$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#334)

$@FwLOVariable(libelleProg#Livre et industries culturelles)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Favoriser l'accès du public aux bibliothèques et le développement de la lecture

 
 

INDICATEUR    mission

1.1 – Fréquentation des bibliothèques

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

BnF (salles de lecture)

Nb

920 818

338 068

783 000

385 000

379 495

930 000

Bpi

Nb

1 280 049

464 409

800 000

500 000

666 458

900 000

Bibliothèques municipales

Nb

12 052 572

4 000 000

12 500 000

5 800 000

9 000 000

12 500 000

 

Commentaires techniques

Le sous-indicateur relatif à la BnF comptabilise le nombre total d’entrées de lecteurs dans les salles de lecture du site Tolbiac (haut-de-jardin et rez-de-jardin) ainsi que des sites de Richelieu, de la bibliothèque de l’Arsenal, de la bibliothèque-musée de l’Opéra et de la Maison Jean-Vilar à Avignon. Il ne prend pas en compte l’accueil des groupes scolaires, les visiteurs des expositions, ni les participants à des manifestations culturelles.


Le sous-indicateur relatif à la Bpi comptabilise le nombre total d’entrées en espaces de lecture. Il ne prend pas en compte les visiteurs en dehors des horaires d’ouverture (essentiellement des groupes scolaires), ni les participants aux actions culturelles et aux médiations hors espaces de lecture.


Le sous-indicateur relatif aux bibliothèques municipales comprend les bibliothèques relevant du bloc communal, qu’elles soient gérées par une commune ou par un établissement public de coopération intercommunale. Sont comptabilisés ici les fréquentants, soit le nombre de personnes ayant fréquenté au moins une fois dans l’année la bibliothèque, et non la fréquentation, c’est-à-dire les entrées au cours d’une année.

Jusqu’en 2019, ce chiffre de fréquentants est estimé à partir du nombre d’inscrits emprunteurs, mesuré à l’issue d’une enquête annuelle menée auprès des bibliothèques municipales. Un coefficient correctif est appliqué à ce nombre d’inscrits emprunteurs ainsi constaté afin de rendre compte de la pratique d’une fréquentation sans inscription. Ce coefficient est établi sur la base des chiffres de l’enquête « pratiques culturelles des Français » publiée en novembre 2009. La valeur de ce sous-indicateur est disponible avec un décalage de deux années ; ainsi, la valeur mentionnée dans la colonne « Réalisation 2019 » correspond à la valeur calculée à partir des données réelles pour 2017.

Pour les données 2020 et 2021, la méthode de calcul a été modifiée afin de donner la vision la plus réaliste des fréquentants durant la crise sanitaire. En se fondant sur un échantillon de bibliothèques ayant répondu à une enquête ponctuelle (31 janvier-15 février 2022) sur l’impact de la crise sanitaire sur la fréquentation (nombre de visites) en bibliothèques, il a été établi un ratio entre la fréquentation 2020 et 2021 et celle de 2019, ratio que l’on a multiplié au réalisé 2019.


Par ailleurs, s’agissant de l’estimation de la fréquentation des bibliothèques municipales, celle-ci est rendue très complexe du fait de la liberté d’accès à ces équipements, qui ne délivrent pas de titre d’accès comme le font la plupart des autres établissements culturels (musées, monuments, cinémas, théâtres…) et en raison du nombre important de bibliothèques (un peu plus de la moitié) qui ne donnent pas de chiffres de fréquentation dans les rapports annuels des bibliothèques municipales traités dans la base de données du ministère de la Culture (Service du livre et de la lecture). En effet, beaucoup de bibliothèques, notamment les plus petites, ne sont pas équipées d’un système de comptage. Ces réserves étant faites, les 7 298 lieux de lecture qui ont indiqué leur fréquentation au titre de l’année 2019 ont cumulé 75 millions de visites. En 2020, ce nombre de visites atteint 38 millions sur un total de 7 182 répondants. Ces chiffres sont à prendre avec grande précaution, car il s’agit de données brutes non redressées.



Sources des données :

1ère ligne : système d’information de la BnF.

2e ligne : compteur d’entrées et de sorties du Centre national d’art et de culture Georges Pompidou.

3e ligne : Rapports annuels des bibliothèques municipales traités dans la base de données du Service du livre et de la lecture et traitements des résultats de l’enquête sur l’impact de la crise sanitaire sur la fréquentation en bibliothèques menée par le Service du livre et de la lecture du 31 janvier au 15 février 2022.

