Éléments de synthèse du programme
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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Numéro et intitulé de l'action Prévision LFI | Titre 2 * | Autres titres * | Total | Titre 2 * | Autres titres * | Total |
01 – Institut national de l'audiovisuel | | 89 738 042 | 89 738 042 | | 89 738 042 | 89 738 042 |
Total des crédits prévus en LFI * | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Ouvertures / annulations y.c. FdC et AdP |
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Total des crédits ouverts | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Total des crédits consommés | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Crédits ouverts - crédits consommés |
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En 2021, l’INA a souhaité faire évoluer son organisation interne afin de la mettre en cohérence avec les priorités stratégiques définies dans son COM5, développer la transversalité au sein de l’établissement et accompagner l’évolution des modes de travail.
L’Institut était auparavant organisé autour de 9 directions, dont un secrétariat général, 5 directions supports et 3 directions métiers. Cette organisation en « silos » ne facilitait pas selon lui la mise en œuvre d’une gestion transverse des projets et ne permettait pas non plus de faire une réelle distinction entre les différentes fonctions au sein de l’INA (conception, fabrication, vente de contenus).
La nouvelle organisation de l’Institut est structurée autour de 3 directions : le Secrétariat général (pôle ressources), la Direction générale Campus (pôle savoirs) et la Direction générale déléguée (pôle contenus et pôle exploitation transverse).
Une vocation de média patrimonial affirmée et enrichie
Malgré un contexte sanitaire toujours difficile, l’INA a poursuivi et confirmé son ambition éditoriale en 2021 : l’éclairage et la contextualisation de l’actualité par le recours aux archives, la transmission de moments-clefs du patrimoine audiovisuel à toutes les générations et la création de contenus originaux et innovants.
Activités numériques de l’Institut
Le nouveau site ina.fr, gratuit et destiné à tous les publics, est en ligne depuis le 7 septembre 2021, et propose à l’internaute une porte d’entrée éditorialisée vers l’ensemble des offres éditoriales grand public ou spécialisées de l’INA mais aussi ses autres activités (formation, recherche etc.). Grâce au renouvellement de son site, le nombre de vidéos vues sur la plateforme est en forte augmentation en 2021 par rapport à 2020 (+42%), avec un nombre total de près de 33 millions de vidéos vues.
Concernant la présence de l’INA sur les réseaux sociaux, après une année 2020 record pour les activités éditoriales avec 1,13 milliard de vidéos vues toutes plateformes confondues, l’Institut a poursuivi en 2021 le déploiement de ses offres et programmes sur les supports numériques tels que Facebook, YouTube, Instagram, Twitter notamment, ce qui lui a permis de consolider et même de légèrement améliorer le niveau de ses audiences avec 1,2 milliard de vidéos vues.
Les nouvelles offres numériques lancées par l’Institut en 2020 ont continué à se développer en 2021 :
- s’agissant de médiaclip (offre de contenus « prêt à vendre » de l’INA destinée aux professionnels de l’audiovisuel et du numérique), si les objectifs en nombre de clients inscrits dans le COM5 de l’Institut ne sont pas encore atteints, le trafic annuel et le nombre de comptes utilisateurs qualifiés sont en progression. Des actions de communication et de marketing ont été déployées tout au long de l’année (campagne de référencement sur Google ainsi que sur les réseaux LinkedIn, Instragram et Twitter) afin de développer la notoriété de l’offre sur les cibles prioritaires ;
- concernant Madelen (plateforme de vidéo à la demande par abonnement lancée au printemps 2020), l’INA a engagé fin 2021 une nouvelle stratégie de distribution avec la mise à disposition de sa plateforme sur Amazon. Cet accord passé avec Amazon a permis une augmentation du nombre d’abonnés actifs à 44 200 à fin décembre 2021 (contre 40 200 en 2020).
