$@FwLOVariable(annee#2021)

$@FwLOVariable(numProg#354)

$@FwLOVariable(libelleProg#Administration territoriale de l'État)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre#Objectifs et indicateurs de performance)

 

Objectifs et indicateurs de performance

 

OBJECTIF    

1 – Améliorer la prévention des risques

 
 

INDICATEUR    mission

1.1 – Taux d'exercices de sécurité civile réalisés dans les délais réglementaires sur les sites soumis à PPI

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux d'exercices de sécurité civile réalisés dans les délais réglementaires sur les sites soumis à PPI

%

78,7

78,5

80

80

82

80

 

Commentaires techniques

Source des données : préfectures/SDAT


Mode de calcul : cet indicateur permet de mesurer si tous les plans particuliers d’intervention (PPI) ont fait l’objet d’un exercice de sécurité civile depuis moins de 3 ou 5 ans.

Sont comptabilisés au numérateur : le nombre de PPI existant qui ont fait l’objet d’un exercice de sécurité civile dans les délais réglementaires au plus tard le 31 décembre N.

Sont comptabilisés au dénominateur : tous les PPI (les PPI comportant une ou des installations SEVESO II seuil haut, les PPI comportant un ou des stockages souterrains et les PPI ne comportant ni SEVESO II seuil haut ni stockage souterrain).

Depuis 2020, pour une meilleure représentativité du champ réglementaire des PPI soumis à exercice, les PPI en cours d’élaboration ne sont plus comptabilisés (car non soumis à exercice).

Cet indicateur est renseigné semestriellement.

 

INDICATEUR

1.2 – Taux de respect de la périodicité des visites de contrôle obligatoires par la commission de sécurité des établissements recevant du public et d'immeubles de grande hauteur

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de respect de la périodicité des visites de contrôle obligatoires par la commission de sécurité des établissements recevant du public et d'immeubles de grande hauteur

%

94,3

85,2

85

91

88

90

 

Commentaires techniques

Source des données : préfectures/SDAT


Mode de calcul : cet indicateur mesure le respect de la programmation annuelle des visites périodiques pour les établissements recevant du public (ERP) et les immeubles de grande hauteur (IGH) soumis à obligation de contrôle par la commission de sécurité. Cet indicateur traduit une performance pluriannuelle portant sur plusieurs exercices cumulés (visites réalisées en année N pour des obligations nées en N et au cours des années précédentes).

Les ERP soumis à obligation de contrôle sont les ERP de 1ère, 2e, 3e et 4e catégories, ainsi que les locaux à sommeil de 5e catégorie.

Sont comptabilisés au numérateur les ERP et les IGH soumis à obligation de contrôle ayant fait l’objet d’une visite périodique obligatoire au cours de l’année.

Sont comptabilisés au dénominateur tous les ERP et les IGH soumis à obligation de contrôle pour lesquels une visite périodique était obligatoire au titre de l’année N ou pour résorber un retard de visite obligatoire au titre des exercices précédents.

Cet indicateur est renseigné annuellement.

Le résultat de l’indicateur correspond à la moyenne pondérée des valeurs départementales.

 

Analyse des résultats

Indicateur 1.1 : Niveau de préparation aux crises


Le bureau de la planification, des exercices et des retours d'expérience de la sous-direction de la préparation, de l'anticipation et de la gestion de crise assure un suivi et un accompagnement annuel des services interministériels de défense et de protection civile (SIDPC).

Au sein du dispositif ORSEC, les PPI sont des dispositions spécifiques adoptées par les préfets de département pour faire face aux conséquences sur la population d’un accident survenant sur des sites présentant un risque technologique : usines chimiques SEVESO seuil haut, centrales nucléaires, barrages. La périodicité triennale obligatoire des exercices PPI fait l’objet d’une planification par les SIDPC. La lecture des indicateurs IM 204 et IM 206 montre une reprise des exercices, qui pour beaucoup n’avaient pu être réalisés en 2020 dans le contexte de crise sanitaire.

Au regard des calendriers prévisionnels transmis par les SIDPC pour l’année 2022, les préfectures prévoient un rattrapage des exercices non réalisés en 2020 et 2021.


Indicateur 1.2 : Taux d’établissements recevant du public et d’immeubles de grande hauteur soumis à obligation de contrôle visités par la commission de sécurité


88,08 % des établissements recevant du public (ERP) soumis à obligation de contrôle ont fait l’objet d’une visite en 2021, ce qui est légèrement inférieur à l’objectif prévu de 90 %. La réalisation apparaît toutefois en nette amélioration par rapport à l’année précédente, avec une reprise d’activités après une année 2020 marquée par la crise sanitaire (85,2 %). Malgré des résultats contrastés sur les territoires, l’activité des commissions a repris un rythme normal avec un niveau d’avant 2020. L’arrêté du 24 juillet 2020 permettant de reporter les visites programmées en 2020 a ainsi été utilisé de façon mesurée. La mobilisation continue des acteurs territoriaux chargés de garantir le respect des conditions réglementaires de visites périodiques des ERP a permis de garantir ce niveau de contrôle. Dans les départements les plus en difficulté, les éléments de blocage existants avant 2020 ont perduré (sous effectifs ponctuels ou chroniques, quorum non atteint au sein des commissions de sécurité).


