$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#310)

$@FwLOVariable(libelleProg#Conduite et pilotage de la politique de la justice)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Justification au premier euro)

 

Justification au premier euro

Éléments transversaux au programme

Éléments de synthèse du programme

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Prévision LFI 
Consommation 

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

Titre 2 *
Dépenses
de personnel

Autres titres *

Total
y.c. FdC et AdP

01 – État major

10 088 000
9 191 785

950 000
765 472

11 038 000
9 957 257

10 088 000
9 191 785

950 000
678 792

11 038 000
9 870 577

02 – Activité normative

27 303 279
26 282 045

 
 

27 303 279
26 282 045

27 303 279
26 282 045

 
 

27 303 279
26 282 045

03 – Évaluation, contrôle, études et recherche

19 135 532
17 429 595

1 870 000
1 707 137

21 005 532
19 136 732

19 135 532
17 429 595

1 870 000
1 734 005

21 005 532
19 163 600

04 – Gestion de l'administration centrale

78 688 336
85 497 544

77 944 183
51 853 168

157 012 519
137 350 713

78 688 336
85 497 544

78 243 569
65 162 576

157 311 905
150 660 120

09 – Action informatique ministérielle

36 000 000
36 298 142

160 607 325
227 101 653

196 607 325
263 399 795

36 000 000
36 298 142

231 795 023
235 333 310

267 795 023
271 631 452

10 – Politiques RH transverses

17 019 703
17 693 303

33 722 821
33 298 758

52 242 524
50 992 061

17 019 703
17 693 303

33 722 821
34 600 913

52 242 524
52 294 216

Total des crédits prévus en LFI *

188 234 850

275 094 329

463 329 179

188 234 850

346 581 413

534 816 263

Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP

+6 517 179

+219 631 710

+226 148 889

+6 517 179

-7 577 376

-1 060 197

Total des crédits ouverts

194 752 029

494 726 039

689 478 068

194 752 029

339 004 037

533 756 066

Total des crédits consommés

192 392 414

314 726 189

507 118 603

192 392 414

337 509 596

529 902 010

Crédits ouverts - crédits consommés

+2 359 615

+179 999 850

+182 359 465

+2 359 615

+1 494 441

+3 854 056


* hors FdC et AdP pour les montants de la LFI

 

CREDITS TITRE 2

Après prise en compte des mouvements réglementaires (LFR de 5,82 M€, transferts de 0,06 M€ et arrêté de répartition de crédits de 0,63 M€), les crédits ouverts en 2021 se sont élevés à 194,75 M€. Compte-tenu d'une consommation de 192,39 M€ (dont 153,58 M€ HCAS), l'exécution se solde par un reliquat de 2,36 M€ (dont 0,5 M€ HCAS).

 

CREDITS Hors TITRE 2

Après prise en compte des mouvements réglementaires, les crédits ouverts en 2021 se sont élevés à 494,73 M€ en AE (dont 228,65 M€ de reports de crédits) et 339 M€ en CP. Compte-tenu d'une consommation de 314,73 M€ en AE et de 337,5 M€ en CP, l'exécution se solde par un reliquat de 180 M€ en AE et 1,49 M€ en CP. Les reports de crédits sur l'année 2022 s'élèvent à 174 M€ en AE et 1,49 M€ en CP.

 

   Passage du PLF à la LFI

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

PLF

188 234 850

275 094 329

463 329 179

188 234 850

346 581 413

534 816 263

Amendements

0

0

0

0

0

0

LFI

188 234 850

275 094 329

463 329 179

188 234 850

346 581 413

534 816 263

 

 

   Justification des mouvements réglementaires et des lois de finances rectificatives

LOIS DE FINANCES RECTIFICATIVE

CREDITS DU TITRE 2

La loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 a ouvert 5,82 M€ HCAS supplémentaires (AE=CP).

CREDITS HORS TITRE 2

La loi n° 2021-953 du 19 juillet 2021 a annulé 6 M€ (AE=CP).

La loi n° 2021-1549 du 1er décembre 2021 a annulé 2,97 M€ en AE  et 1,76 M€ en CP.


REPORT DE CREDITS

CREDITS HORS TITRE 2

L'arrêté du 27 janvier 2021 portant report de crédits ouvre 228,65 M€ en AE.

L'arrêté du 2 février 2021 portant report de crédits ouvre 1,49 M€ (AE=CP)

DECRETS DE TRANSFERT

CREDITS DU TITRE 2

Le décret n° 2021-1509 du 19 novembre 2021 majore les ressources du programme 310 de 60 552 € HCAS (AE=CP), au titre des Entrepreneurs d'Intérêt Général (EIG) dans le cadre du projet "Open Justice".

CREDITS HORS TITRE 2

Le décret 2021-831 du 28 juin 2021 annule 1,13 M€ en AE et 0,9 M€ en CP.

Le décret 2021-1509 du 19 novembre 2021 annule 3,15 M€ (AE=CP).

ARRETES PORTANT REPARTITION DE CREDITS

CREDITS DU TITRE 2

L'arrêté du 3 novembre 2021 portant répartition de crédits a ouvert sur le programme 634 454 € (AE=CP), dont 630 529 € HCAS, au titre des mesures interministérielles financées par le programme 551 (provision relative aux rémunérations publiques).

CREDITS HORS TITRE 2

Décret no 2021-1620 du 10 décembre 2021 portant répartition des crédits ouverts et annulés par la loi no 2021-1549 du 1er décembre 2021 de finances rectificative pour 2021 a annulé 2,97 M€ en AE et 1,76 M€ en CP



 

   Origine et emploi des fonds de concours et attributions de produits

Le P310 a bénéficié en 2021 de ressources en provenance de cinq fonds de concours différents pour un montant
total de 2,68 M€ en AE et en CP :


  • 1,2 M€ au titre du fond pour l’insertion de personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP) ;

  • 0,43 M€ au titre du fond des caisses d’allocations familiales (CAF);

  • 0,19 M€ au titre des fonds de la Commission européenne ;

  • 0,36 M€ au titre des fonds de l’Agence de recouvrement des avoirs et saisis confisqués (AGRASC).

  • 0,50 M€ au titre des participations diverses aux opérations d’investissement et d'investissement d'avenir.


Le programme 310 a par ailleurs bénéficié également de 0,06 M€ d'attributions de produits.

 

   Réserve de précaution et fongibilité

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

 

Titre 2
 

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

Mise en réserve initiale

941 174

10 653 672

11 594 846

941 174

13 513 156

14 454 330

Surgels

0

0

0

0

0

0

Dégels

0

0

0

0

0

0

Réserve disponible avant mise en place du schéma de fin de gestion (LFR de fin d'année)

941 174

10 653 672

11 594 846

941 174

13 513 156

14 454 330

 

CREDITS TITRE 2

Le montant de la réserve de précaution s'élevait à 0,5 % de la masse salariale votée au titre de la loi de finances initiale, soit 941 174 € répartis entre 737 852 € HCAS et 203 322 € sur le CAS Pensions.

La réserve de précaution a été intégralement dégelée dans la cadre du schéma de fin de gestion.

CREDITS HORS TITRE 2

Le montant de la réserve de précaution s'élevait à 1,5 % pour les crédits de subvention pour charges de service public (SCSP) de la brique opérateur et à 4 % pour les crédits hors SCSP votés au titre de la loi de finances initiale, soit au total 10,65 M€ en AE et 13,51 M€ en CP.

 

Emplois et dépenses de personnel

   Emplois rémunérés par le programme

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Transferts
de gestion
2020

(1)

Réalisation

2020

(2)

LFI + LFR

2021

(3)

Transferts
de gestion
2021

(4)

Réalisation

2021

(5)

Écart à
LFI + LFR 2021
(après transferts
de gestion)
(5 - (3 + 4))

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

0,00

205,70

225,00

0,00

216,61

-8,39

1037 – Personnels d'encadrement

-3,00

1 230,00

1 276,00

+1,00

1 313,63

+36,63

1039 – B administratifs et techniques

0,00

377,75

391,00

0,00

441,77

+50,77

1041 – C administratifs et techniques

0,00

535,90

543,00

0,00

462,00

-81,00

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

0,00

87,80

89,00

0,00

88,02

-0,98

1043 – B métiers du greffe et du commandement

0,00

29,85

30,00

0,00

31,97

+1,97

Total

-3,00

2 467,00

2 554,00

+1,00

2 554,00

-1,00


 

(en ETPT)

Catégorie d'emplois

Mesures
de périmètre
en LFI

(6)

Mesures
de transfert
en LFI

(7)

Corrections
techniques


(8)

Impact des
schémas d'emplois
pour 2021

(5-4)-(2-1)-(6+7+8)

dont extension en
année pleine du
schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact du
schéma d'emplois
2021 sur 2021

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

0,00

+9,00

+14,56

-12,65

-19,16

+6,51

1037 – Personnels d'encadrement

0,00

+20,00

+12,08

+47,55

+47,94

-0,39

1039 – B administratifs et techniques

0,00

+1,00

+21,24

+41,78

+4,40

+37,38

1041 – C administratifs et techniques

0,00

+3,00

-32,17

-44,73

-22,53

-22,20

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

0,00

0,00

-1,22

+1,44

+2,63

-1,19

1043 – B métiers du greffe et du commandement

0,00

+6,00

-3,75

-0,13

+1,37

-1,50

Total

0,00

+39,00

+10,74

+33,26

+14,65

+18,61

 

Le PAE 2021 a été respecté, avec une réalisation qui s'établit à 2 554 ETPT, répartis comme suit :

  • 8 % de magistrats de l’ordre judiciaire ;

  • 51 % de personnels d’encadrement ;

  • 17 % de personnels de catégorie B, administratifs et techniques ;

  • 19 % de personnels de catégorie C, administratifs et techniques ;

  • 4 % de personnel de catégorie A, métiers du social, de l’insertion et de l’éducatif ;

  • 1 % de personnels de catégorie B, métiers du greffes et corps de commandement.


La part des contractuels est, en moyenne, de 28 % de l'effectif total du programme, et de 51 % pour les personnels d'encadrement, concernant notamment les emplois au titre du plan de transformation numérique du ministère.


Les corrections techniques sont liées aux flux hors schéma d’emplois, ainsi qu’aux promotions internes (à somme nulle au global, mais qui ont un impact par catégorie d’emplois)

 

   Évolution des emplois à périmètre constant

(en ETP)

Catégorie d'emploi

Sorties

dont départs
en retraite

Mois
moyen
des sorties

Entrées

dont primo
recrutements

Mois
moyen
des entrées

Schéma
d'emplois
 
Réalisation

Schéma
d'emplois
 
Prévision PAP

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

59,00

5,80

7,50

66,00

0,00

6,90

+7,00

0,00

1037 – Personnels d'encadrement

253,00

22,80

6,00

273,00

187,00

6,53

+20,00

+34,00

1039 – B administratifs et techniques

84,00

6,00

6,80

131,00

95,00

5,60

+47,00

+16,00

1041 – C administratifs et techniques

117,00

9,00

6,20

84,00

55,20

6,70

-33,00

0,00

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

14,00

3,60

7,50

11,00

5,00

7,30

-3,00

0,00

1043 – B métiers du greffe et du commandement

8,00

0,00

8,50

3,00

0,00

7,00

-5,00

0,00

Total

535,00

47,20

568,00

342,20

+33,00

+50,00

 

Dans le cadre de la loi de programmation 2018-2022 et de la réforme pour la justice, 324 créations d'emplois ont été inscrites et réparties sur la période 2018-2022, dont 260 pour l'accompagnement de la transformation numérique du ministère.


En LFI 2021, le schéma d'emplois intègre la création de 50 emplois au titre du plan de transformation numérique. Déduction faite de la compensation des 17 emplois de dépassement du schéma d'emplois en 2020, l'exécution 2021 est conforme à la cible (+ 33 ETP).


Par catégorie d’emplois, on constate néanmoins une sous-exécution sur la catégorie C, compensée par la catégorie B. De même, la sous-exécution sur la catégorie A titulaires est compensée par la catégorie A des contractuels et les magistrats.


Par ailleurs, les 50 transferts entrants (10 magistrats, 28 personnels d'encadrement, 6 greffiers, 2 B administratifs et techniques, 4 C administratifs et techniques) au titre du transfert des effectifs du service de l'accès au droit et à la justice et de l'aide aux victimes (SADJAV), et les 11 transferts sortants (1 magistrat, 8 personnels d'encadrement, 1 B administratif et technique, 1 C administratif et technique) prévus ont bien été réalisés.

 

   Effectifs et activités des services

Répartition du plafond d'emplois par service

(en ETPT)

Service

Prévision LFI

Réalisation

dont mesures
de transfert

dont mesures
de périmètre

dont corrections
techniques

Impact
des schémas
d'emplois
pour 2021

dont extension
en année pleine
du schéma d'emplois
2020 sur 2021

dont impact
du schéma
d'emplois
2021 sur 2021

Administration centrale

2 550,00

2 550,00

+39,00

0,00

+10,74

+33,26

+14,65

+18,61

Opérateurs

4,00

4,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

Total

2 554,00

2 554,00

+39,00

0,00

+10,74

+33,26

+14,65

+18,61

 

(en ETP)

Service

Schéma
d’emplois
Prévision PAP

ETP
au 31/12/2021
Réalisation

Administration centrale

+50,00

2 513,00

Opérateurs

0,00

0,00

Total

+50,00

2 513,00

 

Les effectifs des neuf délégations interrégionales du secrétariat général (DIR-SG) sont rattachés aux services de l'administration centrale, et sont par conséquent comptabilisés dans ce service.

 

Répartition du plafond d'emplois par action

Numéro et intitulé de l’action ou de la sous-action

Prévision LFI
 
ETPT

Réalisation
 
ETPT

01 – État major

137,00

124,00

02 – Activité normative

319,00

331,00

03 – Évaluation, contrôle, études et recherche

180,00

156,00

04 – Gestion de l'administration centrale

1 124,00

1 135,00

09 – Action informatique ministérielle

557,00

569,00

10 – Politiques RH transverses

237,00

239,00

Total

2 554,00

2 554,00

Transferts en gestion

+1,00

 

La répartition du plafond autorisé d’emplois (PAE) à hauteur de 2 554 ETPT prend en compte les créations et transferts réalisés en 2021.


Le PAE exécuté en 2021 s’établit comme suit :

  • 5 % : État-major ;

  • 13 % : Activité normative ;

  • 6 % : Évaluation, contrôle, études et recherche ;

  • 44 % : Gestion de l’administration centrale ;

  • 23 % : Action informatique ministérielle ;

  • 9 % : Politiques RH transverses.


