$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,103)

$@FwLOVariable(libelleProg,Accompagnement des mutations économiques et développement de l'emploi)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Objectifs et indicateurs de performance)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Objectifs et indicateurs de performance



OBJECTIF    

1 – Assurer l'effectivité du contrôle de la formation professionnelle (objectif transversal)


L’État exerce un contrôle administratif et financier sur les dépenses de formation exposées par les employeurs au titre de leur contribution au développement de la formation professionnelle qui sont financées par les organismes gestionnaires de fonds de la formation professionnelle (OPCO), sur les activités en matière de formation professionnelle conduites par les OPCO, les prestataires d’actions concourant au développement des compétences (organismes de formation et leurs sous-traitants, centres de réaliser des bilans de compétence, organismes qui interviennent dans le déroulement des actions destinées à la validation des acquis de l’expérience (VAE) ainsi que les activités d’accueil, d’information, d’orientation et d’évaluation en matière de formation professionnelle continue (articles L.6361-1 et L 6361-2 du code du travail).


Par ailleurs, l’État exerce des contrôles administratifs et financiers en matière d’apprentissage et sur les opérations cofinancées par le Fonds social européen (FSE) et l’initiative pour l’emploi des jeunes (IEJ).


L’objectif 1 est un objectif transversal visant à s’assurer d’une part du respect de l’application du droit régissant les activités conduites en matière de formation professionnelle, et d’autre part de la bonne utilisation des fonds dédiés à la formation des salariés et des demandeurs d’emploi en s’assurant de la réalisation des actions et du bien-fondé des dépenses afférentes. Les contrôles sont réalisés auprès des prestataires d’actions entrant dans le champ de la formation professionnelle et des organismes collecteurs et gestionnaires de fonds de la formation professionnelle par les services régionaux de contrôle des Direccte/Dieccte devenues les Dreets/Drieets/Deets, coordonnés par la Délégation générale à l’emploi et à la formation professionnelle. L’effectivité de cette mission se mesure à partir du nombre de contrôles engagés chaque année.


INDICATEUR        

1.1 – Part des contrôles engagés parmi les organismes actifs en formation professionnelle

     (du point de vue du contribuable)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Part des contrôles engagés parmi les organismes actifs en formation professionnelle

%

1,89

1,6

1,9

1,6

1,8

2

 

Précisions méthodologiques

Source des données : SI « Mes démarches emploi et formation professionnelle » / « Mon activité formation » (MAF/DIRECCTE/DGEFP-MOC) 

Les éléments constitutifs de cet indicateur sont saisis par les services régionaux de contrôle des DIRECCTE et par l’administration centrale dans l’application « Mon suivi du contrôle » du portail de services « Mes démarches emploi et formation professionnelle » mis en place fin 2016 par la DGEFP. Les données concernent la France entière et la période de référence est l’année civile.


Mode de calcul :


Numérateur : Nombre de contrôles engagés dans l’année (hors contrôles des déclarations d’activités des nouveaux organismes de formation)

Dénominateur : Nombre d’organismes dont le chiffre d’affaires formation déclaré au bilan pédagogique et financier est positif (article L.6351-1 et L.6351-11 du code du travail) et nombre d’organismes gestionnaires de fonds de la formation professionnelle et de l'apprentissage (articles L.6332-1 et L.6242-1) ; soit près de 75.000 structures.


Biais connu : le numérateur intègre les contrôles réalisés dans le cadre du FSE et de l’IEJ qui ne sont pas prescrits par le Ministère chargé de l’emploi mais par la Commission interministérielle de coordination des contrôles (CICC) dont la complexité peut être importante et les contrôles menés au titre de l’apprentissage.

Justification des prévisions et de la cible

Les priorités pour 2020 et 2021 ont été fixées par une instruction du 7 février 2020 de la DGEFP en matière de contrôle. Elles portent sur :

- la réalisation du plan de contrôle des opérations cofinancées par les fonds européens notamment le Fonds social européen et l’initiative européenne pour la jeunesse ;

- le contrôle de la réalisation des actions de formation financées par les organismes gestionnaires de fonds de la formation (Caisse des dépôts et consignations, OPCO, CPIR et FAF de non-salariés) ou par les organismes gestionnaires de fonds publics en portant une attention particulière aux signalements de ces organismes et aux plaintes des particuliers ayant mobilisé leur compte personnel de formation. Cette priorité recentre l’intervention des services sur le contrôle des organismes de formation.

- le contrôle de la contribution supplémentaire à l’apprentissage.


L’objectif cible initial pour 2020 était de 2% et avait été révisé et fixé à 1,25% suite à la crise sanitaire. En effet, les établissements de type R, dont font partie les organismes de formation, ont été interdits d’accueil du public de mars à juin 2020 ; l’activité des organismes a été de fait particulièrement ralentie. La crise sanitaire a par ailleurs conduit les services à suspendre l’engagement des contrôles et les procédures en cours conformément aux textes en vigueur. Enfin, les DIRECCTE et les DIECCTE ont fait, pour partie, appel aux services de contrôle de la formation professionnelle pour faire face au pic d’activité en matière d’activité partielle ou de financement par le FNE formation.

Cet objectif révisé prenait en compte le recentrage des activités de contrôle sur les dispensateurs de formation. En pratique, les contrôles des dispensateurs de formation sont longs et complexes compte tenu des vérifications effectuées et des procédures qui impliquent :

- des vérifications sur place et sur pièces de la réalisation des actions, de l’atteinte de leurs objectifs et de l’utilité des dépenses effectuées par l’organisme pour l’accomplissement de l’action ;

- un rapport de contrôle suite aux investigations ;

- une instruction des réponses ;

- une décision préfectorale ;

- une instruction des réclamations ;

- une décision sur recours et le cas échéant, contentieux.