OBJECTIF    

2 – Optimiser les conditions de délivrance de titres fiables et l'efficacité des services de délivrance de titres

 
 

INDICATEUR    mission

2.1 – Délais moyens d'instruction des titres

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Délai d'instruction en CERT des passeports biométriques

jours

Sans objet

5,7

12

12

10,4

9

Délais d'instruction en CERT des cartes nationales d'identité

jours

Sans objet

7,5

15

15

13,8

10

Délais d'instruction en CERT des permis de conduire

jours

Sans objet

6,5

8

16

11,2

8

 

Commentaires techniques

Source des données : ANTS


Mode de calcul : cet indicateur permet de mesurer la performance imputable aux CERT en préfecture, autrement dit l’instruction. Les étapes du processus de délivrance des titres non imputables aux CERT telles que la fabrication ou l’acheminement ne sont donc pas prises en compte :

  • le premier sous-indicateur mesure le délai moyen d’instruction des passeports biométriques ;

  • le second sous-indicateur mesure le délai moyen d’instruction des cartes nationales d’identité ;

  • le troisième sous-indicateur mesure le délai moyen d’instruction des permis de conduire.

Les deux premiers sous-indicateurs permettent de mesurer le délai de traitement d’une demande de titre d’identité imputable aux CERT (délai courant de la réception de la demande par les CERT jusqu’à la validation ou le rejet de la demande). Ils excluent les délais non imputables aux CERT (délai de rendez-vous auprès de la mairie, délai de fabrication, délai d’acheminement). De la même façon, le sous-indicateur relatif aux demandes de permis de conduire ne comprend pas la fabrication et l’acheminement du titre.

Les réalisés 2018 et 2019, auparavant calculés en % de titres délivrés sous un seuil plafond, sont indiqués « sans objet » car non comparables aux prévisions à partir de 2020 du fait du changement de mode de calcul.

 

INDICATEUR

2.2 – Taux de dossiers de fraude documentaire détectés par les centres d'expertise et de ressources titres (CERT) pour la CNI, le passeport, le permis de conduire et le certificat d'immatriculation d'une part et les préfectures pour les titres de séjour d'autre part

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de dossiers de fraude documentaire détectés par les centres d’expertise et de ressources titres (CERT) pour la CNI, le passeport, le permis de conduire et le certificat d’immatriculation d’une part et les préfectures pour les titres de séjour d’autre part

1,1

1,2

1,1

1,2

1,6

1,3

 

Commentaires techniques

Source des données : préfectures/SDAT


Mode de calcul : cet indicateur mesure la capacité des centres d’expertise et de ressources titres (CERT) et des préfectures à détecter les demandes frauduleuses de titre déposées par des usagers. Il correspond au nombre de dossiers qui, après avoir fait l’objet de vérifications approfondies, suite à une primo-détection faisant soupçonner une fraude, sont reconnus, de manière avérée, comme effectivement frauduleux. Une demande de titre est qualifiée de frauduleuse dès lors que le CERT ou la préfecture, après analyse des pièces constitutives du dossier remis par le demandeur, établit que l’une au moins de ces pièces est contrefaite, falsifiée ou comporte de fausses informations.

Les demandes de titres considérées par cet indicateur sont les demandes de CNI, passeports, permis de conduire, certificats d’immatriculation instruites par les CERT et les titres de séjour instruites par les préfectures.

Cet indicateur est renseigné mensuellement.

Le résultat de l’indicateur est la moyenne pondérée des résultats départementaux. Il est exprimé en nombre de fraudes avérées pour 1 000 dossiers instruits suite à primo-détection.

 

Analyse des résultats

Indicateur 2.1 : délais moyens de délivrance des titres


À compter du PAP pour 2020, le délai mesuré est celui imputable à l’administration préfectorale, soit le délai d’instruction de la demande en CERT. En revanche, les délais de fabrication et d’acheminement des titres ne sont plus pris en compte.


1er et 2e sous-indicateurs : délai d'instruction en CERT des passeports biométriques et des cartes nationales d’identité (CNI)

Le délai de référence, de 12 jours pour les passeports biométriques et 15 jours pour les CNI, correspond à un niveau de qualité jugé satisfaisant pour les usagers.

Le délai moyen d’instruction d’une demande de passeport biométrique est de 10,4 jours en 2021 (source ANTS), soit 1,6 jour de moins que la cible du PAP. Pour une demande de CNI, il est de 13,8 jours (source ANTS), soit inférieur de 1,2 jour par rapport à la cible du PAP.

En 2021, la forte augmentation de la demande liée à l’effet de rattrapage des demandes non effectuées en 2020 et au premier semestre 2021, à la levée des restrictions sur les déplacements conjuguée à l’attractivité de la nouvelle CNI a provoqué l’allongement des délais.