 

Recensement du nombre d'apprentis

Nombre d’apprentis
pour l’année scolaire
2020-2021

Dépenses de titre 2
Coût total chargé
(en M€)

Dépenses hors titre 2
Coût total
(en M€)

54,00

0,70

0,00

 

 

   Indicateurs de gestion des ressources humaines

RATIO "GERANT/GERE"

Effectifs gérés au 31/12/2021 (*)

4 073

Effectifs gérants (ETP emplois)

  105,50 

2,59 %

Administrant et gérant

  64,70 

1,59 %

Organisant la formation

  16,00 

0,39 %

Consacré aux conditions de travail

  17,80 

0,44 %

Consacré au pilotage et à la politique des compétences

  7,00 

0,17 %

 

(*) Effectifs physiques des agents d'administrations centrale gérés par le programme 310 et consommant le plafond d'emplois du programme 310.

 

Le ratio de 2,59 % est en baisse par rapport à celui de 2020 (2,78 %), du fait d’une légère baisse des effectifs gérants et d’une augmentation des effectifs gérés. Les emplois créés sont majoritairement affectés sur des fonctions qui ne relèvent pas de la gestion des ressources humaines, et n’ont donc pas d’impact sur l’effectif des gérants.

 

Effectifs gérants :

 

  • Administrant et gérant : il s'agit des effectifs non proratisés du service RH, consacrant intégralement leur temps de travail à la gestion des ressources humaines des personnels affectés en administration centrale et des gestionnaires dans les DIR-SG (EM) consacrant plus de 50 % de leur temps à la gestion RH de proximité ;

  • Organisation de la formation : il s'agit du bureau de la formation du service RH et des agents exerçant leur activité dans les directions des ressources humaines et de l'action sociale (DRHAS) des DIR-SG ;

  • Organisation des conditions de travail : il s'agit du bureau de la santé et de la qualité de vie au travail et des assistants de prévention ;

  • Pilotage de la politique des compétences : sont comptabilisés les agents chargés de la gestion prévisionnelle de l’emploi et des compétences (GPEC) et du bureau des statuts et des rémunérations du service des ressources humaines (SRH).

 

Effectifs gérés :

 

Les effectifs sont conformes au plafond d'emplois. 98,38 % des agents sont intégralement gérés par le P310 et 1,62 % sont des agents gérés hors plafond d'emplois.

 

   Présentation des crédits par catégorie et contributions employeurs

Catégorie
 

Exécution
2020

Prévision
LFI 2021

Exécution
2021

Rémunération d’activité

117 441 463

122 000 726

124 742 443

Cotisations et contributions sociales

61 763 502

63 032 371

63 864 367

Contributions d’équilibre au CAS Pensions :

38 552 038

40 664 432

38 809 815

    – Civils (y.c. ATI)

37 755 675

40 398 149

38 114 832

    – Militaires

796 362

266 283

694 983

    – Ouvriers de l’État (subvention d'équilibre au FSPOEIE)

 

 

 

    – Autres (Cultes et subvention exceptionnelle au CAS Pensions)

 

 

 

Cotisation employeur au FSPOEIE

 

 

 

Autres cotisations

23 211 464

22 367 939

25 054 552

Prestations sociales et allocations diverses

3 262 596

3 201 753

3 785 604

Total titre 2 (y.c. CAS Pensions)

182 467 561

188 234 850

192 392 414

Total titre 2 (hors CAS Pensions)

143 915 523

147 570 418

153 582 599

FdC et AdP prévus en titre 2

 

 

Les crédits LFI ont été majorés de 0,06 M€ HCAS au titre du décret du 19 novembre 2021 portant transfert de crédits et de 0,63 M€ HCAS au titre de l'arrêté du 3 novembre 2021 portant répartition de crédits, ramenant ainsi les crédits à 148,3 M€ HCAS, soit une sur-exécution de 5,3 M€ HCAS au regard des crédits alloués, qui s'explique principalement par :

  • un socle d’exécution 2020, retenu pour la budgétisation, inférieur à l’exécution réelle ;

  • le changement de structure des emplois qui s’est poursuivi au profit des contractuels, notamment dans les métiers du numérique, considérés comme métiers en tension, avec des coûts réels partiellement anticipés et des cotisations sociales sous-évaluées ;

  • certaines indemnités sous-estimées (l’IFSE et notamment les crédits au titre de la vie du dispositif, l’indemnité commission déontologie…), ainsi que des rappels importants de rémunération et de primes versés en 2021 du fait des tensions rencontrées en gestion 2020 sur la masse salariale.

 

Parmi les dépenses de prestations sociales (3,79 M€), l'allocation d’aide au retour à l'emploi (ARE) a représenté, en 2021, une dépense de 1,08 M€ et a concerné 136 bénéficiaires.

 

   Éléments salariaux

(en millions d'euros)

Principaux facteurs d'évolution de la masse salariale hors CAS Pensions
 

Socle d'exécution 2020 retraitée

145,79

Exécution 2020 hors CAS Pensions

143,92

Impact des mesures de transfert et de périmètre 2021/ 2020

1,97

Débasage de dépenses au profil atypique :

-0,10

    – GIPA

 

    – Indemnisation des jours de CET

-0,34

    – Mesures de restructuration

 

    – Autres dépenses de masse salariale

0,24

Impact du schéma d'emplois

3,17

EAP schéma d'emplois 2020

2,10

Schéma d'emplois 2021

1,08

Mesures catégorielles

0,99

Mesures générales

0,02

Rebasage de la GIPA

0,02

Variation du point de la fonction publique

 

Mesures bas salaires

 

GVT solde

-0,89

GVT positif

1,00

GVT négatif

-1,89

Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA

1,55

Indemnisation des jours de CET

0,40

Mesures de restructurations

 

Autres rebasages

1,14

Autres variations des dépenses de personnel

2,95

Prestations sociales et allocations diverses - catégorie 23

0,52

Autres variations

2,43

Total

153,58

 

La ligne "Autres dépenses de masse salariale" de la rubrique "débasage de dépenses au profil atypique" (0,24 M€) intègre les rétablissements de crédits (1,7 M€), les remboursements des agents mis à disposition (-0,5 M€), les crédits d'apprentissage (-0,52 M€), les ruptures conventionnelles (-0,09 M€), la prime exceptionnelle Covid (-0,16 M€) et le plan de revalorisation des agents non-titulaires 2019 (-0,19 M€).


La ligne "Autres rebasages" de la rubrique "Rebasage de dépenses au profil atypique - hors GIPA" (1,14 M€) intègre notamment les rétablissements de crédits (-0,96 M€), les crédits d'apprentissage (0,82 M€), le paiement des factures des agents mis à disposition (0,42 M€), l'indemnité de sujétion particulière (0,04 M€), les acomptes de décembre 2020 (0,18 M€), les rappels du plan de revalorisation des agents non titulaires (ANT) 2020 payés en 2021 (0,48 M€), le complément indemnitaire annuel (CIA) (0,16 M€) et les ruptures conventionnelles (0,01 M€).


La ligne "Autres variations" de la rubrique "Autres variations des dépenses de personnel" (2,43 M€) intègre principalement la revalorisation des agents contractuels (0,93 M€), l'indemnité de résidence à l'étranger (0,17 M€), la prime de précarité (0,02 M€), l'impact du taux de cotisations sociales (0,65 M€), la vie du dispositif RIFSEEP (0,6 M€), la commission de déontologie (0,1 M€) et l'indemnité de départ volontaire (-0,06 M€).


Le glissement vieillesse technicité (GVT) solde s'établit à -0,89 M€, à comparer à -0,76 M€ en prévision. En effet, le taux de GVT positif sous-jacent à la LFI 2021 était estimé à 2,54 %, alors qu’après analyse de l'exécution de l'année 2021, il s'établit à 1,9 % :

  • Cette actualisation a eu un impact à la baisse sur le GVT positif, qui s'établit ainsi à 1,0 M€, à comparer à une prévision de 1,39 M€ ;

  • Le GVT négatif s'élève à -1,89 M€, soit un écart de +0,25 M€ par rapport à la prévision établie en LFI, en raison notamment de sorties intervenues plus tardivement et de coûts moyens actualisés.

 

Coûts entrée-sortie

Catégorie d'emplois

Coût moyen chargé HCAS

dont rémunérations d’activité

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

Coût d'entrée

Coût global

Coût de sortie

1036 – Magistrats de l'ordre judiciaire

89 158

95 759

100 159

75 592

81 189

85 125

1037 – Personnels d'encadrement

62 935

66 466

71 428

53 600

56 353

60 954

1039 – B administratifs et techniques

38 805

40 245

38 725

31 516

34 122

31 672

1041 – C administratifs et techniques

31 212

31 241

30 753

25 304

25 327

25 115

1042 – A métiers du social, de l'insertion et de l'éducatif

51 018

64 507

55 470

41 140

54 692

45 485

1043 – B métiers du greffe et du commandement

35 170

38 770

38 694

29 213

32 871

32 284

 

Les coûts d'entrée et de sortie du tableau ci-dessus (source India Rému) ne prennent pas en compte le coût des agents contractuels de catégorie A.

Le coût moyen chargé HCAS est valorisé à 61 602 € pour les entrées de cette catégorie, dont 48 998 € au titre de la rémunération d'activité, et à 61 508 € HCAS pour les sorties, dont 49 024 € au titre de la rémunération d'activité.

 

Mesures catégorielles

Catégorie ou intitulé de la mesure

ETP
concernés

Catégories

Corps

Date d’entrée
en vigueur
de la mesure

Nombre
de mois
d’incidence
sur 2021

Coût

Coût
en année
pleine

Mesures statutaires

612 000

612 000

Revalorisation des rémunérations des médecins du travail

A

Médecins du travail

01-2021

12

412 000

412 000

Mise en oeuvre du PPCR

920

A, B et C

Corps communs

01-2021

12

200 000

200 000

Mesures indemnitaires

378 595

378 595

IFSE corps communs - vie du dispositif

A, B et C

Corps communs

01-2021

12

315 556

315 556

Revalorisation IFSE des infirmiers

A

Infirmiers de l'Etat

01-2021

12

1 239

1 239

Revalorisation de la filière sociale interministérielle

A

Assistant de service social

01-2021

12

61 800

61 800

Total

990 595

990 595

 

Les mesures catégorielles se répartissent comme suit :

  • 0,41M€ au titre de la revalorisation des médecins du travail ;

  • 0,2 M€ liés à la poursuite de la mise en œuvre du protocole « Parcours professionnels, carrières et rémunérations » (PPCR) (dernière vague) ;

  • 0,32 M€ au titre de la vie du dispositif relative au régime indemnitaire tenant compte des fonctions, des sujétions, de l'expertise et de l'engagement (RIFSEEP) (y compris revalorisation quadriennale) ;

  • 1 239 € au titre de la revalorisation de l'indemnité de fonctions, de sujétions et d’expertise (IFSE) des infirmiers ;

  • 0,06 M€ au titre de la revalorisation de l'IFSE des assistants de service sociale.

 

   Action sociale - hors titre 2

Type de dépenses

Effectif concerné
(ETP)

Réalisation
Titre 3

Réalisation
Titre 5

Total

Restauration

590 000

5 803 447

 

5 803 447

Logement

630

3 280 472

 

3 280 472

Famille, vacances

14 500

12 285 365

 

12 285 365

Mutuelles, associations

17 500

3 908 654

 

3 908 654

Prévention / secours

4 250

3 634 471

 

3 634 471

Autres

5 000

2 196 336

 

2 196 336

Total

31 108 745

 

31 108 745

 

L’action sociale en faveur des personnels du ministère de la Justice, qui représente 31,10 M€ hors titre 2 en 2021, est intégrée à l’action 10 du programme 310.


En 2021, les crédits exécutés dans le cadre de l'action sociale hors titre 2 ont augmenté de +4 % par rapport à 2020 et représentent 98 % de la prévision en LFI.

 

Coûts synthétiques

   Indicateurs immobiliers

Nature

Repère

Libellé

Unité

Ensemble des services

Surface

1

SUB du parc

m2

  92 741

2

SUN du parc

m2

  48 534

3

SUB du parc domanial

m2

  60 595

Occupation

4

Ratio SUB / Poste de travail

m2 / PT

  19,38

5

Coût de l’entretien courant

€ (CP)

  4 070 000

6

Ratio entretien courant / SUB

€ / m2

 43,89

Entretien lourd

7

Coût de l’entretien lourd
(parc domanial et quasi-propriété)

€ (CP)

  3 230 000

8

Ratio entretien lourd / SUB
(parc domanial et quasi-propriété)

€ / m2

 53,31


Méthode de calcul

Les surfaces indiquées correspondent à l’ensemble des surfaces actuellement occupées par les services de l’administration centrale dans l’hexagone, y compris les délégations interrégionales du secrétariat général (DIR-SG).

Les postes de travail correspondent aux effectifs exprimés en ETPT exerçant leur activité en administration centrale, et ne se réduisent pas aux seuls effectifs du programme 310.

Le coût de l'entretien courant correspond aux dépenses d'exploitation et de maintenance des bâtiments.

Le coût de l'entretien lourd comprend les travaux de rénovation, de réhabilitation ou de sécurisation prévus pour les sites domaniaux ou en quasi-propriété (site Olympe de Gouges financé par crédit-bail immobilier).


La faible consommation observée sur l’entretien lourd à 3,23 M€ (LFI 7,80 M€) est la conséquence de la crise sanitaire qui a affecté et retardé les chantiers et, par voie de conséquence, entraîné un décalage de quelques mois pour l’ensemble des travaux lourds des sites de l’administration centrale prévus au cours de l’année 2021.

 

   Ratio d'efficience bureautique

 

Unité

2018
Réalisation

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Réalisation

Ratio d'efficience bureautique

€/poste

712

762

956

1 030

Nombre de postes bureautiques

Nb

81 000

81 000

120 000

108 076

 

Mode de calcul :

Les dépenses liées à la bureautique s’entendent hors coûts du réseau, mais intègrent des dépenses de personnels informatiques assurant le support et le soutien aux utilisateurs de la bureautique.

Les dépenses liées à la bureautique du ministère de la justice sont assumées en partie par les services déconcentrés et les juridictions (notamment les dépenses concernant les acquisitions de postes de travail, fixes et portables, des matériels d’impression et des consommables ou les dépenses de formation bureautique, la maintenance et la gestion des postes de l’outre-mer et des centres en milieu fermé) et en partie par le service des systèmes d'information et de communication du secrétariat général (notamment la maintenance et l’acquisition des serveurs, l'équipement de la Chancellerie et des plates-formes interrégionales, la maintenance et la gestion des postes de travail, hors outre-mer et centres en milieu fermé). Les chiffres ici exprimés fédèrent l’ensemble de ces dépenses pour le ministère.