Les résultats pour 2020 ont été supérieurs à la prévision révisée : la valeur affichée de 1,6 % correspond à 1 140 contrôles. Le recentrage des activités de contrôle sur les dispensateurs de formation a été effectué. Le développement des contrôles ciblés et surtout le recours durant la période de confinement aux contrôles sur pièces expliquent ces résultats.


La prévision pour 2021 à 1, 9% tenait compte d’une situation sanitaire plus favorable. Toutefois, les mesures de confinements partiels et de télétravail n’ont pas facilité une reprise d’activité normale dans un contexte nouveau propice à de nombreux signalements, notamment de la part de la Caisse des dépôts et consignations. En effet, un travail conjoint d’identification des dysfonctionnements et des fraudes a été mené avec la CDC conduisant cette dernière à signaler de nombreux organismes aux services déconcentrés. Ces signalements conduisent à des contrôles complexes et chronophages. Or, il convient de noter que les contrôles engagés à la suite de signalements ou plaintes demandent un important travail de reconstitution des moyens pédagogiques et techniques mis en œuvre pour la réalisation des actions de formation (croisement des données entre présence des stagiaires, présence des formateurs, traçabilité des travaux pédagogiques réalisés notamment en cas de formation à distance et disponibilité des locaux). Lorsqu’il est constaté que les actions n’ont pas été totalement réalisées, les sanctions prises génèrent des contentieux et la production des mémoires diminue d’autant la capacité des services à engager de nouveaux contrôles.


Pour ces raisons, la prévision de 2021 a été revue. La prévision 2022 tient compte d'une augmentation des contrôles.

 

OBJECTIF    

2 – Sécuriser l'emploi par l'anticipation des mutations économiques


Les dispositifs d‘appui aux mutations économiques inscrits dans le programme 103 permettent d’accompagner les démarches des branches professionnelles et des entreprises pour répondre à leurs besoins en matière d’emplois/compétences, à court et à moyen termes, compte tenu notamment des enjeux liés à la transition numérique et écologique et à l’impact de la crise sur les emplois et les compétences. Les engagements de développement de l’emploi et des compétences (EDEC) nationaux ou territoriaux ont ainsi été renforcés depuis 2018 avec un appel à projets du Plan d’investissement dans les compétences dédié au soutien de démarches prospectives innovantes par les branches professionnelles. ils permettent d’apporter un appui technique et financier aux branches et organisations professionnelles, en lien avec leurs opérateurs de compétence, pour réaliser des travaux de prospective, d’ingénierie de formation et de certification, accompagner les TPE PME dans leur stratégie RH et développer des plans d’action opérationnels pour améliorer l’attractivité des métiers, répondre aux tensions de recrutement.


Le nombre d’EDEC conclus au niveau national est en augmentation, avec une couverture des branches étendue à l’ensemble des secteurs de l’économie. Ils sont développés dans le cadre des contrats stratégiques de filière du Conseil national de l’industrie (filière automobile, aéronautique, nucléaire, industrie du médicament…), de plans interministériels de soutien aux secteurs en difficulté ou faisant l’objet d’investissement (tourisme, métiers du grand âge et de l’autonomie, emploi agricole et agroalimentaire, Plan très haut débit, Jeux olympiques et paralympiques 2024…), du plan France relance ou de projets développés par les branches professionnelles et leurs opérateurs de compétence. Les EDEC sont également conduits par les services du ministère du travail en région et viennent soutenir les projets des organisations professionnelles dans les territoires.


Par ailleurs, en juin 2020 a été lancé un accompagnement des branches professionnelles en termes de diagnostic RH pour évaluer à court terme l’impact de la crise sur les emplois et les compétences. L’objectif de ces diagnostics est de permettre aux branches d’établir rapidement un état des lieux de la situation de leurs entreprises en termes d’emploi et de formation, afin que des actions répondant aux enjeux identifiés puissent être mises en œuvre à brève échéance. Les premiers résultats et plans d’actions seront rendus au second semestre 2021.


Le programme conforte également le soutien des TPE/PME sur le volet RH via la prestation « conseil en ressources humaines des TPE/PME ». Cette prestation permet aux services du MTEI en territoire de cofinancer une prestation de conseil en ressources humaines, visant notamment à définir leur stratégie RH, améliorer leur processus de recrutement, optimiser leur démarche de gestion prévisionnelle des emplois et des compétences et professionnaliser leur fonction RH. Le dispositif a été renforcé dans le cadre de la crise par l’attribution de crédits plan de relance et la signature de partenariats avec les OPCO. Au premier semestre 2021, plus de 4 000 entreprises ont déjà bénéficié de cet accompagnement.


En 2022-2023, l’accompagnement des branches professionnelles et des TPE/PME sera poursuivi, avec la mise en œuvre des plans d’action définis dans les EDEC en cours et la poursuite du déploiement de la prestation conseil RH auprès des TPE/PME. Une attention particulière sera apportée à l’anticipation et l’adaptation des emplois et des compétences à la transition écologique, dans le contexte de la mise en œuvre de la loi portant lutte contre le dérèglement climatique. Celle-ci renforce la prise en considération de l’impact de la transition écologique sur les emplois et compétences dans la négociation en matière de GPEC tant au niveau de la branche que de l’entreprise et donne à l’OPCO une nouvelle mission d’informer les entreprises sur les enjeux liés au développement durable et de les accompagner dans leurs projets d’adaptation à la transition écologique, notamment par l’analyse et la définition de leurs besoins en compétences.



Afin de maintenir les emplois et de prévenir les licenciements économiques, les entreprises contraintes à réduire totalement ou partiellement leur activité peuvent recourir au dispositif d’activité partielle.