Coopérations avec les autres sociétés du secteur audiovisuel public
Les coopérations avec les médias de l’audiovisuel public se sont développées et intensifiées. Copilote avec France Télévisions de l’offre éducative de l’audiovisuel public "Lumni", l’INA a poursuivi l’enrichissement de la plateforme avec des contenus issus des partenaires de l‘audiovisuel public (INA, France télévisions, ARTE, Radio France, France Médias Monde, TV5MONDE). Par ailleurs, l’Institut a été signataire courant 2021 des pactes pour la visibilité des Outre-mer et pour la jeunesse avec les autres sociétés audiovisuelles publiques, conformément aux engagements pris par les entreprises dans le cadre de leurs contrats d’objectifs et de moyens couvrant la période 2020-2022.
S’agissant de la chaîne franceinfo, dont il est partenaire fondateur depuis 2016, l’INA a renforcé à partir de septembre 2021 sa contribution en accueillant dans ses studios les enregistrements des plateaux de l’émission INAttendu, un magazine de 26 minutes qui utilise les archives de la télévision pour décrypter l’actualité. Le 10 mai 2021, en partenariat avec les équipes de France Télévisions, l’INA a lancé un nouveau concept en rediffusant en direct « augmenté » la soirée électorale du 10 mai 1981, et en la commentant, au cours d’une soirée évènement.
Production audiovisuelle
L’Institut continue de faire vivre toute la richesse de ses fonds en créant de nouvelles œuvres pour la télévision et les plateformes numériques. 105 heures de programmes inédits ont été produits par l’INA en 2021, avec une diversité de formats toujours plus grande (documentaires unitaires, collections, web-série, programmes de flux, factual) et des diffusions multiples, en linéaire ou sur des plateformes numériques, en France comme à l’étranger permettent de toucher le public le plus large.
Quelques exemples : le documentaire « Toute l’Algérie du monde » de Malek Bensmail pour Arte, ou les web-séries « Mort pour la cause, mais laquelle » pour la plateforme TV5 Monde et la Saison 4 de « La Grande Explication » pour la plateforme France Télévisons.
L’INA a par ailleurs poursuivi sa collaboration avec la chaîne LCP qui diffuse l'émission Rembob'INA en prime time le dimanche soir. Coproduite par l'INA depuis 4 ans, cette émission revisite l’histoire contemporaine par le prisme de programmes d’archives contextualisés par des experts de l’INA, des spécialistes et des témoins de l’époque.
En 2021, 28 émissions inédites de Rembob’INA ont été produites. Parmi les thèmes majeurs de 2021, une émission sur Georges Brassens avec Maxime Le Forestier, « L’humour absurde » avec Daniel Prévost ou encore « Le comte de Monte Cristo » avec Jacques Weber.
Enfin, à travers la Revue des médias, l’INA propose un travail d’analyse du secteur des médias et du numérique : la revue numérique analyse et raconte les médias, leurs évolutions et les enjeux auxquels ils font face. En 2021, la forte croissance de l’audience s’est confirmée : 932 000 visites contre 709 000 en 2020, soit +31,5%.
L’INA confirme ainsi sa mutation en média patrimonial, un media à destination du grand public.
Une mémoire sauvegardée au service des nouvelles offres éditoriales
En 2021, les activités de la direction déléguée aux Collections devenue par la suite direction Data et Technologies ont été entièrement mises au service du projet d’entreprise et des objectifs du projet de COM5, et leur missions ont été menées à bien malgré les épisodes de confinements et les mesures sanitaires associées : poursuite du Plan de sauvegarde et de numérisation (PSN), de la refonte du SI de gestion des collections, traitement des fonds du dépôt légal, collecte de nouveaux fonds et plan de développement de l’accès aux collections.