La méthode utilisée en 2021 a consisté à identifier les différents centres de couts entrant dans la composition du REB rapportés au nombre de poste numériques.

Le dénominateur du ratio est valorisé en nombre de postes.

 

 

Source des données : secrétariat général, service du numérique (SNUM)

 

Le ratio d’efficience bureautique 2021 est estimé à 1 029,80 €, son augmentation est notamment liée à l’impact de la crise sanitaire qui a conduit le ministère à réaliser des investissements pour équiper ses agents d’ultraportables et d’outils de mobilité pour favoriser la mise en place du télétravail tels que  le déploiement de solutions de visioconférence sur le poste de travail, d’outils collaboratifs, téléphonie mobile sécurisée et  téléphonie IP.

 

 

 

Dépenses pluriannuelles

Grands projets informatiques

Pour répondre aux attentes des usagers et aux besoins internes d'évolution des services vers la dématérialisation, le ministère en lien avec le programme Action publique 2022 mis en place par le Gouvernement à l'automne 2017, a lancé un grand plan de transformation numérique.


Ainsi le ministère s'est engagé dans ce processus de la dématérialisation à 100 % et poursuit son effort d'accompagnement des projets en cours (PORTALIS, PROJAE, PROCEDURE PENALE NUMERIQUE, NUMERIQUE EN DETENTION, PARCOURS) tout en lançant de nouveaux grands projets informatiques en 2021 (SIVAC, SIAJ, PLATEFORME ATIGIP360).


Certains projets historiques (CASSIOPEE V2, ASTREA, et HARMONIE), désormais entrés en phase d'exploitation, ont été enlevés du périmètre de cette rubrique qui concerne les principaux grands projets informatiques en cours de développement.

 

   AGENCE DU TIG ET DE L'INSERTION PROFESSIONNELLE (PLATEFORME TIG-360)

Créée par arrêté du 7 décembre 2018, l’agence du travail d'intérêt général (TIG) a pour objectif de développer le travail d’intérêt général et de faciliter l’insertion professionnelle des personnes placées sous-main de justice. Cette agence est dotée, en vertu de l’article 2 de son décret de création, d’un outil numérique au soutien de l’ensemble de ses missions : ATIGIP360. Cet outil se compose de deux briques :

  • TIG360° pour le volet TIG, qui offre une visibilité complète sur l’offre de postes de TIG par le biais d’une cartographie dynamique et qui, demain, permettra une gestion entièrement dématérialisée de la peine de TIG, depuis le stade présentiel jusqu’à la clôture judiciaire de la mesure. Disponible depuis février 2020 dans toutes les juridictions, elle permet déjà une visualisation de l’offre de TIG. Elle comporte un module de prospection et un autre de statistiques.

L’extension de cette plateforme au Travail Non Rémunéré (TNR) et au placement extérieur (PE) a été décidée en mars 2021.

  • IPRO360° pour le volet insertion professionnelle des personnes placées sous-main de justice (formation professionnelle, travail en détention, accompagnement vers l’emploi), qui permettra d’attirer des nouveaux partenaires économiques en détention grâce à une cartographie des activités implantables et des locaux disponibles.

Elle offrira également à la personne détenue et aux professionnels la possibilité de visualiser en temps réel l’offre d’activité professionnelle afin de demander une affectation sur un poste ou un transfert vers un autre établissement pénitentiaire. Enfin, la gestion du dossier professionnel de la personne suivie sera entièrement dématérialisée. Cette dernière disposera d’applications de recherche d’offres d’activité, de formation et d’emploi à la sortie de détention par le biais de cette plateforme.


En 2021, 100 % des objectifs qui avait été définis sur TIG 360° ont été atteints. Après avoir été mis en service auprès des référents territoriaux du TIG et des autorités judiciaires les années précédentes, la plateforme TIG360° a été rendue accessible aux 13 500 structures d’accueil en juillet 2021.


Le portail intègre notamment la dématérialisation de la procédure d’habilitation des structures d’accueil et d’inscription des postes de TIG, des fonctionnalités de cartographie ainsi que de gestion des lieux de TIG.


L’ouverture de TIG 360° s’est poursuivie avec la mise en service du portail au conseil national des barreaux depuis le 4 octobre 2021. Les avocats ont maintenant, via ce portail, accès aux postes de TIG disponibles et peuvent, le cas échéant, les proposer plus facilement aux juges.


Sur IPRO 360°, les fonctionnalités de localisation des établissements pénitentiaires et des lieux d’activité pour les PPSMJ ont été développées et mises en service en 2021. En revanche, plusieurs développements ou mises en service ont été reportés sur 2022 : ouverture de la plateforme aux partenaires, mise en service des API Pôle Emploi, mise en service des fonctionnalités relatives à la formation professionnelle et à l’insertion professionnelle.

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

310

Zone fonctionnelle principale

Gestion des personnes mises sous-main de justice

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

2,00

2,00

3,40

3,40

3,16

2,28

2,30

2,30

0,33

1,21

7,79

7,79

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,20

0,20

0,27

0,27

0,27

0,27

0,47

0,47

0,48

0,48

1,42

1,42

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

2,20

2,20

3,67

3,67

3,43

2,55

2,77

2,77

0,81

1,69

9,21

9,21


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

7,60

9,21

+21,18 %

Durée totale en mois

36

36

 

L’écart est justifié par la prise en compte du périmètre fonctionnel relatif à l’insertion professionnelle (projet IPRO360°)

 

L’écart est justifié par la prise en compte du périmètre fonctionnel relatif à l’insertion professionnelle (projet IPRO360°)

La différence constatée entre la prévision et l’exécution 2021 est liée au retard pris sur l’engagement des premiers travaux du volet IPRO360° (insertion professionnelle). Ces difficultés ont été compensées par une accélération des travaux à la fin de l'année 2021 permis grâce aux co-financements obtenus pour ce projet.


Pendant cette période d'investissement, il n'y a donc pas de gain constatable puisque tous les systèmes d'information ne sont pas encore livrés et opérationnels.

 

   NUMERIQUE EN DETENTION (NED)

Le numérique en détention (NED) est un projet phare porté par l’administration pénitentiaire dans le cadre du chantier de transformation numérique du ministère de la justice. NED doit permettre aux agents de se recentrer sur leur cœur de métier et d'améliorer la qualité de service pour les détenus et leurs proches.


L’année 2021 a permis de mettre à disposition à titre expérimental les trois portails numériques, au cœur du NED, qui s’adressent à plusieurs populations d’utilisateurs :

  • un portail « Grand Public » qui permet aux proches de réserver des créneaux de parloirs et d’accéder à des pages d’information. A titre informatif, à la fin du 1er trimestre 2021, 57% des rendez-vous étaient pris par internet dans les établissements ayant ouvert leur portail. A la fin de l’année 2021, 164 établissements ont ouvert leur portail (dans 9 directions interrégionales des services pénitentiaires & dans la mission outre-mer) ;

  • un portail « Détenus » qui fournit un module pédagogique numérique, des fonctionnalités de commande à la boutique interne et de requêtes dématérialisées ainsi que pages d’information ;

  • un portail « Agents », qui offre une interface d’administration et de contrôle sur la plateforme NED.


Cette phase d’expérimentation doit permettre, en outre, de définir les conditions de généralisation du projet Numérique en détention. En effet, le croisement des effets positifs issus de l’expérimentation et du coût du dispositif permettront de déterminer les éléments du NED à déployer ainsi que la cadence de généralisation à prévoir pour couvrir l’ensemble des populations concernées (soit environ 28 000 agents pénitentiaires, 65 000 détenus et leurs proches).


Pour les portails « Détenus » et « Agents », l’expérimentation a été portée au cours de l’année 2021 dans la maison d’arrêt de Dijon et le centre de détention de Meaux. L’ouverture de ces portails a été accompagnée par l’installation de plusieurs types d’équipements dans les salles d’activités et les cellules : tablettes, décodeur et téléviseurs.

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

310

Zone fonctionnelle principale

PPSMJ (Personnes placées sous-main de Justice)

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

2,20

2,20

1,50

1,50

0,27

0,27

0,60

0,60

0,80

0,38

0,13

0,55

0,00

0,00

4,90

4,90

Titre 2

0,15

0,15

0,20

0,20

0,08

0,08

0,15

0,15

0,20

0,20

0,14

0,14

0,00

0,00

0,77

0,77

Total

2,35

2,35

1,70

1,70

0,35

0,35

0,75

0,75

1,00

0,58

0,27

0,69

0,00

0,00

5,67

5,67


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

12,90

5,67

-56,05 %

Durée totale en mois

132

50

-62,12 %

 

 

Pendant cette période d'investissement, il n'y a donc pas de gain constatable puisque tous les SI ne sont pas encore livrés et opérationnels.


Toutefois, les gains attendus sont de nature à améliorer le travail des personnels de l'administration pénitentiaire, soit plus de 30 000 agents concernés, et le service public rendu tant pour les personnes détenues, plus de 60 000, et leurs familles ainsi que leurs proches, soient plusieurs centaines de milliers de personnes. Les gains espérés sont ainsi de plusieurs de nature :


  • diminution du temps de traitement des demandes de parloir, de permis de visite et des autres demandes effectuées par les détenus ou leur famille. Cette diminution permettra des réaffectations du personnel pénitentiaire à des tâches à plus haute valeur ajoutée ou des économies de frais de personnel;

  • réduction du nombre d'erreurs dans les traitements des demandes citées ci-dessus;

  • augmentation du nombre de détenus pouvant accéder à une formation via l'offre en ligne, afin de favoriser leur réinsertion professionnelle notamment;

  • amélioration du service rendu aux détenus et à leurs proches.


L’évolution du coût total du projet s’explique par la révision du périmètre du projet et de son financement afin d’intégrer la généralisation de la version 1 du portail famille (réalisation, expérimentation et généralisation) et la réalisation et l'expérimentation du portail détenus/agents. Cette révision a fait l’objet d’une revue avec la DINUM au titre du panorama des grands projets SIC de l’État en 2021.


La différence constatée entre la prévision et l’exécution 2021 est liée au suivi des expérimentations et à la détection d’une faille de sécurité. Celle-ci a conduit à une suspension temporaire du déploiement au sein de la maison d’arrêt de Strasbourg afin de la corriger.

 

   PARCOURS

La Direction de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) disposait, jusqu’à 2021, de deux outils pour suivre son activité : GAME, pour la PJJ, et IMAGES, pour le Secteur Associatif Habilité (SAH). Ces deux outils ne communiquaient pas entre eux et ne correspondaient pas aux attentes des acteurs sur le terrain.

 

Depuis le mois de mai 2021, l’application PARCOURS a succédé à GAME, l’outil de pilotage de l’activité et du suivi des mesures éducatives du secteur public, et à IMAGES, l'outil réservé au secteur associatif habilité (SAH).

 

Cette première version, à destination de 3 000 agents de la Direction de la Protection Judiciaire (des services centraux, interrégionaux, territoriaux ou déconcentrés), permet notamment le suivi des décisions judiciaires portant sur les mineurs, les activités de jour et les séjours en détention. Cette version intègre par ailleurs les données reprises des applications historiques et le socle pour l’application du nouveau Code de Justice Pénal des Mineurs.

 

Les développements pour la seconde version de Parcours (4500 utilisateurs de plus, personnels éducatifs principalement) ont démarré en 2021 afin d’ajouter les fonctionnalités suivantes :

  • Enregistrement des décisions CJPM en service depuis le 30 septembre 2021 ;

  • Suivi des parcours scolaires et professionnels ;

  • Rédaction des écrits professionnels ;

  • Évaluation des compétences des jeunes et des effets de la prise en charge ;

  • Extraction des données PARCOURS vers le nouvel infocentre de la DPJJ.

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

310

Zone fonctionnelle principale

Justice Pénale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

3,80

3,80

2,24

1,39

3,00

3,85

0,00

0,00

5,24

5,24

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,00

0,00

0,40

0,40

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

4,00

4,00

2,44

1,59

3,20

4,05

0,00

0,00

5,64

5,64


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

10,00

5,64

-43,60 %

Durée totale en mois

36

36

 

L’écart à la baisse sur le P310 est justifié par le financement du projet PARCOURS via le fonds du Plan de Relance (ITN8 – Projet de transformation numérique structurant).

 

Pendant cette période d'investissement, il n'y a donc pas de gain constatable puisque tous les SI ne sont pas encore livrés et opérationnels.

 

   PORTALIS - PROCEDURE CIVILE NUMERIQUE (PCN)

Le programme PORTALIS est un programme de modernisation qui s’appuie sur le levier numérique pour transformer le service public de la justice en France. PORTALIS vise notamment, à dématérialiser les interactions entre les acteurs de la chaîne judiciaire civile.


Au titre de l’article 4, la revue de la DINUM a abouti sur un changement de trajectoire du programme. Cette nouvelle trajectoire s’appuie notamment sur un nouveau découpage en deux blocs principaux :

  • La dématérialisation des démarches civiles, dans une logique de mise à disposition rapide (en 2021 et 2022) avec une approche préconisée par le SNUM s’appuyant sur les solutions du marché ou déjà en place au ministère, à moindre coût ;

  • Le lancement d’un nouveau projet centré sur les contentieux de la justice civile, capitalisant notamment sur le socle technique déjà développé dans le cadre du CPH entre 2019 et 2020.


Ainsi, le socle de base de la dématérialisation totale des procédures judiciaires a été installé en 2021 et concernerait les procédures prud’homales (PJUR CPH). Une expérimentation a été réalisée depuis juillet 2021 avec l’ouverture du module « conseils de prud'hommes » (CPH) dans 3 juridictions pilotes (Bordeaux puis Nantes et Dijon).


Cette phase d’expérimentation a permis de tester les fonctionnalités ci-dessous :

  • L’enregistrement d’informations et de données à caractère personnel relatives aux procédures judiciaires au sein des CPH ;

  • L’enregistrement des dépôts des actes pour lesquels la loi ou le règlement prévoient le dépôt au conseil de prud’hommes comme formalité ;

  • La réalisation de statistiques.


À la suite des retours des utilisateurs durant la phase d’expérimentation, plusieurs correctifs ont été développés cette année, et certains développements se poursuivront en 2022.


Par ailleurs, les affaires pénales ont également été intégrées au portail du justiciable. Ainsi, depuis le 15 novembre 2021, tout justiciable peut consulter en ligne l'état d'avancement d'une procédure pénale qui le concerne.

