés :
- à la création d’un bouquet de services à l’attention des PTCE existants et émergents ;
- au lancement d’un appel à manifestation d’intérêt (AMI) permanent « PTCE émergents » en mai 2021 : 15 structures ont été sélectionnés et bénéficient, en plus de l’accès au bouquet de services PTCE, de 100 k€ de subvention sur 2 ans afin d’accélérer leur émergence.
Le coût des PTCE en année pleine sera de 2,5 M€ en AE et CP (première année pleine en 2022). Ce dispositif fera l’objet d’une demande de création d’une sous-action dédiée dans le PLF 2023.
3/ Soutien à l’IIS (3,1 M€ en AE et 1,0 M€ en CP)
Les crédits dédiés au soutien à l’investissement à impact social ont porté sur le financement de plusieurs acteurs favorisant l’émergence en France de pratiques d’investissement à impact (0,6 M€ en AE et CP), ainsi que sur le financement des Contrats à Impact (2,5 M€ en AE et 0,4 M€ en CP). Les dépenses en AE sur les Contrats à Impact correspondent à la participation de la DG Trésor en tant que tiers-payeur au projet porté par Médecins du Monde ( CI AILSI - Alternative pour l’Incarcération par le Logement et le suivi Intensif) qui a été signé en octobre 2021.
4/ Développement européen et international (0,2 M€ en AE et 0,1 M€ en CP)
S’agissant du développement de l’ESSR à l’échelle européenne et internationale, les dépenses d’intervention se sont élevées à 172 k€ en AE et 121 k€ en CP décomposés de la manière suivante :
35 k€ au titre de la contribution française à l’OCDE portant sur le programme LEED (développement économique et création locale d’emplois).
137 k€ en AE et 85 k€ en CP au titre du soutien au secrétariat de l’Alliance « Pact-for-Impact », lancée en 2019 afin de réunir Etats, organisations internationales et organismes de l’ESS en vue de la promotion à l’échelle internationale des acteurs de l’ESS, ainsi que de leurs réalisations les plus innovantes. Pact-for-Impact cible tout particulièrement des initiatives destinées à mobiliser des Etats et/ou des organisations internationales qui mobilisent des programmes de soutien public aux entreprises de l’ESS. Son secrétariat est assuré par un prestataire sélectionné dans le cadre d’un marché public à bons de commande. L’écart entre AE et CP s’explique par un bon de commande couvrant le dernier trimestre 2021 et le premier trimestre 2022.
Sous- action 2. Dispositif local d’accompagnement (DLA) (12,3 M€ en AE et 12,7 M€ en CP)
Le DLA accompagne les entreprises de l’ESS dans la consolidation de leur modèle économique dans un objectif de développement des emplois et des projets portés par ces structures. Présent sur l’ensemble du territoire, y compris en Outre-mer, le DLA propose un accompagnement sur mesure et gratuit à près de 6000 bénéficiaires chaque année.
Dans ce cadre, les structures bénéficient d’un parcours d’accompagnement mis en œuvre par des chargés de mission DLA au sein d’opérateurs au niveau départemental et régional. Ces opérateurs sont désignés (au sein de chaque département et région) à travers des appels à projets de 3 ans (2020-2022), et financés par l’intermédiaire d’un financement socle assuré par l’Etat et la Caisse des Dépôts, ainsi que de financement complémentaires variant selon chaque région (conseil régional, EPCI, fonds européens, etc.).
La gestion de l’intégralité de ces crédits d’intervention est déléguée aux services déconcentrés auprès des DREETS qui attribuent, via des conventions, des subventions aux opérateurs des DLA locaux.
L’écart entre la programmation (10,4 M€ en AE et CP inscrits au PAP 2021) et l’exécution (12,3 M€ en AE et 12,7 M€ en CP) s’explique par la volonté du Secrétariat d’Etat à l’ESSR d’augmenter cette enveloppe de 2 M€ de manière pérenne compte tenu du nombre d’entreprises bénéficiaires et de la bonne performance du dispositif.
L’écart d’exécution de 0,4 M€ entre les AE et le CP s’explique par le solde en 2021 de restes à payer sur les conventions conclues entre les DREETS et les opérateurs des DLA locaux au titre de l’année 2020.
Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs
| Réalisation 2020 | Prévision LFI 2021 | Réalisation 2021 | |||
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Opérateur financé (Programme chef de file) | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits | Autorisations | Crédits |
Universités et assimilés (P150) |
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| 14 500 | 3 500 |
Transferts |
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| 14 500 | 3 500 |
CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172) | 5 000 | 5 000 |
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| 5 000 | 5 000 |
Transferts | 5 000 | 5 000 |
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| 5 000 | 5 000 |
Total | 5 000 | 5 000 |
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| 19 500 | 8 500 |
Total des transferts | 5 000 | 5 000 |
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| 19 500 | 8 500 |