Numérisation des archives
Le périmètre révisé du PSN intègre les objectifs initiaux et la réponse aux enjeux de conservation des fonds numérisés et des fichiers nativement numériques. Le plan de masterisation HD d’une partie des collections film de l’INA en haute résolution 2K/4K et les migrations de supports numériques nécessaires au maintien et à la pérennité des fonds numérisés ont été poursuivis. La cible de l’indicateur n°6.1 du projet de COM5 (Nombre de nouvelles heures de contenus issus de fonds collectés sur supports matériels, préservés, décrits, numérisés et rendus disponibles pour des services et offres numériques de l’INA) a été atteinte et même dépassée avec 46 089 heures réalisées pour 40 000 attendues.
Au 31 décembre 2021, le taux de numérisation des archives s’élève à 98,96% (soit un taux quasiment conforme à la prévision actualisée (99%)), dans un contexte de mobilisation très forte autour de la préparation de la relocalisation de l’ensemble des équipes dans un nouveau bâtiment.
Modernisation du système d’information de gestion des collections
Afin de renforcer la sécurisation et l’innovation en termes de gestion et de communication des données documentaires associées aux archives audiovisuelles conservées par l’INA, le projet d’un nouveau système d’information pour la gestion des collections, permettant de suivre un contenu de la collecte à la mise à disposition des collections pour les publics académiques (Neva, Notilus et Poste) a été poursuivi en 2021. La migration des données dans le lac, qui fait l’objet d’un indicateur dans le COM5 (6.2.), a vu se mettre en place l’infrastructure des différentiels. Ceux-ci permettent d’alimenter de manière continue le lac de données, au fur et à mesure des transformations effectuées en bases sources, pour ce qui concerne les principaux référentiels documentaires et les contenus de l’archivage dit « professionnel ».
Enrichissement des collections patrimoniales
Fin 2021, l’INA collecte, au titre du dépôt légal, 101 chaînes de télévision (disparition de la chaîne Voyage et de la chaîne Canal + Family, création de la chaîne Culture Box en partage sur le canal 14 avec France 4) ainsi que 82 chaînes de radio, sans changement depuis 2020. A ces chaînes de télévision et de radio s’ajoutent 17 569 sites web, 16 033 comptes de réseaux sociaux et 2 752 mots-dièse, 10 500 comptes de 18 plateformes de publication et 14 750 collections de podcasts. Au total, ce sont plus de 1,8 million d’heures de programmes linéaires (TV, radio et web) qui sont venues compléter les collections du dépôt légal.
Désormais porté par la nouvelle Direction des Patrimoines de l’INA, l’enrichissement des collections par l’intégration de fonds tiers a fait l’objet d’une réflexion approfondie afin de préciser les priorités de collecte. En 2021, peuvent être soulignés l’aboutissement du travail préparatoire à la mise en consultation du fonds Luke Holland, en partenariat avec des bibliothèques britanniques, et la poursuite du traitement des programmes TF1 et LCI, du Parisien et de l’Opéra de Paris, ainsi que la numérisation d’un premier lot du fonds Sports de FTV.
Le schéma directeur immobilier des espaces de conservation des supports physiques de Saint-Rémy-L’Honoré a par ailleurs connu une avancée significative en 2021 avec la sélection de la société en charge de la phase d’études avant travaux. Cette phase d'études concerne les travaux de réhabilitation des bâtiments A et D (10 000 m²).
A noter enfin que l’INA et Radio France ont renouvelé en mai 2021 leur convention d’archivage, après des premières négociations engagées en 2020.
Valorisation des archives
L’INA a par ailleurs poursuivi sa politique d’organisation et de participation à des projets de valorisation à partir d’archives (colloques, programmes de recherche en partenariat avec des universités). Son activité de soutien auprès du monde de la recherche fait l’objet d’un suivi à travers les indicateurs 5.2 (en 2021, 14 études ont été publiées par l’INA ou avec la contribution de l’INA portant sur les représentations de genre dans les médias, pour une cible fixée à 9 études) et 6.3 du COM5 (en 2021, 72 chercheurs dont le corpus des sources est en tout ou partie constitué de documents issus des collections INA ont fait l'objet d'un soutien spécifique de l'INA en termes d'accompagnement et/ou diffusion pour une cible fixée à 22).
