$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#310)

$@FwLOVariable(libelleProg#Conduite et pilotage de la politique de la justice)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Optimiser la qualité et l'efficience des fonctions de soutien

 
 

INDICATEUR

1.1 – Respect des coûts et des délais des grands projets immobiliers

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux d'écart budgétaire agrégé (immobilier judiciaire)

%

8,2

6,59

6,17

5,73

11,20

6,17

Taux d'écart calendaire agrégé (immobilier judiciaire)

%

22,78

13,66

9,73

8,73

12,64

9,73

Taux d'écart budgétaire agrégé (immobilier pénitentiaire)

%

10,88

8,58

11,01

9,60

7,67

11,01

Taux d'écart calendaire agrégé (immobilier pénitentiaire)

%

9,81

11,31

11,41

11,82

11,82

11,41

 

Commentaires techniques

Mode de calcul : les projets servant de base au calcul des taux portent sur des opérations en maîtrise d’ouvrage publique, conception-réalisation ou en partenariat public-privé, sur des constructions neuves et des réhabilitations.

Dans le champ pénitentiaire, les opérations sont comptabilisées par site, même si elles font l’objet d’un contrat global confiant à une même entreprise la réalisation d’un programme de construction.

Il est précisé que ce recensement est établi en fonction de la programmation actuelle. Ainsi, le nombre de projets correspond au portefeuille de commandes en conseil d’administration de l’Agence publique pour l'immobilier de la justice (APIJ) et aux opérations validées dans la circulaire de programmation pour les opérations judiciaires déconcentrées, il ne peut être préjugé des arrêts ou lancements de nouvelles opérations.

Pour calculer les taux d’écart sont pris en compte les paramètres suivants :

- ne sont décomptées que les opérations de construction neuve ou de restructuration lourde/extension de plus de 10M€ dont le passage en phase opérationnelle est validé dans la circulaire budgétaire pour les opérations budgétaires déconcentrées ou ont fait l’objet d’une commande ferme de réalisation dans le cadre du conseil d’administration de l’APIJ ;

- les prévisions au titre d’une année tiennent compte, d’une part, du plan de charge et, d’autre part, des opérations appelées à sortir du champ de l’indicateur en raison de leur livraison ou de leur annulation.

Calcul du taux d'écart calendaire :

- les durées (exprimées en mois) prévues initialement sont celles présentées dans le planning initial établi au moment de la commande sur la date prévisionnelle de remise des clés ;

- les durées révisées sont celles du planning actualisé.

Calcul du taux d'écart budgétaire :

- le coût effectif ou prévisionnel pris en compte est le coût pour l’ensemble des opérations, validé dans la circulaire de programmation ou approuvé en conseil d’administration ;

- le coût révisé prend en compte l’ensemble des dépassements, ou éventuellement des réfactions, de coûts rapportés au total des coûts finaux estimés (CFE) approuvés.

Sources des données : APIJ et service immobilier ministériel du secrétariat général.

 

 

INDICATEUR

1.2 – Efficience de la fonction achat

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Gains relatifs aux actions achat

M€

19,2

9,1

22

9,5

9,6

non déterminé

 

 

INDICATEUR

1.3 – Respect des coûts et des délais des grands projets informatiques

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux d'écart budgétaire agrégé

%

20,96

5,8

20

6

0,9

20

Taux d'écart calendaire agrégé

%

12,65

1,2

5

0

-10

15

 

Commentaires techniques

Mode de calcul : Les projets informatiques concernés par cet indicateur s'échelonnent sur au moins sur deux exercices et leur coût total prévisionnel est supérieur à 5 millions d'euros. Les projets examinés sur le périmètre 2021 sont la PNIJv2 (2ème version de la plate-forme nationale des interceptions judiciaires), PORTALIS (refonte des applications civiles), PPN 2022 (procédure pénale numérique), NED (numérique en détention), PARCOURS (refonte du SI de la justice des mineurs) et PROJAE (solution d’archivage électronique), PLATEFORME TIG-360 (agence du TIG et de l'insertion professionnelle), SIAJ (système d'information de l'aide juridictionnelle), SIVAC (système d'information interministérielle des victimes d'attentats et de catastrophes).