 

Année de lancement du projet

2014

Financement

0310-09

Zone fonctionnelle principale

Justice Civile, Sociale et Commerciale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

24,10

16,50

15,25

10,34

11,75

12,74

6,10

6,10

3,69

2,68

3,70

5,50

3,25

13,98

61,74

61,74

Titre 2

2,20

2,20

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

0,80

1,00

1,00

1,80

1,80

2,50

2,50

9,10

9,10

Total

26,30

18,70

16,05

11,14

12,55

13,54

6,90

6,90

4,69

3,68

5,50

7,30

5,75

16,48

70,84

70,84


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

57,50

70,84

+23,20 %

Durée totale en mois

120

135

+12,50 %

 

L'écart constaté par rapport au coût prévisionnel établi lors du lancement du projet résulte de modifications successives apportées au périmètre du projet.

 

Depuis l’élaboration du PTN, un nouveau contexte est apparu avec le vote de la loi de programmation et de réforme pour la justice. De nouvelles fonctionnalités majeures sont à mettre en œuvre et ont un impact sur le projet Portalis. Aujourd’hui, le projet a intégré les impacts de la loi de programmation dans le domaine de la procédure civile (hors juridiction unique d'injonction de payer, hors saisie sur rémunération) ainsi que le décret de procédure civile (acte de saisine judiciaire signifié et requête numérique relative à la saisine « tutelle majeure », constitution de partie civile, JAF (hors divorce et petits litiges).


Tous ces éléments évolutifs non prévus initialement et des changements de trajectoire quant à l’ordonnancement de la réalisation des travaux expliquent pour partie l’augmentation du coût de ce programme.


Il n'y a pas de gain constatable pendant la période d'investissement (projet en cours de développement).

 

   PROCEDURE PENALE NUMERIQUE (PPN 2022)

La procédure pénale numérique a pour objectif de traiter de manière entièrement numérique une affaire pénale dans son intégralité, de la réception de la plainte jusqu’au jugement. Le déploiement a commencé et se fait de manière progressive, par territoire et par type d’affaire judiciaire.

Le programme a de nombreux besoins spécifiques :

  1. Il demande de multiples interconnexions : avec le ministère de l’intérieur pour la récupération des PV au format numérique, avec les avocats pour la transmission dématérialisée des pièces, avec les huissiers.

  2. Il repose sur plusieurs applications existantes - Cassiopée pour la gestion opérationnelle des affaires – ou à développer : NPP (nouvelle procédure pénale), le BPN (bureau pénal numérique), SPS (stockage procédures sécurisées) et CPN (communication pénale numérique).

  3. Il nécessite des composants techniques spécifiques : signature électronique, archivage électronique.

Les travaux sur PPN s’organisent autour de 3 axes : le développement des fonctionnalités dans les applications, la construction des briques techniques et le déploiement auprès des utilisateurs.


Le déploiement a commencé et se fait de manière progressive, par territoire et par type de contentieux.


A fin octobre 2021 :

  • 36 tribunaux judiciaires recevaient, stockaient, transmettaient et signaient électroniquement les actes des procédures donnant lieu à des poursuites devant le tribunal correctionnel.

  • 148 juridictions recevaient de manière dématérialisée les procédures ne donnant pas lieu à poursuite.

  • Soient 131137 procédures dont 104477 procédures classées sans suite (petits X).


 

Année de lancement du projet

2020

Financement

310

Zone fonctionnelle principale

Justice Pénale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

6,60

6,60

15,30

19,00

19,86

6,85

14,00

20,00

0,00

7,01

40,46

40,46

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,40

0,40

0,40

0,40

0,40

0,40

0,40

0,40

0,00

0,00

1,20

1,20

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

7,00

7,00

15,70

19,40

20,26

7,25

14,40

20,40

0,00

7,01

41,66

41,66


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

39,70

41,66

+4,94 %

Durée totale en mois

36

36

 

 

Depuis les premiers déploiements, les gains ci-dessous ont déjà pu être constatés sur les procédures classées sans suite (petits X) :

  • Pour une juridiction du groupe 4, cela correspond à 97% de temps de traitement gagné ainsi qu’un gain de 25 jours de vacation ;

  • Pour l’interministériel, des gains de temps sont déjà observés (réception, manipulation, traitement, stockage) mais non quantifiés à ce stade.


L’évolution du coût total du projet est liée à la révision du périmètre du projet et de son schéma de financement à la suite d’une mission menée par la DINUM en application de l’article 4 du décret n° 2019-1088 du 25 octobre 2019.

La différence constatée entre l’évolution et l’exécution 2021 est la conséquence de l’accélération des déploiements réalisés.

 

   PROJAE

PROJAE (PROgramme de la Justice pour l’Archivage Electronique) répond au besoin de conservation automatique, systématique et probante des productions numériques issues de l’administration centrale mais également générées par les chaînes pénale et civile de la justice.

 

Débuté en 2017, PROJAE a été validé en juillet 2018 par la DINUM (Art. 3). La notification du marché a eu lieu en juin 2020 et les travaux avec le titulaire ont démarré en septembre de la même année.

 

En 2021, le projet a connu un arrêt dans son déploiement pour plusieurs raisons :

  • Un financement par le fond pour la transformation de l’action publique (FTAP) dont la mise disposition n’interviendra qu’en 2022 ;

  • La demande de la DINUM de passer d’un stockage internalisé vers un stockage cloud mutualisé avec le projet VITAM accessible en Service (VaS).

 

Année de lancement du projet

2017

Financement

Programme 310

Zone fonctionnelle principale

Gestion de la documentation et de la connaissance

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,70

0,40

0,29

0,45

0,83

0,30

3,21

3,00

0,00

0,10

2,70

2,70

3,40

3,97

7,92

7,92

Titre 2

0,40

0,40

0,04

0,04

0,10

0,10

0,70

0,70

0,08

0,08

0,05

0,05

0,10

0,10

0,77

0,77

Total

1,10

0,80

0,33

0,49

0,93

0,40

3,91

3,70

0,08

0,18

2,75

2,75

3,50

4,07

8,69

8,69


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

13,30

8,69

-34,66 %

Durée totale en mois

72

78

+8,33 %

 

L’écart à la baisse sur le P310 est justifié par l’évolution du projet suite à la recommandation de la DINUM d’exploiter l’offre interministérielle VaS  « Vitam As A Service ».

 

Pendant cette période d'investissement, il n'y a donc pas de gain constatable puisque tous les SI ne sont pas encore livrés et opérationnels. 


 

   système D'INFORMATION DE L'AIDE JURIDICTIONNELLE (SIAJ)

L’aide juridictionnelle (AJ) est la prise en charge par l’État des frais liés à une procédure judiciaire. Cette aide est attribuée en fonction du revenu fiscal de référence et de la valeur du patrimoine mobilier et immobilier du demandeur.

 

Actuellement, les demandes d’AJ s’effectuent exclusivement sur format papier auprès des bureaux d’aide juridictionnelle (BAJ).

 

Le projet SIAJ a pour objectif de dématérialiser le processus de demande et de traitement de l’aide juridictionnelle (AJ), en mettant à disposition un portail « Internet Justiciable » pour les demandeurs et un portail « Intranet Agent » à destination des bureaux d'aide juridictionnelle (BAJ) pour l’instruction des demandes.

 

En 2021, la mise en service de SIAJ a couvert une majorité de fonctionnalités utiles aux demandeurs et aux BAJ :

  • Le portail pour les demandeurs permet de réaliser une demande d’aide juridictionnelle au format électronique (cas nominal France Connect),

  • Le portail Agent pour les BAJ Bureaux d’Aide Juridictionnelle permet le traitement des dossiers de demande, de bout en bout (instruction de la demande, décision et signature puis notification aux juridictions et auxiliaires de justice).

 

L’expérimentation des portails réalisée tout au long de l’année dans les tribunaux du ressort des cours d’appel de Rennes et Lorient a permis de compléter les fonctionnalités de SIAJ et d’initier un déploiement progressif dans plus d’une quarantaine de BAJ en France métropolitaine avant une future adaptation de l’outil pour les Outre-mer.

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

310

Zone fonctionnelle principale

Transverse (Civil et Pénal)

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

2,00

2,00

2,00

1,70

2,05

1,22

2,80

2,80

0,00

0,83

6,85

6,85

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,30

0,30

0,30

0,30

0,30

0,30

0,10

0,10

0,00

0,00

0,70

0,70

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

2,30

2,30

2,30

2,00

2,35

1,52

2,90

2,90

0,00

0,83

7,55

7,55


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

6,10

7,55

+23,77 %

Durée totale en mois

36

36

 

 

L’évolution du coût global du projet s’explique par la nécessité de renforcer le dispositif de soutien et d’accompagnement au déploiement de SIAJ sur l’ensemble du territoire, et de prendre en compte le « design système de l’Etat » dans la conception des différents portails associés au projet SIAJ.


Pendant cette période d'investissement, il n'y a donc pas de gain constatable puisque tous les SI ne sont pas encore livrés et opérationnels.

 

   SYSTEME D'INFORMATION DES TECHNIQUES D'ENQUETES NUMERIQUES JUDICIAIRES

Profitant d’une situation stabilisée saluée par le rapport de la cour des comptes de 2019, l’Antenj a élaboré en 2020 un plan d’action stratégique pour la période 2021-2024 nommé « Convergences 2024 ». Il définit la feuille de route de l’agence pour atteindre l’internalisation de la plateforme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ), la modularisation de ses composants et le développement de nouveaux outils d’exploitation de la donnée, l’ensemble donnant naissance à un nouveau système d’information des techniques d’enquêtes numériques judiciaires (SITENJ).

 

Convergences 2024 a été validé par le comité d’orientation des techniques d’enquêtes numériques judiciaires (COTENJ) le 26 novembre 2020.

 

Dès la validation de Convergences 2024, l’Antenj a poursuivi ses actions et lancé de nouveaux chantiers dont les résultats sont aujourd’hui, à mi-parcours du triennal, robustes et porteurs de plus-value.  La situation est à ce jour la suivante :

  • L’agence a terminé la mise en place de l’infrastructure informatique nécessaire pour accueillir, dans ses propres datacenters, une partie des données judiciaires actuellement hébergées chez le prestataire. Les sites de Nantes, Rosny et Olympes de Gouges sont opérationnels ;

  • Les travaux d’internalisation du système de réception des données sont bien engagés. Ils permettront d’avoir la maîtrise totale des interfaces recevant les données et informations en provenance des opérateurs de communication ;

  • Les travaux d’internalisation de la supervision de la sécurité sont initiés ;

  • Le nouvel outil d’exploitation des flux de données, très attendu par les utilisateurs, est en phase d’expérimentation.

  • Pour les territoires du Pacifique, l’Agence a mis en place un marché avec l’unique acteur technique local, ce qui permet la suppression du recours aux frais de justice pour la location des centrales d’écoute.

 

Enfin, la PNIJ continue à être modernisée afin de l’adapter au besoin des utilisateurs, de gérer l’obsolescence technique de certains composants et de préparer son internalisation par module.

 

Compte tenu des effectifs disponibles pour mener l’ensemble des projets, la feuille de route a été revue lors du COTENJ d’octobre 2021. Au vu des enjeux métiers et technologiques, le COTENJ a décidé de prioriser la fourniture de nouveaux outils d’exploitation des données en réponse aux attentes des utilisateurs et, en conséquence, de différer les travaux d’internalisation non encore démarrés de certains composants de la PNIJ actuelle.

 

Année de lancement du projet

2018

Financement

0310-09

Zone fonctionnelle principale

Justice pénale

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

3,60

3,30

3,11

1,60

9,92

5,19

6,08

11,10

8,07

9,22

24,77

17,82

59,83

72,17

109,30

109,30

Titre 2

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,20

0,60

0,60

1,60

1,60

Total

3,80

3,50

3,31

1,80

10,12

5,39

6,28

11,30

8,27

9,42

24,97

18,02

60,43

72,77

110,90

110,90


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

110,90

110,90

Durée totale en mois

96

96

 

L’évolution au-delà de l’année 2021 transcrite dans le tableau ci-dessus est la trajectoire du projet initial comportant à la fois l’internalisation des composants pérennes de la PNIJ et le développement de nouveaux modules enrichissant les capacités d’exploitation des données. Les travaux engagés sont conformes en 2021 à la trajectoire d’ensemble du projet et un certain nombre d’objectifs ont été atteints, comme évoqué précédemment.


Toutefois, au regard des enjeux déjà évoqués et d’effectifs insuffisants à l’Antenj pour mener de front l’ensemble des projets, le cotenj a décidé de prioriser les projets apportant une plus-value immédiate aux métiers.


La trajectoire du projet SITENJ va donc être revue au cours de l’année 2022.

 

Dans une comparaison en coûts complets, la Cour des comptes a estimé que le service rendu par la PNIJ était, par interception, deux fois moins onéreux que le dispositif précédent. Il est cependant constaté un « effet volume » lié à la plus grande facilité d’accès aux réquisitions numériques et aux interceptions judiciaires pour les enquêteurs.


Par ailleurs, la dématérialisation des réquisitions et l’automatisation de leur traitement par les opérateurs apportent une forte plus-value opérationnelle aux enquêteurs par la simplicité et la rapidité qu’elles permettent.

 

   système D'INFORMATION INTERMINISTERIEL DES VICTIMES D'ATTENTATS ET DE CATASTROPHES (SIVAC)

Le projet SIVAC vise à créer un système d’information interministériel de dénombrement, d’aide à l’identification et à l’information des proches, d’établissement et de diffusion des listes, de suivi et d’accompagnement des victimes (d’actes de terrorisme, d’accidents collectif, et de catastrophes) ainsi que de leurs proches lors d’événements survenus en France ou à l’étranger (y compris d’actes de terrorisme avec un nombre limité de victimes).

 

Dans le cadre de ce programme interministériel piloté par la Délégation interministérielle à l'aide aux victimes (DIAV), le ministère de la justice a en charge la création d’une application, PJS, au cœur du futur système d’information, qui couvrira des processus métier non encore outillés, et orchestrera le partage d’informations avec les applications des partenaires, dans le respect du droit à la protection des données personnelles de la plateforme justice SIVAC. PJS couvrira notamment les fonctionnalités suivantes :

  • Facilitation de la création et de la tenue à jour de la Liste Parquet ;

  • Diffusion de la liste partagée.

 

À la suite des travaux de conception réalisés en 2020, un premier lot (produit minimum viable) a été mis en production en 2021 et intègre notamment :

  • De premiers services minimaux pour permettre son utilisation par un nombre très réduit d’utilisateurs (PNAT, SDAT, BAVPA, FGTI) : dossier individu, consultation, module statistique,

  • Des données du fonds de garantie des victimes des actes de terrorisme & d’autres infractions (FGTI) depuis 2015.