Le dispositif de l'activité partielle est désormais bien connu des entreprises et de leurs relais. La mise en place d'un portail totalement dématérialisé en octobre 2014, remanié en 2020 pour répondre aux besoins des entreprises, a permis d'atteindre encore davantage les TPE/PME rencontrant des difficultés conjoncturelles et qui ne recouraient pas au dispositif en raison d'un manque d'information, tout en diversifiant les secteurs d'activité bénéficiaires (l'agriculture avec la grippe aviaire en 2016 et 2017, le BTP face à la pénurie de carburant en 2016). Le dispositif a notamment été fortement mobilisé en 2018 et 2019 au profit des petites entreprises des îles de Saint-Martin et de Saint-Barthélemy, tous secteurs d'activité confondus, suite aux conséquences de l'ouragan Irma puis face au cyclone Maria (qui a eu un impact sur le secteur agricole), mais également au profit des commerces dans le cadre du mouvement dit des "gilets jaunes".


Dans le cadre de la crise de la Covid-19, le dispositif d’activité partielle a été la pierre angulaire de la stratégie gouvernementale pour soutenir les entreprises, et notamment les TPE/PME, et préserver les emplois, ainsi qu'en témoigne le niveau et l'évolution en 2020 de l'indicateur 2.2 qui dépasse la cible prévisionnelle de 2 points. L’objectif fixé dans le cadre de la loi de la sécurisation de l'emploi de 2013, peut donc être considéré comme atteint.


Le dispositif de l’activité partielle a été profondément réformé en 2020 dans le cadre de la crise sanitaire et a été complété d’un dispositif de l’activité partielle de longue durée dans le cadre du plan de relance. Il constitue un outil permettant de répondre, pour des territoires et des secteurs d’activité divers, à des situations de crise (sinistre, intempérie ou toute autre circonstance à caractère exceptionnel) et aux difficultés conjoncturelles en jouant un rôle contra-cyclique. Dans le cadre de la crise sanitaire, le dispositif a connu des simplifications qui ont permis un meilleur accès des TPE/PME. Le dispositif est passé d’une logique forfaitaire à une logique proportionnelle visant un reste à charge zéro pour les entreprises et le périmètre des bénéficiaires a été étendu.


A la sortie du premier confinement, la logique a été de moduler les taux de prise en charge de l’activité partielle afin de tenir compte de la situation des différents secteurs d’activité et permettre notamment de maintenir un reste à charge nul pour les secteurs dits protégés et fortement impactés par la crise sanitaire. Cette modulation avait pour objectif d’accompagner la reprise progressive de l’économie après la première période de confinement. Toutefois, la persistance de la crise sanitaire au cours des second semestre de l’année 2020 et premier semestre de l’année 2021 a justifié et rendu indispensable la prolongation des taux de prise en charge renforcés afin de permettre aux entreprises et aux salariés de continuer à faire face aux mesures de restriction sanitaire.

Au vu de la levée des mesures de restriction sanitaire, a été procédé, dans le cadre des décrets n°2020-674 et n°2020-671 du 28 mai 2021, au resserrement progressif des taux d’allocation et d’indemnité d’activité partielle, tout en maintenant un niveau de prise en charge majoré pour les entreprises affectées par les mesures administratives de restriction d’activité.


INDICATEUR        

2.1 – Nombre d'accords d'engagements pour le développement de l'emploi et des compétences (EDEC) en cours

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Nombre d'accords d'engagements pour le développement de l'emploi et des compétences (EDEC) en cours au 31 décembre de l'année

Non déterminé

Non déterminé

40

42

35

30

 

Précisions méthodologiques

Sources des données: système d'information décisionnel de la DGEFP.


Mode de calcul: A ce stade, le nombre d'EDEC en cours correspond au nombre d'EDEC (CEP + ADEC) en cours au niveau national: EDEC développés sur les crédits spécifiques de la ligne 103 + EDEC développés sur le programme du PIC.


Le système d'information ne permet pas encore de connaitre avec précision le nombre d'EDEC territoriaux. La DGEFP devrait disposer d'une donnée consolidée lors de la rédaction du PAP 2023.

Justification des prévisions et de la cible

Le nombre d’EDEC signés avec les organisations professionnelles au niveau national a fortement progressé ces dernières années dans le cadre d’un appel à projets dédié du Plan d’investissement dans les compétences. Cet appel à projets ayant pris fin en juin 2021, le nombre de nouveaux EDEC signés en 2022 devrait baisser alors que plusieurs EDEC devraient se terminer en 2022. Par ailleurs, il est encouragé la signature d’EDEC interbranches, de manière à favoriser les synergies entre branches professionnelles.

 

INDICATEUR        

2.2 – Part des entreprises de moins de 50 salariés parmi celles ayant eu recours à l'activité partielle

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Part des entreprises de moins de 50 salariés parmi celles ayant eu recours à l'activité partielle

%

90

96

94

94

94

94

 

Précisions méthodologiques

Sources des données: système d'information décisionnel de la DGEFP.

 

Mode de calcul: ratio entre le numérateur et le dénominateur.

Données disponibles en année n+1 pour l'année n, pour toutes les entreprises ayant recours à l'activité partielle au cours de l'année.

 

Numérateur: nombre d'entreprises de 1 à 50 salariés ayant eu recours à l'activité partielle.

Dénominateur: nombre total d'entreprises ayant eu recours à l'activité partielle.

Justification des prévisions et de la cible

La réforme intervenue en 2013 a permis de renforcer l'accès des TPE/PME au dispositif en le simplifiant fortement et en le rendant plus attractif pour les entreprises et les salariés, en particulier pour celles du secteur y ayant jusqu'à présent peu recours. S'agissant de cet objectif fixé dans le cadre de la loi de la sécurisation de l'emploi de 2013, il peut être considéré comme atteint ainsi qu'en témoigne le niveau et l'évolution de l'indicateur 2.2.


