$@FwLOVariable(annee,2022)

$@FwLOVariable(numProg,138)

$@FwLOVariable(libelleProg,Emploi outre-mer)

$@FwLOVariable(enteteSousTitre,Présentation des crédits et des dépenses fiscales)

$@FwLOStyle(styleB3Programme, non)

Présentation des crédits et des dépenses fiscales

 

2022 / Présentation par action et titre des crédits demandés

2022 / Autorisations d'engagement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses de personnel

Titre 3
Dépenses de fonctionnement

Titre 5
Dépenses d’investissement

Titre 6
Dépenses d’intervention

Total
pour 2022

FdC et AdP
attendus
en 2022

01 – Soutien aux entreprises

0

0

0

1 478 041 760

1 478 041 760

0

02 – Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle

173 854 172

46 057 074

21 438 369

36 060 655

277 410 270

20 000 000

03 – Pilotage des politiques des outre-mer

0

2 100 000

0

0

2 100 000

0

04 – Financement de l'économie

0

0

0

24 302 576

24 302 576

0

Total

173 854 172

48 157 074

21 438 369

1 538 404 991

1 781 854 606

20 000 000

 

2022 / Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses de personnel

Titre 3
Dépenses de fonctionnement

Titre 5
Dépenses d’investissement

Titre 6
Dépenses d’intervention

Total
pour 2022

FdC et AdP
attendus
en 2022

01 – Soutien aux entreprises

0

0

0

1 478 041 760

1 478 041 760

0

02 – Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle

173 854 172

46 057 074

18 501 000

30 739 263

269 151 509

20 000 000

03 – Pilotage des politiques des outre-mer

0

2 100 000

0

0

2 100 000

0

04 – Financement de l'économie

0

0

0

23 014 576

23 014 576

0

Total

173 854 172

48 157 074

18 501 000

1 531 795 599

1 772 307 845

20 000 000

 

2021 / Présentation par action et titre des crédits votés (loi de finances initiale)

2021 / Autorisations d'engagement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses de personnel

Titre 3
Dépenses de fonctionnement

Titre 5
Dépenses d’investissement

Titre 6
Dépenses d’intervention

Total
pour 2021

FdC et AdP
prévus
en 2021

01 – Soutien aux entreprises

0

0

0

1 556 627 434

1 556 627 434

0

02 – Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle

164 272 313

42 354 345

16 946 000

36 060 655

259 633 313

16 400 000

03 – Pilotage des politiques des outre-mer

0

2 100 000

0

0

2 100 000

0

04 – Financement de l'économie

0

0

0

24 302 576

24 302 576

0

Total

164 272 313

44 454 345

16 946 000

1 616 990 665

1 842 663 323

16 400 000

 

2021 / Crédits de paiement

Numéro et intitulé de l'action
ou de la sous-action

Titre 2
Dépenses de personnel

Titre 3
Dépenses de fonctionnement

Titre 5
Dépenses d’investissement

Titre 6
Dépenses d’intervention

Total
pour 2021

FdC et AdP
prévus
en 2021

01 – Soutien aux entreprises

0

0

0

1 556 627 434

1 556 627 434

0

02 – Aide à l'insertion et à la qualification professionnelle

164 272 313

42 354 345

14 107 327

30 739 263

251 473 248

16 400 000

03 – Pilotage des politiques des outre-mer

0

2 100 000

0

0

2 100 000

0

04 – Financement de l'économie

0

0

0

23 014 576

23 014 576

0

Total

164 272 313

44 454 345

14 107 327

1 610 381 273

1 833 215 258

16 400 000

 

Présentation des crédits par titre et catégorie

 