 

Ce coût par projet se compose des coûts de développement  (dépenses de prestations informatiques, dépenses matérielles et logicielles), et des coûts des deux premières années de maintenance après la mise en service. À ces coûts s’ajoutent également les dépenses de personnel qui se calculent sur la base de la part d’activité des agents constituant l’équipe projet.

 

La durée totale du projet est évaluée jusqu’à la mise en service permettant une couverture totale des fonctionnalités à fournir.

Les indicateurs rendent compte des dépassements (respectivement de coûts et de délais) en mesurant le taux d’écart agrégé pour l’ensemble des projets concernés. Ainsi le taux d’écart budgétaire est la moyenne pondérée des écarts entre les budgets réactualisés et les budgets prévus initialement. Le taux d’écart calendaire reflète la moyenne pondérée des écarts entre les durées réactualisées et les durées prévues initialement.

 

Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNUM).

 

INDICATEUR

1.4 – Performance des SIC

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Durée moyenne d'indisponiblité d'un lot d'applications (en sortie des centres de production) hors maintenance programmée

jours

6,13

6,1

5

2,5

2,5

5

Satisfaction utilisateurs sur leur environnement de travail

%

25,6

32,8

35

32,9

40,9

50

Part de sollicitations du support utilisateurs résolues au niveau 1 (périmètre CSI : techniques, fonctionnelles, justiciables).

%

50

40

55

42

32

60

Proportion de sites dont le débit réseau a été optimisé

%

49,7

67

65

93

77

75

 

Commentaires techniques

La maquette du volet performance du programme 310 a été refondue à l'occasion du PLF 2020 pour mieux mesurer l'atteinte des objectifs fixés dans la loi de programmation 2018-2022 et de réforme de la justice.


Evolution des indicateurs :

La progression de la dématérialisation dans le cadre du plan de transformation numérique ainsi que les évolutions de la bureautique ont conduit à remplacer l'indicateur "Ratio d'efficience bureautique" (déplacé désormais dans le volet JPE du RAP) par l'indicateur "Performance des SIC". Ce nouvel indicateur, composé de quatre sous-indicateurs, permet de mesurer d'une part la satisfaction de l'utilisateur (axe 3 du PTN) de manière dynamique et fiable, et d'autre part l'amélioration de l'environnement bureautique lié à la dématérialisation.


Précisions méthodologiques

  • Durée moyenne d'indisponibilité d'un lot d'applications (en sortie des centres de production) hors maintenance programmée

Mode de calcul : Le numérateur de l’indicateur reprend les durées d’indisponibilité des applications concernées calculées en sortie du centre de production par mois. Les indisponibilités calculées correspondent à des incidents en production qui rendent l’application totalement indisponible. Ces incidents peuvent impacter une application ou plusieurs (dès lors que celui-ci trouve son origine dans l’infrastructure de production y compris le réseau local). Ces indisponibilités impactent l’ensemble des utilisateurs de l’application concernée. Ne sont pas pris en compte les indisponibilités liées au réseau après le centre de production, réseau étendu (RIE) ou réseau local de certains sites.

Le lot applicatif concerné comprend : Cassiopée (application cœur uniquement), Genesis, Harmonie, Portalis (Portail du justiciable et portail des juridictions), Pline, Plex, PFE, ROMEO et la messagerie. Les applications ne sont pas pondérées les unes par rapport aux autres. Pour chaque application la disponibilité est observée sur la période d’ouverture du service (qui peut être différente selon les applications) de laquelle on retire les périodes d’indisponibilité programmées pour des opérations de maintenance.

Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNum)

  • Satisfaction des utilisateurs sur leur environnement de travail

Mode de calcul : Le numérateur correspond au nombre des agents ayant répondu à l’enquête qui ont fait état d’un niveau de satisfaction compris entre 7 et 10 (sur une échelle allant de 1à 10) les deux bornes étant comprises dans l’intervalle.