 

INDICATEUR

1.2 – Amélioration de l'accès au document écrit

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Nombre de monographies en ligne dans Gallica (BnF)

Nb

537 463

557 000

575 000

573 000

> 600 000

600 000

 

Commentaires techniques

Le périmètre du 1er sous-indicateur a été modifié dans le cadre du PAP 2015. Il retrace désormais le nombre de monographies présentes à 100 % dans la bibliothèque numérique Gallica et dans Gallica intra muros au 31 décembre de chaque année. S’il exclut les monographies simplement référencées dans Gallica sans accès direct et complet au texte (documents des éditeurs et documents moissonnés des bibliothèques partenaires), il tient compte de la diversification des modes d’enrichissement de l’offre documentaire accessible à 100 % (production interne de la BnF sur fonds propres, programme de numérisation des indisponibles, programmes partenariaux conduits par la filiale BnF-Partenariats). De même, le mode de comptage des monographies a été affiné avec la mise en place du nouveau moteur de recherche de Gallica : désormais les œuvres publiées en plusieurs volumes sont décomptées pour une seule monographie et non plus pour autant de volumes.


Sources des données : système d’information de la BnF

 

Analyse des résultats

Le développement de la pratique de la lecture dans notre pays constitue un enjeu majeur pour le ministère de la Culture. Cet objectif est mesuré à travers deux indicateurs. Le premier concerne la fréquentation physique des bibliothèques. Cet indicateur évalue la fréquentation des deux grandes bibliothèques nationales dont l’État a la charge directe, la Bibliothèque nationale de France et la Bibliothèque publique d’information, ainsi que celles des bibliothèques municipales. Ces dernières font l’objet d’un soutien de la part de l’État à travers différents dispositifs techniques et financiers. L’État assure par ailleurs un suivi général et une évaluation de ces établissements dans le cadre de ses missions de contrôle scientifique et technique (missions définies dans le Code du patrimoine). Le second indicateur évalue les conditions de l’accès en ligne aux collections des bibliothèques proposées aux différents publics à travers le nombre de monographies disponible dans la bibliothèque numérique Gallica (y compris pour ce qui concerne l’accès aux œuvres contemporaines sous droits, numérisées et diffusées dans le cadre des politiques commerciales des éditeurs).


1. Fréquentation des bibliothèques (indicateur 1.1)


De manière générale, la tendance de fond en matière de fréquentation des bibliothèques, observée dans la plupart des pays dans le monde, se caractérise par un tassement de la fréquentation. Cette tendance s’explique notamment en raison du développement permanent des nombreuses possibilités de recherche à distance (catalogues, bibliothèques numériques, services numériques aux lecteurs) désormais proposées par les bibliothèques. Dans le même temps, la fréquentation des bibliothèques répond à des attentes de plus en plus diversifiées de la part de la population, du fait de l’élargissement des missions des bibliothèques dans les champs culturel, éducatif, social ou numérique. Si des pratiques classiques comme l’emprunt de livres régressent de façon certaine, d’autres activités comme la lecture sur place, les usages de groupe et la participation aux activités culturelles ou ludiques proposées par les bibliothèques se développent.


Bien évidemment, la crise sanitaire a profondément impacté les bibliothèques, qui ont fermé leurs locaux au public du 17 mars au 11 mai, puis du 30 octobre au 28 novembre 2020, tout en s’efforçant d’offrir sur Internet des ressources et des animations numériques. Si les bibliothèques n’ont pas connu de fermeture en 2021, elles ont vu leur fréquentation réduite par un certain nombre de mesures sanitaires : réduction de jauges et des horaires d’ouverture ; contrôle du passe par les bibliothèques territoriales, à compter de septembre 2021.


  • S’agissant de la Bibliothèque nationale de France (BnF), le nombre total des entrées enregistrées en 2021 dans les salles de lecture et la fréquentation des espaces de travail aménagés en dehors des salles s’établit à près de 380 000 entrées. Le décalage important entre cette performance, celle réalisée en 2019 et la cible initialement assignée pour 2021 s'explique, comme en 2020, par les mesures prises en réponse à la crise sanitaire : maintien de jauges réduites jusqu’en septembre et aménagements des horaires d’ouverture suivant les mesures de couvre-feu et l’intensité des pics de crise. Par ailleurs, l’ensemble des espaces d’accueil du site Richelieu aurait dû rouvrir en 2021 mais, en raison de retards de travaux depuis mars 2020, cette réouverture est reportée en 2022.


  • S’agissant de la Bibliothèque publique d’information (Bpi), 666 458 entrées ont été enregistrées dans les espaces de lecture de la bibliothèque, pendant les horaires d’ouverture, en 2021. S’y s’ajoutent les 10 093 entrées enregistrées au titre des activités d’action culturelle menées par la Bpi en dehors de ses espaces de lecture ou de ses horaires d’ouverture (6 879 entrées pour le cinéma et 3 214 entrées effectuées dans le cadre d’actions culturelles ou de médiations ayant eu lieu en dehors de la bibliothèque ou de ses horaires d’ouverture). En 2021, la fréquentation totale de la Bpi atteint donc 676 551 visiteurs. La progression importante de la fréquentation par rapport à l’année précédente s’explique par l’augmentation du nombre de jours d’ouverture de la bibliothèque (312 jours d’ouverture en 2021 contre 181 en 2020). A contrario, la moyenne quotidienne des entrées recule légèrement, de 2 566 entrées à 2 136 entrées.