3e sous-indicateur : délai d'instruction en CERT des permis de conduire (PC)

Le délai de référence de 8 jours pour les demandes de permis de conduire et d’inscription aux stages de récupération de points correspond à un niveau de qualité jugé satisfaisant pour les usagers.

La prévision a été actualisée à 16 jours, alors qu’elle était de 8 jours dans le PAP, en hausse pour 2021. En effet, un incident informatique majeur au début du deuxième trimestre, conjugué à l’instabilité particulière des outils informatiques depuis lors et à une contrainte sur les effectifs, a dégradé de manière significative les performances en termes de délais d’instruction. Le délai médian d’instruction des titres en CERT, plus conforme à la réalité en ce qu’il n’inclut ni les itérations avec les usagers, ni les conséquences des demandes abandonnées par ces derniers, est de 11,2 jours pour l’année 2021 (source ANTS), soit 4,8 jours de moins que la prévision révisée et 3,2 jours de plus que la prévision initiale.

Le délai d’instruction des titres permis de conduire seuls (hors inscriptions) s’établit quant à lui à 12,9 jours.


Indicateur 2.2 : taux de dossiers de fraude documentaire détectés par les préfectures


Le résultat présenté cette année fait état d’une forte hausse au regard de l’exercice précédent (1,6‰ contre 1,1). Toutefois, si l’on peut envisager une hausse du taux de dossiers de fraude documentaire et à l’identité détectés entre ces deux années, en raison de la hausse du nombre de dossiers caractérisés frauduleux sur l’ensemble des titres, cette augmentation est à relativiser du fait de l'absence partielle de données de l'infocentre du traitement informatique « TES » (Titres électroniques sécurisés), utilisé dans le cadre de l’instruction des demandes de cartes d’identité et des passeports, qui affecte la comptabilisation des demandes des nouvelles cartes nationales d’identité pour les troisième et quatrième trimestres de l’année 2021.


OBJECTIF    

3 – Moderniser et rationaliser le contrôle de légalité et le contrôle budgétaire

 
 

INDICATEUR

3.1 – Taux de contrôle des actes des collectivités locales et établissements publics

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de contrôle des actes prioritaires reçus en préfecture

%

88,7

82,2

90

87

83

90

Taux de contrôle des actes budgétaires des collectivités locales et établissements publics

%

59

56,6

61

60

57,7

63

 

Commentaires techniques

Sources des données : préfectures / SDAT


Mode de calcul :

1er sous-indicateur : sont comptabilisés les actes relevant des 3 domaines (commande publique, urbanisme et fonction publique territoriale) auxquels peuvent s’adjoindre ceux relevant d’une priorité définie localement par le préfet dans le cadre de sa stratégie de contrôle. Ces actes proviennent des communes et de leurs établissements publics, des établissements publics de coopération intercommunale (EPCI), des départements et régions et de leurs établissements publics.

2e sous-indicateur : sont comptabilisés tous les budgets primitifs (y compris les budgets annexes), ainsi que tous les autres actes budgétaires (budgets supplémentaires, décisions modificatives et comptes administratifs -budgets annexes compris-) provenant des régions, départements, communes, établissements publics locaux, EPCI et services départementaux d’incendie et de secours.

Seuls les actes contrôlés sur le fond et sur la forme sont pris en compte.

Les résultats nationaux de ces deux sous-indicateurs correspondent à la moyenne des résultats départementaux pondérée par leur volumétrie respective.

Ces deux sous-indicateurs sont renseignés semestriellement.

 

INDICATEUR

3.2 – Taux d'actes transmis via le système d'information @CTES

     (du point de vue du citoyen)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux d'actes transmis via le système d'information @CTES

%

66

68,7

68

70

73,3

70

 

Commentaires techniques

Source des données : système d’information @CTES / préfectures / SDAT


Mode de calcul : cet indicateur mesure la part des actes des collectivités locales reçus par les préfectures et sous-préfectures transmis électroniquement à l’application @CTES.

Sont comptabilisés au numérateur : le nombre d’actes télétransmis par le système d’information @CTES

Sont comptabilisés au dénominateur : le nombre total d’actes reçus.

Cet indicateur est renseigné semestriellement.

 

Analyse des résultats

Indicateur 3.1 : taux de contrôle des actes des collectivités locales et établissements publics


1er sous-indicateur : taux de contrôle des actes prioritaires reçus en préfecture


6 280 446 actes ont été reçus par les préfectures en 2021 (contre 5 866 736 en 2020) dont 989 203 prioritaires (contre 1 152 540 en 2020). 1 282 781 actes ont été contrôlés (contre 1 277 577 en 2020) dont 821 462 actes prioritaires (contre 947 391 en 2020). Entre 2020 et 2021, l’effort global de contrôle est donc resté stable (+0,41 %), malgré un contexte sanitaire défavorable.