Les données pour l’année 2021 sont celles issues de l’enquête de satisfaction qui a été réalisée auprès des agents du ministère de la justice entre le 6 et le 29 janvier 2021. 3903 réponses ont été reçues assurant la représentativité des résultats de l’enquête. La satisfaction est évaluée au travers de la question « Sur une échelle de 0 à 10 (0 signifiant que vous n’êtes pas satisfait et 10 que vous êtes totalement satisfait), quelle note attribuez-vous à l’informatique en général (c’est à dire a minima tous les items évoqués précédemment) ? », question posée en fin d’enquête.

Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNum)

  • Proportion de sollicitations résolues au niveau 1 (périmètre CSI)

Mode de calcul : L’indicateur correspond à la proportion d’incidents résolus par le Centre de support informatique (CSI) directement (résolution de niveau 1) parmi l’ensemble des incidents pris en charge par le CSI.

Les incidents pris en compte sont ceux pris en charge par le CSI en tant que point d’entrée unique des sollicitations des utilisateurs. Conformément aux préconisations du GT Chaîne du soutien, le CSI doit progressivement être en mesure de prendre en charge et résoudre à son niveau un nombre croissant d’incidents quelle que soit leur catégorie. Les incidents sont considérés comme ayant été résolus en niveau 1 dès lors que le CSI a pu les résoudre et les clôturer sans faire appel à un autre intervenant (supports de niveau 2 ou 3). Ce point constitue un des éléments de renforcement du support aux usagers prévu dans le cadre de l’axe 3 du plan de transformation numérique.

Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNum)

  • Proportion de sites dont le débit réseau a été optimisé

Mode de calcul : L’indicateur correspond au ratio du nombre de sites dont le débit réseau est optimisé. Il est en rapport avec le nombre total de sites du ministère de la Justice raccordés au réseau interministériel de l’Etat (le nombre total de sites sur cette base s’élevant à 1450). L’indicateur est basé sur un débit programmé mais la qualité de service qui est en cours d’optimisation. La mise à jour annuelle du niveau de débit utile pour chaque site permet d’ajuster la puissance du débit au besoin réel des utilisateurs. La cible de cet indicateur a été modifiée en 2020 pour intégrer les nouveaux sites (regroupement des tribunaux de grande instance (TGI) et création des tribunaux judiciaires (TJ).

Source des données : secrétariat général, service du Numérique (SNum)




 

INDICATEUR

1.5 – Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ratio d’efficience de la gestion des ressources humaines

%

2,48

2,78

2,68

2,68

2,59

2,5

 

Commentaires techniques

Mode de calcul : le ratio s’obtient par le rapport des effectifs gérants sur les effectifs gérés. Les effectifs gérants comprennent les effectifs du service des ressources humaines ainsi que ceux du pilotage et de soutien de proximité consacrant une partie de leur temps à la gestion des ressources humaines des personnels affectés en administration centrale. Les effectifs gérés sont les effectifs consommant le plafond d’autorisation d’emplois.

Sont donc inclus les agents détachés entrants et les agents mis à disposition sortants. Ne sont pas comptabilisés les agents détachés sortants et les agents mis à disposition entrants qui ne consomment pas le plafond d'emplois.


Effectifs gérants :

Suite à la réorganisation du secrétariat général, la fonction des ressources humaines est partagée entre :

  • le service des ressources humaines (SRH) chargé, pour le compte du responsable ministériel, d'élaborer les orientations générales de la politique ministérielle et de coordonner la mise en œuvre de l'activité des responsables des ressources humaines des directions et services du ministère et des établissements publics qui en relèvent.

  • un gestionnaire RH pour chaque délégation interrégionale du secrétariat général (DIR-SG)

Administrant et gérants: les effectifs "administrant et gérant" sont proratisés pour tenir compte du poids respectif des effectifs gérés administrativement et/ou financièrement par le SRH.


Pilotage de la politique des compétences : dans le calcul des effectifs consacrés au pilotage et à la politique des compétences, sont comptabilisés l'ensemble des agents chargés de la GPEC au bureau de pilotage des emplois et de la masse salariale.


Effectifs gérés : seuls les effectifs consommant le plafond d'autorisation d'emplois ont été retenus. Sont donc inclus les agents détachés entrants et les agents mis à disposition sortants.