La mise en place d'un portail totalement dématérialisé en octobre 2014 a permis d'atteindre encore davantage les TPE/PME rencontrant des difficultés conjoncturelles et qui ne recouraient pas au dispositif en raison d'un manque d'information, tout en diversifiant les secteurs d'activité bénéficiaires : l'agriculture avec la grippe aviaire en 2016 et 2017, le BTP face à la pénurie de carburant en 2016, les petites entreprises des îles de Saint Martin et de Saint Barthélémy, tous secteurs d'activité confondus, suite aux conséquences de l'ouragan Irma puis face au cyclone Maria en 2018 et 2019, mais également au profit des commerces dans le cadre du mouvement dit des "gilets jaunes".


En 2020, le dispositif d’activité partielle a été profondément transformé pour soutenir l’emploi pendant la crise épidémique afin de couvrir l’ensemble des secteurs d’activité impactés. L’activité partielle a ainsi été massivement mobilisée, notamment au profit des TPE/PME. Les mesures prises ont permis de sécuriser les employeurs et de prévenir les licenciements économiques sur la période en améliorant la prise en charge publique, dans un contexte de forte incertitude.

 

INDICATEUR        

2.3 – Nombre de parcours/salariés engagés en FNE-formation

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision


Cible

Nombre de parcours/salariés engagés en FNE-formation

Nb

80 500

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Sources des données: OPCO


Mode de calcul: somme


Précision:

En 2021, la prévision actualisée correspond au nombre de parcours/salariés engagés. Un parcours/salarié engagé est compté lorsqu’un parcours de formation est engagé pour un salarié au titre de l’année de référence. 


Justification des prévisions et de la cible

Repensé pour faire face aux conséquences économiques liées à la crise sanitaire de la Covid-19, le dispositif FNE-Formation vise à répondre aux besoins des entreprises en activité partielle, en activité partielle de longue durée, en difficulté et en mutation et/ou en reprise d’activité pour former leurs salariés et ainsi préparer la sortie de crise. L’objectif est de renforcer leurs compétences, et donc la compétitivité de l’entreprise, pour s’adapter aux transformations consécutives aux mutations économiques ou technologiques.


En 2021, plus de 80 000 parcours de formation pourront ainsi être financés selon la typologie suivante :

– le Parcours reconversion permettant à un salarié de changer de métier ou de secteur d’activité au sein de la même entreprise ;

  • le Parcours certifiant permettant à un salarié d’acquérir un diplôme, un titre professionnel, un certificat de qualification professionnelle ou interindustrielle ;
  • le Parcours compétences spécifiques contexte Covid-19 ayant conduit à une nouvelle organisation, de nouveaux marchés, de nouveaux procédés, etc. ;

– le Parcours anticipation des mutations qui vise à permettre une bonne appropriation des outils et méthodes de travail par le salarié : numérique, écologie et compétences métier spécifiques.


Le déploiement du dispositif a été simplifié avec la conclusion de 11 conventions nationales avec les 11 opérateurs de compétences (OPCO).

 

OBJECTIF    

3 – Contribuer à la revitalisation des territoires et au reclassement des salariés licenciés pour motif économique


L’Etat mobilise des instruments permettant soit à une entreprise de surmonter des difficultés conjoncturelles en maintenant les salariés dans leur emploi, soit à des salariés menacés de licenciement d’adapter leurs compétences. L’effort de prévention des licenciements doit permettre d’accompagner les petites et moyennes entreprises dans leurs efforts d’adaptation. En aval, l’obligation de revitalisation des territoires permet d’accompagner les restructurations d’entreprises le cas échéant.


Issue de la loi du 18 janvier 2005, l’obligation de revitalisation (articles L.1233-84 et suivants du code du travail) impose aux entreprises de 1 000 salariés et plus (ou appartenant à un groupe de 1 000 salariés et plus) qui procèdent à des licenciements collectifs pour motif économique affectant, par leur ampleur, l’équilibre du bassin d’emploi concerné, de contribuer à la création d’activités et au développement de l’emploi afin d’atténuer les effets territoriaux de leur projet de restructuration. Cette obligation implique de financer des actions de création d’activités ou de développement des emplois, après signature d’une convention de revitalisation avec l’Etat.


Afin de garantir la pleine efficience de ces fonds de revitalisation, l’Etat a contribué à renforcer l’accompagnement, l’animation et le pilotage autour de ce dispositif, au travers de la diffusion d’outils (guide méthodologique DGEFP/DARES), du déploiement d’un système d’information dédié (SI Revitalisation), dont la version refondue a été déployée à l’été 2021, et de mesures d’appui au pilotage régional. Ainsi, grâce aux actions menées, les entreprises se sont désormais pleinement appropriées le dispositif et les services de l’Etat ont renforcé la sécurisation de leurs décisions ce dont témoignent le nombre très limité de procédure de revitalisation ayant donné lieu à émission d’un titre de perception.


INDICATEUR        

3.1 – Taux d'appropriation de la revitalisation par les entreprises

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Taux de recréation d’emploi des conventions échues par rapport à l’objectif

%

Non déterminé

Non déterminé

82

80

82

85

Taux de conventions signées sans émission de titre de perception

%

1

100

85

80

85

90

 

Précisions méthodologiques

Source des données :  Pour les deux sous-indicateurs, la source des données est le bilan statistique annuel des conventions de revitalisation réalisé à partir des données transmises par toutes les DI(R)ECCTE via le système d’information « Revitalisation ». Les données 2019 et 2020, qui étaient parcellaires en raison de la refonte du système d’information, sont en cours de consolidation.