 

Année de lancement du projet

2020

Financement

310

Zone fonctionnelle principale

Transverse

Coût et durée du projet

Coût détaillé par nature

(en millions d'euros)

 

2018
et années
précédentes

2019
Exécution

2020
Exécution

2021
Prévision

2021
Exécution

2022
Prévision
PAP 2022

2023
et années
suivantes

Total

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

AE

CP

Hors titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

2,50

2,50

1,03

0,17

1,80

1,80

6,00

6,86

8,83

8,83

Titre 2

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,20

0,20

0,10

0,10

0,15

0,15

0,50

0,50

0,75

0,75

Total

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

0,00

2,70

2,70

1,13

0,27

1,95

1,95

6,50

7,36

9,58

9,58


 

Évolution du coût et de la durée

 

Au lancement
 

Actualisation

Écart en %

Coût total en M€

9,30

9,58

+3,01 %

Durée totale en mois

48

48

 

 

Pendant cette période d'investissement, il n'y a donc pas de gain constatable puisque tous les SI ne sont pas encore livrés et opérationnels.


A noter que SIVAC a vocation à améliorer l'accompagnement des victimes et qu’il n’est pas attendu ici d’opérer des gains financiers.


L’écart entre la prévision et l’exécution s’explique par les difficultés rencontrées pour engager les travaux. Cela a conduit à reporter une partie des travaux en 2022 et à mettre en place une nouvelle organisation du projet.

 

Marchés de partenariat

   Marché de partenariat / Contrat de crédit-bail immobilier : MILLENAIRE - Site Olympe de Gouges

Le ministère de la justice a acquis, sous la forme d'un crédit-bail immobilier ayant débuté en avril 2015, un bâtiment baptisé « Olympe de Gouges » dans le parc du Millénaire (Paris 19e).

Cette acquisition a permis la mise en œuvre du projet de regroupement des services centraux du ministère (secrétariat général, direction des services judiciaires, direction de l’administration pénitentiaire, direction de la protection judiciaire de la jeunesse) dans le parc du Millénaire à partir de septembre 2015, et la relocalisation des directions normatives (direction des affaires civiles et du sceau, direction des affaires criminelles et des grâces) sur le site historique place Vendôme.

 

 

2019 et avant

2020

2021

2022

2023

2024 et après


AE 
CP 

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Exécution

Prévision

Prévision

Prévision


Investissement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0


Fonctionnement

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0

0


Financement

215 531 908

45 506 395

215 531 908

45 506 395

0

12 888 943

0

12 888 943

0

13 108 626

0

13 108 626

0

13 332 065

0

13 559 326

0

117 136 552

 

Le coût total d'acquisition du bâtiment est de 241,5 M€ et se décompose comme suit :

  • 215,5 M€ correspondant au cumul des redevances annuelles de juillet 2016 à décembre 2031. En 2018, un engagement complémentaire de 7,6 M€ en AE a été réalisé afin de couvrir l’intégralité des échéances du crédit-bail immobilier jusqu'en 2031 ;

  • 21 M€ correspondant à une avance preneur suite à la vente du bâtiment « Halévy » du ministère de la justice ;

  • 5 M€ correspondant à un complément d'avance preneur.



La valeur du parc immobilier du Secrétariat Général est inscrite à l’actif du bilan de l’Etat. Elle comprend des immobilisations en cours (travaux et constructions non encore achevées) et des immobilisations en service (terrains et bâtiments) contrôlés par le Ministère de la Justice.

On y trouve notamment l’immeuble « le Millénaire » hébergeant les services centraux du ministère, acquis en crédit-bail et les bâtiments de la place Vendôme, entrés comptablement dans la catégorie des bâtiments historiques en 2019.

Catégories d’immobilisations (en millions d’euros)

Valeur brute 2021

Amortissements ou dépréciations

Valeur nette

2021

Valeur nette

2020

Evolution 2020-2021

Travaux et constructions en cours

9

0

9

6

+ 3

Parc immobilier évalué à la valeur de marché (bureaux et logements)

261

0

261

261


Parc immobilier évalué au coût amortissable

79

0

79

77

+ 2

TOTAL GENERAL

349

0

349

344

+ 5


 

Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)

 

AE 2021

 

CP 2021

 

 

 

AE ouvertes en 2021 *
(E1)

494 726 039

 

CP ouverts en 2021 *
(P1)

339 004 037

 

 

 

AE engagées en 2021
(E2)

314 726 189

 

CP consommés en 2021
(P2)

337 509 596

 

 

AE affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E3)

170 410 576

 

dont CP consommés en
2021 sur engagements
antérieurs à 2021

(P3 = P2 – P4)

160 548 023

 

 

AE non affectées
non engagées
au 31/12/2021
(E4 = E1 – E2 – E3)

9 589 274

 

dont CP consommés
en 2021 sur
engagements 2021

(P4)

176 961 573

 

Restes à payer

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 brut
(R1)

419 243 599

 

Travaux de fin de gestion
postérieurs au RAP 2020
(R2)

89 367

 

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2020 net

(R3 = R1 + R2)

419 332 966



CP consommés en 2021
sur engagements
antérieurs à 2021
(P3 = P2 – P4)

160 548 023



=

Engagements ≤ 2020 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R4 = R3 – P3)

258 784 943

 

 

AE engagées en 2021


(E2)

314 726 189



CP consommés en 2021
sur engagements 2021

(P4)

176 961 573



=

Engagements 2021 non
couverts par des paiements
au 31/12/2021
(R5 = E2 – P4)

137 764 616

 

 

Engagements non couverts
par des paiements
au 31/12/2021

(R6 = R4 + R5)

396 549 559

 

 

Estimation des CP 2022
sur engagements non
couverts au 31/12/2021
(P5)

118 964 868


 
 
NB : les montants ci-dessus correspondent uniquement aux crédits hors titre 2
 
 

* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR

Estimation du montant
maximal des CP
nécessaires après 2022
pour couvrir les
engagements non
couverts au 31/12/2021
(P6 = R6 – P5)

277 584 691

 

Les engagements restant à payer au 31/12/2021 s'élèvent à 396 549 559 € et sont constitués principalement par :

  • les dépenses de l'immobilier (61 %) ;

  • les dépenses de l'informatique ministérielle (35 %) ;

  • les dépenses de politiques RH transverses (3 %) ;

  • le fonctionnement courant hors-immobilier (1 %).

 

Justification par action

ACTION

01 – État major

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

01 – État major

10 088 000
9 191 785

950 000
765 472

11 038 000
9 957 257

10 088 000
9 191 785

950 000
678 792

11 038 000
9 870 577

 

Cette action retrace le support des dépenses propres aux fonctions d'état-major du ministère, exercées par le garde des
sceaux, ministre de la justice, son cabinet et le bureau du cabinet qui leur apporte un appui administratif et logistique.
Les moyens de l'action sont constitués de crédits de fonctionnement, d’intervention et de personnel.


Les personnels de l'action 1 se répartissent entre le cabinet du ministre de la justice et le bureau du cabinet, soit 124 ETPT.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

10 088 000

9 191 785

10 088 000

9 191 785

Rémunérations d’activité

7 093 629

6 142 952

7 093 629

6 142 952

Cotisations et contributions sociales

2 953 493

3 010 659

2 953 493

3 010 659

Prestations sociales et allocations diverses

40 878

38 174

40 878

38 174

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

650 000

592 472

650 000

508 792

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

650 000

592 472

650 000

508 792

Titre 6 : Dépenses d’intervention

300 000

173 000

300 000

170 000

Transferts aux autres collectivités

300 000

173 000

300 000

170 000

Total

11 038 000

9 957 257

11 038 000

9 870 577

 

Il s’agit des dépenses  liées  au  fonctionnement  courant  de  l’état-major,  qui  comprennent  notamment  les  frais  de réception et de représentation ainsi que les frais de déplacement du garde des Sceaux, ministre de la justice, et de son cabinet. Il s’agit aussi des subventions allouées par la garde des Sceaux à des associations.


En 2021, les dépenses globales de fonctionnement réalisées sont inférieures au montant prévu par la loi de finances initiale. Cette sous exécution s’explique presque essentiellement par la moindre consommation des crédits dédiés aux déplacements dans le contexte de la crise sanitaire persistante.

 

ACTION

02 – Activité normative

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

02 – Activité normative

27 303 279
26 282 045

 
 

27 303 279
26 282 045

27 303 279
26 282 045

 
 

27 303 279
26 282 045

 

Les personnels de l'action 02 se répartissent entre trois services concourant à la mise en œuvre de cette action : la direction des affaires civils et du sceau (DACS), la direction des affaires criminelles et des grâces (DACG) et la délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI), soit 331 ETPT.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

27 303 279

26 282 045

27 303 279

26 282 045

Rémunérations d’activité

17 162 190

16 634 238

17 162 190

16 634 238

Cotisations et contributions sociales

10 024 518

9 538 009

10 024 518

9 538 009

Prestations sociales et allocations diverses

116 571

109 799

116 571

109 799

Total

27 303 279

26 282 045

27 303 279

26 282 045

 

 

ACTION

03 – Évaluation, contrôle, études et recherche

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

03 – Évaluation, contrôle, études et recherche

19 135 532
17 429 595

1 870 000
1 707 137

21 005 532
19 136 732

19 135 532
17 429 595

1 870 000
1 734 005

21 005 532
19 163 600

 

Cette action regroupe les fonctions d’inspection générale et d’évaluation, les missions transversales d’études et les activités de statistiques, ainsi que les actions menées sous l'égide et pour le compte du ministère dans le domaine de la recherche.


Les 156 ETPT de l'action 03 se répartissent entre l'inspection générale de la justice et la sous-direction de la statistique et des études du service de l'expertise et de la modernisation (SEM).

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

19 135 532

17 429 595

19 135 532

17 429 595

Rémunérations d’activité

12 098 162

11 071 630

12 098 162

11 071 630

Cotisations et contributions sociales

6 990 814

6 315 719

6 990 814

6 315 719

Prestations sociales et allocations diverses

46 556

42 246

46 556

42 246

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

500 000

296 278

500 000

323 146

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

400 000

93 278

400 000

120 146

Subventions pour charges de service public

100 000

203 000

100 000

203 000

Titre 6 : Dépenses d’intervention

1 370 000

1 410 860

1 370 000

1 410 860

Transferts aux autres collectivités

1 370 000

1 410 860

1 370 000

1 410 860

Total

21 005 532

19 136 732

21 005 532

19 163 600

 

Ces dépenses comprennent notamment :

  • les projets européens et internationaux mis en œuvre ou financés par la délégation aux affaires européennes et internationales (DAEI) ainsi les cotisations et contributions aux organismes internationaux ;

  • les subventions versées au CNRS, à l’unité mixte de service du Centre pour les humanités numériques et l’histoire de la justice (UMS CLAMOR), à l’unité mixte de recherche Centre de recherches Sociologiques sur le Droit et les Institutions Pénales (CESDIP) et à l’Institut des hautes études sur la justice (IHEJ);

  • le versement au titre de l’année 2021 de la subvention accordée à la Mission de recherche droit et justice (GIP-MRDJ).

Pour le titre 3

Il s’agit des dépenses destinées aux divers travaux, études et enquêtes conduites par le service de l’expertise et de la modernisation (SEM).


Concernant l’exercice 2021, l’exécution budgétaire est en-deçà d’environ 60 % en AE et 65 % CP des prévisions établies en loi de finances. Cet écart s’explique par l’impact de la situation sanitaire sur le calendrier des différents travaux et projets programmés.


Cette action finance également les dépenses pour charges de service public de la Mission de recherche Droit et justice.

Pour le titre 6

Ce poste de dépenses correspond aux crédits alloués aux organismes de recherche partenaires du ministère ainsi qu’aux moyens destinés à la mise en œuvre de projets européens et aux versements des cotisations aux organismes internationaux.


Le montant des dépenses d’intervention est relativement conforme aux prévisions de la LFI.

 

ACTION

04 – Gestion de l'administration centrale

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

04 – Gestion de l'administration centrale

78 688 336
85 497 544

78 324 183
51 853 168

157 012 519
137 350 713

78 688 336
85 497 544

78 623 569
65 162 576

157 311 905
150 660 120

 

L’action 04 retrace les dépenses dédiées au fonctionnement général des services de l’administration centrale et des délégations interrégionales du secrétariat général. Elle recouvre l’ensemble des crédits destinés à couvrir les frais de fonctionnement courant, de logistique ainsi que les dépenses immobilières. Les moyens de l'action sont constitués de crédits de personnels, de fonctionnement, d’investissement et d’intervention.

 

Les personnels de cette action se répartissent entre les agents du secrétariat général (hors le service des systèmes d'information et de communication, la sous-direction de la statistique et des études et le bureau de l'action sociale), soit 1 135 ETPT.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

78 688 336

85 497 544

78 688 336

85 497 544

Rémunérations d’activité

49 417 031

55 321 517

49 417 031

55 321 517

Cotisations et contributions sociales

28 065 075

28 678 519

28 065 075

28 678 519

Prestations sociales et allocations diverses

1 206 230

1 497 507

1 206 230

1 497 507

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

67 494 448

49 334 582

71 593 834

62 452 936

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

54 098 355

36 020 959

58 197 741

49 160 010

Subventions pour charges de service public

13 396 093

13 313 623

13 396 093

13 292 926

Titre 5 : Dépenses d’investissement

10 829 735

2 497 686

7 029 735

2 688 741

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

10 829 735

2 507 086

7 029 735

2 698 141

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

 

-9 400

 

-9 400

Titre 6 : Dépenses d’intervention

 

20 900

 

20 900

Transferts aux autres collectivités

 

20 900

 

20 900

Total

157 012 519

137 350 713

157 311 905

150 660 120

 

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Ces crédits recouvrent les dépenses de fonctionnement courant et les dépenses immobilières (hors travaux lourds) des services de l’administration centrale et des délégations interrégionales du secrétariat général. La subvention pour charges de service public (SCSP) versée à l'Agence publique pour l'immobilier de la justice (APIJ) relève également de
ces dépenses.

Les dépenses de fonctionnement courant hors dépenses immobilières (14,5 M€ en AE et 12,1 M€ en CP)

Les dépenses de fonctionnement courant regroupent principalement les frais généraux de l’administration centrale, les frais destinés au fonctionnement des délégations interrégionales du secrétariat général ainsi que les frais liés au personnel affecté en administration centrale (formation, mobilier). Elles sont également constituées des frais de déplacement des agents de l’administration centrale et des délégations interrégionales, des frais de réception et de représentation des directions et des moyens alloués à la documentation générale, au traitement des contentieux, à la communication et à l’organisation de grands événements.