 

INDICATEUR

1.6 – Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ensemble de la mission

%

6,17

6,57

6,57

5,86

5,86

6,00

Programme 107

%

6,43

6,03

6,10

6,37

6,37

6,00

Programme 166

%

5,88

5,34

5,50

5,31

5,31

6,00

Programme 182

%

6,15

6,13

6,30

6,25

6,25

6,00

Programme 310

%

3,9

1,78

3,00

3,11

3,11

6,00

 

Commentaires techniques

Mode de calcul : cet indicateur mesure annuellement et en pourcentage la part des bénéficiaires de l’obligation d’emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987. Il est basé sur un recensement effectué chaque année, par les différents employeurs ministériels, conformément aux règles de décompte fixées par le Fonds pour l’insertion des personnes handicapées dans la fonction publique (FIPHFP). Les informations contenues dans cet indicateur correspondent aux données adressées chaque année au FIPHFP au titre de la déclaration annuelle du nombre des bénéficiaires de l’obligation d’emploi de travailleur handicapé.

Sont considérées comme bénéficiaires de l’obligation d’emploi, les personnes :

- Titulaire d’une reconnaissance de travailleur handicapé,

- Victimes d'accidents du travail ayant entraîné une incapacité permanente au moins égale à 10 % ou de maladies professionnelles et titulaires d’une rente attribuée au titre d’un régime de sécurité sociale

- Les titulaires d’une pension d’invalidité, à condition que l’invalidité réduise au moins des 2/3 leur capacité de travail

- Les titulaires d’une pension militaire d’invalidité

- Les titulaires d’une Carte d’invalidité

- Les titulaires de l’Allocation Adulte Handicapé

- Les agents qui bénéficient d’une allocation temporaire d’invalidité

- Les agents reclassés statutairement

- Les Agents inaptes ou aptes avec restriction impliquant une situation de handicap au travail

- Les emplois réservés (anciens militaire valide, sapeurs-pompiers volontaires titulaires d’une allocation ou d’une rente et les veuves de guerre)

Taux d’emploi direct = (bénéficiaires de l’obligation d’emploi au 1er janvier de l’année écoulée / effectif total rémunéré au 1er janvier de l’année N–1) x 100. L’indicateur est calculé de manière identique au taux d’emploi légal, il porte cependant sur les données constatées au 1er janvier de l’année considérée et non sur celles au 1er janvier de l’année écoulée, de sorte que la valeur communiquée correspond effectivement à la situation de l’indicateur au titre de l’année pour laquelle il est renseigné.

 

Sources des données : secrétariat général, service des ressources humaines (SRH).

 

 

Analyse des résultats

INDICATEUR 1.1 Respect des coûts et des délais des grands projets immobiliers

  • Taux d'écart budgétaire agrégé (immobilier judiciaire)

Le taux ressort en forte augmentation par rapport à la prévision du PAP 2021.

Pour les opérations confiées à l’APIJ, les principales augmentations de budget concernent Lille (+44,5M€) et Basse-Terre (+10,27M€).


Pour Lille, cet accroissement du coût final estimé (CFE) est principalement lié à la forte augmentation sur les coûts liés aux effets directs et indirects de la crise sanitaire, couplée à une sous-estimation initiale des travaux par la maîtrise d’œuvre qui a conduit à un appel d’offre infructueux. Pour Basse-Terre, les évolutions sont la conséquence d’une modification du programme de l’opération (effectifs, salles d’audience).


D’autres projets confiés à l’APIJ ont également subi des augmentations de CFE. C’est le cas d’Aix-Carnot (+2,8 M€) lié à des évènements imprévus (fin de chantier, livraison, nécessité de revoir la seconde tranche de travaux) et Meaux (+9,5 M€) en raison d’une réserve immobilière construite et de modifications de programme nécessaires à l’opération.