Pour le 1er sous indicateur :

Mode de calcul : ratio entre le numérateur et le dénominateur

Numérateur : volume cumulé des créations d’emplois effectives dans les conventions de revitalisation terminées dans l’année.

Dénominateur : volume cumulé des objectifs de création d’emplois des conventions de revitalisation terminées dans l’année.

Pour le 2e sous indicateur :

Mode de calcul : ratio entre le numérateur et le dénominateur

Numérateur : nombre de conventions de revitalisations signées demande de titre de perception.

Dénominateur : nombre d’entreprises assujetties à la revitalisation, hors recours ayant abouti conventions conclues.

Justification des prévisions et de la cible

Le dispositif de revitalisation est désormais bien connu des entreprises qui s’impliquent fortement dans la mise en œuvre de leur obligation, appuyées par les services déconcentrés du ministère. Le taux de recréation d’emploi à échéance des conventions est donc attendu en progression dans un contexte de relance conforté par les mesures gouvernementales.


Concernant l’émission de titre de perception, les prévisions actualisées pour l’année 2022 sont en légère augmentation afin de tenir compte de la tendance constatée ces dernières années et du renforcement du dialogue avec les entreprises afin d’éviter le versement contraint de sommes contribuant à la revitalisation des territoires.


 

OBJECTIF    

4 – Faciliter l'insertion dans l'emploi par le développement de l'alternance


La formation professionnelle par la voie de l’alternance facilite l’insertion dans l’emploi des jeunes. C’est la raison pour laquelle son développement est au cœur des priorités gouvernementales. La loi du 5 septembre 2018 pour la liberté de choisir son avenir professionnel a concrétisé cet engagement en renforçant l’attractivité de l’apprentissage et en simplifiant les démarches administratives associées tant pour l’ouverture d’un centre de formation, la création d’une nouvelle certification ainsi que que pour la conclusion d’un contrat d’apprentissage. Par ailleurs, en cette période exceptionnelle, le Gouvernement a renouvelé son engagement envers ce dispositif par la mise en oeuvre d'un plan de relance apprentissage articulé autour de plusieurs dispositifs dont l’octroi d’une aide exceptionnelle aux employeurs d’alternants ainsi que la possibilité pour un jeune de débuter une formation en apprentissage jusqu’à six mois avant la conclusion d’un contrat.


INDICATEUR        

4.1 – Contrats d'apprentissage conclus au 31 décembre de l'année considérée

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Nombre de contrats d’apprentissage conclus au 31 décembre

Nb

368 000

495000

352 700

Non déterminé

388 900

388 900

Part des apprentis préparant un diplôme de niveau IV et V

%

59,9

57,4

61

61

61

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Pour le flux de nouveaux contrats d’apprentissage enregistrés :

Source des données : les données sont issues du tableau de bord des Politiques de l’Emploi PoEm, qui combine des éléments chiffrés remontés par les organismes d’enregistrement des contrats d’apprentissage et des données issues du système de gestion informatisée (DECA) des contrats d’apprentissage.


Pour la part des contrats, parmi les nouveaux contrats, qui permettent de préparer un niveau de diplôme IV ou V :

Source des données : les données sont issues du système de gestion informatisée (DECA) des contrats d’apprentissage.

Méthode de calcul :

Numérateur : nombre de nouveaux contrats d’apprentissage enregistrés sur l’année civile permettant de préparer un niveau de diplôme IV ou V, c’est-à-dire un niveau de diplôme inférieur ou égal au baccalauréat.

Dénominateur : nombre total de nouveaux contrats d’apprentissage enregistrés sur l’année civile.

Justification des prévisions et de la cible

L’année 2020 a confirmé la hausse observée depuis 2019 du nombre de contrats d’apprentissage conclus dans notre pays, établissant le nombre à près de 500 000 contrats. Ces chiffres records historiques, marquant une évolution de plus de 40 % par rapport à l’année précédente, a dépassé la cible de plus de 140 000 contrats. Ces résultats s’accompagnent d’une progression du nombre de CFA ouverts en 2020. Ainsi, fin 2020, la France comptait environ 2000 organismes de formation déclarant délivrer une formation par apprentissage.

 

Si la conjonction des crises sanitaire et économique faisait peser un risque évident sur le développement de l’apprentissage dans notre pays, justifiant une cible « basse » pour l’année 2021, la réactivité des pouvoirs publics ainsi que la pertinence des actions menées dans le cadre du plan de relance ont permis non seulement de neutraliser ce risque, mais également de renforcer l’attractivité de l’apprentissage, tant pour les employeurs que pour les apprenants. Le plan de relance a ainsi permis d’allonger à 6 mois la possibilité pour un jeune de débuter une formation par apprentissage préalablement à la conclusion d’un contrat. Parmi les plus de 49 000 jeunes ayant bénéficié de cette faculté, près de la moitié d’entre eux ont pu conclure un contrat d’apprentissage. Le plan de relance a également permis la création d’une aide exceptionnelle aux employeurs d’apprentis pouvant aller jusqu’à 8 000 euros et couvrant une part substantielle, sinon la totalité, de la rémunération de l’apprenti. Combiné aux exonérations de charges, cela a permis de maintenir l’attractivité de l’apprentissage auprès des employeurs du pays, et ce même dans une période d’incertitude quant à la trésorerie des entreprises. Cette aide exceptionnelle a été prolongée jusqu’au 31 décembre 2021.

 

Les mesures du plan de relance ont ainsi eu un effet particulièrement bénéfique sur l’apprentissage dans notre pays en 2020. La prolongation de l’aide exceptionnelle sur toute l’année 2021 devrait permettre de maintenir une forte appétence pour l’apprentissage, permettant d’établir une cible 2022 à un haut niveau.