La transmission des savoirs
En 2021, l’activité de la direction déléguée à l’enseignement, à la formation et au conseil (DDEFC) – transformée en Direction générale Campus au 1er septembre 2021 – a continué son adaptation à un environnement professionnel profondément transformé par la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel du 6 septembre 2018, qui modifie radicalement le contexte de financement de la formation professionnelle et des formations en alternance. Après une année 2020 marquée par la crise sanitaire et un double confinement, et une année 2021 encore largement perturbée par cette crise, la DG Campus s’est mise en ordre de marche afin de s’adapter à ces circonstances exceptionnelles qui ont conduit en 2020 à une baisse importante du chiffre d’affaires de l’activité de formation professionnelle.
Formation professionnelle
En 2021, alors que la pandémie a encore affecté le secteur de la formation professionnelle, la DG Campus a pu, grâce à la mise en œuvre d’une feuille de route ambitieuse, retrouver le chemin de la croissance de son activité et de son chiffre d’affaires. L’amplification significative de la certification professionnelle (renforcement de l’équipe et progression du nombre de titres/diplômes enregistrés au Répertoire national des certifications professionnelles (RNCP)[DLTM1] ), l’accélération du déploiement des formations en digital learning, un travail approfondi sur le catalogue, ainsi que la structuration et la mise en ligne de l’offre existante à destination des entreprises et salariés des secteurs « hors média » (luxe, grande distribution, fédérations sportives…), ont contribué au redressement de l’activité.
Formation initiale (INA sup)
Alors que la crise sanitaire a encore sensiblement affecté le secteur de l’enseignement, les six filières de la formation initiale ont poursuivi leur développement. Une attention particulière a été par ailleurs portée par l’équipe d’INA sup sur les évolutions des conditions de financement des formations en alternance.
La question de l’inclusion des jeunes, quel que soit leur parcours et leur besoin spécifique, reste au cœur de la stratégie de l’école. Le bilan de la première promotion de la « Classe Alpha » a été particulièrement positif, à la fois sur le terrain de l’insertion professionnelle des jeunes, que dans la poursuite des études dans le secteur de l’audiovisuel et des médias numériques.
Conseil et Expertise
Après une année 2020 marquée par de nombreuses annulations et reports de mission, les équipes du service « Conseil, ventes & expertises » ont été mobilisées aux côtés d’experts de l’Institut dans la réalisation de différentes missions d’expertise à l’étranger (au Congo, Burkina Faso, Liban…). La 11ème édition de la formation internationale FRAME s’est tenue à distance. Comme à son habitude, l’atelier FRAME Expert a été organisé dans le cadre de la conférence de la FIAT en octobre, et a traité des questions de coopération entre institutions gérant des archives audiovisuelles.
Groupe de Recherches Musicales (INA GRM)
L’année 2021 a encore été une année très difficile pour la création artistique, avec à nouveau de fortes contraintes liées à la pandémie. La fin de l’année a été l’occasion d’ouvrir la saison 2021-2022 de Multiphonies (série de concerts organisés chaque année par le GRM à Radio France) avec un week-end dédié à la création musicale au Studio 104 de la Maison de la radio et de la musique. Le GRM a pu par ailleurs maintenir sa politique de commandes musicales, affirmer son soutien à la création, poursuivre son accueil dans ses studios de compositions, consolider son activité de transmission des savoirs, élargir sa stratégie de diffusion et déployer ses offres logicielles, dont les GRM Tools.