Autorisations d'engagement

Crédits de paiement

Titre ou catégorie

Ouvertes en LFI
pour 2021

Demandées
pour 2022

FdC et AdP
attendus
en 2022

Ouverts en LFI
pour 2021

Demandés
pour 2022

FdC et AdP
attendus
en 2022

Titre 2 – Dépenses de personnel

164 272 313

173 854 172

0

164 272 313

173 854 172

0

Rémunérations d’activité

102 206 681

107 536 111

0

102 206 681

107 536 111

0

Cotisations et contributions sociales

60 212 090

63 351 769

0

60 212 090

63 351 769

0

Prestations sociales et allocations diverses

1 853 542

2 966 292

0

1 853 542

2 966 292

0

Titre 3 – Dépenses de fonctionnement

44 454 345

48 157 074

18 600 000

44 454 345

48 157 074

18 600 000

Dépenses de fonctionnement autres que celles de personnel

37 000 000

40 710 000

18 600 000

37 000 000

40 710 000

18 600 000

Subventions pour charges de service public

7 454 345

7 447 074

0

7 454 345

7 447 074

0

Titre 5 – Dépenses d’investissement

16 946 000

21 438 369

1 400 000

14 107 327

18 501 000

1 400 000

Dépenses pour immobilisations corporelles de l’État

16 946 000

21 438 369

1 400 000

14 107 327

18 501 000

1 400 000

Titre 6 – Dépenses d’intervention

1 616 990 665

1 538 404 991

0

1 610 381 273

1 531 795 599

0

Transferts aux ménages

33 440 655

25 593 655

0

28 119 263

20 369 763

0

Transferts aux entreprises

1 578 930 010

1 500 344 336

0

1 577 642 010

1 499 056 336

0

Transferts aux collectivités territoriales

0

6 728 400

0

0

6 630 900

0

Transferts aux autres collectivités

4 620 000

5 738 600

0

4 620 000

5 738 600

0

Total

1 842 663 323

1 781 854 606

20 000 000

1 833 215 258

1 772 307 845

20 000 000

 

Évaluation des dépenses fiscales

Avertissement

Le niveau de fiabilité des chiffrages de dépenses fiscales dépend de la disponibilité des données nécessaires à la reconstitution de l’impôt qui serait dû en l’absence des dépenses fiscales considérées. Par ailleurs, les chiffrages des dépenses fiscales ne peuvent intégrer ni les modifications des comportements fiscaux des contribuables qu’elles induisent, ni les interactions entre dépenses fiscales.

Les chiffrages présentés pour 2022 ont été réalisés sur la base des seules mesures votées avant le dépôt du projet de loi de finances pour 2022. L'impact des dispositions fiscales de ce dernier sur les recettes 2022 est, pour sa part, présenté dans les tomes I et II de l'annexe « Évaluation des Voies et Moyens ».

Les dépenses fiscales ont été associées à ce programme conformément aux finalités poursuivies par ce dernier.

« ε » : coût inférieur à 0,5 million d’euros ; « - » : dépense fiscale supprimée ou non encore créée ; « nc » : non chiffrable.

Le « Coût total des dépenses fiscales » constitue une somme de dépenses fiscales dont les niveaux de fiabilité peuvent ne pas être identiques (cf. caractéristique « Fiabilité » indiquée pour chaque dépense fiscale). Il ne prend pas en compte les dispositifs inférieurs à 0,5 million d’euros (« ε »).
Par ailleurs, afin d’assurer une comparabilité d’une année sur l’autre, lorsqu’une dépense fiscale est non chiffrable («nc») en 2022, le montant pris en compte dans le total 2022 correspond au dernier chiffrage connu (montant 2021 ou 2020); si aucun montant n’est connu, la valeur nulle est retenue dans le total. La portée du total s’avère toutefois limitée en raison des interactions éventuelles entre dépenses fiscales. Il n’est donc indiqué qu’à titre d’ordre de grandeur et ne saurait être considéré comme une véritable sommation des dépenses fiscales du programme.