 

La revalorisation de l’aide unique par l’aide exceptionnelle aux employeurs d’apprentis ainsi que le renforcement du dispositif Prépa-apprentissage aura également un effet positif sur le nombre d’apprentis de niveau IV et V. Aussi, un maintien de la cible de l’année précédente paraît envisageable.

 

INDICATEUR        

4.2 – Taux d'insertion dans l'emploi des salariés ayant bénéficié d'un contrat d'apprentissage

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Taux d’insertion dans l'emploi des salariés ayant bénéficié d’un contrat d'apprentissage - tous publics

%

75,2

62,4

75

75

75

76

Taux d’insertion dans l'emploi des salariées ayant bénéficié d’un contrat d'apprentissage

%

Non déterminé

Non déterminé

75

75

75

76

Taux d’insertion dans l'emploi des salariés ayant bénéficié d’un contrat d'apprentissage (hommes)

%

Non déterminé

Non déterminé

75

75

75

76

 

Précisions méthodologiques

Source des données : enquête sur l’insertion professionnelle des apprentis (IPA), réalisée par le Ministère de l’éducation nationale – Direction de l’évaluation, de la prospective et de la performance (DEPP) visant à rendre compte de la première insertion professionnelle des sortants de formations professionnelles d’apprentissage, sept mois après la fin de leur formation. Cette enquête est effectuée auprès de tous les apprentis sortants d’un centre de formation d’apprentis (CFA), ou d’une section d’apprentissage quel que soit le ministère de tutelle (y compris sortants de niveau I et II). Le questionnaire a évolué en 2017 : il distingue dorénavant une nouvelle situation pour le service civique, non comptabilisée dans l’emploi ni dans le chômage. Cette situation de service civique rassemble 0,8 % des sortants d’apprentissage.


Mode de calcul :

Numérateur : nombre de sortants occupant un emploi sept mois après leur sortie d’année terminale de formation initiale. L’emploi comprend les emplois à durée indéterminée (CDI, fonctionnaire, engagé dans l’armée, travaillant à son compte), les emplois à durée déterminée (CDD, aide familial) l’intérim, les contrats de professionnalisation et les autres contrats aidés.


Dénominateur : nombre de sortants de CFA ou de section d’apprentissage en année terminale d’un cycle, ne poursuivant pas leurs études initiales (en voie scolaire ou en apprentissage).

Le taux d’insertion dans l’emploi est mesuré 7 mois après la fin de l’année scolaire. Il prend en compte les apprentis sortis de CFA en année terminale ayant ou non obtenu le diplôme préparé.

 Les sortants d’apprentissage sont les personnes qui ont déclaré lors de l’enquête réalisée au 1er février ne plus être inscrites l’année scolaire suivante et ne pas poursuivre d’études (sous statut scolaire ou non).

 L’indicateur relatif à l’année n est relatif à la situation en février n des apprentis sortis au cours de l’année n-1. On notera que cette définition est différente de celle des contrats de professionnalisation).

Justification des prévisions et de la cible

Le taux d’insertion dans l’emploi des salariés bénéficiant d’un contrat d’apprentissage a été fixé à un taux de 75 % pour 2021. Ce taux élevé, malgré les effets attendus de la crise sanitaire sur l’emploi, est justifié par le fait que la formation en alternance a démontré qu’elle permettait une insertion plus rapide et durable que les voies de formation plus classique. Cela s’explique notamment par la proximité avec le monde de l’entreprise, qui facilite la recherche d’un employeur post formation, ainsi que par la plus-value en matière de compétences et de savoir-faire pour un employeur d’embaucher son apprenti à l’issue de sa formation. 


Toutefois, en raison de la crise sanitaire et des conséquences économiques qu’elle engendre, il apparaît nécessaire de rester prudent sur l’évolution du taux d’insertion des apprentis en 2022. En effet, si les effets du plan de relance se font d’ores et déjà sentir en matière de croissance et d’emploi, l’évolution difficilement prévisible de l’épidémie conduit à maintenir la cible à 75 % pour toutes les catégories d’apprentis. Les projections 2023 autorisent une légère hausse, compte tenu du renforcement des effets attendus du plan de relance.

 

INDICATEUR        

4.3 – Taux d'insertion dans l'emploi des salariés ayant bénéficié d'un contrat de professionnalisation

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Moins de 26 ans

%

Non déterminé

51,9

66

66

66

67

De 26 à 45 ans

%

Non déterminé

63,4

73

73

73

74

Plus de 45 ans

%

Non déterminé

63,2

73

73

73

74

Femmes

%

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Hommes

%

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Source des données : enquête spécifique menée par la DARES sur un échantillon de 100 000 sortants, permettant de connaître leur insertion à 6 mois après leur sortie effective. Les sortants sont repérés grâce aux données du système d’information Extrapro alimenté par les OPCA (organismes paritaires collecteurs agréés).


Mode de calcul :ratio entre le numérateur et le dénominateur

Numérateur :nombre de sortants de contrats de professionnalisation en emploi non aidé, 6 mois après la fin de leur contrat de professionnalisation.

Dénominateur :nombre de sortants du dispositif (en y incluant ruptures et échecs à l’obtention de la qualification).


Point d'attention: à partir de l'exercice 2021, les données de "réalisation" affichées chaque année correspondraient aux données de l'année N-1. A titre d'exemple, lors de la rédaction du RAP 2021, la réalisation 2020 correspondra à la réalisation 2019. Cette modification a pour but de tenir compte du calendrier des PAP/RAP et de mettre fin aux problèmes de disponibilité de la donnée.

Justification des prévisions et de la cible

En raison de la crise sanitaire et des conséquences économiques qu’elle engendre, il est nécessaire encore de rester prudent dans les projections cibles. Ainsi, les estimations pour 2022 restent conformes aux années précédentes, le taux d’insertion prévisionnel restant plus élevé chez les publics plus âgés, qui constituent le plus grand nombre de salariés en contrat de professionnalisation et qui n’entrent pas en concurrence, sur le marché du travail, avec le public apprenti.