Les comptes de l’INA en 2021
La contribution à l’audiovisuel public allouée à l’INA s’est élevée en 2021 à 87,9 M€ HT, en augmentation de 1,5 M€ par rapport à l’exercice précédent (86,4 M€ en 2020). La hausse de la dotation de l’INA en 2021 résulte d’un arbitrage pris dans le cadre du PLF 2020 consistant
:
à neutraliser la baisse de la dotation d’Arte prévue dans la trajectoire arbitrée en juillet 2018 à hauteur de 1 M€ en vue de ne pas envoyer un signal politique négatif vis-à-vis du partenaire allemand, pour lequel 2020 constituait l’année de référence de la détermination de sa propre trajectoire de financement d’Arte Deutschland pour la période 2021-2024 ;
en contrepartie, à demander à l’INA un effort supplémentaire à hauteur de 1 M€ de sorte à ce que le montant total de la dotation allouée au secteur AVP reste conforme à l’arbitrage pris en juillet 2018.
En 2021, l’Institut a par ailleurs bénéficié d’une dotation exceptionnelle de 2 M€ dans le cadre du plan de relance, qui a intégralement été affectée à des dépenses d’investissement.
Pour l’exercice 2021, le produit des activités de l’INA s’établit à 40,2 M€, en augmentation de 6,1 M€ par rapport à 2020, et de 5 M€ comparé au niveau budgété initialement.
S’agissant de la Direction Générale Déléguée (DGD), la forte reprise de l’activité au dernier quadrimestre de l’année 2021 lui a permis d’atteindre un chiffre d’affaires de 33 M€, en progression de 15% par rapport à l’exercice précédent et le budget initial.
Les ventes de la direction Développement, marketing & Communication s’établissent à 14,2 M€ (+ 3,2 M€ par rapport à l’exercice précédent, + 3,7 M€ par rapport au budget initial).
Les recettes de la direction des Patrimoines, 11,9 M€, qui reposent sur des conventions pluriannuelles, sont globalement stables et conformes au budget initial.
Portée par les services Rédaction ainsi que Offres et produits numériques, l’activité de la direction Editoriale (6,5 M€) est supérieure de 1,3 M€ par rapport au niveau de l’exercice précédent et de 0,9 M€ par rapport au budget initial.
Le chiffre d’affaires de la direction Data & Technologie (0,4 M€), légèrement inférieur au montant budgété (0,5 M€), comprend les produits de la recherche et de la technologie (0,2 M€) ainsi que les subventions obtenues sur les travaux du département Data (0,2 M€).
S’agissant de la Direction Générale Campus le chiffre d’affaires (6,9 M€) est en progression de 34% (+ 1,7 M€) par rapport à celui de l’exercice précédent et de 8% par rapport au budget initial. Cette évolution résulte essentiellement du rebond de l’activité de la formation professionnelle (3,9 M€), qui retrouve presque son niveau de 2019, mais aussi de la formation initiale en augmentation de + 0,7 M€ grâce aux cursus de Classe Alpha (+ 0,4 M€) et du 1er cycle (+ 0,3 M€).
L’activité du GRM (0,4 M€) est en légère progression par rapport à l’exercice précédent.
Les charges d’exploitation hors personnel s’élèvent à 37,1 M€, en progression de 0,3 M€ (+ 1%) par rapport à celles constatées en 2020 et au regard du montant inscrit au budget initial.
Les principaux écarts par rapport à l’exercice précédent correspondent aux charges corrélées à la reprise d’activité et au chiffre d’affaires de la direction Développement marketing & communication (+ 0,4 M€, soit + 12%) et de la Direction Campus (+ 154 K€, soit + 11%) mais aussi de la Direction data & technologie (+ 0,4 M€ soit + 3%). En revanche les charges des directions supports sont en recul de 0,6 M€ (- 3%).
Les charges d’intermittence (constatées en charges d’exploitation et non en charges de personnel) connaissent une augmentation de 1 M€ (+ 29%) par rapport à l’exercice précédent. Les productions audiovisuelles ont en effet enregistré des surcoûts liés à l’augmentation de l’activité notamment en production déléguée plutôt qu’en production associée. La Direction générale Campus a également eu un recours accru à des intermittents.
