Objectifs et indicateurs de performance |
OBJECTIF
1 – Former des ingénieurs, des vétérinaires et des paysagistes répondant aux besoins des milieux économiques, formés aux pratiques de la recherche et ouverts sur l'international |
L’efficacité socio-économique de l’enseignement supérieur agricole et vétérinaire est appréciée notamment par le taux d’insertion professionnelle. Deux enquêtes sont lancées chaque année auprès des étudiants des deux dernières promotions pour déterminer le taux d'insertion des diplômés dans les 12 mois et dans les 24 mois suivant leur diplôme.
INDICATEUR
1.1 – Taux d'insertion des diplômés |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Taux d'insertion des hommes diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,8 | 95,1 | 90 | 94 | 92 | 92 |
Taux d'insertion des diplômés dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,7 | 95,3 | 90 | 94 | 92 | 92 |
Taux d'insertion des femmes diplômées dans les 24 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 95,7 | 95,5 | 90 | 94 | 92 | 92 |
Taux d'insertion des hommes diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 94 | 93 | 85 | 92 | 90 | 88 |
Taux d'insertion des diplômés dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 93,3 | 92,2 | 85 | 92 | 90 | 88 |
Taux d'insertion des femmes diplômées dans les 12 mois suivant l'obtention du diplôme | % | 92,9 | 91,8 | 85 | 92 | 90 | 88 |
Précisions méthodologiques
Sources des données : enquête annuelle adaptée de l’enquête « Conférence des Grandes Écoles », effectuée au sein des écoles de l'enseignement supérieur agronomique, vétérinaire et de paysage relevant du ministère de l'agriculture et de l'alimentation. Les diplômés sont interrogés 12 et 24 mois après leur sortie.
Mode de calcul :
- Numérateur : nombre de diplômés en activité professionnelle (y compris en volontariat) au moment de l’enquête.
- Dénominateur : population totale des diplômés de la même année qui sont en emploi ou en recherche d’emploi.
Les diplômés élèves fonctionnaires sont exclus du calcul.
Justification des prévisions et de la cible
Taux d'insertion des diplômés :
En 2020, les taux d’insertion des diplômés sont globalement stables et demeurent à des niveaux élevés, reflétant ainsi l’attractivité des diplômes délivrés.
Outre la qualité reconnue des formations, de tels résultats s’expliquent par la politique développée par les écoles, consistant à donner une place importante aux stages en entreprises et à l’organisation de sessions de préparation à l’emploi en dernière année.
Les cibles 2023 avaient été estimées à la baisse pour anticiper l’impact de la crise sanitaire sur l'insertion professionnelle des diplômés. Considérant les résultats des enquêtes 2021, cet impact est moins fort que pressenti et les prévisions 2023 ont été ajustées. En effet, la crise a peu impacté l’insertion professionnelle des jeunes diplômés qui s’insèrent dans des métiers restés très actifs durant cette crise sanitaire, y compris le paysage car les entreprises ont été beaucoup sollicitées pour l’entretien et l’aménagement des parcs et jardins.
OBJECTIF
2 – Organiser les formations dans des conditions optimales de coût et de qualité de service |
Le niveau d’atteinte de cet objectif est mesuré au travers du coût unitaire de formation par étudiant (CUFE), qui représente la part consacrée par l’État aux formations de référence (ingénieurs, vétérinaires et paysagistes).
Les évaluations des différents temps d’activité étant recueillies auprès de chaque école, les données sont fiabilisées grâce à des approches, cadres et outils communs. Le réseau des secrétaires généraux des écoles est mobilisé afin de développer le contrôle interne et la comptabilité analytique avec pour objectif de mutualiser les méthodes et d'accroître la pratique de calcul des coût internes (pour les autres formations, la recherche, les plateaux techniques, etc).
INDICATEUR
2.1 – Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence) |
(du point de vue du contribuable)
Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat (cursus de référence) | € | 13 979 | 13774 | 14000 | 14000 | 14000 | 14000 |
Précisions méthodologiques
Source des données : Données budgétaires de dotation des écoles – actions 1 et 2 ; système d’information sur le suivi des étudiants (SISE) et enquête de rentrée de la DGER.
Mode de calcul :
- numérateur : ETP valorisés au coût moyen de salaire chargé par catégorie NNE (méthode normalisée sous la tutelle du ministère) + crédits dédiés ;
- dénominateur : effectifs étudiants en formation de référence (ingénieur, vétérinaire ou paysagiste).
L’indicateur évalue la dépense du programme en subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public et en rémunération des personnels consacrée à la formation. Il s’agit du coût de formation pour l’Etat au sens strict : les dépenses consacrées à la recherche ne sont pas comptabilisées. Les cursus concernent les ingénieurs (3 ans d’études après un Bac+2), les vétérinaires (5 ans d’études après un Bac+2) et les paysagistes (4 ans d’études après un Bac+2). Le périmètre comprend une école pour le paysage, quatre écoles pour les vétérinaires et cinq écoles pour les ingénieurs.
Des clés de ventilation s’appliquent pour répartir les ETP et les crédits par activités.