 

L’exécution 2021 s’établit à 14,5 M€ en AE et 12,1 M€ en CP, soit un montant supérieur de +1,8 M€ en AE et inférieur de -0,6 M€ en CP aux prévisions inscrites en LFI. L’écart observé en CP entre les crédits ouverts et l’exécuté de fin d’année, s’explique surtout par le faible niveau de paiements pour les Etats Généraux de la Justice (EGJ) au second semestre, et par une procédure de refacturation au profit du P310, au début 2021, relative à l’activité de communication.

Les dépenses immobilières hors travaux lourds.

Les emprises immobilières relevant du programme 310 sont essentiellement constituées de locaux de bureaux hébergeant les personnels de l’administration centrale et des neuf délégations interrégionales du secrétariat général. Les délégations interrégionales sont implantées dans les villes d’Aix-en-Provence, Bordeaux, Dijon, Lille, Lyon, Nancy, Paris, Rennes et Toulouse. Les dépenses immobilières comprennent principalement le crédit-bail du bâtiment Olympe de Gouges, les loyers marchands versés aux bailleurs privés, les charges locatives, les dépenses d’énergie et de fluides, les dépenses de services à l'occupant (nettoyage, gardiennage...), ainsi que les dépenses d’exploitation et de maintenance des bâtiments.

 

En 2021, les dépenses immobilières hors travaux lourds s’élèvent à 21,9 M€ en AE et 37,8 M€ en CP, soit en en retrait par rapport aux prévisions établies (LFI 43,7 M€ en AE et 34,8 M€ en CP prévus pour les dépenses de l’occupant). Ce constat est à rapprocher en AE, du report de l’engagement sur 2022 du renouvellement du bail du siège de la DIR Grand Nord pour un montant de 3 M€. Concernant les CP, la refacturation de la quote-part du bail « Fourier » prévue pour un montant de 0,25 M€ est reportée en 2022, au même titre que les travaux prévus sur ce site pour un montant de 1,23 M€.

 

A noter également le niveau moindre d’engagement au titre de la convention UGAP de ménage des sites centraux. En effet, un engagement pour un montant de 3,6 M€ était initialement prévu sur trois années, alors que la rédaction de cette nouvelle convention n’a autorisé un engagement que d’une année pour un montant de 1,2 M€.

 

Par ailleurs, la redevance annuelle de crédit-bail immobilier versée au titre de l’occupation du site « Olympe de Gouges » (Paris 19e) s’est élevée à 13,1 M€ en CP.

Les subventions pour charges de service public

La subvention versée par le ministère de la justice à l’agence pour l’immobilier de la justice (APIJ) s’élève à 13,2 M€ en AE / CP (LFI 13,4 M€ en AE/CP).

DEPENSES D'INVESTISSEMENT

Le ministère a poursuivi en 2021 son plan de modernisation de ses sites centraux. Cela s’est traduit sur le quinquennal 2018-2022 par le lancement et la livraison de plusieurs projets de la première tranche du plan de réhabilitation du site Vendôme (un schéma directeur de travaux pluriannuels) : restaurations de façades et toitures, diverses rénovations architecturales et techniques des installations du site.

 

L’aménagement de la première cellule, de 3 000 m² et d’une capacité de 20 KML, du nouveau site d’archivage de Russy-Bémont (Oise) a été livrée à l’été 2021.

 

A noter également la livraison de l’opération d’aménagement des nouveaux locaux de la DIR-SG Ile-de-France au printemps 2021 qui abritent aujourd’hui la déléguée, le département des achats et de l'exécution budgétaire et comptable (DAEBC) et le département informatique et télécommunication (DIT) sur le site historique de la Ferme de Champagne.

 

Certains chantiers ont été affectés par la crise sanitaire ce qui a entraîné un décalage de quelques mois pour les travaux lourds des sites de l’administration centrale prévus au cours de l’année 2021. La priorité a été donnée aux travaux structurants les plus urgents, notamment les travaux de sécurisation du site Olympe de Gouges (ODG) et de sécurité électrique du salon Bourvallais sur le site de Vendôme Le remaniement du calendrier a conduit à une sous-consommation des crédits d’investissement par rapport à la LFI.

 

A noter qu’une affectation d’AE à hauteur de 9,7 M€ sur les tranches fonctionnelles immobilières a été réalisée en 2021 en prévision des travaux à réaliser dans les prochaines années. Ces affectations n’apparaissent pas en consommation mais les AE non consommées en 2021 feront l’objet d’un report en 2022.

 

Les dépenses d’investissement de l’action 4 s’élèvent à 3,3 M€ en AE et 3,2 M€ en CP pour l’exercice 2021, pour une prévision en LFI de 10,1 M€ en AE et 6,29 M€ en CP.

 

ACTION

09 – Action informatique ministérielle

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

09 – Action informatique ministérielle

36 000 000
36 298 142

160 607 325
227 101 653

196 607 325
263 399 795

36 000 000
36 298 142

231 795 023
235 333 310

267 795 023
271 631 452

 

Cette action constitue le support budgétaire des crédits du service numérique (SNUM) et de l'Agence nationale des techniques d'enquêtes numériques judiciaires (ANTENJ) qui relèvent du secrétariat général. Leurs moyens se composent essentiellement de crédits de personnel, de fonctionnement et d’investissement.


Les crédits en faveur des grands projets informatiques sont inscrits sur cette action.


Les personnels de l'action 09 exercent leur activité au sein du service de l'informatique dont font partie les départements informatique et télécommunications des délégations interrégionales du secrétariat général (DIT), soit 569 ETPT.


Le montant total des crédits de l'informatique ministérielle (hors dépenses de personnel) s'élève à 227,1 M€ en AE et 235,3 M€ en CP dont :

  • 29,3 M€ en AE et 29,6 M€ en CP pour l'exploitation et le développement de la Plateforme nationale d'interception judiciaire (PNIJ) ;

  • 197,8 M€ en AE et 205,7 M€ en CP pour le service du numérique ministériel intégrant les crédits dédiés à l'investissement informatique dans le cadre du plan de transformation numérique du ministère et ceux relatifs aux dépenses de fonctionnement informatique.


Les crédits du service du numérique du ministère, qui correspondent à ceux de l’unité opérationnelle service des systèmes d’information et de communication, se décomposent en :

  • 98,8 M€ en AE et 96,8M€ CP au titre des dépenses de fonctionnement informatique ;

  • 98,9 M€ en AE et 108,9 M€ en CP de dépenses d'investissement pour le développement des grands projets informatiques du ministère inclus dans le Grand plan d'investissement.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

36 000 000

36 298 142

36 000 000

36 298 142

Rémunérations d’activité

26 506 216

25 408 196

26 506 216

25 408 196

Cotisations et contributions sociales

9 389 377

10 776 238

9 389 377

10 776 238

Prestations sociales et allocations diverses

104 407

113 709

104 407

113 709

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

86 215 287

186 747 247

86 215 287

198 185 010

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

86 215 287

186 747 247

86 215 287

198 185 010

Titre 5 : Dépenses d’investissement

74 392 038

40 354 406

145 579 736

37 148 300

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

 

-30 415

 

106 633

Dépenses pour immobilisations incorporelles de l’État

74 392 038

40 384 821

145 579 736

37 041 667

Total

196 607 325

263 399 795

267 795 023

271 631 452

 

Les dépenses se répartissent entre deux grandes briques budgétaires (investissement et fonctionnement), elles-mêmes subdivisées en activités.



Autorisation d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Réalisation

Réalisation

Domaine : fonctionnement informatique

98 846 532

96 864 816

Domaine : investissement informatique

128 232 148

138 457 943

Total

227 078 680

235 322 758


Cette répartition des dépenses, par brique, différente de la répartition par nature comptable de la dépense, explique l'écart constaté entre les consommations indiquées en RAP 2021 et les prévisions de la LFI sur les dépenses de fonctionnement (titre 3) et d’investissement (titre 5).

DEPENSES DE FONCTIONNEMENT

Les dépenses de fonctionnement portent sur le maintien en condition opérationnelle du système d’information du ministère de la justice (matériels et logiciels) mais également sur les télécommunications (réseau, visioconférence, une partie des dépenses de téléphonie). Elles sont au cœur même du service rendu au quotidien par le SNum à l’ensemble des agents du ministère. Ces dépenses se décomposent comme suit :



Libellé de l'activité

Consommation en AE

Consommation en CP

Postes de travail

   28 164 558

  28 849 143

Solutions d'impression

   413 717

   290 657

Télécommunications individuelles

   9 236 709

  10 491 304

Hébergement applicatif

   23 144 615

  27 359 371

Transport de données

  21 287 181

  10 477 065

Sécurité

  2 079 213

   2 328 514

Maintenance mutualisée

  14 488 142

   16 756 383

Formations informatiques

   32 397

   312 379


Les services bureautiques

  • les postes de travail

Ce poste permet les achats de postes de travail, portables, écrans et accessoires pour l’administration centrale, y compris les délégations interrégionales du secrétariat général (DIR-SG). Les dépenses de prestations liées à ces acquisitions de matériel sont également imputées sur l'activité "Poste de travail" (expertise, déploiement, exploitation, support, etc.) au même titre que l'acquisition de logiciels bureautiques (Microsoft, …).


La migration vers Windows 10 a débuté en 2018. En 2021, 78 978 postes au total ont bénéficié de Windows 10, soit près de 40 000 postes supplémentaires par rapport à 2020. Il s’agit essentiellement d’ultra portables depuis la crise COVID 19. Dorénavant, ce type de matériel est préconisé à l’installation pour permettre une continuité de service public en télétravail et faire face à une éventuelle recrudescence de la crise sanitaire. Une partie des postes fixes a donc été remplacée par des unités portables.


  • les solutions d’impression

Les dépenses de l’année 2020 étaient essentiellement liées aux coûts des copies. Afin de réduire ce poste, de nouveaux équipements ont été acquis pour le site de Vendôme afin de remplacer les imprimantes locales devenues obsolètes et peu économiques. 153 équipements sont répertoriés dans le parc de l’administration centrale. En 2021, compte tenu du contexte sanitaire particulier, le coût copie a largement diminué permettant ainsi de créer un équilibre entre l’investissement locatif du matériel et celui de la production.


  • les télécommunications individuelles

Il s’agit de toutes les dépenses d’acquisition et de prestations d’infogérance (exploitation, administration et supervision) rattachées à la communication téléphonique individuelle : matériel téléphonique (fixes et portables) et abonnements, à la mobilité et à la visioconférence.


Les projets de modernisation de la téléphonie des directions métiers (migration de la téléphonie « traditionnelle » vers la téléphonie « sur IP ou système de téléphonie de type centrex ») vont être poursuivis en cohérence avec le caractère centralisé et mutualisé de l’infrastructure.


Concernant la téléphonie mobile, le ministère a réussi une migration exceptionnelle du marché de l’UGAP vers la DAE apportant des gains sensibles de tarification. En 2021, le parc est composé d’un total de 5000 téléphones mobiles sécurisés.


Enfin, le renouvellement et l’extension du parc de visioconférence individuelle se poursuit. Depuis 2018, le parc est en croissance constante de +20 %. A titre d’exemple, la visioconférence est une solution alternative aux extractions judiciaires. A fin 2021, plus de 3 000 équipements (individuels, salles de réunion, salles d’audience, salles en milieux fermés, …) de visioconférence sont opérationnels, avec 16 000 participants hebdomadaires en moyenne.  L’équipement en visioconférence des salles d’audience se poursuit avec une forte accélération en 2020 et 2021 liée à la crise sanitaire.

Les services d’infrastructures

  • l’hébergement applicatif

Cette activité regroupe l’intégralité des prestations d'exploitation, d'administration et de supervision pour les applications hébergées en data centers, pour la plupart infogérées, ainsi que l’achat et la maintenance des matériels et logiciels des plates-formes informatiques du ministère. Cela concerne en particulier les centres de production de Nantes et d'Osny pour les applications métiers telles que GENESIS, CASSIOPEE, Casier Judiciaire, HARMONIE, PORTALIS ainsi que les services à l’agent (messagerie, stockage de documents en mode « drive », etc.).


Les dépenses en termes de logiciel sont pour l'essentiel des redevances et des mises à jour techniques des progiciels sur lesquels repose le fonctionnement de la majeure partie des applications nationales du ministère parmi lesquels on peut citer Oracle, Microsoft, RedHat, SAP, CITRIX. L’évolution à la hausse des besoins en capacité de calcul et de stockage implique l’achat de matériels et donc l’augmentation des redevances. De plus, l’outillage mis en œuvre pour la chaîne de soutien à l’utilisateur nécessite une évolution des dépenses supplémentaires en licence.


Ce poste comporte également les dépenses d'acquisition de serveurs et scanners pour le soutien d'applications délocalisées (NPP, WinCI, etc.) qui ont vocation à perdurer encore quelques années en attendant que leurs fonctionnalités soient reprises dans les applications nationales (PORTALIS, PPN).


L'activité « Hébergement applicatif » comprend les coûts du centre de service qui assure le support aux utilisateurs pour l'ensemble des applications, et depuis cette année, le support aux justiciables en ce qui concerne Portalis. Ces prestations, en grande partie infogérées, ont fait l’objet d’une augmentation de périmètre (sur le volet technique et également sur le volet fonctionnel avec la prise en compte du niveau 1 pour un ensemble d’applications comme PPN ou les applications de la PJJ).


  • le transport de données

Le programme finance la desserte intranet de tous les services du ministère de la justice : près de 1 450 sites sont ainsi raccordés au réseau interministériel de l’état (RIE) qui sert de support aux communications informatiques. Il est interconnecté avec le réseau TESTA (Union européenne) et permet un accès sécurisé à Internet. Il possède également des liens directs avec certains réseaux des professions judiciaires (avocats, huissiers) ou avec les autres ministères. Ce poste de dépenses inclut notamment l’exploitation et le maintien en condition opérationnelle du RIE Justice, la maintenance et le renouvellement des équipements des réseaux locaux.


Cette activité est complétée à la marge par des prestations de liaisons louées et des services d’interconnexion de réseaux, qui permettent en particulier d’assurer le lien entre les deux principaux centres de production du ministère situés à Nantes (Loire-Atlantique), à Osny (Oise) et de raccorder entre eux les sites parisiens de la Chancellerie à haut débit.


En 2021, la totalité des sites est raccordée au RIE. Ils sont par ailleurs couverts par des sondes qui permettent d’optimiser et prioriser le trafic réseau. Le renouvellement des équipements des réseaux locaux a commencé en 2020 par le changement des équipements sur 160 sites et près de 400 en 2021.