   Dépenses fiscales principales sur impôts d'État (5)

(en millions d'euros)

Dépenses fiscales sur impôts d'État contribuant au programme de manière principale

Chiffrage
2020
 

Chiffrage
2021
 

Chiffrage
2022
 

710105

Non applicabilité provisoire de la TVA en Guyane et à Mayotte

Régimes ultramarins

Bénéficiaires 2020 : (nombre non déterminé) Entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1948 - Dernière modification : 1948 - Dernière incidence budgétaire : dépense fiscale non bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non bornée - code général des impôts : 294

190

200

200

710102

Exonération de certains produits et matières premières ainsi que des produits pétroliers en Guadeloupe, en Martinique et à La Réunion

Régimes ultramarins

Bénéficiaires 2020 : (nombre non déterminé) Entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1951 - Dernière modification : 1969 - Dernière incidence budgétaire : dépense fiscale non bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non bornée - code général des impôts : 295-1-5° et 6°

150

170

190

210322

Abattement applicable aux bénéfices des entreprises provenant d'exploitations situées dans les départements d'outre-mer

Dispositions communes à l'impôt sur le revenu (bénéfices industriels et commerciaux, bénéfices agricoles et bénéfices non commerciaux) et à l'impôt sur les sociétés

Bénéficiaires 2020 : 7100 Entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Bonne - Création : 2009 - Dernière modification : 2018 - Dernière incidence budgétaire : dépense fiscale non bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non bornée - code général des impôts : 44 quaterdecies

88

71

77

710107

Exonération de TVA des ventes et importations de riz à La Réunion

Régimes ultramarins

Bénéficiaires 2020 : 520000 Menages - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données autres que fiscales - Fiabilité : Ordre de grandeur - Création : 1954 - Dernière modification : 1954 - Dernière incidence budgétaire : dépense fiscale non bornée - Fin du fait générateur : dépense fiscale non bornée - code général des impôts : 295-1 2°

1

1

1

300303

Exonération, sur agrément, des bénéfices réinvestis dans l'entreprise pour les sociétés de recherche et d'exploitation minière dans les départements d'outre-mer

Exonérations

Bénéficiaires 2020 : (nombre non déterminé) Entreprises - Méthode de chiffrage : Reconstitution de base taxable à partir de données déclaratives fiscales - Fiabilité : Très bonne - Création : 1960 - Dernière modification : 1996 - Dernière incidence budgétaire : 2032 - Fin du fait générateur : 2001 - code général des impôts : 1655 bis

0

0

0

Total

429

442

468

 

Non applicabilité provisoire de la TVA en Guyane et à Mayotte (710105)

L’absence d’application de la TVA dans le département guyanais trouve son origine dans l’article 2 du décret n°48-543 du 30 mars 1948 portant introduction dans le département de la Guyane de la législation et de la réglementation relatives aux taxes sur le chiffre d’affaires et aux contributions indirectes qui disposait qu’était provisoirement différée l’application des taxes sur le chiffre d’affaires. A ce jour, la TVA demeure non applicable dans le département.

S’agissant du département de Mayotte, l’article 13 de l’ordonnance n°2013-837 du 19 septembre 2013 relative à l’adaptation du code des douanes, du code général des impôts, du livre des procédures fiscales et d’autres dispositions législatives fiscales et douanières applicables à Mayotte a introduit un dispositif identique d’absence provisoire d’application de la TVA dans ce département.

Ces deux départements sont marqués par un fort taux de chômage. En 2018, le taux de chômage des personnes de 15 à 64 ans était de 34,4 % en Guyane (source : Insee – statistiques et études par département). En outre, seules 30 % des personnes en âge de travailler ont un emploi à Mayotte (source : https://www.insee.fr/fr/statistiques/4632225).

Le niveau de vie dans ces deux départements est significativement moins élevé qu’en métropole et dans les autres départements d’outre-mer. A cet égard, en 2018, le niveau de vie annuel médian était de 10 990 € en Guyane et de 3 140 € à Mayotte (à titre de comparaison, la même année le revenu médian en Île de France était de 23 860 € et de 15 500 € à 17 000 € dans les trois autres départements d’outre-mer).

Dans la mesure où la TVA est un impôt acquitté en définitive par le consommateur (même s’il est collecté par les opérateurs économiques), le plus faible niveau de vie de la population dans ces deux départements, le fort taux de chômage qui y est constaté auxquels s’ajoutent les difficultés structurelles auxquels ces départements sont confrontés (éloignement par rapport à la métropole notamment) plaident pour le maintien de l’inapplicabilité de la taxe.