Les projections 2023 devraient être en légère hausse, compte tenu des effets attendus du plan de relance, et notamment les mesures envisagées en matière de formation par alternance des demandeurs d’emploi de longue durée.

 

OBJECTIF    

5 – Edifier une société de compétences : contribution du Programme d'investissements dans les compétences (PIC)


La formation initiale ou continue est le meilleur atout pour lutter contre le chômage. Les diplômés du supérieur ont près de deux fois plus de chances d’être en emploi que les actifs sans qualification. La formation est également un ferment décisif de la compétitivité, à l’heure où notre pays connaît aujourd’hui, comme l’ensemble des pays de l’OCDE, une ère de transformation sans précédent, marquée par la globalisation des marchés, le développement du numérique, de la robotique et la nécessité d’adapter les modes de production et de consommation à la préservation des ressources naturelles et au réchauffement climatique. Dans ce contexte où la rapidité de l’évolution des métiers menace d’obsolescence les savoir-faire de nombreux actifs et où l’investissement dans les compétences constitue un levier de compétitivité, le gouvernement a décidé de déployer un effort sans précédent dans le cadre d’un Plan d’investissement dans les compétences en cinq ans, de 2018 à 2022.


L’ambition du Plan d’investissement dans les compétences se traduit par deux défis majeurs :

  •  Former un million de jeunes peu qualifiés et un million de demandeurs d’emplois faiblement qualifiés ;
  • Accélérer la transformation du système de formation professionnelle, depuis l’analyse du besoin de compétence à la ré-ingénierie pédagogique, en passant par l’expression de la commande de formation.


 Pour atteindre ces objectifs, trois leviers d’action sont mis en œuvre :

  • La déclinaison principale du Plan repose sur l’échelon régional. Une contractualisation pluriannuelle 2019-2022 a abouti à la signature de Pactes régionaux d’investissement dans les compétences ;
  • En complément, des programmes nationaux permettront de : disposer d’outils communs à l’ensemble des acteurs pour mutualiser les approches, faciliter les échanges de données, accélérer la diffusion, renforcer les dispositifs d’accompagnement vers l’emploi, soutenir de façon additionnelle les transitions numériques et écologiques, outiller les branches professionnelles pour répondre aux métiers en tension ;
  • Des appels à projets d’innovations seront lancés à échéances régulières pour faire prospérer des initiatives publiques et privées, qui ont vocation à essaimer.


INDICATEUR        

5.1 – Part des personnes en recherche d'emploi bénéficiaires de la formation professionnelle

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Moins de 26 ans

%

25

26

Non déterminé

30

30

Non déterminé

Demandeurs d’emploi de longue durée

%

Non déterminé

16

Non déterminé

20

20

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Mode de calcul : ratio entre numérateur et dénominateur

 

1er sous indicateur :

 

Sources des données : Base BREST DARES - retraitement DARES

Numérateur : Nombre de formations au bénéfice de personnes en recherche d’emploi de moins de 26 ans.

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi.

 

Champ: stagiaires de la formation professionnelle, y compris Compte personnel de formation autonome.

 

2ème sous indicateur:

 

Sources des données : Fichier source Pôle Emploi - retraitement DARES

Numérateur : Nombre de formations au bénéfice de personnes en recherche d’emploi longue durée inscrites à Pôle Emploi.

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi inscrites à Pôle Emploi.

 

INDICATEUR        

5.2 – Part des personnes en recherche d'emploi peu ou faiblement qualifiés (sans diplôme ou titulaire d'un diplôme de niveau IV et inférieur) bénéficiaires d'au moins une action de formation professionnelle

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Par rapport à l'ensemble des bénéficiaires de la formation professionnelle

%

54

52

Non déterminé

53

53

Non déterminé

De moins de 26 ans par rapport à l'ensemble des bénéficiaires de moins de 26 ans

%

55

54

Non déterminé

55

55

Non déterminé

De 26 à 45 ans par rapport à l'ensemble des bénéficiaires de 26 ans à 45 ans

%

50

48

Non déterminé

48

48

Non déterminé

De 45 ans ou plus par rapport à l'ensemble des bénéficiaires de 45 ans ou plus

%

60

59

Non déterminé

60

60

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Source des données : Base BREST DARES- retraitement DARES


Mode de calcul : ratio entre numérateur et dénominateur


Pour le 1er sous indicateur :

Numérateur : Nombre de formations au bénéfice de personnes en recherche d’emploi peu ou faiblement qualifiées (sans diplôme ou titulaire d'un diplôme de niveau IV et inférieur),

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi,


Pour le 2ème sous indicateur :

Numérateur : Nombre de formations au bénéfice de personnes en recherche d’emploi de moins de 26 ans peu ou faiblement qualifiées (sans diplôme ou titulaire d'un diplôme de niveau IV et inférieur),

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi de moins de 26 ans,


Pour le 3ème sous indicateur :

Numérateur : Nombre de formations au bénéfice de personnes en recherche d’emploi de 26 ans à 45 ans peu ou faiblement qualifiées (sans diplôme ou titulaire d'un diplôme de niveau IV et inférieur),

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi de 26 ans à 45 ans,


Pour le 4ème sous indicateur :

Numérateur : Nombre de formations au bénéfice de personnes en recherche d’emploi de 45 ans ou plus peu ou faiblement qualifiées (sans diplôme ou titulaire d'un diplôme de niveau IV et inférieur),

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi de 45 ans ou plus,

Points de vigilance : Ce n’est pas le nombre de personnes qui est pris en compte mais le nombre de formations. Une personne peut en effet suivre plusieurs formations la même année.