Ainsi s’agissant plus précisément d’Aix-Carnot, l’augmentation résulte principalement de diverses modifications sollicitées soit par les utilisateurs (modification importante du système de visioconférence permettant de prévoir une retransmission vidéo dans plusieurs salles d’audience du TJ en cas de parties civiles nombreuses), soit par les services de l’Etat (notamment au titre de la commission de sécurité incendie), soit rendues nécessaires du fait des aléas de chantier et de la crise liée à l’épidémie de la Covid 19


Pour les opérations des départements immobiliers, les projets d’Évry (+1,7M€) et Bourgoin-Jallieu (+6 M€) connaissent des augmentations de budget. Pour Évry, le surcoût est lié à l’augmentation de la taille du bâtiment due aux évolutions du programme cadre sur les palais de justice et un accroissement de la provision pour révision des prix.  Pour Bourgoin-Jallieu, l’augmentation du CFE est liée à la prise en charge du relogement temporaire de l’ensemble de la juridiction, dont la nécessité a été confirmée en cours d’étude, à une augmentation du coût du désamiantage du bâtiment et à la prise en considération des évolutions des prix à la suite de la consultation des entreprises, en raison de l’augmentation du coût des matières premières (crise sanitaire) et du manque de disponibilité des entreprises pour répondre aux projets de chantier. Les provisions pour révisions de prix sont aussi intégrées à cette augmentation de CFE, avec un taux prévu pour les deux prochaines années à 5,5% en moyenne annuelle glissante, au lieu de 1,5 % constaté précédemment.


  • Taux d'écart calendaire agrégé (immobilier judiciaire)

L’augmentation du taux s’explique notamment par les opérations de Lille (+4 mois), Meaux (+4 mois), Nancy (+3 mois), Bourgoin-Jallieu (+14 mois) et Évry (+6 mois). Pour l’opération de Lille, ce délai s’explique principalement par un appel d’offre infructueux. Sur Meaux, le retard est lié à un changement d’équipe sur l’opération et à des contraintes calendaires pour fixer la tenue du jury de concours. Le concours de Nancy a été quant à lui suspendu dans l’attente des résultats de l’analyse de compatibilité du projet avec la présence d’une canalisation de gaz qui n’avait pas été signalée par le concessionnaire. Par ailleurs, l’opération de Bourgoin-Jallieu connaît un retard de 14 mois en raison de la nécessité avérée en cours d’opération du relogement complet des juridictions (avec autorisation d'urbanisme temporaire) ; l’opération d’Évry accuse un retard de 6 mois compte tenu de reprises sur les études de conception nécessaires pour répondre à l’évolution des besoins de la juridiction.


  • Taux d'écart budgétaire agrégé (immobilier pénitentiaire)

Le taux est en légère hausse, en raison des évolutions de programme ou de l’ajout de nouvelles prestations sur les opérations de Baie-Mahault avec notamment la création d’un nouveau mirador et le travail mené sur le confort thermique ; et Baumettes 3 avec l’augmentation du calibrage de quartiers d’hébergement de 640 places à 740 places. Par ailleurs, est pris en compte la hausse des indices de prix sur l’opération de Seine Saint Denis et l’augmentation des provisions pour aléas.


Cependant, l’intégration de 4 nouvelles maisons d’arrêts (Vannes, Crisenoy, Nîmes et Angers) commandées en 2021 fait baisser le taux de manière globale.


  • Taux d'écart calendaire agrégé (immobilier pénitentiaire)

Le taux subit une très légère hausse par rapport aux prévisions du PAP 2021, en raisons des retards des opérations de Basse-Terre (+7 mois par rapport au PAP) et Caen (+2 mois), liés aux difficultés rencontrées par les entreprises pour l’approvisionnement des matières premières consécutives à la crise sanitaire. L’opération de la SAS de Toulon est retardée en raison de fouilles archéologiques nécessaires sur le site (+12 mois). Cependant, le taux reste stable du fait de la commande des 4 nouvelles opérations (Vannes, Crisenoy, Nîmes et Angers).

INDICATEUR 1.2 Efficience de la fonction achat

Au titre de l’année 2021, l’ensemble des ministères ont rencontré des difficultés sur la plateforme des marchés PLACE lors du changement de prestataire en mai 2021. La plateforme dysfonctionnant régulièrement, celle-ci ne permet plus aux acheteurs de notifier correctement leurs marchés sur la plateforme et ainsi réaliser la bascule des contrats dans l’outil interministériel APPACH. Cette action est essentielle pour renseigner la performance sécurisée. En effet, seules les données remontées dans APPACH sont prises en compte par la DAE (à l’exception des contrats de gestion déléguée de la Direction de l’administration pénitentiaire dont la remontée se fait hors outil).