Exonération de TVA sur certains produits et matières premières ainsi que sur les produits pétroliers (710102)

Dans les trois départements d’outre-mer où la TVA s’applique, un certain nombre de biens et d’équipements bénéficient d’une exonération de TVA prévue à l’article 295-1-5° et 6° du CGI. L’objectif de cette mesure est de minorer le prix de vente au consommateur final. Ce prix se trouve augmenté dans les DOM par l’effet des handicaps structurels des économies ultramarines liés à l’éloignement, ou à la taille du marché.

Les produits concernés par ces exonérations sont les matériels d’équipements destinés à l’industrie hôtelière et touristique, les produits, matériaux de construction, engrais et outillage industriel et agricoles ainsi que les produits pétroliers.

Les secteurs du tourisme et du BTP sont un vecteur majeur de soutien au développement économique de ces territoires. En effet, l’industrie touristique et hôtelière emploi 9 % des effectifs du secteur marchand domien contre 8 % en hexagone avec pour l’hôtellerie 20 % des effectifs. Le BTP pour sa part représente 65 % des entreprises artisanales et 44 % des effectifs des PME.


Abattement sur les bénéfices ZFANG (210322)

Dans un objectif de soutien économique à des entreprises implantées dans certaines zones de natures très diverses, le code général des impôts (CGI) a instauré depuis 1996 plusieurs dispositifs d’allègements fiscaux consistant essentiellement en des exonérations d’impôt sur les bénéfices de ces entreprises ou d’abattements sur les bénéfices que ces dernières peuvent réaliser.

L’article 4 de la loi n°2009-594 du 27 mai 2009 pour le développement économique des outre-mer a instauré un mécanisme d’abattement sur les bénéfices, codifié à l’article 44 quaterdecies du CGI et octroyé aux petites et moyennes entreprises établies dans les départements d’outre-mer (DOM).

Ce dispositif a concouru à améliorer la rentabilité des entreprises des DOM. Toutefois, ce dispositif était jugé trop complexe, insuffisamment ciblé et tendait à perdre en efficacité du fait de la réduction progressive des taux d’exonération qui étaient octroyés.

Au regard de l’existence de divers dispositifs « zonés » entraînant une perte de lisibilité de l’ensemble de ces dispositifs et un risque d’insécurité juridique pour les opérateurs économiques des DOM, les assises de l’outre-mer ont permis d’aboutir à une réforme des dispositifs fiscaux « zonés » pour ces entreprises. Aussi, l’article 19 de la loi n° 2018-1317 du 28 décembre 2018 de finances pour 2019 a proposé la suppression de deux dispositifs (dispositifs des « zones de revitalisation rurale » et des « zones franches urbaines – territoires entrepreneur ») à destination des entreprises des DOM et la création d’un dispositif unique de « zones franches d’activité nouvelle génération » (ZFANG) applicable aux entreprises établies dans les DOM.

Les principales améliorations du dispositif étaient sa pérennisation, sa simplification tenant notamment à la disparition de zones géographiques particulières sur le territoire desquelles les entreprises pouvaient bénéficier de taux majorés ainsi que le retrait de la condition tenant à une contribution à la formation professionnelle pour bénéficier du régime.

Le dispositif s’accompagne d’un volet en matière de fiscalité directe locale, les entreprises éligibles bénéficiant également d’abattements, d’une part sur la valeur locative imposable à la cotisation foncière des entreprises, d’autre part sur la valeur ajoutée imposable à la cotisation sur la valeur ajoutée des entreprises et de troisième part sur la valeur locative imposable à la taxe foncière sur les propriétés bâties (cf. programme 123).

Ce dispositif en vigueur pour les exercices ouverts depuis le 1er janvier 2019 n’a pas pu faire l’objet d’une évaluation suffisante à ce jour, du fait de la pandémie liée à l’émergence du coronavirus ayant eu pour effet de freiner l’activité économique de manière très importante depuis mars 2020.