 

INDICATEUR        

5.3 – Taux de formation certifiantes

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision

2023
Cible

Taux de formation certifiante pour tous les publics

%

Non déterminé

38

Non déterminé

37

37

Non déterminé

Taux de formation certifiante pour les personnes peu ou pas qualifiées

%

Non déterminé

36

Non déterminé

32

32

Non déterminé

Taux de formation certifiante pour les moins de 26 ans

%

Non déterminé

36

Non déterminé

36

36

Non déterminé

Taux de formation certifiante pour les demandeurs d’emploi de longue durée

%

Non déterminé

38

Non déterminé

38

38

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Source des données : Base BREST DARES- retraitement DARES


Mode de calcul : ratio entre numérateur et dénominateur

Est définie comme formation certifiante, une formation ayant comme objectif : « certification ».


Pour le 1er sous indicateur :

Numérateur : Nombre de formations certifiantes (tout public),

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi,


Pour le 2ème sous indicateur :

Numérateur : Nombre de formations certifiantes au bénéfice de personnes en recherche d’emploi peu ou faiblement qualifiées (sans diplôme ou titulaire d'un diplôme de niveau IV et inférieur),

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi de 26 ans à 45 ans,


Pour le 3ème sous indicateur :

Numérateur : Nombre de formations certifiantes au bénéfice de personnes en recherche d’emploi de moins de 26 ans (sans diplôme ou titulaire d'un diplôme de niveau IV et inférieur),

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des personnes en recherche d’emploi de moins de 26 ans,


Pour le 4ème sous indicateur :

Numérateur : Nombre de formations certifiantes pour les demandeurs d’emploi longue durée,

Dénominateur : Nombre de formations au bénéfice des demandeurs d’emploi longue durée.

 

INDICATEUR        

5.4 – Taux de sorties positives 6 mois après la fin de la formation

     (du point de vue de l'usager)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision


Cible

Taux de sorties positives 6 mois après la fin de la formation

%

Non déterminé

Non déterminé

 

Précisions méthodologiques

Point d'attention: Cet indicateur repose sur le dispositif FORCE mis en place par la Dares et Pôle emploi dans le cadre de l’évaluation du PIC. Il s’agit d’un dispositif permanent de croisement des données administratives (individuelles) sur la FORmation, le Chômage et l’Emploi. Il permet de reconstruire les trajectoires professionnelles de tous les individus ayant eu contact avec le Service Public de l’Emploi (Pôle Emploi ou Mission Locale) ou ayant suivi une formation professionnelle prise en charge totalement ou partiellement par les pouvoirs publics.


La complexité d’un tel dispositif a entrainé des retards dans son développement et pour cette raison, il n'est pas encore possible de produire des statistiques sur cet indicateur.

 

OBJECTIF    

6 – Favoriser l'accès à l'emploi des résidents dans les quartiers prioritaires


Les emplois francs consistent en un dispositif d’aide à l’embauche des demandeurs d’emploi et des jeunes inscrits en mission locale résidant dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville (QPV), dans une logique de lutte contre les discriminations territoriales. Le dispositif permet à toute entreprise ou association, où qu’elle soit située sur le territoire national, de bénéficier d’une aide financière pour l’embauche en CDI ou CDD d’au moins six mois d’un demandeur d’emploi résidant dans un QPV. Pour les CDI, l’aide s’élève à 5 000 € par an pendant trois ans ; pour les CDD, elle est de 2 500 € par an sur deux ans.


L’expérimentation des emplois francs a été lancée le 1er avril 2018 avant d’être généralisé au 1er janvier 2020 à l’ensemble du territoire national par le décret n° 2019-1471 du 26 décembre 2019 portant généralisation des emplois francs et création d’une expérimentation.


INDICATEUR        

6.1 – Nombre d'emplois francs signés au 31 décembre de l'année considérée

     (du point de vue du citoyen)

Unité

2019
Réalisation

2020
Réalisation

2021
Prévision
PAP 2021

2021
Prévision
actualisée

2022
Prévision


Cible

Nombre d'emplois francs signés au 31 décembre de l'année considérée

Nb

15 632

22 544

34 301

36 000

dont nombre d'emplois francs signés au 31 décembre de l'année considérée pour un CDI

Nb

12 974

17 966

27 502

28 864

 

Précisions méthodologiques

Note : Pour l’année 2019, le périmètre géographique était restreint, dans un cadre expérimental. Le décret du 26 décembre 2019 portant généralisation des emplois francs et création d’une expérimentation à La Réunion étend le périmètre géographique à l’ensemble des QPV.  


Source des données : Base mensuelle Pôle Emploi - retraitement DGEFP


Mode de calcul : Nombre d’emplois franc signés au 31 décembre de l’année considérée et nombre d’emplois francs signés pour un CDI.

Les cibles 2021 et 2022 sont calculées à partir de la part d’emplois francs en CDI signés depuis le début du dispositif.

Justification des prévisions et de la cible

En 2022, une cible de 36 000 entrées est proposée afin d’encourager la dynamique constatée fin 2020 et en 2021.


La montée en charge du dispositif liée à la généralisation des emplois francs en 2020, ralentie par la crise sanitaire, a présenté une évolution croissante au second semestre 2020 sans faiblir en 2021. Au 31 juillet 2021, 57 699 « Emplois francs » ont été signés depuis le lancement du dispositif, dont 15 739 en 2021.


L’année 2020 a également été marquée par l’entrée en vigueur à compter du 15 octobre jusqu’au 31 mai 2021 des « Emplois francs+ », revalorisation temporaire du montant de l’aide versée pour le recrutement d’un jeune de moins de 26 ans dans le cadre du Plan 1 jeune 1 solution. Au 31 juillet, 4 085 « Emplois francs+ » ont été signés.