  • la sécurité

La sécurité des systèmes d’information a constitué un sujet important en 2021. Afin d’anticiper les menaces et de s’en prémunir, le ministère a ainsi renforcé les moyens humains et financiers à travers les trois axes prioritaires suivants :


1. La constitution du bureau de la sécurité et de la sûreté de l’information (B2SI)

Ce bureau est chargé de la déclinaison opérationnelle de la politique ministérielle de sécurité des systèmes d’information. Il est plus particulièrement en charge de définir la stratégie de cybersécurité en lien avec les recommandations de l’ANSSI. Il accompagne les projets dans leurs démarches d’homologation et traite des alertes de failles de sécurité et des intrusions.


2. La mise en œuvre des dispositions de la circulaire du Premier Ministre n° 6290 du 15 juillet 2021

Les actions du B2SI ont consisté à :

  • former et accompagner l’intégration des clauses de sécurité numérique de ANSSI et de la DAE dans les marchés passés par le SNUM ;

  • réaliser des audits de sécurité avec les outils automatisés mis à disposition par l’ANSSI pour mesurer le niveau de pénétration dans le SI (le volet Cyber défense) ;

  • travailler avec les directions métiers sur la cartographie des applications et des systèmes d’information les plus critiques afin de définir un planning d’homologation de ces SI ;

  • former et sensibiliser les agents du secrétariat général  (dont le SNUM) aux risques numériques et à l’intégration de la protection des données (RGDP) dès la phase d’initialisation des projets.


3. Actions de communication et de formation

Le bureau B2SI a développé de nombreuses actions de communication et de formation auprès des agents afin de les sensibiliser et de renforcer les capacités d'anticipation du ministère face aux risques liés à la cybersécurité :

  • formation des chefs de projet  aux procédures d’homologation prévues par le référentiel général de sécurité ;

  • diffusion des offres de formation du Centre de formation à la sécurité des systèmes d'information (CFSSI) de l’ANSSI auprès des agents;

  • actions visant à améliorer la connaissance du cadre juridique de la protection des données.

les services mutualisés

  • la maintenance applicative

Les prestations de maintenance applicative correspondent au maintien en condition opérationnelle des applications qui sont déjà déployées sur les sites du ministère.


Elles comprennent notamment la correction des anomalies, la prise en compte des améliorations technologiques, et les évolutions diverses, qu'il s'agisse de la réglementation, des métiers ou des outils.


Ce poste inclut donc la part de maintenance corrective des grandes applications informatiques ainsi que les prestations de support, qui représentent ensemble un volume important au sein des dépenses de fonctionnement en titre 3.


  • la maintenance matérielle

Le programme 310 assure, sur la base d’une organisation nationale s’appuyant notamment sur les DIT, la maintenance de la quasi-totalité des matériels informatiques installés sur l’ensemble du territoire (postes de travail fixes ou portables, imprimantes, serveurs, scanners, appareils de visioconférence, etc.). La majorité de ces matériels est maintenue pendant 5 ans.


  • les formations informatiques

L’année 2021 a été marquée par le renouvellement du marché de formation du SNUM

Les formations proposées concernent les outils de travail collaboratifs interministériels (Resana, Osmose) et internes (Sharepoint, Confluence). Des formations techniques informatiques ont également pu être organisées afin de développer les compétences des agents (référentiel de test, système de suivi des bugs, de gestion des incidents et de gestion de projets...).

Les formations en bureautique relèvent, quant à elles, des bureaux en charge de la formation de chacun des programmes de la mission.


DÉPENSES D’INVESTISSEMENT

Les crédits du plan de transformation numérique

Les dépenses d’investissement concernent principalement les dépenses pour immobilisations incorporelles des grands projets informatiques, et des achats de matériels permettant de mettre à niveau technique les infrastructures critiques telles que les centres de production et le réseau. Elles incluent également les opérations de maintenance évolutive sur les « petites » applications, ainsi que les dépenses d’assistance à maîtrise d’ouvrage ou à maîtrise d’œuvre ne se rattachant pas directement à l’un des grands projets.


Libellé de l'activité

Consommation en AE

Consommation en CP

SID

30 542 

532 707 

Valorisation de données

831 972 

3 570 971 

SYREJUS

SRJ-Système de référence justice

429 388 

619 364 

Harmonie

4 653 047 

3 511 451 

Origine

93 089 

17 509 

Autres applications RH

1 391 100 

544 037 

JPenale-Cassiopee

27 848 835 

14 846 706 

Jmineurs-Game

3 146 388 

3 538 406 

PPSMJ-APPI

5 005 041 

5 606 208 

Casier-Fichiers spécialises

625 347 

632 421 

Casier-CJN

232 593 

208 653 

PPSMJ-Genesis

2 584 419 

2 173 018 

Jcivile-Portalis

4 286 315 

12 661 056 

Casier-ASTREA

7 103 883 

9 069 888 

JPenale-NPP v4

1 124 944 

1 060 887 

PPSMJ-ROMEO

254 944 

86 440 

Maintenance applicative métier

7 948 637 

9 305 879 

Domaine applicatif SG (PROJAE,SIAJ)

3 477 150 

3 799 521 

Qualité de service

24 554 105 

33 931 537 

Gouvernance DSI

3 021 279 

3 068 076 

Assistance a maitrise d'œuvre

310 961 

69 486 

Total plan de transformation numérique

98 953 976

108 854 220

Les services applicatifs

  • le domaine des personnes placées sous-main de justice

(APPI, Genesis, Romeo, TIG 360°, IPRO360°, DOT, CAR, PRINCE, Maintenance applicative métier, NED)


De nombreux projets visent à moderniser les applications ou à fournir de nouveaux outils permettant la gestion des personnes placées sous-main de justice (PPSMJ), que ce soit dans le domaine de la détention ou dans le suivi et la mise en œuvre des autres formes de peines (surveillance électronique, TIG…).


Les projets NED et TIG360° sont décrits dans la section « Grands projets informatiques ».


Les autres dépenses projets sont essentiellement liés aux évolutions des applications GENESIS et APPI qui doivent prendre en compte les évolutions réglementaires liées à la mise en œuvre de la loi de programmation et de réforme pour la justice (LPJ).


GENESIS est une application qui facilite l’exécution des décisions judiciaires ordonnant la détention des personnes placées sous-main de justice et écrouées ainsi que la sécurité des personnes détenues et des personnels et la mise en œuvre dans les meilleures conditions d'efficacité et de coordination de l'ensemble des actions relatives au parcours de la personne détenue.


APPI est une application qui facilite le suivi des personnes faisant l’objet d’une mesure judiciaire en matière d’application des peines prononcée par les magistrats en charge de l’application des peines (JAP et JE) et suivies par les personnels des services pénitentiaires d’insertion et de probation (SPIP). Sa refonte a été initialisée en 2021 pour cause d’obsolescence (projet PRISME).


Le périmètre PPSMJ a fait l’objet d’un renouvellement de marché début 2021 qui a eu un impact sur la tenue des prévisions budgétaires et calendaires.


  • le domaine de la justice civile

(Portalis, Maintenance applicative métier)


Le projet PORTALIS est développé dans la section « Grands projets informatiques ».


Les anciennes applications Civiles sont maintenues en attendant leur remplacement par PORTALIS ce qui entraine des dépenses d’adaptation pour prendre en compte les évolutions réglementaires liées à la mise en œuvre de la LPJ.


  • le domaine de la justice pénale

(Cassiopée, PPN, Maintenance applicative métier)


Le projet PPN est développé dans la section « Grands projets informatiques ».


L’application CASSIOPEE, déjà déployée dans l’ensemble des juridictions, bénéficie des adaptations pour prendre en compte les évolutions réglementaires liées à la mise en œuvre de la LPJ. En 2021, il s’agit principalement des adaptations liées à : la mise en œuvre du « bloc peines » de la LPJ, la prise en compte de l’ordonnance de codification de la justice pénale pour mineurs (CJPM) de septembre 2019 en remplacement de l’Ordonnance de 1945, le déploiement du volet pénal de PORTALIS et l’extension de nouvelles fonctionnalités aux Cours d’Appel et Cours d’Assises.


La NPP (Numérisation Procédure Pénale) et NOE (Nouvel Outil d’Exploitation) sont des applications couplées de gestion documentaire permettant le stockage des pièces de procédures (NPP) et annotation (NOE) des documents NPP. Il n’y pas de lien automatique actuellement avec Cassiopée.


Déployé dans toutes les juridictions de première instance et d’appel depuis 2008, NPP est un outil très utilisé. L’enjeu en 2021 a été le passage en maintien en condition opérationnel de l’existant et la poursuite des développements nécessaires au programme PPN, notamment par la création d’une base nationale de la NPP en lieu et place des serveurs locaux


Les LMP (Logiciels Métier Parquet) sont trois outils mis à disposition du parquet (notamment pour les permanences), pour permettre le partage d’informations entre magistrats sur une même affaire :

  • VIGIE : Permet la saisie du compte rendu téléphonique par le magistrat de permanence et l'appréciation de la prise en charge ou non de l’affaire selon l’urgence, les possibilités, etc. ;

  • BIE : Suivi calendaire des enquêtes pénales pour les enquêtes plus approfondies ;

  • TDEX : Gestion des déferrements et extractions.


LMP s’enrichit au fil des besoins fonctionnels et réglementaires.


  • Le domaine du casier judiciaire

(Astrea, NCJv2, Fijais, Fijait, Redex)


ASTREA est le principal projet du domaine. Il a vocation à remplacer, NCJv2, l’application historique du casier judiciaire pour les personnes physiques, ainsi que celle du casier judiciaire pour les personnes morales, toutes deux conçues au début des années 1990, désormais obsolètes. 2021 a vu la mise en production des évolutions qui permettent l'enregistrement, la gestion et la restitution des décisions prononcées à l'encontre des personnes morales. Il reprend l'intégralité des données, qui sont stockées et gérées dans ASTREA, de l’application personnes morales historique qui pourra être décommissionnée en 2022.


Depuis la mise en service d’ASTREA en septembre 2018, plus de 11 millions de bulletin n°3 ont été délivrés avec un taux actuel atteint de 93 % par voie électronique générant plus d’un million d’euros d’économies par an sur les frais d’impression et d’affranchissement.


A noter qu’en 2021 ASTREA a été raccordé au service France Connect pour les demandes de bulletin n°3.


Concernant NCJ v2, 2021 a porté l’implémentation du Code de Justice Pénale des Mineurs ainsi que des évolutions réglementaires et fonctionnelles incontournables pour le Casier. Déjà débutées en 2020, les études de la reprise des données de NCJv2 pour ASTREA Personnes Physiques ont progressé en 2021..


Comme en 2020, différents développements ont également été réalisés en 2021 sur l'application GR (référentiel Casier) pour son interfaçage avec ASTREA.


L’application FIJAIS v1 datant de juin 2005, a fait l’objet de la mise en service de sa refonte technique complète (FIJAIS v2) en février 2021, pour être en adéquation avec les nouvelles technologies. Au mois de juin 2021 ce fut au tour de FIJAIT v1 d’être remplacé en service par sa v2 dans le cadre de la même refonte que celle de FIJAIS.


A l’issue des migrations FIJAIS et FIJAIT v2, les équipes se sont concentrées sur la réversibilité d’un prestataire et à la prise de connaissance d’un autre, imposées par la fin du marché des fichiers spécialisés et la notification du marché plaque Casier.


Concernant l’application REDEX, diverses évolutions demandées par le Casier en 2021 sont reconduites en 2022 pour raisons budgétaires. Il y a donc eu peu d’activité sur REDEX cette année.


L’année 2021 a enfin porté des travaux SSI conséquents sur ASTREA, FIJAIS et FIJAIT (homologations, audits, intrusions, correctifs, etc.).


  • le domaine des ressources humaines

(Harmonie, Maintenance applicative RH, Origine, Maintenance applicative métier)


Grâce à l'application HARMONIE, dont le déploiement est achevé depuis 2012 pour la partie gestion administrative, le ministère de la justice est doté d’un système d’information en matière de gestion des ressources humaines pour l’ensemble de ses agents. La principale réalisation en 2021 a été la montée de version du SIRH HaRmonie sur SAP HANA. L’évolution concernant le module « mobilité des agents », qui était également prévue en 2021, sera réalisée ultérieurement.


Outre le projet HARMONIE, le domaine des ressources humaines comporte d’autres systèmes d’information de moindre ampleur mais tout aussi sensibles.


Ainsi, l’enrichissement fonctionnel du logiciel PILOT, destiné à tenir un planning des audiences et des salles ainsi qu’à gérer l'activité des magistrats du siège (en matière de présence/absence/congés), s’est poursuivi tout au long de l’année par la mise en service de versions incrémentales de l’application.


ORIGINE, application de planification et d’optimisation de l'organisation de l'emploi du temps des personnels pénitentiaires, intègre en permanence les évolutions réglementaires.


  • le domaine de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ)

(Game, Image, Parcours, Maintenance applicative métier)


Le projet PARCOURS est développé dans la section « Grands projets informatiques ».


Par ailleurs la migration de la plate-forme de production de l’application PJJ du DITAC vers les Datacenters (Nantes et Osny) s’est poursuivie en 2021 : MNA (suivi du flux de mineurs étrangers isolés sur le territoire placés par les tribunaux pour enfants auprès des services d’aide sociale à l’enfance des Départements), ASTREE (aide à la prévention contre le risque de radicalisation), EDT (emploi du temps en hébergement collectif), OSCAR (automatisation des saisies comptables et budgétaires pour le secteur associatif habilité).


  • le domaine transverse

(SIAJ, SIVAC, Maintenance applicative référentiels, SID, Domaine applicatif SG, Maintenance applicative pilotage)


Le projet SIAJ est développé dans la section « Grands projets informatiques ».

Le projet SIVAC est développé dans la section « Grands projets informatiques ».


Le SRJ (système de référence justice) a été adapté pour supporter les évolutions réglementaires liées à la LPJ.


L’informatique décisionnelle étend son activité sur les technologies et sujets orientés DataScience et IA :

  • Lancée en 2020, l’expérimentation de DataJust s’est poursuivie en 2021 avec l’ambition de construire un référentiel d’indemnisation pour les préjudices corporels, fournir des outils d’aide à la décision (moteur de recherche avancé et analyses graphiques), et d’aide à l’usager (sur justice.fr, aide à la qualification du cas).  Il a été décidé de ne pas prolonger l’expérimentation et, en conséquence, de pas ouvrir la voie à la généralisation de Datajust.

  • De nouveaux cas d’usage comme l’algorithme Juliette a été mis à l’étude en 2021.L’algorithme Juliette doit permettre l’optimisation des moyens logistiques et humains dans l’objectif d’honorer un maximum de convocations pour les extractions judiciaires tous en respectant les différentes contraintes.