Le taux de contrôle des actes prioritaires s’élève, en 2021, à 83 %. Si ce taux reste en deçà de la prévision actualisée, on constate néanmoins une remontée de l’effort de contrôle de ces actes.

En premier lieu, ce taux est à mettre en perspective avec le nombre d’actes prioritaires reçus, qui est en baisse pour l’année 2021.


En deuxième lieu, il peut également varier en fonction de la définition des priorités locales arrêtées dans les stratégies de contrôle élaborées par les préfets. En effet, le resserrement par les préfectures du nombre de priorités locales peut expliquer qu’un certain nombre d’actes soit contrôlé sans pour autant relever des catégories prioritaires. Il en va ainsi par exemple des actes en matière d’intercommunalité, qui peuvent recouvrir des enjeux politiques et financiers importants, sans pour autant toujours être définis comme des actes prioritaires.

Enfin, une part importante du temps de contrôle peut être consacrée à l’examen d’actes non prioritaires, mais ayant fait l’objet d’un signalement en interne à la préfecture ou par un tiers.


2e sous-indicateur : taux de contrôle des actes budgétaires des collectivités locales et établissements publics


Alors que le taux de contrôle en 2019 s’établissait à 59 % marquant une légère baisse avec le taux constaté en 2018 à hauteur de 60 %, l’année 2020, marquée par la crise sanitaire a vu la performance des préfectures se dégrader faiblement avec un taux à 56,57 %. Au regard de ces résultats, la cible pour 2021 avait été ajustée à 60 % au lieu de 61 % afin de tirer les conséquences des conditions d’exercice du contrôle connues au cours de l’année 2020 marquées par des contraintes conjoncturelles.


Pour l’année 2021, le taux de contrôle des actes budgétaires s’élève à 57,67 %. Si ce taux de contrôle n’atteint pas la cible fixée, il traduit tout de même un mouvement de normalisation de l’activité après un exercice 2020 atypique. Cette hausse moindre qu’attendue est aussi due à la croissance du nombre d’actes à contrôler de près de 4,7 %, passé de 277 000 environ à 290 000 actes transmis.

Cette hausse s’explique également par une meilleure organisation des préfectures au regard des exigences induites par le contexte sanitaire. L’adaptation de leurs stratégies de contrôle permet de cibler les collectivités territoriales et le niveau de contrôle à réaliser.

Il est attendu que les efforts accomplis par les préfectures perdurent afin de soutenir la hausse constatée en 2021 et retrouver des niveaux de taux de contrôle antérieurs à la crise sanitaire.

La poursuite du déploiement d’Actes budgétaires qui concernait en 2020 45 % des collectivités soit près de la moitié contre 47,5 % 2021 a également contribué à soutenir l’activité de contrôle.


Indicateur 3.2 : taux d’actes télétransmis via le système d’information @ctes


Le taux de télétransmission a continué de progresser en 2021 en raison de l’obligation, depuis le 7 août 2020, de télétransmettre les actes au préfet au titre du contrôle de légalité pour certaines collectivités : régions, départements communes de plus de 50 000 habitants, établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre (dispositions issues de la loi du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République).


OBJECTIF    

4 – Améliorer l'efficience de l'administration territoriale de l'État

 
 

INDICATEUR    mission

4.1 – Taux de préfectures certifiées ou labellisées sur le nouveau référentiel

     (du point de vue de l'usager)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de préfectures certifiées ou labellisées sur le nouveau référentiel

%

11

22

75

50

28

100

 

Commentaires techniques

Source des données : préfectures / SDAT


Mode de calcul : cet indicateur mesure le pourcentage de l’ensemble des préfectures et des sous-préfectures accueillant un CERT, labellisées sur le nouveau référentiel qualité, Qual-e-pref, par rapport au nombre total de préfectures et de sous-préfectures soumises à obligation de labellisation depuis la première année de déploiement (taux cumulé).

Périmètre pris en compte : la métropole et l’outre-mer. La préfecture de police de Paris n’est pas comptabilisée (hors périmètre du programme 354). L’ensemble des DOM et des COM sont comptabilisés, à l’exception de Wallis et Futuna et des TAAF.

Cet indicateur est calculé au niveau de l’administration centrale (par la DMAT).

 

INDICATEUR    mission

4.2 – Ratio d'efficience bureautique de l'administration territoriale de l'État

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ratio d'efficience bureautique de l'administration territoriale de l'État

€/poste

514

675

650

650

730

630

Nombre de postes bureautiques

Nombre de postes

66 021

106 151

88 034

81 408

88 034

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques

Sources des données : dépenses de bureautique (numérateur) extraites du progiciel Chorus et nombre de postes bureautiques (dénominateur) estimé selon un ratio de poste par ETPT de 1,1.

Modalités de calcul : le ratio d’efficience bureautique est établi pour l’ensemble des services de l’ATE qu’il s’agisse, en métropole, des services départementaux (préfectures, SGC-D et directions départementales interministérielles - DDI) ou régionaux (directions régionales) ou, en outre-mer, des préfectures ou hauts-commissariats et, dans les DROM, des secrétariats généraux communs et des directions ultramarines.