Justification des prévisions et de la cible
Coût unitaire de formation par étudiant pour l'Etat :
Le coût de formation des étudiants pour l’État (CUFE étudiant) est composé des subventions aux écoles de l’enseignement supérieur public, qui représentent entre 15 et 30% du coût total, et des rémunérations des personnels versées par le programme 142. L'évolution du nombre d'étudiants et de la masse salariale constituent ainsi les principaux déterminants de l’évolution du CUFE étudiant.
Afin de contenir le coût de formation, la DGER accompagne les écoles pour qu’elles optimisent les moyens de fonctionnement des formations de référence (à travers notamment le développement de la comptabilité analytique) et stabilisent les effectifs de personnel alloués tout en programmant une augmentation du nombre d'étudiants. Dans ce cadre, l’augmentation du nombre d’étudiants anticipée devrait permettre de compenser la hausse des coûts salariaux pour 2021 et 2022, notamment due au glissement vieillissement-technicité.
OBJECTIF
3 – Développer la valorisation de la recherche vers les secteurs professionnels et l'appui aux politiques publiques |
L’objectif stratégique du programme concernant la recherche est de soutenir l’implication de la communauté de chercheurs et enseignants pour contribuer aux transitions dans les exploitations agricoles, les industries et les systèmes alimentaires, en développant des synergies entre recherche/formation/développement et innovation au sein du réseau d’établissements d’enseignement supérieur et de recherche agricoles.
Cet objectif est mesuré par l'indicateur « Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques ». Il traduit le rôle d’entraînement que doit jouer INRAE pour mobiliser la communauté scientifique, de façon structurée, sur des thèmes majeurs pour les politiques publiques et notamment celles portées par le MAA. Ce rôle est assumé par INRAE qui a créé une direction générale déléguée à l’expertise et à l’appui aux politiques publiques. Il est complémentaire d’une mobilisation d'INRAE pour l’innovation en partenariat avec les acteurs socio-économiques.
INDICATEUR
3.1 – Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques par an |
(du point de vue du citoyen)
Unité | 2019 | 2020 | 2021 | 2021 | 2022 | 2023 | |
---|---|---|---|---|---|---|---|
Nombre d’expertises scientifiques collectives et de prospectives publiées | Nb | Non déterminé | 3 | 2 | 2 | 3 | 5 |
Nombre de dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques | Nb | Non déterminé | 7 | 11 | 10 | 11 | 12 |
Précisions méthodologiques
Précisions methodologiques
Source des données : base de données de production de l’INRAE et rapport d’activité appui aux politiques publiques (Direction de l’appui aux politiques publiques).
Modes de calcul :
- Sous-indicateur 1 : nombre d’expertises scientifiques collectives (ESCo), de prospectives ou d’études publiées en appui aux politiques publiques coordonnées par la direction d’INRAE (Direction de l’expertise, de la prospective et des études (DEPE) ou Directeurs scientifiques) ayant fait l’objet d’un rapport ;
- Sous-indicateur 2 : nombre de dispositifs pérennes en appui aux politiques publiques (DPAPP) contractualisés et faisant l’objet d’une fiche de suivi.
Justification des prévisions et de la cible
Nombre d’opérations collectives portées par INRAE mobilisant une expertise scientifique en appui aux politiques publiques par an :
Deux expertises scientifiques collectives et prospectives devront avoir été publiées en 2021 avec l’étude « Indicateurs de la durabilité environnementale des systèmes agricoles » (OCDE- Réseau TempAg) et la « Prospective Alimentation 4.0 » (INRAE). En 2022, deux expertises collectives seront réalisées dans le cadre du plan Ecophyto (MTE + MAA + MESRI), l’une relative aux pesticides et au biocontrôle et l’autre à la biodiversité planifiée et la prophylaxie des cultures et la régulation des bioagresseurs, ainsi qu’une étude prospective sur l’agriculture européenne sans pesticides (PPR « Protéger et cultiver autrement » / MESRI + MAA + MTE).
La validation de trois nouveaux dispositifs pérennes d’appui aux politiques publiques (ODR, OQALI et CNRBEA) a été actée lors de la rencontre semestrielle avec les directions générales du MAA le 3 juin 2021. A mi-2021, c’est donc un ensemble de 10 dispositifs qui font l’objet d’un suivi stratégique partagé par le ministère chargé de l’agriculture et INRAE. Le dispositif « Ressources génétiques forestières », qui devait être concrétisé en 2021 le sera finalement en 2022 compte tenu de difficultés de ressources humaines qui ont décalé les travaux, conduisant ainsi à une prévision actualisée à hauteur de 10 dispositifs en 2021.
La poursuite de la montée en puissance est ainsi visée pour 2022 et 2023.
Il convient de noter que cet indicateur ne rend pas complètement compte de toute la diversité des actions d’appui aux politiques publiques conduites dans les unités de recherche d’INRAE mais seulement de celles directement coordonnées par la direction générale d’INRAE et ayant une dimension collective. Il ne rend pas compte non plus de l’appréciation des pouvoirs publics commanditaires sur l’adéquation de l’appui apporté par rapport aux besoins.