  • La fermeture lors des deux premiers confinements (du 17 mars 2020 au 2 juin 2020 puis du 30 octobre au 28 novembre 2020), l’instauration de jauges et la limitation des activités sociales lors des périodes de reprise d’activité, ont considérablement freiné l’activité des bibliothèques territoriales en 2020. On serait passé de 12 millions à 7,2 millions de fréquentants en 2020. Malgré la poursuite des contraintes sanitaires en 2021 et l'introduction du passe sanitaire à compter de septembre, la tendance serait à une légère reprise de la fréquentation et on estime le nombre de fréquentants à près de 9 millions en 2021.


2. Accès au document écrit (indicateur 1.2)


À fin 2021, le nombre total de monographies directement accessibles en texte intégral dans Gallica et Gallica intramuros s’élève à plus de 600 000 titres, correspondant à 685 000 volumes différents (monographies en plusieurs volumes). Ce total inclut à la fois les monographies numérisées issues des fonds de la BnF et celles de bibliothèques partenaires. Ce résultat est supérieur à la prévision initiale établie au PAP 2021.




OBJECTIF    

2 – Soutenir la création et la diffusion du livre

 
 

INDICATEUR

2.1 – Renouvellement de la création éditoriale

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Part des auteurs et des traducteurs bénéficiant pour la 1ère fois des aides à la création (CNL)

%

43,8

48,6

45

47

45,3

45

Nombre de nouveaux titres publiés dans les secteurs de la littérature et des sciences humaines (vente lente)

Nb

21 792

19 179

20 000

19900

21698

19 900

 

Commentaires techniques

L’indicateur 2.1 a pour objet de recenser la population directement bénéficiaire d’aides à la création (ce que mesure le premier sous-indicateur) et de refléter le dynamisme de la création éditoriale, auquel les politiques publiques peuvent contribuer indirectement, à travers le contexte réglementaire notamment (ce que mesure le second sous-indicateur).


Sources des données :

1ère ligne : dossiers d’attribution des aides aux auteurs et traducteurs et bilan des aides (CNL)

2e ligne : base bibliographique Electre. La classification Dewey, utilisée par la base bibliographique Electre, qui recense tous les ouvrages commercialisés en France, permet de cerner finement les secteurs considérés comme relevant de la vente lente : art et bibliophilie, littérature classique, littérature étrangère, littérature scientifique et technique, philosophie, sciences humaines et sociales, poésie et théâtre.

 

INDICATEUR

2.2 – Part de marché des librairies indépendantes

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Part de marché des librairies indépendantes

%

19

19

18

18

19,5

18

 

Commentaires techniques

Commerce culturel indépendant : tout ce qui ne relève pas des grandes surfaces spécialisées (GSS) et de la grande distribution (grande surface alimentaire). Sont également exclus : les maisons de la presse, les ventes en kiosque, gares et aéroports, les points de vente spécialisés dans les soldes et l’occasion, les clubs, la vente directe, la vente en ligne (tous réseaux confondus).


Sources des données : Enquête Kantar réalisée auprès d’un échantillon représentatif de 3 000 individus de 15 ans et plus, interrogés trimestriellement sur le cumul de leurs achats de livres.

 

Analyse des résultats

La diversité, la vitalité et la plus large diffusion possible de la création constituent les principales finalités de la politique culturelle de l’économie du livre. A ce titre, l’indicateur 2.1 relatif au renouvellement de la création éditoriale permet de recenser la population nouvellement bénéficiaire d’aides à la création (premier sous-indicateur) et de refléter le dynamisme de la création auquel les politiques publiques peuvent contribuer indirectement à travers le contexte réglementaire (second sous-indicateur). Par ailleurs, il importe de souligner le rôle de la librairie indépendante dans la viabilité économique des projets éditoriaux. Une surveillance de sa part de marché (indicateur 2.2) est nécessaire au pilotage des politiques publiques du secteur, même si une diminution tendancielle semble inéluctable, compte tenu des pratiques d’achat et du développement du numérique. Soutenir les librairies indépendantes dans le développement complémentaire d’une présence en ligne devient ainsi un axe de travail important.