Le ratio d’efficience bureautique est établi pour l'ensemble des services du périmètre du programme 354 (préfectures, sous-préfectures, hauts-commissariats en Outre-Mer, DDI, directions et délégations régionales, SGAR).

Les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant :

  • numérateur : somme des dépenses bureautiques payées dans l’année N (crédits de paiement consommés). Cette somme comprend les dépenses réalisées au titre :

    • des dépenses informatiques réalisées sur l’année (postes de travail, études SIC, maintenance informatique et services d’infrastructure) ;

    • des solutions d’impression et de reprographie qui correspondent aux services d’impression individuels ou partagés.

  • dénominateur : estimation du nombre de postes de travail (PC fixes et portables) des services du périmètre considéré selon un ratio de 1,1 par ETPT, utilisé depuis 2021, suite à la mise en place du programme 354.


 

INDICATEUR    mission

4.3 – Dépenses de fonctionnement par agent

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Dépenses de fonctionnement par agent

3 347

2 979

2 938

2 952

3 101

2 938

Nombre d'agents

Nb

50 785

80 137

80 031

74 007

80 031

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques

Sources des données : les données sont fournies par :

• le progiciel CHORUS pour les dépenses de fonctionnement (numérateur) (hors dépenses immobilières).

• les ministères pour le nombre d'ETPT (dénominateur), dont les effectifs sont recensés par la DMAT/SDAT.

Modalités de calcul :

  • numérateur : ensemble des dépenses de fonctionnement courant des services relevant du périmètre de l'action 05 du programme 354 au 31 décembre 2021.

  • dénominateur : nombre d’ETPT (équivalent temps plein travaillé) de l'ensemble des services relevant du périmètre du programme 354 au 31 décembre 2021 (préfectures et sous-préfectures, hauts commissariats en Outre-Mer, DDI, directions et délégations régionales et SGAR).

 

 

 

INDICATEUR

4.4 – Ratio soutenants / soutenus

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ratio soutenants / soutenus

%

4,88

Non connu

Non déterminé

3,25

3,59

Non déterminé

 

Commentaires techniques

Précisions méthodologiques:


Sources des données : les données sont fournies par : ANAPREF des agents des réseaux de préfectures/ sous-préfectures, et des SGC et enquête DMAT pour les effectifs des autres ministères de l'ATE


Mode de calcul :


a) - Les effectifs gérés (soutenus) :


Pour 2019, il a été retenu le nombre d’ETPT annuels réalisés compris dans le plafond d’emplois du périmètre des réseaux de préfectures et sous-préfectures du P307.

Pour 2021, afin de tenir compte de la création des SGC, il a été retenu la somme des effectifs suivants:

- nombre d’ETPT annuels compris dans le plafond d’emplois (programme 354) du périmètre des réseaux de préfectures et sous-préfectures, hors emplois DATE, membres du corps préfectoral et chargés de mission SGAR qui sont gérés par l’administration centrale à ce jour. Sont pris en compte la métropole, les DROM et les COM.

- nombre d'ETPT annuels de niveau départemental en DDI relevant du soutien d'un SGC-D en métropole et nombre d'ETPT annuels de niveau régional en DR relevant du soutien d'un SGC dans les DROM ou des services de l'État en Guyane


b) - Les effectifs gérants (soutenants) :


Pour 2019, sont retenus le nombre d’ETPT annuels réalisés des fonctions supports RH (gestion administrative, action sociale et formation) relevant du périmètre des réseaux de préfectures et sous-préfectures du programme 307. Pour 2021, sont retenus le nombre d’ETPT annuels positionnés sur des fonctions support de gestion des RH, d'action sociale et de formation (effectifs portés par le programme 354 à travers les SGC-D).

Formule = soutenus / soutenants x 100

Lecture: part des effectifs soutenants en RH rapportés au total des effectifs soutenus

 

INDICATEUR    mission

4.5 – Optimisation de l'occupation de l'immobilier de bureau

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Ratio SUN / ETPT

m²/poste de travail

21.51

21,26

21,90

21,81

23,56

20,27

Ratio entretien courant / SUN

€/m²

15,77

15,55

18,67

18,26

16,04

18,67

 

Commentaires techniques

Sous-indicateur « Ratio SUN / ETPT »


Sources des données :

  • la valeur de la surface utile nette est issue de restitutions de l'infocentre immobilier de la Direction de l'immobilier de l’État.

  • le nombre d’ETPT (équivalent temps plein travaillé) repose sur une enquête faite par la DMAT auprès des différents ministères occupants de l'ATE.

Modalités de calcul :

  • numérateur : surface utile nette (SUN) en m² des services déconcentrés de l’État dont les crédits relatifs à l’immobilier de l'occupant sont gérés par le programme 354. Il s'agit des surfaces de bureau exclusivement.

  • dénominateur : nombre d’ETPT (équivalent temps plein travaillé) dans les services déconcentrés de l’État du périmètre soutenu par le programme 354.