Les charges liées aux amortissements, provisions et à la variation de la production immobilisée atteignent 18,4 M€, en régression de 0,5 M€ par rapport à 2020. En effet, l’évolution des dotations nettes aux amortissements sur investissements (- 1,6 M€) est compensée par celle des reprises de provisions pour risques (+ 0,9 M€) et surtout la variation des productions immobilisées (+ 1,2 M€) liée au haut niveau d’activité de livraison de productions audiovisuelles et d’activation de charges internes sur les travaux de restauration d’archives.
Pour l’année 2021, la masse salariale (hors charges d’intermittence) s’établit à 66,3 M€ contre 66,2 M€ en 2020 ce qui est conforme aux prévisions du budget initial 2021. Cette stabilité confirme la bonne maîtrise de la masse salariale et les mesures prises en matière d’analyse des besoins opérationnels.
Les frais généraux s’élèvent à 2,2 M€ en 2021, ce qui correspond à 2%des dépenses totales de l’Institut.
Le résultat exceptionnel s’établit en 2021 à 0,2 M€, en diminution de 1,4 M€ par rapport à l’exercice 2021. Le résultat net comptable, après prise en compte du crédit d’impôt recherche (+ 0,5 M€), de la charge d’impôt sur les sociétés (IS) (- 0,3 M€) et de l’enveloppe d’intéressement (- 1,7 M€), s’établit à 365 k€ malgré d’importantes provisions exceptionnelles dues au dispositif d’accompagnement des départs volontaires à la retraite en cours (1,5 M€), à la dépréciation exceptionnelle des projets (692 k€) et aux réclamations d’entreprises relatives au projet immobilier OPPIC (535 k€).
Au 31 décembre 2021, la trésorerie de l’établissement s’établit à 10,3 M€, en progression de 3,1 M€ par rapport à son niveau fin 2020.
Compte de résultat 2021 (arrêté prévisionnel des comptes)
Passage du PLF à la LFI
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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| Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
PLF | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Amendements | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
LFI | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 | 0 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Suivi des crédits de paiement associés à la consommation
des autorisations d'engagement (hors titre 2)
| AE 2021 |
| CP 2021 |
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| AE ouvertes en 2021 * 89 738 042 |
| CP ouverts en 2021 * 89 738 042 |
| ||
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| AE engagées en 2021 89 738 042 |
| CP consommés en 2021 89 738 042 |
| ||
| AE affectées 0 |
| dont CP consommés en 89 738 042 |
| ||
| AE non affectées 0 |
| dont CP consommés 0 |
| ||
Restes à payer | ||||||
Engagements ≤ 2020 non 0 |
| |||||
Travaux de fin de gestion 0 |
| |||||
| Engagements ≤ 2020 non 0 |
| CP consommés en 2021 89 738 042 |
| Engagements ≤ 2020 non -89 738 042 |
|
| AE engagées en 2021 89 738 042 |
| CP consommés en 2021 0 |
| Engagements 2021 non 89 738 042 |
|
| Engagements non couverts 0 |
| ||||
| | Estimation des CP 2022 0 | ||||
* LFI 2021 + reports 2020 + mouvements réglementaires + FdC + AdP + fongibilité asymétrique + LFR | Estimation du montant 0 |
ACTION
01 – Institut national de l'audiovisuel |
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||||
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Action / Sous-action Prévision LFI y.c. FdC et AdP | Titre 2 | Autres titres | Total | Titre 2 | Autres titres | Total |
01 – Institut national de l'audiovisuel | | 89 738 042 | 89 738 042 | | 89 738 042 | 89 738 042 |
Éléments de la dépense par nature
| Autorisations d'engagement | Crédits de paiement | ||
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Titre et catégorie | Prévision LFI | Réalisation | Prévision LFI | Réalisation |
Titre 7 : Dépenses d’opérations financières | 89 738 042 | 89 738 042 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Prêts et avances | 89 738 042 | 89 738 042 | 89 738 042 | 89 738 042 |
Total | 89 738 042 | 89 738 042 | 89 738 042 | 89 738 042 |