Par ailleurs, certains acheteurs maîtrisent mal le système d’information achat (SIA) et ne notifient pas les marchés selon les processus définis, empêchant ainsi la complétude de la performance. Des formations spécifiques ont été mises en place pour venir en soutien des acheteurs en difficultés.


Malgré un soutien fort du département ministériel des achats (DMA) et les corrections opérées, la performance renseignée au titre de l’année 2021 reste incomplète.


De plus, la performance négative n’était à ce jour pas renseignée alors même qu’elle doit l’être au même titre que la performance positive. Ce point a donc été corrigé pour l’année 2021 (les années précédentes, seules la performance positive était prise en compte).


La conjoncture (pénurie, flambée des matières premières) a généré des gains négatifs plus importants. La DAE a modifié en toute fin d’année les modalités de calcul des gains afin de prendre en compte les difficultés conjoncturelles.


Il convient tout de même d’indiquer que la performance économique du ministère, malgré tous les points évoqués ci-dessus, est supérieure à 2020 démontrant ainsi l’efficacité de la politique achat menée par le DMA et les directions métiers.  

INDICATEUR 1.3 Respect des coûts et des délais des grands projets informatiques

  • Taux d'écart budgétaire agrégé

L’ensemble des grands projets informatiques ont fait l’objet de révisions budgétaires suite à la mise en place d’une gouvernance numérique renforcée et facilitant la priorisation des investissements sur des projets prioritaires. L’estimation des projets TIG360°, PPN, SIAJ et PORTALIS a ainsi été réévaluée au regard de la trajectoire des projets et d’une validation de principe d’un co-financement via France Relance. Ce sont aussi des projets soutenant une démarche itérative, basée sur les expérimentations et le retour des usagers, rendant difficile l’exercice de cadrage initial et dont les confinements successifs associés à la crise sanitaire ont généré de l’inertie.


Le taux d’écart budgétaire agrégé est de 0,9%, conséquence d’investissements complémentaires sur plusieurs projets dont PORTALIS, SIAJ et ATIGIP et liés à la fois à des changements de périmètre métier, l’accélération de déploiement et la prise en compte d’externalités comme les exigences liées à la mise en conformité Sécurité des Systèmes d’information.

Il apparaît en baisse par rapport au réalisé 2020 du fait du périmètre révisé sur le projet NED et le financement sur plan de relance, non intégré dans ces coûts.


  • Taux d'écart calendaire agrégé

Le taux d’écart calendaire est quant à lui négatif et traduit l’accélération de certains déploiements de projets comme SIAJ, PPN et surtout, le recalibrage du projet NED limité aux expérimentations.


Les éléments de chaque projet intégré dans cet indicateur agrégé  sont détaillés dans la partie JPE - Grands Projets informatiques.

INDICATEUR 1.4 Performance des SIC

  • Durée moyenne d'indisponibilité d'un lot d'applications (en sortie des centres de production) hors maintenance programmée

Les actions sur l’infrastructure ont permis un maintien du résultat par rapport à l’année précédente alors que le système d’information est en forte évolution. Les réalisations se sont traduites en 2021 par des résultats tangibles en lien avec la gestion de l’obsolescence ou l’augmentation de capacité de traitement.


En 2021, les applications n’ont pas connu de dysfonctionnements majeurs, toutefois des difficultés ponctuelles du socle ont engendré des indisponibilités partielles plutôt que totales (éditique, messagerie), les services restants opérationnels. Le calcul prend en compte les périodes de fortes perturbations pour une majorité d’utilisateurs.


En valeur absolue, la durée d’indisponibilité des applications liées aux travaux programmés reste très largement supérieure aux interruptions de services liées au socle technique.


  • Satisfaction des utilisateurs sur leur environnement de travail

Une première consultation des agents sur leur satisfaction vis-à-vis de l’informatique a été réalisée au mois de juin 2019, consultation au cours de laquelle l’indicateur s’élevait à 22,2 %. Le niveau de satisfaction pour cette première occurrence de l’enquête de satisfaction fournit le jalon initial de la satisfaction des utilisateurs.