Sous-indicateur « Ratio entretien courant /SUN »


Sources des données :

  • la valeur de la surface utile nette est issue de restitutions de l'infocentre immobilier de la Direction de l'immobilier de l’État.

  • les dépenses d’entretien courant sont consolidées par la DMAT à partir du progiciel CHORUS.

Modalités de calcul :

  • numérateur : dépenses d’entretien courant (activités : travaux courants du locataire, aménagement et rénovation des locaux).

  • dénominateur : surface utile nette (SUN) en m² des services déconcentrés de l’État dont les crédits relatifs à l’immobilier de l'occupant sont gérés par le programme 354. Il s'agit des surfaces de bureau exclusivement.

 

INDICATEUR    mission

4.6 – Taux de sites en multi-occupation sur le périmètre de l'ATE

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de sites en multi-occupation

%

38

38

41

39

39

43

 

Commentaires techniques


L'évolution de l'indicateur traduit les politiques immobilières mises en oeuvre localement dans le cadre de la réforme de l'administration territoriale de l'État, par regroupement de services, abandons ou densifications de sites. Cet indicateur synthétique est un score de mutualisation calculé par région métropolitaine, dont la cible est fixée par le préfet. La DMAT/SDAT fait la synthèse nationale des mesures et des cibles.

La méthode repose sur une pondération des sites en fonction de leur importance en taille et sur le nombre de services occupants relevant de plusieurs périmètres ministériels.


Sources des données : synthèse réalisée par la DMAT/SDAT d'après les données déclaratives communiquées par les SGAR (hors outre-mer)

Mode de calcul : les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant :
• numérateur : nombre total de points obtenus pour les sites en multi-occupation suivant une grille de pondération définie par la SDAT.
• dénominateur : nombre total de points de l'ensemble des sites pondérés suivant la grille de pondération définie.

 

INDICATEUR    mission

4.7 – Taux de véhicules mutualisés entre au moins deux services de l'État sur le périmètre de l'ATE

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de mutualisation des véhicules

%

12,5

9

11,5

13

15

14

 

Commentaires techniques


Cet indicateur traduit la mise en œuvre de parcs automobiles mutualisés entre les différents services de l'ATE. L'indicateur est établi pour l'ensemble des services soutenus par le programme. L'objectif national, ainsi que le niveau de réalisation, sont issus des objectifs fixés par les préfets de région. La DMAT/SDAT assure la synthèse nationale des réalisés régionaux.


Sources des données : données fournies par la DMAT du ministère de l'Intérieur d'après les données déclaratives réalisées par les SGAR.


Modalités de calcul :

Les résultats sont obtenus à partir du quotient suivant :

• numérateur : nombre de véhicules mutualisés des services relevant du périmètre de l'action 05 du programme 354 entre au moins deux services de l’État en métropole.

• dénominateur : nombre total de véhicules des services relevant du périmètre de l'action 5 du programme 354 en métropole.

 

Analyse des résultats

Ainsi qu’annoncé dans le PAP pour 2021, l’impact des réformes de l’organisation territoriale de l’État (OTE) a pu être consolidé s’agissant des effectifs, induisant une révision à la baisse pour les années 2020 et 2021. En conséquence, les ratios 2021 d’efficience bureautique (4.2), de fonctionnement par agent (4.3) et d’entretien courant / SUN (4.5) traduisent une hausse mécanique au regard des prévisions initiales.


Indicateur 4.1 : taux de préfectures certifiées ou labellisées sur le nouveau référentiel


Au 31 décembre 2021, 28 % des préfectures et des sous-préfectures dotées d'un centre d'expertise et de ressources des titres (CERT) étaient labellisées Qual-e-pref, soit 31 préfectures et une sous-préfecture.

L'objectif de labellisation a été revu à 75 % pour 2021. Cependant en raison de la crise sanitaire et de ses conséquences sur les conditions de travail des agents et les modalités d'accueil des usagers au sein du réseau préfectoral, de nombreux sites ont dû reporter leur démarche de labellisation Qual-e-pref à 2022. Un effet de rattrapage est attendu en 2022, hors élément contextuel majeur et prolongation de la crise sanitaire, le réseau préfectoral restant pleinement mobilisé pour le maintien d’une relation de qualité vis-à-vis de l'usager. L’objectif ministériel est fixé à 100 % des préfectures et des sous-préfectures dotées d'un centre d'expertise et de ressources titres (CERT) labellisées au 30 septembre 2022.


Indicateur 4.2 : ratio d’efficience bureautique


Le ratio 2021 s’établit à 730 €, soit une hausse de 8 % par rapport à la réalisation 2020 et de 12 % par rapport à la prévision 2021.

Les  dépenses bureautiques (numérateur) ont augmenté de 4 % à périmètre courant par rapport à la prévision 2021 du fait du renforcement en matière d'équipements pour le télétravail. Le niveau atteint est donc exceptionnel au regard de l'historique de consommation.