 

1. Renouvellement de la création éditoriale (indicateur 2.1)

 

La part des auteurs et traducteurs bénéficiant pour la première fois des aides à la création du CNL est de 45,3 %, ce qui correspond à l’objectif initial fixé. On note pour 2021 une légère baisse du nombre total de demandes de bourses par rapport au pic de 2020 (794 demandes en 2021 pour 871 en 2020 et 670 en 2019) ; le nombre de primo demandeurs apparaît également en légère baisse après un pic observé en 2020 (48,1 % en 2021 pour 50,8 % en 2020 et 48 % en 2019).

Cette légère baisse de demandes pour 2021 peut avoir plusieurs causes, notamment : le contexte sanitaire qui a reporté ou annulé des résidences ou des publications, décalant de ce fait la réalisation des projets et reportant les nouvelles demandes de bourses ; les demandes de soutiens exceptionnels (fonds de solidarité et fonds sectoriels) sur lesquelles les auteurs se sont peut-être concentrés au détriment des demandes de bourse de création.

 

S’agissant du nombre de nouveaux titres publiés dans les secteurs dits de « vente lente » (littérature, sciences humaines, littérature scientifique, arts, poésie, théâtre), il a retrouvé, après l’évolution atypique de 2020, un niveau presque identique à celui de 2019.
 

Avec 21 698 titres publiés en 2021, contre 19 179 titres en 2020 et 21 792 titres en 2019, la production de titres de ventes lente a progressé de 13,1 %, soit une tendance légèrement supérieure à celle de la production éditoriale dans son ensemble (+12,6%, 68 160 titres).
 

Par-delà les aléas liés à la crise sanitaire, il convient cependant de garder à l’esprit pour les années à venir que deux facteurs contribuent à la baisse de la production d’ouvrages imprimés de sciences humaines – et donc de cet indicateur: d’une part, le glissement de la demande vers les ressources numériques et, d’autre part, l’attrait de l’offre croissante d’articles en open access.

 

 

2. Part de marché des librairies indépendantes (indicateur 2.2)

 

La part de marché des librairies indépendantes apparait en progression en 2021, atteignant près de 20 %.

Cette tendance s’inscrit dans la continuité de 2020, durant laquelle les achats en librairie ont fortement augmenté après les deux périodes d’interdiction d’accueil du public, en particulier en décembre 2020.

 

L’augmentation apparait d’autant plus remarquable que les ventes de livres ont globalement été plus dynamiques en 2021 : d’après les données Livres Hebdo/Xerfi, Sécific, les ventes de livres au détail se sont accrues de 12,5 % par rapport à 2020, et de 7,4 % par rapport à 2019 (année ordinaire). Entre les différents canaux du commerce, les librairies ont connu la plus forte hausse des ventes, en particulier celles de petite taille. La part de marché des grandes surfaces spécialisées continue de croître ; celle de la vente en ligne, tous réseaux confondus (hors vente par correspondance), apparait en recul par rapport à 2020 où elle avait bénéficié des effets de la crise sanitaire, mais en croissance par rapport à 2019, confirmant une tendance de long terme. 

 

Plusieurs raisons peuvent expliquer l’augmentation de la part de marché des librairies.

Elles ont bénéficié d’une médiatisation accrue depuis le début de la crise sanitaire et, dans un contexte de moindre accès à de nombreux loisirs ou d’autres pratiques culturelles, d’un regain d’intérêt des clients ; ces phénomènes ont également été notés dans les pays voisins de l’Union européenne. Il semble que l’essentiel de la hausse des ventes des librairies pendant la crise provienne davantage d’un renforcement des clients ordinaires plutôt que des achats de nouveaux clients. A cet égard, la généralisation en France du Pass Culture et de Jeunes en librairie apparaissent toutefois bénéfiques au secteur du livre et aux ventes en librairie en particulier, répondant à l’enjeu du renouvellement des générations de la clientèle de ces commerces : en 2021, 426 000 jeunes ont acheté des livres avec le Pass, représentant 56 % des dépenses réalisées avec cet outil ; les libraires bénéficient fortement de ces achats grâce à leur présence active sur l’application (remontée des stocks) et la densité des magasins sur le territoire.

 

Par ailleurs, de nombreuses créations de librairie sont observées depuis début 2021, y compris dans des territoires peu denses, notamment portées par des actifs en reconversion professionnelle. S’agissant des librairies existantes, un vaste programme de modernisation initié en 2020, a été poursuivi en 2021 à travers France Relance ; il a bénéficié à près de 400 librairies, renforçant principalement l’attractivité de leurs magasins.

 

Il convient de rappeler que cette augmentation de la part de marché des librairies recouvre des situations disparates : certaines librairies ont continué de subir les effets de la crise sanitaire en 2021, notamment celles situées à proximité de lieux ordinaires de flux (près des gares, dans les zones touristiques, etc.), celles spécialisées dans des segments tels que le voyage, ou encore celles établies dans les territoires ultra-marins où les restrictions de déplacement ont pénalisé leur fréquentation.