En 2021, la part de répondants très satisfaits de l’informatique en général s’élève à 40,9 % et poursuit sa hausse (+8 points) à la suite de à la dernière consultation menée en janvier 2021 pour le compte de l’année 2020.


Près des trois quarts des répondants estiment que leur environnement de travail numérique s’est amélioré (73,1 %), représentant une augmentation du sentiment d’amélioration de 4,1 points par rapport à la précédente enquête de janvier 2021.


Le niveau de satisfaction des utilisateurs a continuellement progressé depuis le premier questionnaire de juin 2019. Par rapport à ce dernier, on constate des écarts importants en 2021 concernent :

  • Les outils courants (+15 points) ;

  • Le réseau en général (+22,3 points) ;

  • Les applications métiers (+13,4 points).


Les grandes étapes du plan de transformation numérique ont permis une évolution positive de la satisfaction des utilisateurs, et en particulier le déploiement progressif de débits réseaux sur les sites ou la mise en place d’accès à distance au système d’information.


Enfin, et ce malgré une satisfaction relative des utilisateurs sur le Wi-Fi, le niveau en 2021 est en hausse par rapport à la première consultation de juin 2019 (+14,3 points). La seconde vague de déploiement de la fibre optique réalisée en 2021 devrait faire apparaître un meilleur niveau de satisfaction lors du lancement des prochains questionnaires.


  • Proportion de sollicitations résolues au niveau 1 (périmètre CSI)

Le Centre de support numérique (CSN), anciennement Centre de support informatique (CSI), a connu une transformation majeure avec l’arrivée d’un nouveau prestataire au premier trimestre 2021.


La part de sollicitations résolues au niveau 1 s’élève à 32 %, résultat satisfaisant au regard des évènements advenus en 2021 :

  • Une augmentation considérable (+42 %) de l’activité par rapport à 2020,

  • Un changement de prestataire en mars 2021,

  • un renouvellement important intervenu au sein des équipes en septembre 2021.


Sur le support du justiciable mis en place par le CSN, le taux de résolution de 95% est en hausse par rapport à l’année passée 2020 (89%) et traduit la capacité du CSN à capitaliser les connaissances sur la résolution des incidents.


  • Proportion de sites dont le débit réseau a été optimisé

Un plan massif de déploiement de la fibre optique et de sécurisation des accès au RIE a été établi dans le cadre du plan de transformation numérique. De plus, renforcé par la crise sanitaire et ses conséquences, l’usage croissant de l’informatique (centralisation des applications, dématérialisation, recours à la visioconférence…) génère chaque année des besoins de débits réseaux toujours plus conséquents.


Le plan de rattrapage s’est décliné ainsi en plusieurs vagues dont la première s’est terminée en juillet 2020. La seconde vague s’achèvera début 2022 avec l’équipement d’une partie des nouveaux sites identifiés, notamment l’intégration des conseils de prud’hommes (CPH) à la suite de l’extension de leurs missions.


A la fin de l’année 2021, la fibre optique a été déployée dans plus de 450 sites par rapport au début de cette même année.

INDICATEUR 1.5 Ratio d'efficience de la gestion des ressources humaines

Le ratio de 2,59 % est en baisse par rapport à celui de 2020 (2,78 %), du fait d’une légère baisse des effectifs gérants et d’une augmentation des effectifs gérés. Les emplois créés sont majoritairement affectés sur des fonctions qui ne relèvent pas de la gestion des ressources humaines et ne viennent donc pas affecter l'effectif des gérants. Il est également en diminution par rapport au PAP 2021 (2,68 %), pour les mêmes raisons.

INDICATEUR 1.6 Part des bénéficiaires de l'obligation d'emploi prévue par la loi n° 87-517 du 10 juillet 1987

Les prévisions annuelles varieront selon les programmes à la hausse ou à la baisse, mais les premières projections, non encore stabilisées, font craindre une baisse du taux d’emploi global sur la période, pour partie liée à la crise sanitaire (difficulté de recrutement, moindre identification des personnels BOETH).

Ce taux avait été en progression quasi constante sur les dernières années.