En termes de postes de travail (dénominateur), la baisse constatée résulte des travaux de fiabilisation des effectifs : ainsi près de 81 408 postes sont recensés en 2021, soit une baisse de 6 626 par rapport à la prévision en PAP pour 2021. Pour mémoire, la méthodologie de calcul du nombre de postes bureautiques a été modifiée à compter du PLF pour 2021 et ne permet pas une comparaison directe entre 2020 et 2021.


La progression du ratio résulte ainsi à la fois de la réduction du nombre de postes bureautiques portés par le programme et d'une augmentation des dépenses bureautiques à périmètre courant.

Cette évolution  traduit le respect de l’objectif gouvernemental du 5ème comité interministériel de la transformation publique (CITP) du 5 février 2021 d’équiper en outils de télétravail tous les agents dont les fonctions peuvent être exercées à distance (près de 43 000 postes acquis au niveau central pour un montant 48,71 M€ sur la période 2020-2021).

La cible 2023 a vocation à être actualisée afin de tenir compte de la fiabilisation du nombre de postes bureautiques.


Indicateur 4.3 : dépenses de fonctionnement par agent


Le ratio 2021 s’établit à 3 101 €, soit une hausse de 6 % par rapport à la prévision 2021 (2 938 €) et de 2 % par rapport à la réalisation 2020 (2 979 €).


Les dépenses de fonctionnement courant (numérateur) ont baissé de 2 % à périmètre courant par rapport à la prévision 2021 du fait des transferts de crédits de fonctionnement de la jeunesse, des sports et de la vie associative (JSVA) à l'éducation nationale.


En termes d'effectifs (dénominateur), 74 007 ETPT sont recensés en 2021, soit une baisse de 6 024 par rapport à la prévision en PAP. Cette évolution résulte de la fiabilisation des effectifs à l'issue de la mise en œuvre des réformes de l'OTE.


La progression à la hausse du ratio résulte ainsi d'une diminution du numérateur (dépenses de fonctionnement) moins prononcée que celle du dénominateur (effectifs).

La cible 2023 a vocation à être actualisée afin de tenir compte de la fiabilisation du nombre des ETPT.


Indicateur 4.4 : Indicateur soutenants / soutenus


Ce ratio a été créé au PAP pour 2021 dans le cadre de la création des SGC au 1er janvier 2021.

L'année 2019 ne peut constituer une référence pertinente au regard des profondes évolutions de périmètre résultant de la création des SGC et des réformes de l'OTE (transfert des agents  des services jeunesse et vie associative à l'éducation nationale, création des SMOE, des DDETS et des DREETS, mise en place de l'OSE Guyane).

Ainsi, l'exercice 2021 constitue le premier ratio de référence  (prévision actualisée 2021 de 3,25 %). En exécution, sur la base de la comptabilité analytique des emplois de soutien arrêtée au 31 décembre 2021, le ratio « exécuté » affiche une relative stabilité au regard du « prévisionnel actualisé », avec un taux de 3,59 %. Le RAP 2022 permettra de consolider la répartition analytique des emplois sur les différentes missions de soutien RH et de fiabiliser ainsi l'indicateur soutenants / soutenus.

Il convient également de souligner que les travaux interministériels à venir devront permettre de fiabiliser les effectifs des ministères de l'ATE par niveau, avec une méthodologie partagée.

Cet indicateur a vocation, à terme, à traduire les gains de mutualisation et de rationalisation. Toutefois, la création de ces services n'ayant pu être précédée d'une convergence des processus ni des outils, les gains ne pourront intervenir que dans un second temps.


Indicateur 4.5 : optimisation de l’immobilier de bureau


L’impact des réformes OTE a pu être consolidé s’agissant des effectifs ce qui conduit à les corriger à la baisse en 2021 (travaux de fiabilisation tenant compte notamment des transferts JSVA). En dépit d’une stabilité du nombre de m² soutenus (numérateur), la baisse des effectifs (dénominateur) entraîne mécaniquement une hausse des ratios.

La stabilité surfacique résulte quant à elle des délais de mise en œuvre du volet immobilier des réformes de l'OTE: la traduction de ces réformes en termes de réduction de surfaces nécessite l'achèvement des manœuvres immobilières (regroupement de sites, restitution ou réutilisation des emprises).

Le sous-indicateur d'optimisation des surfaces de bureau occupées (ratio SUN/ETPT) affiche une dégradation pour l’année 2021 avec une augmentation du nombre de m² par ETPT soutenu, alors que la cible actualisée anticipait une amélioration du ratio d'occupation. Ainsi, cette évolution résulte d'une fiabilisation des effectifs (-6 024 ETPT) et d'une stabilisation des surfaces soutenues.


S'agissant du ratio d’entretien courant par m² de surface utile occupée, une diminution est constatée par rapport au prévisionnel 2021, en-deçà de la prévision actualisée pour 2021 (16,04 €/m² contre 18,67 attendus, soit - 2,63 points). Cette évolution résulte principalement de la baisse des dépenses d’entretien courant du locataire par rapport au montant initialement programmé pour 2021.