En octobre 2021, la Cour de cassation, assistée par le ministère de la justice, a lancé le traitement Judilibre, qui permet :

- la pseudonymisation des décisions de justice par l’intermédiaire d’un moteur de reconnaissance d’entité nommées (apprentissage automatique permettant l’identification et l’occultation de 18 entités) ;

- la vérification manuelle de ces occultations (interface d’annotation Label) ;

- la mise à disposition du public des décisions pseudonymisées via une API et un moteur de recherche sur le site de la Cour de cassation.

Ce traitement, qui sera également utilisé pour les tranches ultérieures de l’open data des décisions de justice (dont les cours d’appel en 2022), a permis en 2021 un accès enrichi et open data à l’ensemble des décisions rendues publiquement par la Cour de cassation, soit environ 480 000 décisions pour le stock et environ 15 000 décisions supplémentaires par an pour le flux.


Concernant le périmètre décisionnel, à la suite au décommissionnement de l’infocentre Cassiopée en 2020, l’enrichissement des indicateurs et des tableaux de bord mis à disposition des juridictions s’est poursuivi en 2021 avec notamment des indicateurs sur le périmètre de l’instruction.


De nouveaux périmètres de données ont été intégrés dans l’infocentre Pénitentiaire en 2021 (NED – Cantine et Requêtes).


La mise à disposition de l’application Parcours et l’entrée en vigueur du code de la justice pénale des mineurs ont été accompagnées de la mise en place d’indicateurs de suivi et de pilotage de l’activité de la DPJJ. La conception de l’application décisionnelle Infocentre PJJ a démarré en mai 2021 avec pour cible, la mise en production d’une première version en mars 2022.


Enfin, des chantiers techniques de mise à niveau des plates-formes décisionnelles SAP BI ont été lancés en 2021 et se poursuivront en 2022 afin d’assurer l’harmonisation des architectures et de bénéficier des nouvelles fonctionnalités offertes par l’outil.

Les services mutualisés

  • les investissements pour le socle technique

(Qualité de service, Maintenance applicative métier)


Les projets relatifs au socle technique améliorent la fiabilité et la sécurité des infrastructures informatiques pour permettre aux utilisateurs de réaliser leurs missions régaliennes et aux justiciables de bénéficier d’un service public numérique efficace. Les investissements en matériel (réseau, stockage, serveurs) profitent aussi bien à l’évolution des centres informatiques exploitant les services et applications métier du ministère qu’aux infrastructures locales dans la perspective d'un fonctionnement 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Les nouvelles obligations fortes liées au télétravail apparues avec la crise sanitaire imposent d’investir de manière plus importante dans les matériels liés au réseau et à la sécurité associée.


Dans le cadre de la stratégie de transformation des centres informatiques conduite par la DINUM, les travaux sur le site d’hébergement interministériel de Nantes ont été réalisés en 2021. Les architectures d’exploitation, construites dans la logique de développement sur les outils de l’administration, d’intégration continue en mode Agile (projet CODEO en particulier) et d’amélioration de la résilience du système d’informations, impliquent l’augmentation des besoins en termes d’environnement et donc de nouveaux investissements.


Les projets relatifs au développement de la téléphonie sur IP et de la visioconférence se poursuivent également avec les adaptations des plateformes centrales concernées.


  • le pilotage du SI

(Assistance à maîtrise d'ouvrage, Assistance à maîtrise d’œuvre)


Le ministère de la Justice continue la mise en œuvre de son plan de transformation numérique.


Le grand nombre de projets à conduire, l'intégration de la loi de programmation pour la justice (LPJ), l’accélération de leur rythme d’avancement et l’intensification des liens entre le ministère de la Justice et ses partenaires, notamment avec le ministère de l'intérieur et le Conseil national des barreaux (CNB) demandent une gouvernance solide des systèmes d’information au niveau ministériel. Aussi, le ministère œuvre aujourd'hui pour étoffer ses équipes internes afin de répondre à tous ces défis.


Toutefois, le recours à l'assistance extérieure est une nécessité dans le contexte actuel de délais contraints et dans une situation où toutes les compétences requises ne sont pas disponibles en interne : expertise en sécurité informatique, audit et sécurisation des projets, veille technologique et innovation, portfolio management d’un vaste chantier tel le plan de transformation numérique (PTN) du ministère de la justice.

Les crédits de la plate-forme nationale des interceptions judiciaires (PNIJ)

Concernant l’Agence nationale des techniques d’enquêtes numériques judiciaires (ANTENJ), le réalisé fin 2021 est de 29,3 M€ en AE et 29,6 M€ en CP, soit +10,5 M€ en AE par rapport à la LFI (18,84 M€), et -1,55 M€ en CP (31,15 M€ en LFI).


Il a été engagé 12,6 M€ sur tranche fonctionnelle en 2021 dans le cadre des travaux portants sur le déploiement de la plateforme nationale des interceptions judiciaires.


Le projet SITENJ est décrit dans la section « Grands projets informatiques ».

Nouveaux projets informatiques lancés en développement dans le cadre du PLF 2021

Pour rappel, de nouveaux grands projets informatiques viennent de voir le jour. Il s’agit notamment des projets suivants qui comportent par ailleurs de forts enjeux politiques : PPN, PARCOURS, NED, TIG-360, SIAJ, SIVAC (cf. section « Grands projets informatiques »).




Les immobilisations incorporelles du Secrétariat Général sont également inscrites à l’actif du bilan de l’Etat. Il s’agit principalement des 19 logiciels produits en interne conçus pour les besoins spécifiques du ministère de la justice.

Nom du logiciel

Valeur brute (en millions d’euros)

Amortissements

Valeur nette comptable 2021

Valeur nette comptable 2020

Evolution 2021/2020

APPI

20,33

-12,54

7,79

3,46

+ 4,33

CASIER JUDICIAIRE

7,72

-6,97

0,74

0,74

0

CASSIOPEE

60,91

-37,75

23,16

12,60

+ 10,56

FIJAIS

2,30

-2,12

0,18

0,29

- 0,11

MESSAGER

2,99

-2,97

0,01

0,02

-0,01

ORIGINE

4,87

-4,81

0,06

0,09

-0,03

SIRH HARMONIE

29,49

-18,68

10,80

9,53

+ 1,27

BOAP

0,28

-0,19

0,09

0,11

-0,02

CHAINES CIVILES

2,45

-2,45

0,00

0,23

-0,23

PNIJ

63,83

-31,43

32,40

35,28

-2,88

GENESIS

22,57

-8,80

13,77

14,47

-0,7

GED NPP

4,42

-1,60

2,83

2,87

-0,04

SID

4,82

-1,34

3,48

3,90

-0,42

PORTALIS

45,40

-5,17

40,23

32,86

+ 7,37

ASTREA

22,04

-2,20

19,84

14,09

+ 5,75

FIJAIT

1,11

-0,17

0,94

0,74

+ 0,2

ROMEO

1,33

-0,37

0,96

1,10

-0,14

SRJ

1,32

-0,38

0,94

1,08

-0,14

PROJAE



0,62

0,62

0

Total général

298,19

-139,97

158,85

134,07

+ 24,78




 

ACTION

10 – Politiques RH transverses

 

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Action / Sous-action

Prévision LFI y.c. FdC et AdP 
Réalisation 

Titre 2

Autres titres

Total

Titre 2

Autres titres

Total

10 – Politiques RH transverses

17 019 703
17 693 303

35 222 821
33 298 758

52 242 524
50 992 061

17 019 703
17 693 303

35 222 821
34 600 913

52 242 524
52 294 216

 

L’action politiques RH transverses de la mission « Justice » est entièrement financée par le programme 310 « Conduite et pilotage de la politique de la justice ».


Les personnels rattachés à l'action 10 exercent leurs fonctions au sein du bureau de l'action sociale et au sein des délégations interrégionales. Cette action regroupe également les médecins de prévention (dont 2 médecins exerçant en outre-mer) et les assistants sociaux (dont 4 exerçant en outre-mer).

La consommation d'emplois en 2021 s'élève à 239 ETPT.


Les crédits consommés en 2021 sur le HT2 s'élèvent à 33,29 M€ en AE et 34,6 M€ en CP.

 

Éléments de la dépense par nature

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre et catégorie

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP
 

Réalisation

Prévision LFI
y.c. FdC et AdP

Réalisation

Titre 2 : Dépenses de personnel

17 019 703

17 693 303

17 019 703

17 693 303

Rémunérations d’activité

9 723 498

10 163 909

9 723 498

10 163 909

Cotisations et contributions sociales

5 609 094

5 545 223

5 609 094

5 545 223

Prestations sociales et allocations diverses

1 687 111

1 984 171

1 687 111

1 984 171

Titre 3 : Dépenses de fonctionnement

34 972 821

32 939 779

34 972 821

34 092 456

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

34 972 821

32 939 779

34 972 821

34 092 456

Titre 6 : Dépenses d’intervention

250 000

358 979

250 000

508 457

Transferts aux ménages

 

2 340

 

 

Transferts aux entreprises

 

51 470

 

45 916

Transferts aux autres collectivités

250 000

305 170

250 000

462 541

Total

52 242 524

50 992 061

52 242 524

52 294 216

 

Hors dépenses de personnel, le budget des politiques RH transverses ministérielle est consacré principalement à des dépenses de titre 3 pour un montant total en AE de 32,93 M€ et de 34,09 M€ en CP.


Les dépenses d’intervention en titre 6 (0,36 M€ en AE et 0,5 M€ en CP) correspondent à des paiements de politiques RH transverses à destination de la restauration (hors Fondation d’Aguesseau) principalement pour le paiement des restaurants administratifs en région, du soutien-socio-culturel (association ASMJ) et des organisations syndicales.


Les politiques RH transverses comprennent notamment les politiques d’action sociale, du handicap, de la santé sécurité au travail et d’autres politiques liées à la loi de transformation de la fonction publique (TFP). La crise sanitaire, en 2020, a impacté la gestion 2021 en générant une très forte demande de formation, suite à l’annulation de sessions en 2020.


Les différentes mesures de renforcement du télétravail au cours de l’exercice 2021 ont eu pour effet de diminuer la fréquentation dans les sites de restauration collective et ont pu également affecter plus généralement, la gestion des politiques d’action sociale, culturelle, sportive et de loisirs mises en œuvre par le secrétariat général.


Les actions de soutien aux personnels handicapés sont également affectées. Le  télétravail a généré des demandes supplémentaires pour l’aménagement des postes de travail à domicile mais a conduit à une  diminution des besoins en transport


L’exécution 2021 pour l’action sociale s’est élevée à 25,13 M€ en AE et 25,29 M€ en CP à destination de la restauration (hors Fondation d’Aguesseau), du logement, de la protection sociale complémentaire, de la petite enfance, de la Fondation d’Aguesseau, et du soutien socio-culturel.


Les dépenses relatives à la médecine de prévention, au plan de formation et aux autres dépenses RH (déontologie, égalité femme/homme, élections professionnelles, organisations syndicales) se sont élevées à 5,54 M€ en AE et 6,19 M€ en CP.


L’exercice 2021 a en effet permis la mise en œuvre d’actions nouvelles en lien avec la loi TFP. Il s’agit essentiellement d’actions concernant le soutien psychologique, l’égalité F/H ou l’éthique.



 

 

Récapitulation des crédits et emplois alloués aux opérateurs de l'État

Récapitulation des crédits alloués par le programme aux opérateurs

 

Réalisation 2020

Prévision LFI 2021

Réalisation 2021

Opérateur financé (Programme chef de file)
Nature de la dépense

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement
 

Crédits
de paiement

Autorisations
d'engagement

Crédits
de paiement

ENM - Ecole nationale de la magistrature (P166)

 

 

 

 

39 122

18 425

Subventions pour charges de service public

 

 

 

 

39 122

18 425

APIJ - Agence publique pour l'immobilier de la Justice (P310)

13 200 000

13 200 000

13 396 093

13 396 093

13 274 501

13 274 501

Subventions pour charges de service public

13 200 000

13 200 000

13 396 093

13 396 093

13 274 501

13 274 501

Mission de recherche "Droit et Justice" (P310)

604 800

746 900

770 000

770 000

739 200

739 200

Subventions pour charges de service public

100 000

100 000

100 000

100 000

100 000

100 000

Transferts

504 800

646 900

670 000

670 000

639 200

639 200

CNRS - Centre national de la recherche scientifique (P172)

14 000

14 000

 

 

103 000

103 000

Subventions pour charges de service public

14 000

14 000

 

 

103 000

103 000

Total

13 818 800

13 960 900

14 166 093

14 166 093

14 155 823

14 135 126

Total des subventions pour charges de service public

13 314 000

13 314 000

13 496 093

13 496 093

13 516 623

13 495 926

Total des transferts

504 800

646 900

670 000

670 000

639 200

639 200

 

Concernant l’APIJ et le GIP MRDJ, les différences entre les prévisions LFI 2021 et sa réalisation s’expliquent par l’application de la réserve de précaution.

 

Consolidation des emplois des opérateurs dont le programme est chef de file

   Emplois en fonction au sein des opérateurs de l'État

Opérateur

Réalisation 2020 
Prévision 2021 
Réalisation 2021 

ETPT rémunérés par ce programme ou d'autres programmes

ETPT rémunérés par les opérateurs

ETPT rémunérés
par d'autres
collectivités

sous plafond *

hors plafond

dont contrats
aidés

dont apprentis

APIJ - Agence publique pour l'immobilier de la Justice

0
0
0

127
140
134

1
2
2

0
0
0

1
0
0

0
0
0

Mission de recherche "Droit et Justice"

4
4
4

2
1
1

0
0
1

0
0
0

0
0
0

0
0
0

Total

4
4
4

129
141
135

1
2
3

0
0
0

1
0
0

0
0
0


* Les emplois sous plafond 2021 font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2021
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021

 

Alors que le GIP MRDJ a consommé la totalité de son plafond d’emploi et a bénéficié d’une inscription complémentaire, hors plafond, afin de répondre à un besoin ponctuel, l’APIJ présente une sous-consommation de ses emplois sous plafond conséquence d’un marché du travail très concurrentiel dans son secteur d’activité.

 

   Schéma d’emplois et plafond des autorisations d'emplois des opérateurs de l'État

 

Prévision
ETPT

Réalisation
ETPT

Emplois sous plafond 2021 *

141

135


* Ces emplois sous plafond font référence aux plafonds des autorisations d'emplois votés en loi de finances initiale 2021
  ou, le cas échéant, en lois de finances rectificatives 2021

 

 

Prévision
ETP

Réalisation
ETP

Schéma d'emplois 2021 en ETP

0

0

 

La réalisation 2021 est inférieure à la prévision de l’ordre de 6 ETPT. Cette sous-consommation a pour principale origine les difficultés récurrentes de l’APIJ à recruter et à conserver son personnel dans un contexte de forte mobilité d’un marché du travail très concurrentiel.