La baisse des dépenses d'entretien courant du locataire est issue du report de certains chantiers d’entretien courant durant la crise sanitaire dont les effets se sont prolongés en 2021. De plus, le déploiement du volet immobilier du plan de relance porté par la DIE, dont l’engagement de 80 % des crédits était attendu au 31 décembre 2021, a pu conduire les services chargés de projets immobiliers à favoriser le pilotage de ces opérations au détriment des opérations d’entretien financées sur le programme 354.


La cible 2023 du sous indicateur SUN/ETPT a vocation à être actualisée afin de tenir compte de la fiabilisation du nombre des ETPT.


Indicateur 4.6 : indicateur de multi-occupation immobilière


L'indicateur de multi-occupation immobilière a pour objet de valoriser les effets des actions de regroupements de services, abandons ou densification de sites occupés par les services de l'administration territoriale de l’État. À ce titre, il ne s'agit pas d'un taux de sites multi-occupés, mais d'un indicateur de synthèse dont les objectifs sont fixés et suivis régionalement.


Pour l'année 2021, le taux de sites en multi-occupation s'élève à 39 %, soit 1 point de plus que la réalisation 2020 et conforme à la prévision actualisée pour 2021. Pour sa quatrième année de mise en place, cet indicateur de performance relatif aux efforts de mutualisation réalisés par les services locaux affiche une tendance favorable, bien qu'en deçà de la prévision initiale 2021 (prévision revue au regard du report de la création des SGC).


La poursuite des regroupements de services issus de la réforme OTE en 2022 ainsi que la livraison de certaines opérations de rénovations de cités administratives ont vocation à améliorer progressivement le ratio au regard du développement de la multi-occupation immobilière.


Indicateur 4.7 : taux de véhicules mutualisés entre au moins deux services de l’État


L'objectif de cet indicateur est de piloter la mutualisation des flottes automobiles de l’administration territoriale de l’État. La mise en œuvre d'une démarche de partage de véhicules mutualisables entre services voisins a vocation à minorer les charges de fonctionnement du programme, tout en veillant à ne pas dégrader les capacités de déplacement des agents.


Le ratio de mutualisation des véhicules est étroitement lié au nombre de sites multi-occupés, la proximité géographique des services étant un préalable à la mise en commun des parcs automobiles. L'évolution du taux de mutualisation est également conditionnée par la mise à disposition progressive d'outils de gestion communs par la direction des achats de l'État (DAE), en matière de logiciel interministériel de gestion de flotte ou de solutions d'auto-partage.


Le taux de véhicules mutualisés, constaté au niveau national sur l'exercice 2021, est de 15 %. Ce taux correspond à un écart de +3,5 points avec la cible initiale prévue pour l’année 2021 (11,5 %) et un écart de +2 points par rapport à sa réactualisation (13 %).


L'évolution favorable de ce ratio s’explique par l'augmentation du nombre de véhicules mutualisés ainsi que par la stabilisation du parc de véhicules des services déconcentrés de l’État à l’issue de la réforme de l’OTE. Cette amélioration résulte de la mise en place des secrétariats généraux communs départementaux au 1er janvier 2021 permettant un pilotage unique de la flotte départementale ainsi que de la réduction progressive du nombre de sites de l'OTE à l'issue des manœuvres immobilières (SGC-D, DDETS, DREETS).


OBJECTIF    

5 – Assurer la parité des emplois de la filière préfectorale et territoriale de l'État

 
 

INDICATEUR    mission

5.1 – Taux de féminisation dans les primo-nominations

     (du point de vue du contribuable)

 

 

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2021
Réalisation

2023
Cible
PAP 2021

Taux de féminisation dans les primo-nominations

%

40,63

43,43

40

40

42,63

40

 

 

Analyse des résultats

La part des primo-nominations féminines en 2021 est stable par rapport à l’année 2020 sur le recrutement des préfets (38 %) et des emplois DATE (45 %). Une légère baisse sur les nominations des sous-préfètes à 45 % apparaît en 2021 contre 47 % en 2020. L’objectif cible de 40 % est dépassé pour le périmètre préfectoral et territorial : 42,63 % pour l’année 2021.


Ces résultats sont le fruit d’une politique volontariste du ministère de l’Intérieur de promouvoir l’accès des femmes aux emplois d’encadrement supérieur. Plusieurs leviers peuvent à ce titre être soulignés : accompagnements spécifiques dans le cadre du cycle de formation Ariane, circulaire d’identification des hauts potentiels féminins susceptibles de pouvoir exercer des fonctions de préfète ou de sous-préfète, étude sur les parcours des femmes au ministère de l’Intérieur, séminaire de promotion des métiers préfectoraux auprès des publics féminins, efforts d’amélioration de la conciliation entre les temps de vie professionnels et personnels.

Outre les primo-nominations, la part des femmes dans les emplois de préfet et de sous-préfet progresse depuis plusieurs années pour atteindre respectivement 29 % et 36 % en 2021.